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11/02/2007

GUY GILBERT L'ÉVANGILE ET LA VIE.

Chers Amis ( es ),

 Frères et Soeurs bien aimés,

Dans cette vidéo, Guy Gilbert nous parle de la Transfiguration du Christ tout en établissant un corollaire avec sa mission auprès des Jeunes et de tout être Humain. Il insiste principalement sur notre capacité d'écoute pouvant libérer les individus, les transfigurer pour leur redonner confiance. Guy GILBERT établit constamment une osmose indéfectible entre l'Évangile et la Vie. Il est tellement vrai que l'Évangile est source de notre propre démarche existentielle. Sans la Parole du Christ pédagogue, nos vies n'auraient plus de repères pour se chercher au travers des autres. Il ne faut point différencier recherches spirituelles et approches sociales ou individuelles.

L'Évangile transpire dans les moindres fibres de notre vie quotidienne.

Il suffit pour cela de contempler dans le silence des visages les reflets transfigurants de Dieu Amour.

Fraternellement !!!

Bruno LEROY.



18:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/01/2007

ÉCRIVEZ UN DERNIER HOMMAGE POUR L'ABBÉ PIERRE !

Après le décès de son fondateur l'abbé Pierre, ce lundi 22 janvier 2007 à l'hôpital du Val de Grâce, les communautés Emmaüs sont en profond deuil. L'abbé Pierre meurt à 94 ans.

Nous vous précisons ici les cérémonies et manifestations organisées pour rendre hommage à l'abbé Pierre en France ou à la Communauté de la Poudrière:

La chapelle du Val de Grâce à Paris, sera exceptionnellement ouverte au public dans les journées de mercredi 24 et jeudi 25 de 10 heures à 22 heures pour celles et ceux qui souhaiteraient se recueillir auprès du cercueil de l'abbé Pierre.

Un rassemblement sera organisé à partir de 19 heures jeudi 25 janvier, au Palais Omnisports de Bercy, permettant l'expression de témoignages et d'hommages de compagnons, de personnes engagées dans le mouvement, de personnalités, tout au long de la nuit si nécessaire.

Les funérailles de l'abbé Pierre auront lieu à la Cathédrale Notre Dame de Paris le vendredi 26 janvier à 11 heures, tandis que l?abbé Pierre sera inhumé dans l?intimité à Esteville (Seine Maritime).

Pendant toute cette semaine, les témoignages et les messages de sympathie pourront être exprimés dans l'ensemble des lieux du mouvement Emmaüs dans le monde ouverts au public, ainsi que par message électronique: Cliquer "livre d'or"...

Merci d'être Nombreux et Nombreuses à Témoigner de votre soutien et de vos prières.

Bruno LEROY.

19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/01/2007

L'ABBÉ PIERRE OU LA MORT D'UN PROPHÈTE.

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Toute sa vie fut une succession de combats contre la misère et surtout, contre ce qu'il appelait la maladie de l'indifférence. Il demeurera d'actualité tant que cette terrible pathologie sociale ne sera pas endiguée spontanément ou consciemment.

Il n'aura cessé jusqu'à son dernier souffle et depuis l'appel de l'hiver 1954 de provoquer de nouvelles insurrections de la bonté.

L'Abbé Pierre était un homme habité par Dieu. A force d'adoration et d'intenses prières, il en devint son prophète.

Un prophète n'est pas une personne qui prédit l'avenir, une sorte de voyant concupiscent ; c'est un Témoin du Christ qui nous met en garde contre les injustices que génèrent nos sociétés.

Il ne parlait jamais en son nom. Il se battait pour que les opprimés recouvrent leur Dignité. Il parlait toujours pour les autres et ne vivait que pour eux. L'État le décora à plusieurs reprises mais, de ces médailles il n'en avait cure. Il était intègre au point de ne pas imaginer une seule seconde qu'un chrétien menant un combat évangélique puisse le faire en espérant des décorations.

L'Abbé Pierre avait une intelligence rare et curieuse. Son esprit s'intéressait à toutes les dimensions sociétales de notre Monde.

Son coeur prophétique n'acceptait jamais les évidences toutes faites. Il était présent dans les révoltes de chacun. Dans les miennes, notamment. Sans chercher à m'identifier au personnage qu'il était, ce qui serait présomptueux ; il donnait une raison à mes cris contre les Injustices. Et bien d'autres travailleurs Sociaux ou d'individus s'occupant des plus meurtris trouvaient dans ses écrits des sources fraîches et ardentes pour continuer les combats.

Il était la voix des Hommes sans voix. Nos consciences s'imprégnaient de ses sursauts d'indignations.

C'est en rencontrant, Georges, un vagabond qui voulait se suicider que son aventure commença. Il lui répondit : " Puisque tu n'as plus rien à perdre, aide-moi avant d'en finir ". Georges aida durant plusieurs mois l'Abbé et retrouva goût à la vie progressivement.

Sa théologie était celle qu'il notait dans ses petits carnets, le soir. Elle transpirait d'une réflexion de terrain et sur les institutions qui broient l'Humain. Ses interventions télévisuelles ou radiophoniques étaient toujours des chemins d'Espérance que nous empruntions sans même parfois le savoir.

Il me souvient d'un texte où il évoquait l'impossibilité d'un Amour sans juste colère. Je vous la partage afin de rendre hommage à cet Homme de Dieu qui a rejoint l'éternelle Lumière :

" Ce qui nous manque ce sont des hommes capables de ne plus pouvoir supporter de s'endormir tranquilles chaque soir, dans une maison ordinaire ou luxueuse, à côté de leurs petits enfants qui ne manquent de rien ; ce dont le monde manque, ce dont il risque de périr, c'est d'avoir des hommes qui ne sont pas méchants et qui sont capables de s'endormir sans angoisse, heureux, croyant avoir une sécurité, pendant que les deux-tiers de l'humanité sont dans le désespoir. Ce dont le monde est menacé de périr, c'est de ne pas avoir le sens du délit du gaspillage qui devient le délit de provocation lorsqu'il atteint un certain degré et lorsque la rapidité des communications, la connaissance du contraste devient immédiatement possible pour ceux qui sont le plus dans la douleur.

Quel amour serait amour s'il était sans colère quand l'aimé est maltraité, bafoué, détruit ? Une mère qui serait sans colère, voyant battre son petit enfant, serait-elle aimante ?

Si nous sommes sans colère quand nous voyons les autres bafoués, exploités, humiliés, il est clair que nous ne les aimons pas. La colère est révélatrice de ce qu'est notre véritable amour.

Tant que nous ne serons pas capables de briser cette espèce d'hésitation veule que l'on nous a inculquée trop souvent, afin qu'il soit plus facile de nous faire tenir tranquilles, tant que nous ne serons pas capables de devenir des révoltés devant l'injustice, et la nôtre d'abord, non par la haine, mais par la passion et par l'amour, nous ne serons pas des civilisés ! ".

Un prophète du Christ s'est éteint ce matin pour mieux le rejoindre. Quels sont les personnes et les Jeunes notamment qui reprendront le flambeau. La prière est certes essentielle dans nos existences chrétiennes mais, s'en contenter sans agir c'est déjà capituler.

Nous devons nous sentir responsables du devenir des autres et de notre planète. L'Abbé Pierre attend que nous nous levions sans relâche pour suivre ses pas qui ne sont autres que ceux de Dieu.

Avec nos charismes différents, nous savons bien que le Christ a besoin de nos mains, de nos pieds, de nos yeux, de notre voix pour rendre le monde plus respirable. Ensuite, nous pouvons le prier pour Lui exprimer du tréfonds de notre être tout notre Amour.

Sinon, cette absence de préoccupations des injustices sociales est la preuve que nous n'aimons pas nos contemporains qui se trouvent dans le même navire que nous et encore moins Dieu qui aura cessé d'écouter nos hypocrisies.

A l'aurore des élections présidentielles, notre souci prioritaire sera de mettre aux fonctions suprêmes l'individu dont la vision sera celle de rendre les pauvres, acteurs de leur destin.

A nous de vivre au quotidien les combats déjà entamés par l'Abbé Pierre afin que notre monde saigne moins.

L'Abbé avait demandé que l'on inscrive sur sa tombe cet épitaphe : " Il a essayé d'aimer ".

A notre tour, essayons d'aimer sans mesure et de remettre au goût du jour les colères de l'Amour contre l'intolérable, comme Henry Grouès, avait su le faire sans baisser les bras sur cette terre.

Nous devons continuer l'histoire de l'Église par-delà les positions partisanes stériles qui empêchent de rencontrer Dieu dans la splendeur de Sa Divinité. Demandons à l'Esprit-Saint d'orienter notre présent et notre avenir vers de justes combats. Il Le fera car, en Lui gémissent tous les cris de notre Humanité. Vivons dans la contemplation où l'action puisera sa Force pour un monde où les larmes perlantes des injustices ne sera plus que mauvais souvenir.

C'est l'Utopie de l'Évangile qui nous met en marche vers une topie possible où l'Amour sera Loi du coeur.

Puissions-nous être inspirés par ceux qui nous ont précédés dans cette osmose personnelle avec Dieu Amour.

Le reste, Il nous le soufflera comme une brise légère, comme un appel vers davantage de justice selon Ses desseins.

N'oublions jamais que nous ne serons rien tant que nous ne laissons pas exister les autres.

Nos armes seront celles de l'Amour invincible et non de la Haine qui exclut. Nous irons les mains nues dire nos vérités habitées à tous les Hommes qui souffrent de cette terrifiante maladie de l'indifférence.

A...Dieu Cher Abbé Pierre, prenez vos Grandes Vacances tranquillement, d'autres viendront poursuivre les combats à mener pour que notre Humanité avance vers davantage de spiritualité incarnée. Et qui sait, des prophètes fleuriront au milieu des détritus. Dieu envoie toujours des provocateurs lorsque nos sociétés sont à l'agonie.

L'Espérance est une sève insurrectionnelle donnée par Dieu pour ne point accepter le désordre établi.

Nourrissons nos vies de la sève de Jésus-Christ et nous serons proches des prophètes qui imbibent nos âmes pour nous envoyer vers des sentiers jamais explorés. Accueillons la confiance, comme l'Abbé Pierre le faisait et nous serons Témoins du message évangélique vécu au quotidien. Témoins gênants certes, pour certaines institutions sclérosées. Mais, nous aurons la grâce de vivre une spiritualité mature qui se moque des conventions. Nous vivrons main dans la main avec le Christ pour résister aux puissances de la médiocrité.

Jeunes, levez-vous, l'Abbé Pierre est mort... mais sa Lumière vous appelle à un destin moins égoïste, tourné toujours vers les autres et les plus paumés de préférence.

Jeunes, levez-vous et reprenez le combat pour que nos sociétés retrouvent un visage humain, celui que désirait voir l'Abbé.

Décryptez les signes que Dieu nous envoie en le tirant de ce monde pour laisser place à vos réflexions selon ses écrits et à vos actions selon vos prières et contemplations. En vous, j'espère...!

Pour vous, je souhaite que vous deveniez également des rebelles de Dieu Amour. La fonction prophétique a disparue de nos sociétés surabondantes redonnons lui ses lettres de noblesse.

Bruno LEROY.

13:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/01/2007

Deux ans après, le procès de béatification de Jean-Paul II.

Le dossier pourrait rapidement passer au Vatican

ROME, Mercredi 17 janvier 2007 (
ZENIT.org) – Le procès diocésain pour la béatification et canonisation de Jean-Paul II pourrait se conclure à Rome le 2 avril prochain, soit deux ans après la mort de Jean-Paul II, a annoncé, mardi, la télévision publique polonaise (TVP).

Dès novembre 2005, nous évoquions la guérison d’une religieuse française mentionnée par l’archevêque de Cracovie, le cardinal Stanislas Dziwisz. Selon lui, les religieuses de sa communauté ont invoqué pour elle l’intercession de Jean-Paul II, dès octobre 2005. Elle a été guérie alors que les sœurs priaient ensemble à son chevet.

Un autre miracle aurait eu lieu en Italie, dans le diocèse de Salerne : la guérison d’un jeune Italien. La guérison a été annoncée par l’archevêque, Mgr Pierro (cf. Zenit du 3 novembre 2006). Les médecins ne s’expliquent pas cette guérison immédiate et durable.

Rappelons que la reconnaissance officielle d'un miracle est la condition nécessaire à l’aboutissement positif d’un procès de béatification, si le futur bienheureux n’est pas mort martyr. Le procès a lieu en deux temps : il est d’abord instruit dans le diocèse où est décédé le futur bienheureux, et ensuite au Vatican.

Le procès diocésain de la béatification et de la canonisation de Jean-Paul II a ainsi été ouvert à Rome le 28 juin 2005, en la basilique Saint-Jean du Latran, par le cardinal vicaire Camillo Ruini, et le postulateur, Mgr Slawomir Oder, un prêtre polonais du diocèse de Torun, a alors prêté serment.

Lorsque le procès sera clos pour le diocèse de Rome, les dossiers dûment scellés seront transmis au Vatican à la congrégation pour les Causes des saints. Si le procès aboutissait à une béatification, ce serait la porte ouverte à la canonisation.

Mais rappelons que pour qu’un bienheureux soit canonisé, acte qui engage l’autorité du pape, il faut l’authentification d’un autre miracle, survenu après la béatification.

Les différentes guérisons miraculeuses éventuellement survenues du vivant de la personne ne sont pas prises en compte: le but étant de prouver une manifestation de la communion du défunt avec Dieu après sa mort. Les cardinaux Francesco Marchisano, Javier Lozano Barragan et Stanislas Dziwisz ont évoqué de tels fait documentés dès le lendemain de la mort de Jean-Paul II.

La cause de béatification de Jean Paul II tient tout particulièrement à cœur à Benoît XVI. Il l’a exprimé notamment aux pèlerins polonais au cours de l’audience générale du mercredi 6 juillet 2005, en ces termes : « Je salue tous les Polonais présents ici. Je me réjouis avec vous pour l’ouverture qui a eu lieu la semaine dernière, du procès de Béatification du Serviteur de Dieu, ce cher pape Jean Paul II. Je confie à vos prières le déroulement de cette Cause. De tout cœur, je vous bénis ».

Benoît XVI a même souhaité, lors de son voyage en Pologne, en mai 2006, une béatification et une canonisation « rapides ».

Dès les congrégations générales qui ont marqué la vacance du siège apostolique, de nombreux cardinaux ont eux-mêmes signé une pétition dans ce sens avant le conclave de 2005.

La béatification et la canonisation ont été demandées également par les fidèles. Lors des funérailles de Jean-Paul II, le 8 avril 2005 et lors de l’ouverture du procès de béatification, la foule a scandé, en brandissant des calicots : « Santo Subito », « Saint tout de suite ».

Le préfet de la congrégation pour les Causes des saints, le cardinal José Saraiva Martins a confié l’an dernier à Zenit avoir ressenti, en regardant parmi les innombrables lettres et courriers électroniques reçus par sa congrégation « vraiment l’expression d’un sens commun », la même impression que pour Mère Teresa, précisait-il.

Rappelons que, dans les normes publiées en 1983 à la suite de la constitution apostolique Divinus perfectionis magister, Jean-Paul II a ramené de trente ans (droit canon de 1917) à cinq ans après la mort du serviteur de Dieu le délai requis avant l’ouverture d’une cause. Mais il avait lui-même autorisé, en 1999, l’ouverture du procès diocésain de Mère Teresa de Calcutta deux ans seulement après la mort de celle-ci.

Le vicariat de Rome, où a été ouverte la cause de Jean-Paul II, avec la dispense d’attendre ce même délai canonique, de 5 ans, donné par Benoît XVI, a également mis à la disposition de ceux qui sont intéressés par elle un site Internet en six langues (
http://www.vicariatusurbis.org/beatificazione) et il publie une revue consacrée à la cause, intitulée Totus Tuus.


Voici la prière officielle publiée par le site en différentes langues :
« O Sainte Trinité, Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour. Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi. Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels. Amen ».

10:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/12/2006

UNE CONFÉRENCE DE GUY EST TOUJOURS UNE EXPÉRIENCE DE VIE.

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Guy Gilbert s'exprime toujours avec cet espace de liberté de langage qui le caractérise. Ses mots issus des blessures béantes de la rue, ont la saveur des profondeurs. En effet, Guy est un intellectuel, voire un théologien sans le savoir ou sans le vouloir.
Ses approches des problématiques sociétales même si elles sont enrobées d'un certain humour sont toujours d'une grande rigueur analytique.
Cela peut surprendre chez ce prêtre que l'on qualifie souvent de rockeur des rues.
Et pourtant, son expérience parle pour lui. Lorsqu'il évoque l'inculturation prônée par Vatican II, comprend-t-on réellement sa démarche d'éducateur ?
Parfois, j'en doute. Tant de reproches lui furent jetés en pleine figure à cause de son look et de ses mots ; qu'il lui fallut un courage indestructible pour affronter les critiques stériles.
Guy est toujours debout avec les mêmes convictions chevillées au corps. Ces valeurs qui donnent sens à son existence et qu'il s'oblige, en tant que Témoin du Christ, à transmettre.
Ces convictions qui génèrent un sens à toutes vies. Rien n'est inaccessible chez lui. Rien non plus n'est facile. S'il est bien un domaine dans lequel Guy ne transige pas c'est l'éducation inculquée avec laxisme. Chaque parent ou éducateur doit être en capacité de refus. Au risque de voir tomber sur sa pauvre tête les foudres injurieuses des adolescents en révolte.
L'adulte doit poser des repères afin que les jeunes ne se perdent point. Ces Ados dont on a tout accepté par peur du conflit.
Voyez les dégâts dont notre société refuse de comprendre les causes. Les violences sans nom provoquées par le malaise des jeunes qui ne savent plus pour quelles raisons obscures ils respirent dans ce monde qui les ignore allégrement.
Ils n'ont plus rien à perdre pas même la vie. Les adultes que nous sommes devenons chaque jour indifférents aux problèmes qui les habitent.
Guy Gilbert veut tracer de nouveau les balises qui nous ont fait grandir et que nous refusons de transmettre volontairement aux ados.
Volontairement, pas tout à fait, je dirai plutôt involontairement par lâcheté, par peur.
Oui, nos sociétés ont peur de leurs jeunes et surtout de leurs réactions. Aurions-nous oubliés que nous avons été enfants avant de prétendre tout savoir ?
Un Homme qui sait tout est un être arrêté et figé pour l'éternité. Il est un mort-vivant croyant comprendre les autres tout en les ignorant.
Il nous faut des vivants, nous martèle Guy Gilbert. Il nous faut des êtres de Lumière. N'est-il pas vrai que la Lumière peut éclairer le chemin rocailleux des meurtris de la vie.
Guy est éducateur, certes mais également prêtre. Voilà, la source de sa Force. Cette Foi indicible dont transpire toute sa personne. Le Témoignage sans prosélytisme est pour lui essentiel. C'est la preuve certaine que Dieu travaille aussi dans le coeur des plus petits.
Son secret, la prière celle qui donne ce souffle de liberté pour mieux s'épanouir.
Transmettre cette puissance de vie inoculée par l'Esprit est capital dans sa mission d'éducateur.
Puissent chaque chrétien et chrétienne, comprendre cette puissance invincible d'une osmose permanente avec Dieu.
Ce Dieu des combats pour une culture où l'oppression ne serait que mauvais souvenir. Ce Dieu qui nous fait vivre les authentiques valeurs pour une liberté responsable aux yeux de l'Humanité.
Ce Dieu qui nous pousse à parler pour dire aux Jeunes les convictions joyeuses de notre vie. Ce Dieu qui nous offre le courage d'affronter toutes les peurs pour exprimer ce qui nous tient debout envers et contre tout.
Ce Dieu qui fait sourire les enfants par son humour sur les événements. Ce Dieu qui suinte d'Espérance et dont le feu se reflète sur notre visage.
Ce Dieu qui sait nous dire " Non " pour nous faire pénétrer dans la maturité spirituelle.
Cette maturité dont les Jeunes attendent quelques signes des adultes souvent, en vain.
Aimer, c'est savoir dire " Non " quand les garde-fous ont délimités le terrain. Aimer, c'est être constamment présent avec distance pour que fleurisse la liberté individuelle.
Guy Gilbert, comme bon nombre de chrétiens, a trouvé depuis sa tendre enfance sens à son existence. Il se fait un devoir de dévoiler ce bonheur qui fomente aux tréfonds de son être.
En fait, ce que nous admirons chez lui, c'est ce que nous ne sommes pas capables de dire ou de faire.
Et pourtant, ayez confiance Frères et Soeurs bien aimés, l'Esprit-Saint vous donnera le comportement et les mots selon vos charismes pour devenir à votre tour des successeurs de Guy Gilbert. Des Témoins de l'Amour et de l'Espérance. Des Témoins du Christ vivant dans ce monde aux senteurs de culture de mort. Des ressuscités face à cette terre déprimée de ne plus saisir le sens, l'essence même d'une transcendance voulue par un Dieu d'Amour.
Répandre l'Amour dans les moindres gestes quotidiens devient contagieux pour ceux et celles qui nous entourent et nous regardent vivre.
De plus, l'amour est inventif à l'infini et permet de trouver des solutions face à la misère humaine dont les jeunes sont les premières victimes.
Guy Gilbert ne fait rien d'autre que suivre les pas de la Providence. Suivons-le, sur les sentes où notre destin est donné en offrande à chacun, comme le Christ par Amour désintéressé pour l'Humanité.
Bruno LEROY
Éducateur de rue.

19:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/11/2006

SAINT PHILIPPE NÉRI.

le saint de la joie - fêté le 26 mai

La sainteté étonnante de Philippe Neri, ce prêtre italien décédé en 1595, lui a valu de la part de Goethe le titre de " Saint humoristique ". Or ce saint de la joie a vécu à une époque des plus sombres de l’Histoire de l’Église. En effet, il a vécu non seulement durant le terrible schisme qui a engendré en peu de temps au XVIe siècle le protestantisme luthérien et toutes sortes d’autres " réformes " qui ont divisé aujourd’hui les chrétiens issus du catholicisme en plus de 30,000 Églises différentes. Non seulement cela, mais il a aussi vécu au temps la réforme de l’Église catholique qui impose une stricte discipline en mettant en place le saint-office et l’Index des livres proscrits, en resserrant de plus la sévérité de l’Inquisition. Or voilà donc que surgit grâce à l’Esprit ce saint de la joie, des excentricités, des tours pendables et surtout de la foi profonde. Saint Philippe Neri jaillit comme une lumière dans la nuit. Il y a aussi au XVIe siècle beaucoup d’autres saints merveilleux comme Thomas More, autre saint de l’humour, et Ignace de Loyola, Thérèse d'Avila et Jean de la Croix, François Xavier et François de Borgia et je ne sais trop combien d’autres.

 

Saint Philippe Neri, lui, est un simple prêtre séculier, originaire de Florence, qui vit durant de longues années presque sans bouger en plein coeur de Rome. Rien de si fantastique si ce n’est qu’il convertit des milliers de gens. Si bien qu’on décerne bientôt à Philippe le titre de " Réformateur de Rome ". L’illustre Henri Bremond en rajoute : " Philippe était l’un des grands créateurs de la contre-réforme, peut-être le plus grand de tous, aucun autre n’ayant sans doute travaillé avec autant de succès à modifier le visage de la Ville Éternelle en une époque totalement désespérée ". Cela dérange ses contemporains (les saints dérangent et irritent bien des gens) au point que saint Philippe est jalousé, calomnié et très souvent menacé de diverses condamnations, même par des papes. Mais il ne se décourage jamais tant son amour pour Dieu est immense. Voilà un exemple pour tous ceux que " l'Église fait souffrir " comme on dit souvent. Oui, il arrive trop souvent que ce que l'on appelle " l'Église " nous fasse souffrir. Heureusement les saints persécutés savent demeurer fidèles à l’Église.

 

Philippe, lui, a si bien su faire la part des choses que Dieu s'en est même servi, sans même qu'il ne s'en aperçoive vraiment, pour fonder une association de prêtres qui existe toujours et qui demeure l'une des plus importantes de l'Église: les Oratoriens. Ces prêtres oratoriens sont souvent très remarquables. Pensons au cardinal Newman dans l'Angleterre du XIXe siècle ou aux Pères Louis Bouyer et François Houang en France au XXe siècle, tous trois oratoriens, tous trois d'éminents convertis soit de l'anglicanisme, du protestantisme ou du communisme athée.

 

Sans doute que la joie un peu folle de Philippe Neri l’a sauvé, même si l’on sait bien que c’est surtout son attachement total au Christ qui le rendait inébranlable. Ses frasques ou ses excentricités sont paraît-il innombrables. On peut en lire plusieurs dans biographie du Père Türk. Il va même jusqu’à tirer la barbe d’un garde suisse. Son humour parfois audacieux lui attire heureusement l'estime de beaucoup de jeunes curieux qui sont alors happés par la foi profonde qui se dégage de tout ce qu’il leur raconte comme aussi de ses conseils quand il demande bientôt à se confesser.Les conversions parmi eux sont très nombreuses et parfois retentissantes. En somme, Dieu utilise le tempérament très spécial de ce prêtre un peu trop original pour permettre à des milliers de gens de se laisser prendre par sa mystique et par cet amour si particulier qui l'habite. Cet amour étrange et puissant en arrive souvent à dégager une telle chaleur qu'il ne ressent plus le froid glacial des hivers romains. On s'étonne de le retrouver en oraison sur le toit du couvent en plein hiver. Conscients de ce phénomène, on cherche à être parfois invité à mettre la main sur son coeur et l'on est bouleversé non seulement par la chaleur presque brûlante de son corps mais aussi par les battements retentissants de son cœur. Son amour pour Dieu et pour les âmes est presque sans limites. Difficile à croire au XXIe siècle, et pourtant les témoins importants sont très nombreux. Ce phénomène permet aux témoins de prendre vraiment conscience que notre Dieu est le Dieu de l’Amour.

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Son plus récent biographe, Paul Türks, oratorien allemand, a publié en 1986 un " Philippe Neri ou le feu de la joie " traduit en français et paru en 1995 chez Bayard/Centurion. Je ne saurais trop vous recommander ces 200 pages que je ne regrette pas d'avoir lues tant l'auteur m’a fait comprendre que tout n'est pas perdu aux jours sombres de l'histoire de l'Église. Au contraire, c'est le temps aujourd’hui de se laisser saisir par l'Esprit, de rejeter la crainte et le désespoir pour faire confiance aveuglément à la force de Dieu. Dieu est présent et patient, même dans le noir. Il cherche ceux qui vont oser accepter de se consacrer comme Philippe Neri à " la réforme de l'Église et qui osent le faire aussi d'une manière trop peu classique pour être facilement comprise ". Il ose même faire ce qui se fait couramment aujourd’hui depuis une cinquantaine d’années : il osait en effet serrer dans ses bras le " hérétiques ", c’est-à-dire ses frères chrétiens séparés. Voilà une frasque inspirée de l’évangile. Mais on ne comprenait pas…

 

A l’exemple de Philippe Néri, disons-nous bien que si l'on est vraiment sincère et fidèle, il ne nous importe peu que l'on ne soit pas compris et que l'on soit même condamné par certaines personnes influentes. Sachons que notre Église est le Corps du Christ ressuscité. Comme Philippe Néri, il suffit de vivre et de persévérer dans l’amour malgré les chagrins et les peines terrifiantes comme celles que ce saint a endurées alors qu'il était menacé par l'Inquisition, menacé aussi par un important cardinal, même par deux papes, Paul IV et Pie V. Philippe ne lâche pas. Il s'attache sans cesse au Christ et à son Église.

 

Son action principale est et demeure la même : réunir les jeunes de tous les horizons pour les conduire au Christ. Il a le don de les faire méditer et prier, de les faire se déplacer tous ensemble dans Rome pour se réunir ici ou là, au vu et au su de tous. Il ose même leur donner la parole. Ses jeunes dans la vingtaine s’inspirent de la Bible et surtout des Évangiles pour adresser la parole à la foule. Cela ne peut qu'entraîner d'autres jeunes de 20 ou 30 ans qui sont surpris d’entendre ainsi des jeunes qui croient au point de témoigner. Touchés par ces jeunes convertis et surtout par ce saint surprenant, il se mettent à la recherche du Christ puis finissent par se convertir en cessant de se plier aux mœurs et à la décadence de la Rome de cette époque. Il deviennent vraiment, amoureux du Christ et de son Évangile eux aussi.

 

Mais surtout, il faut bien spécifier que la façon de saint Philippe Néri de parler est saisissante. D’abord, sa foi est brûlante. Ses messes sont si priantes, dit-on, que personne ne peut y assister sans être bouleversé. Il ne joue pas la comédie. Il est tout simplement " prêtre " et il l’est totalement. Tout chez lui est le fruit de sa vie intérieure, même ses frasques et ses blagues. Ses sermons n’ont rien de convenu et ne sont pas des déclarations recherchées. Il parle simplement et directement, sur un ton qui pénètre les cœurs. Avec une profonde conviction qui étonne tout le monde, il émeut. Car il n’a pas peur d’émouvoir et de développer la sensibilité spirituelle de ses auditeurs.

 

Né à Florence le 21 juillet 1515, ce jeune Florentin est déjà un joyeux blagueur qui mêle à ses jeux la prière intense. Il est rapidement envahi par l’Esprit Saint.On dirait peut-être aujourd’hui qu’il est très tôt un charismatique. Sa plus grande expérience spirituelle lui est d’ailleurs survenue le Jour de la Pentecôte. Et comme tous les saints, il a décidé que cette expérience serait au cœur de sa vie. C’est là qu’il puise et développe une charité bien concrète pour les pauvres et un zèle missionnaire dévorant. " Il lui arrive de parcourir les rues de Florence en interpellant les passants, les exhortant à la conversion. " Il rêve brièvement de se faire moine bénédictin au Mont-Cassin, mais un fois ordonné prêtre à Rome, Dieu en fait un apôtre foudroyant de bonté et de ferveur communicatives. Sa spiritualité est très particulière. " Il ne réprouve pas la mode immorale, la richesse excessive. Il n’interdit pas les excroissances exubérantes de la culture de son temps. Il fait confiance à l’amour de Dieu qui agit dans le cœur des hommes comme du feu ". Si bien que l’on considère Philippe Néri comme le deuxième Apôtre de Rome après saint Pierre!

 

L’expérience de Dieu vécue par Philippe Néri est un témoignage vivant de la présence agissante de l’Esprit dans ce monde corrompu de la Renaissance. C’est un expérience contagieuse qui s’étend : qui a vu et entendu Philippe prier et célébrer l’eucharistie a acquis une connaissance plus profonde que celle qu’aurait pu lui apprendre des tas de cours de théologie spirituelle. Saint Philippe Néri lui-même voyait dans son expérience pentecostale une expérience de l’amour de Dieu. Il disait parfois : " L’amour a fait de moi une seule plaie ". C’est qu’il considérait cette blessure et cette marque de l’amour comme sa véritable souffrance. Son disciple Tarugi a témoigné lors du procès de canonisation : " Son cœur bouillonne et émet des flammes et un tel incendie qu’il en a les passages du gosier brûlés comme par du vrai feu " (lettre du 29 janvier 1586). L’amour, en somme, consumait saint Philippe Néri.

 

Raymond Beaugrand-Champagne

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03/11/2006

Sa femme prie Jean-Paul II pour sa guérison : stupeur des médecins !

L’archevêque de Salerne révèle le cas lors de la messe de la Toussaint

ROME, Vendredi 3 novembre 2006 (ZENIT.org) – Très gravement malade, un jeune Italien aurait été guéri par l’intercession de Jean-Paul II : les médecins ne s’expliquent pas cette guérison immédiate et durable.

La guérison a été annoncée en Italie, à Salerne, par l’archevêque, Mgr Pierro, comme le rapporte le quotidien de la conférence épiscopale italienne, Avvenire.

« Je sens de mon devoir de vous dire que j’ai besoin de votre prière pour un événement qui pourrait toucher notre Eglise et qui concerne la cause de canonisation de Jean-Paul II », a déclaré l’archevêque de Salerne, Mgr Gerardo Pierro, à l’occasion de la célébration, en la cathédrale de Salerne, de la fête de la Toussaint, qui coïncidait aussi avec l’anniversaire de l’ordination sacerdotale de Jean-Paul II, le 1er novembre 1946 : il y a donc 60 ans.

La foule des grandes fêtes a accueilli ainsi la nouvelle de cette intervention prodigieuse attribuée à l’intercession de Jean-Paul II. L’évêque indiquait qu’un malade de Salerne hospitalisé aux « Hôpitaux réunis » a été guéri alors que sa femme venait de rêver de Jean-Paul II auquel elle s’était adressée dans sa prière.

Il s’agit d’un jeune de Salerne affecté d’une tumeur et guéri il y a un an et demi. Les métastases avaient déjà atteint tous les organes, le cancer se répandant vite étant donné la jeunesse du patient.

Sa femme a raconté avoir imploré avec ténacité l’intercession de Jean-Paul II, et avoir ensuite rêvé que le pape Wojtyla lui promettait son intervention. Le lendemain, au réveil, elle avait retrouvé son mari en bonne santé, libéré de cette terrible maladie à l’improviste, suscitant la grande stupeur des médecins.

En racontant ces faits, l’archevêque a voulu souligner le sérieux de la documentation médicale rassemblée attestant le diagnostic. La guérison s’est « prolongée dans le temps » et elle est confirmée « un an et demi après », et « de façon inexplicable ».

Le pape Jean-Paul II s’était rendu dans la ville de Campanie, au sud de Naples, en 1985 pour la conclusion d’un congrès sur le pape Grégoire VII, et en 1999 pour inaugurer le séminaire métropolitain.

L’ancien secrétaire de Jean-Paul II, le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie s’était récemment rendu à Salerne, à l’occasion de la fête du Saint Patron de la ville, saint Matthieu.

Ce serait la seconde guérison miraculeuse attestée comme due à l’intercession de Jean-Paul II, après la guérison, en France, d’une religieuse atteinte de la maladie de Parkinson et travaillant dans une maternité.

Rappelons qu’il existe un site Internet, instrument de communication des grâces reçues par l’intercession du pape Jean-Paul II, accessible également en français (http://www.vicariatusurbis.org/beatificazione), et une revue éditée par la postulation : « Totus Tuus ».

Le site publie dans de nombreuses langues cette « Prière pour obtenir des grâces par l’intercession du Serviteur de Dieu le pape Jean-Paul II » :

« O Sainte Trinité,
Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise
du Pape Jean-Paul II
et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité,
la gloire de la croix du Christ
et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie
et à l’intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur
et nous a indiqué la sainteté,
dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,
voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté,
la grâce que nous implorons,
animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt
aux honneurs des autels.
Amen ».
ZF06110301


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30/10/2006

L’ascension intérieure d’un jeune étudiant.

Bx Pier Giorgio Frassati :

     
Par Isabelle Piot   
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 Pier Giorgio avait tout pour être un blessé de l’amour, un triste gars, un éternel complexé. Pourtant, il traversa le début du XXe siècle comme une avalanche de joie et de charité. Jean-Paul II, lui-même, qui le béatifiera en 1990, avouait avoir été bouleversé par le témoignage et la vie intérieure de cet étudiant que la maladie a fauché à 24 ans.

Un héritier “imbécile”

Turin (1901) Italie. Pier Giorgio naît un 6 avril. Il est l’aîné de deux enfants. Très tôt ses parents jugent que seule Luciana, d’un an sa cadette, est dotée de toute l’intelligence requise pour succéder un jour à la direction du journal libéral La Stampa. Pas lui.

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Son père le taxe d’imbécile et l’humilie fréquemment.
L’enfant, l’adolescent puis le jeune homme ne s’en effarouchera jamais.
Simplement, il redoublera d’efforts. Tout en respectant toujours ses parents, même lorsque, au fil des ans, le ménage manifeste une mésentente conjugale de plus en plus grande.

 

Un intrépide généreux

Les qualités intérieures de Pier Giorgio passent inaperçues aux yeux de toute sa famille, excepté sans doute de sa grand-mère maternelle. A posteriori, sa sœur se souviendra avec émotion combien il a manifesté, pourtant, dès la petite enfance, une générosité intrépide. Comme ce jour où, pour sauver une fillette tombée dans un trou d’eau gelée, alors qu’ils font du patin à glace, Pier Giorgio y chute aussi pour la repêcher. Ce bain glacé aurait pu lui coûter la vie. Il a sauvé celle d’une enfant.

Le garçon est aussi étonnamment concerné par la souffrance d’autrui. Un jour, encore tout petit, il est seul à la maison lorsqu’une pauvre dame vient réclamer quelques sous. Que faire ? L’idée surgit, désarçonnante de bonté. Pier Giorgio ôte ses chaussures et ses bas, les tend à la mendiante : "Pour vos enfants", lui dit-il.

Son cœur éveillé à la misère grandit durant la première guerre mondiale. Lorsqu’elle éclate, il ne sait comment clamer son refus ; il voudrait s’engager pour la paix, venir en aide aux blessés, aux familles des soldats. Que faire pour que la guerre cesse ? "Je donnerai ma vie !", soutient l’adolescent.

Les études, un vrai combat

 

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"Les difficultés rencontrées dans l’étude, raconte le Père Robert Claude, un de ses biographes, furent pour Frassati une occasion d’ascension morale." Pier Giorgio a une haute idée de son devoir et demande qu’on prie pour que sa volonté se consolide. Il formera effectivement le vœu de servir l’Église auprès des mineurs. Or pour concrétiser ce rêve, il doit devenir ingénieur.

 

Un de ses professeurs confie l’avoir averti que "ce n’était pas gagné d’avance"… "J’ai vu pourtant son intelligence s’épanouir comme une fleur, s’affiner et devenir peu à peu si prompte et si souple, qu’elle lui a permis de résoudre, à force d’étude et de ténacité, n’importe quelle difficulté".

Ses "conquêtes"

Dès 1918 - il a alors 17 ans -, Pier Giorgio s’investit dans les mouvements catholiques : les équipes Saint-Vincent-de-Paul puis la FUCI (Fédération des Universitaires de l’Action Catholique Italienne). Il y trouve "un réel terrain d’entraînement à la formation chrétienne et des secteurs propices à son apostolat", soulignera Jean-Paul II.

 

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Avec quelques amis, il fonde aussi la société des "Types Louches", dont le mot d’ordre est la convivialité. Fous rires et canulars téléphoniques émaillent les relations de cette joyeuse bande d’amis, bien décidée en outre à venir en aide aux personnes démunies du Turin ouvrier. Le jeune homme s’y déplace muni d’un carnet dans lequel il consigne le nom de ses "conquêtes" : des personnes dans le besoin, rencontrées ici ou là. Avec mention de ce en quoi il peut leur venir en aide.

 

Il se démène alors pour obtenir un lit d’hôpital, une place à l’école ou un logement… Une cascade de démarches à insérer dans l’emploi du temps du jeune étudiant ! Autant de pourparlers avec les autres membres des équipes pour bénéficier de l’argent nécessaire. Le moindre de ses revenus personnels servant illico ses œuvres. Jusqu’au prix des transports en commun qu’il économise pour récolter quelques sous. Il conserve également livres et vieux journaux, fait de multiples quêtes, allant de porte en porte. Le très pragmatique et très enjoué Pier Giorgio parvient ainsi à sortir une foultitude de familles et de personnes seules de leur embarras financiers. Il devient au passage le compagnon de jeux des enfants, le confident des parents, offrant sa présence sympathique et ses paroles réconfortantes.
Paroles d’encouragements, paroles de confiance. Le jeune bienfaiteur incite encore et toujours à prier.

Soif de Dieu

 

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C’est une véritable victoire pour Pier Giorgio lorsqu’il obtient, à 17 ans, la possibilité de communier chaque jour. Jusque là, sa mère y a opposé son veto, méfiante face à de ce qu’elle prend pour de la bigoterie.

 

Tôt le matin, Pier Giorgio emprunte désormais l’escalier de service pour se rendre à la messe.
Il la vit intensément, sachant que "tous les jeunes gens de cran, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, nourrissent de ce pain leur volonté d’ascension", expliquera Mgr Pinardi, évêque auxiliaire de Turin. 

L’eucharistie est le centre de sa journée. Même lorsqu’il est en excursion, il y reste fidèle, se levant aux aurores. Fidélité, recueillement fervent.

Entre 19 et 24 ans, il découvre et participe aussi à l’adoration nocturne. On le croise un chapelet en main. Ou déclamant Dante. Ou méditant les paroles de saint Paul.
 

Amitiés et rayonnement

Les étudiants qui l’entourent respectent cet être entier pour "sa foi ardente, simple, entière, inébranlable", comme l’explique un ami. "Il mettait toujours le Seigneur entre lui et nous", dira une jeune fille qu’il aima en secret ; un amour auquel il renonce, sachant que ce sujet risque de devenir une occasion supplémentaire de discorde entre ses parents.

On admire la droiture de Pier Giorgio. Sa sœur témoignera que la grande pureté de son frère était manifeste aux yeux de tous. Lorsqu’une une conversation dérape par exemple, il ne se gêne pas pour siffler ostensiblement. Son attitude tranche avec celle des autres jeunes et leur inspire respect et sympathie. "Son secret pour gagner les esprits et les cœurs, c’était sa charité sans alliage", assure un ami. Pier Giorgio remplit gaiement mille services anodins : rangement de la salle après une réunion, préparation d’une fête. "Je suis à votre entière disposition", aime-t-il répéter.

Sa charité exceptionnelle restera son secret intérieur. Un jour, en montagne, alors qu’il est parvenu à embarquer quelques compagnons pour une excursion, l’un d’eux paraît très fatigué. Pier Giorgio feint alors de se plaindre de tous les maux : de ses souliers trop neufs à la courroie de son sac qui lui fait "vraiment" mal… Jusqu’à ce que la troupe accepte de faire une pause. Pour lui. Ainsi a-t-il évité à cet ami l’humiliation de réclamer la halte.
Ce n’est rien. C’est une délicatesse. A la Pier Giorgio.

"Le vrai bien se fait comme par inadvertance, petit à petit, quotidiennement, familièrement", déclare-t-il un jour. Mais une
inadvertance pétrie de vigilance ; pétrie d’un esprit silencieusement contemplatif ; en attendant l’occasion de se mettre au service. Discrètement.

Vers le sommet

Soudainement, Pier Giorgio contracte, auprès d’une famille pauvre, une poliomyélite foudroyante qui l’emportera en six jours. On ne décèle pas immédiatement la cause de son mal. Et, tandis que sa grand-mère agonise dans la chambre à côté, on lui reproche son flegme. Traîner au lit alors que son aïeule est mourante ! A 24 ans (en 1925), son témoignage de vie prend toute sa mesure dans ces jours d’épreuve.

Tandis qu’il souffre terriblement, il pense encore à la promesse faite à une personne dans le besoin. Péniblement, il écrit un mot pour que l’argent nécessaire lui parvienne.

 

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© D.R.
Alors, le jour de son enterrement, une foule innombrable de pauvres, d’inconnus en larmes, ceux pour lesquels il s’était tant démené, manifeste la grandeur de Pier Giorgio.

 

"Il mourut jeune, au terme d’une existence brève, met en avant Jean-Paul II lors de la béatification de Pier Giorgio en 1990, mais extraordinairement riche en fruits spirituels, s’acheminant vers la vraie patrie pour chanter les louanges de Dieu".

Bibliographie :
CLAUDE Robert (s.j.), Pier Giorgio Frassati, jeune témoin pour aujourd’hui, Éd. Anne Sigier, Québec, 2002.
FRASSATI Luciana, Pier Giorgio Frassati, les jours de sa vie, Éd. Le sarment Fayard, 1975.
RONDEAU A-S, DE GUIBERT F-X, Pier Giorgio Frassati, l’homme aux huit béatitudes, Paris, 2004.

 

Source : http://www.mavocation.org

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/09/2006

Le sens de l’être humain.

Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix

Philosophe et religieuse allemande d’origine juive. Convertie au catholicisme en 1922, elle entre au carmel de Cologne (1933) puis doit fuir au carmel de Echt (Pays-Bas) en 1938. Elle est arrêtée par les nazis en 1942, déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau où elle meure gazée. Béatifiée en 1987, canonisée en 1998, elle est proclamée co-patronne de l’Europe en 1999.

 

Voici le sens de l'être humain : en lui doivent se marier ciel et terre, Dieu et création.

 

Mon être, tel que je le trouve et dans lequel je me trouve, est un être de rien ; je ne suis pas hors de moi-même, et je ne suis rien hors de moi-même. Et pourtant cet être de rien est être, et je touche là en un clin d'œil à la plénitude de l'être.

 

L'homme est appelé à vivre en son for intérieur et à se prendre lui-même par la main, ce qui n'est possible qu'en ce lieu. C'est aussi seulement de là qu'est possible une vraie discussion avec le monde ; de là seulement il peut enfin trouver la place qui lui est réservée dans le monde.

 

Le point central de l'âme est le lieu où la voix de la conscience se laisse entendre, et le lieu de la décision personnelle libre. Parce qu'il en est ainsi, ce lieu de la libre décision doit être aussi celui de la libre communion avec Dieu.

 

Dieu connaît bien chaque âme humaine de toute éternité, avec tous les secrets de son essence et le moindre ressac de sa vie.

 

Dieu sait ce qu'il va faire de moi. Je n'ai pas besoin de m'en soucier.

 

Dieu conduit chacun sur son propre chemin, et certains arrivent au bout plus facilement et plus rapidement que d'autres. Ce que nous pouvons faire est peu de choses dans les faits en comparaison de ce que nous devrions faire. Mais nous devons faire ce peu de choses.

 

Dieu est la plénitude de l'amour. Mais les esprits créés ne sont pas assez forts pour recevoir la plénitude de l'amour de Dieu dans sa totalité, et la laisser les entraîner. La part de chacun se détermine à la mesure de son être ; cela signifie que l'amour porte l'empreinte de ce qui est propre à la personne.

 

Un amour qui se fait serviteur est un secours qui vient en aide à toutes les créatures. C'est aussi le nom qui est donné à l'Esprit Saint. Et nous pourrions voir dans l'Esprit de Dieu qui est répandu sur toute créature l'archétype de l'être féminin.

 

Le chemin de la foi nous donne plus que le chemin du connaître philosophique: le Dieu de la proximité personnelle, qui aime et prend pitié, ainsi qu'une certitude qui n'est propre à aucune connaissance naturelle.

 

Ce n'est pas une marque particulière de rares élus dont l'histoire du monde conserve les noms, que d'avoir un appel particulier. Chaque âme humaine est créée par Dieu, chacune garde en elle Son empreinte qui la distingue des autres. Et un appel à œuvrer en conformité [à la volonté divine] est inscrit dans la singularité personnelle de chacun.

 

Chaque être créé a un sens qui lui est propre, et c'est sa manière particulière d'être à l'image de l'essence divine.

 

Les serviteurs de Dieu ne peuvent être que des esprits libres. Des ouvriers aveugles peuvent aller leur chemin selon les lois que Sa volonté leur prescrit, mais celle-ci ne peut produire la vie par eux. Aussi seuls des êtres libres peuvent recevoir l'Être-libérateur.

 

Qui ne parvient pas à lui-même ne trouve pas Dieu non plus et n'obtient pas la vie éternelle. Ou encore plus précisément: qui ne cherche pas Dieu ne parvient pas non plus à lui-même ni à la source de la vie éternelle qui l'attend dans son for intérieur.

 

Le dévouement à Dieu est un dévouement au soi propre aimé de Dieu et réciproquement à la création toute entière, notamment à tous les êtres spirituels unis à Dieu.

 

En formant l'âme et ce qui fait la totalité de l'être humain, tout ce qui relève de l'intérieur de l'âme a un effet. De même... tout contact avec d'autres personnes, même quand celles-ci n'en ont pas la moindre intention, peut exercer une influence des plus fortes... Le plus essentiel pour la formation des hommes, c'est l'homme lui-même.

 

Pour qui ne retourne qu'incidemment dans les profondeurs de l'âme, et s'attarde encore à la surface, la profondeur reste informe et ne peut pas non plus déployer ses forces créatrices, utilisables justement pour des degrés spirituels situés moins profondément.

 

L'histoire des âmes... est cachée profondément dans le cœur divin. Et ce que nous croyons comprendre parfois de ce qui leur est propre est toujours seulement un reflet de ce qui reste le secret de Dieu jusqu'au jour où tout sera révélé. L'espoir de cette clarté future fait ma grande joie.

 

L'être humain à qui le corps est donné en porte aussi la responsabilité. Est-il négligé ou maltraité, aussitôt apparaissent des perturbations dans les fonctions corporelles, et on court alors le risque que la vie intérieure soit elle aussi perturbée... (Le corps) se met justement toujours en évidence lorsque quelque chose en lui n'est pas en ordre.

 

Un corps en bonne santé ne trouble pas l'âme. Il est la demeure qui lui est préparée, qui rend possible une vie libre et sainte.

 

L’être humain est appelé à devenir le sauveur de toute créature. Il le peut s'il est lui-même libéré.

 

Qu'est-ce qui ouvre l'âme de l'animal à l'homme ? Il est lui-même par nature un animal, et il est lié dans l'unité de la nature à tout le créé... Il peut percevoir ce qui vit dans l'âme de l'animal, et de la même manière l'animal perçoit aussi ce qu'il y a dans l'âme humaine... Mais ce n'est pas en tant que partie de la nature qu'il est capable d'apporter son aide, mais en tant qu'enfant de Dieu.

 

L'être humain est responsable de tout ce qui, dans la nature, n'est pas comme il devrait être ; l'éloignement par rapport au plan de la création est sa peine".

 

Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein (1891-1942)
Source : Spiritualité 2000.

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21/09/2006

Sainte Thérèse de Lisieux : une mère spirituelle !

 Thérèse une mère spirituelle : Demandez une parole au quotidien, elle nous parle chaque jour. Comme un guide spirituel, elle nous conseille, nous enseigne la petite voie et nous montre le chemin le plus simple et le plus rapide pour aller vers Jésus et vivre l'union avec Dieu dès cette terre.
Chacun aura sa propre parole de Thèrèse, alors priez l'Esprit Saint avant d'ouvrir votre parole du jour. Ces paroles sont extraites des manuscrits de Thérèse et de ses poésies.

Pour recevoir votre parole du jour de Sainte Thérèse, cliquez ici

ou allez sur www.mariereine.com et cliquez à gauche dans "Thérèse une mère spirituel"

 

* Neuvaine du Padre Pio à la petite Thérèse

Le 23 septembre c’est la fête de saint Pio. Alors prenons lui la main pour cheminer vers le fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus le 1er octobre prochain. Vous trouverez la neuvaine sur le site : www.mariereine.com

 

* Découvrez très bientôt le numéro exceptionnel de la Bonne Nouvelle sur la mort.

 

* Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée - BP24 - 53170 St Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25 -

Site d'évangélisation : www.labonnenouvelle.fr

* Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

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