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01/05/2006

SAINT JOSEPH.

La fête de saint Joseph, fixée au 1er mai par le pape Pie XII, succède à la solennité de saint Joseph qui se célébra jusqu'en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale: fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail.

La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.

«N'est-il pas le fils du charpentier?» disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l'époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l'ouvrier selon le Coeur de Dieu.

Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme.

Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs:

Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'oeuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph! telle sera ma devise à la vie à la mort. Ainsi soit-il.


Tiré de R. P. Frédéric de Ghyvelde, o.f.m., édition 1902

12:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/04/2006

IDOLÂTRIE DU TRAVAIL.

Méfie-toi de tout travail pour Dieu qui te détourne de concentrer sur Lui ta pensée. Il y a beaucoup de chrétiens qui font de leur travail leur idole. Le travailleur ne doit s'inquiéter que de sa communion permanente avec Dieu, et tout le reste, toute son activité, toute sa pensée, il doit ne s'en faire aucun souci, comme un enfant respectueux et docile du Père céleste. Sans cela, il risque fort de se laisser déborder et même écrasé par son travail. Il ne peut plus jouir de la vie. Il est trop accablé pour que la bénédiction de Dieu puisse se poser sur lui. Mais d'autre part, si l'on sait concentrer toute son âme en Dieu, Dieu dirige pour nous tout le reste, harmonieusement.

Vous ne sentez plus peser sur vous la responsabilité de votre travail. Vous ne vous sentez plus responsable que d'une chose : le maintien intégral de votre communion intime et de votre collaboration avec Dieu. La sanctification produit en nous une liberté totale, celle de l'enfant. Mais rappelez-vous que cette liberté vous est accordée uniquement pour que vous puissiez vous consacrer sans relâche à votre divin Collaborateur.

Ce n'est pas à nous de décider où nous voulons aller, ni de savoir à quoi nous pouvons être utiles. C'est Dieu qui arrange tout pour nous. Partout où il nous place, notre rôle est de Lui être entièrement dévoué dans ce travail particulier. "Tout ce que ta main peut faire selon ta force, fais-le."
Bruno LEROY.

09:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/04/2006

Le Christ est vraiment Ressuscité, il est au milieu de nous !

 

Dimanche 23 Avril 2006 - Deuxième Dimanche de Pâques : dimanche de la Divine Miséricorde


Le Christ est vraiment Ressuscité, il est au milieu de nous !
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11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/04/2006

DISCERNEMENT PAR LA PRIERE.


Un discernement par la prière

Un discernement par la prière en Union avec l'Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l'Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités.
C'est ce piège qu'il nous faut justement éviter.
Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c'est que telle n'était pas la Volonté de Dieu. C'est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs.
L'Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu'il faille baisser les bras dès qu'une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n'obtenons pas de résultats positifs ; c'est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n'avons pas écoutés.
Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.
Bruno LEROY.

10:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/04/2006

MALGRÉ LE BROUILLARD...

II y a des moments dans la vie spirituelle où nous sommes comme dans un brouillard, et nous devons l'accepter. Nous n'avons pas à nous accuser nous-mêmes. Il plaît à Dieu de nous conduire par un chemin que nous ne comprenons pas. Ce n'est qu'en marchant sans crainte à travers le brouillard que nous parviendrons au but.

Jésus, dans une parabole (Luc 11, vv. 5 à 8), nous dit que Dieu nous apparaît parfois comme cet homme qui est au lit, et ne veut pas se lever pour prêter trois pains à son ami. II vous semble alors que l'amitié de Dieu pour vous est tout à fait voilée. Rappelez-vous que l'amour le plus grand sur la terre peut être forcé dans certains cas de rester muet. Même quand Dieu paraît se dérober à vos yeux, ayez confiance : Il est là.

Jésus semble encore indiquer (Luc 11, vv. 11 à 13) qu'à d'autres moments Dieu peut nous apparaître comme un père dénaturé, dur et insensible. Mais vous savez bien qu'il ne l'est pas. "Quiconque demande reçoit." Si, à certains moments, vous ne reconnaissez plus le visage du Père céleste, accrochez-vous à cette idée qu'un jour viendra où il vous révélera clairement pourquoi il a permis que vous ayez à traverser ce brouillard.

"Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ?" (Luc 18, v. 8) Jésus trouvera-t-il la foi qui compte sur Lui, malgré l'obscurité, malgré le brouillard ? Tenez ferme, confiant malgré tout dans les promesses de Jésus, même si vous ne comprenez pas du tout ce que Dieu est en train de faire. Dieu a de vastes desseins à réaliser, bien plus vastes que les petites choses que vous lui demandez.

 
Bruno LEROY.

18:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/04/2006

JOYEUSES PÂQUES.

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JOYEUSES PÂQUES
Que ces Fêtes de Pâques vous réjouissent le coeur et vous emplissent d'allégresse.
*
Notre culture de mort doit être vaincue par notre certitude en la Résurrection de Jésus-Christ. Il a donné Sa vie afin que nous ayons la vie éternelle déjà présente sur cette terre.
Nous devons goûter les prémisses de l'éternité dans notre existence quotidienne.
Le partage avec les plus pauvres, un sourire donné aux âmes blessées, une main tendue qui apaise la solitude, une solidarité active, notamment envers les Jeunes, pour un monde plus juste et plus Fraternel.
Tout cela, ne pourra se construire que dans cette osmose indispensable de la prière qui épanouit notre être sous le soleil aimant de Dieu.
Joyeuses Fêtes de Pâques à toutes et tous !
Bruno LEROY.
Ps : Rendez-vous le Mardi 18 Avril pour de nouvelles réflexions spirituelles et sociales. Que votre recherche d'Absolu porte ses fruits durant cette période Pascale, Frères et Soeurs bien aimés, soit dans la contemplation, la prière ou l'adoration.

12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (10) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/04/2006

LA JOIE EST NOTRE FORCE.

Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi. Matthieu 11, v. 29.

"Le Seigneur châtie celui qu'il aime." Comme nos plaintes et nos doléances sont misérables! Le Seigneur nous amène dans la situation la plus favorable à notre communion avec Lui. Alors nous gémissons et nous disons : "Oh! Seigneur, ne pourrais-je pas être comme les autres ?" Jésus nous demande d'accepter l'autre bout de son joug : "Mon joug est facile, mets-toi là, à mon côté, nous tirerons ensemble."

Possédez-vous cette union avec Jésus ? En ce cas, vous remercierez Dieu de l'épreuve qu'Il vous envoie. "Il donne la force et la vigueur à celui qui est sans force." Dieu vient nous tirer de nos divagations, et nos plaintes deviennent des louanges. Il n'y a qu'un seul moyen de connaître en soi la puissance de Dieu : prendre le joug de Jésus et apprendre de Lui.

"La joie de l'Éternel est votre force." D'où les chrétiens tirent-ils leur joie ? De tel chrétien, si nous ne le connaissions pas, nous serions tenté de dire : "Il n'a aucun fardeau à porter." Mais dès que nous regardons de plus près, que voyons-nous ? Si la paix, la lumière et la joie de Dieu sont en lui, c'est justement la preuve que le fardeau y est aussi. Dieu lui a donné un fardeau dont le poids est lourd. Mais sous ce pressoir, le jus de la vigne sort de la grappe, et nous ne voyons que ce vin généreux.
Celui qui possède en lui l'Esprit de Dieu est totalement invincible.

Si vous êtes disposé à gémir, chassez à coups de pied cette lâcheté. C'est un crime d'être faible, quand on a en soi la force de Dieu.

Bruno LEROY.

Ps : Je vous souhaite un week-end pascal ancré dans cette Joie incommensurable d'être aimé sans mesure par Christ !

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/04/2006

Si tu te sens ignoré, méprisé regarde en Haut.

Ensuite Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme, car mon temps est accompli : et j'irai vers elle. Laban réunit tous les gens du lieu, et fit un festin. Le soir, il prit Léa, sa fille, et l'amena vers Jacob, qui s'approcha d'elle. (…) Le lendemain matin, voilà que c'était Léa. Alors Jacob dit à Laban : Qu'est-ce que tu m'as fait ? N'est-ce pas pour Rachel que j'ai servi chez toi ? Pourquoi m'as-tu trompé ? Genèse 29.21-25

Les histoires de famille ont toujours été compliquées ! On aurait pu croire que Dieu aurait choisi de nous montrer les bons exemples dans Sa Parole : des familles unies, des maris qui aiment leur femme,… Mais Dieu a préféré laisser les belles histoires à la série « La petite maison dans la prairie » et nous raconter les histoires sordides et affligeantes, celles qui existent dans la vraie vie, celles qui déchirent des cœurs et détruisent des vies. Bien sûr, il y a aussi des histoires heureuses dans la Bible. Mais lisez la Genèse, et vous pouvez être choqués de lire des histoires de meurtre, d’inceste, de tromperie au sein des familles. Si vous voulez des histoires à l’eau de rose, allez plutôt voir Bambi 2 au cinéma, mais ne lisez pas la Genèse.

Imaginez la scène : Jacob s’était mis d’accord avec Laban pour avoir sa fille Rachel, en échange de 7 années de travail à son service. Le jour des noces arrive. On fait la fête, on boit un peu plus que d’habitude, on se prend une belle cuite… et le lendemain, Jacob se réveille avec Léa, la sœur de Rachel, dans son lit. Jacob va voir son beau-père pour s’expliquer, mais ce qui est fait est fait. Jacob devra travailler 7 autres années pour avoir Rachel. Cette triste affaire allait apprendre à Jacob qu’à toujours tromper les autres, on finit par être soi-même la victime d’une tromperie.

Pensez à Rachel, qui aimait Jacob, et qui le voit marié à sa propre sœur. Elle a de quoi nourrir du ressentiment et de l’amertume. Pensez à Léa, la femme ‘surprise’ de Jacob. Sa sœur lui en veut parce qu’elle aime Jacob. Son mari, Jacob, ne l’aime pas vraiment. Il trouve qu’elle n’est pas très favorisée par la nature (Genèse 29.17). Léa se souviendra toujours du visage horrifié de Jacob à son réveil le lendemain matin des noces. Son père ne l’aime pas non plus, puisqu’il préfère la caser avec le premier venu que de la garder avec lui. Léa, c’est une fille qui, toute sa vie durant, connaît le rejet et le mépris.

Combien y a t-il de Léa dans ce monde ? Combien de jeunes restent dans des relations destructrices ou avec des amis ‘plus que douteux’ parce qu’ils ont peur de connaître le rejet, ou parce qu’ils n’ont pas d’autre choix ? Que dire à cette jeune fille abusée émotionnellement ou physiquement par son petit-ami et qui, au même moment, a peur d’être rejetée si elle dit ‘non’ ? Nous avons tous en nous ce besoin d’être acceptés par quelqu’un, par nos amis, notre famille. Et lorsque ce besoin n’est pas rempli, nous ressentons ce que Léa pouvait ressentir, le sentiment de ne pas être aimés.

L’histoire serait déprimante si elle s’arrêtait là. Mais le texte nous dit que dans sa détresse, Dieu bénit Léa : « L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. » Genèse 29.31. Le fait de porter beaucoup d’enfants était en ce temps-là une grande bénédiction. Dieu consola Léa et lui montra Son amour.

Si tu te reconnais dans la vie de Léa, si tu te sens ignoré ou méprisé, regarde en haut, et vois qu’il y a quelqu’un qui se soucie de toi. Dieu te dit : Ne cherche pas dans ce monde l’amour et le sentiment d’être accepté, car tu resteras toujours insatisfait. Il n’y a qu’en Jésus-Christ que tu trouves cela, de manière parfaite et inconditionnelle. Si tu as cherché cela ailleurs, il n’est pas trop tard pour changer de direction.

Phil

08:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/04/2006

DIEU AU CENTRE DE NOTRE VIE.

Dieu veut que notre vie ait pour centre Jésus-Christ; mais nous subissons, par moments, des pressions extérieures, et nous retombons alors dans l'introspection, dont nous pensions être délivrés. Cette préoccupation de nous-mêmes est la première chose qui vient troubler la plénitude de notre vie en Dieu, et elle provoque une lutte continuelle. La préoccupation de nous-mêmes n'est pas un péché; elle peut résulter d'un tempérament nerveux, ou du choc inopiné de circonstances nouvelles. La volonté de Dieu, c'est que nous soyons parfaits en lui (parfaits = complets, complétés... par Lui). Tout ce qui trouble notre sérénité doit être corrigé, et le remède n'est pas d'ignorer le mal, mais d'aller à Jésus. Si nous allons à lui, et que nous lui demandons de remplacer en nous la préoccupation de nous-mêmes par la recherche de Sa Présence, Il le fera, jusqu'à ce que nous ayons appris à demeurer en lui .

Ne consentez jamais à ce que votre vie en Christ soit diminuée, ou partagée, sans y porter remède. Ne laissez rien venir entre le Christ et vous, ni vos amis, ni vos circonstances. Ne laissez rien perdre, rien échapper de votre communion directe avec lui. Vous risqueriez de retomber dans la préoccupation de vous-même. Rien n'est plus important que de rester honnête avec soi-même dans le domaine spirituel. Le remède souverain est tout simple : "Venez à moi." Notre vraie valeur, sur le plan intellectuel, moral et spirituel, est révélée par ces quelques mots. Si quelque chose en nous n'est pas vrai, nous sommes tentés de discuter plutôt que d'aller simplement à Jésus.

Bruno LEROY.

13:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/04/2006

Méditer par l'image.

Durant toute la semaine sainte
Méditer par l'image
Catherine Melchio, artiste peintre et écrivain, vit et travaille dans le sud de la France, elle expose en France et à l’étranger depuis 1986. Du lundi au dimanche de Pâques elle nous propose de méditer des textes bibliques de son choix.

18:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |