04/10/2006
LA VIE DE SAINT FRANÇOIS.
SAINT FRANÇOIS D'ASSISE.
Fondateur
(1182-1226)
La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la Croix. Il naquit à Assise, en Ombrie. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les Français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au baptême.
Sa naissance avait été marquée par une merveille: d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une Croix. Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la Volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre Saint: "Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il se renonce lui-même, qu'il porte sa Croix et qu'il Me suive!"
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige: un crucifix lui adressa la parole; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant: "Désormais je pourrai dire avec plus de vérité: "Notre Père, qui êtes aux Cieux."
Un jour, il entendit, à l'Évangile de la Messe, ces paroles du Sauveur: "Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons." Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite; il fonda un Ordre de religieux qui porta son nom, et un Ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François. Ces deux frêles tiges devinrent des arbres immenses.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
09:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
St François et Marie.
Salut, Mère de Dieu !
Saint François, « l’homme passionné du Christ », vivait selon la règle du saint Évangile en imitant Jésus, fils de Marie. Il recommanda à ses frères de garder l’église Sainte Marie des Anges dite aussi « la Portioncule », comme maison-mère de l’Ordre. Tous les jours, chacun des religieux sent l’urgent devoir de réciter le Rosaire. Et Saint François priait Marie, comme la protectrice de l’ordre franciscain :
Salut, Marie, Dame sainte,
Reine, sainte Mère de Dieu,
Tu es la Vierge devenue l’Église ;
choisie par le très saint Père du ciel,
consacrée par lui comme un Temple avec son Fils bien-aimé et l’Esprit Paraclet ;
Toi en qui fut et demeure toute plénitude de grâce et Celui qui est tout bien.
Salut, Palais de Dieu !
Salut, Tabernacle de Dieu !
Salut, Maison de Dieu !
Salut, Vêtement de Dieu !
Salut, Servante de Dieu !
Salut, Mère de Dieu
09:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/10/2006
Qui sont les chrétiens spirituels ?
C'est une tentation permanente, surtout chez ceux qui insistent sur le sérieux de la vie chrétienne, de faire un tri entre les chrétiens et de distinguer les " spirituels " des autres. Robert Somerville, qui a longtemps été le directeur de l'Ecole Pastorale, essaie de prévenir ce danger dans cette étude principalement centrée sur les écrits de l'apôtre Paul. |
Des chrétiens fiers d'être spirituels
Spirituels ou psychiques (1 Corinthiens 2)
Spirituels ou charnels
Une distinction à faire avec prudence
Quels critères ?
L'humilité
L'amour
Robert Somerville
05:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/10/2006
« Ses armées, serviteurs de son désir » (Ps 102,21)
Homélies sur Ezéchiel I, 7 (trad. SC 352, p 71-73 rev)
Les anges descendent vers ceux qui sont à sauver. « Les anges montaient et descendaient au-dessus du Fils de l'homme » (Jn 1,51) ; et « ils s'approchèrent de lui et ils le servaient » (Mt 4,11). Or les anges descendent parce que le Christ était descendu le premier ; ils craignaient de descendre avant que l'ait ordonné le Seigneur des puissances célestes et de toutes choses (Col 1,16). Mais quand ils ont vu le Prince de l'armée céleste demeurer sur la terre, alors, par cette voie ouverte, ils sont sortis à la suite de leur Seigneur, obéissant à la volonté de celui qui les a répartis comme gardiens de ceux qui croient en son nom.
Toi, hier, tu étais sous la dépendance du démon, aujourd'hui, tu es sous celle d'un ange. « Gardez-vous, dit le Seigneur, de mépriser aucun de ces petits » qui sont dans l'Eglise, « car en vérité je vous le dis, leurs anges voient constamment la face de mon Père qui est dans les cieux ». Les anges se vouent à ton salut, ils se sont déclarés au service du Fils de Dieu, et ils disent entre eux : « Si lui il est descendu dans un corps, s'il s'est revêtu d'une chair mortelle, s'il a supporté la croix, s'il est mort pour tous les hommes, pourquoi nous reposer, nous, pourquoi nous épargner ? Allons, tous les anges, descendons du ciel ! » C'est pourquoi quand le Christ est né, il y avait « une multitude de l'armée céleste louant et glorifiant Dieu » (Lc 2,13).
Source : Évangile au quotidien.
20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/09/2006
La prière source de guérison.
Avez-vous l’impression qu’on vous exploite, que tout le monde se sert de vous?
Vous pensiez que l’on vous aimait et soudain vous découvrez que les autres n’ont fait que se servir de vous, et vous vous sentez trahi. Cela est normal, car vous avez certainement placé votre vie entre les mains d’autres humains. N’oubliez jamais qu’aucun être humain ne peut créer quoi que ce soit: il ne peut que se servir de ce qui existe déjà ! Vous venez de vous énervez face au comportement de vos enfants. Vous venez peut-être de vous emporter contre un collègue de travail. Ou encore vous hurlez votre rage à l’encontre du chauffard qui vient de vous couper la route. Vous avez eu une discussion envenimée avec votre compagnon ou votre compagne. Et maintenant vous déversez votre ressentiment sur vos proches ou sur n’importe quel autre humain qui se trouve à portée de voix !
Avez-vous jamais songé que peut-être votre colère est l’expression de l’amertume que vous avez laissée libre d’envahir votre âme? La solution n’est pas de déverser votre rancune sur ceux qui vous entourent, c’est de l’amener aux pieds du Seigneur grâce à la prière, et de Lui permettre de vous en guérir. La guérison doit s’effectuer à l’intérieur de vous avant de s’extérioriser. Voilà pourquoi vous devez passer du temps auprès du Seigneur, Lui permettant de pardonner vos rancunes, de guérir la souffrance, de cicatriser les souvenirs, et de remplir votre coeur de Son amour, afin que vous puissiez aimer les autres comme Lui sait le faire.
Laissez-Le faire Son travail en vous: n’essayez pas de Le remplacer par vos efforts personnels ! Essayez de prier cette prière: “O Père, je désire agir avec amour, pas réagir avec amertume. Aide-moi à montrer de la patience envers tous. Que Ton amour, aujourd’hui contrôle ma vie et mes attitudes, au nom de Jésus. Amen”.
Bruno LEROY.
21:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/09/2006
Dieu nous apporte Sa Force dans l'épreuve.
On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. "Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra" - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.
L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : "Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien." Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des "faiseurs d’embarras", car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.
Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.
Bruno LEROY.
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26/09/2006
Medjugorje le 25 septembre 2006.
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10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/09/2006
Vivre son travail devant Dieu.
Est-ce le désir d’authenticité, le refus de la schizophrénie ou une meilleure compréhension de ce que signifie l’incarnation ? Les chrétiens d’aujourd’hui sont avides de cohérence et d’harmonie entre leur vie professionnelle et leur vie chrétienne.
Pour Martine Le Gac, enseignante et conférencière en histoire de l’art contemporain, foi et travail sont intimement tressés. «Par mon travail, explique-t-elle, je me trouve à l’endroit de la diffusion et de la valorisation de la création vivante, de la création actuelle avec toutes ses questions, ses audaces, ses quêtes. Ses difficultés et ses souffrances aussi. Avec mes étudiants, je me pose la question : qu’est-ce que devenir sujet, devenir auteur de sa vie, s’inscrire dans une histoire – celle de l’art – mais aussi créer du nouveau ? Pour moi, cette question est aussi bien artistique que professionnelle et spirituelle.»
Pour d’autres, le lien entre vie professionnelle et vie chrétienne est moins évident. Bruno Jarrosson, conseil en stratégie d’entreprise, se bagarre honnêtement avec cette question : «À force de parler de stratégie, de produire du travail qui se concentre sur l’efficacité des moyens mis en œuvre pour atteindre tel ou tel objectif, à force d’être professionnel, procédural, intelligent, j’ai peur d’oublier la dimension spirituelle», avoue-t il.
Une inquiétude partagée par bien des cadres qui, devant les métamorphoses de l’économie, l’apparition d’un nouveau productivisme et l’accroissement de la contrainte marchande sur le travail, ont du mal à trouver un sens à leur activité professionnelle. Ils rejoignent ainsi tous ceux qui, depuis des siècles, n’ont pu expérimenter que la face douloureuse du travail, son aspect aride, contraignant, éreintant – que rappelle l’étymologie latine du mot «travail» : tripalium, littéralement «instrument de torture» !
La Bible valorise le travail comme participation à la création
Derrière l’évocation des métiers artisanaux (le potier, l’artisan…), le texte biblique valorise le travail comme participation à la création. Dans les années 1950, le P. Marie-Dominique Chenu remit en évidence cette importance du travail. «Le monde est plein d’idées, disaient les Anciens ; le travail, qui les fait accoucher, est un acte majeur de l’homme adulte», soulignait le théologien dominicain, regrettant que pendant longtemps la spiritualité des chrétiens se soit « resserrée dans la vie intérieure ». Car tout au long du Moyen Âge, dans le sillage de la philosophie grecque, la pensée chrétienne a méprisé le travail, opposant vie active et vie contemplative.
Au XXe siècle au contraire, la redécouverte de la valeur du travail sera au cœur de la spiritualité de l’Action catholique, des prêtres-ouvriers ou encore de la famille foucaldienne. Un travail qui «vaut en soi, pour sa vérité propre, pour son efficacité originale, pour la construction du monde» et non «un instrument de perfection», soulignait le P. Chenu.
«Le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail»
Une nécessité de justice sur laquelle insiste Rémi de Maindreville, aumônier du Mouvement chrétien des cadres et des dirigeants (MCC) : «Dans les relations aux personnes, il se vit des choses qui ne sont pas marginales, même si elles ne font pas de bruit. Ce qui n’est pas marginal, c’est de vouloir la justice et de le manifester dans la manière dont on vit dans l’entreprise.»
Assumée, l’exigence de justice n’élimine pourtant pas celle du sens. Qu’est la finalité de mon travail, quel sens a-t-il ? Ce sont des préoccupations « très présentes » chez ceux qui frappent à la porte du MCC, « surtout chez les jeunes », note l’aumônier : « La logique de marché fait que parfois, j’aurais beau être très humain dans les relations avec les personnes, cela n’empêchera pas que cette entreprise pourra avoir une certaine violence vis-à-vis de ceux qui y travaillent, de ses concurrents et vis-à-vis du sens », souligne le P. Rémi de Maindreville.
Reste que le travail, aussi humain et juste soit-il, demeure un mode d’agir comportant des limites, liées notamment au fait qu’il s’inscrit dans une relation contrainte, rémunérée, hiérarchique. Une ambivalence sans laquelle le travail ne serait pas ce qu’il est, relève le philosophe Alain Cugno (4) : «Comme contrainte, le travail est souffrance, mais comme contrainte, il est aussi dévoilement de la liberté possible.»
Peut-on faire coïncider totalement vie et travail ?
Il y aurait donc un deuil à faire : celui de faire coïncider totalement vie et travail. Un désenchantement du travail ? Pourquoi pas… Il est alors possible d’entendre, dans la parabole des ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20, 1-17), le «pas de côté» auquel le Christ invite ses disciples, évoquant Dieu sous les traits d’un généreux propriétaire qui donne à l’ouvrier qui n’a travaillé qu’une heure le salaire d’une journée de travail. Une parabole incompréhensible si l’on reste dans la logique du travail. Une béance ouverte sur la gratuité et la liberté que le travail ne permet pas d’exprimer.
Elodie MAUROT
12:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/09/2006
Si Dieu agit dans le temps, Dieu crée le temps.
Ce que la Bible nous dit, ce que Dieu y révèle de lui-même dans l’histoire de l’humanité, c’est son désir de bonté à l’égard de chacun d’entre nous. Coûte que coûte, à travers bien des événements que nous ne comprenons pas, selon des chemins parfois étranges à notre mode de pensée. Qui sommes-nous pour demander des comptes à Dieu vis-à-vis d’un plan, d’un programme… qui n’existe pas ?
Je définis mon entrée dans la vie religieuse comme un appel. Dieu propose, j’en dispose. Librement, consciemment. J’aurais pu dire non, me marier, avoir une autre histoire : aurais-je agi contre le plan et la volonté de Dieu ? Je ne le crois pas. Dieu n’a pas besoin de robots, de marionnettes pour emplir les couvents, mais d’hommes et de femmes qui, sans prétention et librement, se mettent à son service… ce qui nécessairement les met au service des autres ! Sans oublier la vocation de tout croyant, de tout être humain : le bonheur ! Un saint triste est un triste saint, dit-on. Un religieux triste idem. Il en va de la prédication de l’Evangile qui est tout de même une bonne nouvelle !
Jacques Arnould, op |
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dieu a t-il un plan pour nous ?
Certains passages bibliques affirment même qu’il connaît le nombre de mes cheveux et qu’il rassemble toutes mes larmes dans son outre !
Comme je l’ai déjà dit, cette affirmation de foi est un vrai saut de confiance dans l’inconnu. Je pense que le premier projet de Dieu sur chaque Homme est qu’il puisse développer ses capacités personnelles en plénitude, et qu’il profite de cette vie pour déployer sa pleine stature. C’est pourquoi je me sens toujours poussée à aller au bout de mes moyens !
Personnellement, je me suis sentie appelée au ministère pastoral, et j’avais la chance d’être élevée dans la tradition luthérienne où les femmes sont ordonnées depuis longtemps. Cette vocation intérieure n’était donc nullement en désaccord avec la vocation extérieure de mon Eglise. Je conçois aussi ce que je fais à l’heure actuelle, l’enseignement de la théologie, comme une expression plus didactique et plus spécialisée de ce ministère pour lequel j’ai reçu l’ordination.
Mais si Dieu a un plan, j’ai aussi le sentiment que c’est dans le respect des difficultés et du rythme de la personne. J’ai été menée où je ne serais pas allée volontairement, certes ! Mais j’ai aussi reçu force et encouragements petit à petit, et sans jamais savoir où j’arriverais. Mon chemin professionnel a été plein de (divines) surprises et pas du tout, de mon côté, un plan pré-conçu ! J’aurais été très rétive si j’avais imaginé tout ce qui m’attendait ! Je pense aussi que Dieu ne ferait pas fi d’une décision de liberté qui s’opposerait à lui, et il y a dans la Bible la notion du temps nécessaire à la maturité (cf les images de semailles et moisson, temps écoulé pour saisons).
Je ressens aussi, depuis toujours, une sorte d’exigence intérieure de progresser et d’apprendre encore et encore, et je pense que c’est la mémoire ancrée en nous d’une création à continuer. J’espère bénéficier de ce désir d’apprendre sans relâche jusqu’à ma fin. « Plan » de Dieu ne signifie pas que c’est simple, alors que mon inclination naturelle m’aurait menée vers ce qui aurait été plus simple et moins fatiguant ! Mais je voudrais avoir pleinement vécu tout ce qu’il y avait à vivre, et donc, à apprendre.
Elisabeth Parmentier |
11:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |