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19/02/2006

DIMANCHE JOUR DE BONHEUR !

Dimanche, ce jour-là Dieu décida de se reposer face à une création qu'il trouvait admirable. Pourquoi Dieu décida donc de mettre un terme à son travail ? Cela doit certainement concerner l'être Humain dans lequel Il mit toute Sa flamme créatrice.
Le Dimanche est le jour du repos et surtout, de la Liberté. Dieu ne voulait pas que les Hommes furent esclaves du travail durant toute une semaine, toute une vie. Cet acte de Libération qui devrait nous permettre d'épanouir notre spiritualité a-t-il vraiment la saveur que Dieu voulut lui donner ?
Malheureusement, nous confondons le repos avec le nihilisme le plus total. Lorsque le corps ne s'agite pas dans tous les sens, il devient comme encombrant au tréfonds de notre conscience. Alors, les pires abus peuvent donner à ce jour l'apparence d'une mascarade. Notre propre vide spirituel se trouve confronté à lui-même. Nous flottons dans la solitude d'un jour sans consistance...
Et Christ serait-Il devenu l'objet de nos prières uniquement lorsque le temps semble nous échapper par des souffrances données. Pas étonnant que nous en voulions à Dieu quand le malheur poind son visage à l'horizon de nos existences. Nous n'avons pas de réelles relations d'Amour avec Dieu. Et dès, qu'une problématique entre dans nos vies ; nous Lui voulons une haine sans nom.
Quand comprendrons-nous que le Dimanche est le jour du Bonheur. Une volonté farouche d'être Heureux avec Dieu.
Et cela, se construit !
Le bonheur ne vient pas alimenter nos cerveaux si nous ne faisons rien pour l'apprivoiser et le construire.
Le Dimanche est le jour où chacun, chacune d'entre-nous retrouve la pureté de sa source spirituelle.
Nous devons entrer par la porte de la prière et déposer notre âme aux pieds de Christ.
Nous devons Lui offrir le destin de notre semaine à venir que nous soyons travailleurs ou chômeurs.
Son Amour n'a pas de frontières dans nos coeurs et la Force de son Esprit est destinée à tous.
Grâce à Christ nos moindres gestes auront la symbolique de la tendresse donnée gracieusement.
Notre regard ne sera plus opaque mais, limpide comme l'eau fraîche des torrents.
Le Dimanche sert à donner une régénération de notre intériorité.
Une communion avec l'Esprit-Saint et l'univers tout entier.
Bien-sûr, nous allons au Temple pour livrer notre Amour et prouver ainsi que Christ fait partie intégrante de nos vies.
Mais, le risque serait de croire que quelques heures suffisent pour rendre Hommage à notre Créateur.
Et le reste de la semaine, nous comporter comme d'horribles païens n'ayant pas reçus la Lumière.
Dimanche est là pour nous ressourcer afin que dans les semaines, les mois, les années qui s'éliment entre nos doigts ; nous sentions ce Bonheur indicible du repos dans les bras d'Amour de Dieu.
Que Christ vous donne chaque Dimanche la puissance de vivre Sa Parole au quotidien dans le soleil brûlant des journées vécues en Sa Présence !
Bruno LEROY.

11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/02/2006

J'AIMERAIS TANT VOIR UN ANGE !

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Quand j'étais plus jeune, je voulais avoir une vision ou voir un ange ou quelque chose de vraiment " spirituel " comme ça. Je crois que ce désir jaillissait du fait que je connaissais un homme qui disait toujours qu'il avait des visions et des révélations. Moi aussi, je voulais faire grande impression. Et, pour être franc, qui n'aimerait pas voir le Seigneur en vision ou, au moins, un de ses anges ?
 Un soir, j'étais couché. Ma femme était évidement partie pour rendre visite à ses parents et j'étais tout seul dans ma chambre où il faisait très noir. Je me suis dis : " Si un ange faisait son apparition dans cette chambre maintenant, je mourrai de peur. " Je décidai donc que j'aimerai voir un ange mais seulement à certains moments et sous certaines conditions. J'aurais aimé qu'un de ces êtres célestes vienne me voir sur une place publique bondée de gens, à midi, quand je serai entouré de 20 boxeurs professionnels, chacun totalement consacré à protéger ma vie. Et, ce qui serait bien, c'est que le message que l'ange aurait pour moi serait positif, ou si c'était un ordre du Seigneur, correspondant à ce que je voudrais faire. Ca, je crois bien que je le supporterai.
Avez-vous remarqué, dans la Bible, que lorsqu'un ange vient chez quelqu'un, les premières paroles qui sortent de sa bouche sont : " N'ayez pas peur ! " Pourquoi ? Parce que la personne en face a une peur bleue, paralysée qu'elle est par la crainte. C'est effrayant d'avoir affaire à un ange ! J'admets pourtant, qu'au moins une fois, j'aurais supporté la peur simplement pour voir certains anges.
Quelques bergers poussiéreux, étaient assis autour d'un feu parlant de trucs de bergers. Ils aimaient le Seigneur et, bien que la Bible ne le dise pas, peut-être qu'ils parlaient aussi du Messie que Dieu avait promis de leur envoyer. Puis " pow " ! Voilà un ange en face d'eux. " Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. " Les bergers tremblaient comme des feuilles mortes dans le vent d'automne. Tout de même, écoutez ce qui leur dit l'ange : " Ne craignez point ... " (qu'est-ce que je vous avais dit !) " ... car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. " Et il y en a encore d'autres : " Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant: ' Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée! ' Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: 'Allons jusqu'à Bethlehem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.' " Je ne suis pas un ange et j'espère ne pas être trop effrayant, mais j'aimerais tout de même vous annoncer quelque chose.
Un Sauveur est venu : Jésus-Christ notre Seigneur. Né d'une vierge, il a grandi et a expérimenté toutes les batailles de la vie, comme nous, mais sans pécher. Dans son amour et sa compassion, il a guérit les malades - les gens physiquement malades, les possédés, et ceux qui étaient dominé par le péché. Il est mort pour nos péchés et il est ressuscité le troisième jour. Il est à la droite du Père, faisant intercession pour nous. Il revient pour ceux qui veillent et qui soupirent après sa venue. Ceux-là seront éternellement avec Lui.
Ouvrez-lui votre coeur.
Aimez-le et servez-le de tout coeur.
 Bruno LEROY.

09:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/01/2006

UNE VIE D'AMOUR...

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On ne désire pas quelque chose sans en avoir un avant-goût, on accueille difficilement l'avenir si on n'a pas trouvé un peu de grâce du présent, la gratuité d'une présence. Il suffit parfois du sourire d'un enfant, de la saveur d'un fruit, de la couleur du ciel, de la tendresse d'une étreinte pour que la domination n'apparaisse plus un destin inéluctable, le Bonheur devient possible. La dynamique du refus jaillit où l'homme n'est plus un loup pour l'homme, où les rapports gratuits apparaissent malgré et à travers les rapports d'utilité et d'intérêts. Ces éclairs qui lézardent le ciel de plomb nous font voir, dans la fugacité d'une présence comblante, la discrétion d'une tendresse inattendue, que la vie peut être changée en la prenant autrement : comme un don gratuit qui a la saveur d'une nouveauté.

Face à tout système fondé sur l'avoir, resplendit un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrons dans le métro ou au boulot ?

Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît.

Cette fête d'Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.

N'est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.

Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?

Il est dans l'âme de tout artiste de retrouver cet esprit d'enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l'infantilisme, mais trouver des raisons de s'émerveiller d'exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.

Notre Amour du Christ favorise cette recherche de l'intériorité humaine. C'est une mirifique utopie qui donne sens à l'existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra que, de la prière intense et non de forces extérieures.

Le temps des communions approche et nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d'un Bonheur qu'il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l'utopie comporte sa part d'illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.

Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !
Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.

Bruno LEROY.

10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/01/2006

AVENTURIERS DE DIEU.

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Ce travail qui nous attend dans le monde ; toutes ces énergies que nous sommes en train d'accumuler pour mettre le feu à la terre ; toute cette vie intérieure, qui croît en nous pour déborder bientôt sur ceux qui nous entourent, tout cela s'écroulera vertigineusement dans le vide honteux de l'inactivité, si vient à nous manquer l' Amour des uns pour les autres.

Tu veux que je me taise ? Mais comment supporter tant d'ignominies sociales ? L'hécatombe que le monde subit aujourd'hui ne cessera que par l'avènement de l'amour. L' Amour, dur, fort, positif, y a-t-il quelque chose de plus positif qu'aimer ? Nous l'avons réduit en courtoisie, en pure politesse : à ne pas calomnier, à ne pas refuser le salut, à ne pas offenser, à ne pas dire non, quand il s'agit de porter aide en cas de grave nécessité.

L'Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d'Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise.

Celui qui n'aime pas dans le sacrifice est mort. Ris, toi, avec celui qui rit et ne t'éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l'amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres.

L'Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c'est l'amour de l'ennemi. Mais ce commandement, nous n'en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d'abord l'amitié et l'intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours.

On nous dit d'avoir peu d'amis, mais de bons. Cette consigne, n'en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure.

Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d'amis et de mauvais. Que d' hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d'un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l'Esprit qui l'habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l'esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l'Esprit-Saint. Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité.

BRUNO LEROY.

10:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/01/2006

L'ESPÉRANCE EST NOTRE FORCE.

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La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.

Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.

Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.

Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite. La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.

BRUNO LEROY.

17:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/01/2006

LA SOLITUDE DU DÉPOUILLEMENT.

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Jésus ne peut pas toujours nous prendre à part et nous expliquer ce que nous ne comprenons pas : il est forcé de tenir compte de ce que nous pouvons comprendre à un moment donné. Les vies des autres sont pour nous des paraboles, grâce auxquelles Dieu nous fait déchiffrer peu à peu le contenu de nos propres âmes. C'est un long travail : Dieu a besoin de toute l'éternité pour façonner à sa guise un homme ou une femme. Notre rôle à nous est simplement de permettre à Dieu de nous conduire à travers tous les replis tortueux de notre personnalité. Notre ignorance de nous-mêmes est fantastique. Nous ne voyons pas ce qui crève les yeux, notre jalousie, notre paresse, notre orgueil. Jésus nous révèle le triste contenu de notre triste personne, tout ce qu'elle recelait en elle avant que Sa grâce ait commencé d'agir en nous. Qui sont ceux qui ont appris à se regarder avec courage ?

Il faut nous débarrasser de l'idée, du préjugé tenace, que nous nous comprenons nous-mêmes. Dieu seul nous comprend. Cette suffisance instinctive est le ver rongeur de notre vie spirituelle. Pour peu que nous ayons pu entrevoir ce que nous sommes aux yeux de Dieu, nous ne parlerons plus jamais de notre grande indignité, parce que nous savons qu'elle existe, et qu'elle est inexprimable. Tant que nous ne sommes pas convaincus de notre indignité, Dieu pèsera sur nous pour nous arracher à nous-mêmes. Tant que persiste notre suffisance, Jésus ne peut rien nous expliquer. Il lui faut frapper à mort notre orgueil, mettre à nu nos attachements coupables. Il faut, pour que Dieu nous parle, la solitude du dépouillement.
Bruno LEROY.

13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/12/2005

SAVOURER CHAQUE INSTANT DE VIE...

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Ne te sous-estime pas en te comparant aux autres.

C’est précisément parce que nous sommes tous différents que nous sommes uniques.

Ne fixe pas tes buts en fonction des autres.

Toi seul sais ce qui est bon pour toi.

Sois toujours à l’écoute de tes plus profonds désirs.

Tiens à eux comme à la vie, car sans eux, la vie n’est rien.

Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts en songeant au passé ou en rêvant à l’avenir.

Vis ta vie jour après jour, et tu vivras ainsi intensément chaque jour de ta vie.

Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque chose à donner.

Rien n’est jamais perdu tant que tu continues de lutter.

N’aie pas peur d’admettre que tu n’es pas parfait.

C’est ce lien fragile qui nous relie les uns aux autres.

N’aie pas peur de prendre des risques.

C’est en prenant des risques que le courage s’apprend.

N’écarte pas l’amour de ta vie en prétendant qu’il n’existe pas.

Le meilleur moyen de trouver l’amour est de le donner; le meilleur moyen de le perdre es de le retenir prisonnier; et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes.

N’étouffe pas tes rêves.  Ne pas avoir de rêves, c’est être sans espoir; être sans espoir, c’est errer sans but.

Ne fuis pas en avant tout au long de ta vie de sorte que tu oublies d’où tu viens et où tu vas.

La vie n’est pas une course, mais un voyage dont il faut savoir goûter chaque étape.

18:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/12/2005

DONNE-NOUS UN NOËL QUOTIDIEN.

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Pour que l'Esprit de Noël ne soit pas qu'une date annuelle sur le calendrier des Fêtes mais, une conversion vécue au quotidien dans le coeur d'Amour de Dieu.
 
 
Dire que le Christ sauve l'homme du péché est une affirmation répétée par des siècles de croyants, au point de se vider pour certains de son poids de réalité. Or, le péché a une dimension structurelle et collective. Si donc l'affirmation des croyants est plus qu'une formule creuse, c'est que le salut en Jésus-Christ doit pénétrer jusque dans les structures collectives de l'humanité. Bien plus, tout comme le  "péché originel " interdisait une conception individualiste du péché, en désignant la solidarité première qui marque les êtres humains, l'initiative libératrice de Dieu en Jésus-Christ concerne les hommes, et chacun d'entre eux, dans leur solidarité fondamentale. Le salut de chacun se comprend à l'intérieur d'une histoire de salut qui englobe toute l'humanité.

Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd'hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d'opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d'autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques. Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d'aujourd'hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique. C'est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d'être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s'est montré solidaire. Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c'est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous dire que Noël n'est pas une simple Fête pantagruélique assouvie dans les beuveries des carencés spirituels mais, le signe d'une mémoire qui se réactualise chaque année pour nous rappeler notre vocation au sein du monde. Suivre les pas du Christ-Amour, c'est vivre Noël chaque jour dans les yeux de Dieu.

Puisse ce Noël être pour vous une conversion festive vers davantage d'Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes. Notre terre aurait bien besoin d'un Noël quotidien vécu dans une spiritualité authentique faite d'Amour et de compassion. Seigneur, donne-nous ce Noël quotidien pour alimenter notre Foi afin que nos jours aient la fraîcheur des matins dont les parfums sentent bon l'Espérance et la joie de vivre en suivant les pas de ton Esprit de liberté.
  Bruno LEROY.

19:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOËL DE PAIX ET D'ESPÉRANCE POUR L'HUMANITÉ.

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Aucun être Humain sur cette planète et quelque soit son passé ne peut affirmer que sa dignité s'est évaporée au vent de sa propre histoire. Nous sommes responsables de nos actes, certes, et non des éléments extérieurs qui font dévier notre personnalité.
Trop de facteurs entrent en jeu pour réduire un individu quelqu'il soit à ses actes. Cela est trop réducteur et pousse la personne dans une apathie qui l'empêche de progresser et d'aller de l'avant. C'est le sens de notre combat quotidien. Remettre des Jeunes debout en cherchant avec eux leurs potentialités. C'est notre devoir d'éducateurs et de chrétiens.
Tout cela pour vous dire que note équipe est constituée de militants de toutes obédiences. Mais, l'important à mes yeux est qu'ils aient une action militante soit écologique, soit humanitaire, soit syndicale ou politique en vue d'un monde meilleur.
En effet, l'esprit militant donne une énergie combative face aux jeunes de la rue.
Les Jeunes en ont marre des adultes qui ne pensent rien de positif sur notre société. Ils ont besoin d'espérance au point de tout casser si nous ne leur proposons qu'un avenir sans issue. Dans un certain sens, ils ont raison. Regardez autour de vous. Que sont les adultes devenus ?
Des gens qui ont peur de parler, de s'exprimer, de s'imposer, de s'affirmer dans les convictions qui les animent. ils sont une sorte de troupeau informe dont la pensée est d'exclure ce qui dérange leur paysage de vie confortable.
Les jeunes ne trouvent plus que du sable alors, qu'ils rêvent d'adultes forts qui les écoutent. C'est pour cela que l'éducateur militant ne peut en aucun cas, même si les problématiques sont immenses, baisser les bras dès qu'un conflit apparaît. Au contraire, il sera le premier à se mettre en marche et parfois en marge pour aider le jeune à s'en sortir.Il sera combattant auprès du Jeune.
Nous disons souvent que chacun possède son charisme. Ce qui est vrai et faux. Dans l'éducation des ados, tout le monde est concerné. Mais, beaucoup de monde trouve ce prétexte des charismes pour laisser faire les autres.
Qu'elle est la mère qui ne sent pas d'instinct la façon d'éduquer un enfant ? Quel est le père qui ne sent pas d'instinct une carence d'autorité dans une famille ?
Tout le monde devrait être acteur de l'éducation des enfants des autres.
D'ailleurs, les Jeunes ne s'y trompent pas, ils vont d'emblée vers la personne qui leur semble crédible et ce, peu importe son appartenance au cadre familial ou non.
Si chacun prenait sa part de responsabilité et le sens du partage et de l'écoute ; nos banlieues n'auraient pas pris feu.
Ne serait-ce que parler avec eux et expliquer votre vie de tous les jours. Pour qu'ils comprennent un aspect fondamental que tout le monde ignore, c'est que la plupart du temps ils pensent que leurs voisins sont des bourgeois riches au point de pouvoir tout acheter . Pourquoi ? Par manque de dialogues. Les gens se montrent très silencieux sur leurs problèmes. Et chacun s'imagine que l'existence de l'autre est plus envieuse. Bien-sûr, il n'est nullement question de dévoiler son jardin secret. Mais, de leur dire que dans cette société basée sur l'argent, les luttes sont similaires pour affronter les réalités. Leur dire simplement que vous aussi, vous devez mener des combats pour être respectés, pour finir le mois, pour savourer un peu de confort etc...
Tout cela, ils ne le savent pas !
Ils imaginent que tout coule de source même si vous êtes au chômage. Ils pensent que tout est facile pour vous car, vous bénéficiez de lois dont ils se sentent exclus. Ils vous croient plus riches, avec facilité de préférence, que vous ne l'êtes.
Tout cela, génère les malentendus dont malheureusement nos politiciens n'ont pas encore saisis l'impact social.
Le temps approche pour célébrer la venue du Messie, celui qui bouleversa nos Vies en profondeur. Je vous souhaite donc à tous et toutes un Noël où la priorité ne sera pas donnée aux cadeaux et gloutonneries mais, à la disponibilité envers vos enfants et ceux qui vous sont proches. Soyez des cadeaux vivants. Et pour l'année 2006 faites-vous la Promesse de changer en vous ce qui vous empêche d'aller vers autrui en toute simplicité. Rassurez-vous, il ne s'agit pas de morale. Je fais toujours une nouvelle promesse chaque année nouvelle et j'essaie de m'y tenir. Ainsi, va le chemin vers l'épanouissement spirituel.
Je vous assure de mes prières les plus sincères surtout, le soir de Noël où je contemplerai les étoiles en pensant à vous, car vous êtes en tant que Frères et Soeurs, les scintillements qui indiquent que notre mission auprès des jeunes n'est pas inutile.
Vous êtes les messagers de notre Espérance dans l'Humanité.
Bruno LEROY.

12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/12/2005

NOTRE BONHEUR EST EN DIEU.

Face à tout système fondé sur l'avoir, resplendit un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents.


Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la Beauté est toujours donnée de surcroît.

Cette fête d'Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.

N'est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.

Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?

Il est dans l'âme de tout artiste de retrouver cet esprit d'enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l'infantilisme, mais trouver des raisons de s'émerveiller d'exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.

Notre Amour de Christ favorise cette recherche de l'intériorité humaine. C'est une mirifique utopie qui donne sens à l'existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ?

La libération ne viendra de la prière intense et non de forces extérieures.

 Nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d'un Bonheur qu'il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l'utopie comporte sa part d'illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.

Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !

Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.

Bruno LEROY.

13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |