19/02/2006
DIMANCHE JOUR DE BONHEUR !
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/02/2006
J'AIMERAIS TANT VOIR UN ANGE !
Quand j'étais plus jeune, je voulais avoir une vision ou voir un ange ou quelque chose de vraiment " spirituel " comme ça. Je crois que ce désir jaillissait du fait que je connaissais un homme qui disait toujours qu'il avait des visions et des révélations. Moi aussi, je voulais faire grande impression. Et, pour être franc, qui n'aimerait pas voir le Seigneur en vision ou, au moins, un de ses anges ?
09:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/01/2006
UNE VIE D'AMOUR...
Face à tout système fondé sur l'avoir, resplendit un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrons dans le métro ou au boulot ?
Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît.
Cette fête d'Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.
N'est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.
Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?
Il est dans l'âme de tout artiste de retrouver cet esprit d'enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l'infantilisme, mais trouver des raisons de s'émerveiller d'exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.
Notre Amour du Christ favorise cette recherche de l'intériorité humaine. C'est une mirifique utopie qui donne sens à l'existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra que, de la prière intense et non de forces extérieures.
Le temps des communions approche et nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d'un Bonheur qu'il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l'utopie comporte sa part d'illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.
Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !
Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.
Bruno LEROY.
10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/01/2006
AVENTURIERS DE DIEU.
Ce travail qui nous attend dans le monde ; toutes ces énergies que nous sommes en train d'accumuler pour mettre le feu à la terre ; toute cette vie intérieure, qui croît en nous pour déborder bientôt sur ceux qui nous entourent, tout cela s'écroulera vertigineusement dans le vide honteux de l'inactivité, si vient à nous manquer l' Amour des uns pour les autres.
Tu veux que je me taise ? Mais comment supporter tant d'ignominies sociales ? L'hécatombe que le monde subit aujourd'hui ne cessera que par l'avènement de l'amour. L' Amour, dur, fort, positif, y a-t-il quelque chose de plus positif qu'aimer ? Nous l'avons réduit en courtoisie, en pure politesse : à ne pas calomnier, à ne pas refuser le salut, à ne pas offenser, à ne pas dire non, quand il s'agit de porter aide en cas de grave nécessité.
L'Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d'Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise.
Celui qui n'aime pas dans le sacrifice est mort. Ris, toi, avec celui qui rit et ne t'éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l'amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres.
L'Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c'est l'amour de l'ennemi. Mais ce commandement, nous n'en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d'abord l'amitié et l'intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours.
On nous dit d'avoir peu d'amis, mais de bons. Cette consigne, n'en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure.
Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d'amis et de mauvais. Que d' hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d'un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l'Esprit qui l'habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l'esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l'Esprit-Saint. Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité.
BRUNO LEROY.
10:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/01/2006
L'ESPÉRANCE EST NOTRE FORCE.
La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.
Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.
Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.
Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite. La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.
BRUNO LEROY.
17:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/01/2006
LA SOLITUDE DU DÉPOUILLEMENT.
Il faut nous débarrasser de l'idée, du préjugé tenace, que nous nous comprenons nous-mêmes. Dieu seul nous comprend. Cette suffisance instinctive est le ver rongeur de notre vie spirituelle. Pour peu que nous ayons pu entrevoir ce que nous sommes aux yeux de Dieu, nous ne parlerons plus jamais de notre grande indignité, parce que nous savons qu'elle existe, et qu'elle est inexprimable. Tant que nous ne sommes pas convaincus de notre indignité, Dieu pèsera sur nous pour nous arracher à nous-mêmes. Tant que persiste notre suffisance, Jésus ne peut rien nous expliquer. Il lui faut frapper à mort notre orgueil, mettre à nu nos attachements coupables. Il faut, pour que Dieu nous parle, la solitude du dépouillement.
13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/12/2005
SAVOURER CHAQUE INSTANT DE VIE...
Ne te sous-estime pas en te comparant aux autres.
C’est précisément parce que nous sommes tous différents que nous sommes uniques.
Ne fixe pas tes buts en fonction des autres.
Toi seul sais ce qui est bon pour toi.
Sois toujours à l’écoute de tes plus profonds désirs.
Tiens à eux comme à la vie, car sans eux, la vie n’est rien.
Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts en songeant au passé ou en rêvant à l’avenir.
Vis ta vie jour après jour, et tu vivras ainsi intensément chaque jour de ta vie.
Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque chose à donner.
Rien n’est jamais perdu tant que tu continues de lutter.
N’aie pas peur d’admettre que tu n’es pas parfait.
C’est ce lien fragile qui nous relie les uns aux autres.
N’aie pas peur de prendre des risques.
C’est en prenant des risques que le courage s’apprend.
N’écarte pas l’amour de ta vie en prétendant qu’il n’existe pas.
Le meilleur moyen de trouver l’amour est de le donner; le meilleur moyen de le perdre es de le retenir prisonnier; et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes.
N’étouffe pas tes rêves. Ne pas avoir de rêves, c’est être sans espoir; être sans espoir, c’est errer sans but.
Ne fuis pas en avant tout au long de ta vie de sorte que tu oublies d’où tu viens et où tu vas.
La vie n’est pas une course, mais un voyage dont il faut savoir goûter chaque étape.
18:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/12/2005
DONNE-NOUS UN NOËL QUOTIDIEN.
Pour que l'Esprit de Noël ne soit pas qu'une date annuelle sur le calendrier des Fêtes mais, une conversion vécue au quotidien dans le coeur d'Amour de Dieu. |
Dire que le Christ sauve l'homme du péché est une affirmation répétée par des siècles de croyants, au point de se vider pour certains de son poids de réalité. Or, le péché a une dimension structurelle et collective. Si donc l'affirmation des croyants est plus qu'une formule creuse, c'est que le salut en Jésus-Christ doit pénétrer jusque dans les structures collectives de l'humanité. Bien plus, tout comme le "péché originel " interdisait une conception individualiste du péché, en désignant la solidarité première qui marque les êtres humains, l'initiative libératrice de Dieu en Jésus-Christ concerne les hommes, et chacun d'entre eux, dans leur solidarité fondamentale. Le salut de chacun se comprend à l'intérieur d'une histoire de salut qui englobe toute l'humanité. Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd'hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d'opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d'autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques. Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d'aujourd'hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique. C'est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d'être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s'est montré solidaire. Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c'est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous dire que Noël n'est pas une simple Fête pantagruélique assouvie dans les beuveries des carencés spirituels mais, le signe d'une mémoire qui se réactualise chaque année pour nous rappeler notre vocation au sein du monde. Suivre les pas du Christ-Amour, c'est vivre Noël chaque jour dans les yeux de Dieu. Puisse ce Noël être pour vous une conversion festive vers davantage d'Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes. Notre terre aurait bien besoin d'un Noël quotidien vécu dans une spiritualité authentique faite d'Amour et de compassion. Seigneur, donne-nous ce Noël quotidien pour alimenter notre Foi afin que nos jours aient la fraîcheur des matins dont les parfums sentent bon l'Espérance et la joie de vivre en suivant les pas de ton Esprit de liberté. |
19:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
NOËL DE PAIX ET D'ESPÉRANCE POUR L'HUMANITÉ.
12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/12/2005
NOTRE BONHEUR EST EN DIEU.
Face à tout système fondé sur l'avoir, resplendit un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents.
Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la Beauté est toujours donnée de surcroît.
Cette fête d'Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.
N'est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.
Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?
Il est dans l'âme de tout artiste de retrouver cet esprit d'enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l'infantilisme, mais trouver des raisons de s'émerveiller d'exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.
Notre Amour de Christ favorise cette recherche de l'intériorité humaine. C'est une mirifique utopie qui donne sens à l'existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ?
La libération ne viendra de la prière intense et non de forces extérieures.
Nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d'un Bonheur qu'il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l'utopie comporte sa part d'illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.
Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !
Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.
13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |