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08/11/2005

LIBÉRATION CHRÉTIENNE SEMENCE DE VIE.

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La libération chrétienne signifie libération du péché, de la loi et de la mort. La liberté à l'égard du péché signifie que l'homme échappe à la fascination du mal qui le rend esclave. Le péché s'incarne souvent dans des structures oppressives et étouffantes, dans des systèmes humains, économiques et politiques aliénants, qui fournissent à leur tour des justifications immédiates à l'égoïsme, à l'envie, à la violence et au refus de la paix. La liberté chrétienne doit s'affirmer en remédiant autant que possible à de pareilles iniquités et en suscitant des structures de liberté, de justice et de vérité. La libération à l'égard de la loi signifie l'affranchissement par rapport aux juridismes de toutes sortes. Être asservi à la loi signifie régler toute sa vie uniquement en fonction du travail, du rendement, du succès, de la recherche du prestige et de la puissance. La liberté à l'égard de la loi consiste donc, par exemple, à ménager des espaces et des temps libres pour les loisirs, les fêtes et les célébrations, pour les relations sociales et le délassement. La libération à l'égard de la mort peut et doit conduire à supprimer autant que possible la crainte de la mort à éveiller le courage et l'espérance. Il s'agit de se mettre au service de la vie, de créer pour elle un espace, de la protéger et d'en prendre soin, en affrontant sans crainte une mentalité largement répandue pour laquelle le respect de la vie n'est plus une valeur suprême, dont le respect s'impose inconditionnellement à tous il faut donc,et surtout protéger la vie.
Le chrétien doit payer de sa personne pour promouvoir une organisation de la vie privée et publique où la grâce, dans l'acception la plus large du terme, ne soit pas un mot vide de sens.Tous nos efforts ne suffisent pas à construire le Royaume de Dieu; celui-ci reste l'oeuvre de Dieu, même si Dieu veut agir parmi nous et à travers nous.Nous sommes capables, en effet, grâce à la force du Saint-Esprit et à la liberté qu'Il nous donne, de donner des signes du Royaume de Dieu qui vient, et de faire apparaître déjà en ce monde la souveraineté de Dieu, au moins sous une forme partielle et comme à l'état d'esquisse. Naturellement, l'amélioration des conditions extérieures de vie n'arrange pas grand-chose, quand ne change pas aussi le coeur des hommes.
Mais le plus souvent, le coeur des hommes ne peut guère changer tant que les conditions de vie, du point de vue matériel, paralysent toute espérance et engendrent des attitudes et des actes d'égoïsme et de violence. Il ne faut pas séparer les deux aspects. Dans le salut compris au sens chrétien, il s'agit de tout l'homme et du monde entier. Cette libération totale se produit concrètement lorsque l'homme est arraché à la puissance du péché et appelé à entrer dans la communion des croyants et des rachetés.
Avez-vous cette Espérance qui germe au fond de votre coeur pour donner Vie à la Vie?
Bruno LEROY.

11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE MIROIR...

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"Chaque jour vous vous servez d'un miroir pour y vérifier des détails de votre apparence physique: votre visage, votre coiffure, vos vêtements. Mais il peut aussi vous révéler bien d'autres choses. Mettez-vous devant un miroir et touchez votre sourcil droit avec votre main gauche; dans votre reflet vous verrez votre main droite toucher votre sourcil gauche. Le miroir est un objet très intéressant parce qu'il nous aide à comprendre certains aspects du monde invisible. Par rapport au plan physique, dans le plan astral les objets sont vus inversés, comme dans un miroir. Les chiffres, les dates, tout est à l'envers; tel fait de l'avenir se présente comme passé, et inversement. C'est pourquoi le plan astral est le monde des illusions. Pour connaître la vérité, il faut donc aller encore au-delà, dans le plan mental supérieur ou plan causal*. Et c'est ce que nous révèle un enseignement spirituel. Donc, celui qui parvient à résoudre la question du miroir, résoudra les plus grands problèmes de la vie psychique."


Omraam Mikhaël Aïvanhov

10:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/11/2005

LE DOUTE...

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"Le doute arrête le mouvement, il paralyse. Observez ce que vous ressentez quand vous vous mettez à douter, par exemple, de la fidélité d'un ami: vous ne savez plus comment interpréter ses gestes et ses paroles, tout chez lui commence à vous paraître suspect, c'est comme quelque chose qui est en train de se défaire dans votre tête et dans votre coeur. Vous direz que quelquefois le doute se justifie, car les amis ne se montrent pas toujours fidèles. Oui, bien sûr, mais si j'ai pris cet exemple, c'est parce que vous avez tous certainement fait cette expérience et qu'elle peut vous aider à comprendre ce qui se produit au moment où vous laissez s'infiltrer en vous des doutes sur ce qui doit être essentiel pour vous: les fondements de votre existence, son sens, et l'orientation à prendre. Là aussi, peu à peu, tout se défait."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

( Mon Maître à vivre ).

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (8) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/11/2005

UNE FOI MATURE.

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Nous avons l'idée que Dieu nous récompense pour notre foi; cela est possible au début de la vie chrétienne. Mais la foi en elle-même ne nous fait rien acquérir. Elle établit entre Dieu et nous des rapports normaux, et permet à Dieu d'agir en nous. Si vous êtes chrétien, il est souvent nécessaire que Dieu anéantisse ce que vous croyiez posséder d'expérience religieuse, pour vous ramener à lui. Dieu veut vous faire comprendre que vous devez vivre une vie de foi et non une vie où l'on jouit de ses bénédictions.

Votre vie spirituelle était concentrée, au début, sur un tout petit point lumineux, sur une expérience que vous aviez faite, et qui vous était particulièrement douce et précieuse; mais elle était faite de sentiment autant que de foi. Puis Dieu retira ses bénédictions conscientes pour vous apprendre à marcher par la foi. A ses yeux, vous avez beaucoup plus de valeur maintenant, que lorsque vous aviez conscience d'émotions bouleversantes et où votre témoignage était vibrant.

La foi n'existe réellement que lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et l'épreuve la plus effective ne résulte pas tant de ce que nous avons de la peine à nous confier en Dieu, que du fait que nous n'arrivons pas à saisir clairement la nature et la puissance de Dieu.

Pour que notre foi devienne forte, il faut qu'elle soit éprouvée par les souffrances que produit un sentiment de complet abandon. Ne confondez jamais l'épreuve de la foi avec les ennuis habituels de l'existence. Bien des contrariétés, que nous considérons comme des épreuves de la foi, sont simplement les difficultés inévitables qui viennent de ce que nous vivons sur la terre. La foi biblique, c'est une foi en Dieu qui tient ferme contre tout ce qui peut Le contredire. "Je resterai fidèle à Dieu quoi qu'il fasse."

Bruno LEROY.

20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/11/2005

LA VIE SPIRITUELLE.

 

La vie spirituelle est une entreprise par laquelle la personne humaine tend à la réalisation de soi en s'unifiant autour d'un sens et de valeurs, dans le dépassement. Elle est ce qui permet à l'homme trinitaire de devenir vraiment lui-même, d'accéder à l'humain intégral. Elle est principe d'humanisation. Le dynamisme spirituel est posé en l'humain comme semence, comme structure de possibilités de devenir. Mais cette entreprise suppose une décision, un projet et une réflexion. La spiritualité mord à la fois sur la philosophie, parce qu'elle comporte une question de sens à articuler, et sur la religion, parce qu'elle fait appel à un certain dépassement. 

La vieille expérience humaine de la division fait partie de la panne actuelle. Nous sommes sollicités par toutes sortes de théories, invitations, publicités, divisés entre le travail, les responsabilités, nos amours… Les requêtes de la personne qui est en nous sont étouffées, nous sommes des objets pour la science, les médecins qui nous soignent… Cette division est source de souffrance. Nous recherchons le pôle unificateur sans lequel la personne disperse ses énergies et ne peut se construire. 

L'homme trine doit se mettre en relation avec des lieux propices à son épanouissement. À partir de sa propre vocation, de ce qu'il est et des appels du dedans, l'être spirituel réorganise ses rapports pour qu'ils soient justes et profitables, et non pas négatifs et destructeurs. Toutes les spiritualités ont cherché à régler le rapport aux biens, par exemple (par des vœux de pauvreté notamment), pour que l'être humain n'y soit plus dominé de façon négative. La spiritualité se vit en chair et en os. Le corps, le cosmos, mes biens, ma maison, c'est ce que je suis. Ai-je avec le monde des rapports de domination, d'écrasement, de fusion, d'harmonie ? Suis-je dominé par les modes, la consommation qui détruit ?

À côté du rapport cosmique, du rapport aux autres et du rapport à soi, constitutifs de l'identité de l'être au niveau de son essence et de sa nature, il y a le rapport au divin, qui se situe au niveau du fondement de l'être, et jaillit de la conception que cet être est contingence absolue et n'a aucune explication de lui-même en lui-même. Le christianisme parle d'une source créatrice qui est nécessairement Dieu, et qui est, que je le veuille ou non, que j'en sois conscient ou non, en rapport créateur avec moi. Si quelqu'un, même un athée, fait un acte de bien, c'est l'action créationnelle de Dieu qui agit en lui. Je reçois mon être d'une source permanente, qui n'est pas donnée, mais qui est donnée comme processus.

Dieu ne prend pas les décisions à ma place et n'agit pas à ma place. La difficulté de la spiritualité au cours des siècles a justement été d'articuler le mérite et la grâce, la responsabilité personnelle et le jeu de la liberté absolue. Rien n'arrive si tu ne poses action. Il faut faire comme si tout dépendait de toi, disait Ignace, et faire en même temps comme si rien ne dépendait de toi.

Je touche au rapport au divin en m'établissant spirituellement dans le rapport à l'autre. Mon rapport au divin ne s'exprime pas à la messe, par une petite partie de moi-même. C'est avec tout mon être que Dieu entre en rapport. Quand tu agis dans la vérité de ton rapport à l'autre, c'est à Dieu que tu donnes le verre d'eau. De même quand tu agis dans la dignité et la fidélité de ton rapport avec toi-même. 

Bruno LEROY.

21:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/11/2005

VIVRE LES SIGNES DE DIEU.

Notre Seigneur ne nous contraint jamais à l'obéissance. Il nous dit très catégoriquement ce que nous avons à faire, mais ensuite il nous laisse libres. Notre obéissance doit résulter de notre communion avec lui. C'est pourquoi, lorsque le Seigneur nous invite à être ses disciples, il y met toujours un "Si". - "Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même." Le Seigneur ne nous propose pas de nous assurer une "bonne situation" dans l'éternité, mais de nous utiliser en nous gardant sous sa dépendance, c'est pourquoi ses paroles nous semblent si sévères (voir Luc 14, v. 26) : "Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père..." Mais attention, n'interprétez jamais ces paroles en les séparant de Celui qui les a prononcées.

Le Seigneur ne me donne pas de règles, mais il me propose très clairement un idéal de vie. Si j'ai pour lui un véritable amour, je ferai ce qu'il me dit sans aucune hésitation. Si j'hésite, c'est parce qu'il y a quelqu'un que j'aime plus que lui, et ce quelqu'un, c'est moi-même. Jésus-Christ ne m'obligera pas à lui obéir, il faut que je le fasse de moi-même, et en le faisant, j'accomplirai ma véritable destinée spirituelle. Mes journées peuvent être remplies d'une quantité de petits incidents négligeables et médiocres. Mais si j'obéis à Jésus-christ dans ces circonstances qui paraissent survenir par hasard, elles deviendront comme des trous d'épingles par lesquels Dieu m'apparaîtra. 

Bruno LEROY.

21:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE MOUVEMENT INTÉRIEUR.

 

"Imaginez que vous soyez sur une plage au bord de l'océan. Là, avec un petit bâton vous remuez l'eau en faisant des cercles: peu à peu des brindilles, des morceaux de papier, des bouchons commencent à tourner. Et si vous persévériez, ce seraient bientôt de petits bateaux, puis de gros bateaux. le monde entier qui se mettrait à tourner aussi! L'océan éthérique dans lequel nous sommes plongés est pareil à l'océan liquide, et par la pensée, à condition de s'exercer et d'être persévérant, on pourrait remuer le monde entier.
Efforcez-vous donc de comprendre les quelques règles sur lesquelles est basée la vie spirituelle, afin de devenir des conducteurs du monde divin, des ouvriers dans le champ du Seigneur. Par la pensée, ne cessez pas d'entretenir ce mouvement intérieur jusqu'à ce que toutes les particules de votre être soient mobilisées pour la réalisation de ce travail lumineux que vous avez entrepris, non seulement sur vous-même, mais sur toutes les créatures de la terre, et plus loin encore, dans l'univers entier."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

09:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/10/2005

L'ESPRIT CRITIQUE...

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L'esprit critique, on l'a ou on ne l'a pas, nous diront certains ! Je crois surtout qu'on le cultive ou on ne le cultive pas ! Il me paraît important de dire tout de suite que le mot " critique " n'est pas forcément négatif. Il signifie " S'appliquer à discerner les qualités et les défauts d'une œuvre ". Il ne s'agit pas là de ce que nous connaissons bien par ailleurs, " critiquer son prochain dans le but de lui nuire " ! Nous ne devons pas confondre l'esprit critique avec l'esprit de critique.

Cela dit, avançons un peu ! L'esprit critique c'est d'abord à cela que les sectes ou les systèmes politiques dictatoriaux s'attaquent. Il est devenu inutile au peuple ou aux adeptes de penser par eux-mêmes, puisque les dirigeants ou le gourou pensent pour eux, réfléchissent pour eux et décident pour eux ! Alors à quoi bon !

Je crains par-dessus tout ce système de " pensée unique ", ce devoir qui consiste à ne pas penser autrement que les autres ; c'est souvent le début de la dérive sectaire ! L'Évangile nous laisse des exemples simples de gens qui ne pensaient pas comme les autres ; avant tout Jésus lui-même, qui n'est jamais entré dans le moule de la pensée unique religieuse ; mais aussi les apôtres qui refuseront de penser comme les autorités de l'époque : " Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ! "

Qu'avons-nous à perdre ou à craindre en favorisant l'esprit critique ? Justement rien ! Par contre, une fois disparu, il n'y a plus aucune balustrade, tous les dérapages sont permis et c'est ainsi qu'on assiste à des dérives gravissimes qui salissent l'Évangile de Jésus-Christ, qui font qu'on associe l'Évangile prêché dans certains milieux à une secte (1 Pierre 5.3).Je doute que le dénommé Diotrèphe (3 Jean 1.9) ait été quelqu'un favorisant l'esprit critique chez ses auditeurs, loin de là même ; s'il avait favorisé cela, il risquait de perdre sa prédominance et de ne plus être le premier, ce qu'il aimait tant !

Dans le descriptif fait par Paul, du fruit de l'Esprit (Galates 5.22) il y a " la maîtrise de soi " et je me demande si l'esprit critique n'en fait pas partie justement. Jamais Dieu n'a voulu annihiler la pensée des êtres humains, bien au contraire.

L'esprit critique permet de juger de tout (1 Corinthiens 2.15), sereinement et objectivement ; il évite de tomber dans des pièges grossiers concernant certains enseignements inquiétants, (fausses doctrines dit-on chez moi) ; il permet de retenir ce qui est bon (et de faire la part avec ce qui l'est moins ou pas du tout) (1 Thessaloniciens 5.21).

Travailler à la destruction de l'esprit critique, sous quelque prétexte que ce soit, revient à fragiliser ceux et celles qui en sont les victimes.

On a le sentiment étrange avec certains, qu'il est impossible de penser autrement qu'eux sans quoi les flammes de l'enfer seront votre lot ! J'ai encore vu cela récemment avec le débat concernant le film de Mel Gibson, " La passion " ! Quelques points de vue définitifs ne laissent pas aux autres la moindre chance de penser autrement ! C'est grave !

Pour moi la réponse à ma question du départ est donc la suivante : l 'esprit critique est spirituel. Ce qui ne l'est pas par contre c'est de travailler à le supprimer par la peur, les menaces, les injonctions ou encore le rejet !

Bénissons Dieu pour cette capacité qu'il nous a donnée à juger de tout ! Entretenons notre esprit critique, il nous rendra service.
Bruno LEROY.

20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/10/2005

LA FOI ET LA RAISON.

 

La foi qui s'oppose au bon sens, c'est du fanatisme. Le bon sens qui s'oppose à la foi, c'est du rationalisme. La vie par la foi réconcilie l'un avec l'autre. Le bon sens n'est pas la foi, et la foi n'est pas le bon sens.

Il y a entre eux les mêmes rapports qu'entre le naturel et le spirituel, entre l'impulsion et l'inspiration. Ce que Jésus a dit n'est pas inspiré par le bon sens, mais par un sens plus haut, une révélation qui atteint les hauteurs où le bon sens nous abandonne. Il faut que notre foi soit mise à l'épreuve avant qu'elle puisse devenir pour nous une réalité. Nous savons que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu", alors, quels que soient les événements, l'alchimie de la divine providence transforme la foi théorique en réalité pratique. La foi a toujours quelque chose de personnel. Dieu veut que la foi théorique de son enfant se traduise dans la pratique.

Pour chaque détail de la vie ordinaire, notre foi en Dieu est la pierre de touche qui nous permet de mettre à l'épreuve ce qui nous est révélé. La foi est un principe extraordinairement actif, qui met toujours Jésus-Christ en avant : "Seigneur, tu as dit de ne nous inquiéter de rien" (voir Matthieu 6, v. 33), "cela paraît insensé, mais je vais m'aventurer à agir selon tes paroles." Transformer la foi intellectuelle en réalité personnelle est toujours un combat. Dieu, pour former notre foi, nous place dans des circonstances qui transformeront en réalité ce qu'elle espère.

Tant qu'on ne connaît pas Jésus, Dieu n'est qu'une abstraction, en laquelle nous ne pouvions avoir foi. Mais dès que nous entendons Jésus-Christ nous dire : "Celui qui m'a vu a vu le Père", nous avons quelque chose de réel, et notre foi s'épanouit. La foi, c'est tout notre être uni à Dieu par la puissance de l'Esprit de Jésus-Christ.
Bruno LEROY.

22:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (9) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/10/2005

PAROLES DE SAGESSE.

 


"« Ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le ciel, et ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le ciel. » Comment comprendre ces paroles de Jésus ? Que ce soit consciemment ou inconsciemment, tout ce que nous faisons en bas dans le plan physique a des répercussions en haut, dans les plans subtils, parce que tout se tient. Si vous limitez quelqu'un dans le plan physique, il se sent aussi limité dans les plans astral et mental, et de même si vous le libérez. Une mère qui est obligée de laisser un moment son enfant seul dans sa petite voiture, l'attache pour qu'il ne tombe pas. L'enfant est attaché dans le plan physique, mais il est attaché aussi dans le plan astral, il ne se sent pas libre, il pleure, il crie. Quand la mère revient, elle libère son enfant dans le plan physique, mais elle le libère aussi dans le plan astral, et il se réjouit. Vous enfermez quelqu'un dans un cachot, en le privant de nourriture : dans le plan astral et dans le plan mental aussi !
il se sent limité, il souffre. En réalité, il y a toutes sortes de façons de lier les êtres ou de les délier de leurs entraves : les gestes, les paroles, les regards."

Omraam Mikhaël Aïvanhov




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