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08/12/2006

Sainte fête de l’Immaculée Conception !




8 décembre, fête de notre maman du Ciel, la toute pure, la toute Immaculée !



- Quel cadeau pourrions-nous lui faire ?

- Par exemple faire grandir la famille des enfants de Marie !

Nous sommes aujourd’hui 4957 enfants de Marie, si chacun trouve un seul enfant de Marie autour de lui, nous seront presque 10000 à prier tous ensemble !
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* L'IMMACULEE CONCEPTION
Nous publions ci-dessous le texte intégral de l'allocution que le pape Benoît XVI a prononcée place d’Espagne, jeudi 8 décembre, en la solennité de l'Immaculée Conception et à l'occasion des 40 ans du Concile Vatican, devant la colonne de la Vierge.


* * *

En ce jour consacré à Marie, je suis venu, pour la première fois, en tant que successeur de Pierre, au pied de la statue de l'Immaculée ici, place d'Espagne, en re-parcourant en esprit le pèlerinage tant de fois accompli par mes prédécesseurs. Je sens que la dévotion et l'affection de l'Eglise qui vit dans cette ville de Rome et dans le monde entier, m'accompagnent. Je porte avec moi les préoccupations et les espérances de l'humanité de notre temps, et je viens les déposer aux pieds de la Mère céleste du Rédempteur.

En ce jour particulier, qui rappelle le 40e anniversaire de la clôture du Concile Vatican II, je reviens en pensée au 8 décembre 1965 lorsque, précisément au terme de l'homélie de la célébration eucharistique place Saint-Pierre, le serviteur de Dieu Paul VI adressa une pensée à la Vierge « la Mère de Dieu et notre Mère spirituelle... la créature en laquelle l'image de Dieu se reflète avec une absolue limpidité, sans aucun trouble, comme au contraire cela se passe en toute créature humaine ». Le pape se demandait ensuite: « N'est-ce pas en fixant notre regard sur cette Dame humble, notre sœur et en même temps notre céleste Mère et Reine, miroir net et sacré de l'infinie bonté, que [...] peut commencer notre travail post-conciliaire? Cette beauté de Marie Immaculée ne devient-elle pas pour nous le modèle qui nous inspire? Une espérance réconfortante? ». Et il concluait: « Nous, nous le pensons pour nous et pour vous; et c'est notre salut le plus élevé et, avec la grâce de Dieu, le plus valide! » (cf. Osservatore Romano en Langue Française, n. 51 du 17 décembre 1965). Paul VI proclama Marie « Mère de l'Eglise » et lui confia pour l'avenir l'application féconde des décisions conciliaires.

Nous souvenant des nombreux événements qui ont marqué les quarante ans qui viennent de s'écouler, comment ne pas revivre aujourd'hui les divers moments qui ont marqué le chemin de l'Eglise en cette période ? La Madone a soutenu au cours de ces quatre décennies les pasteurs et, en premier lieu les successeurs de Pierre dans leur ministère exigeant au service de l'Evangile; elle a guidé l'Eglise vers la compréhension fidèle et l'application des documents conciliaires. Pour cela, me faisant la voix de la communauté ecclésiale tout entière, je voudrais rendre grâce à la Très Sainte Vierge et m'adresser à Elle avec les mêmes sentiments qui animèrent les Pères conciliaires, qui consacrèrent précisément à Marie le dernier chapitre de la Constitution dogmatique Lumen gentium, en soulignant le lien inséparable qui lie la Vierge à l'Eglise.

Oui, nous voulons te rendre grâce, Sainte Vierge Mère de Dieu et notre Mère bien-aimée, pour ton intercession en faveur de l'Eglise. Toi qui, accueillant sans réserve la volonté divine, t'es consacrée de toutes tes forces à la personne et à l'œuvre de ton Fils, enseigne-nous à garder dans notre cœur et à méditer en silence, comme Tu l'as fait, les mystères de la vie du Christ.

Toi, qui as avancé jusqu'au Calvaire, toujours profondément unie à Ton Fils qui, sur la Croix, te donna comme mère au disciple Jean, fais que nous te sentions toujours proche de nous à chaque instant de notre existence, en particulier dans les moments sombres et d'épreuve.

Toi, qui, le jour de la Pentecôte, avec les Apôtres en prière, as imploré le don de l'Esprit Saint pour l'Eglise naissante, aide-nous à persévérer en suivant fidèlement le Christ. Nous tournons notre regard vers Toi avec confiance, comme vers « un signe d'espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu [...] en attendant la venue du jour du Seigneur » (n. 68).

Partout dans le monde, les fidèles t'invoquent avec une prière insistante, Marie, afin que, exaltée dans le ciel parmi les anges et les saints, tu intercèdes pour nous auprès de ton Fils « jusqu'à ce que toute les familles des peuples, qu'ils soient déjà marqués du beau nom de chrétiens, ou qu'ils ignorent encore leur Sauveur, soient enfin heureusement rassemblées dans la paix et la concorde en un seul peuple de Dieu à la gloire de la Très Sainte et indivisible unité » (n. 69). Amen!

[Texte original : italien – Traduction réalisée par Zenit]
ZF05120906

* Prochaine date de retraite de guérison intérieure :
- du 11 au 16 décembre 2006.
Retraite "Renaître en Marie" avec le Père Maximilien-Marie Duten.
- Lieu : à la Cité de l'Immaculée en Mayenne (France). Info Tel : 02.43.26.88.55
Site : www.citedelimmaculee.com



Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
BP 24 - 53170 Saint-Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25
Site : www.mariereine.com
Découvrez le site d'évangélisation : www.labonnenouvelle.fr
Le site de notre librairie : www.ephese.fr













09:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/12/2006

L'artiste en devenir...

 Il est bien connu aujourd'hui qu'au sein des milieux chrétiens évangéliques on témoigne très peu d'intérêt pour les arts. Quand le changement se manifeste, au fur et à mesure que la jeune génération née et élevée au sein de ces milieux prend conscience de l'importance des arts, toutes sortes de problèmes et de tensions surgissent. Ces jeunes manquent des connaissances et du discernement qui leur permettraient d'exercer leur esprit critique.
Aussi bien dans leur famille que dans leur milieu religieux,on n'a jamais essayé de comprendre l'art ; le goût artistique est quasiment inexistant. Il 'y a pas d'intuition artistique, rien digne d'éveiller la curiosité, aucune réponse aux questions de la génération montante afférentes à ce sujet.
Beaucoup de jeunes veulent devenir artistes dans un esprit chrétien, mais ils ont à découvrir par eux-mêmes les réponses à leurs points d'interrogation. Comment pourraient-ils aller de l'avant ? Quel est le sens de tout cela ?
Beaucoup se sont éloignés du christianisme ou, ce qui est plus tragique, du Christ, quant ils ont fini par comprendre que, si cet aspect primordial de la vie humaine reste banni de la religion ou de la foi, alors quelque chose de fondamental doit être défectueux dans la foi. Ce qu'on attend d'eux c'est qu'ils se joignent à une lutte spirituelle contre l'esprit de leur époque qui se concrétise avec vigueur dans les arts - et beaucoup succombent, car la lutte est trop dure. Ils n'obtiennent aucun appui, même s'ils sont chrétiens, de leur milieu : famille, pasteur, professeurs, et aucun livre adéquat n'est à leur disposition. Il n'est pas trop possible, naturellement, d'adopter la même attitude puritaine aujourd'hui ; se tenir à l'écart des arts, car ils sont mondains, séculiers et corrompus. Or ce n'est pas la solution. Elle manque le coche. Tout d'abord, elle ignore le fait que les arts sont des protagonistes particulièrement puissants dans un nouveau mode de pensée non chrétien.
Il se pourrait bien que les arts soient vraiment une " avant-garde " en ce sens qu'ils sont en tête de la quête pour une forme de spiritualité non chrétienne. Pourquoi ? Parce que pendant trop longtemps les chrétiens n'ont pris aucune part à la discussion ou à l'action artistiques. Quelle place devrait donc occuper l'art ? Peut-il exister un art chrétien portant témoignage, parallèlement à l'autre art ? Y a-t-il même à vrai dire un art chrétien ? L'art peut-il être utilisé à des fins chrétiennes ? A ce point, je me dois d'affirmer avec force : l'art ne doit jamais être utilisé pour prouver la validité du christianisme. C'est plutôt la validité de l'art qui devrait être étayé par le christianisme. L'art chrétien n'est pas l'art qui se sert de thèmes bibliques et chrétiens. Picasso a peint plus d'une Crucifixion ; mais c'étaient des malédictions plutôt que l'expression de la foi. Nombre de thèmes bibliques furent manipulés dans un esprit humaniste après la Renaissance. Et, bien entendu, presque toutes les hérésies ont inspiré quelque forme d'expression d'art. Non, ce qui est chrétien dans l'art ne réside pas le thème, mais dans l'esprit qui l'anime, dans la sagesse et dans la compréhension de la réalité qu'il reflète.
De même que le fait d'être chrétien ne consiste pas à chanter partout et tout le jour des alléluias, mais à montrer le renouveau d'une vie en Christ, consacrée en tous ses actes, de même un tableau chrétien n'est pas celui où tous les personnages sont couronnés d'une auréole et qu'on entend (si on colle son oreille à la toile) chanter des alléluias. L'art chrétien n'est rien de spécial. C'est un art sain, bien portant et de bonne qualité. C'est un art en accord avec les structures d'art données par Dieu, un art qui a une conception bienveillante et libre de la réalité, qui est bon et vrai. En un sens il n'y a pas d'art spécifiquement chrétien. On ne peut différencier que l'art bon de l'art mauvais, l'art sain et bon de l'art faux et inquiétant dans son interprétation de la réalité. Il en est ainsi, qu'il s'agisse de peinture, de théâtre ou de musique…
Bruno LEROY.

09:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/11/2006

Découvrez le nouveau "Maria".


Thème : consécration à Marie enfant

Edito:
Entrons dans la dépendance de Dieu !

Dans ce Maria nous contemplons la petite Marie. Jésus nous dit :
“si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu.”

Quelle est la principale caractéristique des tout-petits ?
Il sont complètement dépendants !
Dépendants pour se nourrir, se vêtir, se laver... Ils sont complétement “livrés” aux adultes.

Sommes-nous prêts à entrer dans une telle dépendance vis-à-vis de Dieu ?

La Vierge Marie a vécu cette dépendance à Dieu, elle a vécue toutes choses “selon sa Parole”.

Pouvons-nous craindre un Dieu qui s’est fait si petit ?

Quelle est la nature de Dieu ?

Dieu est Amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. (1Jean 4)

Comme saint Jean, nous pouvons placer, en esprit et en vérité, notre tête sur le Coeur de Dieu sur le C¦ur du Fils ou du Père Lui-même où nous pouvons dire jour après jour «tout est accompli, je veux demeurer en Toi, pour goûter Ton Amour, m’abreuver jour après jour à la source de Ta grâce afin de la transmettre autour de moi. Faire Ta volonté pour recevoir et Te donner.»
Dans l’union à Dieu, nous vivons sur le Coeur du Père. Nous allons nous tourner à chaque instant vers Lui, nuit et jour nous blottir sur Son C¦ur pour l’écouter, Lui parler ou simplement rester là, paisible dans son Amour. “Je tiens mon âme en paix et silence, comme un petit enfant contre sa mère.” (Ps 131)

La dépendance

Nous comprenons que le but de notre vie est d’entrer dans cette “dépendance” de Dieu.
Quitter les béquilles et les dépendances de ce monde pour vivre la vraie vie, la vie d’enfant de Dieu.
Le but n’est pas de nous “en sortir” tout seul avec nos petits bras, mais bien de laisser Dieu mener et conduire ma vie. «Père, non pas ma volonté mais Ta volonté» (Lc 22, 42)
Nous allons maintenant demander, à Dieu, à chaque instant, la grâce de vivre avec Lui, par Lui, en Lui et pour Lui.

Ainsi nous aimons à rentrer dans ce cri du psalmiste : Ne me retire pas ton Esprit-Saint ! (Ps 51,13)

Accepterons-nous d’entrer dans cette folie d’amour ?

Comme le drogué a besoin de sa dose, comme l’enfant a besoin de sa mère, comme nous avons besoin de l’air pour respirer, nous allons avoir un besoin vital de Dieu à chaque seconde. Vivre dans une dépendance amoureuse et totale : l’union à Dieu !

Par cette dépendance Dieu va nous donner la vraie liberté ; car entrer dans Sa volonté n’est pas une régression ou un rétrécissement de notre vie, mais au contraire c’est l’ouverture qui nous rend notre pureté et notre coeur d’enfant.
“Il appela à lui un petit enfant, le plaça au milieu d'eux et dit :
En vérité je vous le dis, si vous ne retournez à l'état des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux.” (Matthieu 18, 3)

Ainsi le chemin vers Dieu n’est pas une montée mais bien une descente en nous-même où nous allons rencontrer Celui qui est, qui était et qui vient !

Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud

Abonnement Maria sur www.mariereine.com

18:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/11/2006

La Spiritualité nous rend Humains !

La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique.

Qu'est-ce que la spiritualité ?
Difficile à dire, c'est évident.
Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est
1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et
2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.

Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ? Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.

On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.

Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.

La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.
Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.
Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.
Bruno LEROY.

09:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/11/2006

PACTE AVEC JÉSUS-CHRIST.

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21:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PRÉSENTATION de la TRÈS SAINTE VIERGE.






























21 novembre :
PRÉSENTATION de la TRÈS SAINTE VIERGE

Les parents qui aiment vraiment Dieu Lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions.
Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.
L'Évangile ne nous apprend rien de l'enfance de Marie; Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu'on célèbre aujourd'hui. Ce sacrifice de Marie enfant renferme toutes les conditions du plus parfait sacrifice: il a été prompt, généreux, joyeux, sans retour, sans réserve. Combien il dut être agréable au Seigneur! Marie n'avait que trois ans, mais dans son âme la Trinité prenait déjà toutes Ses complaisances, et Dieu marquait le jour prochain où Elle ajouterait à tant d'autres gloires l'auréole incomparable de la maternité divine. Où mieux que loin du monde, dans l'enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission? Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l'Élue de Dieu.
Voici, d'après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple: Depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, Elle priait; de 9 heures à 3 heures Elle s'appliquait au travail des mains; ensuite Elle se remettait à la prière, jusqu'au moment où arrivait l'ange qui Lui apportait Sa nourriture. Elle était toujours la première aux veilles, la plus appliquée à l'étude, la plus fervente dans le chant des psaumes, la plus zélée dans les oeuvres de charité, la plus pure parmi les vierges ses compagnes, la plus parfaite dans la pratique de toutes les vertus. Marie, au jour de Sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après Elle viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

* Le prochain "Maria" sera sur le thème de l'enfance de Marie. Disponible à l'adresse ci-dessous d'ici une semaine.


* Que Dieu vous bénisse ! <
et que la Puissance du Saint-Esprit descende sur le monde !


Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP 24
53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25
Ecoute et accompagnement le matin par Myriam : tel : 05.56.61.73.45
E.mail : communion@mariereine.com
Notre site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr






*** NOUVEAU !

* Livre : La Mort, Témoignages de vies !

www.mariereine.com/boutique-livre-lamort.php3/
L'histoire :
Nous avons édité un numéro spécial de la revue la Bonne Nouvelle sur la mort qui a porté énormément de fruits comme : espérances, joies, conversions, consolations et guérisons...
Suite à cette parution nous avons reçu de multiples commandes (+ de 1000 par semaine !) et des témoignages, tous plus beaux les uns que les autres...

Des témoignages sur la mort :
- avant
- pendant
- après

Un approfondissement sur :
- les NDE
- le deuil
- la prière + la messe

C’est pour cela que nous avons décidé de rassembler ces récits dans ce livre pour tous, car c’est une bombe d’espérance !

Commandez dès aujourd'hui à l'adresse ci-dessus.
Le livre 160 pages : 5 euros l'unité Merci d'ajouter 2€ pour les frais de port.
Attention le livre sera disponible d'ici quelques jours...

Portez l'espérance, faîtes connaître ce livre autour de vous !




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21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/11/2006

Qu'est-ce que les autres pensent de moi ?

Vivre en se demandant sans arrêt : « Qu'est-ce que les autres pensent de moi ? » peut très souvent devenir épuisant.
Cette question n'hante pas seulement les personnes qui se sentent mal dans leur peau, elle hante également les personnes qui semblent avoir du succès dans leur vie sociale.
Quantité d'hommes et de femmes sont emprisonnés par l'opinion que les autres peuvent avoir sur eux.
Le regard des autres les privent de leur liberté. Quand j'étais à l’école primaire, j'avais un copain qui croyait qu'il fallait « posséder » pour être estimé des autres.
A chaque fois que je lui parlais des jeux de notre âge (à l’époque, c’était le début des consoles de jeux), il répondait immanquablement : « J'ai déjà ! ». Un jour, je suis allé chez lui, et je lui ai fait remarquer qu'il avait la même télé toute pourrie que j'avais chez moi.
A cela, il a répondu que ses parents allait bientôt la changer. Bref, il fallait toujours qu’il ait plus que les autres, et il croyait être quelqu’un si ses copains pouvaient lui envier des choses !

Dans ce monde, la considération des autres se mérite ; et quoique la Bible te dise que Dieu t'aime sans condition préalable, tu peux être tenté d'essayer de gagner cet amour.
C'est une chose de vouloir plaire à Dieu, c'en est une autre de chercher à gagner son amour.
Si tu es obsédé par l'opinion que les autres ont de toi, il est probable que, de la même façon que tu essaies de gagner la considération des autres, tu essaies de gagner celle de Dieu.
Sache une chose : tu n'as pas mérité l'amour que Dieu a pour toi, et tu ne le mériteras pas.
Quand tu comprends cela, tu te décharges d'un lourd fardeau. Dieu t'aime d'un amour éternel, et tu ne pourras pas l'en empêcher.
 Il ne faut pas confondre la cause et l'effet : Dieu t'aime et pour cette raison, il t'invite à le suivre.
Croire qu'il t'aimera parce que tu le suis est un raisonnement à l'envers. Dieu t’aime d’un amour éternel.
Qu'as tu fais parfois pour gagner la considération des autres ? As-tu essayé de faire la même chose avec Dieu ?
Remercie Dieu pour son amour et demande Lui de t'aider à aimer de la même façon, sans attendre quoi que ce soit en retour.
Bon week-end à toutes et tous !
Fraternellement, Bruno.

17:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La banque de l'amour.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Lettre 142

La banque de l'amour


      « Mes pensées ne sont pas vos pensées », dit le Seigneur (Is 55,8). Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup. Il est dit que c'est bien plus doux de donner que de recevoir (Ac 20,35), et c'est vrai, mais alors, quand Jésus veut prendre pour lui la douceur de donner, ce ne serait pas gracieux de refuser. Laissons-le prendre et donner tout ce qu'il voudra, la perfection consiste à faire sa volonté, et l'âme qui se livre entièrement à lui est appelée par Jésus lui-même « sa mère, sa soeur » et toute sa famille (Mt 12,50). Et ailleurs : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, c'est-à-dire il fera ma volonté et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23). Oh ! comme c'est facile de plaire à Jésus, de ravir son coeur, il n'y a qu'à l'aimer sans se regarder soi-même, sans trop examiner ses défauts.

      Ta Thérèse ne se trouve pas dans les hauteurs en ce moment mais Jésus lui apprend à tirer profit de tout, du bien et du mal qu'elle trouve en soi. Il lui apprend à jouer à la banque de l'amour ou plutôt, non il joue pour elle sans lui dire comment il s'y prend car cela est son affaire et non pas celle de Thérèse ; ce qui la regarde c'est de s'abandonner, de se livrer sans rien réserver, pas même la jouissance de savoir combien la banque lui rapporte...

      En effet les directeurs font avancer dans la perfection en faisant faire un grand nombre d'actes de vertus et ils ont raison, mais mon directeur qui est Jésus ne m'apprend pas à compter mes actes ; il m'enseigne à faire tout par amour, à ne lui rien refuser, à être contente quand il me donne une occasion de lui prouver que je l'aime, mais cela se fait dans la paix, dans l'abandon, c'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien.

12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/11/2006

Il disait : «Heureux les pauvres…»


Le jour où le Messie viendra

Le jour où le Messie viendra, c’en sera fini des maux anciens : l’aveugle verra, le boiteux bondira, les sourds entendront, les pauvres enfin seront à la fête. Ils seront rois. C’est le chant très ancien des prophètes qui le dit. Isaïe le chante en plus d’une page qu’il faut relire : En ce jour-là, dit-il, les sourds entendront les paroles du livre. Quant aux aveugles, sortant de l'obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront. Les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les pauvres gens exulteront à cause du Dieu Saint d'Israël. Car ce sera la fin des tyrans, ceux qui se moquent de Dieu disparaîtront, et tous les gens empressés à mal faire seront exterminés… (Is 29, 18-20).
Il a encore ces paroles de véritable rêve, pour dire le temps messianique attendu : Alors s'ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie. L'eau jaillira dans le désert, des torrents dans les terres arides. Le pays torride se changera en lac, la terre de la soif en eaux jaillissantes… (Is 35, 5-7). Et il faudrait lire encore Isaïe 26, 19, qui annonce que les morts revivront, et Isaïe 61, 1, si proche des évangiles, qui à la suite de Jésus, retrouvent ses mots (cf. Lc 4, 18-19).

Heureux le pauvre et l’affligé !

Ce seront ces signes qui un jour seront donnés à Jean Baptiste, dans sa prison, lorsqu’il s’interroge : celui qu’il annonçait était-il le bon ? Oui, était-il le messie ? Le signe le plus fort qui lui est alors donné, et qui englobe les autres, est que, selon les mots de l’évangile, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres (Mt 11, 5 ; Lc 7, 22). Oui : Heureux les pauvres !
Si nous gardons également à la mémoire les paroles d’Isaïe au temps du retour d’Exil, nous saisissons bien que sont alors consolés tout ensemble le pauvre, l’affligé et le captif, tous ceux qu’avait brisés le dur exil à Babylone : Monte sur une haute montagne, dit-il, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Elève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Elève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : «Voici votre Dieu ! Voici le Seigneur Dieu : il vient avec puissance et son bras est victorieux. […] Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits… "(Is 40, 9-11).

Car il est roi, ton Dieu !

Il nous faut relire avec attention ces textes d’Isaïe, qui prêteront leurs mots, tous leurs mots, à l’Evangile, pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ (Mc 1, 1) : que Dieu aime et sauve son peuple, qu’en personne il prend soin de lui, qu’il sauve et guérit, qu’il sauve le pauvre. Et
Isaïe poursuit, quelques chapitres plus loin, en des phrases étonnantes, prélude d’évangile. C’est en effet dans ce nouveau texte, au temps du retour d’Exil, la première apparition du mot qui, parlant du messager de bonne nouvelle, ouvrira à la traduction grecque, au mot Evangile : Comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle, qui annonce le salut, celui qui vient dire à la cité sainte : «Il est roi, ton Dieu !» (Is 52, 7) Oui, tel est le Règne ou le Royaume (en hébreu c’est le même mot) de Dieu. Et tel est aussi la bonne nouvelle de l’Evangile, annonçant tout à la fois la présence, le salut, et le Règne ou Royaume de Dieu, comme si ces mots s’équivalaient. Et ici effectivement dans la Bible, ils sont les facettes d’une réalité unique : l’irruption de la Bonne Nouvelle, dans la plénitude apportée par la personne et la présence de Jésus. Les deux versets suivants d’Isaïe le confirment : Écoutez la voix des guetteurs, leur appel retentit, c'est un seul cri de joie ; ils voient de leurs yeux le Seigneur qui revient à Sion. Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem, car le Seigneur a consolé son peuple, il rachète Jérusalem ! (Is 52, 8-9)

Une seule béatitude, qui les rassemble toutes !

La béatitude qui dit Heureux les pauvres ! englobe ainsi, on le voit bien, les autres béatitudes, qui suivent dans le texte aussi bien de Matthieu que de Luc, lorsqu’elles proclament ensuite, reprenant les paroles – et les gestes ! – de Jésus : Heureux les affligés et ceux qui ont faim ! Si pauvres, affamés et affligés sont heureux, c’est que la promesse de Dieu pour eux s’accomplit, c’est que le royaume de Dieu est à l’œuvre et que le Seigneur lui-même intervient pour son peuple, comme le dit étonnament Isaïe (Is 52, 7-10).
Le prophète Ezékiel a des paroles proches, dans un chapitre très vigoureux. Les bergers d’Israël (entendons le roi et les siens, responsables au nom de Dieu et envers Lui de son peuple) ont éconduit le troupeau, brebis faméliques dispersées dans la froideur de l’Exil et de son désespoir. C’est pourquoi Dieu lui-même, en personne, demandera compte aux bergers, du désespoir de son peuple. Puis il jugera entre brebis et brebis, entre celles qui ont pu survivre en écrasant les autres, et celles qui dans leur épuisement total, ne sont ou n’étaient plus que les ombres (il faudrait relire Ezékiel ch. 34 ; voir par exemple le verset 10). La métaphore est claire. Elle inspirera Matthieu dans son évangile. Jésus en effet reprendra ce chapitre à la fois magnifique et terrible d’Ezékiel pour évoquer ce que l’on appelle souvent – peut-être trop vite – le jugement dernier. Dans la vie des pauvres, Dieu est engagé, reconnaissable dans les petits.

Insurrection de Dieu

Les béatitudes sont un véritable cri d’exultation et de bonheur. Car est venu la plénitude du temps de Dieu, éveil d’espoir absolu pour son peuple, pour les affligés et les pauvres. Car Dieu vient, il intervient. Les béatitudes sont irruption de Dieu, quand l’homme est bafoué, lui qui a été créé à l’image de Dieu. Oui, malheur à qui profane l’homme !
Les béatitudes sont insurrection de Dieu. Elles parlent éminemment de Dieu. Elles engagent Dieu. Jésus seul peut l’engager à cette hauteur… abyssale : à hauteur d’homme ! Il en est visage. Il en est révélation. Jésus dans les béatitudes, comme dans l’ensemble de ses gestes, de ses paroles et de sa vie, révèle ainsi le visage d’un Dieu étonnamment proche des pauvres. Un Dieu qui a pour eux une dilection absolue, un cœur de tendresse pour l’homme touché par l’épreuve et le malheur. Un Dieu qui a une prédilection pour les plus pauvres, les plus démunis et les plus faibles, pour les plus petits. Et qui donc en prendrait ombrage ? Tout au plus sommes-nous invités à la proximité envers eux, à être des leurs. Car le temps de Dieu est arrivé, bonheur des pauvres !

Jacques Nieuviarts

11:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/11/2006

LES SILENCES DE DIEU.

Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?

Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s'il vous semble impossible de vous en passer; mais son silence est la preuve qu'il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n'avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu'il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.

Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu'il a entendu vos prières viendra ; c'est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : " J'ai demandé à Dieu du pain, et il m'a donné une pierre." Mais vous vous trompez, et aujourd'hui vous vous apercevez qu'il vous a donné le pain de vie.

Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c'est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant: " Je sais que Dieu m'a entendu. " Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité: le silence.
Bruno LEROY.

11:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |