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24/09/2006

Dieu a t-il un plan pour nous ?

«Le plan de Dieu, c’est de nous donner la vie »

Voilà une vraie question !
Beaucoup sont persuadés que Dieu sait tout à l’avance, qu’on ne peut rien lui cacher et qu’il connaît nos réactions. Le psaume 138 nous le dit : « Seigneur, tu me sondes et me connais ; que je me lève ou je m’assoie, tu les sais »

Moi je trouverai plutôt formidable que Dieu ressemble à celui qui dit à Adam dans le jardin d’Eden : « où es tu ? » Si Adam peut se cacher aux yeux de Dieu , l’homme peut lui aussi se cacher de Dieu, comme une adolescente cache son cahier intime à sa mère.
Dieu serait-il ce père ou cette mère qui lirait mon journal intime ? Cela ne me plait pas trop…j’aime l’idée que je peux choisir de montrer ou pas mon journal intime à Dieu et qu’il ne va pas forcer la porte de mon intimité.

Il n’y a pas de relation possible dans la confiance et le respect a fortiori dans l’amour, si il n’y a pas le respect de l’intimité de l’autre. Il m’arrive de dire à Dieu : « pour le moment ça ne te regarde pas , ne cherche pas à savoir. Quand je serai prête, on en parlera » Dieu ne violera pas ce désir. Dieu sait attendre.
Par contre , le plan de Dieu est de nous donner la vie , et, par la même, de nous faire traverser la mort. C’est une angoisse, et je n’en sais pas plus que les autres. Mais je pense profondément que Dieu nous fait traverser la mort comme Jésus l’a traversée lui même avec son père. Et quand je parle de la mort, je pense bien sûr à la grande mort, qui n’est pas très réjouissante, mais aussi à toutes les petites morts de notre vie.
Dieu, comme pour l’arche de Noé, veut faire traverser le déluge, donc la mort, à tous les vivants. Tous, nous entrons dans ce plan.

Mais Dieu a t-il un plan précis sur nous ? A t-il une fois pour toute décidé de notre vie ? Je n’y crois pas du tout. Je crois en revanche aux hasards de l’existence, à nos rencontres, dont Dieu se sert aussi. Je crois aussi qu’ il est attentif à ce que chacun d’entre nous puissions traverser nos morts pour chaque fois plus de vie. Il est comme une mère auprès de son enfant qui souffre, qui voudrait se mettre à sa place, prendre cette souffrance, mais c’est impossible et sacrifiant. Il y a aussi la providence, ce compagnonnage au quotidien, cette main sur l’épaule qui semble dire « Je suis à côté de toi, ce que tu subis, je peux l’entendre, l’accompagner mais pas le prendre à ta place »

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11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/09/2006

Sainte fête de la Croix Glorieuse !


Historique
La vénération de la Sainte-Croix le 14 septembre se rattache aux solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ (335). Mais elle s’insère en même temps dans un contexte biblique, qui en souligne l’importance ; « Le dixième jour du septième mois, dit le Seigneur, ce sera le jour du Grand Pardon » (Lv 23,27) le Yom Kippour. Salomon choisit cette fête pour célébrer la dédicace du Temple (1 R 8,2.25). Or on sait que la lettre aux Hébreux interprète le sacrifice du Christ en référence à la liturgie du jour du Grand Pardon (He 9,6-12), et que c’est au cours de la fête des Tentes que Jésus déclara : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi » (Jn 7,37).
Le Christ s’est offert sur la croix en sacrifice afin que par lui le monde soit sauvé. La croix est pour le peuple chrétien le signe de l’espérance du Royaume, que le peuple juif célèbre lors de la fête des Tentes. C’est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la Croix est devenue « notre fierté ». Si l’arbre planté au paradis originel a produit pour Adam un fruit de mort, l’arbre de la Croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, en qui « nous avons le salut, la vie, la résurrection ».
Fête catholique et orthodoxe de la Ste-Croix ou Croix glorieuse. Jour de jeûne rigoureux chez les orthodoxes, marquant l’exaltation universelle de la vivifiante croix.

Parole de Dieu
Nul n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. (Jn 3, 13-17)

Réflexion
Le mystère de la Croix glorieuse nous invite à toujours revenir à cette réalité : Dieu a aimé le monde, jusqu’au sacrifice de son Fils. Dans la passion et la mort du Christ - dans le fait que le Père n’a pas épargné son Fils, mais "l’a fait péché pour nous", s’exprime la justice absolue, car le Christ subit la passion et la croix à cause des péchés de l’humanité. Il y a vraiment là une "surabondance" de justice, puisque les péchés de l’homme se trouvent "compensés" par le sacrifice de l’Homme-Dieu. Toutefois cette justice divine révélée dans la croix du Christ est "à la mesure" de Dieu, parce qu’elle naît de l’amour et s’accomplit dans l’amour, en portant des fruits de salut ". Croire dans le Fils crucifié signifie donc " croire que l’amour est présent dans le monde, et que cet amour est plus puissant que les maux de toutes sortes dans lesquels l’homme, l’humanité et le monde sont plongés. Croire en un tel amour signifie croire dans la miséricorde. (Jean-Paul II à Ars le 14/09/1998).


Bonne résolution
Allons nous confesser bientôt, aujourd’hui, si possible.

Petite nouvelles

* Témoignage et action de grâce :

- La Vierge est intervenue dans la vie. J'étais décidé à me suicider. Là, au bord de la mer, j'ai rencontré un groupe de jeunes en train de réciter le chapelet. Il m'ont aperçu, m'ont écouté et m'ont soutenu. J'ai intégré le groupe et j'ai rencontré Jésus par Marie. Gloire à Dieu ! Komivi -

* Prochaine journée de guérison de l’arbre généalogique
Libération, purification, conversion, guérison - Le 14 octobre 2006 à Bordeaux – Eglise Saint Nicolas  Rue Saint Nicolas – 33000 Bordeaux - Prévoir d’avoir un stylo et d’avoir votre repas (sandwich) Animation par Thierry et Myriam Fourchaud (auteurs du livre je serai guéri !) et le Père Maximilien-Marie Duten (Cté des Béatitudes) et le groupe de prière de l’eau vive. - Le 4 novembre 2006 à la Cté des Béatitudes d’Iffendic (proche de Rennes)  Renseignements : 05.56.61.75.26

 

  * Ecole de Louange avec le frère Rémi Shappacher Entrons dans le réveil de la France !   A la Cité de l’Immaculée (53- France) du vendredi 10 novembre (16h) au samedi 11 novembre (après la veillée du soir)

 

 Inscriptions nécessaires en contactant la cité de l'Immaculée au 02.43.26.88.55 ou 02.43.64.23.25

 

 

Journées mariales


* Journée Mariale à Notre Dame de Valcluse (département 06) le 23 Septembre 2006, avec le Père Daniel

* Le 18 Novembre, secteur de CARCASSONNE - 5 route de Saissac 11310 Saint Denis
* Le 3 Décembre , La Castille " TOULON "83

 INFOS : Marie Martine Conzon : Tel: 05 53 88 09 92

* Que Dieu vous bénisse !   Thierry Fourchaud   Cité de l'Immaculée BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France) Tel : 02.43.64.23.25. E.mail : communion@mariereine.com

 

A bientôt sur : www.mariereine.com Notre site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr     * Transmettez ce message autour de vous,  plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

 

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21:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/09/2006

L'Homme et le Chrétien.

Très souvent dans l’histoire, les adjectifs « homme » et « chrétien » furent opposés. Il semblait que l’on ne pouvait être pleinement homme en étant parfaitement chrétien, ou que l’on ne pouvait être pleinement chrétien en étant parfaitement homme. En réalité, ce dilemme était finalement le même que celui qui tendait à opposer la foi et la raison, la foi et la science. Le Concile déclare pourtant que le Christ révèle l’homme à l’homme (Gaudium et Spes 22) : « En réalité, le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe Incarné. Adam, en effet, le premier homme, était la figure de Celui qui devait venir, le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l'homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation. »
Alors, Il pourrait ici être fructueux de nous demander comment, par la témoignage de notre vie, nous pourrions acheminer beaucoup de nos contemporains à ne plus séparer voire opposer ces deux réalités que sont l’homme et le chrétien.

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/09/2006

NOTRE DEVOIR DE PRIER ?

Ce n’est pas la prière qui nous rend aptes à des oeuvres plus grandes ; elle est l’oeuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l’enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en oeuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l’action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C’est en réponse à la prière que les fruits sont donnés ; mais n’oublions pas que cette prière se fonde sur l’agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C’est la prière de l’enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l’homme sage et intelligent.

La prière, c’est la bataille ; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : " Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment " , car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n’êtes pas. Quel que soit le lieu où le hasard des circonstances par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à lui sans cesse. " Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai. "

Nous attendons pour prier d’être stimulé par des émotions, c’est là la forme la plus grave de l’égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. " Priez le Maître de la Moisson, d’envoyer des ouvriers dans sa Moisson. " Le travail d’un ouvrier n’a rien de palpitant, mais c’est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. C’est l’ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu.

Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l’habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire !

Bruno LEROY.

10:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/09/2006

La résurrection.


Dans notre vie de ressuscité, nous verrons Dieu en tout et tout en Dieu.
Je verrai Dieu en tout, parce que ce monde que déjà j’aime tant, pour lequel je suis passionné, ce monde m’apparaîtra tel qu’il est sortant, en quelque sorte, des mains divines, créé éternellement par Dieu, dans son être tel qu’il est, qui est d’être une participation à l’Etre même de Dieu.
Le monde entier me sera transparent : je verrai Dieu au travers. Essayez d’imaginer ce que ce monde serait, si nous pouvions voir Dieu à travers un amour humain, une amitié humaine, même déjà une camaraderie. Dieu en tout !
Et, en même temps, dans la même conscience, dans ma conscience d’homme divinisé, je verrai tout en Dieu : tout l’univers sera mien.
L’univers, en effet, n’est pas séparable de Dieu, puisque éternellement Il le crée. Donc, tout en Dieu. Et les deux tableaux, Dieu en tout et tout en Dieu, se recouvriront exactement.

 

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/09/2006

NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE.

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La naissance de la Vierge Marie marque l’avènement, au cœur de notre monde de ténèbres, de la première des rachetées ; la venue parmi nous de celle qui fut préservée de toute souillure du péché dès le premier instant de sa conception, pour pouvoir être la mère de son Sauveur et du nôtre. Le privilège de l’Immaculée Conception découle en effet de la Croix du Christ et est tout entier orienté vers elle : la Vierge toute pure est le premier fruit du mystère de la Rédemption auquel elle participe de manière éminente par sa compassion inégalée. En fêtant la nativité de Notre Dame, l’Eglise célèbre l’épiphanie d’un mystère enfoui depuis neuf mois déjà dans le sein de Saint Anne et depuis toute éternité dans le cœur de Dieu : en Marie, l’humanité réconciliée, purifiée, est présentée, sainte et immaculée, à son divin Epoux (cf. Ep 5, 25-27).
Pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu, il fallait qu’un homme offre au Père, au nom de tous ses frères, un sacrifice d’amour qui compense en surabondance tous nos refus d’aimer. Mais comme l’offense du péché atteignait la Bonté divine infinie, seul un Dieu pouvait racheter notre pauvre humanité égarée par le Père du mensonge. C’est pour satisfaire à cette double exigence de la justice et de la miséricorde, que le Verbe s’est fait chair, devenant le « médiateur d’une alliance nouvelle, lui dont le sang purificateur est plus éloquent que celui d’Abel » (He 12, 24).
Pour que notre Sauveur puisse nous libérer de nos chaînes, nous guérir de nos blessures, et triompher de notre mort, il fallait qu’il prit chair dans le sein d’une fille de notre race, dont l’humanité ne soit cependant pas affectée par le péché, avec lequel le Fils de Dieu ne pouvait d’aucune manière cohabiter. Il convenait donc que le Père prépare pour son Christ une demeure digne de lui ; une demeure préservée de toute souillure ; un cœur dont la parfaite humilité soit le miroir de sa Beauté. Elle est bien nôtre cette enfant innocente et parfaitement pure qui naît du chaste amour d’Anne et de Joachim ; et en même temps, la miséricorde du Très-Haut a fait pour elle des merveilles inégalées, en vertu desquelles tous les âges la diront bienheureuse (cf. Lc 1, 48-49) : « Rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils, unie à lui par un lien étroit et indissoluble, elle reçoit cette immense charge et dignité d’être la mère du Fils de Dieu, et par conséquent la fille de prédilection du Père, et le sanctuaire de l’Esprit ; don exceptionnel de grâce qui la met bien loin au-dessus de toutes les créatures dans le ciel et sur la terre » (Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium, VIII, 53).
Or c’est à Saint Joseph que fut confiée, à l’aube du salut, la garde du Tabernacle du Très-Haut, de l’Epouse inépousée, de la Mère virginale. Cet homme « juste », c’est-à-dire parfaitement ajusté à Dieu, était bien trop humble pour s’approprier une telle mission, fût-ce au nom de l’engagement auquel Marie sa fiancée avait consenti en sa faveur. Conscient du mystère qui enveloppait celle qui lui « avait été accordée en mariage », il décide de lui rendre sa liberté en prenant sur lui l’opprobre d’une rupture d’Alliance non motivée. Il renonce ainsi, par crainte filiale envers le Très-Haut, à ce qu’il avait de plus cher au monde ; et cet ultime sacrifice le rend parfaitement libre pour assumer sa mission unique : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse ».

« Réjouissons-nous, bien-aimés, et tressaillons d’allégresse en cette Nativité de la bienheureuse Marie, Mère de Dieu, elle qui s’est faite pour le monde l’annonce d’une joie nouvelle, et qui a constitué pour le genre humain le prélude du salut. Aujourd’hui est née la Reine du monde, la fenêtre du ciel, la porte du paradis, le tabernacle de Dieu, l’étoile de la mer, l’échelle céleste sur laquelle le Roi d’En-Haut s’est humilié pour descendre dans les profondeurs, et l’homme, qui gisait la face contre terre, s’est vu exalté pour monter vers les hauteurs. Aujourd’hui est apparue sur le monde l’étoile à travers laquelle le Soleil de justice a illuminé le monde. Aujourd’hui est née cette Vierge resplendissante, hors de laquelle s’avance le plus beau des fils des hommes tel l’époux au sortir de la chambre nuptiale. Aujourd’hui s’élance hors du sein maternel la femme qui mérita d’être le temple de la Divinité. Aujourd’hui s’accomplit cette prophétie que le prophète par excellence, Isaïe, posté comme un héraut à l’arrivée de la reine du monde, a clamée d’une grande voix en disant : “Il sortira une tige sur la souche de Jessé, et une fleur montera de sa racine”. C’est de pareille tige en effet que notre Rédempteur a pris son essor tel une fleur, comme il le dit de lui-même dans le Cantique des cantiques : “Je suis la fleur des champs et le lys des vallées”. C’est du nom de lys qu’on appelle le Christ, c’est du nom de lys qu’on appelle aussi la Mère du Christ, comme on l’ajoute dans le même Cantique : “Tel le lys parmi les épines, telle est mon amie au milieu des jeunes filles” » (Saint Pierre Damien).

« O vous qui êtes la fille et la souveraine de Joachim et d’Anne, accueillez la prière de votre pauvre serviteur qui n’est qu’un pécheur, et qui pourtant vous aime ardemment et vous honore, qui veut trouver en vous la seule espérance de son bonheur, le guide de sa vie, la réconciliation auprès de votre Fils et le gage certain de son salut. Délivrez-moi du fardeau de mes péchés, dissipez les ténèbres amoncelées autour de mon esprit, débarrassez-moi de mon épaisse fange, réprimez les tentations, gouvernez heureusement ma vie, afin que je sois conduit par vous à la béatitude céleste, et accordez la paix au monde. A tous les fidèles de cette ville, donnez la joie parfaite et le salut éternel, par les prières de vos parents et de toute l’Eglise » (Saint Jean Damascène).



Père Joseph-Marie

14:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Trois formes de prière.

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Depuis les origines de l’Église, on a toujours distingué 3 formes principales de prière(…)

Eucharistie
La première forme de prière c’est l’Eucharistie. L’Eucharistie d’abord. Parce que l’Eucharistie, ce n’est pas simplement l’homme à la recherche de Dieu, c’est le Christ réellement présent et actif au milieu de nous.
L’Eucharistie, c’est la prière du Christ, c’est Lui qui prie et les chrétiens qui reçoivent l’Eucharistie s’unissent à la prière du Christ.
L’Eucharistie, c’est donc la prière totale, parfaite, et il n’est jamais permis de mettre une quelconque forme de prière au dessus de l’Eucharistie. C’est pourquoi je dis très fermement : l’Eucharistie d’abord. Autour de l’Eucharistie, il y a l’Office divin, qui est chanté ou psalmodié, ou récité par les moines, les moniales, les prêtres et les religieuses… On peut dire que l’Office divin, dans son rapport à l’Eucharistie, est comparable à une couronne de perles autour d’un gros diamant central. Le diamant c’est l’Eucharistie, et, tout autour, il y a cette prière officielle qui est ininterrompue de l’Église. (…)L’Église ne peut pas être comparée à une autre société, une Église où il n’y aurait que de l’activité, où la relation directe avec Dieu ne serait pas affirmée très nettement, ne pourrait pas être la véritable Église de Jésus-Christ et j’ose dire que, dans ce domaine-là, il n’y a pas d’excuse : être prêtre, être religieux, c’est remplir dans l’Église officielle, l’office officiel de la prière. Voilà donc la première forme de prière.

La prière : cœur à cœur avec Dieu
La seconde forme de prière, c’est ce que l’on appelle “ la prière privée ”, la prière secrète, le tête à tête, ou, mieux, le cœur à cœur avec Dieu ou avec le Christ, la prière ou très simplement, on parle à celui qu’on aime, comme un homme parle à sa femme, ou une femme à son mari, comme un ami parle avec son ami.
C’est la forme de prière qui fait droit à la parole du Christ, dans St Matthieu : “ Quand vous priez, fermez la porte de votre chambre et retirez-vous dans le secret ”.
La chambre dont il est question, c’est évidemment la conscience : retirez-vous dans le secret de votre conscience et là, adressez-vous, parlez simplement avec votre Père qui est dans les cieux…
Cette forme de prière porte un nom qui fait peur à des laïcs, du moins en France, car je me suis aperçu en Espagne, que le nom était communément employé, c’est ce que l’on appelle “ l’oraison ”. Que le mot ne vous fasse pas peur : on pourrait croire que l’Oraison, c’est un temps de prière très long (au moins ½ heure, ¾ d’heure, une heure…)
Non, il n’est jamais demandé de prier plus longuement qu’il n’est possible étant donné ce qu’est notre vie. Alors si vous permettez, au lieu d’employer le terme “ oraison ” qui peut faire peur, je dirai “ un temps fort de prière ” ou, si vous préférez, un moment un peu long de prière.
Ne me demandez pas de préciser davantage, un moment un peu long, ce sera peut-être 3 minutes, 4 minutes, 5 minutes…Je connais des mères de famille surchargées de besogne et qui, très facilement, font oraison au moins un quart d’heure par jour… Mais ça, cela regarde la liberté de chacun.
Mais ce qu’il faut souligner, c’est que cette forme de prière n’est pas la récitation de formules toutes faites, ce n’est pas la lecture de prières qui sont dans les livres, c’est un cœur à cœur… Lorsque le mari veut parler à sa femme, il ne va pas chercher un livre pour réciter des paroles toutes faites, lorsqu’un ami parle à son ami, eh bien, tout simplement, il laisse parler son cœur. Et c’est la deuxième forme de prière. (…)

La prière de tout instant
La troisième forme de prière, dans la tradition de l’Église, c’est ce que l’on appelle “ la prière habituelle ”, qui fait droit à la parole du Seigneur, selon laquelle il faut toujours prier et ne jamais s’interrompre de prier.
Tout à l’heure, lorsque vous entendiez cette phrase, vous deviez penser : “ mais ce n’est pas possible, une cuisinière ne peut pas lorsqu’elle prépare le repas, un homme ne peut pas prier de manière habituelle lorsqu’il est à son bureau et lorsqu’il il est aux prises avec des problèmes de techniques industrielle par exemple…
En réalité, il s’agit d’une prière qui est mêlée à la vie et mêlée d’une manière presque indiscernable, un peu comme dans la boue l’eau est mêlée à la terre d’une manière telle qu’il sera impossible de séparer la terre et l’eau, ça ne fait plus qu’un.
Donc, la prière continuelle, c’est une sorte d’attention à Dieu, confuse, diffuse : Dieu est à l’horizon de la pensée, il suffit d’un rien, d’une petite mésaventure, d’un ennui, pour que, immédiatement, on se rende compte que Dieu est là, et spontanément, on s’adresse à Lui, on pousse un cri vers Lui.

 

10:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/09/2006

Amour humain et amour de Dieu.

De François Varillon.

"L’expérience de l’amour humain est ce qu’il y a de moins inadapté pour suggérer l’amour tel qu’il est vécu en Dieu. Car, même s’il est encore très « naturel » et tel qu’on puisse en décrire les composantes de façon simplement phénoménologiques, il se meut déjà en direction de son terme ultime, il est à la racine de lui-même désir d’aimer comme Dieu aime, et capacité d’être transfiguré par l’Esprit pour s’accomplir selon sa vocation.
Certes il n’approche que de très loin le désintéressement absolu de l’amour divin, mais, si mêlé qu’il soit de passion égoïste qui l’incurve sur lui-même, on peut discerner en lui une lumière qui, dans le crépuscule de son matin, n’est pas autre que celui du soleil éternel. Il n’y a pas deux soleils ; il n’y a pas deux amours.
Si l’amour humain peut conduire à l’amour divin, c’est qu’il en est une manifestation, même s’il n’a guère conscience encore de sa noblesse et s’il ne sait pas qu’il devra être transfiguré.
C’est pourquoi il m’est permis d’inviter le fiancé, ou l’époux, ou l’ami, à entendre comment bat le meilleur de son cœur : il entendra un écho du battement du cœur de Dieu. L’amour est pauvreté, dépendance, humilité."

09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/09/2006

RÉFLEXIONS SPIRITUELLES...

Nous sommes le temple du Saint-Esprit
 
"Ou bien encore, ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à grand prix. Honorez donc Dieu dans votre corps." 1 Corinthiens 6.19-20

Vous ne vous souvenez peut-être pas des premiers téléphones portables. Ils n’avaient de portable que le nom. Et vous souvenez-vous du moment où Internet est apparu ? A l’époque, c’était la révolution. On attendait ½ heure pour qu’une page se charge et on était émerveillé à l’idée de pouvoir discuter sur un chat avec un californien ou un australien qui s’appelait Bob4325 ou un autre nom tout aussi loufoque. Et avant cela, il y a eu l’apparition des jeux vidéos. On se battait pour être le premier à faire bouger 5 carrés sur un écran, à détruire des briques en noir et blanc ou à les manger avec un petit bonhomme qui n’avait qu’une bouche et pas de corps. C’était aussi une révolution ! Il y a eu avant cela le cinéma, la télévision,... et la roue. Les technologies de la communication n’ont cessé de progresser.

Mais avec tous les avantages qu’apportent ces technologies, il faut bien reconnaître qu’il y a souvent du moins bon… On me demande parfois ce que je pense des jeux vidéos. Et c’est une question fort pertinente. Car aujourd’hui, on a depuis longtemps dépassé l’ère de Mario et compagnie. On voit apparaître des jeux étonnants de réalisme, et aussi étonnants de violence. Entre Mario Kart et Grand Theft Auto, il y a tous les échelons possibles, de sorte qu’il est impossible de donner la liste des jeux « trop violents ». Et le niveau de violence n’est pas tout, il faut aussi considérer le temps qu’on y passe. Si on fait « game over » aux examens parce qu’on a passé tout son temps devant un écran, il faut se poser des questions…

Et que dire de la télévision ? Un film romantique finit bien lorsque les deux héros du film quittent leurs conjoints pour se mettre ensemble. Et on appelle ça une belle histoire. La Bible appelle cela de l’adultère. La télévision fait ouvertement l’éloge de toutes sortes de comportements desquels Dieu veut nous protéger. Lorsqu’un voix s’élève contre ces choses, on la dit intolérante ! Je pourrais continuer à dénoncer ceci et cela, mais il ne s’agit seulement de dénoncer, il faut apporter autre chose, une autre manière de vivre. Cette manière de vivre, c’est celle qui consiste à honorer Dieu dans ce qu’on fait, car nous ne nous appartenons pas nous-mêmes. Notre existence nous donne l’illusion que nous nous appartenons nous-mêmes, alors qu’en réalité, nous appartenons aux choses qui nous captivent. Nous appartenons à nos passions.

Quels sont tes passions ? Qu’est-ce qu’elles font de toi ? Est-ce qu’elles te construisent, ou est-ce qu’elles te détruisent ?

 
Phil

19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Qu’est-ce qui prouve que Dieu existe ?

« La seule preuve de l’existence de Dieu, c’est son absolue humilité. »
 

Lorsque je faisais mes études de philosophie, l’un de mes profs de fac était un disciple de St Thomas d’Aquin : un dominicain très érudit du XIII siècle  qui, dans l’un de ses livres, proposent rien moins que… des preuves de l’existence de Dieu ! J’avais 19 ans, des questions « existentielles » plein la tête et lorsque j’ai su qu’un tel bouquin existait, je n’ai fait ni une, ni deux : j’ai acheté – pas cher et d’occasion - ces « preuves »…
Autant vous dire que j’ai été déçu : certes la mécanique intellectuelle est bien huilée, le raisonnement solide mais, franchement, je suis resté sur ma faim. J’ai eu comme l’impression que ces « preuves » étaient des preuves « a posteriori ». Autrement dit, elles ne « marchent » vraiment que si on a déjà basculé du côté de la foi.

Un peu plus tard, toujours en préparant ma licence de philo, j’ai découvert un autre philosophe : Emmanuel Kant pour qui la foi ne peut pas être un savoir de type scientifique. Autrement dit, on ne trouve pas Dieu au bout d’une équation !
Voilà qui m’a plutôt séduit car, réfléchissons un peu : s’il était possible de « prouver » que Dieu existe, nous serions toutes et tous « obligé » de croire en lui. Dieu serait une évidence devant laquelle il n’y aurait qu’à s’incliner. C’est un peu comme si, lorsque j’ai rencontré ma femme, j’avais été obligé de l’aimer, comme si je n’avais pas eu le choix ! Triste amour qui plongerait ses racines dans l’obligation, dans l’évidence scientifique.
L’amour, pour être vraiment l’amour, suppose la rencontre de deux libertés. Si je n’ai pas le choix de croire ou de ne pas croire en Dieu, Dieu risque vite de devenir un tyran. Or, Dieu n’est pas un despote, il est l’Amour. C’est par amour que Dieu décide de ne pas s’imposer à la conscience de l’homme. Dieu aime trop l’homme pour le contraindre : il le laisse totalement libre de le suivre ou de le rejeter, quitte à ce que l’homme fasse un très mauvais usage de cette liberté.

J’aime cette formidable « humilité » de Dieu qui ose devenir fragile entre les mains de l’homme, qui ose prendre le risque que l’homme l’ignore…

La plus belle preuve de l’existence de Dieu ? Son humilité et le choix incroyable qu’il fait – par amour – de renoncer à sa toute puissance…
« Seul un moi vulnérable peut aimer son prochain », affirme le philosophe Emmanuel Lévinas.

19:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |