09/10/2005
SPIRITUALITÉ D'UN MAÎTRE ORIENTAL...
Voici quels sont les sept états de conscience : | L'Imagination s'obtient par une intériorisation totale de son énergie. Il faut intérioriser ses sens au point de ne plus sentir ni son corps physique ni le monde extérieur. La conscience entre dans le corps éthérique, et la méditation s’oriente vers la création de symboles et d’images inspirés par le monde spirituel : c’est le développement de la clairvoyance consciente ou imaginative ou encore d’une pensée pure et créatrice. Cela demande beaucoup d’entraînement. | La véritable science est la science initiatique, celle qui s’acquiert grâce à l’accès au monde spirituel. Elle tient compte de l’être humain dans tous ses secteurs de recherches, car ce dernier a besoin de se connaître et de se relier à sa source en tant qu’être spirituel. Une science qui ne tient pas compte de l’individu ne peut engendrer qu’indifférence et insécurité, comme je l’ai déjà démontré dans mon livre Chercheur d'Éternité. Recevez toute ma liberté |
12:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/10/2005
DESCENDRE DE NOTRE MONTAGNE INTÉRIEURE.
Nous nous imaginons volontiers que tout ce qui nous arrive doit être exploité en vue d'un enseignement utile. Non, avant tout, cela doit servir à produire un caractère fort. Le séjour "sur la montagne" n'a pas pour but de nous instruire, mais de nous façonner. Il est dangereux de se demander : "A quoi cela sert-il ?" Dans le domaine spirituel, on ne peut faire de calculs de rentabilité. Dieu a un but lorsqu'il nous accorde, en de rares occasions, des moments passés "au sommet de la montagne".
20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/09/2005
LA PUISSANCE DE L'ESPRIT SAINT.
L'Esprit Saint fut envoyé, comme le Fils, pour compléter et prolonger l'œuvre de rédemption et de libération intégrale. Le domaine privilégié de son action, c'est l'histoire. Comme un coup de vent ( un " esprit " au sens biblique ), il est présent en tout ce qui suppose mouvement, transformation et croissance. Il n'est point de cloisons étanches pour lui, il souffle où il veut, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'espace chrétien. Il saisit les personnes, les remplit d'enthousiasme, leur confère des aptitudes et des charismes particuliers pour transformer la société et la religion, briser les institutions sclérosées et créer des choses nouvelles. Il se rend agissant d'une façon toute spéciale dans les luttes et les résistances des pauvres. Et ce n'est pas sans raison que la liturgie nomme " Père des pauvres " celui qui leur donne le courage de faire face jour après jour au difficile combat pour leur propre survie et celle de leurs familles, de trouver des forces pour supporter les oppressions du système socio-économique qui les exploite et qu'ils ne peuvent changer d'un jour à l'autre, de conserver vivante l'espérance que quelque chose peut toujours s'améliorer et que, unis, ils pourront historiquement se libérer. La piété, le sens de Dieu, la solidarité, l'hospitalité, la force d'âme, la sagesse de vie, tissée de souffrance et d'expérience, l'amour pour les enfants et ceux des autres, la capacité de célébrer et de se réjouir jusque dans les pires conflits, la sérénité face à la dureté des luttes de l'existence, la perception de ce qui est possible et viable, la modération dans l'usage de la force, la résistance presque illimitée à l'agression persistante et continuelle du système économique et à la marginalisation sociale qu'elle provoque, toutes ces choses sont des dons de l'Esprit, c'est-à-dire des formes de Son ineffable présence et de son action au milieu des opprimés. L'Histoire des luttes menées par les opprimés pour leur liberté est l'histoire que la flamme de l'Esprit Saint allume dans le cœur divisé de ce monde. C'est grâce à l'Esprit que jamais ne s'éteignirent et que jamais ne s'endormiront sous la cendre de la résignation l'idéal d'égalité et de fraternité, l'utopie d'un monde qui rendrait plus facile d' Aimer et de reconnaître dans le visage de l'autre les traits maternels et paternels de Dieu.
Bruno LEROY.
17:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/09/2005
La Spiritualité du Kung-Fu.
David Caradine.
L’apprentissage des arts martiaux met en valeur le mouvement, améliore les performances, la coordination et la relaxation, fait une meilleure utilisation du corps en prévenant les blessures, confère au mouvement corporel sa liberté une vie durant, en restaurant les rythmes naturels que la vie moderne réfrène. Le Kung-Fu offre des techniques précises permettant à chacun de réaliser son potentiel sur la voie de l’accomplissement.
La confiance apportée par la connaissance de son corps et de l’harmonie spatiale débarrasse à jamais l’élève de sa peur. Ceci est la nature véritable de l’autodéfense. Mais cela reste une résultante mineure de l’étude du Kung-Fu. Car le Kung-Fu est une voie de réalisation totale, dans laquelle le combat apparaît bien comme la facette la moins signifiante.
La partie spirituelle de l’enseignement va bien plus loin que l’aspect mécanique du Kung-Fu, tout en dévoilant les bénéfices qu’on peut en retirer. Mais elle apporte beaucoup plus : la compréhension de la nature harmonieuse du cosmos au sein duquel nous vivons, le triomphe de la plupart des problèmes auxquels les humains sont confrontés : la maladie, la malchance et même la mort. Il n’y a pas de limite au développement potentiel de l’élève. Ce que vous semez, vous récoltez !
Le bonheur dépend plus de la santé mentale et de la paix intérieure que des facteurs externes.
L’étude du Kung-Fu apporte la paix intérieure, la santé mentale, la force, la grandeur d’âme et la patience.
Mais le Kung-Fu n’est pas une panacée. Il se peut que l’enseignement ne réussisse pas à inculquer ces qualités. Mais comme le fardeau repose sur l’élève, le Kung-Fu peut apporter le bonheur, la longue vie, le succès, l’éveil et la confiance, sans qu’on éprouve le besoin de recourir aux drogues et autres béquilles. En libérant l’esprit, il permet d’affronter les forces extérieures avec plus d’efficacité, en encourageant la compréhension et en éliminant la confusion et la frustration. Le succès viendra récompenser les efforts.
La véritable maîtrise du Kung-Fu Shaolin ne peut être obtenue que par la pratique et l’étude des exercices et des danses. Mais le Sifu (le maître) ne peut, lui non plus, être la seule source d’information. En tout cas, pas pour l’élève avancé. Le disciple doit compter sur lui-même et sur d’autres sources pour compléter son information. La philosophie, la religion, la médecine, l’art, la musique, la littérature et la science (tout particulièrement la physique) seront étudiés jusqu'à ce que le chercheur atteigne un degré raisonnable dans la compréhension de ces disciplines. Le disciple doit faire son chemin. Si cet objectif semble trop ambitieux, celui-ci devra examiner en toute conscience s’il n’a pas sous-estimé sa volonté de poursuivre la quête jusqu’au bout.
L’ESSENCE:
Le Kung Fu est une méthode de santé ancienne au moyen de laquelle l’humanité peut réaliser tout son potentiel, en apprenant à se fixer des objectifs plus ambitieux, en s’élevant au-delà des fausses valeurs et de leur carcan rigide pour accomplir l’unité avec les lois harmonieuses de la nature et de l’univers. L’entraînement de Kung Fu propose un but utile et conduit à l’obtention de talents qui accompagneront l’élève tout au long de sa vie, voire plus longtemps...
Les exercices du Kung-Fu de Shaolin nous aident à renouer avec notre être intérieur, afin que nous ne demeurions pas étrangers à notre propre corps. La seule paix ou force intérieure qui vaille, c’est celle qui unit le corps et l’esprit. Les conflits surgissent quand l’esprit tente de dominer le corps pour le conduire hors de ses limites. Comment peut-on prétendre s’entendre avec les autres et être en harmonie avec la nature si l’on ne l’est pas soi-même ? Un esprit travaillant contre le corps ne fait qu’accentuer l’état de conflit et de lutte.
L’objectif d’un programme d’études, quel qu’il soit, destiné à la réalisation personnelle, est l’amélioration de la qualité de la vie. Toutes les autres valeurs apparaissent secondaires : paix et tranquillité d’abord, sans tension ni contrainte ! A l’origine, l’étudiant placide n’est pas assuré de réussir aussi bien que celui qui y consacre toute la volonté de son ego. Mais, à la longue, celui qui développe le calme intérieur et insiste sur le synchronisme du corps et de l’esprit dans son entraînement parviendra à un niveau bien supérieur à celui qui, suant sang et eau, place la réussite au-dessus de tout et fait de chaque entraînement une épreuve en soi.
“Sans douleur, pas de progrès", répètent sempiternellement ces gourous omnipotents que sont devenus certains entraîneurs aujourd’hui. Il va sans dire que non seulement cette attitude est anti-productive, mais que si nous nous en tenons à l’esprit de notre livre, rien ne vaudra jamais le sentiment de se sentir bien. La santé est la mère de la longévité...
Un exercice qui s’apparenterait à une torture, ou bien contraint et forcé, n’atteindra jamais l’illumination que nous recherchons.
La différence qui existe entre l’étude des arts martiaux et des programmes de fitness comme l’aérobic ou la musculation, c’est qu’au bout de quelques semaines, vous savez déjà tout à leur sujet. Au-delà, c’est de la routine... Le Kung Fu, à l’inverse, enseigne au corps et à l’esprit la vie durant. Et surtout, il permet d’établir une communication permanente entre les deux.
La pensée contrôle l’action du corps et quand elle ne le fait pas, alors le corps se conduit comme un vulgaire robot. C’est ce qui se passe quand on exécute des mouvements désordonnés sans aucune autre finalité que l’exercice en lui-même. Dans l’étude du Kung Fu, chaque mouvement possède sa signification et son application dans la vie réelle. Mieux, au sein du mouvement se cache une compréhension profonde de la sagesse du monde.
Au fond, que le Kung-Fu soit considèré comme un art martial avec une connotation philosophique ou non n’a aucune importance. Le Kung Fu n’est pas un art martial, ni une philosophie ou une religion, c’est un Art de Vivre !
Le Kung-Fu est applicable à chaque situation de la vie courante. Il est ce que vous en ferez ! Mais si vous faites en sorte de bien en appliquer les préceptes, alors vous conservez le contrôle de vous-même et de la si- tuation...
Toutes les techniques offensives et défensives peuvent être maîtrisées en une courte période de temps sans grande difficulté... Un élève intelligent pourra absorber le contenu physique du Kung-Fu en une année ou deux. Je l’ai déjà vu se produire.
Mais le but du Kung Fu, cependant, est plus difficile à saisir. Un investissement à vie de l’adepte n’arriverait pas à appréhender la simple vérité cosmique à l’œuvre dans les mouvements du Kung-Fu. Voilà pourquoi il faut quand même s’adonner à fond à son étude. La récompense qui attend sur la route vaut bien le voyage!
Mais il est encore plus profitable de n’attendre aucune récompense. Car seule la plus pure des dévotions est capable d’amener le chercheur au plus près de son but...
Un élève lent devra consacrer encore plus d’efforts, mais s’il possède les ressources en lui-même, il a plus de chance d’atteindre la vérité qu’un élève plus rapide mais qui prend la connaissance pour argent comptant. La dévotion est la clef, la question et peut-être une grande partie également de la réponse...
Désir, détermination, persévérance et pratique sont les clefs du succès du Kung-Fu. La taille ou le sexe de la personne n’entrent pas en ligne de compte. Presque tout le monde peut apprendre et maîtriser les mouvements, tandis que le corps et l’esprit forment une alliance solide. Les femmes réussissent bien dans les styles du Nord car elles exploitent au maximum la grâce, la légèreté et l’esthétique qu’elles rencontrent dans ces styles. Les enfants apprennent avec une facilité déconcertante. Comme on apprendrait à des chiots... Ils tirent d’énormes avantages de la discipline : coordination, vitesse, mental et confiance renforcés. Sans parler de la subtile progression interne qu’ils vivent en même temps. Petit à petit, un chemin se fraye dans cet univers de questions. Au travers de la discipline et de la pratique, il est possible de découvrir des plans supérieurs de la vie sur terre. Sans peur ni colère, un équilibre se fait jour, fascinant... et conduisant un état qu’on n’a jamais connu auparavant et au-delà de toute expérien-ce...
C’est cela le Kung Fu !
Une autre façon d’apprendre, que je dois mentionner, est celle du Rebelle. Rien ne laisse prévoir le progrès de ce chercheur. Il peut-être ultra-rapide ou catas-trophique. Généralement, ces personnes passent par des étapes de mutation : dangereux, imprévisibles, parfois brillants, inventifs, destructeurs ou dérangeants... Qui sait ? Aucune étiquette ne peut être apposée sur cette catégorie. Elle est partie intégrante de la personne. Chacun sait qui il est. C’est ce que je suis...
Le Kung-Fu aujourd’hui jouit d’une formidable popularité planétaire. C’est en partie dû à l’influence du programme Kung-Fu, qui considère les arts martiaux dans leur habilité à résoudre les problèmes, quelque chose envers quoi on se tourne quand tout le reste a échoué... Dans la série Kung-Fu (qu’on peut voir maintenant dans soixante et onze pays), contrairement aux films du genre, les personnages affrontent le mal avec philosophie et n’utilisent la violence physique qu’en cas d’extrême nécessité ; et encore, avec la plus grande retenue...
Cette attitude est organique aux experts de Kung-Fu de la plupart des styles. Leurs aptitudes leur permet de s’élever physiquement, mentalement et spirituellement au-dessus de l’adversaire et de la difficulté.. C’est cette attitude authentique qui séduit si fortement les gens dans le monde. Car notre époque n’est guère propice à la confiance et à la foi, en dehors de puissances qui sont extérieures à nous et au-delà des valeurs temporelles et matérialistes de la société au sein de laquelle nous vivons...
SPIRITUALITÉ:
N’importe quelle discussion sérieuse sur la philosophie du Kung-Fu revient à aborder le domaine spirituel. Cela frise parfois dangereusement la religion. Mais tous les systèmes, qu’ils soient d’ordre scientifique, religieux ou mystique, englobent le concept de puissance suprême qui gouverne l’univers selon des lois immuables. Le chemin conduit à découvrir, confirmer et comprendre ces vérités entourant la seule grande Vérité.
En sciences physiques, on observe les phénomènes et on tente de les expliquer par l’expérimentation et l’interprétation. Dans les religions et dans les philosophies mystiques, on accepte comme certaine la théorie et c’est le phénomène qui doit être interprèté en accord avec cette théorie. Cette méthode d’exploration requiert la Foi. Elle est utile en face de concepts qui dépassent la perception. Les efforts pour appliquer la théorie d’Einstein sur la relativité‚ en sont un parfait exemple. On réinterprète l’évidence pour prouver la validité de la théorie. La vérité, c’est que les scientifiques opèrent beaucoup de cette manière mais n’aiment pas l’admettre.
L’application de cet outil, la foi, est ce qui définit l’expérience spirituelle. La foi, hors de ce cadre, est appelée croyance ou instinct, ou encore inspiration... Elle est aussi en rapport intime avec le hasard et la chance. La véritable nature de ce qui est spirituel par rapport à ce qui est absurde n’est pas toujours facile à distinguer. Il n’y a pas de claire séparation entre ce qui est science, superstition ou foi... Tout ce qu’on peut dire sans discussion est qu’il existe une réalité plus vaste au-delà de notre entendement. Elle n’a pas de nom mais nous connaissons son existence. En pratique, nous faisons parfois une percée au sein d’une réalité plus étendue et nous sommes capables alors de percevoir toute une série de mystères qui étaient autrefois imperméables à notre compréhension. Mais nous recouvrons à nouveau les limites de notre avancée et nous devons nous remettre en chemin. Ce processus me semble, autant que je l’aie compris, sans fin.
En fin de compte, toutes les études au monde ne pourraient épuiser l’entière vérité. Même en travaillant toute une vie, nous n’arriverons pas au bout de nos explorations. C’est alors qu’intervient la foi. A condition d’accepter des théories dont nous ne pouvons pas prouver la validité, nous sommes capables de percevoir l’image totale, même si sa structure reste au-delà de notre compréhension.
Cette méthode d’exploration décourage les cyniques...
Il existe une vieille histoire à propos de la foi et du cynisme. Deux chercheurs d’or étaient assis dans un saloon en Alaska. Ils prenaient un verre et le sujet de leur conversation tomba sur Dieu. “Je n’y crois pas", dit l’un des chercheurs d’or.”
“Ah bon ? C’est plutôt inhabituel par ici. Et pourquoi cela ?", dit l”autre.
“J’y ai cru mais ça m’a passé. Tu vois, un jour que je me trouvais sur la toundra, j’ai été pris dans un horrible blizzard. J’étais perdu et j’ai pensé que j’allais mourir de froid... alors, je me suis agenouillé pour prier Dieu mais absolument rien ne s’est passé". “Pauvre idiot", dit l’autre chercheur d’or, "comment peux-tu dire ça ? Tu es encore parmi nous, non? I1 a bien fallu que tu t’en sortes..."
“Oui, je m’en suis sorti. Mais ce n’est pas grâce à Dieu. Un diable d’esqui-mau qui passait par là m’a remis sur le bon chemin !"
La foi, l’espoir et la croyance sont des outils vénérables sans lesquels nous ne pouvons atteindre à l’infini. Quand ils deviennent prisonniers du dogme religieux ou de rites stéréotypés, ils ne répondent plus à leur vocation. La foi est puissante, à condition de s’accompagner de l’illumination. Elle peut déplacer les montagnes. Mais une foi aveugle est aussi porteuse de folie. Aussi, comme l’ail, on doit l’utiliser avec parcimonie.
I1 y a une méthode alternative à la foi. C’est le cynisme, la première des religions. I1 est le moyen de découvrir tout le reste, étant donné que le cynisme implique le scepticisme. Le scepticisme débouche sur l’examen et l’examen sur la compréhension.
QUAND ON SE PERD :
A un moment ou un autre, il arrive que l’élève ait l’impression de stagner. Parfois, le professeur est en faute. Si c’est le cas, il est temps d’aller voir ailleurs. Mais le plus souvent, c’est l’apprentissage qui est en cause, ou l’attitude ou encore le manque de concentration.
Nous nous comportons presque tous au début comme des bulldozers. Nous apprenons les formes et la technique à notre manière, en interprétant ou en adaptant les mouvements à l’une de nos erreurs et de nos préjugés. Cette approche ne peut réussir car nous sommes confrontés à nos propres limitations. Et nous finirons éventuellement par abandonner la discipline...
Mais si nous en ressentons l’appel, nous reprendrons les choses en mains, même si nous avons oublié la plupart des techniques. Nous recommencerons tout, avec encore plus d’humilité et de dévouement ! Celui-là est le véritable apprentissage car nous voyons les choses comme jamais auparavant. Le corps nous surprend par sa connaissance. Alors, chaque cours devient un moment de révélation, que nous nous n’oublierons jamais.
La peur est l’obstacle fondamental, le simple fait de penser qu’on ne peut réussir est dissuasif. Si cette peur persiste, elle prend plus de place et submerge tout le reste.
Il vous faut prendre confiance en vous, vous sentir encouragé à l’extérieur et... quelque chose en plus : le courage. Celui qui n’en a pas peut l’acquérir. Ce n’est pas facile. Je serais étonné que vous en fassiez l’expérience avec ce livre ou dans n’importe lequel autre...
Le dernier obstacle, une fois la peur vaincue ou assumée : le trop de confiance. Penser que c’est arrivé, l’ego, l’arrogance, l’illusion de la clarté. Mais ce sentiment peut surgir aussi si la peur vous habite toujours, comme une couverture... Cet élève-là parle trop au lieu d’écouter. Après tout, si l’on nous a donne deux oreilles et une bouche, ce n’est pas par hasard.
Cet obstacle n’est pas facile à surmonter sans une révélation qui vous permette d’en sortir ; cela survient en général après une grosse déception de l’ego : humiliation, dérision, sentiment d’indignité ou quelque chose de ce genre. Bien sûr, ce n’est pas une perspective agréable mais elle a ses bons côtés à la fin.
C’est comme si on aidait un ivrogne à trouver le chemin de la lumière. Jusqu’à ce qu’il l’ait trouvé, il niera tout, clamant que le monde entier se trompe ! Lui est parfait. Il faudra qu’il s’effondre avant de faire demi-tour et alors là, il risque de devenir insupportable dans l’autre sens... On dirait que certains ne désirent pas apprendre. Il leur faut une dose d’humilité. Il la trouvera peut-être au sein de la communauté des arts martiaux et il risque de l’apprendre de la manière la plus dure. Il vaut mieux prendre la bonne direction dès le début...
Une autre chose qui peut faire obstacle, c’est simplement faire erreur, se tromper de priorité ou comprendre les choses de travers. Ceci arrive d’une multitude de façons. Etre mal entouré (ceci peut inclure le professeur), faire l’impasse sur des étapes importantes comme l’écoute, la pratique, la constance; ignorer ou désobéir aux injonctions du professeur...
Le syndrome disparaît avec la mauvaise attitude. Sinon, il vaut mieux tout plaquer pour en terminer avec la souffrance.
Mais les distractions habituelles peuvent s’avérer un frein au progrès : les femmes, la drogue, les soucis, la pitié de soi et toutes les autres, ne serait-ce que la simple paresse. Car la plupart des échecs sont le fruit d’une combinaison de tous ces éléments ou bien ajoutés les uns aux autres. L’autosatisfaction ne fait pas non plus l’artiste martial. Il n’y a aucun moyen de progresser ou d’accéder à la maîtrise tout en cédant au vice et à la faiblesse...
Mais ne vous laissez pas décourager ! Car c’est précisément pour régler ces problèmes que vous entreprenez ce genre d’étude... Il vous faut avoir confiance dans le programme d’études et aussi en vous-même. Mais ne tardez pas trop. Vous n’avez pas l’éternité‚ pour le réaliser.
Et le dernier obstacle, enfin, qui se présente à vous s’appelle vieillesse. Vous serez trop décrépi pour vous lancer...
Bruno LEROY.
13:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/09/2005
LE SPIRITUEL EST AMOUREUX DE LA VIE.
LA LIBERTÉ
L'homme réellement spirituel cherche à être libre de toutes formes d'esclavage. La liberté est le message Nº 1 de la spiritualité. Il vous faut être libre par rapport aux structures que les autres ont créées autour de vous, libre de tout ce que vous devez faire et ne devez pas faire. Tant que vous ne serez pas libre de tout cela, vous ne pourrez pas entendre votre voix intérieure.
***
L'INDIVIDUALITÉ
La spiritualité est basée sur l'individu. Et, le message est le suivant: soyez uniques, soyez des individus. Vivez la vie comme vous l'entendez... soyez rebelles! Vous n'avez pas besoin de rentrer dans un moule. Si c'est vous qui décidez de rentrer dans un moule, c'est très bien, sinon il n'y aucune nécessité… Aucune autre raison ou motif que celle de votre propre volonté ne devrait nous faire rentrer dans un moule. Si une personne sent que c'est ce qu'elle veut, alors, ok, c'est parfait. Ce n'est alors plus l'esclavage; c'est la liberté !
***
L'AMOUR
Les animaux n'ont aucun problème dans un monde sans amour. L'homme, lui, est dans un grand malheur. Il aspire, il attend quelque chose de l'au de-là. Il goûte à quelques moments de joie. Il sait à quoi ressemble l'amour, même si ces moments ne durent pas. Ils viennent très soudainement mais partent aussitôt, laissant le goût dans la bouche. C'est à travers l'amour que l'homme s'est mis à rechercher Dieu, car l'amour lui a donné le goût. A partir de là, l'homme ne peut plus en rester là . Désormais, il doit atteindre cet état dans lequel l'amour est total, dans lequel l'amour n'est pas simplement un phénomène momentané mais un réel état, une réelle continuité.
L'amour est l'essence même de la religion. Si vous pouvez aimer alors rien de plus n'est nécessaire. A travers l'amour, on peut connaître toutes les bibles et Védas….ils ne sont rien d'autres que des sous produits de l'amour.
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LA MÉDITATION
Si vous n'êtes pas méditatif, vous pouvez continuer à chercher, à regarder partout, d'une vie à l'autre… vous ne trouverez que désespoir, douleur, souffrance et enfer. Vous ne trouverez ni Dieu, ni vérité, ni béatitude ainsi. Et, l'ironie est que si vous aviez cherché à l'intérieur de vous-même, vous auriez compris que tout a toujours été en vous. Méditer signifie regarder à l'intérieur de soi-même.
***
LE SENS DE L'HUMOUR
Le rire relaxe. Et la relaxation est spirituelle. Le rire vous ramène sur terre, et vous éloigne de vos idées stupides d'être plus saint que les autres. Le rire vous ramène à la réalité telle qu'elle est. Le monde est le jeu de Dieu, une plaisanterie cosmique. Et à moins que vous ne compreniez que c'est une plaisanterie cosmique vous ne serez jamais capable de comprendre le mystère ultime.
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SAVOIR S'AMUSER
"Direction, objectif', but" - tout cela est comme le business, les affaires, c'est fatiguant et rend l'homme triste et sérieux. Il vous faut ajouter quelque chose qu'on puisse appeler " l'art de savoir s'amuser " car même un adulte sait jouer et a besoin de jouer. Un vrai adulte est sincère mais pas sérieux. Le fait d'être sérieux est une espèce de maladie car cela crée une tension en vous. Vous devenez incapable de célébrer. Seuls, le jeu et l'amusement peuvent amener la joie et la célébration.
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CRÉATIVITÉ
La créativité est un point essentiel dans votre croissance spirituelle. Dans toutes les religions, tous les moines et nones ont toujours été " non-créatifs ". L'idée même de la religion est le renoncement au monde ; or si vous renoncez au monde, vous renoncez à la créativité automatiquement.
Être créatif signifie être amoureux de la vie. Vous pouvez être créatif que si vous aimez la vie et vouloir augmenter la beauté de la vie, amener un peu plus de musique, de poésie, de danse est plus que suffisant ! Vous aimez tellement la vie que vous voulez la laisser un peu plus belle que vous ne l'avez rencontrée.
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LA SENSIBILITÉ
La sensibilité nécessite une grande intelligence . Plus vous êtes intelligent, plus vous êtes sensible. Ni les buffles, ni les ânes ne sont très sensibles.Il faut beaucoup d'intelligence pour être sensible. Mais aucune religion ne vous veut sensible, elles sont toutes inquiètes que vous deveniez votre propre pouvoir. Une personne sensible devient un pouvoir, une énorme maison de pouvoir. Il a sa propre intelligence, il a son propre amour, il a une compréhension qui ne vient que de lui. Il a la clarté dans la vision, il a le sens de la beauté et de l' esthétique - toutes ces choses sont dangereuses !
***
LA GRATITUDE
L'existence se renouvelle constamment à chaque moment Vous devriez être en accord avec l'existence et ne jamais demander qu'il en soit autrement. Car, ceci est la cause de votre misère : quand il fait nuit, vous pleurez pour le jour; quand il fait jour, vous regrettez la nuit. Alors, bien sûr, la vie devient un enfer et un malheur. Vous pouvez la rendre un paradis en acceptant simplement ce qui vous est donné avec un cœur plein de gratitude. Ne jugez pas pour savoir si c'est bon ou mauvais. Votre gratitude transforme tout en une belle expérience, approfondit votre vigilance et agrandit votre amour. Et, cette gratitude vous transforme en une magnifique fleur qui partage son parfum.
***
COMPRENDRE QUE LA VIE EST UN MYSTÈRE
Quand vous ne connaissez pas quelque chose, alors tout devient plus mystérieux: les arbres verts, les fleurs rouges, les oiseaux dans le ciel et les nuages. Tout est mystérieux et tout est tellement mystérieux qu'en fait vous êtes continuellement entouré de mystère et chaque changement est un mystère. On peut s'étonner du fait que la vie continue et qu'on continue à respirer. Même cela est étonnant! Celui qui est constamment émerveillé est en fait très proche du divin, de l'existence !
Bruno LEROY.
18:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (9) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/08/2005
VIVRE LE SILENCE...
En Orient comme en Occident, les maîtres en spiritualité reconnaissent la nécessité du silence pour la méditation, la prière et pour toute démarche d'intériorité. Faut-il rappeler la phrase célèbre de Maître Eckart : " Il n'y a rien de plus semblable à Dieu que le silence."
Dans notre monde actuel inondé de paroles et de bruit où l'anonymat et l'individualisme priment, il est donc nécessaire d'ouvrir des espaces d'invitation au silence, des temps et des lieux d'écoute où les jeunes peuvent prendre du recul pour mieux s'ouvrir aux autres et se poser seuls face à eux-mêmes. C'est là un moyen de savoir qui ils sont vraiment et de se construire.
Certes, les jeunes désirent vivre des expériences profondes. Mais il leur arrive de passer leur temps à les chercher dans la mauvaise direction, c'est-à-dire, à l'extérieur d'eux-mêmes. La culture du zapping et celle du plaisir immédiat font qu'ils craignent et fuient le silence. Regardons le mal qu'ils ont à se mettre en silence, à y durer, à le supporter, même pour le travail scolaire.
Or, seul le silence leur permettra d'accéder à cet état de paix où l'essentiel s'accomplit au-dedans d'eux.
Pourtant, c'est possible de les initier au silence. Voici…
- Beaucoup de jeunes aiment se retirer dans l'intimité de leur chambre.
- Certains apprécient faire silence lors d'une marche dans la nature : en forêt, au bord de la mer, en montagne.
- D'autres sont intéressés à visiter ou à séjourner dans un monastère et à y rencontrer des moniales, des moines dont la vie les intrigue.
Jeunes et moins jeunes, payons nous le luxe de ces temps de pause, de silence et nous pourrons dire avec le Prophète :
" Je ne suis qu'un chercheur de silence, et quel trésor ai-je trouvé en mes silences que je ne puisse dispenser avec confiance. " ? Khalil Gibran.
Bruno LEROY.
20:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/08/2005
LA PAUVRETÉ ÉVANGÉLIQUE.
Il est pauvre évangélique à un degré éminent celui qui n'est pas lui-même un pauvre socio-économique mais se fait l'un d'entre eux par amour et solidarité, lutte à leurs côtés contre leur pauvreté injuste, et cherche avec eux la Libération et la Justice. Il ne glorifie pas la pauvreté matérielle puisqu'elle est le fruit du péché de l'exploitation, ni la richesse qui est le signe de l'accumulation qui opprime et exclut, mais il exalte et réclame la Justice sociale pour tous.
L'amour pour le pauvre se charge parfois d'une intensité si forte qu'il engage un grand nombre d'hommes et de femmes à s'identifier aux pauvres socio-économiques et aux discriminés, à partager leurs souffrances, à prendre part à leurs consolations mutuelles et même à mourir avec eux avant le temps.
Telle est la libération parfaite, car non seulement la personne s'est libérée d'elle même mais aussi, à la suite de Jésus, le pauvre de Nazareth, elle s'est libérée pleinement pour les autres et pour Dieu, caché en eux.
Les pauvres évangéliques cherchent, à la lumière des défis lancés par les pauvres concrets, à penser et attiser la dimension libératrice de la foi pour que, dès maintenant dans l'histoire, on puisse cueillir par anticipation les fruits du Royaume, principalement la reconnaissance du Père, l'accueil de la filiation divine, la Vie et la Justice pour tous, et la Fraternité Universelle.
Bruno LEROY.
Éducateur de Rue.
20:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/05/2005
UN HYMNE A LA VIE.
L'Amour est cette sève qui nous vient de l'Esprit-Saint. La pentecôte est là pour nous rappeler l'importance de Son action dans nos vies si misérables, sans dimension spirituelle. Les charismes de l'Esprit sont essentiellement de mettre notre confiance en Dieu et, en Lui seul. Le manque de confiance génère l'angoisse, la peur, l'indifférence et l'insoupçonnable individualisme consistant à se penser indispensable. L'Esprit est ce Souffle qui nous mène sur les chemins divers de l'imprévu. Tant que notre mystique reste basée sur l'Amour Universel, nos craintes n'ont aucune prises sur les pauvres hères que nous sommes. Souffle qui donne une respiration nouvelle à notre Existence. L'Esprit, nul ne sait où Il va et pourtant, notre devoir de chrétiens ( nes ) est de Le suivre dans ses moindres pas.
Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d'avancer contre vents et marées. La pentecôte n'est pas un jour unique sur un calendrier, une date qui serait vite effacée. Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.
Prier, c'est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C'est Lui dire, je t'Aime, comme un amant qui comble nos jours. L'Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers le Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l'argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s'unir. Oh ! Esprit-Saint, c'est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j'aime puissamment.
Oui, c'est un Hymne à la vie dans l'Esprit, une pentecôte vécue à l'infini de nous-mêmes. Celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Puisse la pentecôte nous donner cette éternelle saveur de nous savoir aimés de toutes éternités. Mon Dieu, grâce à Ta présence d'Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d'Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement. Heureuse pentecôte, Frères et Soeurs et que Dieu vous ravive de sa fraîcheur aimante.
Bruno LEROY.
12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/05/2005
LA QUÊTE SPIRITUELLE.
La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique
Qu'est-ce que la spiritualité ?
Difficile à dire, c'est évident.
Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est
1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et
2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.
Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ? Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.
On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.
Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.
La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.
Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.
Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.
Bruno LEROY.
16:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/05/2005
LE RÉFÉRENDUM DU BONHEUR.
Le monde guidé par la soif du pouvoir, les plaisirs effrénés, hédonistes et égoïstes, le goût immodéré de l'argent, l'oubli et l'indifférence face aux pauvretés, la négligence de la création, le mépris du prochain. Tous ces paradigmes nous mènent vers une culture de mort et du désespoir. Et pourtant, nombre de prophètes ont insistés sur cette nécessité du souci de Justice, pour être Heureux. En effet, vivre selon les exigences d'hommes et de femmes conscients des difficultés d'être au monde, de s'affirmer et surtout, d'aimer, est générateur de joie. Le monde qui lance un appel à la joie est une société en conversion qui réclame plus de justice afin que nos sociétés soient habitées, hantées, travaillées par l'expérience humaine du bonheur spirituel.
Oui, il y a urgence à convertir nos coeurs de nos étroitesses qui découragent nos bonnes intentions. Il nous faut faire un choix perpétuel entre le bien et le mal, entre la justice et l'injustice, entre la tristesse et la joie. Le Seigneur est toujours près de nous pour nous reprendre, nous affermir et nous éclairer. Les chrétiens, que nous sommes doivent être conducteurs de joie, contagieux de l'espérance joyeuse d'un combat pour davantage de justice.
On retrouve ici le célèbre passage du Deutéronome (30, 15) : « Vois, je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur… » et son invitation pressante : « Choisis donc la vie » (Dt 30, 19). Cette liberté adressée à l'homme pour choisir son chemin et ses actes. C'est aussi cette Joie qui nous vient de Dieu. En effet,lorsque nos manques de générosité se laissent saisir par Dieu-Amour, nous sommes guéris de nos inquiétudes et entraînés sur les sentes de la joie, du don de soi et de la paix partagée. C'est la joie de la vie dans le Christ qui sera de toutes éternités. Les chrétiens tristes sont de tristes chrétiens. Nous le savons et mettre un peu de Lumière dans les yeux d'autrui pour les aider à ne point désespérer de leurs combats pour un monde meilleur, est un acte généreux. Je dirai, voilà mon programme politique qui demeure essentiel à mon coeur car, il témoigne de la force insoupçonnée de l'Esprit. Puis donner aux êtres rencontrés la dilatation nécessaire pour devenir créatifs, dans la Joie de Dieu. Cette Joie profonde de se savoir aimé et qui nous rend radieux. C'est mon programme politique pour l'avenir de nos sociétés. Utopique, peut-être, mais créer du bonheur et vouloir que toutes personnes soient heureuses, reste encore de nos jours, malheureusement du domaine de l'utopie. Les gens tristes semblent plus sérieux et souvent, ils ne sont contrariés que par des futilités...Si je faisais un référendum sur la question, voulez-vous être heureux dans la Vie, j'obtiendrai un maximum de réponses positives. A nous donc, chrétiens ( nes ) d'indiquer le sentier qui mène vers la liberté joyeuse de Dieu. Et vous, seriez-vous prêts ( es) à voter " oui " à mon référendum du Bonheur ?
Bruno LEROY.
11:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |