02/03/2007
UNE PAROLE RÉVOLUTIONNAIRE.
Cherchez premièrement le Royaume de votre Père céleste et sa Justice, et TOUT le reste vous sera rajouté. Matthieu 6, v. 33.
Aucune parole n'est plus révolutionnaire que cette parole de Jésus : "Cherchez premièrement le Royaume de Dieu." Même les plus pieux d'entre nous raisonnent tout autrement : "II faut bien que je vive; que j'aie de quoi manger; que j'aie un peu d'argent." Notre grand souci n'est pas le Royaume de Dieu, mais le maintien de notre vie physique. Jésus renverse l'ordre : d'abord nos rapports avec Dieu; nous avons à mettre cela en première ligne; le reste viendra ensuite.
"Ne vous inquiétez pas pour votre vie..." Combien il est déraisonnable, nous dit Jésus, de s'attacher si ardemment à tous ces biens matériels! Remarquez que Jésus ne prêche pas du tout l'insouciance. Celui qui ne s'inquiète de rien est un insensé. Le disciple de Jésus doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, et subordonner, mais non pas supprimer, toutes ses autres préoccupations à celle-là. Ne vous laissez pas dominer par l'idée de ce que vous aurez à manger et à boire. Il y a des gens qui ne s'inquiètent pas du tout de ce qu'ils mangent et boivent, et ils ont à en souffrir; ils ne s'inquiètent pas de leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le Royaume de Dieu, et secondement tout le reste.
Obéir à cet enseignement de Jésus est très difficile; il faut beaucoup de courage à un chrétien pour qu'il permette au Saint-Esprit de le plier à cette sévère discipline.
Bruno LEROY.
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01/03/2007
La Transfiguration.
"À ta descendance, je donne le pays que voici." Gn 15, 5-12.17-18
Ph 3, 17-4,1
celui que j’ai choisi, écoutez-le." Lc 9, 28-36 | |
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En ce temps de Carême, l’Église offre à notre méditation le mystère de la Transfiguration. C’est en effet avant son “départ” pour (mourir à) Jérusalem que Jésus grimpe sur cette petite montagne avec trois de ses apôtres, Pierre, Jacques et Jean, afin de leur révéler sa véritable identité : «Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante». Jésus n’est pas seulement un homme, il est également le «Fils bien-aimé» de Dieu, envoyé par lui pour une mission précise. Cette révélation n’est pas sans réveiller les trois compagnons qui virent la «gloire de Jésus» en présence de Moïse et d’Élie. Par la bouche de Pierre, ils expriment leur joie, «Maître, il est heureux que nous soyons ici», mais également leur surprise : «Dressons trois tentes». Pourtant, Dieu ne se laisse pas retenir en un lieu précis, et dans la «nuée» qui les couvre subitement, il manifeste sa présence éblouissante en donnant un ordre : «Écoutez-le». Forts de cette injonction d’écouter le Fils de Dieu, les disciples gardent «en silence» ces événements et redescendent vers la vallée pour maintenant accompagner Jésus jusqu’à sa Passion. Réveillons-nous et reconnaissons l’identité réelle du Christ : il est Dieu lui-même, envoyé en notre monde pour nous sauver. C’est pourquoi, ne le retenons pas dans nos schémas de pensée, mais "écoutons-le" renouveler nos esprits par la lecture attentive de sa Parole; suivons-le également sur ce chemin qui conduit à Jérusalem. Là, nous rendrons grâce pour la vérité de notre salut.
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22:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« Si nous pouvons sourire, nous avons la bonté en nous, toujours. » Chögyam Trungpa |
20:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
*****Joyeux Anniversaire Papy !!!*****
20:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La colère...
L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère. Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la charité. Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes. Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.
La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice. Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence. Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser. Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».
Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu. Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion. Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).
Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable. Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes. Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre. Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance divine : elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime. Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » : il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.
Ces paroles de Notre-Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché. Dieu lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.). Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère. Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies. Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt l’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice : “va te réconcilier avec ton frère” ». En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.
Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel. N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).
« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’amour, l’abondance du rachat, c’est toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129). Donne-nous en ce temps de carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.). Renouvelés dans l’Esprit Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».
Père Joseph-Marie
20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'ESPÉRANCE EST NOTRE FORCE.
Quand on attend, on ne reste pas inactif : on tente de travailler à rendre possible, plus proche le terme de l'attente. Quand nous espérons en quelqu'un, nous travaillons, à partir de la foi en l'autre, à effectuer le passage du présent au futur, de l'absence à la présence, du manque à la plénitude. Ce travail est passion. Soucieux d'accélérer le temps, de réduire la distance, de rejoindre l'autre au plus tôt, nous brûlons d'impatience, prêts à brûler les étapes. Nous sommes portés par une passion : quitter le lieu où nous sommes SANS l'autre pour le lieu où nous serons AVEC l'autre. L'espérance est donc soif et faim de la fin, bouillonnement qui trouve le présent insupportable, pesant, générateur d'épreuves. L'Espérance est force d'anticipation, force d'impatience, d'enthousiasme. Mais ce travail est aussi endurance. Vouloir atteindre le but, la fin, oblige à savoir traverser, malgré les pièges, les fatigues, les désespoirs, les retards. L'Espérance oblige à savoir endurer la traversée, le désert, le lieu encore vide de l'autre. L'Espérance est donc capacité de résistance, parallèle aux qualités d'endurance demandées aux sportifs : souffle long, volonté et force de combat, bonne tenue face aux souffrances et à la durée. L'Espérance est une force de résistance.
BRUNO LEROY.
19:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-libeation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/02/2007
APOSTOLAT DE LA PRIÈRE.
splendeurs indicibles qui viennent l'habiter lorsque nous avons le sens
de la méditation et du silence. On ne rencontre Dieu que dans le
silence intérieur. Je ne l'ai jamais rencontré ailleurs qu'au
tréfonds de moi-même et ce langage-prière qui tente
de Lui parler avec des mots enflammés par tant d'émerveillements
reçus.
12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/02/2007
Entrée en Carême.
40 jours : un symbole
Le Carême est un temps de conversion au symbolisme fort : quarante jours qui s’ouvrent sur la Semaine sainte et la fête de Pâques !
Pour les catéchumènes de l’Eglise primitive, c’était la phase ultime de leur préparation au baptême, et les fidèles de la communauté locale s’en portaient garants par un surcroît de vie intérieure. Pour eux alors, comme pour nous aujourd’hui, ce doit être l’occasion d’un dépassement de soi dans la prière, la pénitence et l’ouverture aux autres.
Que nous apprend la Sainte Ecriture à ce sujet ? Dans la Bible, le chiffre 40 est synonyme de préparation à une nouvelle étape dans l’existence : 40 ans de désert pour les Hébreux avant d’entrer en Terre promise, 40 jours de jeûne pour le Christ avant d’entamer sa vie publique…
De même, la « sainte quarantaine » se veut une mise à niveau de nos dispositions personnelles, afin que nous soyons en mesure d’accueillir la vie de Jésus ressuscité.
Pour bien commencer le Carême : l’imposition des cendres
Recevoir les cendres ne constitue pas une obligation ; c’est néanmoins une preuve de bon sens car il s’agit d’un sacramental, un élan surnaturel qui nous est communiqué, non pas directement par Dieu, mais par l’intercession de l’Eglise. Se faire imposer les cendres est donc un stimulant pour faire effort sur soi et réduire ses égoïsmes en cendres ; c’est se disposer à renaître, tel le Phénix, pour un nouvel essor. Derrière l’allégorie campe une réalité de foi que nous rappelle le rituel du mercredi des cendres : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle !
Un temps fort
« Le Carême est le temps privilégié du pèlerinage intérieur vers Celui qui est la source de la miséricorde » (Benoît XVI). Littéralement, la miséricorde consiste à « donner son cœur aux miséreux ». C’est pourquoi l’austérité proposée est pédagogique ; elle n’est pas rebutante ; elle est marque de confiance : elle invite chacun à « balayer devant sa porte » pour faire de ce chemin vers Pâques un temps privilégié d’amitié avec Dieu.
L’optimisme du Carême
Il est possible de bouger, de s’arracher à ses conformismes, de libérer sa capacité d’aimer. Dieu l’attend, l’Eglise l’espère, la liturgie nous y encourage : Rends-moi la joie d’être sauvé ! Avec le roi David repenti, nous quémandons la grâce de savoir découvrir une nouvelle façon de vivre : non plus une vie résignée à l’acceptation morose de nos limites et petitesses, mais une vie ouverte et généreuse, à l’exemple de Notre-Seigneur qui travaille, souffre et meurt avec joie pour notre vrai bonheur.
Est-ce assez dire que ce qui engendre la joie, l’optimisme et l’allant, c’est la richesse d’un cœur qui sait aimer et se sait aimé de Dieu ? Pénitence ne signifie donc pas forcément tristesse, pas plus que douleur mauvaise humeur. Mais pour intérioriser cette perspective, avant toute chose, il faut se laisser réconcilier avec Dieu et se décider « à suivre le chemin du don de soi : la Croix sur tes épaules, le sourire sur tes lèvres et, dans ton âme, une grande lumière » (saint Josémaria, Chemin de Croix, II, 3).
Alors, souriez, vous entrez en Carême !
13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Faut-il jeûner ou manger ?
Faut-il jeûner ou manger ? La question ne manque pas de saveur en ce premier vendredi de carême… Mais elle ne se pose pas exactement en ces termes.
Dans l’évangile de ce jour, les disciples de Jean-Baptiste viennent trouver Jésus pour savoir comment il est possible que ses disciples ne jeûnent pas. Jésus explique bien simplement : ce n’est pas une question de relâchement, mais une question de cohérence. Tout est dans le sens que l’on donne au jeûne. Pour Jésus, il ne s’agit pas d’un problème d’école théologique ni rituel : le temps de séparation est le temps du jeûne.
Ainsi Jésus ne conteste-t-il pas le jeûne des pharisiens, mais il laisse entrevoir pour ses disciples un jeûne plus dur encore. Il dit en effet : « un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront ». Et non « ils jeûneront comme les pharisiens jeûnent aujourd’hui ». Un jeûne viendra plus tard, mais il ne sera pas la répétition de celui auquel les disciples de Jean-Baptiste font allusion.
Ces derniers en effet ne parlent pas dans les mêmes catégories que Jésus. Ils parlent de « disciples », quand Jésus répond par les « amis de l’époux ». De plus, ils ne sont attachés qu’au fait de jeûner ou pas, sans chercher à expliquer pourquoi ils jeûnent eux-mêmes. Jésus, lui, aborde directement la question du sens et associe la raison du jeûne à un deuil. L’enlèvement de l’époux est en effet synonyme de mort. Le jeûne consiste alors à rendre présent celui qui a été enlevé. Le jeûne dont parle Jésus s’impose à ceux qui le pratiquent. Un événement extérieur, l’enlèvement de l’époux, événement qui n’est pas désiré mais qui survient sans qu’il puisse être évité, commande de jeûner. Les amis de l’époux sont séparés de l’époux sans qu’ils cherchent cette séparation et ils doivent la vivre.
Nous pouvons à présent nous reposer pour nous mêmes la question du début : faut-il manger ou jeûner ? Il faut jeûner, et jeûner sans cesse, car l’époux nous a été enlevé. Mais le jeûne que nous devons pratiquer n’est pas un jeûne volontaire, un jeûne que nous choisissons nous-mêmes et qui nous plaît. C’est un jeûne qui nous est commandé par le fait que nous, amis de l’époux sommes séparés de l’époux. Nos pratiques sont dictées par un impératif intérieur de revenir en présence de l’époux dont nous avons été séparés par notre péché. Le jeûne est donc finalement le fruit du désir sincère de conversion, de purification intérieure, une mise en marche vers la maison du Père.
C’est pourquoi il existe un lien si intime entre le jeûne et la prière. Jeûner facilite la prière, car il nous parcourir un itinéraire intérieur à la recherche de Jésus, dont nous goutons la présence retrouvée dans la prière. Mais à l’inverse, prier est indispensable au jeûne. Sans la prière qui nous montre le but de notre quête, le jeûne devient un simple exercice d’ascèse ou d’hygiène.
Seigneur, que cette eucharistie que nous célébrons favorise notre écoute du cœur, pour que nous soyons disponibles à la volonté divine, que nous sachions accueillir le jeûne qui s’impose à nous dans la douceur de l’Esprit, pour nous mettre résolument et joyeusement en marche à la rencontre de l’époux de nos âmes.
Frère Dominique
05:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/02/2007
La tentation de Jésus au Désert.
Pour le Carême... | |
Jésus trace le chemin de la vie chrétienne, en proie à la tentation de ne pas préférer Dieu à toute occasion. À la tentation de "l’avoir", Jésus répond en renvoyant que la vraie nourriture est la Parole de Dieu, pain de la Vie. À la tentation du "pouvoir", il met le doigt sur le danger de l’idolâtrie. L’adoration n’est pas celle de "la gloire des royaumes", mais elle est réservée au Seigneur notre Dieu : « Et c’est lui seul que tu adoreras ». À la tentation du "vouloir" être Dieu sans Dieu, Jésus rappelle qu’il ne faut jamais mettre Dieu à l’épreuve. Dieu est toujours libre de se donner comme il veut et quand il veut. L’avoir, le pouvoir, le vouloir ont leurs antidotes dans les trois conseils évangéliques. Seul celui qui fait l’expérience de la "pauvreté", de "l’obéissance" et de la "chasteté" prend les moyens radicaux pour ne pas succomber à la tentation, comme nous le demandons au Seigneur dans le Notre Père.Cette voie de sainteté et de liberté n’est pas réservée aux religieux, elle est pour tous les chrétiens qui souhaitent suivre avec confiance le Christ jusqu’au bout de l’amour et se laisser transformer par lui. Demandons à Dieu, au début de ce Carême, la grâce de bien vivre les épreuves de la vie qui sont autant d’occasions positives de se détacher des biens de ce monde et de nous attacher au seul bien qui comble le coeur humain: le Dieu d’Amour qui (nous) aime infiniment.
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19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |