25/01/2007
Les silences parlent aussi dans les évangiles.
Après avoir parcouru la Galilée pour y prêcher la Bonne Nouvelle du salut, voilà Jésus de retour à Capharnaüm. Cela ne tarde pas à se savoir. C’est alors une foule immense qui vient à lui pour l’écouter annoncer la Parole. Au milieu d’elle, quatre hommes qui portent un paralytique sur un brancard essayent de se frayer un passage jusqu’auprès de Jésus.
Que viennent-ils chercher ? La guérison ? Cela n’est pas dit. Qu’est-ce qui les animent ? Le désir de voir et d’écouter un maître en Israël ? Là non plus, l’évangéliste n’apporte aucune précision. Les silences parlent aussi dans les évangiles. Et peut-être qu’ici ils nous disent que ce qui motivait la démarche de ces hommes était bien plus profond que la simple curiosité ou la course aux miracles d’un thaumaturge.
La foule était pourtant là, nombreuse, et les empêchait d’accéder auprès de Jésus. Quelle est donc cette force qui les a poussés jusqu’à ouvrir un toit afin de descendre leur compagnon paralysé le plus près possible de Jésus ? Marc nous donne lui même la réponse : « Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « mon fils tes péchés sont pardonnés ».
« Voyant leur foi » : la foi, voilà bien ce qui a conduit ces hommes à surmonter tous les obstacles pour parvenir auprès de Jésus. La foi de ses quatre hommes, prêts à tout pour que leur ami puisse enfin retrouver l’usage de ses membres. La foi de cet homme paralysé en la personne de Jésus capable de le libérer définitivement de ce qui immobilisait son humanité.
« Mon fils tes péchés sont pardonnés » : la réponse est pour le moins surprenante, inattendue. Aucune guérison physique, aucun miracle visible. En apparence rien n’a changé. Le paralysé est toujours allongé, immobile sur son brancard. Et pourtant… Et pourtant, le plus grand des miracles vient de s’accomplir. Cet homme vient d’être purifié de son péché, guéri de la plus tenace de toutes les paralysies. Le salut est entré dans son âme le rétablissant dans sa dignité de « fils » du Père.
Ces paroles de Jésus font plus de bruit qu’une guérison. Les scribes qui se tiennent dans l’assistance le condamnent comme un blasphémateur : « Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? » Eux les spécialistes de l’Ecriture et les gardiens de la doctrine, à force de raisonnements, savent bien comment Dieu agit et doit agir. Ils croient prendre ici sa défense : en réalité, ils ne font que défendre leurs sécurités humainement religieuses. Le savoir sécurisant de leur doctrine les empêche en effet d’accueillir la nouveauté de la Parole annoncée par Jésus. Ils savent mais ne croient pas.
Jésus, va alors répondre à leur attaque en se mettant au même niveau : « Eh bien, pour que vous sachiez – et non pas : ‘pour que vous croyiez’ – que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l’ordonne dit-il au paralytique : lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi ». La guérison physique se révèle alors comme le signe d’une guérison plus profonde opérée par la Parole même de Jésus, une guérison intérieure plus vitale apportée aux hommes par le Fils de Dieu : le pardon des péchés.
« Seigneur, à chaque Eucharistie, tu te présentes à nous comme l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Renouvelle en nous le don de la foi. Que nous puissions te reconnaître comme notre Sauveur et avoir la joie d’entendre résonner au fond de nos cœurs cette parole de guérison et de salut que tu veux prononcer sur chacun de nous : « Mon fils tes péchés sont pardonnés ».
Frère Elie
09:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/01/2007
La colonne de nuée.
Conduis-moi, douce Lumière,
au milieu des ténèbres :
je t'en prie, conduis-moi.
La nuit est sombre, et je suis
Loin de la maison :
Je t'en prie conduis-moi.
Veille sur mon chemin.
Je ne te demande pas
A voir le but lointain :
Un seul pas me suffit.
J'étais autre jadis,
Et je ne priais pas
Pour que tu me conduises.
J'aimais choisir et voir ma route.
Maintenant,
Je t'en prie, conduis-moi.
J'aimais le jour brillant
Et, malgré mes frayeurs,
L'orgueil me gouvernait.
Oublie les jours passés.
Ta puissance
Pendant si longtemps m'a béni
Que, j'en suis assuré,
Elle me conduira
Par landes et marais,
Montagnes et torrents,
Jusqu'au retour du jour.
Et demain souriront les visages des anges
Depuis longtemps aimés,
Et que je ne vois plus.
JH Newman
Extrait de Cinq mille ans de prières (Desclée de Brouwer)
22:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MON AMOUR LA VIE.
21:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/01/2007
Prière oecuménique pour la paix.
tu as créé la terre et le cosmos,
dans toute leur variété, leur beauté et leur fragilité.
Les différents cultures et les diverses religions te cherchent aussi passionnément,
toi l'origine de toutes choses.
Tu veux que tous les êtres ne soient pas une menace
mais une bénédiction réciproque.
une demeure pacifique et habitable pour tous.
Tu as choisi le Proche Orient pour qu'avec nous il fasse connaître
en de nombreux lieux ton Nom et ta Voie.
Abraham, père dans la foi des Hébreux, des Musulmans et des Chrétiens
a écouté ton appel
dans cette Région qui s'étend entre l'Euphrate et le Tigre, l'Irak actuel.
Tu as promis d'une manière spéciale vie et avenir
à l'ancien et au nouveau peuple d'Israël.
Comme chrétiens et chrétiennes nous te remercions surtout
pour le Seigneur Jésus, notre Frère.
Il est notre PAIX.
Il est venu faire tomber les murs et donner à tous, sans distinction,
vie et avenir.
Elles témoignent de l'Évangile de Jésus,
de la force de la liberté sans violence
et de la certitude de la Résurrection.
Nous te supplions aussi
en union avec nos frères et nos sœurs de ces Régions
qui ont leurs sources au Proche Orient.
Tu nous a tous créés à ton image et à ta ressemblance.
Nous sommes tous ton image.
Tu as inspiré à tous ceux qui te cherchent en vérité,
la faim et la soif de la justice
et des désirs de PAIX.
Tous, Musulmans, Chrétiens et membres du Peuple d'Israël,
aspirent ardemment à la réconciliation.
Tous, nous sommes appelés, selon ton dessein,
à collaborer à la construction d'un monde nouveau.
Nous te demandons:
Prends pitié de toutes les victimes et de tous les coupables.
Nous te prions de mettre fin à cette spirale de violence, d'inimitié,
de haine et de vengeance.
la conviction que le chemin de la PAIX durable
n'est pas la guerre,
mais celui de la PAIX dans la Justice.
Suscite aussi, aujourd'hui, dans toutes les religions abrahamiques,
des personnes qui soient instruments, messagères et messagers
d'un monde différent.
Fais que s'ouvrent les cœurs, et que cesse la guerre
avant même qu'elle commence.
Donne la PAIX durable au Proche Orient.
Fais que partout fleurisse une patrie sûre.
de toutes les religions,
du Nord et du Sud, de l'Orient et de l'Occident,
assument leurs responsabilités,
renversent les montagnes des malentendus,
colmatent les crevasses de la haine,
et ouvrent des chemins vers un avenir commun.
et fais que résonnent toujours plus fort les clameurs de PAIX.
PAIX pour tous, sans différences.
Fais de nous tous des instruments de ta PAIX.
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L'ABBÉ PIERRE OU LA MORT D'UN PROPHÈTE.
Toute sa vie fut une succession de combats contre la misère et surtout, contre ce qu'il appelait la maladie de l'indifférence. Il demeurera d'actualité tant que cette terrible pathologie sociale ne sera pas endiguée spontanément ou consciemment.
Il n'aura cessé jusqu'à son dernier souffle et depuis l'appel de l'hiver 1954 de provoquer de nouvelles insurrections de la bonté.
L'Abbé Pierre était un homme habité par Dieu. A force d'adoration et d'intenses prières, il en devint son prophète.
Un prophète n'est pas une personne qui prédit l'avenir, une sorte de voyant concupiscent ; c'est un Témoin du Christ qui nous met en garde contre les injustices que génèrent nos sociétés.
Il ne parlait jamais en son nom. Il se battait pour que les opprimés recouvrent leur Dignité. Il parlait toujours pour les autres et ne vivait que pour eux. L'État le décora à plusieurs reprises mais, de ces médailles il n'en avait cure. Il était intègre au point de ne pas imaginer une seule seconde qu'un chrétien menant un combat évangélique puisse le faire en espérant des décorations.
L'Abbé Pierre avait une intelligence rare et curieuse. Son esprit s'intéressait à toutes les dimensions sociétales de notre Monde.
Son coeur prophétique n'acceptait jamais les évidences toutes faites. Il était présent dans les révoltes de chacun. Dans les miennes, notamment. Sans chercher à m'identifier au personnage qu'il était, ce qui serait présomptueux ; il donnait une raison à mes cris contre les Injustices. Et bien d'autres travailleurs Sociaux ou d'individus s'occupant des plus meurtris trouvaient dans ses écrits des sources fraîches et ardentes pour continuer les combats.
Il était la voix des Hommes sans voix. Nos consciences s'imprégnaient de ses sursauts d'indignations.
C'est en rencontrant, Georges, un vagabond qui voulait se suicider que son aventure commença. Il lui répondit : " Puisque tu n'as plus rien à perdre, aide-moi avant d'en finir ". Georges aida durant plusieurs mois l'Abbé et retrouva goût à la vie progressivement.
Sa théologie était celle qu'il notait dans ses petits carnets, le soir. Elle transpirait d'une réflexion de terrain et sur les institutions qui broient l'Humain. Ses interventions télévisuelles ou radiophoniques étaient toujours des chemins d'Espérance que nous empruntions sans même parfois le savoir.
Il me souvient d'un texte où il évoquait l'impossibilité d'un Amour sans juste colère. Je vous la partage afin de rendre hommage à cet Homme de Dieu qui a rejoint l'éternelle Lumière :
" Ce qui nous manque ce sont des hommes capables de ne plus pouvoir supporter de s'endormir tranquilles chaque soir, dans une maison ordinaire ou luxueuse, à côté de leurs petits enfants qui ne manquent de rien ; ce dont le monde manque, ce dont il risque de périr, c'est d'avoir des hommes qui ne sont pas méchants et qui sont capables de s'endormir sans angoisse, heureux, croyant avoir une sécurité, pendant que les deux-tiers de l'humanité sont dans le désespoir. Ce dont le monde est menacé de périr, c'est de ne pas avoir le sens du délit du gaspillage qui devient le délit de provocation lorsqu'il atteint un certain degré et lorsque la rapidité des communications, la connaissance du contraste devient immédiatement possible pour ceux qui sont le plus dans la douleur.
Quel amour serait amour s'il était sans colère quand l'aimé est maltraité, bafoué, détruit ? Une mère qui serait sans colère, voyant battre son petit enfant, serait-elle aimante ?
Si nous sommes sans colère quand nous voyons les autres bafoués, exploités, humiliés, il est clair que nous ne les aimons pas. La colère est révélatrice de ce qu'est notre véritable amour.
Tant que nous ne serons pas capables de briser cette espèce d'hésitation veule que l'on nous a inculquée trop souvent, afin qu'il soit plus facile de nous faire tenir tranquilles, tant que nous ne serons pas capables de devenir des révoltés devant l'injustice, et la nôtre d'abord, non par la haine, mais par la passion et par l'amour, nous ne serons pas des civilisés ! ".
Un prophète du Christ s'est éteint ce matin pour mieux le rejoindre. Quels sont les personnes et les Jeunes notamment qui reprendront le flambeau. La prière est certes essentielle dans nos existences chrétiennes mais, s'en contenter sans agir c'est déjà capituler.
Nous devons nous sentir responsables du devenir des autres et de notre planète. L'Abbé Pierre attend que nous nous levions sans relâche pour suivre ses pas qui ne sont autres que ceux de Dieu.
Avec nos charismes différents, nous savons bien que le Christ a besoin de nos mains, de nos pieds, de nos yeux, de notre voix pour rendre le monde plus respirable. Ensuite, nous pouvons le prier pour Lui exprimer du tréfonds de notre être tout notre Amour.
Sinon, cette absence de préoccupations des injustices sociales est la preuve que nous n'aimons pas nos contemporains qui se trouvent dans le même navire que nous et encore moins Dieu qui aura cessé d'écouter nos hypocrisies.
A l'aurore des élections présidentielles, notre souci prioritaire sera de mettre aux fonctions suprêmes l'individu dont la vision sera celle de rendre les pauvres, acteurs de leur destin.
A nous de vivre au quotidien les combats déjà entamés par l'Abbé Pierre afin que notre monde saigne moins.
L'Abbé avait demandé que l'on inscrive sur sa tombe cet épitaphe : " Il a essayé d'aimer ".
A notre tour, essayons d'aimer sans mesure et de remettre au goût du jour les colères de l'Amour contre l'intolérable, comme Henry Grouès, avait su le faire sans baisser les bras sur cette terre.
Nous devons continuer l'histoire de l'Église par-delà les positions partisanes stériles qui empêchent de rencontrer Dieu dans la splendeur de Sa Divinité. Demandons à l'Esprit-Saint d'orienter notre présent et notre avenir vers de justes combats. Il Le fera car, en Lui gémissent tous les cris de notre Humanité. Vivons dans la contemplation où l'action puisera sa Force pour un monde où les larmes perlantes des injustices ne sera plus que mauvais souvenir.
C'est l'Utopie de l'Évangile qui nous met en marche vers une topie possible où l'Amour sera Loi du coeur.
Puissions-nous être inspirés par ceux qui nous ont précédés dans cette osmose personnelle avec Dieu Amour.
Le reste, Il nous le soufflera comme une brise légère, comme un appel vers davantage de justice selon Ses desseins.
N'oublions jamais que nous ne serons rien tant que nous ne laissons pas exister les autres.
Nos armes seront celles de l'Amour invincible et non de la Haine qui exclut. Nous irons les mains nues dire nos vérités habitées à tous les Hommes qui souffrent de cette terrifiante maladie de l'indifférence.
A...Dieu Cher Abbé Pierre, prenez vos Grandes Vacances tranquillement, d'autres viendront poursuivre les combats à mener pour que notre Humanité avance vers davantage de spiritualité incarnée. Et qui sait, des prophètes fleuriront au milieu des détritus. Dieu envoie toujours des provocateurs lorsque nos sociétés sont à l'agonie.
L'Espérance est une sève insurrectionnelle donnée par Dieu pour ne point accepter le désordre établi.
Nourrissons nos vies de la sève de Jésus-Christ et nous serons proches des prophètes qui imbibent nos âmes pour nous envoyer vers des sentiers jamais explorés. Accueillons la confiance, comme l'Abbé Pierre le faisait et nous serons Témoins du message évangélique vécu au quotidien. Témoins gênants certes, pour certaines institutions sclérosées. Mais, nous aurons la grâce de vivre une spiritualité mature qui se moque des conventions. Nous vivrons main dans la main avec le Christ pour résister aux puissances de la médiocrité.
Jeunes, levez-vous, l'Abbé Pierre est mort... mais sa Lumière vous appelle à un destin moins égoïste, tourné toujours vers les autres et les plus paumés de préférence.
Jeunes, levez-vous et reprenez le combat pour que nos sociétés retrouvent un visage humain, celui que désirait voir l'Abbé.
Décryptez les signes que Dieu nous envoie en le tirant de ce monde pour laisser place à vos réflexions selon ses écrits et à vos actions selon vos prières et contemplations. En vous, j'espère...!
Pour vous, je souhaite que vous deveniez également des rebelles de Dieu Amour. La fonction prophétique a disparue de nos sociétés surabondantes redonnons lui ses lettres de noblesse.
Bruno LEROY.
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21/01/2007
L'ESPÉRANCE EST FORCE DE RÉSISTANCE.
BRUNO LEROY.
20:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/01/2007
Radios Religieuses.
::Radios Religieuses | |||||||
Radio Impact |
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Net Espoir |
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Radio Mazal |
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12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RADIO FRANCE ÉMERGENCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/01/2007
PROGRESSER...
Si Dieu nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes. Nous ne pourrions jamais progresser.
J’ai demandé la force...
Et Dieu m’a donné les difficultés pour me rendre fort.
J’ai demandé la sagesse...
Et Dieu m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé la prospérité...
Et Dieu m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.
J’ai demandé de pouvoir voler...
Et Dieu m’a donné des obstacles à surmonter.
J’ai demandé l’amour...
Et Dieu m’a donné des gens à aider dans leurs problèmes.
J’ai demandé des faveurs...
Et Dieu m’a donné des potentialités.
Je n’ai rien reçu de ce que j’ai demandé...
Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin.
Vis la vie sans peur, affronte tous les obstacles et démontre que tu peux les surmonter.
Bruno LEROY.
20:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Deux ans après, le procès de béatification de Jean-Paul II.
Le dossier pourrait rapidement passer au Vatican
ROME, Mercredi 17 janvier 2007 (ZENIT.org) – Le procès diocésain pour la béatification et canonisation de Jean-Paul II pourrait se conclure à Rome le 2 avril prochain, soit deux ans après la mort de Jean-Paul II, a annoncé, mardi, la télévision publique polonaise (TVP).
Dès novembre 2005, nous évoquions la guérison d’une religieuse française mentionnée par l’archevêque de Cracovie, le cardinal Stanislas Dziwisz. Selon lui, les religieuses de sa communauté ont invoqué pour elle l’intercession de Jean-Paul II, dès octobre 2005. Elle a été guérie alors que les sœurs priaient ensemble à son chevet.
Un autre miracle aurait eu lieu en Italie, dans le diocèse de Salerne : la guérison d’un jeune Italien. La guérison a été annoncée par l’archevêque, Mgr Pierro (cf. Zenit du 3 novembre 2006). Les médecins ne s’expliquent pas cette guérison immédiate et durable.
Rappelons que la reconnaissance officielle d'un miracle est la condition nécessaire à l’aboutissement positif d’un procès de béatification, si le futur bienheureux n’est pas mort martyr. Le procès a lieu en deux temps : il est d’abord instruit dans le diocèse où est décédé le futur bienheureux, et ensuite au Vatican.
Le procès diocésain de la béatification et de la canonisation de Jean-Paul II a ainsi été ouvert à Rome le 28 juin 2005, en la basilique Saint-Jean du Latran, par le cardinal vicaire Camillo Ruini, et le postulateur, Mgr Slawomir Oder, un prêtre polonais du diocèse de Torun, a alors prêté serment.
Lorsque le procès sera clos pour le diocèse de Rome, les dossiers dûment scellés seront transmis au Vatican à la congrégation pour les Causes des saints. Si le procès aboutissait à une béatification, ce serait la porte ouverte à la canonisation.
Mais rappelons que pour qu’un bienheureux soit canonisé, acte qui engage l’autorité du pape, il faut l’authentification d’un autre miracle, survenu après la béatification.
Les différentes guérisons miraculeuses éventuellement survenues du vivant de la personne ne sont pas prises en compte: le but étant de prouver une manifestation de la communion du défunt avec Dieu après sa mort. Les cardinaux Francesco Marchisano, Javier Lozano Barragan et Stanislas Dziwisz ont évoqué de tels fait documentés dès le lendemain de la mort de Jean-Paul II.
La cause de béatification de Jean Paul II tient tout particulièrement à cœur à Benoît XVI. Il l’a exprimé notamment aux pèlerins polonais au cours de l’audience générale du mercredi 6 juillet 2005, en ces termes : « Je salue tous les Polonais présents ici. Je me réjouis avec vous pour l’ouverture qui a eu lieu la semaine dernière, du procès de Béatification du Serviteur de Dieu, ce cher pape Jean Paul II. Je confie à vos prières le déroulement de cette Cause. De tout cœur, je vous bénis ».
Benoît XVI a même souhaité, lors de son voyage en Pologne, en mai 2006, une béatification et une canonisation « rapides ».
Dès les congrégations générales qui ont marqué la vacance du siège apostolique, de nombreux cardinaux ont eux-mêmes signé une pétition dans ce sens avant le conclave de 2005.
La béatification et la canonisation ont été demandées également par les fidèles. Lors des funérailles de Jean-Paul II, le 8 avril 2005 et lors de l’ouverture du procès de béatification, la foule a scandé, en brandissant des calicots : « Santo Subito », « Saint tout de suite ».
Le préfet de la congrégation pour les Causes des saints, le cardinal José Saraiva Martins a confié l’an dernier à Zenit avoir ressenti, en regardant parmi les innombrables lettres et courriers électroniques reçus par sa congrégation « vraiment l’expression d’un sens commun », la même impression que pour Mère Teresa, précisait-il.
Rappelons que, dans les normes publiées en 1983 à la suite de la constitution apostolique Divinus perfectionis magister, Jean-Paul II a ramené de trente ans (droit canon de 1917) à cinq ans après la mort du serviteur de Dieu le délai requis avant l’ouverture d’une cause. Mais il avait lui-même autorisé, en 1999, l’ouverture du procès diocésain de Mère Teresa de Calcutta deux ans seulement après la mort de celle-ci.
Le vicariat de Rome, où a été ouverte la cause de Jean-Paul II, avec la dispense d’attendre ce même délai canonique, de 5 ans, donné par Benoît XVI, a également mis à la disposition de ceux qui sont intéressés par elle un site Internet en six langues (http://www.vicariatusurbis.org/beatificazione) et il publie une revue consacrée à la cause, intitulée Totus Tuus.
Voici la prière officielle publiée par le site en différentes langues :
« O Sainte Trinité, Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour. Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi. Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels. Amen ».
10:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« Ne dis pas : « Comment se fait-il que les jours anciens aient été meilleurs que ceux-ci ? » Ce n’est pas la sagesse qui te fait poser cette question.» Ecclésiaste, 7,10 |
10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |