03/04/2007
Soyez anticonformistes, au nom du Christ !
Soyez anticonformistes, au nom du Christ !
Discours de Jean-Paul II aux jeunes de "l’Univ’"
- Soyez anticonformistes, au nom du Christ, pour annoncer l’Evangile aux autres jeunes : c’est l’encouragement qu’a adressé en substance Jean-Paul II aux quelques 3000 jeunes de la rencontre internationale de l’"Univ’" .
"A l’université, à l’école, et où que vous vous trouviez, n’ayez pas peur d’être, lorsque c’est nécessaire, anticonformistes" !, exhortait Jean-Paul II.
Pour suivre le Christ il ne faut pas avoir peur d’être anticonformiste, en actes - par la pureté et l’espérance - et en paroles, par le langage, disait en substance Jean-Paul II.
Le pape encourageait en effet les jeunes à inventer un langage positif différent de modes de communication qui offrent, par exemple dans la publicité, des visions superficielles et inadaptées de la vie.
Le pape reprenait ainsi son invitation du Dimanche des Rameaux : "N’ayez pas peur d’aller à contre courant".
L’époque actuelle a besoin, soulignait Jean-Paul II, "de savoir utiliser des langages adaptés pour transmettre des messages positifs et pour faire connaître de façon attrayante des idéaux et des initiatives qui sont nobles".
A l’inverse, insistait le pape, il est nécessaire de "savoir discerner les limites et les pièges des langages que les moyens de communication sociale nous proposent".
"Les annonces publicitaires offrent parfois, en effet, une vision superficielle et inadéquate de la vie, de la personne, de la famille et de la moralité", observait le pape.
Pour mener à bien cette mission exigeante, Jean-Paul II soulignait également la nécessité "de suivre Jésus de près dans la prière et dans la contemplation".
Or, "être ses amis dans le monde où nous nous trouvons exige en outre l’effort d’aller à contre-courant", ajoutait le pape.
"Je vous invite en particulier à diffuser la vision chrétienne de la vertu de pureté", au milieu des jeunes de votre âge, précisait Jean-Paul II.
"Soyez un levain d’espérance", ajoutait le pape, dans ce monde "qui cherche Jésus parfois même sans le savoir".
"Je le répète à vous aujourd’hui : pour rendre le monde meilleur, efforcez-vous avant tout de vous changer vous-mêmes, en recourant au sacrement de la pénitence et par l’identification intérieure avec le Christ dans l’Eucharistie".
09:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La "dimension sociale" de notre foi.
Pour tâcher d’y voir plus clair, le mieux est encore de progresser pas à pas.
1. La foi est personnelle
Commençons par une évidence : la foi est bien sûr, et incontestablement, affaire personnelle. Elle relève en effet d’un choix, d’une décision, d’une adhésion. "Je crois en toi ", c’est comme "Je t’aime" : c’est moi qui parle, et non pas un autre ; et je m’engage moi même dans ce que je dis ! La foi naît, vit et croît de la décision, toujours personnelle, et toujours à renouveler personnellement, d’en vivre et de la faire vivre.
Par ailleurs, il n’est pas question de le nier : la foi va à Dieu ! Elle est reconnaissance et confession du Dieu vivant et vrai, qui est Père, Fils et Saint-Esprit. Si la foi est personnelle, elle l’est comme théologale.
2. La foi est communautaire
Il faut pourtant apporter immédiatement une précision essentielle : la foi la plus personnelle et la plus théologale n’existe jamais sans référence à d’autres croyants ; elle se déploie nécessairement dans un "espace" communautaire. Si déjà elle ne naît évidemment pas de nous-mêmes, elle ne nous vient pas non plus tout verticalement, dans un rapport seul à seul avec Dieu : nous la recevons toujours par d’autres. Et en suite, une fois effectivement reçue, elle ne s’entretient et ne se développe que par et dans une communauté.
Bref, en chacun de nos coeurs, la foi est toujours aussi la foi d’un "peuple". Elle a d’elle-même un aspect de rencontre et de partage : de vie par, avec et pour d’autres.
3. La foi est ecclésiale
Mais les croyants que sont les chrétiens ne s’en rapportent pas à d’autres seulement pour ce qui concerne la naissance et la croissance de leur foi personnelle propre. Ils se rassemblent en fait, en réponse à l’appel de Dieu et par le don de l’Esprit, pour constituer ensemble le Corps du Christ. Ils reçoivent d’ailleurs par là même la mission de témoigner que le plan de Dieu ne se limite pas à sauver des individus, fût-ce même une multitude d’individus. Il vise à rassembler un peuple de sauvés et de vivants, de bienheureux et de saints. Autrement dit : pour la foi chrétienne, le renvoi à d’autres n’est pas seulement condition de naissance, d’entretien et de croissance, mais bel et bien aussi, forme d’existence. Si personnelle qu’elle soit et doive toujours demeurer, la foi n’est donc pas seulement communautaire, mais bel et bien ecclésiale.
Cette ecclésialité de la foi peut d’ailleurs, soulignons-le, prendre bien des figures concrètes : paroisse, mouvement, communauté de vie, congrégation religieuse, etc. Une relativement large diversité est ici effectivement vérifiée. Elle est le signe d’une grande richesse et d’une vraie souplesse, que nous pouvons et devons tenir pour révélatrices de la liberté des enfants de Dieu dans la communion de l’église.
4. La foi est caritative
Il faut accomplir un pas de plus : cette église, qui est donc la condition et la forme même de la vie de la foi, n’est cependant pas destinée à vivre seulement pour elle-même, centrée sur elle seule. Elle est appelée dans le monde pour être envoyée dans le monde. Envoyée dans le monde pour y vivre et le faire vivre, certes, dans le respect de ce qu’il est... mais aussi pour lui témoigner de ce que croit la foi, à savoir qu’il existe un Dieu vivant. qui aime le monde et veut le sauver.
Or il n’y a aucune chance sérieuse d’amener le monde à croire en un Dieu qui l’aime, si on ne le lui montre pas, par, et dans des comportements d’amour. Des comportements qui, de nouveau, ne sont pas seulement le fait d’individus, mais relèvent au contraire, autant que possible du moins, de véritables services organisés.
Ici est évidemment à mentionner tout le champ de l’activité caritative des chrétiens. Il faut rappeler que l’action de charité, à la fois entreprise organisée et solidarité vécue, n’est pas seulement condition pour l’annonce de la foi, ni seulement conséquence de la vie de la foi. Elle est, au contraire, tout ensemble expression et critère nécessaires de la foi authentiquement chrétienne. C’est assez clairement déclaré par le Nouveau Testament : nul ne peut prétendre aimer- "dans la foi" - Dieu qu’il ne voit pas, s’il n’aime pas - "en actes et en vérité" - son frère qu’il voit. En ce sens il n’est pas douteux qu’à côté de l’annonce de la parole de la foi (la prophetia) et de la célébration des sacrements de la foi (la leitourgia), il faut tenir le service de la charité au nom de la foi (la diaconia) pour un véritable ministère de l’église : le troisième.
5. La foi est sociale
Même s’il s’avère assurément de plus en plus nécessaire, le service caritatif dont nous venons de parler ne suffit pourtant pas à l’incarnation de la foi dans le monde.
Il est de plus en plus nécessaire, parce qu’il y a toujours des laissés pour compte, et en nombre croissant, dans notre société. Les pouvoirs publics, malgré tout ce qu’ils peuvent entreprendre et réaliser, non seulement ne parviennent pas à répondre à tous les besoins, mais restent terriblement démunis devant les plus criants d’entre eux. Quoi d’étonnant, dès lors, si tant de chrétiens voient tantôt dans le Secours Catholique ou le CCFD, tantôt dans l’ACAT ou Aide à toute Détresse, par exemple, des champs privilégiés de leurs engagements ?
Pourtant le caritatif est insuffisant. D’abord et avant tout parce que, si nécessaire qu’il soit et reste assurément, il risque toujours de ne venir qu’en appoint par rapport à l’ensemble de l’organisation sociale dont il compense néanmoins opportunément tant de déficits. Cela étant, les croyants doivent aller plus loin : à cette organisation sociale, ils sont requis d’apporter eux aussi, d’une manière ou de l’autre, leur concours. Cela, dans la mesure où c’est précisément à elle qu’incombent en priorité la responsabilité et la tâche de pourvoir aux nécessités du corps social, à commencer par les plus graves.
Pour le coup apparaît bel et bien, dans la foi, une dimension sociale au sens strict, immédiat et usuel du mot : engagement dans la société civile et séculière, selon la diversité des professions, des organisations, des associations ou des institutions qu’elle comporte. Ainsi est-ce aussi en prenant leur place dans les services mêmes dont la société se dote elle-même, et non pas seulement en organisant des types de prestations sociales qui leur sont propres, que les croyants sont appelés à faire la preuve que le Dieu de leur foi aime le monde.
Toujours assurément personnelle, la foi n’est donc pas sociale seulement au sens communautaire, ecclésial et caritatif. Elle l’est bel et bien aussi au sens où ceux qui la professent se veulent et sont de fait engagés et actifs (au nom de leur foi, même s’ils ne sont alors pas toujours en situation de la déclarer expressément) dans l’organisation et les institutions de la société comme telle : quartiers et municipalités ; industrie ou administration ; associations, mouvements et syndicats ; champ économique et politique ; etc.
6. La foi est missionnaire
Ce qui vient d’être indiqué n’épuise encore pas le rapport de la foi au monde ! Les besoins des hommes et des femmes, qu’ils soient enfants, jeunes, adultes ou d’âge avancé, ne sont en effet pas seulement d’ordre matériel, socio-économique ou socio-psychologique. Ils sont aussi, et l’on s’en rend compte de plus en plus semble-t-il, d’ordre spirituel. On peut même formuler plus nettement la chose : tout compte fait, il faut bien reconnaître que, parmi les besoins "sociaux" de notre époque comme de toutes les autres époques, il en est un qui est d’ordre spirituel. Or lui aussi mérite bien évi demment d’être pris en compte dans sa spécificité.
On doit dès lors considérer que ceux qui s’attachent à répondre autant que possible à cette catégorie tout à fait particulière, et proprement capitale, de besoins humains, font eux aussi, à leur propre titre, oeuvre sociale ! En ce sens, il ne faut pas craindre de dire que la foi et l’église, lorsqu’elles accomplissent correctement leur mission spirituelle, contribuent en fait réellement et efficacement à la vie de la société séculière.
Cela n’est-il pas évident, par exemple, avec les visiteurs de prisons et les accompagnateurs de malades ? Et comment nier que dans le strict accomplissement de leur ministère sacerdotal, nombre de prêtres ont aidé bien des couples mariés à faire mieux que survivre, bien des jeunes à trouver le chemin de l’engagement, bien des êtres tourmentés à retrouver la paix du coeur ? Qui ne voit, enfin, que enseignement religieux et catéchèse sont parfaitement susceptibles d’aider tant d’êtres qui cherchent des valeurs ou des repères dans la vie, à en découvrir en effet, et à s’y attacher ?
Ici encore, la foi déploie une dimension qu’on peut dire elle aussi "sociale", puisqu’elle déborde individus et personnes, pour concerner le champ commun de leur existence en société. Très évidemment, cette dimension de la foi contribue à en étendre le rayonnement propre, et du même coup à élargir le cercle de ceux qui la professent. En ce sens, on doit la dire, cette foi, proprement missionnaire ou apostolique, et préoccupée donc de sa propre extension dans la société, - ce qui ne veut aucunement dire de soi qu’elle soit ou doive se vouloir prosélyte, cléricale ou triomphaliste !
7. La foi est ministérielle
Il y a un dernier aspect de la "socialité" de la foi. Pour qu’elle accomplisse sa mission et, plus exactement encore, I’ensemble des missions qui viennent de lui être reconnues, il faut que la foi vive, et donc qu’elle puisse exister comme telle dans la durée. Cela suppose qu’elle ait les moyens de s’organiser dans son existence propre et dans son fonctionnement spécifique, au sein même de la société. Cela requiert donc qu’elle se donne et prenne des formes instituées qui lui permettront de faire exister, d’articuler et de structurer les uns par rapport aux autres, services appropriés, tâches spécialisées, responsabilités coordonnées, etc.
Autrement dit, la foi et la vie de la foi ne sont pas concevables en dehors de ce qu’elles appellent une ministérialité. Nouvelle et tout à fait spécifique dimension "sociale " de la foi, à laquelle en un certain sens toutes les autres se rapportent, mais qui ne prend aussi sa pleine signification qu’en fonction d’elles toutes
Il faudra en reparler une autre fois !
09:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/04/2007
PÉDAGOGIE SELON DON BOSCO.
Accompagnateur | L'éducateur, c'est un passeur de gué. Il accompagne le jeune sur le gué qui sépare la rive de l'enfance et celle de l'état adulte. Il est d'abord et avant tout un accompagnateur, un ami. Père |
Affection sensible | On n'éduque pas par principe ou par programme, mais seulement par amour. "Que non seulement les garçons soient aimés, mais qu'ils se sachent aimés (...), qu'ils soient aimés en ce qui leur plaît, que l'on s'adapte à leurs goûts de jeunes garçons et qu'ils apprennent ainsi à découvrir l'amour en des choses qui naturellement ne leur plaisent guère." Charité Confiance Familiarité Médiation. |
Aimant | Dieu aime sans condition. C'est pourquoi l'acte éducatif est acte d'amour: je t'aime comme tu es c'est-à-dire comme Dieu t'aime, et non comme je voudrais que tu sois. Dieu aime le premier. Il est fidèle à son alliance. C'est pourquoi l'éducateur fait toujours le premier pas pour rétablir la relation. Charité |
Appeler | No future ? Il ne faut pas s'étonner si les jeunes hésitent entre la violence et l'ennui, quand le seul projet de société qu'on leur offre, c'est de s'armer contre les autres, d'écraser les plus faibles, ou de consommer un maximum ! Comment éduquer si l'on n'offre pas un futur: un métier pour se rendre utile à la société, un avenir dans l'au-delà ? Un père est celui qui ouvre un avenir, qui appelle à être. Pas d'éducation qui ne pense "vocation" et "provocation"... Charité Citoyen Combat |
Aptitude (au bonheur) | Notre société condamne aux "plaisirs forcés". Aujourd'hui, on s'éclate comme des forcenés. Mais il n'y a pas d'aptitude au bonheur sans désir de vivre, pas de désir de vivre sans un sens àla vie, pas de sens à la vie sans joie. Et que serait une joie qui ne serait pas partagée par tous les autres... et par Dieu ? Joie Nouvelle |
Branché | La vérité, I'éducateur la fait en grande partie en étant présent avec les jeunes, effectivement, sur leurs lieux de vie. La cour de récréation, les foyers, les salles de jeux, le stade représentent le lieu idéal pour se brancher. Il partage la vie et les intérêts des jeunes. Dans la mesure du possible, il aime ce que les jeunes aiment. Pompe |
Changer | Je ne vous donne aucun conseil, mais je crois que vous feriez bien de changer d'idée. Une idée qui dure si longtemps finit par se faner comme une vieille salade. C'était peut-être une bonne idée, et pourtant il est l'heure d'en prendre une plus jeune même si elle n'est pas fameuse (Norge). Convertir |
Charité | Don Bosco va jusqu'au bout: quand il parle d'affection, c'est à la charité qu'il pense: "Sans la charité, je ne suis rien..." L'éducateur selon Don Bosco est vraiment le relais, le témoin de l'amour de Dieu envers les petits. C'est pourquoi il aime d'un amour fraternel teinté de bonté, de douceur, d'amabilité, de souci du bien complet de l'enfant, y compris son bonheur en Dieu... Appeler Affection |
Combats | Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas moins généreux qu'hier. Beaucoup répondent “présent" aux actions de solidarité qui leur sont proposées. Ils sont plus facilement attirés vers l'Eglise, lorsqu'ils la voient participer aux grands combats pour l'homme en cette fin de siècle. Parole Appeler Citoyen |
Comme Jésus | Aimer chrétiennement, c'est aimer comme. Aimer comme Jésus, faire comme Jésus. Don Bosco rappelle très souvent dans ses écrits qu'il faut agir comme Jésus. Il a un sens profond de l'lncarnation. C'est important pour vérifier la vérité de nos attitudes et de nos élans religieux. Jésus est comme un principe de réalité. Les jeunes du Valdocco priaient beaucoup, mais cela n'avait rien d'une secte ! Charité Combat |
Confiance | "Sans affection, pas de confiance; sans confiance, pas d'éducation". L'éducateur qui a gagné la confiance du jeune pourra exercer son rôle éducatif. Affection Accompagnateur |
Conteur | L'éducateur est un conteur. Il est quelqu'un qui raconte des histoires. Des histoires qui aident à vivre. Des histoires de résistance. Le conteur est un résistant et un espérant. Avec les histoires, I'éducateur n'impose pas: il propose. Mais ce sont des propositions fortes qui engagent la vie. Appeler Espérant |
Contemplatif | Etre éducateur chrétien, c'est d'emblée considérer le jeune non pas comme un être inférieur sur lequel il faut se pencher de façon hautaine, mais comme un être totalement aimé de Dieu, appelé au même titre que moi à devenir pleinement son fils adoptif. Dans le moindre des enfants auxquels il a à faire, I'éducateur voit le visage du Christ. L'éducateur ne s'en tirera pas sans être quelque part... contemplatif ! Convertir |
Convertir | Eduquer, c'est toujours "se convertir", se tourner vers. Ce n'est pas tellement convertir les jeunes à nous, à notre foi, à nos valeurs... Ils n'ont pas à devenir nous. D'une certaine façon, nous allons sans doute davantage nous convertir à eux: à nous de voir ce qu'il y a en eux de vrai, de juste, de bon... "Deviens ce que tu es...". Toujours valoriser ! Identité Renforcement |
Croyant | Dieu croit en l'homme. Cet acte de foi de Dieu précède la foi de l'homme. Dieu est fidèle à son alliance: inconditionnellement, quoiqu'il en soit de la réponse de l'homme. Dans l'esprit salésien, I'acte éducatif est acte de foi: il s'agit de croire en la personne du jeune: je me fie à toi, tu es capable de grandir, de surmonter les difficultés; je te fais confiance. Aimant Espérant |
Dialogue | Dialogue Don Bosco l'appelle "raison": c'est le caractère raisonnable de la communication entre le jeune et celui qui éduque. L'éducateur brutal dit: "Tu dois faire cela parce que c'est comme ça. Point final". L'éducateur selon Don Bosco rend raison, s'appuie sur les capacités de l'enfant de comprendre où se trouve son bien véritable. Il ne s'impose pas. C'est le bien et le vrai qui s'imposent... Raison Conteur |
Discernement | Toute réalité humaine, culturelle, sociale... est porteuse de chances et de risques. Nous sommes souvent prompts à saisir les risques, nos peurs nous y aident. Mais l'éducateur ne s'y laisse point aller: il évalue les chances... Renforcement Positif |
Discipline | Qu'on donne ample liberté de sauter, de courir et crier à coeur joie". La gymnastique, la musique, la déclamation, le théâtre, les sorties favorisent puissamment la discipline et la bonne santé, soit physique, soit morale. Système |
Erreur (Droit à l') | L'enfant a droit à l'erreur. Il ne sera pas abaissé ou humilié par ses éducateurs; il ne sera donc pas démoralisé du fait des infractions commises. Loin de s'irriter des remarques qui pourront lui être faites. Il les considérera au contraire comme des avertissements amicaux et préventifs, et en viendra même à comprendre la nécessité de la sanction, si cette dernière doit être envisagée. Confiance Punition |
Espaces | Quatre espaces à construire ensemble: Une maison qui accueille, une école qui prépare à la vie, une église qui évangélise, une cour de récréation. Institution |
Espérant | L'éducation est espérance: j'espère en toi. Ensemble, nous allons construire un monde plus juste et plus fraternel. Don Bosco est convaincu qu'un être humain ne peut être réduit à ses actes: en aval de ceux-ci, il est toujours capable d'évolution, voire de conversion. Aimant Croyant Contemplatif |
Extraordinaire | Penser et vivre dans un même mouvement le quotidien et l'extraordinaire. Associer et gérer des projets ordinaires et des projets en apparence utopiques. Quel que soit l'âge, on n'accepte souvent de vivre les premiers que si l'on sait qu'ils peuvent être à la source des seconds. Ainsi, Don Bosco a pu lancer les promenades d'automne. mobiliser les jeunes pour lutter contre le choléra, ou organiser la première expédition missionnaire en Argentine, parce qu'il y avait une vie ordinaire "porteuse" au Valdocco. Appeler |
Familiarité | La familiarité produit l'affection, et c'est l'affection qui engendre la confiance. La méthode préventive forme des jeunes réfléchis auxquels l'éducateur peut à tout moment parler le langage du coeur. |
Généalogie | Don Bosco a une pensée "généalogique"; il interroge: "As-tu un père ? une mère ? de quelle région viens-tu ?" Il prend la peine d'écrire l'Histoire de l'Eglise, I'Histoire de l’Italie: tout homme est de quelque part, et prend sa place dans la succession des générations. Histoire Père |
Groupe | Le Valdocco formait une "communauté éducative": un groupe de jeunes, avec une présence de qualité de quelques adultes. La montée de l'individualisme a des incidences sur le mode de regroupement des jeunes. Ce qui fonctionne aujourd'hui, c'est soit le petit groupe de 4-5, soit le grand groupe de plusieurs milliers. Dans le premier cas, la différence est escamotée. On adopte les mêmes références, aussi bien sur le plan vestimentaire que culturel. Dans les groupes très importants, on vibre à la grande chaleur fusionnelle de mille "Moi, Je" réunis. Dans les deux cas, on sort inchangé de l'expérience groupale. Le "Moi, Je" est conforté. Par contre, faire vivre un groupe de 15 à 30 adolescents pose des difficultés. Car il est alors inévitable d'affronter la différence de l'autre, de se partager des rôles, des responsabilités. On sort nécessairement différent de l'expérience de groupe. Institution |
Humanisme | L'idéal humaniste de Don Bosco s'exprime à travers son idée du "citoyen honnête". C'est l'homme utile à la société. C'est en même temps le "bon chrétien", car Don Bosco est convaincu que la figure accomplie de l'homme, c'est le Christ. Politique Combat Religion |
Humour | Humour est la contraction de humanisme et amour... L'humour, ce n'est pas la moquerie, la raillerie, faire de l'esprit, car alors, tu te sens encore supérieur à quelqu'un... Non. L'humour, c’est quand tu regardes les autres. Ies choses, les situations, mais surtout toi-même !, avec amour, c'est-à-dire en prenant de la distance et de la hauteur (ça ressemble déjà à la prière !). Tu t'impliques le premier, et tu ne te prends pas trop au sérieux, surtout si c'est sérieux... Je crois que pour cela, il faut que tu t'aimes assez toi-même, pour accepter que le changement commence par toi. Or, si tu changes, tu modifies déjà ta relation à l'autre: il est déjà différent... Affection |
Identité | Chacun reçoit et forge son identité parce qu'il est identifié. C'est pourquoi la relation affective compte tellement. L'éducation se fait en groupe. Toutefois, il est bon que, au sein du groupe, chacun soit individualisé, reçoive une parole qui n'est faite que pour lui. Don Bosco glisse volontiers une courte "parole à l'oreille" de chacun. |
Institution | Un peu à la fois, Don Bosco élabore la formule de l'oratoire. Il crée un milieu éducatif. Tout projet pédagogique s'incarne dans une institution. L'oratoire, c'est une sorte de peau, une membrane poreuse, et qui doit le devenir de plus en plus à mesure que le jeune grandit. Elle est en même temps assez imperméable pour protéger de l'extérieur, et suffisamment perméable pour permettre une respiration, un échange avec l'extérieur. C'est une enveloppe qui protège des agressions excessives de l'extérieur. Don Bosco travaille avec des enfants blessés, trop sensibles au chaud et au froid... C'est une enveloppe sur laquelle s'inscrivent les significations existentielles les plus importantes du sujet: le sens de la foi, le sens de la vie, du travail, etc... C'est ainsi que, de ce qui est devenu nous-mêmes, nous disons que nous "I'avons dans la peau". Et quand nous défendons nos valeurs, nous "défendons notre peau". La peau ne doit pas devenir trop épaisse, sinon, elle empêche le jeune de respirer, Il faut qu'il reste en contact avec le monde extérieur, la société. Elle ne doit pas devenir si ténue, si mince, qu'il n'y a plus aucune protection contre les excitations extérieures, et qu'il n'y a plus d'inscription possible de sens sur cette peau. Groupe |
Joie | C'est sur la joie que l'homme fonde le sens de sa vie. La joie est toujours liée à la sainteté: "Ici, nous faisons consister la sainteté à être toujours joyeux". Le climat de joie et de paix est une sorte de vérification permanente de la qualité de "sainteté", et de la qualité du fonctionnement de l'institution éducative. La joie n'est pas à confondre avec la jouissance de l'instant, avec la saturation fusionnelle, mais elle est le fruit d'un mouvement d'humanisation réussie. Sainteté |
Libérer | Don Bosco ouvre les portes de la prison et emmène les jeunes, tandis que la société cherche à exclure, à enfermer tous ceux dont elle a peur. Et qu'elle n'aime pas. Et notre société a peur de sa jeunesse ! Elle cherche à se rassurer en punissant. Don Bosco aime et joue la confiance, voilà pourquoi il réussit là où l'Etat échoue. Aimant Croyant Espérant |
Marge | Si l'éducation a quelque chance de grandir aujourd'hui, de se grandir, c'est lorsqu'elle s'adresse aux plus défavorisés. La chance d'une école, ce sont les "mauvais" élèves. La chance d'un couple, c'est l' enfant "difficile". La chance de l'Eglise, ce sont les jeunes qui ne l'aiment plus beaucoup... Ils empêchent de ronronner dans l'auto-satisfaction. Ils nous font (déc)ouvrir nos trésors de patience, d'ingéniosité, de créativité. Ils nous acculent à la contemplation, à la sainteté, à la nécessaire conversion. Contemplatif Conversion |
Médiation | Le système préventif anticipe sur la notion actuelle de "pédagogie de la médiation". Il consiste en effet à introduire un médiateur entre l'enfant, I'adolescent et la société: un adulte qui le prépare à la vie dans le monde en le munissant d'une formation spirituelle et professionnelle adéquates. Cette médiation n'est pas d'ordre technique, ou intellectuelle; elle est surtout affective: la bonté, I'amorevoleza. C'est dans l'affection dont il se sait l'objet de la part de ce "médiateur" que l'adolescent reprendra courage, trouvera la force d'affronter un monde dur et peu accueillant et, peut-être, de rompre avec un passé douloureux. C'est grâce à lui qu'il pourra surmonter son insécurité, ses peurs, ses troubles. Affection Père |
Nouvelle (Bonne) | Il faut que l'Evangile soit une bonne nouvelle. Il est donc important de prendre le temps de vérifier que le contenu du message que l'on souhaite transmettre aux jeunes constitue bien pour eux une bonne nouvelle. Si tel n'est pas le cas, mieux vaut se taire... méditer encore, approfondir: le temps n'est pas encore venu d'annoncer. Aptitude Religion |
Optimiste | Don Bosco est un "expert en humanité": lucide, il connaît le coeur de l'homme, et il se méfie. Il sait à quel point le mal peut s'emparer de chacun, et défigurer l'image de Dieu. Mais plus encore, il a confiance dans la puissance de Dieu, qui peut tout sauver. C'est l'optimisme qui l'emporte, mais celui-ci n'est pas fondé sur la "bonté de la nature", comme chez Rousseau. Il repose sur la bonté de Dieu. La confiance qu'il fait aux jeunes n'est qu'un aspect de la confiance en Dieu qui peut changer les coeurs. C'est pourquoi l'éducateur s'obstine à affirmer le changement possible et refuse tout fatalisme. Convertir Contemplatif |
Paroles d'Evangile | Les mots pour le dire... Il faut tenir compte de la façon dont les oreilles sont faites. Don Bosco s'adaptait à son auditoire. Il prenait les enfants à part pour leur faire le catéchisme. On peut dire Dieu sans utiliser "les mots de la tribu", sans obliger le jeune à entrer dans le jargon des initiés. L'éducateur chrétien peut aider à un authentique éveil de la foi en portant un regard chrétien sur ce qui l'entoure: le jeune, le monde, la culture, etc... C'est pourquoi le salésien aime la formule: évangéliser en éduquant. |
Père | Don Bosco est une figure de Père. Il voit les jeunes de l'oratoire comme ses fils. Il y a chez Don Bosco une radicale expérience de la filiation. Il est en cela très moderne, car tous les philosophes contemporains mettent l'accent sur le fait que devenir homme/femme c'est d'abord consentir à une filiation, se situer convenablement comme fils et comme filles devant une expérience de paternité et de maternité. Don Bosco renvoie toujours à un Dieu Père, et à la grâce qui nous est faite d'être des fils de Dieu. Le système salésien veut permettre au jeune de vivre une saine expérience de filiation face à la paternité divine. Cette filiation va être médiatisée par une expérience de "parentalité" symbolique éducative. Symbolique au sens fort: elle fait entrer dans l'ordre de la communication. Généalogie Médiation |
Politique | Don Bosco ne voulait pas de militantisme politique. Mais il a une vision de la société et de l'homme qui rejoint la politique: il veut former d"'honnêtes" citoyens. Il souhaite une société où la qualité de la vie ne serait pas assurée par une législation contraignante, mais par un sens d'autrui assez fort, c'est à dire un niveau spirituel assez exigeant, une charité assez active, pour aménager entre tous l'entraide que requiert l'Evangile et procurer au plus démuni l'aide bienfaisante qu'exige son esprit. Appeler Humanisme |
Pompe | Au Valdocco, les pagnottes étaient souvent très dures et sèches. C'est pourquoi il y avait toujours un attroupement autour de la pompe, où les enfants allaient ramollir leur pain. Quand un éducateur se plaignait que les enfants n'obéissaient plus, Don Bosco lui disait: "Va à la pompe": sois présent là où les jeunes se rassemblent, tu connaîtras leurs préoccupations, leurs centres d'intérêt, leurs désirs... Branché |
Positif | L'éducateur salésien ne s'attarde pas à gémir sur son temps, mais il pense à ce qu'il peut changer pour que ça aille mieux. Optimiste |
Provocation | “Guillaume, es-tu fier de toi ?" “Euh ... moi ?..." Don Bosco invite chaque jeune qu'il rencontre à être bien dans sa peau. Pour cela, il l'encourage à faire quelque chose de bien. Une saine et sainte provocation. Appeler Combat |
Punition | Les jeunes oublient très difficilement les sanctions humiliantes. Celles-ci peuvent même les inciter à la vengeance. Loin de convaincre le jeune de cesser de commettre des actes délictueux, elles peuvent même le conduire à les répéter. La méthode préventive ne fait pas de l'éducateur un adversaire, mais un ami qui vient au devant de lui, vient le voir progresser et lui épargne toute forme d'humiliation. Bien souvent, en effet, les jeunes qui commettent des actes délictueux n'ont aucune vision claire des conséquences de leurs actes, et ils auraient pu les éviter si, pour reprendre une expression de Jean Bosco, "une bouche amie les avait prévenus à temps". Accompagnateur |
Raison | Il faut confronter l'enfant au réel, à la loi. Qu'il la comprenne, afin de se l'approprier, de l'intérioriser. Introduire la raison dans le projet de l'enfant, c'est faire en sorte que ce projet soit ouvert et non fermé, solidaire et non isolé, collectif (ecclésial) et non intimiste. Dialogue |
Rebelle | L'éducateur connaît le centre, mais il adopte le point de vue de celui qui est à la lisière de la société et de l'Eglise: le plus pauvre. L'éducateur conteste la société dans ce qu'elle a d'injuste, I'institution dans ce qu'elle a d'oppressant. Et quand il s'agit de défendre les jeunes et de faire valoir leur point de vue, il devient un résistant. Quand il s'agit de leur bien, il part au combat. L'éducateur dérange toujours un peu ce qui est trop confortablement "établi". Conteur |
Religion | Puisque le but définitif de l'éducation chez Don Bosco est de tourner l'enfant vers Dieu et de l'engager sur le chemin qui le fera devenir enfant de Dieu, la religion tient une grande place dans la pédagogie salésienne. La religion est également un moyen puissant pour faire surgir l'homme, pour éduquer au bien. C'est pourquoi ie salésien aime la formule: éduquer en évangélisant. Il est donc très difficile d'appliquer intégralement le système préventif dans notre monde sécularisé. Des adaptations sont possibles, à condition de toujours donner une place importante au sens de la vie, à tout ce qui touche la vie morale, à l'élévation spirituelle. D’ailleurs, le jeune lui-même a un sens élevé de son avenir, il cherche à faire quelque chose de bien ... Charité Humanisme Parole |
Renforcement | "C'est extrêmement simple, laissez aux jeunes l'entière responsabilité de faire ce qui leur est le plus sympathique. La question est de découvrir les germes de leus bonnes qualités et de faire tout ce qu'il faut pour les développer." "Chacun fait avec plaisir seulement ce qu'il sait pouvoir réussir." Branché Pompe |
Respect | "Jésus-Christ n'a pas cassé le roseau déjà brisé, il n'a pas éteint la mèche qui fumait. Voilà notre modèle." Optimisme |
Responsabilité | Les jeunes participent eux-mêmes à leur propre éducation. Don Bosco dit toujours à ses jeunes combien il a besoin d'eux. Et il n'hésite pas à confier le nouvel arrivé à un élève choisi parmi les plus anciens qu'il charge de veiller sur lui. |
Sainteté | Tout le monde n'est pas appelé à devenir Einstein, ou Président de la République, ou Platini. Mais tout le monde est appelé à la sainteté. Dieu offre sa sainteté à tous, et l'éducation consiste à aider le jeune à accueillir en soi ce don de Dieu. |
Sanction | Les sanctions sont données après explications et si possible échanges. Elles sont mesurées, mais sans faiblesse, en rapport avec la gravité des faits. Une fois réalisée, on "tourne" la page. Puis, I'éducateur et le jeune repartent "en hommes neufs''. Une bonne sanction a le sens de l'affection et du pardon. Punition Raison |
Savoir faire | L'éducation relève davantage de l'art que de la science. En ce sens, c'est plus un "savoir-faire" qu'un "savoir". Don Bosco n'était pas un théoricien. Il formait ses éducateurs sur le terrain. Il a quand même pris la plume pour exposer ses idées ! |
Système | Don Bosco a raison de parler de "système" éducatif à propos de sa pédagogie, car il établit un lien cohérent entre: d'une part, I'enfant, et d'autre part la méthode appliquée dans une institution appropriée. Il tient compte de trois variables essentielles chez l'enfant: la composante biologique (âge, fatigabilité); la composante psychologique (âge, personnalité, caractère); la composante sociologique pes origines sociales). Il est guidé par une idée, celle de prévention. Il choisit une méthode: la bonté. Il crée un milieu éducatif: le Valdocco. Affection Institution |
Urgent (Subito) | Poussé par l'urgence de l'action, I'éducateur ne peut se permettre le luxe d'attendre les réformes, les plans, les programmes parfaits. Il travaille tout de suite, avec des moyens pauvres. Il interprète à sa façon le "Carpe Diem": privilégions le moment présent en saisissant l'occasion. |
Vrai | L'éducateur salésien est vrai dans son comportement et dans le discours face aux jeunes. Cela nécessite de se dévoiler, de se livrer en partie. |
21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PÉDAGOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
"PRIONS POUR NOS PRÉSIDENTIABLES".
La presse la nomme « L’immaculée », « La Madone », « La divine surprise », « L’apparition »… depuis sa nomination à la tête des présidentiables du PS.
Ces poncifs religieux, joliment revendiqués par une France laïque, font d’elle une sainte ou presque, au devenir qu’on lui prédit somptueux.
On semble courir avec elle vers son « assomption » le 6 mai 2007, jour de l’élection présidentielle !
A la différence de la Vierge Marie qui a filé dans le Royaume de l’éternel repos, les escarpins de Ségolène atterriront (si elle est élue) dans la glaise de la France, dans les bourbiers des banlieues et les mille pièges inhérents à la charge de toute présidence.
Pour l’instant, ne gouvernant pas, elle vit sur un nuage.
Souhaitons lui l’humilité pour la préparation de sa charge présidentielle en perspective.
Puisse-t-elle rejoindre alors Marie au pied du calvaire.
Elle aura alors plus que jamais besoin de nos prières.
J’ai aimé entendre en 2002 Olivier de Béranger, Monseigneur de Saint-Denis, le seul évêque qui ait eu le courage de dire aux adeptes du FN :
« Un chrétien ne peut pas voter pour le Front National ».
Que Jean-Marie Le Pen qui emprunte ses deux prénoms aux plus grands saints de l’Eglise ait la modestie du premier et la douceur de la seconde.
Prions pour que Jean-Marie médite les passages de la bible sur la place de l’étranger dans notre cœur, avant de se lancer dans une ultime bataille… … si 500 signatures d’élus le lui permettent.
Batailler pour être notre président et être sur le terrain miné de l’Intérieur est un long purgatoire.
Que Dieu veille sur le chemin escarpé de Nicolas. L’Eternel sait déjà si nous voulons un homme épris de notre bien, ou une femme attendant que nous lui disions quel est celui que nous désirons.
Laissons Dieu sonder d’avance les urnes de notre cœur. Il le fait mieux que quiconque…
Prions donc pour Nicolas qui vit toujours dans la tempête de l’action , les yeux rivés sur le château de tous ses désirs.
Deux voix : Celle de Marie-Georges B. et celle de François B. ; deux propositions pour les lendemains de la France :
Leur avenir présidentiel est certainement bouché.
Mais ces voix, il faut les entendre aussi.
Appeler à un monde meilleur est effectivement intéressant.
La première s’y essaie.
La candeur du second est sa seule force.
Toujours éprise de justice, Arlette est l’éternelle prétendante au trône de l’Elysée.
Mais le jour où elle cessera de dire « camarades » au lieu de « frères » et « sœurs », elle tendra vers l’universel.
Les ouvriers à défendre sont une cause juste.
Mais les prisonniers qui bossent pour un salaire misérable,
les millions de chômeurs,
de RMIstes ainsi que les clochards innombrables qui nous trouent les yeux à chaque carrefour, devraient avoir droit en priorité à ses diatribes enflammées pour plus de justice.
Que l’Esprit-Saint l’inspire.
— GUY GILBERT - Nuit du 29 au 30 novembre 2006 dans un restaurant parisien—
20:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/03/2007
RÉFLEXIONS SUR L'AMOUR...
RÉFLEXIONS SUR L'AMOUR... |
L'Amour n'est pas le monopole des chrétiens. Je connais des personnes athées, en l'occurence celles avec lesquelles je travaille, qui ont une réelle démarche d'amour. L'Amour est dificile à définir tant ses fibres font partie de notre inconscient. Je ne crois pas que les religions soient uniquement ferments d'Amour. Combien de disputes entre chrétiens nous donnent un triste tableau de ce que devrait être l'amour fraternel. L'Amour vient d'abord de la Tendresse que l'on s'accorde à soi-même. Et cette sorte de respect pour notre corps et notre écologie de vie, rejaillit sur autrui. Alors, que nous soyons athées, Bouddhistes, Musulmans, libertaires ou autres. L'amour vient du plus profond de soi et les religions ne peuvent qu'entretenir ce sentiment. Les paroles bibliques ou autres sont des panneaux indicateurs, elles ne sauront en aucun cas provoquer à l'Amour un être replié sur son propre individualisme. Dire que Dieu est Amour ne signifie aucunement que nous le soyons aussi. L'Amour est la construction de tout un regard sur la Vie, avec ou sans religions. L'Amour est Universel et se définit dans les relations vraies avec les autres. Nous aurons beau faire toutes les prières du monde ou lire tous les livres. Notre coeur ne sera pas pour autant rempli d'Amour. Ce profond désir d'aimer les autres nous vient d'une intériorité qui refuse de vivre les guerres éternelles et prend en considération autrui. L'Amour est vraiment cette sève universelle qui nous alimente et dont nous ignorons l'origine. Bruno LEROY. |
22:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA FOI RÉVOLTE DES CONSCIENCES.
Jésus a communié à notre souffrance jusque sur la Croix. Mais sans résignation. Il n’est pas venu nous dire de tout supporter patiemment avec pour seule consolation sa présence. Nul compromis ni demi-mesure dans l’histoire de Jésus, mais une ardeur de vivre et un élan irrésistible. La foi chrétienne n’est pas dolorisme mais volonté de prendre la vie à bras-le-corps pour que la joie éclate en une symphonie toujours nouvelle.
Jésus était un révolté. Il ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique. Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu’un aveugle jamais n’a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l’oiseau n’égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s’est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés.
Jésus était un révolté et, comme tant d’autres, il l’a payé de sa vie. Il aurait pu se calmer, il aurait dû être plus raisonnable et écouter le voix de la sagesse…Non. Rien n’a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu’au bout de sa révolte…à la face de Dieu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » ( MC 15,34 ). Il pouvait bien crier vers Dieu, lui qui avait pris la vie au sérieux. Il avait le droit de faire entendre sa question, lui qui avait tout misé dans l’aventure. Ses mots sonnaient vrai. Sa plainte était justifiée.
Écoutez son cri qui ne fait qu’un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au coeur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort. Écoutez l’oiseau blessé et recueillez la fleur coupée…
Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu’un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n’importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Et Jésus a fait confiance, nocturnement, au coeur même de sa révolte. Une foi obscure et sourde palpite et gronde dans son désespoir. Déjà une lumière s’annonce à l’aurore de l’horizon. Et le matin de Pâques ne l’a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l’homme et Il n’est pas insensible. Jésus savait ce qu’il faisait en soupirant vers son Père.
La révolte habite toujours la foi. Car la foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d’une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. Et Dieu répond. Souvent il semble n’y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours.
La foi est pour les révoltés. Elle vibre au coeur de notre sédition contre toutes les limites et tous les esclavages qui nous enserrent. Elle naît lorsque la tempête de nos cris et de « nos poings d’interrogation » bondit sur la plage de Dieu et que les vagues de notre véhémence viennent battre de plein fouet les rivages célestes. Nous avons raison de ne pas nous résoudre à la mort de l’aimé. Nous avons raison de ne pas accepter ce monde d’injustice. Si Dieu est Dieu, il ne peut tolérer la solitude de tant d’esseulés ni les tortures des innocents. Est-il possible que Dieu ne soit pas du côté de tous les révoltés et des maquisards de l’Espérance ? Notre révolte est celle même de Dieu. « La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ».
Il n’y a pas de foi sans révolte. Mais, il n’y a pas de révolte sans passion de vivre. La Foi est une révolte. Mais au nom de l’Amour et non pour se hisser sur le podium. Nous devons d’abord chercher le Bonheur des autres. C’est l’amitié pour eux qui nous fait prendre le chemin de l’Espérance. La seule manière de se sauver est de sauver son frère. Il n’y a d’accomplissement que dans l’Amour et le salut de tous. Notre Foi , au coeur même de nos reproches peut faire vivre les autres. Puissent les non-croyants entendrent nos cris qui battent à l’unisson de leurs révoltes à condition que nous acceptions nos différences pour devenir ensemble des combattants de la vie afin de construire une civilisation de l’Amour basée sur le respect de la dignité Humaine.
Bruno LEROY.
21:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Les Rameaux.
La Parole me réveille chaque matin" Is 50, 4-7 en devenant obéissant jusqu’à mourir sur une croix" Ph 2, 6-11 " Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront." Lc 19, 28-40 (Procession), Lc 22, 14-23, 56 (Messe) Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. | |
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Jésus est monté à Jérusalem la «face dure», déterminé à vivre sa Pâque pour le «salut du monde». Quelques jours avant cet événement salutaire, cœur de notre foi, Jésus est accueilli dans la joie comme «Roi» par les habitants de cette même ville qui le condamneront. Situation paradoxale, mais qui rend crédible le témoignage du Fils de Dieu : il est réellement le Roi de l’Univers, c’est pourquoi les pierres même «crieraient» si on affirmait l’inverse. Par ailleurs, il n’est pas un roi qui s’impose, mais celui qui «s’abaisse», non pour être servi, mais bien pour être le serviteur de tous. C’est la raison pour laquelle il accepte d’être humilié par la mort scandaleuse de la crucifixion, afin de tracer en chacun le chemin de l’amour gratuit : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Après avoir célébré la coupe de la nouvelle Alliance avec ses disciples, par le repas eucharistique, il actualise ce qu’il vient de célébrer en faisant la volonté du Père : il veut que chaque être redevienne son enfant. Jésus s’abandonne avec confiance – comme un vrai Fils – entre ses mains : «Père, entre tes mains, je remets mon Esprit.» À l’instar des habitants de Jérusalem, accueillons notre Seigneur dans la joie et préparons-nous, le cœur joyeux, à vivre avec lui le mystère de sa Pâque. Demandons pardon au Seigneur nous aussi de l’avoir crucifié par notre péché, mais surtout, demandons-lui de nous apprendre à être de vrais fils du Père.
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21:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/03/2007
Pour vivre un carême authentique.
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Souvent des fidèles catholiques se demandent : avec un coeur bien disposé. l'accomplir différemment ». le cardinal Danneels donne cette année 10 conseils pratiques à titre d'exemple :
1. Prie. Chaque matin, le Notre Père et chaque soir le Je vous salue Marie
2. Cherche dans l'Evangile du dimanche, toute la semaine.
3. Chaque fois que tu achètes un objet dont tu n'as pas besoin pour vivre ou à une oeuvre. La surabondance demande à être partagée.
4. Fais chaque jour quelque chose de bien pour quelqu'un.
5. Lorsque quelqu'un te tient un propos désagréable, que tu dois aussitôt lui rendre la pareille. et la roue s'arrêtera.
6. Si tu zappes depuis un quart d'heure sans succès, et cela marche sans télécommande.
7. Durant le Carême quitte toujours la table avec une petite faim.
8. 'Par-donner' est le superlatif de donner.
9. Tu as déjà si souvent promis d'appeler quelqu'un par téléphone ou de lui rendre visite.
10. Ne te laisse pas toujours prendre aux publicités qui affichent une réduction. et déborde également de 30 %.
et des hommes, |
19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Jésus n’est pas de ce monde.
Jésus n’est pas de ce monde. Il est d’en haut et nous d’en bas : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. » Par nous-mêmes, nous ne pouvons pas nous élever jusqu’au Père. Nous ne pouvons nous tirer par nos propres forces de la boue de notre péché : « Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller. »
Seul Jésus pourra nous élever. Mais cette élévation passera par la Croix, la crucifixion de nos passions qui nous tirent vers le bas. C’est le seul chemin qui nous élève et nous conduit vers le Père. Pour nous y engager, il nous faut poser un acte de foi en ce que Jésus est bien le Fils de Dieu envoyé par le Père pour nous sauver : « Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
En dehors de cet acte de foi, nous restons liés à notre péché qui nous empêche de nous élever vers la Source de la vie qu’est le Père. En dehors de cet acte de foi qui nous redonne accès à la vie éternelle, c’est la mort. Jésus est clair là-dessus.
Ce qui nous purifie du péché c’est de croire que Jésus existe et qu’il est Fils de Dieu et de nous ouvrir ainsi à la vie divine. Car c’est en tant que Fils bien-aimé et envoyé par le Père que Jésus nous sauve. Voilà pourquoi à la question qu’on lui pose sur son identité, Jésus répond en renvoyant à son Père : « Je n'ai pas cessé de vous le dire. J'ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. D'ailleurs celui qui m'a envoyé dit la vérité, et c'est de lui que j'ai entendu ce que je dis pour le monde. » Et le fait que saint Jean précise que ses détracteurs « ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père » manifeste bien que c’est ici que se situe tout l’enjeu de la discussion.
Dans saint Jean, jamais Jésus ne se met sur le même plan que le Père dont il est « l’Envoyé ». Il ne transmet au monde que la vérité qu’il tient d’auprès du Père : « Je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c'est le Père qui me l'a enseigné. » Et cependant, il n’hésite pas à s’affirmer comme sujet : « Je suis ». Ce que l’évangéliste fait ici ressortir c’est l’unité parfaite qui existe entre le Père et le Fils, unité qui ne signifie en aucun cas la disparition du sujet du Fils livré à la présence du Père. L’unité y est au contraire l’expression d’une relation réciproque : « Celui qui m’a envoyé est avec moi : il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »
La personne de Jésus apparaît ainsi comme le lieu même de la révélation. Ce n’est que dans le Fils que Dieu peut être reconnu et trouvé comme Père. Et cela se manifestera de la façon la plus éminente sur la Croix. Jésus l’annonce déjà ici : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. » La Croix permettra à Jésus de passer là où il est, c’est-à-dire dans le Père. Et en cela, elle conduira à révéler sa filiation divine. Seule la foi en Jésus Fils de Dieu conduit à la réconciliation avec le Père. Seule la foi en Jésus Fils de Dieu permet de passer de ce monde d’en bas vers le monde d’en haut. Et c’est devant Jésus crucifié que cette foi se vérifie.
« Seigneur, donne-nous de savoir te reconnaître sur la Croix comme le Fils bien-aimé du Père. Donne-nous la grâce de ne pas avoir peur de nous engager à ta suite sur le chemin de ta passion. Dans toutes nos croix, donne-nous la même confiance que toi envers ton Père pour nous abandonner entre ses mains. Que notre péché qui nous conduit à la mort soit cloué à la croix et que notre être intérieur soit élevé en toi auprès du Père, Source de toute vie ! »
Frère Elie
19:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Combattre l'indifférence de nos Hommes Politiques.
Paris, le 26 mars 2007
Monsieur,
Au mois d’octobre, suite aux nombreux dysfonctionnements constatés lors de l’application de la circulaire de juin 2006 sur la régularisation des familles sans papiers avec enfants scolarisés, la Cimade a décidé d’interpeller les pouvoirs publics en demandant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire .
Vous êtes l’une des 15 000 personnes à avoir répondu à cet appel en signant la pétition en ligne sur le site internet www.placeauxdroits.net
Portée par plusieurs partis politiques, cette demande a pourtant été rejetée par l’Assemblée Nationale.
Face à ce refus et au vu des premiers témoignages recueillis, la Cimade a décidé de mener une enquête citoyenne sous la forme d’un rapport d’observation dont la parution est prévue pour le début du mois d’avril.
Ce rapport s’appuie, entre autres, sur les témoignages de nombreuses personnes qui ont soutenu les familles pendant cette régularisation. Ces contributions sont collectées par l’intermédiaire du site internet http://www.dret.lautre.net/ , site de publication participatif de type Wiki.
Il ne s’agit pas là d’un simple bilan des évènements de l’été 2006, ce rapport est un témoignage de la maltraitance quotidienne dont sont victimes les étrangers dans le cadre de leurs démarches administratives. C’est également un appel aux médias et aux futurs élus afin que soit mis en place un droit stable, ainsi que de véritables garanties de procédure pour les personnes migrantes.
Cette initiative reste toutefois une charge exceptionnelle pour la Cimade, c’est pourquoi nous faisons appel à votre soutien pour pouvoir éditer cette publication dans de bonnes conditions et lui donner un meilleur écho.
Nous soutenir dans cet effort, c’est aller jusqu’au bout de la démarche citoyenne que nous avons entamée ensemble voici plusieurs mois . Par votre don, vous rendez possible la parution de ce rapport et vous soutenez l’ensemble des actions de la Cimade qui écoute et défend chaque année plusieurs dizaines de milliers de migrants, de demandeurs d’asile et de réfugiés.
Il va de soit que toutes celles et ceux qui pourront nous soutenir financièrement recevront gratuitement un exemplaire de ce rapport .
Pour nous apporter votre aide, cliquez sur le lien suivant : http://www.cimade.org/dons/rapport.html
Vous recevrez un reçu fiscal qui vous permettra de déduire de vos impôts 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable*.
En espérant vivement pouvoir compter sur votre participation à cette action citoyenne, nous vous prions de recevoir nos plus cordiales salutations.
Laurent Giovannoni
Secrétaire Général
* : Ainsi, un don de 15 € ne vous coûtera finalement que 5 €.
14:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |