19/12/2006
L'APPEL DE DIEU.
Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous oublions trop souvent ce qui est le plus essentiel, la nature même du Dieu qui nous appelle.
Il y a bien des appels: celui de la mer, celui des sommets, celui des glaces polaires; ils ne sont entendus que par ceux qui sont faits pour les entendre. Car pour entendre un tel appel, il faut quelque chose en nous qui s'y rapporte.
L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Il y a certains accents de l'appel de Dieu qu'Il nous destine et que nous sommes seuls à percevoir. C'est Dieu même qui s'adresse à nous et à nous seuls sur tel point particulier. Il faut que nous puissions être en communion directe avec Lui.
L'appel de Dieu n'est pas du tout l'écho de ma nature propre; mon tempérament, mes tendances personnelles n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de ma nature propre et de mes aptitudes spéciales, je suis incapable d'entendre l'appel de Dieu. Pour en être capable, il faut que je traverse, comme Isaïe, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. La plupart d'entre nous n'ont d'oreille que pour eux- mêmes et n'en ont point pour Dieu.
Votre Frère Universel !
BRUNO LEROY.
08:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/12/2006
NOËL EST MORT !
13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/12/2006
Radio France Émergence.
20:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RADIO FRANCE ÉMERGENCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Pourquoi tant de malheurs sur cette Terre ?
Nous voyons de la saleté; et la saleté, c'est laid, c'est sale.
Nous voyons de la pauvreté; et la pauvreté c'est laid, c'est sale.
Nous voyons des maladies; les maladies, c'est laid, c'est sale.
Nous voyons des épidémies; et les épidémies c'est laid, c'est sale.
Nous voyons des guerres; et les guerres, c'est laid, c'est sale.
Nous voyons de la drogue; et la drogue, c'est laid, c'est sale.
Nous voyons de la violence; et la violence, c'est laid, c'est sale.
Mais la vie moderne n'est pas seulement laide et sale. Elle ressemble de plus en plus à un poids insupportable qui nous écrase. Où que nous regardions nous voyons des gens ployer sous des entraves et des chaînes qui leur rendent la vie cruelle et oppressive.
Où que nous regardions, nous voyons des esclavages de toutes sortes. Tout esclavage est cruel et oppressif.
Nous voyons des préjugés: tout préjugé est cruel et oppressif.
Nous voyons de l'intolérance: toute intolérance est cruelle et oppressive.
Nous voyons de l'inquisition: toute inquisition est cruelle et oppressive.
Nous voyons des dictatures: toute dictature est cruelle et oppressive.
Nous voyons des divisions: toute division est cruelle et oppressive.
Nous voyons toutes sortes d'exploitations, surtout l'exploitation économique, et toute exploitation est cruelle et oppressive.
Or un monde qui devient de plus en plus laid et sale, cruel et oppressif, ne peut qu'être un monde malheureux. La vie moderne, en dépit de tous les efforts, est dominée par le malheur. Le malheur et les larmes. Nous sourions de moins en moins, et pleurons de plus en plus. Pire, nous versons les larmes de ceux qui ont abandonné tout espoir. Ce sont les larmes d'un coeur impuissant devant tant de douleur, tant de souffrances, tant de pauvreté, tant de corruption morale, tant d'injustice.
Sans la ceinture de la justice, notre monde est condamné à devenir toujours plus laid, cruel et malheureux.
Nous pouvons donc dire que la crise de notre monde est véritablement une crise de la beauté. C'est un monde dans lequel il n'y a pas que la faim de pain, qu'on peut satisfaire. Il y a aussi la faim de beauté, qu'on ne peut jamais pleinement satisfaire. Selon la belle maxime de José Carlos Mariátegui, notre monde aspire «non seulement à la conquête du pain, mais aussi à la conquête de la beauté».
Parce que c'est dans cette dimension-là que la justice devient l'engagement spirituel et sacré que nous prenons, pour changer un monde marqué par la laideur et la mort en un monde de beauté et de vie. Comment le ferons-nous? Par un double effort: l'affirmation de la vie et le combat contre les forces de mort.
En 1991, à Rio de Janeiro, a eu lieu le Sommet de la Terre. L'événement fut connu sous le nom de «ECO-Quatre-vingt-douze». Plus de 120 chefs d'État s'y retrouvèrent, mais ils n'ont fait que l'utiliser pour se mettre eux-mêmes en valeur, comme lors d'un défilé de mode. Rien de plus, alors que cela aurait dû être l'événement du siècle.
Cinq années ont passé, mais quels sont les résultats de cette rencontre? Qui s'en souvient encore? Il faut noter que, sur la place centrale où eut lieu l'événement, on avait planté un arbre symbolique. Il est resté là tout au long de la rencontre et on a accroché à ses branches des messages envoyés par des enfants du monde entier.
Mais il semble que l'arbre de la vie a vite été oublié dès la fin du Sommet de la Terre et, avec lui, la vie des générations futures. C'est un bon symbole de notre temps et pour notre temps. Dans la Bible, l'arbre de vie est au centre de la création de Dieu. Le voici au milieu du jardin, et le voici sur la place principale de la nouvelle Jérusalem. Toujours l'arbre de vie. Et toujours au centre. C'est ainsi qu'il devrait en être, du jardin à la ville. L'arbre de vie a été planté au coeur de l'histoire. Mais la grande tragédie - le péché même du genre humain - c'est la facilité avec laquelle on oublie l'arbre de vie, et l'indifférence face aux puissances de mort qui conspirent contre la vie.
C'est la vie, et non la mort, qui est le dernier mot de l'histoire. C'est pour cette raison que Paul, en parlant du Christ, dit qu'il est le grand «Oui» de Dieu à la vie. De même, nous sommes aussi appelés en Christ à dire oui à la vie. Ce faisant, nous prenons une décision radicale et profonde en faveur du Dieu de la vie. Les théologiens de la spiritualité appellent cela loyauté et fidélité envers la vie, dont l'expression première et la plus radicale est la justice.
Nous sommes tous d'accord sur un point: nous vivons maintenant dans un temps de crise radicale. C'est une crise de civilisation, une crise du sens global de la vie, de la signification fondamentale de notre culture. En langage abstrait cela signifie une crise du paradigme directeur. En langage concret, c'est une crise du plus grand rêve, de la plus grande utopie qui ait donné son sens au monde moderne au cours de ces derniers siècles. Quel était ce rêve? C'était le rêve du développement illimité, de la volonté de puissance s'exprimant dans les formes de la domination sur d'autres, sur des peuples entiers, sur la nature.
Mais ce rêve a débouché sur un cauchemar: nous avons pillé la nature, nous avons produit de la pauvreté et du sordide, nous avons dégradé l'être humain.
Nous nous sommes toujours laissés emporter par des rêves de grandes révolutions rédemptrices: la révolution scientifique, la révolution technologique, la révolution capitaliste, la révolution socialiste et la révolution cybernétique. Toutes ces révolutions font payer le prix fort en termes d'injustice humaine. Des millions d'êtres humains, des valeurs et des ressources essentielles ont été sacrifiés ou perdus le long de la route.
Nous devons avoir le courage de reconnaître que nous avons échoué. Nous devons avoir la dignité de faire notre «mea culpa» et il nous faut renoncer à la grande illusion que nous pourrions changer cet état de choses par nous-mêmes ou par nos propres capacités. Ayons le courage de la sincérité et reconnaissons que c'est d'une profonde révolution spirituelle que nous avons besoin, sans laquelle il n'y a d'espoir ni pour nous, ni pour le monde. Nous devons avoir le courage d'entendre à nouveau le défi du Galiléen: «Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle». Il nous faut le courage du repentir, parce que la repentance est avant tout un changement d'attitude. Et le changement d'attitude commence par le coeur. C'est pourquoi la nouvelle alliance qui vient en guise de justice doit être première dans notre coeur, parce que c'est dans le coeur que se trouvent les racines de toutes les agressions, de tous les conflits, bref, du péché même qui rompt l'harmonie entre tous les êtres vivants. Commençons par une révolution de l'esprit. Commençons par le coeur. Que signifie demander la justice aujourd'hui?
Il n'y a d'espoir ni pour nous ni pour le monde si nous ne sommes pas capables, tous tant que nous sommes, du geste le plus magnifique et le plus évangélique qui soit: le geste de miséricorde. Nous sommes appelés à exercer la miséricorde. Le terme de miséricorde, ici, doit être bien compris. Selon Jon Sobrino: «Nous ne parlons ici pas simplement de 'miséricorde', mais du 'principe d'espérance'».
En conséquence, la miséricorde n'est pas qu'un beau sentiment de compassion; la miséricorde ne doit pas non plus être confondue avec les «bonnes oeuvres», aussi louables soient-elles; et encore moins avec des attitudes paternalistes pour soulager des détresses individuelles et collectives. Le principe de miséricorde est un acte d'amour, un amour sacrificiel qui plonge au coeur même de la douleur et de la souffrance pour en racheter la victime. C'est de ce principe que Jésus parle dans la parabole du Bon Samaritain, quand il parle de l'homme qui a agi avec un coeur plein de miséricorde.
Notre monde applaudit, ou du moins tolère les «oeuvres de miséricorde», mais il ne peut tolérer une attitude prophétique motivée par le principe de justice. Lorsque la miséricorde pénètre l'histoire en tant que justice, elle doit affronter ceux que ne gouverne pas le principe de miséricorde. L'histoire est pleine de prêtres et de lévites qui ignorent la miséricorde. Pire, l'histoire a été conduite par ceux qui représentent le principe de l'antimiséricorde. C'est pourquoi la mission de l'Église ne peut jamais se limiter aux «oeuvres de miséricorde», mais doit être gouvernée par le principe de miséricorde. Le monde aime, et nous aussi semble-t-il, que l'Église pratique des «oeuvres de miséricorde», mais soit nous n'aimons pas, soit nous avons de la peine à accepter une Église motivée par le principe de miséricorde. Le premier type d'Église se satisfait de gestes de bonne volonté. Le second type d'Église, par contre, lutte et se donne pour l'amour de la justice.
Pour cette raison nos coeurs et le coeur de l'Église aujourd'hui doivent être remplis de miséricorde. Que signifie demander la justice aujourd'hui?
Pour beaucoup de gens, il semble cynique de parler de solidarité dans le monde d'aujourd'hui. Il y a en fait une sorte de désenchantement quant à la solidarité, une grande désillusion. Hugo Assman, théologien latino-américain de la libération, parle d'une sorte de «blocage de la solidarité» dans le monde d'aujourd'hui. Il ne se réfère pas à une sorte d'insensibilité générique, mais au véritable esprit de Caïn - une «Caïnisation» de l'espèce humaine. Pour être plus spécifique, les deux-tiers ou les trois-quarts de l'humanité qui ne sont pas protégés par les puissances qui dirigent la planète ne peuvent trouver nulle part un toit au-dessus de leur tête. Ils représentent une sorte de surplus humain. Est-ce là une exagération? Il suffit de voir comment notre monde traite les «exclus», ces indésirables qu'il considère comme une plaie. À l'inverse d'Assman, cependant, Leonardo Boff reste optimiste quand il parle de solidarité. Pour citer Boff littéralement: «La solidarité est importante à tous les niveaux, surtout dans une perspective internationale». Il conclut ainsi: «Plutôt que de mondialiser l'économie et les modes de production, il nous faut mondialiser la solidarité».
Cela peut sembler utopique, et ça l'est. Mais loin de fuir la réalité, l'utopie en fait partie. Elle est simplement la découverte que nous ne sommes pas encore arrivés au terme de l'histoire, que l'issue de l'histoire n'est pas encore décidée, et que nous pouvons et devons oeuvrer en vue d'une convivialité et de relations humaines plus heureuses. Notre monde a vraiment besoin de solidarité. Nous avons tous besoin les uns des autres, et nous pouvons tous nous aider les uns les autres, qui que nous soyons et où que nous soyons. L'histoire des relations entre le Nord et le Sud, si cruciale dans le monde d'aujourd'hui, a été une triste histoire. Mais il ne doit pas nécessairement en être ainsi. Cela peut changer et, d'une manière ou d'une autre, cela changera. Le Nord peut et doit aider le Sud afin qu'un minimum de dignité et de justice y soit possible; et le Sud peut devenir une grande réserve spirituelle pour le Nord. L'important est de retrouver l'idée et l'idéal d'une seule famille humaine.
Je conclus par une légende moderne aux dimensions spirituelles, qui illustre bien ces quelques réflexions.
Il était une fois un vieux et saint moine, qui reçut la visite du Christ en rêve. Le Seigneur invita le moine à une promenade dans le jardin. Le moine accepta avec enthousiasme et curiosité. Après qu'ils eurent marché un moment dans le jardin, le moine demanda: «Seigneur, quand tu marchais sur les chemins de Palestine, tu as dit une fois que tu reviendrais un jour dans toute ta puissance et toute ta gloire. Tu as tant tardé, Seigneur! Quand viendras-tu?» Après un silence qui sembla au moine une éternité, le Seigneur répondit: «Mon frère, quand ma justice sera devenue évidente dans l'univers et dans la nature, quand tu l'auras dans la peau et dans le coeur; quand elle sera devenue le sens suprême de toutes choses; quand elle se sera changée en indignation sans limites contre les perversions du pouvoir; quand elle sera devenue une soif des plus insatiables de vie et de liberté; quand la relation entre la faim pour Dieu et la faim pour le pain aura atteint son plus haut point; quand ma justice sera devenue aussi réelle que ma présence ici et maintenant, et quand cette conscience fera tellement une partie de ton corps et de ton âme que tu n'en seras plus conscient; quand la vérité t'aura pénétré si complètement que tu n'auras plus besoin de satisfaire ta curiosité par la question que tu viens de me poser, alors, et alors seulement, mon frère, je serai revenu dans toute ma puissance et toute ma gloire».
Bruno LEROY.
20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/12/2006
NEUVAINE...
Neuvaine de la Nativité
du 16 au 24 décembre
Vous pouvez prier avec le texte ci-dessous du 16 au 24 décembre. Il est important pour accueillir Jésus à Noël, d’aller au sacrement de réconciliation et à la messe autant que possible et surtout le 24 au soir.
Présentation :
A Noël, vers quel mystère allons nous ?
L’Enfant-Jésus, quel mystère de simplicité !
Dieu Emmanuel, c’est à dire Dieu avec nous, Dieu fait chair, Dieu fait petit bébé, petit homme ! L’Enfant-Jésus est à la fois pleinement Dieu et en même temps pleinement homme. Dieu nous révèle son identité, son humilité, son innocence. Regarder les petits yeux brillants de l’Enfant-Jésus nous redonne notre innocence. Il est totalement désarmé devant nous et totalement désarmant. Avec Lui, laissons tomber nos défenses, ces fortifications bâties sur nos amours blessés et déçus. En lui nous pouvons retrouver notre intégrité, notre pureté originelle et notre esprit d’enfance. En lui, nous pouvons rejoindre l’enfant que nous avons été, qui vit et souvent pleure en nous, et recevoir la guérison.
L’Enfant-Jésus est un grand maître spirituel, car il nous réapprend le bon sens des choses de la vie, la simplicité et la spontanéité.
* Entrons en prière :
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !
Enfant-Jésus, je te présente tous les enfants qui ont un rapport direct ou indirect avec cette situation que je dépose dans cette neuvaine. Réajuste en nous la vraie place de l’enfant et l’attitude à avoir face à un enfant tout innocent faisant totalement confiance aux adultes et qui ne soupçonne pas le mal.
Réajuste, Enfant-Jésus, l’attitude des grandes personnes vis à vis des touts-petits, trésors de vie livrés à notre responsabilité . Viens guérir par ton regard et ton innocence nos blessures d’amour. Viens nous redonner notre innocence perdue. Rétablis cette confiance et cette simplicité avec Toi, avec ta maman Marie, que tu nous donnes comme notre mère et avec saint Joseph, que tu nous donnes comme notre père.
* La prière du coeur :
Enfant-Jésus, mon petit frère, écoute maintenant mon cri vers le Ciel !
Dites avec vos mots à vous, faites monter par vos propres expressions votre demande, votre cri du coeur à l’Enfant-Jésus. Exprimez-lui en toute vérité et confiance votre prière…
A la fin de ce temps de prière personnelle, vous pouvez prendre un temps de silence pour entrer dans un dialogue d’amour avec l’Enfant-Jésus.
* Prions :
Enfant-Jésus, Roi d’amour, fais-moi entrer dans la Sainte Famille.
Montre-moi le Coeur de Marie et le Coeur de Joseph.
Donne à ma famille la paix et l’unité.
Enseigne-moi l’amour et le don afin d’aider toutes les familles de la terre à transmettre la vie qui ne passe jamais.
Enfant-Jésus, Innocence du Père, tu m’enseignes que toute autorité sur la terre vient d’En-Haut, et que toute paternité descend du Père des miséricordes.
Enseigne à tous les pères de la terre la tendresse et la force qui font grandir.
Enseigne à tous les enfants la confiance dans l’autorité des parents, le respect et la tendresse filiale.
Enfant-Jésus, je te présente toutes les familles pour que la vie y soit reçue avec reconnaissance dans l’émerveillement de Noël, avec la joie et la foi du matin de Pâques, dans l’effusion d’amour de la Pentecôte.
Amen !
(Frère Ephraïm)
* Prière de consécration à l’Enfant-Jésus
Enfant Jésus, Enfant-Dieu, tu es venu,
Si petit, si vulnérable,
Si pauvre, si faible pour nous.
Je t’offre les peurs de ma faiblesse,
De ma vulnérabilité,
De ma petitesse, de ma pauvreté.
Je dépose tout ce que je suis
Dans ton Coeur Innocent et pur.
Oui, je me consacre à Toi, Enfant-Jésus.
Roi d’Amour je me consacre à Ton innocence,
A Ta pureté.
Oui, tu es le véritable Amour, la véritable Beauté,
Tu es Celui qui ne soupçonne rien.
L’innocence de Ton regard nous sauvera !
Enfant-Jésus, sauve-moi par Ton innocence !
(Jean-Marc Hammel - Cté des Béatitudes de St Broladre)
* Invocation :
Enfant-Jésus Roi d’amour, j’ai confiance en ta miséricordieuse bonté !
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen !
* Votre promesse :
Enfant-Jésus, à la fin de cette neuvaine je te promets …
Exprimez alors pour aujourd’hui votre petit cadeau personnel pour faire plaisir à l’Enfant-Jésus.
Extrait du livre : Un cri vers le Ciel de Thierry Fourchaud
Disponible sur le site : www.mariereine.com
Ou par courrier à : Cité de l’Immaculée – BP24 – 53170 Saint-Denis du Maine (France) -
Nihil obstat : Monseigneur Attilio Cavalli (Italie)
Imprimatur : + Angelo Mascheroni, Evêque auxiliaire le 20 février 2004
22:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Noël est dévoilé à ceux qui se font violence.
« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » : c’est simple, Jean Baptiste est le plus grand de tous les hommes. Ce n’est pas très étonnant, puisque « le prophète Elie qui doit venir, c’est lui ». Or, selon le prophète Malachie, Elie doit venir mettre de l’ordre avant le jour du Seigneur. Jésus dévoile ainsi combien Jean Baptiste et le Messie sont proches. Ainsi, Jean est plus qu’un prophète, il est le plus grand.
Mais qui est le « plus petit » ? Il ne s’agit pas du « plus petit » en général, mais du « plus petit dans le Royaume des cieux ». On peut entendre par plus petit, le plus jeune, le plus nouveau. C’est alors Jésus. Jean en effet, fait partie du Royaume et, dans la succession historique, Jésus vient après Jean. Aux yeux de leurs contemporains, Jean est perçu comme un maître avant Jésus. Jésus est donc le plus petit.
On pourrait aussi entendre le plus petit comme le moindre. Dans ce sens, c’est encore plus évident : Jésus a pris la dernière place et nul ne peut la lui ravir. Il est bien le plus petit.
Mais qui dans le Royaume, est le plus grand ? Le Messie, incontestablement. Ainsi, en nous disant « le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui », en nous disant que lui, le plus petit, est plus grand que le plus grand des hommes, Jésus dit déjà, de manière allusive, qu’il est le Messie.
Cet indice est précieux et nous devrons nous en souvenir : celui que nous attendons étant le plus petit, il ne pourra nous être révélé que dans sa petitesse. Noël est à la pointe de ce paradoxe. Voilà pourquoi Jean est une figure exemplaire de l’avent. Il est à la rencontre du grand et du petit. Il est un prophète qui annonce le Messie, et, dans le même temps, il connaît Jésus qui est l’accomplissement des prophéties. Jean Baptiste est à un passage. En désignant ce prophète, Jésus pointe le lieu de rencontre que nous cherchons entre le petit et le grand et montre le passage vers la fécondité nouvelle à laquelle nous aspirons. La grandeur que nous attendons joyeusement est la nouveauté du Royaume.
Mais le terme de cette attente n’est pas seulement un Eden nouveau, un jardin peuplé d’arbres merveilleux comme l’a décrit la première lecture. Il est en effet question dans le discours d’Isaïe de briser des montagnes, de réduire les collines en menue paille, de tourbillons de vent qui dispersent. Jésus aussi évoque une violence préliminaire : « le Royaume des cieux subit la violence, et des violents cherchent à s'en emparer ».
La nouveauté de Noël est donc dévoilée à ceux qui se font violence pour s’en emparer. Le Seigneur vient à nous, décidé à rendre féconds nos cœurs asséchés et à raviver la source de la vie spirituelle en nous, mais il ne nous dispense pas de poser les actes de volonté qui doivent y aider. L’austérité de Jean-Baptiste est la violence qui le rend disponible à l’Esprit de Dieu ; son obéissance est la herse qui aplanit les montagnes et brise les collines, pour préparer la route au Seigneur.
« Celui qui a des oreilles qu’il entende », nous dis-tu Seigneur Jésus. A l’invitation d’Isaïe, nous prenons aujourd’hui la résolution de mettre notre fierté en toi, de ne placer notre joie qu’en toi. Fais de nous les artisans qui aplanissent les chemins où tu viens à la rencontre de tes frères humains.
Frère Dominique
21:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La Tendresse fenêtre ouverte sur nos Frères.
De Phnom Penh à Ouarzazate, de Dublin à Sydney, les femmes penchées sur leur enfant ont le même sourire. Ici ou ailleurs, les visages de ceux qui s’aiment s’illuminent de la même façon en ce découvrant dans la foule. Qui que l’on soit, d’où que l’on soit, on peut vivre sans passion amoureuse, sans grandes exaltations, sans bouleversements, on ne peut pas vivre sans tendresse.
Les experts de l’âme s’accordent à dire qu’elle nous est aussi vitale que l’air ou l’eau. Isabelle Filliozat, psychothérapeute, souligne : « Notre besoin fondamental est de nous sentir en relation avec les autres.
La tendresse est une marque de reconnaissance. Pour exister aux yeux des autres et à nos propres yeux, nous avons un besoin vital de ces signes. » Signe, le mot est lancé. La tendresse est signe, elle n’est même que cela. Elle scelle notre appartenance au genre humain. Avant même notre naissance, nous ressentons tous ce besoin d’ancrage dans une entité accueillante ; le bébé, on le sait, a du mal à se développer lorsqu’il ne se sent pas attendu. Le premier langage que nous apprenons, c’est celui de la tendresse : elle nous relie à notre mère et fait le lien entre notre univers intérieur et le monde extérieur. Elle est le fil de la chanson d’Alain Souchon, ce « fil de nos sentiments enlacés, ce joli fil entre nos cœurs passés ». Si le fil se brise, nous voilà des pantins désarticulés. « Sans tendresse, l’enfant ne s’édifie pas, l’adolescent ne s’émancipe pas, les amants ne s’aiment pas réellement et les mourants laissent derrière eux d’irrémédiables regrets », commente Gérard Pagès, psychothérapeute et fondateur du Festival tendresses d’Avignon. La vraie différence entre Folcoche, la génitrice du cauchemar d’Hervé Bazin, et la mère d’Albert Cohen, comme sortie d’un conte, n’est pas tant de l’ordre de ce qu’elles ressentent pour leur fils que la tendresse qu’elles acceptent ou sont incapables de leur offrir. On s’en souvient, le premier manquera d'en mourir.
Aujourd’hui, dans ces adultes à la dérive, ces gamins paumés des cités, ces personnes âgées abandonnées à elles-mêmes, on stigmatise volontiers une société au cœur sec. Le monde actuel est-il irrémédiablement étanche à l’autre ? En fait, c’est plus subtil que ça : « Même si les ordinateurs gagnent du terrain, nous allons vers davantage de permissions d’être en contact », observe Isabelle Filliozat. « Affectivement parlant, nous sommes de plus en plus reliés, explique Gérald Pagès, et ce malgré l’existence de difficultés individuelles énormes. » Trop facile d’accabler la « société » au sens large : c’est pour beaucoup à un niveau personnel, intime, que tout se joue. La tendresse, miel des rapports humains, fonctionne par un système de vases communicants. Il faut en avoir reçu pour en donner. Pour autant, les psychanalystes ne croient pas à un déterminisme impitoyable : même si on n’a guère reçu de tendresse à son enfance, il est toujours temps de s’y mettre. Une journée ensoleillée tient souvent à un compliment léger comme un baiser. L’ami triste, rasséréné d’une plaisanterie, nous récompense de son seul sourire.
Bruno LEROY.
10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/12/2006
Les migrants sont notre monde.
Aujourd’hui, près de 200 millions de personnes vivent de manière temporaire ou permanente hors de leur pays d’origine, soit 3% de la population mondiale. Les migrants contribuent au développement des pays d’accueil mais également de leur pays d’origine.
Souvent privés de certains droits fondamentaux, les migrants sont également les premières victimes de la peur de l’autre, du repli sur soi, de la négation des valeurs de solidarité qui se propagent dans notre société comme dans d’autres. Qu’ils soient en situation régulière ou non, les migrants sont avant tout des hommes, des femmes et des enfants, dont les droits doivent être respectés.
Les migrants sont notre monde et font celui de demain : dans un monde qui s’ouvre et se globalise, les mouvements de population sont appelés à s’amplifier. Et pourtant, quelles réponses nos politiques apportent-ils à la question migratoire ?
En France, comme de coutume à l’approche des élections, la question migratoire est instrumentalisée et utilisée pour réveiller la peur de l’étranger : les migrants sont stigmatisés et tenus pour responsables de tous les maux. La politique d’immigration se résume au concept utilitariste et réducteur d’une « immigration choisie », qui sélectionne les migrants en fonction des besoins, limite le droit de vivre en famille et considère tout demandeur d’asile comme un fraudeur potentiel.
Les expulsions d’étrangers en situation irrégulière s’intensifient. Au pays des droits de l’Homme, des rafles sont organisées dans les quartiers à forte concentration d’étrangers, des enfants sont interpellés dans leurs écoles, de jeunes majeurs sont renvoyés dans un pays qu’ils connaissent à peine, des pères de famille sont séparés de leurs enfants et expulsés...
L’Europe, quant à elle, continue d’ériger une forteresse autour de ses frontières et consacre des dizaines de millions d’euros à la militarisation des frontières et à la création de partenariats avec les pays de transit et d’émigration. Elle conditionne de plus en plus l’aide au développement à la maîtrise des flux migratoires alors que le développement est un droit et, en tant que tel, ne doit être soumis à aucune condition.
Bruno LEROY
et la
CIMADE.
13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COUPS DE GUEULE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, education | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/12/2006
La question qui est au cœur de l’Avent.
« Aujourd’hui nous avons vu des choses extraordinaires ! » disaient tous ceux qui étaient dans la maison où Jésus a guéri le paralytique. Effectivement. Ils ont vu ce qu’annonçait le prophète Isaïe et que nous avons entendu dans la première lecture : « un bonheur sans fin illuminera leur visage » ! Ce bonheur est celui d’être réconciliés avec Dieu. En ces temps-là, explique le prophète, nous vivrons dans un monde entièrement renouvelé : aucune sècheresse, aucune famine, aucun danger de quelque ordre que ce soit, ne sera plus à redouter.
Mais la question qui est au cœur de l’Avent est celle du moment de la réalisation de ce monde de prospérité. Quand verrons-nous cette ère de paix à laquelle nous aspirons tant ? Quand est-ce que « l’eau jaillira dans [nos] désert » ?
En elle-même la question de cet avènement est incomplète. En effet, elle est liée à la foi. Comme le montre le miracle opéré par Jésus dans l’évangile, la foi permet la venue de signes extraordinaires. Ainsi, ceux qui disent avoir « vu des choses extraordinaires » n’ont pas eu la foi à cause d’elles, mais par elles ils ont eu confirmation de la vérité que leur foi permet d’atteindre. Saint Luc l’explique clairement : « voyant leur foi, [Jésus] dit ».
Nous sommes donc invités à nous rappeler que les signes ne sont pas donnés en vue de susciter la foi, mais de confirmer ce qu’elle donne déjà. Autrement dit, il n’y a pas à attendre la réalisation de la prophétie d’Isaïe, il n’y a pas à attendre la venue du Royaume, mais il nous faut accueillir ces vérités dans la foi pour qu’elles se révèlent à nos yeux. Il nous faut faire l’acte de foi qui transforme nos cœurs et les rend artisans du monde de paix auquel nous aspirons. L’Avent n’est pas une attente passive, mais constructive.
Cet engagement de la foi, cette attente dans laquelle nous nous investissons, ouvre alors à l’inattendu. Considérons les amis du paralytique. Ils le portent à Jésus poussés par la foi, certain du bon accueil qu’il leur fera. Leur attente n’est pas déçue, Jésus les admire même. Mais ils étaient également certains que la guérison de leur ami serait au rendez-vous. Or elle ne l’est pas, tout au moins, pas tout de suite, pas comme ils l’attendaient.
Jésus va à l’essentiel : « tes péchés te sont pardonnés ». La portée d’une telle phrase n’échappe à personne. Non seulement leur ami est libéré de la paralysie la plus fondamentale et la plus handicapante, mais tous ont la révélation que le Royaume de Dieu est parmi nous et que Jésus est celui nous y introduit. Ainsi, la promesse d’Isaïe dont nous attendons ardemment la réalisation se décline au présent de l’indicatif : « le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! », « Voici votre Dieu ».
L’évangile insiste aujourd’hui pour nous dire que le Dieu qui vient à nous est le Dieu de miséricorde. Le Dieu qui fait de nous ses fils fonde sur le pardon la filiation qu’il nous offre. Le Dieu qui vient à nous ordonne que nous vivions : « lève-toi ». Voici l’humanité debout, capable de porter sa civière, transformée dans son corps et dans son âme.
« Nous n’avons jamais rien vu de pareil ». Voilà le cri d’émerveillement qui marque l’accueil de la prophétie. Chacun des désirs de celui qui vit une attente toute tournée vers le Seigneur, dans son Esprit, se trouve comblé, au présent, et davantage encore.
Seigneur Jésus ouvre nos cœurs à la richesse de ta miséricorde, apprends-nous les merveilles de ton amour. Et surtout, donne-nous d’entrer à ton école. Que nous sachions nous aussi faire fructifier ce temps d’attente pour que tu puisses, au jour de ta venue, t’émerveiller de ce que tu trouves en nous. Donne-nous à profusion ton Esprit que nous sachions faire tes délices, maintenant et à jamais.
Frère Dominique
19:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/12/2006
LAISSE PARLER EN TOI LA VOIX DE L'ÉTRANGER.
Paroles : Michel Scouarnec
Musique : Jo Akepsimas
1 - Laisse parler en toi la voix de l´étranger.
Ouvre-lui ton chemin, ouvre-lui ton chemin.
Quand tu seras toi-même égaré, il t´apprendra son pas.
Quand tu seras toi-même égaré, il t´apprendra son pas.
2 - Laisse jaillir en toi la joie de l´étranger,
Ouvre-lui ta chanson, ouvre-lui ta chanson.
Quand tu seras toi-même livré, il t´apprendra sa paix.
Quand tu seras toi-même livré, il t´apprendra sa paix.
3 - Laisse grandir en toi la faim de l´étranger,
Ouvre-lui ton repas, ouvre-lui ton repas.
Quand tu seras toi-même brisé, il t´apprendra son pain.
Quand tu seras toi-même brisé, il t´apprendra son pain.
4 - Laisse brûler en toi le coeur de l´étranger,
Ouvre-lui ta maison, ouvre-lui ta maison.
Puisque tu es toi-même étranger, tu connaîtras sa croix.
Puisque tu es toi-même étranger, tu connaîtras sa croix.
Cote : I 560
© Editions Musicales Studio S.M.
17:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |