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02/12/2007

Difficultés familiales (2)


podcast

Bonne écoute et excellent Dimanche dans le coeur de Dieu Amour !

Votre Frère, Bruno.

09:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/12/2007

PRIÈRE DE GUÉRISON INTÉRIEURE.

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Père Saint, par le nom de Jésus, vainqueur de toutes les forces du mal, par l’intercession de Marie, la Vierge Immaculée, victorieuse du Malin, par mon baptême qui a fait de moi ton enfant bien-aimé, viens en ce moment me guérir et me délivrer de tout mal, de toute entrave à l’amour dont tu veux me combler.  Actualise en moi l’action de ton Esprit-Saint : guéris-moi dans mon intelligence de tout préjugé, esprit raisonneur, confusion mentale, doute et de toutes ténèbres.

Guéris-moi dans ma mémoire de tout souvenir douloureux, traumatisme psychologique, du sein de ma mère jusqu’à ce jour, à travers les difficultés inhérentes à chaque étape de ma vie.

  • Guéris-moi dans mon imagination de tout idéalisme rêveur, de la fuite du réel, de toute fantaisie maladive ou déviée, illusion, hallucination, délire.
  • Guéris-moi dans mon coeur de toute fermeture et dureté, blessure, égoïsme, repliement sur moi-même, apitoiement sur moi-même, du refus de pardonner, du ressentiment, des soupçons malveillants.
  • Guéris-moi dans ma volonté de toute domination étrangère : envoûtement, hypnose, tentation, obsession, oppression, possession, du volontarisme orgueilleux, de mon attitude intolérante et sectaire, déviation, faiblesse, indécision.
  • Guéris-moi dans ma sensibilité, mon affectivité, mon psychisme de la jalousie, tristesse, de tout sentiment de rejet, de honte, de culpabilité, du complexe de supériorité ou d’infériorité, de la timidité, de toute anxiété, inquiétude, peur, du dégoût de la vie, des idées suicidaires, de tout asservissement à l’alcool, à la drogue, de toute attache matérielle, terrestre.
  • Guéris-moi de toute blessure venant de l’hérédité, de l’éducation première, des pressions exercées sur moi dans mon milieu familial, scolaire, communautaire, social, de tout événement passé qui aurait brimé ma liberté intérieure.
  • Guéris-moi de tout ce qu’il y a de négatif et de nuisible dans le fond de mon être, dans mon inconscient et mon subconscient.

Seigneur Jésus, exerce ta seigneurie sur toutes les parties de mon être, sois le Sauveur et le Seigneur de tout mon être.  Que ton sang glorieux coule totalement en moi et sur moi.

Père de miséricorde, donne-moi de porter les fruits d’un coeur rempli de ton amour et capable d’aimer comme toi.

Sainte Marie, mère de Dieu et ma mère, prie sur moi afin que j’aie une pleine liberté intérieure.  Merci, Seigneur Dieu, de le faire maintenant pour moi à cause de ton amour et de ta grande miséricorde ! Amen ! Gloire à ta bonté infinie !

Bruno LEROY.

21:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Difficultés familiales (1)


podcast

Voici une étude qui se compose en quatre parties.

Franchement, qui n'a guère de problèmes familiaux et de pardons non donnés devenus silences pesants et mortifères...?

Je vous souhaite une excellente écoute.

Très Fraternellement, Bruno.

09:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/11/2007

CES EXPRESSIONS QUI MENTENT...

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22:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HUMOUR SPIRITUEL | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La Fondation Internationale du Handicap.

Mieux comprendre le handicap pour changer
le regard de la société.

La Fondation Internationale du Handicap se donne pour mission de modifier le regard porté sur la personne en situation de handicap et d'améliorer sa qualité de vie, de partager des connaissances et d'expérimenter des pratiques innovantes dans le domaine du handicap.

Les objectifs de la fondation

Favoriser la recherche appliquée

Il n'y a pas de modèle unique de prise en charge, valable pour toutes les personnes handicapées. Chacune d'elles demande une réponse personnalisée. La Fondation contribue à faire émerger de nouvelles solutions, en explorant tous les champs des sciences sociales : activités éducatives, cognitives, pédagogiques, activités d'intégration sociale...

Reconnaissance des pratiques innovantes

Dans les associations et les institutions, les équipes de professionnels et de bénévoles sur le terrain accomplissent souvent un travail remarquable apportant des améliorations dans la prise en charge des personnes handicapées qui leur sont confiées. Porter à la connaissance de tous les innovations expérimentées localement permet une valorisation des efforts accomplis et une validation des pratiques réellement bénéfiques

Création d'un pôle de référence pour le handicap

Savoir où trouver immédiatement l'information la plus récente. Connaître les derniers développements de la recherche. Pouvoir obtenir une réponse précise à toute question en matière d'accompagnement. Disposer d'un accès à tout ce qui se fait, se dit, se discute de par le monde. Pour la Fondation, la connaissance et sa diffusion est la base de tout progrès.

Le Site de la Fondation :

http://www.fondation-handicap.org/index.html

22:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'encyclique Spe Salvi de Benoît XVI.

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Le Cardinal Georges Cottier, OP, Pro-théologien de la Maison pontificale, et le Cardinal Albert Vanhoye, SJ, Professeur émérite près l'Institut biblique pontifical, ont présenté ce matin à la presse l'Encyclique Spe Salvi sur l'espérance chrétienne. Le Cardinal Cottier a d'abord rappelé que le concept «d'espérance chrétienne a été l'objet d'une critique de plus en plus dure. Il ne s'agirait que d'individualisme, d'abandon du monde à la misère, du refuge du chrétien dans un salut éternel privée».

« Il demeure toutefois une question qui ne saurait être éludée: comment est née l'idée selon laquelle le christianisme aurait dans l'espérance une recherche égoïste se détournant du service des autres?... Cette nouvelle problématique a une incidence déterminante sur l'actuelle crise de la foi et de l'espérance chrétiennes. Il émerge une nouvelle forme de l'espérance qui s'appelle foi dans le progrès et tend à un monde nouveau, celui du règne de l'homme».

Puis le Cardinal a rappelé que «la foi dans le progrès s'est affirmée comme la conviction dominante de la modernité. La raison et la liberté sont toujours placées au cœur de l'idée de progrès». Il a alors souligné combien la «raison est considérée comme pouvoir du bien et pour le bien, alors qu'il est aussi dépassement de toutes les influences. Il tend vers la liberté parfaite, vers une liberté qui se présente comme promesse de plénitude dans la réalisation de l'homme».

Rappelant la crise de l'espérance chrétienne dans la culture contemporaine et sa substitution par la foi dans le progrès, le Cardinal Cottier a dit combien une question se propose à nouveau: Que peut-on espérer? Les numéros 22 et 23 de l'Encyclique revêtent une grande importance car ils expriment le sens pastoral et culturel du document».

A son tour, le Cardinal Vanhoye a affirmé que l'introduction du texte papal fixe le caractère décisif de l'espérance, qui a besoin d'être solide pour faire face à tous les problèmes et à toutes les difficultés de l'existence. A propos de la vie éternelle (10-12), le Cardinal souligne combien le Saint-Père expose «avec vigueur et réalisme une mentalité diffuse. Pour de nombreuses personnes la vie éternelle n'est pas un objet d'espérance. Seule la vie terrestre les intéresse et les implique. Elles espèrent repousser le plus loin possible la mort!».

Puis il a souligné que la seconde partie de cette Encyclique décrit les espaces de connaissance et d'expérimentation de l'espérance que sont la prière, l'action et la souffrance, le Jugement dernier, qui est présenté comme un espace d'approche différent des autres car il ne s'agit pas d'une réalité présente. Or le Jugement suscite évidemment l'espérance car il abolira le mal. Cette seconde Encyclique de Benoît XVI offre donc une profonde réflexion sur la grave question du mal et de la justice.

21:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La Vie de saint Josémaria Escriva.

 

Barbastro est une petite cité de la province de Huesca, en Espagne. Josémaria Escriva y est né, le 9 janvier 1902, à vingt-deux heures, dans une maison de la Grand-rue qui avait deux balcons donnant sur la Place du Marché. Le bébé est baptisé quatre jours après, à la cathédrale.

Comme tous les enfants, Josémaria est gai, espiègle et drôle. Mais, soudain, à deux ans, il a des poussées de fièvre épouvantables. Le médecin de Barbastro fait tout son possible pour en venir à bout mais il doit avouer à ses parents :
- Il ne passera pas la nuit.

Il revient le lendemain matin :
- À quelle heure l’enfant est-il mort ? demande-t-il.
- Non seulement il n’est pas mort, docteur – lui dit don José, le papa de Josémaria – mais il est tout à fait guéri.

Avec doña Dolorès, son épouse, ils ont tous les deux promis à Dieu que si l’enfant guérissait ils iraient prier aux pieds de la Sainte Vierge de Torreciudad, dans une chapelle engouffrée les montagnes voisines. Après cette guérison, ils vont donc remercier la Sainte Vierge. Ils passent par des chemins étroits et au bord d’imposants ravins, mais ils tiennent cette promesse. Don José, à pied, tient les rennes d’un cheval sur lequel Doña Dolorès porte l’enfant dans ses bras.

Josémaria a une grande sœur. Elle s’appelle Carmen et a deux ans de plus que lui. Doña Dolorès, leur maman, est une très bonne maîtresse de maison et don José a une affaire de tissus et de chocolats.


Avant sa Première Communion, Josémaria se confesse à un prêtre que lui présente sa maman. Et c’est un religieux des écoles pieds qui le prépare à recevoir Jésus pour la première fois et qui lui apprend une prière dont il se souviendra toute sa vie. La voici : « Je voudrais Seigneur, te recevoir avec la pureté, l’humilité et la dévotion avec lesquelles ta très Sainte Mère te reçut, avec l’esprit et la ferveur des saints. » C’est un grand jour de bonheur pour lui.

Peu de temps après Josémaria, a trois petites sœurs très rapprochées : Chon, en 1905, Lolita, en 1907 et Rosario en 1909. Malheureusement, sa sœur Rosario meurt à neuf mois. Puis c’est Lolita et peu de temps après, Chon. Josémaria n’a que 11 ans. Il en est bouleversé, tellement qu’il dit à sa maman :

- L’an prochain c’est mon tour.
- Mon fils, lui dit sa maman, la Sainte Vierge a voulu que tu restes en ce monde pour quelque chose de grand car tu étais alors plus mort que vif.
Elle lui rappelle ainsi que la Sainte Vierge l’a guéri d’une maladie lorsqu’il était tout petit. « Ne te fais pas de souci, insiste-t-elle, car je t’ai offert à la Sainte Vierge et Elle va veiller sur toi. »

À l’époque, l’affaire de son papa tourne mal et ils doivent déménager à Logroño, où don José a trouvé un nouveau travail.

Josémaria a juste 15 ans, lorsque, par une journée d’hiver, il quitte sa maison très tôt. La neige tapisse les rues et il remarque des traces de pas : celles d’un frère carmélite qui marche pieds nus. Il offre ainsi un sacrifice au Seigneur pour imiter Jésus qui avait porté une Croix pour nous. Touché, Josémaria se dit :

Si d’autres offrent tant de sacrifices pleins d’amour pour Dieu, moi, serais-je donc capable d’en faire autant ?

À partir de ce jour-là, il commence à aller tous les jours à la Messe, il se confesse plus fréquemment. Il sent que Dieu lui demande quelque chose, mais il ne sait pas encore quoi. Aussi, décide-t-il de devenir prêtre : afin d’être plus libre pour servir le Seigneur et les autres.
- Papa, je veux être prêtre, dit Josémaria à son père.

Don José en a les larmes aux yeux : il aurait aimé que son fils soit architecte ou avocat. C’est la première fois que Josémaria le voit pleurer. Il pleure de joie, parce que le papa de Josémaria est un bon chrétien, mais aussi de chagrin parce qu’un prêtre doit être quelqu’un de très sacrifié.

Pour se préparer à être prêtre, Josémaria fait deux ans d’études au séminaire de Logroño. Puis il part à Saragosse. Peu de temps après, son papa meurt à Logroño. Le cœur broyé, il assiste à son enterrement, il entoure sa famille et leur promet de toujours les aider.

Le 28 mars 1925, il est ordonné prêtre en l’église Saint-Charles, à Saragosse. Il dit sa première messe pour l’âme de son papa, en la chapelle de la Sainte Vierge du Pilier.

Quelque temps après, il déménage à Madrid où il passe de longs moments à s’occuper des malades, des catéchèses des petits garçons et des petites filles des bidonvilles de Madrid.


Début octobre 1928, Josémaria veut consacrer quelques jours à Dieu, pour s’occuper seulement de lui, sans être distrait ailleurs. Pour ce faire, il se retire dans la maison des Pères de Saint-Vincent de Paul, au cœur de Madrid, près de la basilique de la Médaille Miraculeuse. Josémaria est en prière et demande à Dieu de l’aider à être un bon prêtre et à faire sa volonté.

Alors, le 2 octobre 1928, quand il est tout seul en train de relire des notes qu’il a prises depuis des années dans ses moments de prière, Dieu lui fait voir l’Opus Dei : il lui demande, en fait, de rappeler à tous les chrétiens qu’ils doivent être saints quelle que soit leur profession. Il n’y a pas que les prêtres qui doivent aller au Ciel, mais aussi les médecins, les sportifs, les maîtres, les mamans au foyer, les étudiants, les agriculteurs, les couturières, les astronautes, etc… Beaucoup de gens ont oublié que Dieu les attend au Ciel et sur la terre.

Le fondateur de l’Opus Dei se met alors à prier de plus belle et à offrir beaucoup de sacrifices… et à chercher des personnes qui puissent le comprendre et recevoir la vocation à l’Opus Dei : des gens qui l’aident à passer à beaucoup d’autres gens le message que Dieu lui a communiqué.

Isidore Zorzano est l’un des premiers à suivre Josémaria. Ils étaient amis d’enfance à Logroño. Isidore est devenu ingénieur et Josémaria prêtre. Après des années sans se voir, Isidore cherche Josémaria parce qu’il sent que le Seigneur lui demande quelque chose et croit que son ami d’enfance peut lui dire ce qu’il en pense. Ils se retrouvent, par hasard, au détour d’une rue. Ils discutent de tout cela et Isidore devient un membre de l’Œuvre, nom que l’on donne aussi à l’Opus Dei.

Josémaria demande aussi des prières et des sacrifices aux malades qu’il visite. Maria Ignacia Escobar en fait partie : une jeune femme tuberculeuse, gravement atteinte à l’hôpital du Roi. La tuberculose est une maladie qui fait beaucoup souffrir mais Maria Ignacia ne se plaint jamais. Elle demande aussi l’admission à l’Opus Dei et vit saintement jusqu’à sa mort.

21:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

BONNE FÊTE ANDRÉ !

 

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Aujourd'hui ce jour d'exception chante ton prénom,
Ne regardant point en arrière le passé des illusions,
Dans mon âme dansent les mélodies de joies au Présent,
Respectant les rythmes infinis des saisons de ton cœur,
Émerveillé de pouvoir te souhaiter sérénité et Bonheur.
Mais surtout une Heureuse Fête dont l'Harmonie de Ta Vie sera le chant !
                                           *
Mille Baisers envoyés au vent des fleurs parfumées de la Providence.
        Nous t'aimons et cela est bien plus qu'une évidence...
Ton Fils Bruno.

21:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Saint André, apôtre du monde grec.

La première caractéristique qui frappe chez André, le frère de Simon Pierre, c'est son nom ; il n'est pas hébraïque, comme on aurait pu s'y attendre, mais grec, signe non négligeable d'une certaine ouverture culturelle de sa famille... A Jérusalem, peu avant la Passion, des Grecs étaient venus dans la ville sainte...pour adorer le Dieu d'Israël en la fête de la Pâque. André et Philippe, les deux apôtres aux noms grecs, servent d'interprètes et de médiateurs auprès de Jésus à ce petit groupe... Jésus dit aux deux disciples, et par leur intermédiaire au monde grec : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul, mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit » (Jn 12,23-24). Que signifient ces paroles dans ce contexte ? Jésus veut dire : oui, la rencontre entre moi-même et les Grecs aura lieu, mais non pas comme un entretien simple et bref entre moi et d'autres personnes, poussées surtout par la curiosité. Avec ma mort, comparable à la chute en terre d'un grain de blé, viendra l'heure de ma glorification. De ma mort sur la croix viendra la grande fécondité. Le « grain de blé mort », symbole de moi-même crucifié, deviendra dans la résurrection pain de vie pour le monde ; il sera lumière pour les peuples et les cultures... En d'autres mots, Jésus prophétise l'Église des Grecs, l'Église des païens, l'Église du monde comme fruit de sa pâque.

      Des traditions très anciennes voient en André...l'apôtre des Grecs dans les années qui ont suivi la Pentecôte ; elles nous font goûter que, dans le reste de sa vie, il a été annonciateur et interprète de Jésus pour le monde grec. Pierre, son frère, de Jérusalem en passant par Antioche, est parvenu à Rome pour y exercer sa mission universelle ; André a été au contraire l'apôtre du monde grec. Ils apparaissent ainsi, dans la vie et dans la mort, comme de vrais frères -- une fraternité qui s'exprime symboliquement dans le rapport spécial entre les Sièges de Rome et de Constantinople, Églises vraiment soeurs.

 


Saint André

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SAINT ANDRÉ Apôtre • vers l'an 62

Saint André, frère de saint Pierre, est le premier des Apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après Son Baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux: "Suivez-Moi, Je vous ferai pêcheurs d'hommes."

Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu'au Pont-Euxin. Les prêtres de l'Achaïe prirent soin d'envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix: "Si je craignais ce supplice, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix." Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son Apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d'être prêts eux-mêmes au combat.

Le lendemain, menacé de nouveau: "Ce supplice, dit-il au juge, est l'objet de mes désirs; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ." Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l'Apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D'aussi loin qu'il aperçut la Croix, il s'écria d'une voix forte:
"Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur; vos perles précieuses sont les gouttes de Son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. O bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m'a sauvé."

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d'une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André. Le Saint, du haut de sa Croix, exhortait les fidèles, prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d'une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l'âme.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame.

21:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Libre accès !


podcast

Bonne écoute de la Parole de Dieu quotidienne pour nourrir notre spiritualité !

Très Fraternellement, Bruno.

10:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |