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04/03/2009

UNE VIE LIBÉRÉE DE SES CHAÎNES.

La vie est une série de Pâques, c'est-à-dire de naissances impliquant le consentement à une mort préalable ; depuis la sortie du sein maternel, jusqu’au dernier soupir, où nous devrons accepter de mourir à notre vie naturelle pour entrer dans la vie de Dieu lui-même. Entre ces extrêmes, deux autres étapes sont fondamentales : le passage de l’enfance à l’adolescence, et celui de l’état adulte à la maturité, c'est-à-dire à la découverte de notre identité véritable. Or devenir soi-même ne peut se faire qu’au prix d’une mort aux personnages que nous avons endossés pour paraître aux yeux des autres - et des nôtres. Ce passage est particulièrement délicat, car il se fait le plus souvent à l’occasion d’une épreuve, d’un échec, d’une « crise » qui remet en cause ce que nous avions soigneusement mis en place. La liturgie de ce jour présente le franchissement de cette étape déterminante par deux personnages clés de l’histoire sainte : Abraham qui ouvre la lignée des patriarches, et Jésus qui scelle l’Alliance définitive. A Abraham, le Seigneur demande de lui « sacrifier » son enfant, c’est-à-dire de le « rendre sacré » en l’offrant au Dieu de la vie. Le cheminement du patriarche le conduira à découvrir que pour pouvoir transmettre la bénédiction divine conformément à sa mission, il lui faut immoler sa paternité possessive, symbolisée par le bélier. L’épreuve de Jésus fut bien plus radicale encore : ce n’est pas à un aspect inauthentique de lui-même qu’il est invité à mourir, mais à sa volonté naturelle de vivre. Tous autant que nous sommes, nous subirons notre mort, cette dernière Pâque qui nous introduira dans la définitivité de la vie éternelle. Jésus, lui, a dû la choisir délibérément ; car lui qui n’avait pas été effleuré par le péché, ne devait pas goûter la mort. S’il est passé par ce chemin, c’est uniquement par solidarité avec nous, et afin de pouvoir déverser dans notre mort la vie divine qu’il tient du Père. Sur la montagne, en présence de trois de ses proches auxquels il venait d’annoncer sa Passion prochaine, Jésus s’est offert intentionnellement au Père pour le salut du monde ; il a fait son choix : il ira jusqu’au bout. Par ce libre consentement à sa mission, son humanité adhère pleinement à son identité véritable de Fils unique que « le Père a livré pour nous tous » (2nd lect.). La lumière resplendissante que contemplent les apôtres n’éclaire pas leur Maître de l’extérieur, mais de l’intérieur : elle jaillit du plus profond de sa divinité, d’où elle illumine son humanité. La voix dans la nuée confirme l’option que Jésus vient de faire : il est le Fils bien-aimé, celui qui accomplit la Parole annoncée par la Loi et les prophètes ; c’est lui désormais qu’il nous faut écouter. Moïse et Elie peuvent disparaître : tout est dit en Jésus-Christ.



Chacun de nous un jour ou l’autre, est invité à offrir son « Isaac », à accepter de mourir à ce qu’il y a d’inauthentique en nos vies, pour accéder à notre identité profonde. Certes nous désirons tous devenir nous-mêmes ; mais sommes-nous prêts à payer le prix ? Combien d’entre nous résistent à faire le grand saut, car il s’agit de mourir avant de renaître : il faut en effet accepter de perdre, sans savoir par avance ce que nous trouverons. Ne croyons pas que Dieu prenne plaisir à notre souffrance : « Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! » (Ps 115). Il désire ardemment « briser nos chaînes », mais il ne peut le faire sans notre consentement. Pour oser le grand passage, puisons notre courage dans la parole de l’Apôtre : « Si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, alors comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (2nd lect.). Oui nous le croyons : grâce au Christ, chacune de nos « morts » est devenue un passage dans la vie, une vie toujours plus pleine, plus authentique.

20:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Guy Gilbert que penses-tu de l'Homosexualité, la sexualité, l'Amour et l'Église ?


08:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/03/2009

LA RÉCESSION N'EST PAS UNE ILLUSION.

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Le sommet de l'État ne peut plus cacher la réalité : l'économie française plongera dans le rouge en 2009. Et dans le rouge sombre : cette année la France détruira de la richesse puisque Bercy prévoit que le PIB sera en baisse de 1 à 1,5 %. C'est du jamais vu depuis 1945 ! Les dernières crises n'ont pas été aussi violentes. En 1993, le PIB avait reculé de 0,9 % et de « seulement » 1 % en 1973 avec le premier choc pétrolier.

Et dire que pas plus tard que l'automne dernier, le gouvernement espérait une croissance positive comprise entre 0,2 et 0,5 % en 2009 ! C'était sans compter sur l'effondrement des industries pourvoyeuses d'emplois comme l'automobile, les aciéries ou le secteur du bâtiment victime de la chute du marché immobilier.

Derrière tous ces indicateurs un peu abscons, une certitude se dessine : la flambée programmée du chômage. L'Unedic parle de 300 000 chômeurs de plus cette année Seule (et maigre) satisfaction, la France ne s'en sort pas trop mal dans cette tourmente. Nos voisins européens devraient voir leur croissance reculer de 2 %. Dans ce contexte, le Conseil des ministres sera l'occasion de présenter un nouveau budget car les recettes fiscales seront moins importantes que prévu alors que les dépenses s'envolent. En effet le déficit de l'État devrait dépasser 100 milliards d'euros cette année, ce qui équivaut à plus de 5,2 % du PIB a annoncé Éric Woerth, ministre du Budget. L'opposition, par la voix du socialiste Michel Sapin, a saisi l'occasion pour mettre en cause la gestion de crise du gouvernement.

Ces chiffres sont « un véritable constat d'échec de la politique économique du gouvernement et du président de la République, assène-t-il. Ces nouvelles prévisions du gouvernement montrent ainsi l'inefficacité de son plan de relance, dont les effets n'évitent pas un plongeon de l'activité ». La Bourse n'a pas attendu longtemps pour réagir à ce train de mauvaises nouvelles. Paris (- 4,48% un plus bas depuis six ans), New York, Berlin… Toutes les grandes places financières ont dégringolé hier. Pour couronner le tout, les ventes de voitures neuves se sont encore effondrées en février en Europe : en France elles ont baissé de 13,1 % et ont reculé de 48,8 % en Espagne ! La pente est raide et la route sera longue…

Et si cette crise économique nous donnait une nouvelle approche dans nos façons de vivre. Depuis tant d'années nous consommons et consumons notre existence comme s'il s'agissait de vagues marchandises à jeter. Mettre à la poubelle aussi bien les objets que les êtres. Telle était notre manière instinctive de vivre. La crise est désormais devenue structurelle. Pour rejoindre notre identité face à cette déstructuration sociétale, il est impératif de solidariser le tissu social.

Ce long chemin de récession ne pourra s'emprunter sans un retour à la confiance envers autrui. Non, les autres ne sont pas des ennemis qui veulent voler votre part de travail. Ils sont autant dans la souffrance pécuniaire que vous. Lorsque ces paradigmes seront ancrés indélébilement dans votre cerveau. Vous aurez enfin compris que l'état de solitude devant une crise qui génère également des problèmes existentiels, n'est pas la solution idéale.

Ensemble, nous serons plus forts pour combattre la morosité ambiante qui ne fait que poindre le bout de son nez, pour l'instant. Les temps deviennent difficiles pour tout le monde et le seront plus encore si nous lâchons les mains tendues. L'heure est peut-être venue de changer notre regard intérieur. Si nous tournions davantage nos cœurs vers l'Essentiel. En détruisant sans regrets le superficiel dont se targuent encore les millionnaires qui obscurcissent notre planète. Peut-être que la crise ouvrira les fenêtres de la fraternité. C'est ce que je souhaite pour traverser cette année marécageuse. Une fraternité enfin retrouvée dans sa pure expression. Voilà ce qui nous ferait sortir de nos illusions d'exister que dans un rapport de fric entre les gens. Puisse-t-il en être ainsi, pour que nous puissions relever nos manches de citoyens responsables.

 

Bruno LEROY.

12:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/03/2009

La méditation du « Notre Père ».

La méditation du « Notre Père » est inépuisable et pour cause : elle est la prière filiale par excellence qui résume toutes les prières chrétiennes, celles-ci ne faisant toujours qu’expliciter l’un ou l’autre de ses aspects.
L’interprétation suggérée par le rapprochement avec la première lecture de la liturgie de ce jour, nous invite à contempler tout particulièrement la bonté du Père et nous incite, par le fait même, à un acte de confiance.
La psychologie a suffisamment montré que le ministère de paternité s’exerce principalement par la parole. Prononcée comme une invitation à risquer une réponse, elle instaure le dialogue dans lequel l’enfant découvre progressivement sa capacité de réfléchir par lui-même, mais aussi celle de décider librement de soi. La responsabilité personnelle s’annonce ainsi comme une disposition de sa propre vie au cœur du réseau de relations qui en constitue la trame existentielle. Une telle découverte est source de joie, d’enthousiasme, d’émerveillement, du moins si la parole du Père accomplit son ministère, c'est-à-dire si elle éclaire l’intelligence en annonçant le vrai, et libère la volonté en accordant sa confiance. L’enfant a un immense désir de se propulser dans la vie, mais il a un besoin impérieux d’être accompagné dans ses premiers essais hésitants sur le chemin de la responsabilité personnelle.
Ce long développement psychologique n’avait pas d’autre but que de nous permettre de recevoir la première lecture pour ce qu’elle est : la promesse de la fidélité indéfectible de notre Père des cieux, dont la Parole efficace accomplit pleinement le programme que nous venons d’esquisser. En Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, c’est le Père lui-même qui nous invite au dialogue. Il nous arrache à notre narcissisme spontané, au repli fusionnel sur notre nature créée, et nous invite à oser entrer dans la liberté et la responsabilité filiales en répondant à son appel et en nous lançant sur le chemin de l’authentique vie personnelle. Jésus est la Parole de vérité qui révèle aux yeux de notre intelligence le chemin de la vie ; et l’Esprit Saint est le Feu divin qui donne à notre volonté la force de nous y engager résolument. « La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jn 1, 17) nous affirme saint Jean dans le Prologue de son évangile. Le passif renvoie vers la Source qui est au-delà de tout nom, que Jésus nous apprend précisément à nommer « Père ». Prier l’oraison qu’il enseigne à ses proches, c’est entrer dans le cercle de ses disciples : chaque Rabbi résumait en effet sa doctrine dans une brève prière, qui servait de « carte d’identité » et de « signe de reconnaissance » pour ceux qui le suivaient.
Ainsi donc, le chrétien est celui qui, s’appuyant sur la Parole de Jésus dont il a pu expérimenter la vérité, et sur l’Esprit dont il a goûté à la fois la douceur et la force, confesse Dieu comme Père et s’avance vers lui dans un élan de confiance filiale. Les sept demandes qui constituent la prière ne font qu’expliciter une seule requête, formulée dans les deux premiers mots : « “Sois notre Père” que nous puissions vivre comme tes fils, à l’école de ton Fils unique et dans l’Esprit de charité. Nous nous reconnaîtrons alors unis dans une même fraternité sous ton regard, nous pardonnant nos fautes comme toi-même tu nous les pardonnes ».
Réconciliés avec le Père et entre nous, nous pourrons alors entonner avec le Psalmiste l’hymne d’action de grâce :

« Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs il me délivre. Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu » (Ps 33[34]).


Père Joseph-Marie.

22:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/03/2009

BRUNO LEROY PUBLIE UNE NOUVELLE CARTE POSTALE.

 

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Bruno LEROY vient de publier une nouvelle carte postale que vous pouvez acquérir gracieusement.

Il vous suffit pour cela d'écrire vos Nom et adresse soit directement par courriel ou le faire dans l'espace "commentaires". Ceux-ci resteront strictement confidentiels car, les messages ne seront pas validés et arriveront directement dans notre Boîte de réception.

Cependant, une participation aux frais d'envoi serait la bienvenue.

Elle vous parviendra ainsi dans les plus brefs délais. Veuillez également préciser la quantité de cartes que vous désirez obtenir.

Je vous en remercie par avance.

Cordialement,

Éric FIGARD

Adjoint-Juriste social.

Ps : Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir en vue de faire un fond d'écran.

*** Attention tous les Droits sont déposés à la Société des Gens de Lettres et la Société Civile des Auteurs multi-média.

Toute copie engage votre responsabilité pénale.

20:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES VICTOIRES DE L'AMOUR.

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Bashung a finalement fait une apparition aux 24e Victoires de la musique, hier soir en direct du Zénith de Paris et sur France 2, sur une scène à la forme d'une Fender stratocaster. À 61 ans, diminué par un tenace cancer du poumon, il en paraît presque vingt de plus. Pénible de le voir ainsi et tout à la fois au meilleur de sa musique. Il a tout raflé, recordman des Victoires. Son dernier opus « Bleu Pétrole » (mars 2008), nourri des mélopées de Gaétan Roussel (Louise attaque), Gérard Manset et une très belle reprise de la « Suzanne » de Cohen, a de nouveau l'arrogance d'une imprudence.

Il est marqué par un retour aux mélodies et à un format de chanson classique ainsi que par l'influence des musiques de l'Ouest américain, folk et country. Il tranche radicalement avec le précédent disque studio du chanteur, « L'imprudence » (2002), et ses morceaux psalmodiés à l'architecture complexe et déstructurée.

[…] ça réchauffe le cœur », a-t-il dit en tenant le trophée. Avant d'enchaîner avec le trophée du meilleur interprète et une troisième Victoire d'amour, un peu « gêné de monopoliser la scène ». Alain a des ressources, malgré des incertitudes. Il vient par exemple d'annuler deux concerts qu'il devait donner demain et mardi au Grand Rex à Paris, et reprogramme en avril trois soirées déjà annulées auparavant, à Toulouse, Clermont-Ferrand et Lyon. Il était aussi en lice dans trois autres catégories : interprète masculin, album de chansons pour « Bleu Pétrole » et chanson de l'année avec « Résidents de la République ». Hormis ces reports et bien qu'il lutte contre la maladie, Alain Bashung n'a pas quitté la scène et donne depuis le printemps 2008 des concerts impressionnants de classe et d'intensité dans le cadre de la tournée de « Bleu Pétrole ».

Nostalgie, hommage, cette cérémonie bien cadrée a commencé comme il fallait car la variété, c'est aussi des icônes peopolisées. Et sans Johnny, ça le fait pas. Il ne faisait pas partie des nommés, mais a reçu une Victoire d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Cette Victoire, a-t-il dit, « j'aimerais la partager avec tous ces gens qui me suivent depuis mes débuts. J'offre cette Victoire à mon public ».

Coup de cœur des professionnels de la musique, également, pour l'une des machines à tubes les plus efficaces du sérail, Jean-Loup Dabadie, fraîchement intronisé à l'Académie Française.

Il a reçu une Victoire d'honneur pour sa carrière et son palmarès : Serge Reggiani, Yves Montand, Dalida, Jacques Dutronc, Michel Polnareff ou Julien Clerc. D'ailleurs venu rechanter « Partir » au Zénith. « Ma seule certitude, c'est l'incertitude », a glissé Jean-Loup Dabadie. Au bout de deux heures de spectacle, le Zénith est enfin sorti de sa torpeur, grâce à Cali, Arthur H, The Do et une bonne dose de pop-rock. Et des surprises sympas avec Yael Naïm ou Camille, heureuse de « voir qu'on peut vivre de la musique toute sa vie » et meilleure artiste féminine. Les 24e Victoires de la musique ont mobilisé 200 techniciens et 150 artistes dont l'orchestre, tandis que 900 personnes ont été accrédités. Près de 4 700 personnes ont assisté à la cérémonie dans la salle.

13:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JE VEUX CHANTER ET ME BATTRE POUR EUX.

13:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : videos, médias, poesie, spiritualite-de-la-liberation, art, christianisme, foi |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/02/2009

DES PRIÈRES RUISSELANTES D'AMOUR.

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Un Diaporama ruisselant de sublimes prières pour méditer durant cette période de Carême et même au-delà.

Des photos et textes mis en place par les Coopérateurs de Don Bosco.

Je vous souhaite un Carême où chaque geste sera signifiant d'Amour, où chaque pensée percera le silence pour trouver Dieu en son âme !

Votre Frère,

Bruno LEROY.

Ps : Pour visionner correctement ce Diaporama, il vous suffit de l'enregistrer avec votre souris en sélectionnant : " enregister la cible sous ".

12:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/02/2009

Faut-il jeûner ou manger ?

 La question ne manque pas de saveur en ce premier vendredi de carême… Mais elle ne se pose pas exactement en ces termes.

Dans l’évangile de ce jour, les disciples de Jean-Baptiste viennent trouver Jésus pour savoir comment il est possible que ses disciples ne jeûnent pas. Jésus explique bien simplement : ce n’est pas une question de relâchement, mais une question de cohérence. Tout est dans le sens que l’on donne au jeûne. Pour Jésus, il ne s’agit pas d’un problème d’école théologique ni rituel : le temps de séparation est le temps du jeûne.

Ainsi Jésus ne conteste-t-il pas le jeûne des pharisiens, mais il laisse entrevoir pour ses disciples un jeûne plus dur encore. Il dit en effet : « un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront ». Et non « ils jeûneront comme les pharisiens jeûnent aujourd’hui ». Un jeûne viendra plus tard, mais il ne sera pas la répétition de celui auquel les disciples de Jean-Baptiste font allusion.

Ces derniers en effet ne parlent pas dans les mêmes catégories que Jésus. Ils parlent de « disciples », quand Jésus répond par les « amis de l’époux ». De plus, ils ne sont attachés qu’au fait de jeûner ou pas, sans chercher à expliquer pourquoi ils jeûnent eux-mêmes. Jésus, lui, aborde directement la question du sens et associe la raison du jeûne à un deuil. L’enlèvement de l’époux est en effet synonyme de mort. Le jeûne consiste alors à rendre présent celui qui a été enlevé. Le jeûne dont parle Jésus s’impose à ceux qui le pratiquent. Un événement extérieur, l’enlèvement de l’époux, événement qui n’est pas désiré mais qui survient sans qu’il puisse être évité, commande de jeûner. Les amis de l’époux sont séparés de l’époux sans qu’ils cherchent cette séparation et ils doivent la vivre.

Nous pouvons à présent nous reposer pour nous mêmes la question du début : faut-il manger ou jeûner ? Il faut jeûner, et jeûner sans cesse, car l’époux nous a été enlevé. Cet évangile nous invite à prendre conscience que le jeûne que nous pratiquons aujourd’hui, les privations que nous avons choisies, ne sont pas d’abord un jeûne volontaire, un jeûne que nous choisissons nous-mêmes et qui nous plaît. C’est un jeûne qui nous est commandé par le fait que nous, amis de l’époux, nous sommes séparés de l’époux. Nos pratiques sont dictées par un impératif intérieur de revenir en présence de l’époux dont nous avons été séparés par notre péché. Le jeûne est donc finalement le fruit du désir sincère de conversion, de purification intérieure, une mise en marche vers la maison du Père.

C’est pourquoi il existe un lien si intime entre le jeûne et la prière. Jeûner facilite la prière, car il nous parcourir un itinéraire intérieur à la recherche de Jésus, dont nous goûtons la présence retrouvée dans la prière. Mais à l’inverse, prier est indispensable au jeûne. Sans la prière qui nous montre le but de notre quête, nous le savons bien, le jeûne devient un simple exercice d’hygiène ou d’ascèse.

Seigneur, que cette eucharistie que nous célébrons favorise notre écoute du cœur, pour que nous soyons disponibles à ta volonté divine, que nous sachions accueillir le jeûne qui s’impose à nous dans la douceur de l’Esprit, pour nous mettre résolument et joyeusement en marche à ta rencontre, toi l’époux de nos âmes dont nous nous voulons jamais être séparés.


Frère Dominique.

18:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le Carême pour les nuls !


Le Carême en 28 questions, pour mieux connaitre ce temps liturgique, l'aimer et ne pas jeûner « idiot » :

- Qu'est ce que le Carême ?
- Depuis quand vit on le Carême ?
- Pourquoi le Carême dans l'Eglise Catholique
- Quel est donc l'Esprit du Carême ?
- Qu'est ce que la pénitence ?
- Quelles sont les manifestations de la pénitence ?
- Sommes nous obligés de faire pénitence ?
- Quels sont les jours et les temps pénitenciels ?
- Que doit on faire pendant les vendredis de l'année ?
- C'est quand le Carême ?
- Qu'est ce que le mercredi des Cendres ?
- A quand remonte l'orgine des Cendres ?
- Quand se font la bénédiction et l'imposition des Cendres ?
- D'où viennent les Cendres ?
- Quel est le symbole des cendres ?
- A quoi nous invite l'Eglise pendant le Carême ?
- Quelles sont les conséquences d'un bon Carême ?
- Qu'est ce que la conversion ?
- Pourquoi dit on que le Carême est un temps fort et un temps pénitentiel ?
- Comment concrétiser mon désir de conversion ?
- Quelles sont les oeuvres de miséricorde ?
- En quoi consiste le jeûne ?
- Qui est obligé au jeûne ?
- Qu'est ce que l'abstinence ?
- Qui est obligé a l'abstinence ?
- Peut on changer la pratique du jeûne et de l'abstinence ?
- Quels sont les aspects pastoraux qu'il convient de souligner durant le Carême ?



- QU'EST-CE QUE LE CARÊME ?
On appelle « carême » la période de quarante jours (quadragesima) réservée à la préparation de Pâques, et marquée par l'ultime préparation des catéchumènes qui doivent recevoir le baptême le jour de Pâques.

- DEPUIS QUAND VIT-ON LE CARÊME ?
Depuis le IVème siècle, on commence à le constituer comme temps de pénitence et de renouvellement pour toute l'Eglise, avec la pratique du jeûne et de l'abstinence. Conservée avec vigueur dans les débuts dans les églises d'Orient, la pratique pénitentielle du Carême s'est assouplie chaque fois plus en occident, mais on doit continuer à y observer un esprit de pénitence et de conversion.

- POURQUOI LE CARÊME DANS L'EGLISE CATHOLIQUE ?
« L'Eglise s'unit chaque année par les quarante jours du Grand Carême au mystère de Jésus dans le désert » (Catéchisme de l'Eglise catholique, n° 540)

- QUEL EST DONC L'ESPRIT DU CARÊME ?
C'est comme une retraite collective de quarante jours pendant lesquels l'Eglise propose à ses fidèles l'exemple du Christ pendant sa période au désert, se prépare à la célébration des solennités pascales, dans la purification du coeur, la pratique parfaite de la vie chrétienne et une attitude de pénitence.

- QU'EST-CE QUE LA PENITENCE ?
La pénitence, traduction latine du mot grec metanoia qui signifie « conversion » (littéralement « changement d'esprit ») du pécheur, désigne tout un ensemble d'actes intérieurs et extérieurs en vue de la réparation du péché commis, et l'état de fait qui en résulte pour le pécheur.
Littéralement « changement de vie » se dit de l'acte du pécheur qui revient vers Dieu après s'être éloigné de lui, ou de l'incroyant qui reçoit la foi...

- QUELLES SONT LES MANIFESTATIONS DE LA PENITENCE ?
La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. « L'Ecriture et les Pères insistent surtout sur trois formes : le jeûne, la prière et l'aumône, qui expriment la conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. A côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyr, ils citent comme moyen d'obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de pénitence, le souci du salut du prochain, l'intercession des saints et la pratique de la charité « qui couvre une multitude de péchés »
(1 P 4, 8) (Catéchisme de l'Eglise catholique, n° 1434)

- SOMMES-NOUS OBLIGES A FAIRE PENITENCE ?
« Tous les fidèles, chacun à sa manière, sont obligés par la loi divine à faire pénitence ; cependant, afin que tous s'unissent à une pratique commune de pénitence, on a fixé certains jours pénitentiels pendant lesquels les fidèles se dédient de manière particulière à la prière, réalisent des oeuvres de piété et de charité, et s'oublient soi-même en accomplissant ses propres obligation avec la plus grande fidélité et, surtout, en observant le jeûne et l'abstinence. » (Code de droit canononique, 1249)

- QUELS SONT LES JOURS ET LES TEMPS PENITENTIELS ?
« Dans l'Eglise universelle, tous les vendredis de l'année et le temps de carême sont des jours et des temps de pénitence. » (Code de droit canonique, 1250)

- QUE DOIT-ON FAIRE PENDANT LES VENDREDIS DE L'ANNEE
En souvenir du jour de la mort de Jésus-Christ sur la sainte Croix, « pendant tous les vendredis, à moins qu'ils ne coïncident avec une solennité, on doit observer l'abstinence de viande, ou de tout autre aliment déterminé par la Conférence épiscopale ; on gardera jeûne et abstinence le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. » (Code de droit canonique, 1251)

- QUAND EST LE CARÊME ?
Le Carême commence le Mercredi des Cendres et termine immédiatement avant la Messe de la Cène du Seigneur (Jeudi Saint). Toute cette période forme une unité dans laquelle se détachent certains éléments :

- QU'EST-CE QUE LE MERCREDI DES CENDRES ?
C'est le début du Carême ; un jour particulièrement pénitentiel, dans lequel on manifeste notre désir personnel de Cconversion à Dieu.
En recevant l'imposition des Cendres dans les églises, on exprime avec humilité et sincérité de coeur que nous voulons nous convertir et croire vraiment à l'Evangile.

- QUAND A LIEU L'ORIGINE DE LA PRATIQUE DES CENDRES ?
L'origine de l'imposition des cendres appartient à la structure de la pénitence canonique. Elle commence à être obligatoire pour toute la communauté chrétienne à partir du Xème siècle. La liturgie actuelle conserve les éléments traditionnels : imposition des cendres et jeûne rigoureux.

- QUAND SE FONT LA BENEDICTION ET IMPOSITION DES CENDRES ?
La bénédiction et imposition des cendres se fait pendant la Messe, après l'homélie ; en des circonstances particulières, on peut les faire pendant une célébration de la Parole. Les formules de L'imposition des cendres sont inspirées des Ecritures : Gen 3, 19 et Mc 1, 15.

- D'OU VIENNENT LES CENDRES ?
Les cendres viennent des rameaux bénis pendant le Dimanche des rameaux de l'année précédente, suivant une tradition qui remonte au XIIème siècle. La formule de bénédiction rappelle la condition de pécheur de qui la reçoit...

- QUEL EST LE SYMBOLE DES CENDRES ?
Le symbolisme des cendres est le suivant :
a) condition de faiblesse et de vanité de l'homme, qui avance vers la mort ;
b) condition pécheresse de l'homme
c) Prière et supplication ardente pour que Dieu lui vienne en aide ;
d) Résurrection, étant donné que tout hommes est appelé à participer au triomphe du Christ.

- A QUOI NOUS INVITE L'EGLISE PENDANT LE CARÊME ?
L'Eglise nous invite à faire du Carême un temps de retraite spirituelle dans lequel l'effort de méditation et de prière doit être soutenu d'un effort de mortification personnelle, laissée à la libre générosité de chacun.

- QUELS SONT LES CONSEQUENCE D'UN BON CARÊME ?
Si on vit bien le Carême, on doit obtenir une authentique et profonde conversion personnelle, et nous préparer de cette manière à la plus grande fête de l'année : le dimanche de la Résurrection du Seigneur.

- QU'EST-CE QUE LA CONVERSION ?
Se convertir veut dire se réconcilier avec Dieu, s'éloigner du mal, pour établir une relation d'amitié avec le Créateur.
Cela suppose de se laisser aller au repentir et à la Confession de tous et chacun de nos péchés.
Une fois rétablis dans la grâce (sans conscience de péché mortel), nous devons prendre la résolution de changer de l'intérieur (dans les attitudes) tout ce qui ne plaît pas à Dieu.

- POURQUOI DIT-ON QUE LE CARÊME EST UN « TEMPS FORT » ET UN « TEMPS PENITENTIEL » ?
« Les temps et jours de pénitence au cours de l'année liturgique (le temps du carême, chaque vendredi en mémoire de la mort du Seigneur) sont des moments forts de la pratique pénitentielle de l'Eglise. Ces temps sont particulièrement appropriés pour les exercices spirituels, les liturgies pénitentielles, les pèlerinages en signe de pénitence, les privations volontaires comme le jeûne et l'aumône, le partage fraternel (oeuvres caritatives et missionnaires) ». (Catéchisme de l_Eglise catholique, n° 1438)

- COMMENT CONCRETISER MON DESIR DE CONVERSION ?
De diverses manières, mais toujours en réalisant des oeuvres de conversion, comme par exemple :
1. S'approcher du Sacrement de Réconciliation (Sacrement de la Pénitence ou Confession) et faire une bonne confession : claire, concise, concrète et complète.
2. Dépasser les divisions par le pardon, et grandir dans l'esprit fraternel.
3. Pratiquer les oeuvres de miséricorde.

- QUELLES SONT LES OEUVRES DE MISERICORDE ?
Les oeuvres de miséricorde spirituelles sont :
- Enseigner l'ignorant.
- Conseiller celui qui en a besoin.
- Corriger l'égaré.
- Pardonner les injures.
- Consoler le triste.
- Souffrir avec patience les adversités et les faiblesses du prochain.
- Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

Les oeuvres de miséricorde corporelles sont :
- Visiter le malade.
- Donner à manger à celui qui a faim.
- Donner à boire à celui qui a soif.
- Secourir le captif.
- Vêtir celui qui est sans vêtement.
- Accueillir le pèlerin.
- Enterrer les morts.

- QUELLES SONT LES OBLIGATIONS D'UN CATHOLIQUE PENDANT LE CARÊME ?
Il doit accomplir le précepte du jeûne et de l'abstinence, ainsi que la confession et communion annuelle.

- EN QUOI CONSISTE LE JEÛNE ?
Le jeûne consiste à faire un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale le matin et le soir. On se doit rien manger entre les repas, sauf cas de maladie.

- QUI EST OBLIGE AU JEÛNE ?
La loi du jeûne oblige tous ceux qui sont majeurs, jusqu'à l'âge de 59 ans. (cfr. CIC, n° 1252) les repas, sauf cas de maladie.

- QU'EST-CE QUE L'ABSTINENCE ?
L'abstinence est le fait de se priver de viande (rouge, blanche ou dérivée). Les repas, sauf cas de maladie.

- QUI EST OBLIGE À L'ABSTINENCE ?
La loi de l'abstinence oblige tous ceux qui ont accompli 14 ans (CIC, n° 1252).

- PEUT-ON CHANGER LA PRATIQUE DU JEÛNE ET DE L'ABSTINENCE ?
On ne doit pas vivre le jeûne ou l'abstinence comme une imposition, mais plutôt comme un moyen concret par lequel l'Eglise nous invite à croître dans le véritable esprit de pénitence.

- QUELS SONT LES ASPECTS PASTORAUX QU'IL CONVIENT DE SOULIGNER PENDANT LE CARÊME ?
Le temps du Carême est un temps liturgique fort, dans lequel toute l'Eglise se prépare à la célébration des fêtes pascales. La Pâque du Seigneur, le Baptême et l'invitation à la réconciliation, moyennant le sacrement de la Pénitence, sont ses grandes coordonnées.
Il est conseillé d'utiliser comme moyen pastoral :
1) la catéchèse du Mystère pascal et des sacrements ;
2) l'exposition et la célébration abondante de la Parole de Dieu
3) la participation, si possible quotidienne, à la liturgie de carême, aux célébrations pénitentielles et, surtout, à la réception du sacrement de pénitence :
4) les exercices spirituels, les pèlerinages en signe de pénitence, les privations volontaires comme le jeûne et l'aumône et les oeuvres caritatives et missionnaires.


- L'ESPRIT
Attention enfin à ne pas nous scléroser dans un loi stricte et restrictive, mais bien de rentrer dans l'esprit de la loi en Jésus-Christ.
Ne rien imposer aux autres et chercher de tout son coeur l'union et la communion avec notre Dieu qui est Amour.



Saint Carême et que Dieu nous bénisse !


Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée - BP 24
53170 Saint Denis du Maine (France)

Notre site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr
(Plein de nouveautés !)
* Notre maison : www.citedelimmaculee.com

13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |