29/09/2007
POURQUOI TANT D'INDIFFÉRENCES ?
« Cet homme, c’est toi » (2 Sm 12, 7). Ces paroles par lesquelles le prophète Nathan accuse le roi David, pourraient fort bien m’être attribuées à moi, qui me scandalise devant l’indifférence de ce mauvais riche faisant bombance, tout en ignorant le pauvre Lazare, mendiant sur le pas de sa porte. Comme David qui se scandalisait du comportement de ce riche propriétaire égorgeant l’agnelle du pauvre pour épargner son cheptel, alors que lui-même venait de prendre la femme de Uri le Hittite, ainsi moi aussi je me fais l’accusateur des riches de ce monde, en refusant de voir que j’en fais partie. « Esprit faux ! Enlève d’abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère » (Lc 6, 42). Ne faisons-nous pas partie de « ceux qui vivent bien tranquilles et se croient en sécurité » (1ère lect.) alors que tant de nos frères sont aux aboies, tourmentés par la faim, la maladie, le dénuement ; pourchassés sur les routes de l’exil, exposés à toutes sortes de violence ? Nous sommes tellement habitués au spectacle de la misère du monde, que nous finissons par la regarder de loin, de très loin ; en tout cas d’assez loin pour ne pas en être dérangés.
En disant cela je ne cherche pas du tout à culpabiliser qui que ce soit ; d’ailleurs je parle à la première personne, et si nous sommes tant soit peu honnêtes, nous n’aurons nulle peine à nous reconnaître dans ce comportement qui affecte globalement la grande majorité des pays occidentaux, croyants et non-croyants confondus.
Pourtant nous savons fort bien que cette inertie nous accuse : « le Seigneur », lui, « protège l’étranger ; il soutient la veuve et l’orphelin ; il fait justice aux opprimés ; aux affamés il donne le pain » (Ps 145). C’est-à-dire qu’il attend de nous que nous lui permettions d’accomplir ces œuvres élémentaires de compassion, en nous rendant disponibles à son Esprit de charité. Jésus nous a enseigné - et nous a surtout montré - le comportement de Dieu à notre égard : c’est par compassion pour notre misère que le Verbe a pris chair de notre chair ; « lui qui était riche, il est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9). Aussi notre vraie richesse est-elle de consentir à nous appauvrir pour nos frères, comme lui, le Christ, l’a fait pour nous.
Certes, nous avons aussi à veiller avec prudence sur l’avenir de notre famille, de notre prochain le plus proche ; mais « il ne s’agit pas de nous mettre dans la gêne en soulageant les autres, nous rassure saint Paul. Il s’agit d’égalité, ce que nous avons en trop compensera ce que d’autres ont en moins. Quand on y met tout son cœur on est accepté pour ce que l’on a, peu importe ce que l’on a pas » (2 Co 8, 12-14).
Dimanche passé Notre-Seigneur nous donnait ce conseil : « Faites-vous des amis avec l’Argent trompeur afin que le jour où il ne sera plus là ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles » (Lc 16, 9). La parabole de ce jour, qui n’est distante que de quelques versets de la péricope de la semaine passée, pourrait bien être une mise en application de ce précepte : si le riche avait vécu la dimension de partage qui s’imposait au nom de la simple humanité du pauvre Lazare, ce dernier l’aurait accueilli dans le sein d’Abraham. Son indifférence - ou plutôt son égoïsme - entraine le riche vers le bas, et cette inertie perdure au-delà de la mort : « on l’enterra » ; alors que rien ne s’oppose à l’élévation de Lazare emporté par les anges dans les hauteurs célestes.
Il ne s’agit pas de faire l’apologie de la misère, ni de diaboliser la richesse, mais de mettre notre condition de vie quelle qu’elle soit dans la perspective de notre destinée éternelle, à savoir la participation à la vie même du Dieu d’amour. Lorsque saint Jean de la Croix annonce de façon lapidaire qu’au soir de notre vie nous serons jugés sur l’amour, il entend dire par là que nous n’emporterons avec nous que nos actes de charité. « Amor meus, pondus meus » disait également saint Augustin : mon « poids » dans la balance du jugement divin sera mon amour, c’est-à-dire les bonnes œuvres que j’aurai accomplies avec l’aide de la grâce. C’est également ce que nous enseigne saint Paul dans la seconde lecture : si nous prétendons être des « hommes de Dieu » il nous faut « vivre dans la foi et l’amour » c’est-à-dire dans « une foi vivante par la charité » (Ga 5, 6) ; car « la foi qui n’agit pas est bel et bien morte » (Jc 2, 26).
Notre-Seigneur n’a jamais prétendu que ce chemin était facile : dans les versets qui font la transition entre l’Évangile de dimanche passé et celui d’aujourd’hui, il nous invite tout au contraire à « employer toute notre force pour entrer dans le Royaume » (Lc 16, 16) ; c’est donc qu’il faut faire un effort pour vaincre l’inertie de notre égoïsme. Saint Paul parle même d’un combat : « Continue à bien te battre pour la foi et tu obtiendras la vie éternelle » (2nd lect.). Réveillons-nous donc de nos torpeurs. Certes nous ne pouvons pas apporter soulagement à toutes les souffrances du monde - d’ailleurs le Seigneur ne nous le demande pas. Mais nous sommes invités à chercher activement le pauvre Lazare qui est « couché à notre porte, couvert de plaies » - les plaies des maladies physiques, mais aussi des épreuves morales ou spirituelles. Nous avons tous reçu de quoi partager avec des frères plus démunis, qui nous permettent de faire fructifier les dons de Dieu au soleil de son amour.
Puissions-nous oser sortir de nous-mêmes, de nos isolements protectionnistes, et nous exposer aux besoins de nos frères : ce sera le plus beau témoignage que nous puissions rendre à la résurrection de Notre-Seigneur, qui par nous pourra ainsi continuer son ministère de compassion et étendre son Royaume.
« Seigneur qui donne la preuve suprême de ta puissance lorsque tu patientes, prends pitié de nos lourdeurs, de nos indifférences, de nos égoïsmes. Accorde-nous ta grâce pour que nous découvrions qu’« il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35). En nous hâtant ainsi sur le chemin de la charité nous parviendrons au bonheur du ciel par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »
Père Joseph-Marie.
20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA RÉALITÉ DES ANGES.
Saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges
La réalité des anges, créatures spirituelles, est un donné évangélique. La révélation biblique au sujet des anges s’éclaire progressivement avec celle de Jésus. En lisant attentivement l’évangile, nous découvrons dans ces créatures non pas des expressions de la divinité, comme le voudrait un syncrétisme religieux toujours plus actuel, mais des créatures au service de Dieu pour notre salut.
Jésus lie en effet explicitement les anges avec sa Révélation et son Mystère si bien que nous ne pouvons pas comprendre ce que sont les anges en dehors de notre foi dans le Christ.
« Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au –dessus du Fils de l’Homme » (Cf. Evangile). A Nathanaël, Jésus se révèle comme le Fils de l’Homme, exprimant ainsi simultanément - en référence à Dn 7, 13 - sa divinité et son humanité. La nouveauté de l’Incarnation rédemptrice réside en ceci que les cieux se sont ouverts, que le Verbe de Dieu qui demeure dans le sein du Père s’est fait chair, qu’il a planté sa tente parmi nous (Jn 1, 14).
Ce mystère porte son fruit de vie au matin de Pâques lorsque se réalise notre restauration dans l’amitié divine annoncée dans le ciel ouvert par Jésus au moment de son Incarnation.
Ce sont les anges qui sont les premiers à passer à travers cette frontière qui avant Jésus était infranchissable pour l’homme se révélant ainsi messagers de notre salut accompli dans le Verbe de Dieu fait chair. De l’Annonciation, en passant par la Nativité, nous les retrouvons à la Résurrection et ce seront encore eux qui nous annonceront le retour glorieux de notre Seigneur lorsqu’il « viendra dans sa gloire, et tous les Anges avec lui, pour siéger sur son trône de gloire » (Mt 25, 31).
Ce salut, les anges nous aident aussi à l’accueillir en chacune de nos vies. Car s’il a été accompli dans la mort et la résurrection de notre Seigneur, il demande à être actualisé en chacun de nous.
Les anges combattent avec nous afin que ne prévale pas la logique mortifère de l’antique serpent tel qu’il nous est décrit dans le livre de l’Apocalypse et que nous ne tombions pas dans les embûches insidieuses qu’il nous tend.
Dans ce service de la réalisation du dessein divin de notre salut, saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël, que nous fêtons aujourd’hui, tiennent une place toute particulière. Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force, c’est Michel qui est envoyé à notre secours. Gabriel, quant à lui, nous aide à ne pas oublier Celui qui est venu comme le Dieu des armées, le vaillant des combats, pour nous arracher aux ténèbres de la mort et du péché. Et si par malheur l’Ennemi venait à nous blesser, Raphaël vient nous soigner et nous guérir tout comme il le fit pour les yeux de Tobie.
« Seigneur, dans ta sagesse admirable, tu assignes leurs fonctions aux anges et aux hommes : fais que nous soyons protégés sur cette terre par ceux qui dans le ciel servent toujours devant ta face » (Collecte de la fête de ce jour).
Frère Elie.
20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le riche et Lazare.
" Malheureux ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie" Am 6, 1-7 et religieux, vis dans la foi, l’amour, la persévérance et la douceur."1 Tm 6, 11-16 quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus."Lc 16, 19-31 | |
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Où est la vraie richesse ? Comment la trouver ? Quels sont ces biens qui rassasient en profondeur le cœur de l’homme ? Jésus répond par une invitation claire : il faut écouter la Parole de Dieu. En elle se trouve la réponse aux vraies questions de la Vie. Dans cet évangile, l’homme riche est satisfait de ses biens matériels – « il portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux » – ce qui l’empêche de prendre en considération le pauvre Lazare qui mangeait « ce qui tombait de la table du riche ». Lazare est l’exemple-type du pauvre qui n’a pas eu "de chance dans la vie", mais qui est signe d’espérance pour tous les pauvres : « Le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture. » Le péché du riche est d’avoir été attaché à ses richesses et de ne pas les avoir partagées : il n’a pas pris la Parole de Dieu comme son bien véritable et ne l’a donc pas mise en pratique. La « fournaise » dans laquelle il se trouve est le signe du détachement qu’il doit vivre, afin d’apprendre – lui ou ses frères encore vivants – à être ouvert à la grâce divine et à pratiquer ses commandements. La grâce du pauvre Lazare : il attendait de Dieu son secours. En cela, il était déjà « juste ». Demandons à Dieu de nous apprendre à l’écouter avec le cœur et à mettre simplement en œuvre ce qu’il nous demande de faire… cela, pour notre plus grand bonheur.
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18:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/09/2007
MÉTHODES POUR DIMINUER LE STRESS...
Selon Hans Selye, un médecin reconnu comme une autorité mondiale dans les recherches sur le stress, la société change à un rythme tellement rapide que c’est devenu une nécessité d’apprendre comment faire face au stress d’adaptation au changement au travail et dans la vie sociale. »
Selon une étude du gouvernement américain 3 patients sur 4 consultent leur médecin pour des problèmes reliés au stress.
Daniel Goleman, psychologue et auteur du best-seller, «L’intelligence Émotionnelle » mentionne dans son livre que plus de 100 recherches scientifiques démontrent que la qualité de vie émotionnelle des gens a un impact direct sur leur niveau de santé.
Le docteur Robert Eliot, imminent cardiologue et directeur du centre de recherche médicale de l’Université du Nebraska à Omaha, et considéré comme un des plus grands spécialistes mondial sur le stress confirme d’autres recherches à l’effet que le stress joue un rôle prépondérant dans la production de cholestérol dans le sang.
Note sur les méthodes pour réduire le stress.
Les méthodes pour réduire le stress ont comme un point en commun la recherche d’un plus grand bien-être physique, émotionnel et mental. Dans la liste des techniques mentionnées dans ce document, choisissez celles qui vous procurent le plus de satisfaction et de plaisir.
L’alimentation
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« Une saine alimentation à la base de fibres et d’hydrates de carbone et réduire les gras animal au minimum. Manger léger sur les heures de travail et prenez le temps de bien mastiquer votre nourriture... » DR Peter Hansen, Auteur du livre Les plaisirs du stress.
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« Éviter le café et la consommation excessive d’alcool. » Dr Hal Myers
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« Consommer un supplément de vitamine C et B6. » Dr Jean Drouin, naturopathe.
Les activités physiques
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Faites de l’exercice.
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Prenez régulièrement des respirations profondes.
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Allez prendre l’air à l’extérieur lorsque vous le pouvez.
Disposer d’un bon équipement de travail.
De mauvais outils de travail tels que des sièges inconfortables, un système téléphonique de piètre qualité, un ordinateur non performant, un mauvais éclairage sont autant de facteurs générateurs de stress.
Exercices de détente musculaire
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Placez un doigt au centre de votre front, à environ un pouce sous la ligne des cheveux. Vous constaterez qu’il y a un léger creux à cet endroit. Faites un mouvement circulaire avec une légère pression dans le sens des aiguilles d’une montre une à deux minutes et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre d’une à deux minutes. Vous pouvez annexer cette exercice à l’exercice précédent.
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Pour reposer vos yeux, fermez-les et faites un huit avec le bout de votre nez en commençant par un grand huit et en diminuant de plus en plus celui-ci. Faites-le dans le sens des aiguilles d’une montre pendant une à deux minutes et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour une à deux minutes. Cet exercice relaxe la zone du cerveau et de la colonne vertébrale en relation avec la vision.
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Fermez vos yeux --- inspirez par le nez et expirez par la bouche doucement tout au long de l’exercice--- focalisez votre attention sur chaque partie de votre corps en partant du cuir chevelu vers les pieds et dites intérieurement la phrase : je relaxe mon cuir chevelu... je relaxe mon visage... je relaxe mes yeux... je relaxe ma mâchoire... je relaxe mon cou... je relaxe mes épaules... je relaxe mes bras mes avant-bras et mes mains... je relaxe ma poitrine... je relaxe mon ventre... je relaxe mon bassin... mes cuisses.... mes genoux..., mes mollets..., mes pieds... Une variation de cette détente musculaire est de produire une légère tension de chaque partie du corps avant de la relaxer. Vous pouvez y ajouter une musique douce de détente si cela vous est possible.
Selon Hal Myers, docteur en médecine expérimentale au département de psychiatrie de l’Institut Allan Memorial, apprendre à relaxer est non seulement un besoin, c’est une nécessité pour demeurer en santé. Prendre le temps de relaxer implique de réaliser l’importance d’avoir une paix intérieure et la volonté de remplir ce besoin...
Exercices de méditation
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Si possible trouvez un endroit tranquille.
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Si possible, fermez ou diminuez l’intensité des lumières.
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Planifiez des moments dans la journée où vous pouvez le faire.
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Assurez-vous de ne pas être dérangé durant le 5, 10 ou 15 minutes que vous allez prendre pour relaxer.
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Trouvez une position confortable sur votre siège et sentez le support de celui-ci pendant que vous relaxer.
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Fermez vos yeux.
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Laissez les bruits environnants flotter autour de vous, ne les combattez pas.
Inspirez profondément et doucement par le nez et expirez par la bouche 3 ou 4 fois et imaginez votre corps se relaxer avec chaque expiration.
Suggestions : Vous pouvez faire cet exercice en ajoutant un son dans votre esprit. Exemple :
(ca....l....m....e.... -- c....a....l....m....e... -- c...a....l....m....e....) (h....u....m.... - h....u...m...... - h.....u....m......) (o....h....m..... - o....h....m.....- o...h...m.....) (Méditation Transcendantale)
Imagerie mentale
Prenez le temps d’inspirer doucement et profondément et donnez-vous la permission de relaxer. Laissez-vous aller dans votre siège et sentez-le supporter votre poids. Imaginez un endroit magnifique et utilisez vos sens pour explorer cet endroit (la douce chaleur du soleil sur la peau, la brise du vent sur votre visage, l’odeur des fleurs, le chant des oiseaux, etc).
Suggestions : Imaginez-vous sur un radeau au beau milieu d’un lac calme. Imaginez-vous sur une plage en train de relaxer au soleil. Prenez le temps de revivre un moment heureux de votre vie. Imaginez une semence de fleur que vous semez et imaginez celle-ci grandir jusqu’à ce qu’elle devienne une rose magnifique.
Visualisation de votre journée de travail
Dans le cas présent, la visualisation consiste à faire un saut dans le futur à court, moyen ou long terme afin d’imaginer ce que vous voulez voir se produire. La visualisation doit être réaliste (crédible pour votre esprit et relié à un sentiment positif). Exemples : Visualisez le résultat positif d’un dossier avant que celui-ci ne soit finalisé et observez comment vous vous sentez d’avoir réussi. Visualisez l’expression de satisfaction de votre employeur devant un travail bien fait. Avant de vous endormir le soir, visualisez la fin de la journée du lendemain satisfait et heureux du travail accompli.
Soins émotionnels
Selon Hans Selye, vous vivrez plus longtemps et prospère si vous faites un travail que vous aimez et qui vous apporte de la réussite. Chaque être humain a besoin d’accomplir et d’être satisfait dans ce qu’il entreprend. Plus que toute autre chose l’être humain a besoin d’approbation et d’estime de soi. Ces constats ont été faits par plusieurs autres chercheurs.
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Savoir se valoriser et s’apprécier pour le travail bien fait.
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Savoir apprécier et valoriser les autres pour leurs réalisations.
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Développer un stress positif dans tout ce que vous faites. (Est-ce que votre travail vous stimule ?)
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Lorsque vous faites quelque chose qui vous rend heureux ou qui vous passionne, le stress négatif disparaît.
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Riez 10 minutes par jour et développez votre sens de l’humour recommande le Dr Jean Drouin.
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Soyez enthousiaste en appréciant ce que vous faites pendant que vous le faites. Réalisez que de prendre plaisir à la réalisation d’un projet est plus important que de prendre plaisir au résultat du projet lui-même.
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Cultivez l’enthousiasme chez les autres en appréciant leur travail.
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Récompensez-vous immédiatement pour vos succès.
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Soulignez les bons points d’un projet avant les points négatifs et les points à améliorer.
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Cultivez un climat émotionnel positif en donnant un compliment chaque jour à un minimum de 3 personnes que vous côtoyez.
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Faites une liste des irritants, identifiez ceux qui peuvent être aisément solutionnés et faites-le. Ne traînez pas inutilement des problèmes de relation, réglez-les ou mettez-les de côté.
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Allez voir des films comiques.
Attitudes positives.
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À la fin de la journée de travail, identifiez 3 choses que vous avez appréciées de vous-même au cours de la journée.
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Mettez les choses en ordre dans votre vie (Dr Robert Eliot --- si vous n’aviez que 6 mois à vivre quelles seraient vos priorités ?)
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Quoi qu’il arrive mettez l’accent sur ce que vous avez bien fait.
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Voyez les problèmes comme des opportunités d’améliorer quelque chose.
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Clarifiez vos valeurs en accord avec ce qui est important pour vous. (Dr Eliot)
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Faites partie de la solution au lieu de faire partie du problème.
Techniques d’associations.
Il s’agit ici d’associer le besoin de relaxer avec un geste physique ou une image qui vous procure un sentiment positif...
Voici quelques exemples :
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Avec chaque respiration profonde je relaxe…
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Chaque fois que je ferme les yeux pour quelques secondes, je relaxe…
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Chaque fois que je touche mon pouce et mon index ensemble, je relaxe…
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Chaque fois que je me frotte l’oreille je relaxe…
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Portez un élastique au poignet... (technique de Collette Maher) chaque fois que je claque cet élastique, je laisse tomber mon stress, je relâche mon front et ma mâchoire et je laisse descendre le stress dans le sol.
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Chaque fois que j’imagine une rose je relaxe...
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Chaque fois que je pense à mon petit fils je relaxe...
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Chaque fois que je m’imagine sur un lac en train de pêcher je relaxe...
Gestion du temps.
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Dans les moments d’attentes, profitez-en pour mettre en pratique quelques techniques de relaxation.
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Prenez quelques minutes de votre temps pour commencer la journée avec une activité qui vous procure de la satisfaction ou du plaisir.
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Lorsqu’un dossier ne progresse pas, travaillez sur quelque chose d’autre que vous pouvez faire avancer pour une demi-heure et ensuite revenez à votre dossier initial.
Communication interpersonnelle
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Si vous avez des critiques à formuler concernant un dossier, faites-le au sujet du dossier pas au sujet de la personne.
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Ajoutez au lieu de contester oui et...
Faites une liste des irritants et identifiez ceux que vous pouvez régler rapidement et passer à l’action. -
Quand aux autres irritants, regardez ce dont vous avez besoin pour les éliminer...
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Lorsqu’il y a un problème avec une autre personne, réglez le litige dès que possible avec la personne concernée et, si nécessaire, trouvez une personne neutre qui pourrait agir comme arbitre afin de régler le litige.
11:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SANTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/09/2007
UNE VRAIE THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION.
223. L'Évangile de Jésus-Christ est un message de liberté et une force de libération. Cette vérité essentielle a fait l'objet, ces dernières années, de la réflexion des théologiens, dans une attention nouvelle qui est par elle-même riche de promesses. La libération est d'abord et principalement libération de la servitude radicale du péché. Son but et son terme est la liberté des enfants de Dieu, don de la grâce. Elle appelle, par une suite logique, la libération de multiples servitudes d'ordre culturel, économique, social et politique, qui dérivent toutes, en définitive, du péché, et qui constituent autant d'obstacles empêchant les hommes de vivre conformément à leur dignité.... Devant l'urgence des problèmes, certains sont tentés de mettre l'accent d'une manière unilatérale sur la libération des servitudes d'ordre terrestre et temporel, de telle sorte qu'ils semblent faire passer au second plan la libération du péché et, par là, ne plus lui attribuer pratiquement l'importance première qui est la sienne.
(Libertatis Nuntius, Introduction)
224. Certains sont tentés, devant l'urgence du partage du pain, de mettre entre parenthèses et de remettre à demain l'évangélisation: d'abord le pain, la Parole pour plus tard. C'est une erreur mortelle que de séparer, voire d'opposer les deux. D'ailleurs le sens chrétien suggère spontanément à beaucoup de faire l'un et l'autre.
(Libertatis Nuntius, VI, n. 3)
225. Dans la mesure où ils demeurent réellement marxistes, ces courants continuent à se rattacher à un certain nombre de thèses fondamentales qui ne sont pas compatibles avec la conception chrétienne de l'homme et de la société.... Rappelons que l'athéisme et la négation de la personne humaine, de sa liberté et de ses droits, sont au centre de la conception marxiste. Celle-ci contient donc des erreurs qui menacent directement les vérités de foi sur la destinée éternelle des personnes. De plus, vouloir intégrer à la théologie une "analyse" dont les critères d'interprétation dépendent de cette conception athée, c'est s'enfermer dans de ruineuses contradictions.
(Libertatis Nuntius, VII, nn. 8-9)
226. Il ne faut pas nous cacher, en effet, que beaucoup de chrétiens généreux, sensibles aux questions dramatiques que recouvre le problème de la libération, en voulant engager l'Église dans l'effort de libération, ont fréquemment la tentation de réduire sa mission aux dimensions d'un projet simplement temporel; ses buts à une visée anthropocentrique; le salut dont elle est messagère et sacrement, à un bien-être matériel; son activité, oubliant toute préoccupation spirituelle et religieuse, à des initiatives d'ordre politique ou social. Mais s'il en était ainsi, l'Église perdrait sa signification foncière. Son message de libération n'aurait plus aucune originalité et finirait par être facilement accaparé et manipulé par des systèmes idéo-logiques et des partis politiques.
(Evangelii Nuntiandi, n. 32)
227. C'est pourquoi, en prêchant la libération et en s'associant à ceux qui oeuvrent et souffrent pour elle, l'Église-sans accepter de circonscrire sa mission au seul domaine du religieux, en se désintéressant des problèmes temporels de l'homme-réaffirme la primauté de sa vocation spirituelle, elle refuse de remplacer l'annonce du Règne par la proclamation des libérations humaines, et elle proclame que même sa contribution à la libération est incomplète si elle néglige d'annoncer le salut en Jésus-Christ.
(Evangelii Nuntiandi, n. 34)
228. Très grande est la diversité des situations et des façons de poser les problèmes dans le monde d'aujourd'hui, caractérisé en outre par un mouvement accéléré de mutation. C'est pourquoi il faut se garder absolument de généralisations et de simplifications abusives. Il est toutefois possible de noter certaines lignes de tendances qui se font jour dans la société actuelle. De même que dans le champ évangélique l'ivraie et le bon grain poussent simultanément, ainsi dans l'histoire, théâtre quotidien de la liberté humaine, se rencontrent côte à côte et parfois étroitement enlacés entre eux le bien et le mal, l'injustice et la justice, l'angoisse et l'espoir.
(Christifideles Laici, n. 3)
21:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
UNE QUESTION MAL POSÉE...
En ce temps-là, qui est toujours d’actualité, un artiste était harcelé par le fisc. Il avait eu faim pendant sa jeunesse mais avait cru en son art et en ses capacités créatrices ; il était resté fidèle à l’appel intérieur qui lui disait que s’il faisait autre chose, il quitterait la vérité de son être. Et c’est après des années de labeur et de souffrance, quand enfin son art était reconnu et qu’il pensait pouvoir travailler dans la sérénité, qu’il avait reçu la terrible nouvelle : on lui réclamait des arriérés d’impôts avec de telles pénalités qu’il lui fallait vendre tout ce qu’il venait d’acquérir et que dix années supplémentaires de création suffiraient à peine pour payer sa dette.
Il franchit les portes du désespoir et se dit que son incapacité à gérer ses affaires matérielles le conduirait dans l’avenir à s’exposer encore et encore à de tels échecs. Il pensa donc au suicide comme bien des artistes avant lui. Il n’était pas fait pour ce monde ! Il en était là de ses méditations moroses quand un événement inattendu survint.
Plusieurs de ses amis avaient été alertés par son désespoir et étaient venus lui rendre visite. L’un d’eux déclara : La solution se trouve souvent au cœur du problème ! Un autre ajouta : Les problèmes nous sont donnés pour provoquer la véritable solution. Un dernier enfin conclut en disant : Le problème n’est pas ton problème, mais il a été posé pour que nous réalisions que nous sommes la solution.
Le premier s’occupa des affaires matérielles de l’artiste, le second prit en charge la diffusion de ses œuvres et le troisième lui tint compagnie chaque jour jusqu’à ce que les noirs nuages qui s’étaient accumulés sur sa vie laissent place à un soleil resplendissant. Cette belle collaboration permit que les dettes soient vite remboursées et que l’artiste acquière une célébrité méritée.
Un problème est une question mal posée.
19:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
TU ES LE CHEMIN DE MON ÂME.
19:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Cancer : première cause de décès en France.
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16:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SANTÉ. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/09/2007
THÉOLOGIE INTELLIGENCE D'ESPÉRANCE.
La théologie, c’est la foi en recherche de l’intelligence. Il faut comprendre comme une intelligence de l’amour pour les plus pauvres et les opprimés dans l’histoire. Elle est une réflexion qui vise à accompagner la marche d’un peuple dans ses souffrances et ses joies, dans ses engagements, ses frustrations et espérances ; l’accompagner aussi dans sa prise de conscience de l’univers social dans lequel il vit et dans sa détermination de mieux connaître sa propre tradition culturelle. Si un langage théologique ne tient pas compte de la souffrance injuste et ne proclame pas haut et fort le droit de tous et de chacun à être heureux, il n’a aucune épaisseur et trahit le Dieu dont on veut parler : le Dieu des Béatitudes précisément.
En dernière instance, la théologie, toute théologie, est une herméneutique de l’espérance. C’est l’intelligence des motifs que nous avons d’espérer. L’espérance est, en premier lieu, un don de Dieu. Accueillir ce don ouvre sur le futur et la confiance celui qui suit Jésus. Voir le travail théologique comme une compréhension de l’espérance devient plus exigeant quand le point de départ est la situation du pauvre et la solidarité envers lui. Ce n’est pas une espérance facile, mais aussi fragile qu’elle puisse paraître, elle est capable de prendre racine dans le monde de l’insignifiance sociale, dans le monde du pauvre ; capable de s’allumer, même au milieu de situations difficiles et de se maintenir vivante et créative. Pourtant, espérer n’est pas attendre, mais se laisser conduire jusqu’à l’engagement de forger activement des raisons d’espérance. Précisons que c’est un vécu qui ne se confond pas, à strictement parler, avec une utopie historique ou un projet social, mais elle les suppose, elle les engendre dans la mesure où ils expriment la volonté de construire une société juste et fraternelle.
Bruno LEROY.
17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Sida: arrêt de l'essai clinique d'un vaccin contre le virus.
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17:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SANTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |