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01/05/2006

TEL QUE JE SUIS… JE VIENS À TOI !

Il y a plus de 2000 ans, un Homme, Jésus de Nazareth, est venu bouleverser le monde, et ce, à tout jamais. Avec son message d’Amour et de Tendresse destiné à tous les êtres humains, quelle que soit leur condition.

Regardons ensemble les personnes que Jésus a croisées sur son chemin. Je pense à la Samaritaine, cette femme qui avait eu cinq maris et vivait avec un sixième qui n’était pas le sien. Jésus ne l’a pas jugé, mais Il l’a aimé tout simplement, et sa vie a été transformée par l’Amour. Je pense également à la femme adultère. Tout le monde la jugeait et voulait la lapider. Jésus Lui, l’a regardée et aimée. Il a redonné la dignité à cette femme. Je pense à Marie-Madeleine. Elle était une fille de joie. Elle aussi, tout le monde la pointait du doigt. Jésus l’A enveloppée de son regard d’Amour et elle s’est sentie aimée comme jamais auparavant. Elle venait de découvrir la différence entre plaisir et Joie. Prenons Zaché, qui avait profité de beaucoup de personnes. Jésus est allé souper chez-lui et Zaché a été bouleversé par l’Amour. Il y aurait encore tellement d’exemples à donner. Mais ce qui est frappant chez Jésus, c’est la façon qu’Il a de transformer les gens. Lui qui est le Fils de Dieu, ne se permets pas de juger qui que ce soit. Si Jésus a aimé toutes ces personnes marginales, soyons assurés qu’il nous aime sans condition.

Dans la société dans laquelle nous vivons, il est tellement facile de juger et de condamner la manière de vivre de l’autre. Jésus Lui, nous invite à aimer au-delà de tout jugement. Et par notre façon de vivre, les gens auront le goût de connaître ce Jésus Libérateur !

Dans le fond « Jésus n’a-t-il pas aimé tout simplement » !

Avec conviction et amour nous pouvons redire jour après jour :
« Seigneur, tel que je suis, je viens à Toi » !

12:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MANIAQUE DU DÉSERT!

Je viens d’apprendre que mon organisme doit rompre ses liens avec le sucrage, pour cause de diabète de type 2, fréquent chez les personnes qui arrivent comme moi à l’âge mûr. Je dois donc me discipliner à doser correctement mon alimentation pour éviter que trop de sucre n’affecte mon taux de glycémie… Finis les beaux desserts au sirop d’érable ou au chocolat avec plein de crème fouettée, fini le sucre à la crème et les tartes aux pommes chaudes refroidies par une petite montagne de crème glacée… Pour être en santé, il me faut manger autrement, et autre chose, en m’habituant à goûter avec joie d’autres aliments moins sucrés, qui me nourrissent tout aussi bien et même mieux, et qui ne font pas de tort à mon système. Mon médecin me recommande en plus de faire de l’exercice physique, pour favoriser une circulation sanguine et une oxygénation bénéfiques pour l’équilibre du corps. Mon diabète me prive de dessert et m’envoie au désert…Est-ce un grand drame?

Je renonce au dessert, mais pas au désert!

On peut se passer de dessert, mais pas de désert! Je réfléchis avec vous à l’importance de comprendre nos cheminements de vie à partir de la symbolique du désert, amplement utilisée dans les textes bibliques. Le désert est le lieu de l’errance du peuple libéré de l’esclavage de l’Égypte, où Dieu l’accompagne au quotidien en le guidant et le nourrissant. C’est le lieu de la solitude et de la rencontre intime avec Dieu.

Jésus est présenté par les évangiles comme l’homme du désert, c’est-à-dire celui qui se retire dans son intérieur profond pour être en tête-à-tête avec son Père. Aux débuts du christianisme, des hommes et des femmes d’une grande intensité spirituelle ont choisi d’aller vivre au désert, dans la pauvreté et la solitude, pour concentrer toute leur attention sur la présence de Dieu, sur la communion avec Lui dans le dépouillement total.

Aujourd’hui encore, nous refaisons à une plus petite échelle de semblables expériences quand nous prenons du temps de désert, en nous retirant des occupations quotidiennes pour faire une retraite dans le silence, pour prendre quelques jours de repos hors des bruits de la cité.

Offrons-nous des déserts dans la ville…

Des hommes et des femmes font de leur vie une expérience de désert en se retirant dans un monastère. Les grandes communautés monastiques attirent aujourd’hui des jeunes, et il est toujours fascinant de participer à des liturgies dans les abbayes et les monastères, dans une atmosphère de recueillement et d’intensité intérieure.  Faut-il quitter la ville pour trouver le désert où Dieu se révèle à nous?

Les célébrations eucharistiques quotidiennes ou hebdomadaires offrent des petits espaces de désert, de recueillement, de silence. Elles sont le temps privilégié de partage des itinérants que nous sommes, en quête de la cité céleste. Mais il ne faut pas se limiter à ces expériences. Il faut aménager aussi d’autres déserts dans nos vies surchauffées de préoccupations et de distractions superficielles.

Offrons-nous des déserts originaux. Fermons la radio dans la voiture pour faire la paix en dedans de nous. Laissons la télévision se reposer et assoyons-nous calmement pour respirer intérieurement. Durant nos promenades, vibrons à la beauté du monde qui nous entoure. Savourons la vie qui palpite en nous. Allons joyeusement au désert!

Chacun vit son désert selon l’appel de Dieu, au monastère ou en ville. Car il est possible de comprendre la signification du désert et de s’adonner à la vie au désert au cœur même de la cité, dans le métro et à la maison. Il faut alors la même discipline que pour le dessert!

Aller au désert, c’est…

Le sens spirituel du désert prend alors les formes suivantes. Le désert, c’est mon désert intérieur, mon vide, mes limites, ma fragilité semblable au sable instable, ma souffrance. Aller au désert, c’est s’habituer à reconnaître cette pauvreté en soi. Mais cette pauvreté est une chance : elle rend possible que j’accueille Dieu, lui qui proclame bienheureux les cœurs pauvres. Aller au désert, c’est se mettre à l’écoute, à l’attention, pour accueillir et écouter Dieu qui parle à l’intime du cœur. Et cela peut se vivre partout, même si certaines occasions et certains contextes favorisent une plus grande intensité de rencontre.

Aller au désert, c’est aussi aller à la rencontre des autres, puisque Dieu se rend présent en tout être humain. Il ne peut donc être question d’être maniaque de désert en fuyant les appels à servir, à se dépenser généreusement, à donner sa vie pour le bonheur des autres. Car les disciples de Jésus savent bien que tout désert cache un puits où ils peuvent ensemble partager la Vie.

Me voilà donc rassuré. Je peux vivre mon diabète comme un désert qui m’offre bien plus de joie et de plénitude que tous les desserts…

Je vous bénis


Jean Declos, prêtre

12:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Tant de luttes pour un brin de muguet...

Un petit brin de muguet est en général offert ce jour là, mais c'est surtout la fête du travail...

Le seul jour férié pour lequel le repos est obligatoire (dès 1947, ce jour est chômé et payé intégralement à tous les travailleurs ).

Dès 1793, une fête du Travail, fixée le 1er pluviose, fut instituée pendant quelques années par Fabre d'Églantine.

Mais l'origine du 1er Mai remonte au 19ème siècle et prend racine dans le développement de l'industrialisation et des luttes pour des conditions de travail meilleures aux États Unis.

En 1864, la liberté syndicale est reconnue par tous (sauf les fonctionnaires).

En 1884, lors du 4ème Congrès des "Trade Unions" à Chicago (États-Unis ), il fut décidé de fixer à huit heures la durée de la journée de travail.

De nombreuses manifestations eurent lieu dans tout le pays entre 1886 et 1889.

Le 1er mai 1886, les organisations ouvrières se mobilisent lors d'une grève générale réclamant l'application de cette décision (à cette époque, hommes, femmes et enfants travaillaient de 12 à 15 heures par jour).

21 juillet 1889, le Congrès International Socialiste déclare que le 1er mai sera une journée internationale de revendications sociales.

"Il sera organisé une grande manifestation internationale, de manière que dans tous les pays et toutes les villes à la fois, le même jour, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du Congrès de Paris".

Le 1er Mai est fêté chaque année depuis 1892.

L'églantine puis le muguet apparurent vers 1900.

1906, une loi sur le repos hebdomadaire est votée.

En 1916, la journée de 8 heures est votée par le Parlement, mais en France, la journée de huit heures ne fut obtenue qu'en 1919.

Le 1er mai 1936 fût le prélude de luttes sociales pour obtenir les 40 heures de travail par semaine et les premiers congés payés (15 jours ).

1941, le 1er Mai est consacré à la Fête du Travail.

Je vous offre cette gerbe de muguet pour d'autres combats à mener. Que ce soit contre le chômage, pour la dignité Humaine, pour le Droit des enfants à vivre dans un nid d'amour, pour le Droit des Jeunes à être reconnus et acceptés tels qu'ils sont...
Pour le Droit aux personnes âgées de ne pas finir leurs jours dans la déréliction d'un hospice ou d'un mouroir. Nos Droits sont également et surtout, des devoirs.
Notre devoir de combattre pour un Monde de Paix où la vie ne sera plus menacée par les extêmismes assoiffés de sang.
Enfin, pour que notre bonne vieille terre recouvre un visage digne où chacun se parlera sans peur des différences, en toute convivialité...
Tous les combats, quels qu'ils soient, trouvent leur source dans la spiritualité de l'Homme, fut-il incroyant !
Soyons des combattants pour un monde plus juste et plus Fraternel.
Bruno LEROY.

10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |