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07/07/2006

BONNES VACANCES DANS LE COEUR DE DIEU !

BONNES VACANCES DANS LE COEUR DE DIEU !
 
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Chers Amis ( es ),
Les textes publiés précédemment laissaient présager un parfum de Vacances. Cette fois-ci, nous y sommes. Prêts à partir au coeur de la France pour savourer le repos dans les promenades, les contemplations, les lectures, tout ce qui fait l'humus d'une vie spirituelle. Les paysages auront la splendeur que nos yeux leur donneront. Je regarde le monde toujours avec une certaine dimension mystique, sacrée. La Nature est le plus somptueux temple que Dieu nous offre pour le rencontrer.
Pour répondre à mon Ami RV, non je n'aurai point d'ordinateur portable. Je veux me ressourcer entièrement pour revenir disponible pour les autres et notamment les plus meurtris.
Je rentrerai fin Août à l'aube de Septembre.
Je vous souhaite de mirifiques Vacances où le repos sera dans votre relation profonde avec Dieu Amour. Le reste ne compte pas...
Je vous serais reconnaissant de ne plus laisser de commentaires car, ils ne pourront être validés. Une partie de mon équipe part également prendre quelques repos bien mérités.
Je vous dis à bientôt puisque le temps ne fait que couler dans les veines des mois, des années.
Que Dieu vous accompagne durant tout ce séjour.
Très Fraternellement en Christ !
Bruno LEROY et son équipe Éducative.
* Un Immense remerciement pour vos marques de sympathie, vos interventions et vos nombreuses visites qui avoisinent selon les mois, les 12000 personnes.
C'est une belle reconnaissance de notre Ministère, votre fidélité sincère !
( Le 7 Juillet 2006 à 19h15)

19:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (8) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE REPOS.


LE REPOS.
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J’aime le repos, dit Dieu.

Vous vous faites mourir à travailler, vous faites du surtemps pour prendre des vacances.  Vous vous agitez, vous ruinez vos santés. Vous vous surmenez à travailler trente-cinq heures par semaine quand vos pères tenaient mieux le coup à soixante heures. Vous vous dépensez tant pour un surplus d’argent et de confort.  Vous vous tuez pour des babioles.
Dites-moi donc ce qui vous prend!

Moi, j’aime le repos, dit Dieu.

Je n’aime pas le paresseux.  Je le trouve simplement égoïste car il vit aux dépens des autres.  Mais j’aime le repos quand il vient après un grand effort et une tension forte de tout l’être.

J’aime les soirs tranquilles après les journées dures.
J’aime les dimanches épanouis après les six jours fébriles.
J’aime les vacances après les saisons d’ouvrage.
J’aime la retraite quand la carrière est terminée.
J’aime le sommeil de l’enfant épuisé par ses courses folles.

J’aime le repos, dit Dieu.

C’est ça qui refait les hommes.  Le travail, c’est leur devoir, leur défi, leur tâche, leur effort pour donner du pain et vaincre les obstacles.  Je bénis le travail, mais à vous voir si nerveux, si tendus, je ne comprends pas toujours quelle mouche vous a piqués.  Vous oubliez de rire, d’aimer, de chanter.  Vous ne vous entendez plus à force de crier.   Arrêtez donc un peu.  Prenez le temps de perdre votre temps.  Prenez le temps de prier.  Changez de rythme, changez de cœur.

J’aime le repos, dit Dieu.

Et au seuil du bel été, je vous le dis à l’oreille, quand vous vous détendez dans la paix du monde, je suis là près de vous et je me repose avec vous.


André Beauchamp

17:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : spiritualite-de-la-liberation, chritianisme |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Bonnes vacances…


Chers Amis(es),

La période des vacances est commencée.  Au cours de l’été, la plupart d’entre nous, prendrons quelques jours ou quelques semaines pour nous reposer.  C’est un devoir de nous reposer; un devoir agréable, mais quand même un devoir profondément inscrit dans notre nature.  Et nous pouvons rendre grâce au Créateur, aujourd’hui, de nous avoir imposé un devoir aussi doux !

Se reposer, se détendre, se recréer, c’est se refaire.  Sans être des machines, nous avons parfois presque littéralement besoin d’être réparés… et le repos est réparateur.

J’aimerais proposer ici, bien humblement, quelques réflexions sur ce temps privilégié que sont les vacances.  De quelle manière je vis mes vacances ? Comme un temps où il faut « tout oublier » ou encore essayer de faire « tout ce que je n’ai pas le temps de faire ? » Quelle attitude m’habite lorsque je suis en attente de mes vacances comme un temps d’évasion, où je vis 50 semaines par année en fonction de deux semaines…

Pourquoi ne chercherions-nous pas à vivre des vacances ressourçantes plutôt que divertissantes ? Cette ligne est sans doute plus exigeante, mais probablement plus féconde.  L’attitude de Jésus qui s’intéressait bien plus à l’être qu’à l’avoir et au faire de chaque personne qu’il rencontrait, doit nous inspirer comme chrétiens et chrétiennes.  Et cet être vit d’abord, toujours selon l’Évangile, en relation avec Dieu et son prochain.  N’est-ce pas la qualité de ces relations que Jésus a proposée comme « La Loi ».

Donc, si l’essentiel de la vie des chrétiens et des chrétiennes réside dans ses relations à Dieu et aux autres, le temps des vacances ne devrait-il pas nous permettre de prendre une « vacance » (au sens littéral du mot) de tout ce qui « entoure » ces relations ? Nous pourrions ainsi « prendre vacance » de nos activités « professionnelles » pour passer du temps avec ceux et celles que nous aimons, et aussi avec Celui qui nous habite.

Quand un jeune déclare qu’il trouve bourgeoise et insignifiante notre façon de vivre, courir après l’argent afin de prendre des vacances et prendre des vacances afin de mieux courir après l’argent, il faut reconnaître qu’il n’a pas complètement tort ! La vie que nous menons ou la vie qui nous mène nous a sans doute un peu détruits.  Consommation passive, repli sur nous-mêmes, nous laisser vivre strictement, ne nous procureront pas des vacances ressourçantes mais seulement divertissantes… « Je paye mes vacances, laissez-moi les consommer tranquille ! » Nous avons été créés pour vivre avec les autres et le Créateur.

Je termine donc en vous proposant ceci :

Je m’impose des vacances

Je profite de l’été pour reprendre ma vie en mains.  Je retrouve la faculté de m’émerveiller devant la nature.  Je redécouvre mon conjoint, ma conjointe et chacun de mes enfants.  Je deviens plus attentif et plus accueillant aux choses, aux événements et aux personnes.

Je vous bénis et vous souhaite,

Bonnes vacances ressourçantes !


______________________
Donald Thompson, prêtre


16:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES JEUNES DANS LE MONDE D'AUJOURD'HUI.

Dans le monde d’aujourd’hui,  faire un droit de parole avec des jeunes, c’est quelque chose de sérieux, donc,  il faut croire en ce qu’ils sont.  Ce droit de parole nous a fait voir qu’ils sont souvent le reflet de notre société.  C'est-à-dire, mélangés par la mode, les médias, l’Internet et l’exemple bien souvent,  de nous les adultes.  J’irai plus loin en vous faisant part qu’ils sont fréquemment tristes, déchirés. À la recherche de quelque chose mais quoi…?  Ce que nous retenons, c’est qu’ils sont pleins d’amour.  Ils ont soif de vérité, d’avoir une place, des explications, mais surtout d’être aimés.  Ce sont des enfants qui crient leur besoin d’avoir un sens à leur vie, d’apprendre le sens des valeurs, ne serais-ce que de redécouvrir leurs racines, la féérie de Noël, le sens de l’Action de Grâce, Pâques, les sacrements, tel le mariage.  Les gestes qui nous semblent anodins, parce que nous en connaissons l’histoire.  N’oublions pas que nos enfants et petits enfants ne savent pas tout, ils sont des êtres en devenir.  N’oublions pas qu’ils sont souvent déchirés, blessés, par le divorce, les abus de toutes sortes, la peur de l’avenir, les exigences d’un monde désordonné.  Dans un monde ou Star Treck ou la Guerre des Étoiles ont pris la place de Jésus, celle de Dieu le Père et que l’Esprit Saint a été remplacé par la Mystérieuse Mademoiselle C, il faut bien l’avouer,  la meilleure amie de nos enfants, c’est madame Vision de son prénom télé.  Le sensas dépasse Dieu parce qu’il y a des explications à tout ce qui se véhicule.  Le monde est en crise d’adolescence, c’est un monde critique ! Où la critique fait partie du quotidien et c’est là que le jeune est tiraillé ou inspiré par les commentaires que nous apportons en tant qu’adultes.  La religion est un sujet tantôt tabou, tantôt bourré de mépris voire même de faux jugements.  Malheureusement,  ce sont ceux qui inspirent nos nouvelles générations.  Quelle est la place de la foi ? C’est une histoire, un conte ou l’espoir d’un avenir meilleur !

Ce texte est une prise de parole au nom de nos jeunes car ils ont à apprendre ce qu’est prendre une place dans la société, une société qui pour eux, est encore à l’élaboration de nouveaux plans pour la construction d’un monde meilleur et qu’il fera bon vivre à travers les générations.


Lynda Bernier

 

16:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualite-de-la-liberation, social, christianisme |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TRIPJEUNE.COM

C’est avec grand plaisir que je vous présente enfin le nouveau projet TRIPJEUNE.COM dédié aux jeunes et créé par des jeunes que j’ai la joie d’animer avec ma co-animatrice Marianne. Il s’agit d’un site internet et d’une émission hebdomadaire dédiés aux jeunes pour leur parler des vraies valeurs de la vie. Souvent marginalisés et aux prises avec de nouveaux problèmes tels que notre monde hyper érotisé, la dévalorisation personnelle, la drogue et les dangers reliés aux M.T.S., ce projet les touchera directement et leur montrera une nouvelle façon de voir la vie.

Nous devons être fiers, avec l’élaboration de ce site, de pouvoir enfin rejoindre concrètement ce jeune public qui nous semble parfois égaré et dévalorisé. Avec la collaboration de plusieurs personnes influentes, les émissions toucheront à des sujets positifs et négatifs pour les jeunes afin de leur montrer, sans leur parler directement de Dieu, les vraies valeurs véhiculées par l’Évangile. TRIPJEUNE.COM est donc un outil important pour traiter de la fidélité, du pardon et de la réconciliation, de l’amour, mais aussi de sujets actuels tels que la sexualité dégradante sur internet, les dangers de la pornographie, le rejet et le suicide, etc. Avec l’aide de médecins, de l’abbé Guy Gilbert et de plusieurs autres invités, ainsi que Marianne et moi-même, le site internet de l’émission est pour nous un défi extrêmement intéressant et motivant à réaliser. Il ne faut pas oublier qu’après tout, nos jeunes sont nos prochaines générations et c’est en leur donnant ce que nous avons de mieux, que nous aspirerons à un futur meilleur !

Merci d’y croire avec nous !

Amicalement,
Jean-Sébastien Houle

www.tripjeune.com

16:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POUR LES JEUNES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualite-de-la-liberation, GAUCHE, chritianisme, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/07/2006

DEBOUT JEUNESSE.

Bonjour

Merci pour ton mot chaleureux !

Fais des provisions !!

 « Préparez-vous des provisions, car dans trois jours vous franchirez le Jourdain que voici pour aller prendre possession du pays que l'Eternel votre Dieu vous donne. » Josué 1v11


L'Eternel nous demande de faire des provisions, de prendre des forces pour continuer notre marche.

Dieu nous donne le pays, mais Il nous demande de prendre des provisions pour affronter les obstacles quotidiens.

Profitons des cultes, de la Parole de Dieu, afin de prendre des forces pour les jours qui vont suivre. Commençons par la Parole, dès le réveil, afin d'avoir les ressources nécessaires pour la journée : Romains 11v16 : « Or, si les prémices sont saintes, la pâte l’est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. »

C'est à nous de nous préparer et de chercher avec attention ce dont nous avons besoin pour avancer. Nos « réserves spirituelles » ne viendront pas d’elles-mêmes, c’est à nous de nous les constituer.

Je doute que si vous partiez dans le désert, vous y alliez, à la légère, sans prendre toutes les provisions nécessaires pour votre survie. Idem sur un champ de bataille, sans provision, vous ne feriez pas long feu !

C'est pourquoi, chaque jour prenons les armes que Dieu nous donne, qu'Il met à disposition pour affronter l'ennemi, pour résister aux attaques et aux tentations du diable (Ephésiens 6v13-18).

Debout Jeunesse

Pour recevoir vous-même les méditations ou consulter les archives : le site internet

21:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Les chemins de l'Espérance.

Les déplacements de Jésus sont plutôt déconcertants : l’évangéliste précise
qu’il « sort de Capharnaüm », puis le verset suivant nous le retrouvons
attablé dans « la maison », que les exégètes identifient à celle de Pierre
…à Capharnaüm !
Notre-Seigneur est donc sorti de la ville uniquement pour aller chercher sa
brebis perdue du nom de Mathieu. Jésus ne le « voit » pas par hasard, mais
il le contemple avec l’intense émotion de celui qui découvre enfin un objet
précieux qu’il a longuement cherché. Ce n’est pas Mattieu qui vient à Jésus,
mais le Seigneur qui part à sa recherche et le trouve « assis à son bureau
de publicain », enchaîné par la convoitise et l’avarice, incapable de
s’arracher à sa passion.
Comment ce fils d’Abraham en est-il arrivé là ? Dans quelle blessure
d’enfance, dans quelle peur de manquer s’enracine cet appétit immodéré des
richesses, qui l’a conduit à se compromettre avec l’occupant ? Allez donc
savoir ; mais le fait est là : il se retrouve marginalisé, rejeté au banc de
la société civile et religieuse, exclu hors de la ville.
Un regard, confirmé par une parole, et la vie de cet homme va basculer
définitivement. Nul doute qu’il gardait au fond de sa conscience, la
nostalgie d’une vie meilleure, dans la fidélité à la Loi de ses Pères. Mais
comment pourrait-il changer de vie, lui le « collecteur d’impôts » ? Ses
concitoyens l’avaient une fois pour toutes enfermé dans ce personnage dont
il se voyait définitivement prisonnier.
Pourtant, un regard, une parole ont suffi pour briser cet enfermement et
libérer l’espérance de cet homme. En lui signifiant sa considération, en lui
offrant son amitié, Jésus fait comprendre à Mathieu qu’il est toujours digne
de respect, que l’avenir demeure ouvert, que rien de son espérance n’est
définitivement compromis.
L’ayant rejoint dans la prison de sa conscience culpabilisée, Jésus peut
appeler Mathieu à sa suite : « Viens derrière moi : je t’ouvre le chemin
vers la vérité, la liberté et la vie que tu désires si ardemment ». Sans
même s’en rendre compte, Mathieu s’est levé, a contourné la table qui le
séparait du Rabbi, et s’est mis à sa suite.
On imagine sans peine la scène qui se déroule derrière lui : les hommes
venus payer leur impôt se jettent sur le comptoir du collecteur, et se
servent avidement dans la caisse, trahissant leur propre cupidité, qui n’a
rien à envier à celle du publicain ! Mathieu ne se retourne pas ; il n’est
plus le collecteur d’impôt redouté et haï ; il est un autre homme par la
vertu d’un regard et d’une parole. Il est redevenu un fils d’Israël en
marche vers la Terre promise, sous la conduite du Messie-Berger venu
rassembler les enfants dispersés de Dieu son Père.
Le téléphone arabe fonctionne bien : à peine rentré dans la ville, voilà
qu’accourent vers Jésus un grand nombre de collègues de Mathieu, flanqués
d’autres pécheurs notoires. Tous sont en quête de motifs d’espérer malgré le
triste état de leur vie. A chacun Notre-Seigneur fait bon accueil, ouvrant à
ces brebis égarées l’intimité de son cœur, afin qu’elles y puisent la
certitude du salut, l’assurance de la gratuité de la miséricorde.

« Seigneur, tu n’es “pas venu appeler les justes mais les pécheurs”, afin
d’en faire des justes par ta seule miséricorde. Donne-moi d’oser croiser ton
regard et de me laisser convaincre de péché. Moi aussi je pourrai alors
entendre ton appel : “Suis-moi”, et prendre place avec toi au banquet que tu
prépares pour ceux qui se laissent justifier par ton amour. Il a suffi de si
peu : un regard, une parole, pour transformer Mathieu ; me voici, Seigneur ;
ma bouche et mes yeux sont tiens : viens à travers moi rejoindre ceux qui
attendent que tu passes dans leur vie, pour les appeler à ta suite sur les
chemins de l’espérance ».

Joseph-Marie +

18:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : action-sociale-chretienne, christianisme |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/07/2006

LA JOIE : VISAGE DE DIEU DANS L'HOMME.

 L'homme n'est vraiment homme que par la joie, tout comme le ruisseau n'est ruisseau que par la source. Sans doute les méandres lointains du ruisseau n'en ont-ils aucune conscience, ainsi l'homme, dans son errance, a-t-il oublié l'Essentiel. Alors viennent les philosophes, étymologiquement ceux qui " aiment la sagesse ", celle qui scrute la vie, et ils lui remettent en mémoire, d'Aristote l'ancien (IVe s. av. J.-C.) à Bergson l'actuel (XXe s.), que l'homme ne peut pas vivre sans joie, que seul là où il y a la joie, la vie triomphe... Ils ont plongé leur savoir même très loin, jusqu'à la limite du mystère, puisqu'ils nous enseignent que la joie se révèle comme étant la vérité de notre être, qu'elle est le pouls de l'être, le critère de la vérité, et finalement que joie et vérité sont tout un ! Il a fallu les prophètes, ces " haut-parleurs " de Dieu, pour nous révéler la source de toute joie, ce pour quoi l'homme est fait, d'où il vient et où il va :

Il est donc clair que nous avons dans la Joie la trame sous-jacente à toute la Bible : elle est une " Bonne Nouvelle " dès les origines et portera explicitement le titre d'Evangile (en français : " bonne nouvelle "), quand celle-ci éclatera dans sa plénitude par la venue du Messie, qui est le visage même de la joie.

Ainsi tout est épiphanie, manifestation, d'une Présence aimante pour le coeur éveillé. Mais il y a infiniment plus encore, car ce qui donne le vrai poids à cette vie, c'est qu'elle est un don de Celui qui l'habite. En réalité Présence et Don se confondent : Dieu se donne lui-même à travers ce qui nous arrive.

Cependant, quand Dieu se donne, ce n'est jamais passivement : c'est une Présence créatrice, vitale, qui suscite l'homme et ne cesse de le libérer, de le mettre en chemin vers un accomplissement.

TRANSFORMER LA VIE EN UNE NOCE PERPETUELLE

En effet, si la joie peut être permanente, c'est parce qu'elle émane d'une Présence nuptiale, il s'agit de la joie de l'Alliance : l'amour fou de Dieu est celle d'un Époux. Il est présent en tout, et pas seulement dans la nature, mais aussi en tout espace, dans l'air que nous respirons, dans le temps et à l'intérieur de l'événement qu'il véhicule, en toute situation, dans la petite histoire banale et insignifiante, dans sa trame secrète jusqu'au filigrane..., à travers tout Dieu cherche l'homme comme le Fiancé en quête de sa bien-aimée, tout le Cantique des Cantiques en témoigne : Il veut faire de sa vie le lieu même de cette Alliance. De la vie de l'homme, la plus concrète et réaliste, peut-être " profane " à nos yeux de païens, Dieu veut faire une communion avec lui. C'est déjà le royaume des cieux, car, dira Jésus lui-même il est comparable à des noces ! (Mt 22,2) Saint Maxime le Confesseur (Vie s.) a montré admirablement comment l'homme qui se laisse séduire (Jr 20,7) et accepte d'entrer dans une réciprocité amoureuse avec Dieu, devient réellement le prêtre d'une " Liturgie Cosmique ". De moment en moment, là où il se trouve, il reçoit le monde des mains de Dieu et l'offre à nouveau à Dieu dans une infinie reconnaissance. Cette gratitude est le fond de l'amour, c'est une action de grâces continuelle qui transforme sa vie en une Vie en Dieu, en communion. Le Père Schmemann dit que la définition première, fondamentale de l'homme se trouve dans ce sacerdoce : comme prêtre il se tient debout au centre du monde, il lui donne son unité en bénissant Dieu pour tous ses dons et en rendant grâce d'être tout en tous. En perdant cette vie eucharistique, l'homme a perdu la vie de la Vie même et le pouvoir de la transformer en la Vie par la louange. Ayant cessé d'être le prêtre du monde, il en est devenu l'esclave et ne cesse de communier à la mort à travers une vie morte, puisque vide de Dieu (Cf. Alexandre Schmemann, Pour la vie du monde, Desclée de Brouwer.)

LA JOIE : PREMIER ET DERNIER MOT DE L'EVANGILE

Avec l'avènement du Messie, l'histoire du monde bascule des ténèbres dans la lumière et la joie définitives. L'Incarnation de Dieu en Jésus Christ, c'est le temps lui-même qui s'accomplit et entre dans sa plénitude, la création est à son achèvement, la terre-mère enceinte depuis des millénaires enfante Dieu en personne, l'Emmanuel, qui signifie : " Dieu avec nous ". C'est cette Joie indescriptible qui est l'aboutissement de toutes les Écritures et la réalisation des prophéties ancestrales. Bien plus : cet événement est au coeur même de l'aventure cosmique. L'expansion des galaxies, la naissance et la réussite de la vie sur notre planète, l'apparition et l'histoire de l'homme, tout converge vers cet instant : c'est en lui, le Verbe de Dieu, que tout a été créé. L'univers a mis des milliards d'années à composer son Chef d'oeuvre. Depuis, le plus antireligieux des hommes compte les jours et les siècles à partir de cette date unique qui partage l'histoire en deux: " Avant Jésus Christ " et " Après Jésus Christ "! En lui, l'Absolu s'est fait visage, l'ultime réalité a dévoilé son nom en Jésus Christ : DIEU EST JOIE ! On comprend alors pourquoi la joie est le premier et le dernier mot de son Évangile. Dès que l'Ange proclame aux bergers la bonne nouvelle de la naissance du Christ, il dit : Je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple (Lc 2,10). C'est ainsi que tout commence, mais c'est également ainsi que tout se termine dans la vie terrestre du Christ, lorsqu'il se rendra invisible le jour de son Ascension : Les disciples l'adorèrent et retournèrent à Jérusalem avec une grande joie (Lc 24,52).
Ils retournèrent à Jérusalem pour se préparer à leur mission, car, le jour de la Pentecôte, l'Esprit Saint les enverra proclamer cette joie à toute créature jusqu'aux extrémités du monde (Ac 1,8). À l'Ascension, le Christ s'est rendu invisible en Palestine, parce que désormais il est présent universellement, au coeur de chaque homme et de toute l'histoire jusqu'à la fin des temps (Mt 28,20).Comme dit Saint Grégoire de Naziance (IVe s.) : Celui qui est consubstantiel au Père se fait consubstantiel aux hommes, afin que nous devenions ce qu'il est. Donc la Joie qu'est Dieu est devenue par le Christ notre propre substance ! Saint Paul en a fait la trame de sa prédication : Nous tous qui, le visage découvert, réfléchissons comme en un miroir la gloire du Seigneur, nous somme transformés en cette même image, allant de gloire en gloire, car Dieu est celui qui resplendit dans nos coeurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ (2 Co 3,18 ; 4,6). Il faudrait, comme certains Pères du désert, ne vivre pendant des années qu'avec une seule Parole comme celle-là pour que le Feu du Ressuscité se mette à flamber en nous ! " Le disciple du Christ est un être littéralement consumé par la joie pascale qui est désormais le phare de son existence, le son juste de sa vie, " dit Paul Evdokimov. " L'Agneau ressuscité irradie toutes choses, même les casseroles scintillent d'une étrange lumière pour qui sait les regarder... " Sans cette joie le christianisme lui-même, comme tel, est incompréhensible et l'Église inutile. Avec ou sans elle, je peux à chaque instant traduire l'Amour ou le trahir ! C'est pourquoi Jésus demande à ses disciples d'être joyeux de cette grande joie... Peu de chrétiens savent que c'est là même un commandement : Que la joie qui est en moi soit aussi en vous et que votre joie soit parfaite ! (Jn 15,11)
Plus que cela, il n'y a pas de sainteté sans joie, elle est vraiment le test que nous sommes sur le Chemin : Soyez joyeux, devenez parfaits (2 Co 13,11), et saint Paul insiste constamment : Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le répète encore : réjouissez-vous ! Motif : Le Seigneur est proche ! (Ph 4,4) 
  Père Alphonse Goettmann et Le Chemin.

21:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualite-de-la-liberation, chritianisme |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PRÉSENCE.

PRÉSENCE


Ne bouge pas. Ecoute.
Quelqu'un viendra ce soir,
Peut-être?
Les rideaux se balancent.
Le ciel est plein de fraises
Et de lis.
Ecoute les paroles
De la brise, écoute
Les longs murmures
Du crépuscule,
Ecoute les chansons bleues
Des arbres,
Les silences de la rue.

Ne bouge pas. Regarde.
Quelqu'un viendra ce soir,
Peut-être.
Une porte a gémi
Avec finesse.
Regarde au fil des rues
Les colliers des feux rouges.
Toutes les voitures
S'éloignent
Vers des maisons de velours noir.
Regarde. Les portes de l'ombre
Vont s'ouvrir.

Pierre Gamarra,
Poète (né en 1919)
Extrait de La poésie comme elle s'écrit

10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Les prophètes de Dieu.

La liturgie de ce jour se construit autour des difficultés éprouvées par le
prophète dans son ministère de prédicateur. Rien ne garantit qu’il sera
écouté, bien au contraire : le Seigneur l’avertit ouvertement des
difficultés qui l’attendent, car le peuple auquel il est envoyé est «
rebelle, ses fils ont le visage dur et le cœur obstiné » (1ère lect.). Mais
« qu’ils écoutent ou qu’ils s’y refusent », l’important est « qu’ils sachent
qu’il y a un prophète au milieu d’eux ». Le prophète a la mission redoutable
d’incarner la conscience du peuple qui s’est révolté contre son Dieu, mais
que celui-ci désire appeler à la conversion. La Parole que le prophète doit
prononcer de la part du Seigneur, veut éveiller la mémoire de l’Alliance en
vue de ramener le peuple à sa fidélité des origines, permettant ainsi à Dieu
de le bénir à nouveau. Rares cependant sont les prophètes dont la parole a
été accueillie avec joie et reconnaissance : la plupart d’entre eux ont
plutôt été persécutés, car leur dénonciation du péché dérange, leur exigence
de conversion incommode. Nous ignorons ce que Jésus a pu enseigner dans la
synagogue de Nazareth ; Saint Marc se concentre plutôt sur la description de
la réaction de l’auditoire : « Ils étaient profondément choqués à cause de
lui ». Certes les concitoyens de Jésus reconnaissent sa sagesse et sont bien
obligés de constater qu’il opère de « grands miracles ». Mais ils refusent
d’envisager que le Très-Haut puisse s’abaisser à agir à travers « le
charpentier » de leur village, qui a grandi au milieu d’eux, au sein d’une
famille qu’ils côtoient journellement. Aussi se posent-ils avec inquiétude
la question de la provenance des dons extraordinaires qu’il déploie -
laissant par le fait même supposer qu’ils pourraient bien être d’origine
diabolique. Dans un tel contexte, entouré d’une telle suspicion, Jésus ne
peut accomplir aucun miracle notoire : le manque de foi de ses concitoyens
empêche ceux-ci d’accueillir la grâce divine. Seules « quelques guérisons »
marquent le passage du Sauveur dans sa ville natale.

ACTUALISATION


La seconde lecture nous rappelle que le prophète a à combattre non seulement
contre des ennemis extérieurs, mais aussi contre des ennemis intérieurs tout
aussi redoutables : l’envoyé de Dieu ne connaît décidément pas de repos !
Paul a beau supplier le Seigneur de le délivrer de cette mystérieuse «
écharde dans sa chair » : rien n’y fait. Il semble même que cette pauvreté
fasse partie de la condition du prophète : il est indispensable qu’il
paraisse faible devant ses interlocuteurs, afin qu’il soit clair aux yeux de
tous que la puissance qui se déploie à travers lui, ne vient pas de son
propre fond, mais de Dieu (cf. 2 Co 4, 7). Bien plus : c’est même dans la
mesure où il accepte de se vider de lui-même en consentant aux « insultes,
persécutions, situations angoissantes », que le prophète permet à « la
puissance du Christ d’habiter en lui » et d’accomplir à travers lui ses
œuvres.
L’image du prophète qui ressort des lectures de ce jour est celle d’un homme
purifié au creuset des épreuves - extérieure et intérieure - qui s’en remet
totalement entre les mains de Dieu, gardant « les yeux levés vers le
Seigneur son Dieu, comme les yeux de l’esclave vers la main de son Maître »
(Ps 122). La raison pour laquelle il y a si peu de prophètes de nos jours,
ne serait-elle pas que l’humilité est morte ? Quant à ceux qui exercent
courageusement ce ministère, et proclament la Parole contre vents et marée,
qui donc les écouterait ? Comment notre culture hyper-individualiste, qui ne
jure que par l’autonomie et la tolérance, accepterait-elle d’entendre un
appel à la repentance ? Qu’importe : souvenons-nous de la parole de bon sens
de Sainte Bernadette à son curé qui refusait de donner foi à ses propos : «
Je ne suis pas chargé de vous le faire croire, mais de vous le dire ! », et
poursuivons paisiblement l’œuvre d’évangélisation que le Seigneur nous a
confiée.

Joseph-Marie +

10:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |