23/09/2006
L'opinion des responsables associatifs.
Le Centre d’étude et de recherche sur la Philanthropie a réalisé, d’avril à juin 2006, une enquête nationale inédite auprès des responsables associatifs. Il s’agit d’un véritable observatoire conçu comme un outil permanent au service des acteurs et des interlocuteurs du monde associatif, destiné à recueillir directement et régulièrement l’opinion des responsables élus des associations de tous secteurs, de toutes tailles et de toutes régions.
Cette démarche a été engagée avec toutes les garanties de rigueur - un comité scientifique a été étroitement associé à toutes ses phases - et en toute indépendance grâce au soutien logistique précieux de la MAIF, des équipes du secteur non marchand de KPMG, du Groupe Caisse d’Epargne, du portail Internet jeveuxaider.com, et de l’association nationale France Bénévolat .
Les premiers résultats concernent la perception de leurs missions par les responsables associatifs, leur avis sur les moyens financiers et matériels dont ils disposent, et leur moral pour l’année qui commence .
Ces résultats ne manqueront pas de surprendre car ils vont clairement à l’encontre de la morosité ambiante. La tonalité générale est clairement optimiste,
Comment ces responsables vivent-ils leurs
Pour plus de 40% des responsables, les missions des associations sont aujourd’hui plus nombreuses qu’au cours des années antérieures.
Pour les deux tiers (65%) des responsables, elles sont plus difficiles qu’auparavant. Pour autant, ils expriment très majoritairement (65%) leurs capacités à les assumer, sans réserves. Ils sont 25% à rencontrer quelques difficultés, et 9% de sérieuses difficultés.
Un responsable sur deux dispose de moyens financiers suffisants. Pour 36%, ils sont insuffisants, et pour 14% ils sont très insuffisants.
C’est un peu une surprise, dans la mesure où les réponses se répartissent en deux moitiés équilibrées. Les responsables n’ont pas sombré dans la morosité ambiante et ont manifestement répondu sans chercher à assombrir la réalité.
Pour autant, et ce constat est d’autant plus crédible, un responsable sur sept affiche de réelles préoccupations. Notons que la proportion des responsables estimant ne pas pouvoir remplir leurs missions (9%) est
nettement inférieure à la proportion de ceux qui indiquent ne pas disposer de moyens financiers suffisants (14%). Comme quoi, nombre d’entre eux décident de faire face avec « les moyens du bord », et réussissent.
Le moral des responsables et leur degré d’optimisme pour la rentrée
Pas de difficultés prévues pour l’accueil des adhérents à la rentrée, avec une forte proportion de 64% de responsables très optimistes, 20% de responsables assez confiants, et une très faible proportion de dirigeants carrément pessimistes (3%).
Le CerPhi publiera au mois de décembre prochain les résultats relatifs aux questions qui ont porté sur le bénévolat, d’une part, et sur la place, le rôle et la reconnaissance des associations dans la société d’aujourd’hui, d’autre part.
20:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, GAUCHE, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le sens de l’être humain.
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
Philosophe et religieuse allemande d’origine juive. Convertie au catholicisme en 1922, elle entre au carmel de Cologne (1933) puis doit fuir au carmel de Echt (Pays-Bas) en 1938. Elle est arrêtée par les nazis en 1942, déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau où elle meure gazée. Béatifiée en 1987, canonisée en 1998, elle est proclamée co-patronne de l’Europe en 1999.
18:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/09/2006
Sainte Thérèse de Lisieux : une mère spirituelle !
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21:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Cholestérol...
Cholestérol : le traitement passe par l’alimentation
L’excès de cholestérol constitue un facteur de risque cardiovasculaire que l’on peut corriger en première intention en modifiant son alimentation. Pour adopter une « alimentation anti-cholestérol », il existe de grandes règles à suivre. Si elles paraissent nombreuses et draconiennes, rappelez-vous que c’est la durée qui compte. Appliquez-les progressivement afin de les intégrer naturellement dans votre mode de vie. Tout ce qui est contraignant n’est pas durable. L’alimentation anti-cholestérol : la théorie
En pratique
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18/09/2006
Isabelle Eustache
21:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Par toute ta vie et ta mort.
Par toute ta vie et ta mort |
Seigneur tu nous as enseigné par toute ta vie et ta mort, Que nous ne monterons l’échelle de la sainteté, Qu’en descendant celle de l’humilité ; D’une humilité concrète, Qui se penche avec respect sur les plus démunis parmi nos frères pour les servir avec amour, reconnaissant en eux le sacrement de ta présence au milieu de nous. Éclaire-nous sur nos compromissions avec l’esprit du monde : Que nous renoncions à toutes formes de vaine gloire, Pour ne chercher d’autre honneur et d’autre richesse, Que de te servir dans les plus pauvres de nos frères. Bruno LEROY. |
17:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/09/2006
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« Vous devez vous améliorer à un niveau supérieur pour être capable d’aider les gens, au lieu de vous lamenter sur eux. » |
12:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA BRODERIE D'AMOUR DE JOSIANE ARAMBEL.
12:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Comment réagir à un ordre immoral ?
La réunion de notre équipe MCC portait ce soir-là sur les rapports entre stratégie personnelle et stratégie d’entreprise. Le fait que rapporta l’un des membres de l’équipe occupa vite tout le champ de l’échange: «Mon Directeur Général a décidé de virer la jeune cadre commerciale de l’entreprise et me charge de constituer un dossier contre elle, de trouver des raisons pour la coincer. Or il n’y a aucun élément objectif à l’appui, c’est un dossier vide…». Ce type de cas n’est évidemment pas isolé.
La trentaine, marié et père de deux enfants, Cyril est cadre juridique dans la filiale informatique d’un groupe américain. Cette société s’est vite développée, jusqu’à compter aujourd’hui soixante-dix salariés. Ceux-ci sont bien rémunérés, mais l’entreprise est exigeante en termes de résultats, et nul n’est assuré d’y garder longtemps sa place. Comme c’est souvent le cas aujourd’hui, dès qu’une action, un comportement, fait courir un risque aux finances, à l’efficacité ou à la réputation de l’entreprise, celle-ci préfère se séparer de la personne mise en cause.
Une décision injustifiable
Ce n’est pas le premier dossier que Cyril doit constituer pour faire partir quelqu’un; mais auparavant, il y avait toujours une matière défendable, plaidable. La grande différence dans le cas présent tient à ce qu’il n’y a ni fait ni raison professionnelle imputables à cette jeune commerciale. La raison invoquée, aussi simple qu’imprécise, exprime clairement l’intention qui la sous-tend: les résultats de l’année ont été moins élevés qu’espéré. La maternité de la jeune femme ne lui a pas permis d’être aussi active que les autres. En se séparant d’elle, les autres commerciaux comprendront qu’ils doivent travailler davantage.
Mais les clients contactés vantent la qualité de service et de relation de la jeune femme, tandis que les avocats de l’entreprise soulignent l’aspect juridiquement indémontrable de la raison invoquée, à savoir le manque à gagner entraîné par la situation familiale de la commerciale. Le seul argument qui pourrait peser pour une séparation à venir consisterait à faire valoir une moindre disponibilité (due à la maternité) qui ne correspondrait plus exactement au profil sur lequel elle avait été embauchée. Mais Cyril refuse cet argument, étant lui-même père de famille.
Lors de notre réunion MCC, deux questions surtout inquiètent Cyril. Tout d’abord: quelle attitude adopter envers la commerciale? Doit-il ou non la rencontrer? Il a besoin d’elle pour monter le dossier. Mais, comme ce dossier est vide, sur quoi peut bien porter l’entretien? Ce n’est pas à lui de lui révéler les intentions de son patron. L’autre question concerne sa relation avec le directeur général: comment répondre à sa demande alors qu’il y a clairement à ses yeux une injustice? En même temps, il ne peut actuellement courir le risque de perdre sa place dans l’entreprise.
Reconnaître que je suis responsable
Notre réunion a été l’occasion pour Cyril d’une forte prise de conscience, qui l’a aidé à progresser non seulement dans l’appréhension de cette situation, mais plus généralement dans l’approche de sa fonction et de son rôle dans l’entreprise: «Ma première réaction avait été de me dire que je devais me sentir extérieur à tout cela, pour me protéger. Donc, je m’implique dans la limite de mes compétences professionnelles. Mais je ne suis pas l’auteur ni le responsable de la décision». Cyril a compris que cette attitude était fausse, qu’il n’était pas extérieur, mais un maillon de la chaîne.
L’image biblique du «piège», telle qu’on la trouve dans les Psaumes, ou tout simplement dans la Passion, a été longuement regardée ce soir-là. L’image est très parlante par les différents éléments qui constituent le piège où le «juste» va tomber: on «intrigue, épie, calcule, dissimule… ils se forgent une parole maligne…». Mais le piège est aussi celui dont les auteurs, comme les victimes, sont parties prenantes, et il peut se retourner contre ceux qui l’ont monté; c’est d’ailleurs l’espoir secret du psalmiste.
Cette image du piège, qu’il contribue à construire en étant lui-même piégé, sans liberté, a permis à Cyril de prendre de la distance et de considérer de manière différente les relations professionnelles dans lesquelles il est impliqué. Peut-être convient-il de parler ici de relations plus vraies, plus incarnées. Certes, dans le cas précis de cette collègue, il convenait de garder une grande discrétion avec elle, dans la mesure où le dossier était vide. Mais avec d’autres personnes et dans d’autres situations, Cyril s’est aperçu qu’une trop grande extériorité, une absence de réactions ou de paroles de sa part pouvaient, étant donné sa fonction, être mal interprétées. En clair, il aurait pu avertir telle ou telle personne dont le comportement ne convenait pas dans l’entreprise, et prévenir ainsi le danger.
Guetter le moment favorable
Cela a modifié aussi son rapport au directeur général, le faisant sortir d’une vision trop étroitement hiérarchique pour entrer davantage dans une relation de compétence et de conseil: il appartient à Cyril par sa fonction d’indiquer à son directeur, non seulement les impasses juridiques, mais aussi les inconvénients de décisions qui pourraient à terme porter préjudice à l’entreprise, à son efficacité, et à sa notoriété. C’est d’ailleurs ce qui vient de se produire: sur un autre dossier, l’entreprise a été condamnée aux prud’hommes, ce qui a eu pour effet d’arrêter tous les autres dossiers en cours. Entre-temps, Cyril avait averti son directeur que le dossier constitué n’était pas bon et peu soutenable, de manière à laisser passer du temps et à reprendre avec lui la question.
Dans ces situations où l’on est contraint d’obéir à un ordre immoral, deux éléments sont indispensables:
- Ne pas rester seul, mais prendre conseil de personnes en qui on a toute confiance. Le but n’est pas ici uniquement d’être éclairé par d’autres avis. C’est aussi un lieu de partage et d’appui. Cela a été décisif dans le changement et la détermination de Cyril.Prendre du temps et du recul, alors même que la violence ou l’incompréhension de la décision, voire la surprise, peut nous jeter immédiatement du côté de la victime ou parfois du décideur. Précisément, dans ces situations où sont engagées une vision de l’homme et des valeurs morales, il est fondamental de construire une position réfléchie, qui permette au décideur de revoir sa stratégie, d’élargir son argumentaire et sa vision, et, peut-être, de revenir sur sa décision.
Pour un chrétien, le temps de l’action est toujours celui du «moment favorable» de l’Évangile, celui où l’Esprit peut, à la faveur d’une parole, d’un conseil ou d’une attitude, habiter un cœur ou une pensée. Le temps de l’action n’est pas seulement celui du raisonnement et du faire, mais aussi celui de la parole qui donne sens et qui fait vivre.
Remi de Maindreville. |
11:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MEA CULPA...
10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/09/2006
Notre Dame des Douleurs.
Hier nous célébrions la Croix glorieuse de notre Seigneur, aujourd’hui nous demeurons au pied de cette même Croix avec Marie que nous fêtons sous le vocable de « Notre Dame des douleurs ». Nous sommes ici au cœur de la Passion d’Amour pour nous de notre Seigneur, Verbe de Dieu fait chair pour notre salut.
Car, pour le chrétien, la Croix n’est pas l’exaltation de la souffrance mais de l’Amour infini de Dieu. Comme nous le rappelle Clément de Rome : « C’est dans la charité que le Maître nous a attirés à lui ; c’est à cause de sa charité envers nous que Jésus-Christ notre Seigneur, selon la volonté de Dieu, a donné son sang pour nous, sa chair pour notre chair, sa vie pour notre vie » (Aux Corinthiens).
L’évangile nous situe à ce moment où Jésus, avant de « remettre l’esprit », va engager un dernier échange entre « sa mère » et « le disciple qu’il aimait » : « Voyant sa mère et le disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : ‘Femme, voici ton fils.’ Puis il dit au disciple : ‘Voici ta mère’ ». Jésus donne à sa mère un fils et au disciple bien-aimé une mère, la Nouvelle Eve, Marie, mère des vivants.
A travers le disciple bien-aimé c’est chacun de nous qui sommes invités à recevoir Marie pour Mère. Et à travers elle, nous sommes appelés à accueillir la vie nouvelle qui fait de nous des fils dans le Fils unique.
C’est dans notre relation à Jésus que Marie nous est donnée pour mère. Je m’explique à partir du jeu johannique sur les trois sens du verbe lambanô que saint Jean utilise ici et que nous traduisons communément par « prendre ». Au sens actif, il signifie l’action de prendre un objet - tels les pains lors de la multiplication ; au sens passif, il désigne l’attitude d’accueil : « Recevez l’Esprit Saint » ; il peut enfin définir l’ouverture confiante à l’autre, qui conduit à la foi.
En fait, ces différents sens se conjuguent dans notre passage. Nous pourrions en effet traduire : « À partir de cet instant, le disciple l’accueillit parmi ses biens », c'est-à-dire parmi les dons reçus du Christ : la grâce (Jn 1, 16), la Parole (Jn 12, 48 ; 17, 8), l’Esprit (Jn 7, 39 ; 14, 17), l’Eucharistie (Jn 6, 32-58). Le second sens soulignerait quant à lui l’initiative divine dans le don qui nous est fait de Marie ; initiative à laquelle nous sommes invités à consentir dans une attitude intérieure que précise le troisième sens du verbe : le disciple est supposé accueillir Marie dans son intimité croyante comme il a reçu Jésus lui-même. En jouant sur les différents sens du terme lambanô, saint Jean suggère ainsi que l’accueil de la maternité de Marie dans l’Esprit est en quelque sorte inclus dans l’attitude de foi par laquelle le disciple reconnaît Jésus comme son Seigneur et Sauveur. Voilà comment s’explique que c’est au cœur de notre relation à Jésus que Marie nous est donnée pour mère
En prenant Marie chez nous et en nous unissant à elle dans la foi, comme nous y invite notre Seigneur, nous sommes appelés à nous unir toujours davantage à lui. Il existe une telle communion de cœur et de volonté entre Marie et Jésus qu’en étant unis à elle nous sommes sûrs de nous retrouver greffés sur le cœur aimant du Christ à travers lequel nous touchons le cœur Père pour retrouver notre dignité de fils de Dieu.
A travers cela, Jésus institue un nouveau lien filial, le don de sa vie pour tous les hommes. C’est pour cette raison que tout cela se passe au pied de la Croix. Ce lien filial repose pour nous sur notre union personnelle au Rédempteur, celui qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous.
C’est sur la croix, au sommet de la souffrance que se manifeste la fécondité surnaturelle de l’Amour rédempteur de notre Seigneur. C’est là que nous sommes enfantés à la vie de fils de Dieu, enfantement auquel participe Marie d’une manière toute particulière. En effet, ne convenait-il pas que celle qui avait mis au monde la Tête soit aussi la mère du Corps tout entier ? Au pied de la Croix, Marie enfante l’Eglise.
Mais la douleur qui lui fut épargnée à la naissance de la Tête, elle la vit pour nous tous, pécheurs sauvés par le sang de notre Seigneur. En ce sens, Marie est associée d’une façon unique à notre rédemption.
N’ayons donc aucune crainte de prendre chez nous une telle mère. Faire mémoire de Notre Dame des douleurs n’a rien à voir avec un élan d’émotivité occasionnel. C’est ouvrir un espace dans notre cœur pour que, par Marie, notre Seigneur nous donne toujours davantage part à « la vie éternelle ». C’est reconnaître de quel amour nous sommes aimés de notre Père céleste. C’est enfin aller jusqu’à nous laisser convaincre que nous sommes « péché » pour ouvrir toujours plus notre cœur à la miséricorde divine.
« Marie, avec toi, nous désirons rester au pied de la Croix et contempler l’infini mystère de l’amour de Dieu pour nous. Pour nous ton Fils, couvert de plaies, a voulu tout souffrir ! S’il y a aujourd’hui des larmes dans nos yeux, que ce soient des larmes de contrition exprimant à la fois le regret de notre péché et la reconnaissance et la joie devant l’Amour dont Dieu nous a aimés. »
Frère Elie
04:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |