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23/09/2006

L'opinion des responsables associatifs.

Le Centre d’étude et de recherche sur la Philanthropie a réalisé, d’avril à juin 2006, une enquête nationale inédite auprès des responsables associatifs. Il s’agit d’un véritable observatoire conçu comme un outil permanent au service des acteurs et des interlocuteurs du monde associatif, destiné à recueillir directement et régulièrement l’opinion des responsables élus des associations de tous secteurs, de toutes tailles et de toutes régions.

Cette démarche a été engagée avec toutes les garanties de rigueur - un comité scientifique a été étroitement associé à toutes ses phases - et en toute indépendance grâce au soutien logistique précieux de la MAIF, des équipes du secteur non marchand de KPMG, du Groupe Caisse d’Epargne, du portail Internet jeveuxaider.com, et de l’association nationale France Bénévolat .

Les premiers résultats concernent la perception de leurs missions par les responsables associatifs, leur avis sur les moyens financiers et matériels dont ils disposent, et leur moral pour l’année qui commence .

Ces résultats ne manqueront pas de surprendre car ils vont clairement à l’encontre de la morosité ambiante. La tonalité générale est clairement optimiste, volontaire ; rien d’étonnant de la part d’acteurs courageux, déterminés et efficaces de la société civile. Pour autant, et c’est d’autant plus crédible, les responsables pointent quelques difficultés réelles qui méritent d’être prises au sérieux dans les mois qui viennent.


 Comment ces responsables vivent-ils leurs missions ?

Pour plus de 40% des responsables, les missions des associations sont aujourd’hui plus nombreuses qu’au cours des années antérieures.
Pour les deux tiers (65%) des responsables, elles sont plus difficiles qu’auparavant. Pour autant, ils expriment très majoritairement (65%) leurs capacités à les assumer, sans réserves. Ils sont 25% à rencontrer quelques difficultés, et 9% de sérieuses difficultés.


 L'inévitable question des moyens

Un responsable sur deux dispose de moyens financiers suffisants. Pour 36%, ils sont insuffisants, et pour 14% ils sont très insuffisants.

C’est un peu une surprise, dans la mesure où les réponses se répartissent en deux moitiés équilibrées. Les responsables n’ont pas sombré dans la morosité ambiante et ont manifestement répondu sans chercher à assombrir la réalité.

Pour autant, et ce constat est d’autant plus crédible, un responsable sur sept affiche de réelles préoccupations. Notons que la proportion des responsables estimant ne pas pouvoir remplir leurs missions (9%) est
nettement inférieure à la proportion de ceux qui indiquent ne pas disposer de moyens financiers suffisants (14%). Comme quoi, nombre d’entre eux décident de faire face avec « les moyens du bord », et réussissent.


 Le moral des responsables et leur degré d’optimisme pour la rentrée

Pas de difficultés prévues pour l’accueil des adhérents à la rentrée, avec une forte proportion de 64% de responsables très optimistes, 20% de responsables assez confiants, et une très faible proportion de dirigeants carrément pessimistes (3%).



Le CerPhi publiera au mois de décembre prochain les résultats relatifs aux questions qui ont porté sur le bénévolat, d’une part, et sur la place, le rôle et la reconnaissance des associations dans la société d’aujourd’hui, d’autre part.

20:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, GAUCHE, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le sens de l’être humain.

Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix

Philosophe et religieuse allemande d’origine juive. Convertie au catholicisme en 1922, elle entre au carmel de Cologne (1933) puis doit fuir au carmel de Echt (Pays-Bas) en 1938. Elle est arrêtée par les nazis en 1942, déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau où elle meure gazée. Béatifiée en 1987, canonisée en 1998, elle est proclamée co-patronne de l’Europe en 1999.

 

Voici le sens de l'être humain : en lui doivent se marier ciel et terre, Dieu et création.

 

Mon être, tel que je le trouve et dans lequel je me trouve, est un être de rien ; je ne suis pas hors de moi-même, et je ne suis rien hors de moi-même. Et pourtant cet être de rien est être, et je touche là en un clin d'œil à la plénitude de l'être.

 

L'homme est appelé à vivre en son for intérieur et à se prendre lui-même par la main, ce qui n'est possible qu'en ce lieu. C'est aussi seulement de là qu'est possible une vraie discussion avec le monde ; de là seulement il peut enfin trouver la place qui lui est réservée dans le monde.

 

Le point central de l'âme est le lieu où la voix de la conscience se laisse entendre, et le lieu de la décision personnelle libre. Parce qu'il en est ainsi, ce lieu de la libre décision doit être aussi celui de la libre communion avec Dieu.

 

Dieu connaît bien chaque âme humaine de toute éternité, avec tous les secrets de son essence et le moindre ressac de sa vie.

 

Dieu sait ce qu'il va faire de moi. Je n'ai pas besoin de m'en soucier.

 

Dieu conduit chacun sur son propre chemin, et certains arrivent au bout plus facilement et plus rapidement que d'autres. Ce que nous pouvons faire est peu de choses dans les faits en comparaison de ce que nous devrions faire. Mais nous devons faire ce peu de choses.

 

Dieu est la plénitude de l'amour. Mais les esprits créés ne sont pas assez forts pour recevoir la plénitude de l'amour de Dieu dans sa totalité, et la laisser les entraîner. La part de chacun se détermine à la mesure de son être ; cela signifie que l'amour porte l'empreinte de ce qui est propre à la personne.

 

Un amour qui se fait serviteur est un secours qui vient en aide à toutes les créatures. C'est aussi le nom qui est donné à l'Esprit Saint. Et nous pourrions voir dans l'Esprit de Dieu qui est répandu sur toute créature l'archétype de l'être féminin.

 

Le chemin de la foi nous donne plus que le chemin du connaître philosophique: le Dieu de la proximité personnelle, qui aime et prend pitié, ainsi qu'une certitude qui n'est propre à aucune connaissance naturelle.

 

Ce n'est pas une marque particulière de rares élus dont l'histoire du monde conserve les noms, que d'avoir un appel particulier. Chaque âme humaine est créée par Dieu, chacune garde en elle Son empreinte qui la distingue des autres. Et un appel à œuvrer en conformité [à la volonté divine] est inscrit dans la singularité personnelle de chacun.

 

Chaque être créé a un sens qui lui est propre, et c'est sa manière particulière d'être à l'image de l'essence divine.

 

Les serviteurs de Dieu ne peuvent être que des esprits libres. Des ouvriers aveugles peuvent aller leur chemin selon les lois que Sa volonté leur prescrit, mais celle-ci ne peut produire la vie par eux. Aussi seuls des êtres libres peuvent recevoir l'Être-libérateur.

 

Qui ne parvient pas à lui-même ne trouve pas Dieu non plus et n'obtient pas la vie éternelle. Ou encore plus précisément: qui ne cherche pas Dieu ne parvient pas non plus à lui-même ni à la source de la vie éternelle qui l'attend dans son for intérieur.

 

Le dévouement à Dieu est un dévouement au soi propre aimé de Dieu et réciproquement à la création toute entière, notamment à tous les êtres spirituels unis à Dieu.

 

En formant l'âme et ce qui fait la totalité de l'être humain, tout ce qui relève de l'intérieur de l'âme a un effet. De même... tout contact avec d'autres personnes, même quand celles-ci n'en ont pas la moindre intention, peut exercer une influence des plus fortes... Le plus essentiel pour la formation des hommes, c'est l'homme lui-même.

 

Pour qui ne retourne qu'incidemment dans les profondeurs de l'âme, et s'attarde encore à la surface, la profondeur reste informe et ne peut pas non plus déployer ses forces créatrices, utilisables justement pour des degrés spirituels situés moins profondément.

 

L'histoire des âmes... est cachée profondément dans le cœur divin. Et ce que nous croyons comprendre parfois de ce qui leur est propre est toujours seulement un reflet de ce qui reste le secret de Dieu jusqu'au jour où tout sera révélé. L'espoir de cette clarté future fait ma grande joie.

 

L'être humain à qui le corps est donné en porte aussi la responsabilité. Est-il négligé ou maltraité, aussitôt apparaissent des perturbations dans les fonctions corporelles, et on court alors le risque que la vie intérieure soit elle aussi perturbée... (Le corps) se met justement toujours en évidence lorsque quelque chose en lui n'est pas en ordre.

 

Un corps en bonne santé ne trouble pas l'âme. Il est la demeure qui lui est préparée, qui rend possible une vie libre et sainte.

 

L’être humain est appelé à devenir le sauveur de toute créature. Il le peut s'il est lui-même libéré.

 

Qu'est-ce qui ouvre l'âme de l'animal à l'homme ? Il est lui-même par nature un animal, et il est lié dans l'unité de la nature à tout le créé... Il peut percevoir ce qui vit dans l'âme de l'animal, et de la même manière l'animal perçoit aussi ce qu'il y a dans l'âme humaine... Mais ce n'est pas en tant que partie de la nature qu'il est capable d'apporter son aide, mais en tant qu'enfant de Dieu.

 

L'être humain est responsable de tout ce qui, dans la nature, n'est pas comme il devrait être ; l'éloignement par rapport au plan de la création est sa peine".

 

Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein (1891-1942)
Source : Spiritualité 2000.

18:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/09/2006

Sainte Thérèse de Lisieux : une mère spirituelle !

 Thérèse une mère spirituelle : Demandez une parole au quotidien, elle nous parle chaque jour. Comme un guide spirituel, elle nous conseille, nous enseigne la petite voie et nous montre le chemin le plus simple et le plus rapide pour aller vers Jésus et vivre l'union avec Dieu dès cette terre.
Chacun aura sa propre parole de Thèrèse, alors priez l'Esprit Saint avant d'ouvrir votre parole du jour. Ces paroles sont extraites des manuscrits de Thérèse et de ses poésies.

Pour recevoir votre parole du jour de Sainte Thérèse, cliquez ici

ou allez sur www.mariereine.com et cliquez à gauche dans "Thérèse une mère spirituel"

 

* Neuvaine du Padre Pio à la petite Thérèse

Le 23 septembre c’est la fête de saint Pio. Alors prenons lui la main pour cheminer vers le fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus le 1er octobre prochain. Vous trouverez la neuvaine sur le site : www.mariereine.com

 

* Découvrez très bientôt le numéro exceptionnel de la Bonne Nouvelle sur la mort.

 

* Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée - BP24 - 53170 St Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25 -

Site d'évangélisation : www.labonnenouvelle.fr

* Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

21:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Cholestérol...

Cholestérol : le traitement passe par l’alimentation

 

L’excès de cholestérol constitue un facteur de risque cardiovasculaire que l’on peut corriger en première intention en modifiant son alimentation. Pour adopter une « alimentation anti-cholestérol », il existe de grandes règles à suivre. Si elles paraissent nombreuses et draconiennes, rappelez-vous que c’est la durée qui compte. Appliquez-les progressivement afin de les intégrer naturellement dans votre mode de vie. Tout ce qui est contraignant n’est pas durable.




L’alimentation anti-cholestérol : la théorie

 

  • Réduire la quantité totale de graisses consommées (pas plus de 30 à 35% de la ration calorique).
  • Diminuer les graisses dites saturées car elles apportent du mauvais cholestérol : beurre, crème, graisses animales contenues dans les viandes, les fromages…
  • Privilégier les graisses dites insaturées, soit les huiles végétales, les fruits secs et les poissons gras qui sont riches en oméga-3.
  • Augmenter les antioxydants (molécules protectrices) : vitamines, polyphénols… largement contenus dans les fruits et légumes.




En pratique

 

  • Réduisez la quantité de matières grasses utilisées pour cuisiner.
  • Remplacez le beurre, la crème et les margarines riches en mauvais cholestérol par des huiles végétales (colza, olive, noix…).
  • Limitez les aliments apportant des graisses saturées : viandes, charcuteries, fromages et autres produits laitiers, œufs (pas plus de 2 par semaine), etc.
  • Privilégiez les viandes maigres : jambon dégraissé, viande blanche…
  • Attention, des graisses saturées sont également présentes en bonnes quantités dans les viennoiseries, gâteaux et autres biscuits industriels. Il faut donc limiter aussi ces aliments.
  • Pas plus d'un produit laitier par repas : gruyère râpé, fromage ou yaourt, il faut choisir.
  • Privilégiez les produits laitiers allégés en matières grasses.
  • Attention avec les margarines et autres produits annonçant « enrichie en oméga-3 » en phytostérols ou encore anti-cholestérol. Ce n'est parce qu'ils contiennent une substance dite anti-cholestérol qu'ils ne contiennent pas de graisses saturées ! Soyez rusé et lisez les compositions.
  • Privilégiez le poisson, particulièrement les poissons gras (hareng, sardine, saumon, truite…) : minimum deux à trois fois par semaine.
  • Veillez à un apport suffisant en fibres : fruits, légumes, pain et féculents.
  • D'une manière générale, privilégiez les fruits et les légumes.

    Cette alimentation anti-cholestérol doit être secondée par la pratique régulière d'une activité physique, même modérée (marche à pied) car c'est vraiment la régularité qui compte.
    Et bien entendu, en cas de surpoids, il faut viser une perte de poids en fixant un objectif raisonnable.


    Dernières consignes, pas de grignotage.
    Quant à l'alcool, rappelons les deux doses à connaître :
  • la dose bénéfique, celle pour qui les effets bénéfiques sont réels, est de 1 à 7 verres par semaine ;
  • la dose maximale, celle à ne pas dépasser car au-delà elle est dangereuse pour santé, est de 2 à 3 verres par jour.



18/09/2006
Isabelle Eustache

21:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Par toute ta vie et ta mort.

Par toute ta vie et ta mort
Seigneur tu nous as enseigné par toute ta vie et ta mort,
 Que nous ne monterons l’échelle de la sainteté,
Qu’en descendant celle de l’humilité ;
D’une humilité concrète,
Qui se penche avec respect sur les plus démunis parmi nos frères pour les servir avec amour,
reconnaissant en eux le sacrement de ta présence au milieu de nous. Éclaire-nous sur nos compromissions avec l’esprit du monde :
Que nous renoncions à toutes formes de vaine gloire,
Pour ne chercher d’autre honneur
et d’autre richesse,
Que de te servir dans les plus pauvres de nos frères.
Bruno LEROY.

17:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/09/2006

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour

« Vous devez vous améliorer à un niveau supérieur pour être capable d’aider les gens, au lieu de vous lamenter sur eux. »
Idries Shah

12:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA BRODERIE D'AMOUR DE JOSIANE ARAMBEL.

medium_broderiejosiane.jpg
Josiane Arambel est Membre d'Honneur de notre Association au service des Jeunes.
Je lui ai souvent écrit qu'elle représentait dans la symbolique de ces ados, en manque d'affection, une sorte de Maman référente.
Ils aiment que des personnes extérieures autres que les éducateurs, les reconnaissent tels qu'ils sont. C'est pour eux, une façon de se faire admettre par des individus dits du monde de la normalité.
En effet, les éducateurs les aiment également mais avec détachement et professionnalisme.
Chacun doit tenir son rôle et sa fonction face aux troubles de comportements qu'ils manifestent parfois.
Notre spécificité est de ne pas tomber dans le technocratisme social sclérosé.
 En fait, nous sommes une grande Famille avec ses problèmes et ses joies.
Tout ce que nous partageons est dit en toute franchise entre éducateurs et Jeunes.
L'écoute de l'autre est une démarche essentielle de notre technique éducative.
 Mes cheveux blancs ont fait de moi, le Père ( spirituel ) de notre arche familiale.
Josiane Arambel est la Mère ( spirituelle ) de ces Jeunes souvent à la limite de la délinquance et/ou du suicide.
Josiane possède l'Art d'aimer en Vérité. Son Amour se traduit par des actes.
Elle m'annonça, il y a quelques temps, vouloir broder le logo de notre Association.
Je lui répondis que cette idée était plus que généreuse.
Puis, j'ai évoqué aux Jeunes l'éventualité que Josiane brode pour le Centre, le sigle de notre service.
La réponse ne se fit pas attendre : " C'est super, elle est sympa, on le mettra dans ton bureau !".
Semaines après semaines, Josiane broda avec son coeur, sa patience et sans souffler mots des avancées de son travail. Elle effectua sa tâche dans le silence le plus absolu.
Et je dirai, dans un recueillement  presque ascétique, d'abnégation totale. Et certainement de prières...
Chaque point est un lien d'Amour pour nos Ados.
L'oeuvre est grande, somptueuse, immense. Je n'en ai jamais reçue de plus belle. En 27 ans de carrière, c'est le plus profond geste de Tendresse envoyé aux jeunes en difficulté.
Je l'ai intitulée, ma broderie d'Amour. Et pour la première fois, les ados ne disent rien d'ironique concernant une éventuelle sénilité de ma part.
Ils savent mieux que quiconque la Force des témoignages gratuits de l'adulte qui met ses talents à leur service. Ils savent que Josiane a mis toute son âme, tout son être et tout son amour dans la réalisation de cette broderie.
Combien de fois, ne m'ont-ils pas dits : " T'as remercié, Josiane ? ".
Je répondais par l'affirmatif mais, que je n'avais pas encore mis son oeuvre sur le Blog.
Je décidais, ce matin, de prendre du temps, avec Christophe qui est à la fois mon trésorier et l'artiste du Centre, puisqu'il est photographe-infographiste.
Je ne voulais pas qu'on voit ma tronche sur la photo donc, je lui laissais carte blanche pour réaliser la prise de vue.
Car, enfin l'Artiste principale est bien Josiane Arambel et non moi. Et l'oeuvre de cette Artiste du coeur est bien la broderie d'Amour qui domine le mur de mon bureau.
J'espère que vous verrez dans les moindres détails, les heures de travail que cela représente.
Josiane, ta Broderie d'Amour demeurera à jamais scellée sur le mur de mon Bureau, là où certains Jeunes viennent me raconter leurs plus grands drames. Là où la Vie s'exprime souvent par des cris violents. Là où les ados ayant perdus leurs parents, verront qu'une Maman de l'extérieure pense à eux.
Pour eux, qui n'ont pas connus des actes d'une authentique gentillesse désintéressée ; je te remercie comme ils le font avec leurs propres mots. Avec autant de sincérité que lorsque tu as créée, ta Broderie d'Amour !
Merci, Chère Josiane, tu es tous les jours présente parmi nous, qu'il fasse soleil ou qu'il pleuve. Notre broderie parvient à calmer les tempêtes de ceux qui savent. Les nouveaux arrivants sauront avec quelle tendresse ton oeuvre fut réalisée. Et ils comprendrons à leur tour que le monde n'est pas aussi médiocre que les prophètes de malheur ont bien voulus leur faire croire.
L'Amour gratuit est toujours d'actualité grâce à la militante de l'Espérance que tu es pour les Jeunes !
Que Dieu te Bénisse abondamment pour ce travail accompli au service des plus meurtris par la Vie !
* N'hésitez pas à visiter le Blog de Josiane Arambel, c'est un trésor de spiritualité :
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12:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Comment réagir à un ordre immoral ?

Vie professionnelle. Pression économique oblige, certaines entreprises sont prêtes à tout pour rester compétitives. Au détriment parfois du respect des personnes. Certains salariés sont pris en tenaille entre leur mission et leurs convictions.

La réunion de notre équipe MCC portait ce soir-là sur les rapports entre stratégie personnelle et stratégie d’entreprise. Le fait que rapporta l’un des membres de l’équipe occupa vite tout le champ de l’échange: «Mon Directeur Général a décidé de virer la jeune cadre commerciale de l’entreprise et me charge de constituer un dossier contre elle, de trouver des raisons pour la coincer. Or il n’y a aucun élément objectif à l’appui, c’est un dossier vide…». Ce type de cas n’est évidemment pas isolé.
La trentaine, marié et père de deux enfants, Cyril est cadre juridique dans la filiale informatique d’un groupe américain. Cette société s’est vite développée, jusqu’à compter aujourd’hui soixante-dix salariés. Ceux-ci sont bien rémunérés, mais l’entreprise est exigeante en termes de résultats, et nul n’est assuré d’y garder longtemps sa place. Comme c’est souvent le cas aujourd’hui, dès qu’une action, un comportement, fait courir un risque aux finances, à l’efficacité ou à la réputation de l’entreprise, celle-ci préfère se séparer de la personne mise en cause.

Une décision injustifiable

Ce n’est pas le premier dossier que Cyril doit constituer pour faire partir quelqu’un; mais auparavant, il y avait toujours une matière défendable, plaidable. La grande différence dans le cas présent tient à ce qu’il n’y a ni fait ni raison professionnelle imputables à cette jeune commerciale. La raison invoquée, aussi simple qu’imprécise, exprime clairement l’intention qui la sous-tend: les résultats de l’année ont été moins élevés qu’espéré. La maternité de la jeune femme ne lui a pas permis d’être aussi active que les autres. En se séparant d’elle, les autres commerciaux comprendront qu’ils doivent travailler davantage.
Mais les clients contactés vantent la qualité de service et de relation de la jeune femme, tandis que les avocats de l’entreprise soulignent l’aspect juridiquement indémontrable de la raison invoquée, à savoir le manque à gagner entraîné par la situation familiale de la commerciale. Le seul argument qui pourrait peser pour une séparation à venir consisterait à faire valoir une moindre disponibilité (due à la maternité) qui ne correspondrait plus exactement au profil sur lequel elle avait été embauchée. Mais Cyril refuse cet argument, étant lui-même père de famille.
Lors de notre réunion MCC, deux questions surtout inquiètent Cyril. Tout d’abord: quelle attitude adopter envers la commerciale? Doit-il ou non la rencontrer? Il a besoin d’elle pour monter le dossier. Mais, comme ce dossier est vide, sur quoi peut bien porter l’entretien? Ce n’est pas à lui de lui révéler les intentions de son patron. L’autre question concerne sa relation avec le directeur général: comment répondre à sa demande alors qu’il y a clairement à ses yeux une injustice? En même temps, il ne peut actuellement courir le risque de perdre sa place dans l’entreprise.

Reconnaître que je suis responsable

Notre réunion a été l’occasion pour Cyril d’une forte prise de conscience, qui l’a aidé à progresser non seulement dans l’appréhension de cette situation, mais plus généralement dans l’approche de sa fonction et de son rôle dans l’entreprise: «Ma première réaction avait été de me dire que je devais me sentir extérieur à tout cela, pour me protéger. Donc, je m’implique dans la limite de mes compétences professionnelles. Mais je ne suis pas l’auteur ni le responsable de la décision». Cyril a compris que cette attitude était fausse, qu’il n’était pas extérieur, mais un maillon de la chaîne.
L’image biblique du «piège», telle qu’on la trouve dans les Psaumes, ou tout simplement dans la Passion, a été longuement regardée ce soir-là. L’image est très parlante par les différents éléments qui constituent le piège où le «juste» va tomber: on «intrigue, épie, calcule, dissimule… ils se forgent une parole maligne…». Mais le piège est aussi celui dont les auteurs, comme les victimes, sont parties prenantes, et il peut se retourner contre ceux qui l’ont monté; c’est d’ailleurs l’espoir secret du psalmiste.
Cette image du piège, qu’il contribue à construire en étant lui-même piégé, sans liberté, a permis à Cyril de prendre de la distance et de considérer de manière différente les relations professionnelles dans lesquelles il est impliqué. Peut-être convient-il de parler ici de relations plus vraies, plus incarnées. Certes, dans le cas précis de cette collègue, il convenait de garder une grande discrétion avec elle, dans la mesure où le dossier était vide. Mais avec d’autres personnes et dans d’autres situations, Cyril s’est aperçu qu’une trop grande extériorité, une absence de réactions ou de paroles de sa part pouvaient, étant donné sa fonction, être mal interprétées. En clair, il aurait pu avertir telle ou telle personne dont le comportement ne convenait pas dans l’entreprise, et prévenir ainsi le danger.

Guetter le moment favorable

Cela a modifié aussi son rapport au directeur général, le faisant sortir d’une vision trop étroitement hiérarchique pour entrer davantage dans une relation de compétence et de conseil: il appartient à Cyril par sa fonction d’indiquer à son directeur, non seulement les impasses juridiques, mais aussi les inconvénients de décisions qui pourraient à terme porter préjudice à l’entreprise, à son efficacité, et à sa notoriété. C’est d’ailleurs ce qui vient de se produire: sur un autre dossier, l’entreprise a été condamnée aux prud’hommes, ce qui a eu pour effet d’arrêter tous les autres dossiers en cours. Entre-temps, Cyril avait averti son directeur que le dossier constitué n’était pas bon et peu soutenable, de manière à laisser passer du temps et à reprendre avec lui la question.
Dans ces situations où l’on est contraint d’obéir à un ordre immoral, deux éléments sont indispensables:

  • Ne pas rester seul, mais prendre conseil de personnes en qui on a toute confiance. Le but n’est pas ici uniquement d’être éclairé par d’autres avis. C’est aussi un lieu de partage et d’appui. Cela a été décisif dans le changement et la détermination de Cyril.Prendre du temps et du recul, alors même que la violence ou l’incompréhension de la décision, voire la surprise, peut nous jeter immédiatement du côté de la victime ou parfois du décideur. Précisément, dans ces situations où sont engagées une vision de l’homme et des valeurs morales, il est fondamental de construire une position réfléchie, qui permette au décideur de revoir sa stratégie, d’élargir son argumentaire et sa vision, et, peut-être, de revenir sur sa décision.

Pour un chrétien, le temps de l’action est toujours celui du «moment favorable» de l’Évangile, celui où l’Esprit peut, à la faveur d’une parole, d’un conseil ou d’une attitude, habiter un cœur ou une pensée. Le temps de l’action n’est pas seulement celui du raisonnement et du faire, mais aussi celui de la parole qui donne sens et qui fait vivre.

Remi de Maindreville.

11:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MEA CULPA...

Chers Amis ( es ),
Vous avez constaté que depuis la rentrée, je ne fais que des apparitions "éclipses". Combien il est difficile de gérer ce temps qui vous échappe des mains comme du sable qu'on tente de retenir.
Combien de promesses n'ai-je pu tenir à cause d'un planning surbooké. Je devais écrire à certaines personnes et répondre à certains commentaires et ne l'ai jamais fait.
Entre mon travail d'éducateur social, de journaliste, d'écrivain, de bloggeur et j'en passe...
Il m'est souvent difficile d'avoir une vie Familiale harmonieuse et sereine.
Je vous demande simplement d'excuser mes manques. Les attentes de réponses qui ne se font pas.
Je tiens à remercier tous ceux et celles qui m'ont souhaités gentiment de belles Vacances.
Elles furent reposantes, enrichissantes, ressourçantes...
Ensuite, revient la course de jour comme de nuit pour aider les jeunes à vivre debout et libre.
Les cris de désespoir, de révoltes, de suicides, d'insultes, de tensions sont mon quotidien.
Et puis, prochainement de nouveaux départs pour des Conférences où les gens espèrent des réponses réconfortantes face à un monde qui leur fait de plus en plus peur.
Récemment, un ami prêtre me demandait comment j'arrivais à tenir devant tant d'activités oppressives bien souvent.
Le secret, il le connaissait, mais peut-être voulait-il encore l'entendre.
D'abord, l'Amour indéfectible envers tout être Humain et ce quelque soit sa race, ses opinions, ses différences.
Puis, bien-sûr, cet Amour collé dans les moindres interstices de ma conscience, celui de Dieu.
Et cette respiration purificatrice de la prière dite à tous moments.
Celle du matin est importante pour offrir sa journée au Christ. Et celle qui vient des profondeurs de l'âme face aux situations de la journée qui semblent inextricables. Puis, celle du soir où l'on confie son repos à Dieu.
Contemplation et action sont les deux axes principaux d'une vie spirituelle équilibrée.
Et ce Blog me permet, parfois en reprenant le texte des autres, de méditer avec vous au sens de l'existence.
Beaucoup pensent que mon attirance pour la Théologie de la Libération fait de moi un Marxiste du Christ.
Rien n'est plus faux, cette Théologie n'a plus cette redoutable analyse des évangiles à la lumière du marxisme.
Mais, j'aime approfondir ma pensée au regard de la Théologie. Certes, certaines de mes prises de position sont plus que contestables mais, celui ou celle qui ne s'est jamais trompé me lance la première pierre.
Tout cela pour vous dire qu'à l'aube des élections présidentielles, je continue à faire de l'Action Sociale et non de l'Action Politique.
Ce petit mot, pour vous souhaiter la plus resplendissante des rentrées. Et vous dire que nous sommes les fourmis de Dieu, chacun agit selon ses charismes. Et personne n'est supérieur ou inférieur.
Mais, comme vous l'avez compris, je tenais à faire un MEA CULPA pour n'avoir pas répondu à certaines personnes.
Et dire également, que ma présence sur ce Blog ne sera plus quotidienne pour les raisons évoquées plus haut.
Il ne suffit pas d'employer de jolis mots sur l'Amour pour le vivre et je tiens à donner un maximum de Tendresse à ma Famille.
Puissiez-vous être contagieux de Tendresse et d'Amour autour de vous sinon, l'individualisme forcené que nous critiquons chez autrui n'est qu'hypocrisie.
Puissiez-vous être des soleils de miséricorde au sein d'un monde ensanglanté. Ce monde, Frères et Soeurs, a besoin de vous et de votre sourire. Soyez contagieux de la Joie de Dieu. Joie que nul ne saurait nous ravir car, elle nous vient de l'Esprist-Saint.
Puis, prenez les chemins qui relèveront ceux qui sont tombés par notre mépris.
Redonnons ensemble un magnifique fond de teint au visage de notre société devenue parfois triste d'incertitudes.
Que Dieu vous Bénisse tous et toutes abondamment !
Votre Frère, Bruno.

10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PENSÉES PERSONNELLES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/09/2006

Notre Dame des Douleurs.

Hier nous célébrions la Croix glorieuse de notre Seigneur, aujourd’hui nous demeurons au pied de cette même Croix avec Marie que nous fêtons sous le vocable de « Notre Dame des douleurs ». Nous sommes ici au cœur de la Passion d’Amour pour nous de notre Seigneur, Verbe de Dieu fait chair pour notre salut.
Car, pour le chrétien, la Croix n’est pas l’exaltation de la souffrance mais de l’Amour infini de Dieu. Comme nous le rappelle Clément de Rome : « C’est dans la charité que le Maître nous a attirés à lui ; c’est à cause de sa charité envers nous que Jésus-Christ notre Seigneur, selon la volonté de Dieu, a donné son sang pour nous, sa chair pour notre chair, sa vie pour notre vie » (Aux Corinthiens).

L’évangile nous situe à ce moment où Jésus, avant de « remettre l’esprit », va engager un dernier échange entre « sa mère » et « le disciple qu’il aimait » : « Voyant sa mère et le disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : ‘Femme, voici ton fils.’ Puis il dit au disciple : ‘Voici ta mère’ ». Jésus donne à sa mère un fils et au disciple bien-aimé une mère, la Nouvelle Eve, Marie, mère des vivants.
A travers le disciple bien-aimé c’est chacun de nous qui sommes invités à recevoir Marie pour Mère. Et à travers elle, nous sommes appelés à accueillir la vie nouvelle qui fait de nous des fils dans le Fils unique.
C’est dans notre relation à Jésus que Marie nous est donnée pour mère. Je m’explique à partir du jeu johannique sur les trois sens du verbe lambanô que saint Jean utilise ici et que nous traduisons communément par « prendre ». Au sens actif, il signifie l’action de prendre un objet - tels les pains lors de la multiplication ; au sens passif, il désigne l’attitude d’accueil : « Recevez l’Esprit Saint » ; il peut enfin définir l’ouverture confiante à l’autre, qui conduit à la foi.
En fait, ces différents sens se conjuguent dans notre passage. Nous pourrions en effet traduire : « À partir de cet instant, le disciple l’accueillit parmi ses biens », c'est-à-dire parmi les dons reçus du Christ : la grâce (Jn 1, 16), la Parole (Jn 12, 48 ; 17, 8), l’Esprit (Jn 7, 39 ; 14, 17), l’Eucharistie (Jn 6, 32-58). Le second sens soulignerait quant à lui l’initiative divine dans le don qui nous est fait de Marie ; initiative à laquelle nous sommes invités à consentir dans une attitude intérieure que précise le troisième sens du verbe : le disciple est supposé accueillir Marie dans son intimité croyante comme il a reçu Jésus lui-même. En jouant sur les différents sens du terme lambanô, saint Jean suggère ainsi que l’accueil de la maternité de Marie dans l’Esprit est en quelque sorte inclus dans l’attitude de foi par laquelle le disciple reconnaît Jésus comme son Seigneur et Sauveur. Voilà comment s’explique que c’est au cœur de notre relation à Jésus que Marie nous est donnée pour mère

En prenant Marie chez nous et en nous unissant à elle dans la foi, comme nous y invite notre Seigneur, nous sommes appelés à nous unir toujours davantage à lui. Il existe une telle communion de cœur et de volonté entre Marie et Jésus qu’en étant unis à elle nous sommes sûrs de nous retrouver greffés sur le cœur aimant du Christ à travers lequel nous touchons le cœur Père pour retrouver notre dignité de fils de Dieu.

A travers cela, Jésus institue un nouveau lien filial, le don de sa vie pour tous les hommes. C’est pour cette raison que tout cela se passe au pied de la Croix. Ce lien filial repose pour nous sur notre union personnelle au Rédempteur, celui qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous.

C’est sur la croix, au sommet de la souffrance que se manifeste la fécondité surnaturelle de l’Amour rédempteur de notre Seigneur. C’est là que nous sommes enfantés à la vie de fils de Dieu, enfantement auquel participe Marie d’une manière toute particulière. En effet, ne convenait-il pas que celle qui avait mis au monde la Tête soit aussi la mère du Corps tout entier ? Au pied de la Croix, Marie enfante l’Eglise.
Mais la douleur qui lui fut épargnée à la naissance de la Tête, elle la vit pour nous tous, pécheurs sauvés par le sang de notre Seigneur. En ce sens, Marie est associée d’une façon unique à notre rédemption.

N’ayons donc aucune crainte de prendre chez nous une telle mère. Faire mémoire de Notre Dame des douleurs n’a rien à voir avec un élan d’émotivité occasionnel. C’est ouvrir un espace dans notre cœur pour que, par Marie, notre Seigneur nous donne toujours davantage part à « la vie éternelle ». C’est reconnaître de quel amour nous sommes aimés de notre Père céleste. C’est enfin aller jusqu’à nous laisser convaincre que nous sommes « péché » pour ouvrir toujours plus notre cœur à la miséricorde divine.

« Marie, avec toi, nous désirons rester au pied de la Croix et contempler l’infini mystère de l’amour de Dieu pour nous. Pour nous ton Fils, couvert de plaies, a voulu tout souffrir ! S’il y a aujourd’hui des larmes dans nos yeux, que ce soient des larmes de contrition exprimant à la fois le regret de notre péché et la reconnaissance et la joie devant l’Amour dont Dieu nous a aimés. »

Frère Elie

04:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |