08/09/2006
J'ai besoin de tes mains...
je n’ai plus de mains pour travailler la terre
Plus de pieds pour courir les chemins!
Plus de bras pour étreindre les enfants!
Eh bien! J’ai besoin de toi.
Par tes mains, je veux toucher tes frères;
par tes yeux, je veux plonger mon regard dans leur âme;
par tes pieds, je veux conduire les hommes dans le droit chemin;
par tes jambes, je veux courir après la brebis perdue;
par ton cœur, je veux aimer les mal-aimés;
par ta parole, je veux éclairer les esprits égarés;
par tes bras, je veux redonner force à ceux qui sont tombés;
par ton affection, je veux réconforter les esseulés;
par ta prière, je veux libérer les personnes tourmentées.
Qu’en dis-tu?
Oui, dit Jésus, dans ton école, à ton usine, sur ta rue,
bien des gens ne verront jamais d’autres visages de moi que le tien,
ne liront jamais un autre Évangile que celui de ta vie,
ne recevront jamais d’autres pardons que les tiens.
Cette tâche, toi seul peut l’accomplir.
Cet enfant, ce conjoint, ce voisin…
c’est à toi que les confie.
Si tu ne t’en occupes pas,
personne ne le fera à ta place
et il y aura éternellement un grand trou dans ma création!
Alors…? Dis-moi est-ce que je peux compter sur toi »?
Jésus.
09:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/09/2006
UN PEU D'HUMOUR-BOBO AVEC RENAUD.
21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/09/2006
Les deux types d’homme.
Les deux types d’homme Psaume 35 Chaque fois que commence une journée de travail et de rapports humains, tout homme peut prendre deux attitudes fondamentales : celle du bien, ou alors céder au mal. Le psaume 35 présente précisément ces deux aspects antithétiques. D'un côté, il y a celui qui, dès qu'il est sur le point de quitter son « grabat », trame des projets iniques ; de l'autre, celui qui, au contraire, cherche Dieu, « source de la vie » (verset 10). À l'abîme de la malice de l'impie s'oppose l'abîme de la bonté de Dieu, source vive qui désaltère et lumière qui éclaire le fidèle. Ce sont donc deux types d'homme qui sont décrits par la prière psalmique, et que la Liturgie des Heures nous propose pour les Laudes du mercredi de la première semaine. La malice du pécheur Le premier portrait que le Psalmiste nous présente est celui du pécheur (cf. versets 2-5). En lui, comme le dit l'original hébreu, il y a « l'oracle du péché ». L'expression est forte. Elle fait penser à une parole satanique qui, par contraste avec la parole divine, retentit dans le coeur et le langage de l'impie. Chez lui, le mal semble connaturel à sa réalité intime, de sorte qu'il sort de lui en paroles et en actes (cf. versets 3-4). Il passe ses journées à choisir « des voies qui ne sont pas bonnes », et cela depuis tôt le matin, quand il est encore sur son « grabat » (verset 5), jusqu'au soir, quand il est sur le point de s'endormir. Ce choix constant du pécheur découle d'une option qui implique toute son existence et engendre la mort. Le chercheur de Dieu Mais le Psalmiste est entièrement tendu vers l'autre portrait dans lequel il souhaite se refléter : celui de l'homme qui cherche le visage de Dieu (cf. versets 6-13). Il élève un véritable chant à l'amour divin (cf. versets 6-11), qu'il fait suivre, en finale, d'une invocation suppliante pour être libéré de l'obscure fascination du mal et être enveloppé à jamais de la lumière de la grâce. Dans ce chant, se déploie une véritable litanie de termes qui célèbrent les traits fondamentaux du Dieu d'amour : la grâce, la fidélité, la justice, le jugement, le salut, l'ombre protectrice, l'abondance, les délices, la vie, la lumière. Plus particulièrement, il faut souligner quatre de ces traits divins, exprimés par des mots hébreux qui ont une valeur plus intense que ceux qu'emploient les traductions dans les langues modernes. La quadruple bonté du Seigneur Il y a tout d'abord le terme de hésed, « grâce », qui est tout à la fois fidélité, amour, loyauté, tendresse. C'est un des termes fondamentaux pour exalter l'Alliance entre le Seigneur et son peuple. Et il est significatif qu'il apparaisse au moins 127 fois dans le psautier, plus de la moitié des fois où ce mot revient dans le reste de l'Ancien Testament. Il y a ensuite l'émunah, qui vient de la même racine que le mot amen, le mot de la foi, et qui signifie stabilité, sécurité, fidélité inébranlable. Vient ensuite la sedaqah, la « justice », qui a une signification surtout salvifique : c'est l'attitude sainte et prévoyante de Dieu qui, par son intervention dans l'histoire, libère son fidèle du mal et de l'injustice. Voici enfin la mishpat, le « jugement », par lequel Dieu gouverne ses créatures, se penchant sur les pauvres et les opprimés, et faisant plier les arrogants et les puissants. Quatre mots théologiques, que l'homme en prière répète dans sa confession de foi, alors qu'il s'avance sur les routes du monde, certain d'avoir à ses côtés le Dieu plein d'amour, fidèle, juste et sauveur. Et ce n’est pas tout ! Aux divers titres par lesquels il exalte Dieu, le Psalmiste ajoute deux images suggestives. D'un côté, l'abondance de nourriture : elle fait penser avant tout au banquet sacré que l'on célébrait dans le Temple de Sion, avec les viandes des victimes sacrificielles. Il y aussi la source et le torrent, dont les eaux désaltèrent non seulement la gorge desséchée, mais aussi l'âme (cf. versets 9-10 ; Ps 41, 2-3 ; 62 2-6). Le Seigneur rassasie et désaltère l'homme en prière, il le rend participant de sa vie plénière et immortelle. L'autre image est donnée par le symbole de la lumière : « Par ta lumière, nous voyons la lumière » (verset 10). C'est une luminosité qui se répand comme « en cascade » et elle est un signe de la révélation de Dieu à son fidèle. Il en fut ainsi pour Moïse au Sinaï (cf. Ex 34, 29-30), et cela se passe ainsi pour le chrétien dans la mesure où, « un voile sur le visage, nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image » (2 Co 3, 18). Dans le langage des psaumes, « voir la lumière du visage de Dieu », cela signifie concrètement rencontrer le Seigneur dans le Temple, où l'on célèbre la prière liturgique et où l'on écoute la parole divine. Le chrétien fait lui aussi cette expérience quand il célèbre les louanges du Seigneur au début de la journée, avant d'emprunter les routes, qui ne sont pas toujours rectilignes, de la vie quotidienne. Audience générale du 22 août 2001 |
11:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
ALORS LA PAIX VIENDRA...
Prière
Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme, | Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse, |
ALORS LA PAIX VIENDRA | |
Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas plutôt qu'à l'autre, | Si tu refuses de battre ta coulpe sur la poitrine des autres, ... ALORS LA PAIX VIENDRA. |
Père Guy Gilbert.
10:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/09/2006
Dieu peut régner dans le cœur des hommes.
La péricope de ce jour comporte trois parties : la guérison de la belle-mère de Pierre ; le ministère de compassion de Jésus auprès des foules ; la prière nocturne du Seigneur et le dévoilement de la raison de sa venue.
Sortant de la synagogue où il vient de manifester la puissance de sa Parole en libérant un homme d’un esprit impur, Notre-Seigneur entre sans transition dans la maison de Simon. Son action y est semblable : il interpelle vivement - littéralement il « menace » - la fièvre qui est obligée d’obéir à sa Parole et de quitter la malade sans tarder. « A l’instant même elle se leva et elle les servait ».
Le médecin Luc sait apprécier l’efficacité de l’intervention : pas besoin de convalescence, la femme est immédiatement disponible pour le service. Cependant, la transformation instantanée suggère qu’il ne s’agit précisément pas d’une guérison - celle-ci suppose toujours une inscription dans la durée - mais plutôt de l’irruption d’une vie nouvelle, qui vient prendre la place de l’ancienne, déficiente ; le terme utilisé pour exprimer le relèvement de la malade, suggère une participation anticipée à la résurrection de Jésus lui-même.
Sans plus attendre, la belle-mère de Simon se met à servir le Seigneur, prolongeant ainsi la liturgie qui vient de s’achever à la synagogue. Avec la venue du Christ, la présence de Dieu passe des lieux de culte institués, dans la maison des hommes, où l’Emmanuel veut prolonger l’intimité qu’il a vécue trente ans avec Marie et Joseph à Nazareth.
Le second volet prolonge la révélation de la toute-puissance de la Parole de Jésus en faveur de tous, sans distinction. Jésus « se penche » sur la misère de chacun en particulier, leur signifiant par le geste de l’imposition des mains, qu’il leur transmet une effusion de cette Force mystérieuse qu’il possède en surabondance, et que l’Evangile et les Actes nous permettront d’identifier progressivement. Il se confirme aujourd’hui que cette Puissance dérange les esprits impurs, au point qu’ils sont obligés de se retirer. Hier déjà nous les avions entendu confesser la sainteté unique de Jésus : « Je sais qui tu es : le Saint de Dieu », s’était exclamé un des leurs ; aujourd’hui la reconnaissance se précise encore : « Tu es le Fils de Dieu », titre qui est attribué à Jésus précise saint Luc « parce qu’ils savaient eux qu’il était le Messie », c’est-à-dire le Oint, celui sur qui repose l’Esprit Saint de Dieu.
Jésus ne les laisse cependant pas parler ; non seulement en raison de l’ambiguïté de leur proclamation, mais surtout parce qu’il ne veut recevoir de témoignage sur son identité que de Celui qui l’a envoyé et qui s’est déjà prononcé sur lui lors du baptême au Jourdain : « Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré » (Lc 3, 22). C’est dans l’aujourd’hui de cet engendrement éternel que Jésus a pu proclamer : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il ma conféré l’onction ; il m’a envoyé proclamer aux captifs la libération » (4, 18). Ce que le Seigneur vient précisément de faire en libérant par sa Parole ces hommes enchaînés dans les conséquences du péché.
Le troisième volet est une conclusion et une ouverture. Jésus a exercé son ministère toute la nuit, profitant de la fraîcheur. Au lever du jour, tandis que les autres prennent quelques heures de repos, il se retire à l’écart, hors de la ville - saint Marc précise : « pour prier » (Mc 1, 35). Mais bientôt les foules inquiètes de sa disparition, le rejoignent, bien décidées à garder auprès d’elles ce thaumaturge hors de l’ordinaire. Mais lui ne l’entend pas ainsi : il ne reçoit pas sa mission des hommes mais de son Père : « Il faut que j’aille aussi dans les autres villes : c’est pour cela que j’ai été envoyé ». On ne met pas la main sur la Parole, nul ne peut se l’approprier. Elle est toute entière à chacun de nous et toute à tous ; elle demeure libre et c’est dans la mesure où nous acceptons cette pauvreté de ne jamais la posséder, mais de toujours devoir la recevoir à nouveau, qu’elle nous libère à notre tour.
Si nous voulons jouir de la présence et de la puissance guérissante du Seigneur Jésus, il ne nous reste plus qu’à nous lever et à nous mettre en route à sa suite, « prêchant par la parole et par nos vies transformées, la bonne nouvelle » : Dieu peut à nouveau régner dans le cœur des hommes qui viennent chercher auprès de son Fils la délivrance et la guérison.
« Seigneur, nous ne sommes que “de faibles êtres de chair” dont “la conduite toute humaine” (1ère lect.) n’a pas grand-chose à voir avec les exigences de ton Evangile ! Pourtant nous mettons en toi notre confiance : nous ne sommes ni meilleurs ni pires que “ces hommes et ces femmes atteints de diverses maladies” qui se pressaient autour de toi aux portes de Capharnaüm, et auxquels tu as manifesté toute ta tendresse et ta miséricorde, alors qu’ils étaient tourmentés d’esprits mauvais. “Nous attendons de toi notre vie : tu es pour nous un appui, un bouclier. La joie de notre cœur vient de toi, notre confiance est dans ton nom très saint” (Ps 32). »
Père Joseph-Marie
19:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Chaque enfant apprend par l'exemple.
Chaque enfant apprend par l'exemple |
S’il vit entouré de critique, il apprend à blâmer. S’il vit entouré d’hostilité, il apprend à être agressif. S’il vit entouré de moquerie, il apprend à être timide. S’il vit entouré de honte, il apprend à se sentir coupable. S’il vit entouré de tolérance, il apprend à être patient. S’il vit entouré d’encouragement, il apprend à agir. S’il vit entouré d’éloges, il apprend à complimenter. S’il vit entouré de probité, il apprend à être juste. S’il vit entouré de sécurité, il apprend à faire confiance. S’il vit entouré d’approbation, il apprend à s’accepter. S’il vit entouré d’amitié, il apprend à aimer la Vie. |
12:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
NOS SERVICES AUPRES DES JEUNES DE LA RUE.
La rue, l'errance... un gouffre sans fond. Une situation qui broie l'individu et qui tranquillement, insidieusement, le déstructure dans ce qu'il a de plus profond. Lorsque plus rien ne fonctionne, le jeune s'immobilise et se préserve dans un dernier réflexe de survie.
Il quitte ce mouvement qui le fait souffrir et s'inscrit dans un rapport au temps qui, en ne répondant plus qu'à des objectifs de survie immédiats (se nourrir, trouver un endroit pour dormir, etc.) le précipite dans une impossibilité de se situer dans le temps. La rue c'est un peu la fin de l'histoire, l'abandon. Mais la rue, c'est aussi un espace à investir, un lieu pour exprimer sa dissidence et faire l'expérience de sa vie en dehors du monde adulte. La rue est un espace transitionnel qui va permettre de trouver son identité, de « faire du sens ».C'est peut être entre ces deux espaces, d'une part la rue comme syndrome de déstructuration totale et, d'autre part, la rue comme espace à entreprendre que se situent la beauté et la difficulté de notre travail quotidien ici au service Éducatif. Ainsi, en offrant des lieux où il subsiste du « relationnel » et en permettant qu'une histoire se raconte, nous luttons chaque jour pour que du « sens » soit rendu aux jeunes. Dans une course contre la montre nous tentons de faire en sorte qu’ils puissent trouver du sens dans ce qu'ils vivent afin de pouvoir se construire un futur avant que la précarité de la rue ne mette fin aux conditions d'un « possible ». Notre travail est, entre autres une démarche de négociation qui permet l'orientation sans nier à l'autre la réalité de ce qu'il est et de ce qu'il vit.
Encourager l'autonomie
Les nombreuses années sur le terrain nous ont notamment appris que nous devons nous tenir prêts à intervenir et à soutenir les jeunes au moment opportun. L'année 2005 nous aura permis de réactualiser notre mandat et d'effectuer quelques transformations à notre dynamique d'intervention. De ce fait, un intervenant à temps partiel a été ajouté à notre équipe afin de permettre une flexibilité au niveau des accompagnements. Ainsi, lorsque nos jeunes expriment le besoind'être accompagnés dans des démarches à l'extérieur de nos murs (toxicomanie, justice, hébergement, soins de santé…), ils savent qu'un intervenant sera disponible pour les accompagner et les soutenir. Subséquemment, nous avons aussi mis sur pied un service de tutorat nous permettant d'accompagner les jeunes de la rue qui quittent notre ressource afin de faciliter la transition et de faire un meilleur arrimage entre la vie au Centre de jour et la vie dans la communauté (emploi, santé, école…), dans une perspective d'autonomie et dans un souci de les aider à surmonter leurs peurs.
Bruno LEROY et son équipe Éducative vous souhaitent une excellente rentrée de combats pour un Monde plus équitable et plus Fraternel.
11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Projets éducatifs et sociaux. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, GAUCHE, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Amour humain et amour de Dieu.
"L’expérience de l’amour humain est ce qu’il y a de moins inadapté pour suggérer l’amour tel qu’il est vécu en Dieu. Car, même s’il est encore très « naturel » et tel qu’on puisse en décrire les composantes de façon simplement phénoménologiques, il se meut déjà en direction de son terme ultime, il est à la racine de lui-même désir d’aimer comme Dieu aime, et capacité d’être transfiguré par l’Esprit pour s’accomplir selon sa vocation.
Certes il n’approche que de très loin le désintéressement absolu de l’amour divin, mais, si mêlé qu’il soit de passion égoïste qui l’incurve sur lui-même, on peut discerner en lui une lumière qui, dans le crépuscule de son matin, n’est pas autre que celui du soleil éternel. Il n’y a pas deux soleils ; il n’y a pas deux amours.
Si l’amour humain peut conduire à l’amour divin, c’est qu’il en est une manifestation, même s’il n’a guère conscience encore de sa noblesse et s’il ne sait pas qu’il devra être transfiguré.
C’est pourquoi il m’est permis d’inviter le fiancé, ou l’époux, ou l’ami, à entendre comment bat le meilleur de son cœur : il entendra un écho du battement du cœur de Dieu. L’amour est pauvreté, dépendance, humilité."
09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/09/2006
Une Parole d'autorité qui Autorise.
Jésus est à Capharnaüm, ville cosmopolite de la Galilée des nations. Il enseigne probablement dans la synagogue, lieu de rassemblement des juifs pieux. Ici comme à Nazareth, son interprétation de la Thora surprend « parce que sa parole est pleine d’autorité ». Le terme « exousia » que nous traduisons par « autorité », implique que celui qui l’exerce est mandaté par Dieu. La conscience de sa mission unique donne à Jésus une totale assurance et une parfaite liberté. Il n’a que faire de répéter les commentaires des rabbis réputés : il parle en tant que Fils, en tant que Verbe incarné, qui récapitule et accomplit en sa Personne toutes les paroles authentiques que l’Esprit a inspirées aux prophètes pour préparer sa venue.
Même si l’enseignement de Jésus se situe en continuité avec les écrits et la tradition de la première Alliance qu’il porte à leur achèvement, la nouveauté et l’originalité de sa prédication sont telles, qu’elles ne pouvaient pas manquer de susciter des réactions. Non seulement parmi les responsables religieux qui s’inquiètent de l’orthodoxie de ce rabbi hors norme, mais aussi dans le camp du Prince de ce monde. Jusqu’à la venue de Jésus, le démon ne se sentait pas directement menacé par les discours prophétiques ; par contre le ton change avec ce rabbi de Nazareth. Aussi l’interpelle-t-il vivement par la voix d’un homme « possédé par un esprit démoniaque ». Fidèle à sa stratégie préférée, le Prince de ce monde demeure ambigu aussi bien dans la partie interrogative que dans la partie affirmative de son intervention, cherchant avant tout à jeter le trouble dans le cœur de l’assistance.
« Que nous veux-tu ? Où veux-tu nous entraîner avec tes beaux discours ? Cherches-tu à nous égarer hors du chemin que nous ont tracé nos pères dans la foi ? » Voilà de quoi semer le doute dans l’assemblée qui avait été « frappée » par l’enseignement de Notre-Seigneur.
« Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu » : l’insistance sur le savoir semble insinuer que Jésus cacherait sa véritable identité. Quant à l’expression « le Saint de Dieu », elle a dû faire l’effet d’une bombe, jetant un grand trouble parmi les témoins. Le démon ne lésine pas sur les moyens pour discréditer Jésus aux yeux des juifs pieux et le faire soupçonner de blasphème, voire de folie. Cherche-t-il par la même occasion à faire tomber dans l’orgueil ce rabbi dont la parole pleine d’autorité le dérange ? Ce n’est pas impossible, car même si les titres qu’il décline sont véridiques, le démon ignorait la véritable identité de Jésus.
Peut-être aussi l’expression utilisée par l’ennemi est-elle une formule de défi lancée dans le contexte d’un combat singulier, tel qu’il se déroulait dans le cadre des exorcismes de l’époque. Chacun des antagonistes cherchait à prononcer le nom et à dénoncer les pouvoirs occultes de l’adversaire, afin de prendre autorité sur lui. Jésus ne rentre pas dans ce genre de stratégie ; il n’a pas besoin de dévoiler l’identité du démon qui l’agresse, pour le maîtriser. Il se contente de « l’interpeller vivement », lui impose le silence, et le somme de quitter le possédé, par la seule « exousia » de sa parole. Le résultat ne se fait pas attendre : le démon est obligé de lâcher sa victime et disparaît sans un mot.
L’effroi fait suite à la stupeur parmi les témoins, qui se posent la question de l’origine de « cette parole » qui « commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais » ? Cette interrogation traverse l’Evangile de part en part, et rejoint tous ceux qui se risquent à s’exposer au « Dabar » de Dieu, à sa « Parole-événement ». Aujourd’hui comme hier, l’enseignement de Jésus nous bouscule dans nos « habitudes religieuses » et oblige nos démons intérieurs à trahir leur présence. « Que nous veux-tu, Jésus ? Ne vois-tu pas que la culture occidentale a rejeté ton Evangile ? Sans doute es-tu le Saint de Dieu ; mais nous ne sommes que de pauvres hommes comme tous les autres, et nous devons adhérer aux orientations de notre temps sous peine d’être exclus de notre groupe social. Ne viens pas nous demander l’impossible ! »
Ne reconnaissant pas celui qui vient nous visiter, nous demeurons prisonniers de nos peurs, de nos impuissances et des filets du Malin, alors que le Tout-Puissant vient personnellement à nous en son Fils unique, pour nous offrir la délivrance et nous recréer à son image. Si nous pouvions croire vraiment en la présence réelle et agissante de Notre-Seigneur dans sa Parole et ses sacrements, nul doute que notre vie serait radicalement transformée. Nous serions animés non plus par l’esprit du monde, mais par « celui qui vient de Dieu ; ainsi nous prendrions conscience des dons que Dieu nous a faits » (1ère lect.), et nous pourrions le servir dans la paix, la joie et la liberté des fils - que nous sommes.
« Prends patience avec nous Seigneur, Père très saint, Dieu de "tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour" (Ps 144). Renouvelle-nous dans l’Esprit Saint, car "personne ne connaît ce qu’il y a en Dieu sinon l’Esprit de Dieu" (1ère lect.). Lui seul peut nous donner d’accueillir pleinement la Seigneurie de Jésus, lui seul peut nous faire "connaître la pensée du Christ" (Ibid.) et nous donner la force d’y conformer notre vie. Nous pourrons alors te rendre grâce et te bénir, annonçant aux hommes "la gloire et l’éclat de ton règne" (Ps 144), que la Résurrection de ton Fils a inauguré en ce monde ».
Père Joseph-Marie
19:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
RÉFLEXIONS SPIRITUELLES...
Nous sommes le temple du Saint-Esprit | ||
"Ou bien encore, ignorez-vous que votre corps est le temple même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous? Vous ne vous appartenez donc pas à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à grand prix. Honorez donc Dieu dans votre corps." 1 Corinthiens 6.19-20
Mais avec tous les avantages qu’apportent ces technologies, il faut bien reconnaître qu’il y a souvent du moins bon… On me demande parfois ce que je pense des jeux vidéos. Et c’est une question fort pertinente. Car aujourd’hui, on a depuis longtemps dépassé l’ère de Mario et compagnie. On voit apparaître des jeux étonnants de réalisme, et aussi étonnants de violence. Entre Mario Kart et Grand Theft Auto, il y a tous les échelons possibles, de sorte qu’il est impossible de donner la liste des jeux « trop violents ». Et le niveau de violence n’est pas tout, il faut aussi considérer le temps qu’on y passe. Si on fait « game over » aux examens parce qu’on a passé tout son temps devant un écran, il faut se poser des questions… Et que dire de la télévision ? Un film romantique finit bien lorsque les deux héros du film quittent leurs conjoints pour se mettre ensemble. Et on appelle ça une belle histoire. La Bible appelle cela de l’adultère. La télévision fait ouvertement l’éloge de toutes sortes de comportements desquels Dieu veut nous protéger. Lorsqu’un voix s’élève contre ces choses, on la dit intolérante ! Je pourrais continuer à dénoncer ceci et cela, mais il ne s’agit seulement de dénoncer, il faut apporter autre chose, une autre manière de vivre. Cette manière de vivre, c’est celle qui consiste à honorer Dieu dans ce qu’on fait, car nous ne nous appartenons pas nous-mêmes. Notre existence nous donne l’illusion que nous nous appartenons nous-mêmes, alors qu’en réalité, nous appartenons aux choses qui nous captivent. Nous appartenons à nos passions. Quels sont tes passions ? Qu’est-ce qu’elles font de toi ? Est-ce qu’elles te construisent, ou est-ce qu’elles te détruisent ? | ||
Phil |
19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |