18/07/2017
LETTRE A UN PRISONNIER.
Le 18/ 07/ 2017
Bonjour Damien,
Je me permets de t’écrire par ordinateur, cela rend mon écriture plus lisible.
J’ai appris par ton épouse et ton Fils que tu avais été incarcéré à Fleury-Mérogis
Je pensais que tu sortirais assez rapidement, c’est ce qui explique mon retard de t’écrire. Je ne reviendrai pas sur les accusations fallacieuses dont tu es l’objet. Si les Juges n’ont pas saisi qu’il s’agit d’un coup monté par l’un de tes enfants. Ils auront les tests ADN qui mettront fin à ton enfer.
Je téléphone souvent à ta femme et tes enfants qui sont inquiets face à ces accusations sans fondement. Je t’ai toujours connu intègre par rapport à la sexualité et surtout, tu es un être en recherche spirituelle et non charnelle. Je crois que beaucoup ne te connaissant pas, t’imaginent tel que tu n’es pas. Tu es profondément empli de Bonté et de délicatesse mais, je pense que tu montres une autre image de ta personne. Ton moteur est excellent mais, tu ne sais pas montrer ta carrosserie telle qu’elle est réellement. Combien d’humains sont dans cette situation de ne pas refléter ce qu’ils sont.
Je pense que tu sortiras prochainement mais, il faut attendre la fin de l’enquête. Il est préférable que cette enquête soit mener à fond afin de justifier ta libération sinon, il régnera un soupçon de suspicion. Ton Avocat fait un travail remarquable à ce sujet. Tu es victime d’une petite fille qui n’exprime que ses fantasmes naissants. Nous ne pouvons pas vraiment lui en vouloir. Il faut et je pense que le verdict te le confirmera, t’éloigner d’elle sinon cette histoire durera toute son adolescence. Souvent, la jeune fille est attirée par son père car, elle cherche une personne identificatoire. En psychologie cela est connu et fréquent. La Fille tente de séduire son père pour couper le lien existant avec sa mère. Elle tente de rendre jaloux sa maman. J’allais dire point barre. Car, si on mettait en prison tous les pères qui sont responsables de l’évolution physiologique de leurs filles. Les prisons seraient pleines à craquer.
Je pense souvent à toi et nous discutions en nous disant que tu n’as pas eu une vie paisible, facile et relaxante. Pourquoi ? Parce que tu as consacré ton existence à tes enfants et leurs divers problèmes. Il faut lorsque tu rentreras savourer ta vie ( on n’en a qu’une seule ! ) mettre tous tes enfants majeurs dehors comme je te l’avais conseillé. Et partir faire de petits voyages avec ton épouse et des restaurants sympas.
Tu as 65 ans, je suis désolé de t’annoncer que tu n’as plus 65 ans à vivre…. ! Il faudra que tu cherches à regarder les beautés naturelles qui t’entourent ainsi, tu trouveras au fond de toi une certaine joie de vivre. Fais-moi plaisir vis enfin ta vie pleinement et tu découvriras le Bonheur plutôt que le stress et les tracas que t’occasionnent encore certains éléments de ta Famille.
Je t’embrasse bien Fort en attendant de t’entendre enfin me téléphoner pour me dire que tu es libéré face aux fausses accusations dont tu es la proie. Toutes mes prières t’accompagnent dans cette violence que tu subis chaque jour dans un monde qui manque cruellement de tendresse.
Bien Fraternellement, Bruno.
Ps : Les Noms de cette missive ont été changés afin de respecter l’anonymat des personnes et le secret de la procédure judiciaire.
19:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., POUR LES JEUNES., Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/07/2017
Soyons des combattants de l'Amour et de l'Espérance.
Des conférences, des réunions, des ministres déconnectés essaient de comprendre ce problème de violence. Sans toutefois, trouver des solutions effectives.
Ces violences semblent récentes et pourtant, elles datent de plusieurs années déjà sans qu'on s'en préoccupa.
Nos jeunes en ont marre de vivre dans cette société aseptisée. La drogue est malheureusement une réponse à l'existence de cons des adultes amorphes. Ils nous crient du fond de leur être, qu'ils sont l'avenir de nos sociétés. Ils attendent des réponses d'adultes vrais et authentiques. Ils n'ont que le langage de bois en retour. Les jeunes sont de plus en plus violents et nous sommes entièrement responsables. Ils répondent par la violence parfois abominablement destructrice face à une société qui les violente constamment...Nos sociétés libérales où les gagnants prennent le pas sur les perdants, fragilisent le psychisme de nos ados. Il ne faut pas s'étonner que la cause de mortalité prioritaire soit, le suicide. Que pensons-nous faire pour endiguer ce malaise social ? Avant de les juger, cherchons la part de cristal qui les habite, pour mettre à profit leurs potentialités.
Voyons ensemble le monde possible à construire avec des adultes ayant une cohérence de vie qui leur donnera une colonne vertébrale solide. Sachons également leur dire " NON ", ce principe essentiel éducatif qui permet les repères. Soyons des hommes et des femmes debout qui ne craignent plus leurs Jeunes mais, les aime inconditionnellement en leur originalité. Ces quelques bases changeraient le visage de nos sociétés. Puissions-nous engager maintenant des actes qui seront porteurs, pour eux !
Mais de grâce, cessons de jouer aux victimes. Cette pensée négative et ce comportement victimaire que nous arborons depuis des années n'aide personne et surtout pas les Jeunes qui attendent autre chose que des pleurnichards adultes qui, ne pensent qu'à leur petite vie mesquine. Cessons d'avoir peur de tout et de rien. Le Monde ne se construit pas avec des trouillards mais des hommes ayant une confiance sans mesure en l'Avenir, notamment des Jeunes.
Bruno LEROY.
20:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., Problèmes de société., Projets éducatifs et sociaux., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS., SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIÉTÉ ET POLITIQUE., SOCIÉTÉ., SOCIOLOGIE., SOLIDARITÉ., TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/03/2015
S'INDIGNER POUR SAUVER NOTRE DIGNITÉ.
Le bonheur vient frapper à ta porte. Mais tout était fermé en toi et tu n’as pu l’accueillir. Pour savourer la douceur de la joie profonde, il faut être intrinsèquement libre. Libre de quoi, de qui ?
Libre de toutes ces extériorités qui nous engendrent dans le paraître et non dans l’être. Libre de toutes les lois humaines en les assimilant, les intériorisant pour mieux le vivre. Sans avoir cette tentation constante de les transgresser sous prétexte qu’elles ne font pas partie intégrante de notre être. Il faut en goûter l’amertume puis l’accepter intérieurement pour ne pas recracher immédiatement. Vous allez me dire, à juste titre, qu’il s’agit d’une soumission à une société qui nous formate. Et je vous répondrai que je vous propose la recette pour ne pas sombrer dans ce formatage de l’esprit. Celui qui atrophie tout discernement raisonnable. Sinon, vous ne pourrez jamais vous prétendre libres et debout. Vous demeurerez dans l’irrationalité de codes sociaux qui ne vous parlent plus, parce qu’ils ne vous ont jamais parlés. Parce qu’ils vous sont totalement étrangers.
Le rebelle qui veut défendre ses convictions. Des Lois inhumaines qui tuent toute Dignité. Ce rebelle dont Dieu et les Hommes ont besoin pour établir une civilisation de l’Amour doit savoir sur quel terrain ses pas avancent. Il ne doit pas être dans la brume de l’ignorance. Sinon, il deviendra vite un mauvais serviteur. Un exécrable Apôtre du Christ qui ne sait pas même où il va. Non, la révolte nécessairement spirituelle porte l’étincelle d’un feu d’amour et de compréhension pour l’Humanité souffrante. Il nous faut cultiver notre jardin intérieur. Par la prière, communiquer, parler, s’exprimer avec le Christ qui nous écoute avec certitude.
Mais, qui souvent demeure silencieux pour nous laisser libres de nos propres pensées, parfois actives. Pour changer le visage enlaidi de cette société atteinte du néoplasme du consumérisme. Il faut au prime abord en détecter la suprême Beauté. Nous devons avec nos mains malhabiles creuser et toujours creuser au tréfonds de l’être pour en extraire la quintessence. La divine lumière qui jaillit de son âme blessée. Et l’Esprit-Saint nous aidera dans cette démarche démesurée. La Vierge Marie nous donnera les roses sans épines de la douceur d’appréhender les autres. Et notre ange gardien nous protègera des tentatives de conflits du Malin.
Alors, nous avancerons doucement mais fermement sur le chemin du destin à vivre ensemble. Sinon, nous passerons notre vie à gémir face aux fleuves impassibles. Le rebelle chrétien n’est point un rebellocrate qui se contente de dénoncer en vain. Comme le font certains artistes ou chanteurs médiocres en mal d’inspiration. Non, le rebelle de Dieu est celui ou celle qui ouvre les mains et contemple les tranchées des combats creusés dans ses paumes. C’est celui qui ouvre les bras avec un sourire au bout des lèvres pour affirmer que rien n’est perdu. Aujourd’hui tout commence ou recommence grâce à l’Espérance qui habite les cœurs.
Puissiez-vous acquérir cette force d’aimer envers et contre tout. Et vous deviendrez des combattants de l’Amour et de la Justice. Un véritable rebelle de Dieu qui, chaque jour remet ses heures entre Ses mains. Rassurez-vous, cela est aussi difficile pour moi que pour vous. Notre société nous apprend tellement à humer la facilité. Le combat spirituel en devient une contre-culture que le monde endormi n’apprécie pas. Même si vous n’avez guère conscience de votre rébellion pour le Royaume. D’autres se chargeront de vous le rappeler, parfois violemment. Mais la paix profonde du Christ sera en vous et rien ne vous troublera.
Je vous souhaite cette Force que seul l’Esprit peut donner dans le silence cultivé de l’Adoration où la pensée flotte par-delà le temps sociétal. N’oubliez jamais que les pauvres hères que nous sommes possèdent l’heure. Et Dieu possède le temps. Voilà, pourquoi souvent nous avons souvent cette sensation malsaine, qu’Il ne nous écoute pas et donc ne nous répond pas. Ce qui est faux. Il répond toujours par divers sourires. A nous de les contempler pour en saisir le sens, celui que nous donnerons quotidiennement à notre existence. Dans Sa présence et par Sa présence.
Courage, marchons ensemble, pour devenir des rebelles de Dieu avec, dans l’esprit des flammes de tendresse pour faire de notre planète un chant brûlant d’Amour. Et nous vivrons le Bonheur des rebelles de Dieu.
Bruno LEROY.
10:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., CULTURE., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., LITTÉRATURE., PÉDAGOGIE., PENSÉES PERSONNELLES, PHILOSOPHIE, POUR LES JEUNES., Problèmes de société., RÉFLEXIONS ET PENSÉES, RÉFLEXIONS LITTÉRAIRES., RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/02/2009
TOUCHEZ PAS AUX PROFITS !
par Martine Bulard
Devant l'évidence de la crise - et plus encore celle de la montée du mécontentement -, M. Nicolas Sarkozy a dû reconnaître que le pouvoir d'achat n'était pas une question accessoire. D'où la suppression des deuxième et troisième tiers provisionnel pour les familles ayant un revenu déclaré inférieur à 11 673 euros par an, le relèvement de l'indemnisation du chômage partiel, et la prime (500 euros) pour les chômeurs n'ayant travaillé que deux à quatre mois au cours de la dernière année - un coup de pouce toujours bon à prendre, mais très en dessous des besoins.
Une fois touchés les 500 euros, les jeunes précaires qui n'ont pas droit au RMI se retrouvent toujours aussi démunis. Pour les 2,1 millions de contribuables qui ne paieront pas d'impôts sur le revenu d'ici la fin de l'année, cela représente un gain compris entre 20 euros pour un célibataire et 260 pour une famille de cinq personnes : ce n'est pas négligeable, mais pas vraiment de quoi faire des folies.
Au total, les mesures proposées représenteraient, selon le président de la République (il faut attendre les modalités concrètes pour vérifier) 2,6 milliards d'euros. A comparer avec les 15 milliards du « paquet fiscal », incluant le « bouclier » du même nom, ou les 63 milliards d'euros précédemment annoncés au nom de la relance de l'investissement... Sans oublier les projets de nouvelles réductions des contributions patronales, qui seront compensées par une hausse des impôts pour tous : suppression de la taxe professionnelle d'ici 2010 (11,4 milliards d'euros) ; exonération des cotisations servant pour les allocations familiales (30 milliards d'euros).
Mais surtout, les mesures sarkozystes ne touchent pas aux fondements même de la crise, née de la déflation salariale et d'une montée sans précédent des inégalités. Avant de faire de la mousse médiatique autour d'un éventuel partage des profits grâce à l'intéressement (exonéré de cotisations sociales), mieux vaudrait se poser la question d'un rééquilibrage du partage des richesses créées : la valeur ajoutée. Le patronat et ses porte-voix politiques s'y opposent - ce que l'on peut comprendre. Plus surprenante est la ronde des « experts » et des journaux se prétendant de gauche qui se joignent au concert : « Partage salaire-profit : Hamon et Besancenot s'indignent un peu vite », titre Libération (18 février 2009). A en croire ces grands esprits, la part des salaires et des cotisations serait stabilisée à son étiage historique, et n'expliquerait en rien la crise économique et financière que nous connaissons. Les salariés n'auraient donc aucune raison de réclamer plus. (...)
Lire la suite de cet article inédit de Martine Bulard :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-02-20-Touche...
22:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/02/2007
Parler au grand jour du suicide.
Le suicide n'est pas qu'une affaire de médecin ou de psychiatre. C'est l'affaire de tous, nous pouvons tous faire quelque chose, et la première chose à faire est d'engager un dialogue de confiance.
Cette année, l'Union nationale de prévention du suicide a réalisé un guide de conseils pratiques pour lutter contre la dépression et le suicide. Pédagogique et positif, il informe sur les situations à risque et les bonnes attitudes à adopter face à une personne dépressive.
Et la première chose à faire face à une personne en détresse, c'est d'aller à sa rencontre, d'ouvrir le dialogue. Il faut savoir que la majorité des personnes en parlent avant de passer à l'acte (entourage, médecin…). Penser que parler du suicide peut inciter au passage à l'acte est entièrement faux. Au contraire, engager le dialogue, tisser un lien de confiance permet de dénouer les situations de crise et de reconnaître la souffrance de l'autre.
Engager le dialogue
Or même si une personne en grande difficulté recherche le dialogue, un soutien, il est toujours extrêmement difficile de se confier. Ainsi, les sujets qui vont mal tendent inversement à cacher leur mal-être et à s'isoler, ce qui amplifie la sensation d'échec, d'abandon, d'incompréhension…
Lorsqu'on suspecte quelque chose, il est donc essentiel d'aller à la rencontre de la personne qui souffre afin d'établir un lien de confiance, d'évaluer la situation et de susciter une intervention adaptée : "je te sens mal", "je me fais du souci pour toi"…
"Il faut l'aider à sortir de son enfermement, de ses idées noires, et la convaincre que d'autres solutions sont possibles, qu'il y a dans son environnement des sujets qui sauront l'aider."
Pour en savoir plusQue dire et que faire ? Par exemple, consultez et reconsultez le site www.infosuicide.org. Celui-ci héberge également le site officiel de l'Union nationale de prévention du suicide (Unps). |
13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/10/2006
Le pasteur et la violence.
Ce texte résume les interventions de Richard Gelin, pasteur à Bordeaux, lors d’une session de l’École Pastorale en juin 2004. Il en garde une dimension d’oralité. |
Les violences
La violence dans la Bible
Le pasteur et les violences dans la société
Fonctionnement classique des cycles de la violence conjugale
La violence psychologique
Les violences verbales
Les violences sexuelles
Les violences à l’intérieur de la communauté
Mes trucs… dans la crise !
Les violences dans les situations de crise
Quand l’Église sécrète de la violence
Conclusion
Richard Gelin
11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
27/06/2006
QUE FAIRE APRES UN VIOL ?
Auteur : "Le poids du silence"
Site : http://viol.free.fr/
Que faire après un viol? | Quelques éléments utiles à connaître pour porter plainte |
Allez voir un médecin! | |
Comment porter plainte? | Si vous ne voulez pas porter plainte |
Que faire après un viol? Porter plainte, bien sûr ! C'est presque une évidence, pourtant seul un viol sur trois ou quatre fait l'objet d'une plainte, que ce soit sur une personne majeure ou un enfant. Toutefois, les mentalités évoluent, l'information porte ses fruits et de plus en plus de victimes osent rompre le silence, peut-être est-ce votre cas. C'est ainsi que les autorités compétentes ont enregistré plus de 60 % d'augmentation pour les affaires de viols et d'attentats à la pudeur dans les dix dernières années. C'est un énorme progrès!
Le viol est un crime et porte très gravement atteinte à la dignité d'une personne. Les répercussions sont considérables et d'ordre psychologiques, morales et sociales. Mais déposer une plainte et déclencher une procédure judiciaire représente très souvent un acte positif qui peut aider la victime à se reconstruire. Surtout si cette personne comme moi n'a pas porté plainte au moment des faits. Même si cette démarche est dure, elle soulage, je peux vous le garantir! J'espère que ce site et les renseignements qui contient rendra cette démarche plus facile.
La suite de ce site est une série de conseils pour aider les personnes victimes d'un viol, adulte ou enfant que ce soit vous ou une personne de votre connaissance. Si vous avez des suggestions, des critiques, des conseils ... contactez-moi!
Que faire après un viol? |
La première chose à faire est d'en parler, même si ce n'est pas facile. Parlez-en à une personne de confiance. Si vous n'y arrivez pas, écrivez ou exprimez vous par le moyen qui vous convient le mieux. Néanmoins, il faut en parler le plus tôt possible, car plus vous vous tairez plus il sera difficile de le faire. Si vous ne savez pas à qui le dire ou que vous préférez rester anonyme vous pouvez appeler la permanence téléphonique de:
S.O.S. VIOLS - FEMME - INFORMATIONS 0800.05.95.95 ( appel anonyme et gratuit pour toute la France).
Sur la page liens
http://viol.free.fr/liens.htm ,
il y a des sites qui peuvent également vous apporter une aide, n'hésitez pas à aller les consulter.
Juste après une agression, il faut:
- Prévenir la police ou la gendarmerie
- Consulter un médecin, la police ou la gendarmerie pourra vous conduire à l'hôpital
- Dans la mesure du possible, conservez dans un sac tous les vêtements souillés car ceux-ci pourront servir à identifier le violeur.
Un conseil à ne pas négliger c'est de ne pas se laver car toutes les traces ( sperme, sang, peau griffée ...) que votre agresseur a laissé peuvent être utilisées pour le retrouver et le compromettre et que justice soit rendue.
Mais surtout quelles que soient les circonstances de ce viol, vous n'êtes pas coupable de ce qui vous est arrivé. Vous n'avez pas à en avoir honte. Et la colère et la révolte que vous éprouvez sont normales, vous avez besoin que le violeur soit retrouvé et que justice soit faite et soyez sûr que se sera fait pour que vous obteniez réparation.
Allez voir un médecin! |
Une consultation est nécessaire et indispensable pour vous prescrire les examens nécessaire. Un docteur pourra vous écouter, vous conseiller, vous aider. De plus, il sera apte à vous prescrire:
- la "pilule du lendemain", pour éviter ou prévenir une possible grossesse
- un traitement contre d'éventuelles MST ( Maladies Sexuellement Transmissibles)
- un dépistage contre d'éventuelles MST, vous serez convoqué(e pour les résultats.
Il vous remettra un certificat qui constate les traces visibles du viol ( griffures, traces de strangulations, ecchymoses...), et de votre état général après le viol ( angoisse, larmes, agitation...). Un tel certificat sera utile lors du procès et pour une demande de dommages et intérêts. Demandez lui aussi un certificat d'incapacité Totale du Travail ( I.T.T. ), qui sera lui aussi nécessaire pour des dommages et intérêts.
Des prélèvements vaginaux nécessaires pour l'identification du violeur seront effectués ainsi que l'analyse de toutes traces que vous aurez "prises" à votre agresseur( griffures, cheveux,....). C'est pour cela que vous devez apportez tous les vêtements, linge et objet souillés que vous aurez conservé.
Si cette première consultation est pratiquée dans un service hospitalier d'urgence médico-judiciaire, elle est faite par un médecin "expert" et cela peut éviter la répétition d'expertises médicales au cours de l'instruction du procès.
Comment porter plainte? |
Il y a deux façons de le faire:
- Porter plainte à la police ou à la gendarmerie
- Porter plainte en écrivant directement au Procureur de la République.
Porter plainte auprès du commissariat de police ou de la gendarmerie
Vous serez entendu par un inspecteur ( inspectrice ) de la police judiciaire. Il ( elle ) enregistrera votre plainte et rédigera un procès-verbal de vos déclarations que vous devez relire et signer. Si un ou plusieurs éléments déclarés ne sont pas ou mal relatés ne signez pas votre déposition et faite là modifier jusqu'à ce quelle soit le reflet exact de ce que vous avez vécu et ressenti.
Le premier rôle de la police est de recueillir votre récit. L'inspecteur va vous poser des questions précises, voire même indiscrètes pour aider les besoins d'enquête mais aussi débusquer les faux témoignages des vrais, surtout dans les cas où le viol n'est pas récent. Donnez tous les détails de ce que vous avez subi, même les plus intimes. N'hésitez pas à décrire le piège dans lequel l'agresseur vous a conduit, ses menaces, la peur que vous avez ressentie, le viol, les sévices, toutes les circonstances qui l'ont accompagné et tous ceux qui étaient présents sur le lieu, l'heure, le visage de l'agresseur, ses paroles, ses gestes, sa voiture et tout autre élément qui peuvent l'accuser. Et n'oubliez pas les éventuels témoins de ce crime!
Après cette première étape la police ou la gendarmerie est tenue de transmettre votre plainte au procureur de la république où des démarches pour faire suivre votre plainte seront effectuées.
Porter plainte directement au procureur de la République
Il s'agit d'une démarche plus longue, néanmoins elle est possible. Faites-le par lettre recommandée avec accusé de réception, datée et signée, adressé au Tribunal de Grande Instance de votre département, en précisant:
- votre adresse
- votre état civil
- le détail précis des faits ( date, lieu, circonstances ...)
- la description du violeur
- en y joignant le certificat médical et toutes les autres preuves. Déclarez tous ce que vous auriez dit à l'officier de Police ou de Gendarmerie.
Néanmoins, cette démarche est plus longue alors privilégiez la solution d'aller porter plainte auprès des Officiers de Police ou de Gendarmerie.
Pour faire cette démarche vous pouvez vous faire aider par un avocat, ou par l'un des conseils juridiques gratuit auprès de beaucoup de mairies ou des bureaux d'aide aux victimes.
Quelques éléments utiles à connaître pour porter plainte |
Toute personne accusée de crime, comme le viol, est présumée innocente jusqu'à son jugement et il a droit de ce fait à une défense par l'avocat de son choix avec lequel il sera toujours accompagné. Le violeur sera donc désigné par les termes de prévenu, suspect ou accusé.
En portant plainte vous avez le rôle de témoin. Néanmoins afin de participer pleinement à la procédure, vous pouvez vous constituer partie civile. En le faisant, vous n'êtes plus devant la justice comme un simple témoin mais comme une victime qui demande des dommages et intérêts en réparation des préjudices subis :
- préjudice corporel ( frais médicaux )
- préjudice moral
- préjudice matériel ( pertes de salaire, frais d'avocats et autre frais occasionnés par le procès ).
Cela vous permet de prendre un avocat par qui vous serez représenté, avec qui vous aurez accès au dossier durant toute l'instruction. Vous connaîtrez ainsi tous les arguments que l'agresseur utilisera pour sa défense ainsi vous pourrez mieux assurer la votre et contrer ces arguments.
Vous pouvez vous porter partie civile à tout moment de la procédure par lettre simple au Doyen des juges d'instruction, ou au juge saisi de l'affaire. Vous avez aussi la possibilité de le faire par lettre recommandée adressée au Tribunal 24 heures avant l'audience, ou encore en vous présentant personnellement pendant l'audience. Afin de vous aider une association de lutte contre le viol peut se porter partie civile à vos côtés, vous serez mieux soutenu de cette façon.
La procédure pour viol dure environ deux ans, il est donc essentiel que vous vous fassiez aider par une personne de confiance. Vous pouvez pour cela vous adresser à un de vos proches, soit à un membre d'une association de lutte contre le viol ou encore à une personne faisant partie de l'aide aux victimes de votre département ( dont vous pouvez avoir le numéro de téléphone et l'adresse à la gendarmerie ou au commissariat de police de votre commune ). Ne négligez pas de telles personnes car elles offrent d'innombrables services qui peuvent vous réconforter, je peux vous l'assurer. De plus, moralement c'est important de se sentir soutenu et aidé. Alors n'hésitez pas. Vous pouvez aussi m'écrire pour me faire part de vos sentiments.
Si vous ne voulez pas porter plainte |
C'est votre droit mais néanmoins n'oubliez pas que porter plainte aide énormément, vous pouvez me croire car je me base sur ma propre expérience. Le silence ne profite qu'aux agresseurs. Ils recommenceront peut-être tant qu'ils ne seront pas inquiétés par la police, ils se croiront plus fort voire à l'abri d'un châtiment et sans prise de conscience voire même pas coupable.
Vous disposez d'un certain délai pour porter plainte :
- de dix ans pour porter plainte et en cas de viol sur mineur( e) à partir de la majorité de la victime
- de trois ans en cas d'agression sexuelle autre que le viol.
N'oubliez pas que plus vous attendez, plus il sera difficile de retrouver votre agresseur et d'établir des preuves pour étayer vos dires. Vous vous exposez aux interrogations de la police ou du tribunal quant à votre attente pour porter plainte. Sachiez que de toute façon vous pouvez obtenir le soutient de groupes de solidarité entre femme qui s'organisent un peu partout en France.
11:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : spiritualite-de-la-liberation, chritianisme | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/06/2006
ILS NE PARTIRONT PAS VRAIMENT...
Ils regardent les autres partir pour des rivages qu'ils ne connaîtront point. Les mois défilent comme d'immondes secondes interminables. Ils ont travaillés toute leur vie pour en arriver là. Ne jamais partir ou attendre le départ définitif sans broncher. Peu importe, les voisins leurs raconteront bien leurs vacances tel un film inédit. Ils voyageront dans leur imaginaire et s'inventeront des paysages magiques. Même s'ils ont les moyens, leur santé ne permet plus qu'ils bougent.
Les enfants sont partis, les commerçants aussi dans ce désert caniculaire. Ils ne parlent qu'au silence qui semble ne rien comprendre. Et puis, ils se taisent vaincus par tant d'indifférences. Pourvu que le soleil ne soit pas trop ardent, il risquerait en plus de leur donner un aller sans retour. Il dérangerait la Famille si joviale de prendre un repos bien mérité...
Ils attendent leurs cartes postales qui les feront rêver, quelques instants. Parfois, ils se sentent de trop en cette société individualiste. Ils ont lu dans le journal que des amis étaient morts lors, d'un certain été. Maintenant, même le facteur prend de leurs nouvelles quand ils ont du courrier. Malheureusement, en cette période particulière, les lettres se font rares.
Autrefois, trop pauvres pour vivre des jours heureux. Aujourd'hui, trop vieux pour s'en aller vers des rivages mystérieux. Quel dilemme leur offre cette existence. Et pourtant, leurs enfants et amis, les aiment mais ces mois sont vides de leurs présences.
Les journaux écrivent que l'égoïsme tue les personnes âgées. Les journalistes mentent toujours, c'est bien connu. Les enfants et petits enfants les aiment mais, ils ont leur vie. Comme nous avons eu la nôtre. Alors, que faire face au néant ?
Retrouver plus intensément encore celui qui nous aime plus que tout. Oui, prier Dieu pour vivre nos Vacances avec Lui. Dans le coeur de Sa Présence. Ah ! comme nous plaignons ses générations sans spiritualité. Nous serons tellement dans la joie de l'Esprit que nos enfants nous trouverons transfigurés. Non, la solitude n'est pas si lourde, lorsqu'elle est habitée. Bonnes et mirifiques Vacances à Tous et Toutes. Dieu en Son suprême Amour est à nos côtés. Quand vous rentrerez, notre sourire sera l'expression du bonheur de nous sentir aimés inconditionnellement. Alors, partez tranquilles et de simples gestes de tendresse nous feront plaisir. En attendant votre retour...
Bruno LEROY.
* En cette période de Vacances approchantes, ne mettons pas lâchement nos personnes âgées dans les poubelles putrides de notre coeur !
10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/04/2006
LE CPE EST DÉCÉDÉ APRES UNE LONGUE AGONIE.
L'article 8 de la loi sur l'égalité des chances, qui créait le contrat première embauche, sera remplacé par un dispositif en faveur des jeunes en difficulté, a décidé Jacques Chirac. "Sur proposition du Premier ministre et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité, le président de la République a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", lit-on dans un communiqué de la présidence. Le texte a été publié après une réunion d'une heure à l'Elysée en présence de Dominique de Villepin, des présidents des deux assemblées, et des principaux responsables de la majorité parlementaire, dont Nicolas Sarkozy. Villepin regrette de n'avoir pas été compris Dominique de Villepin, dans une allocution de l'hôtel de Matignon, a pris acte que "les conditions nécessaires de confiance et de sérénité ne sont réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche". Il a regretté ne pas avoir été "compris par tous" sur le CPE, affirmant avoir voulu "agir vite" contre la "situation dramatique" du chômage des jeunes et "proposer une solution forte". Le Premier ministre estime que sa responsabilité est désormais, après le remplacement du CPE, de "préparer l'avenir de notre pays". Il a souhaité que les Français se "retrouvent tous ensemble pour avancer". Syndicats et opposition politique avaient réclamé avec insistance l'abrogation du CPE avant les vacances parlementaires qui débutent vendredi soir. Ils sont satisfaits. Le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri s'est félicité de la décision du président et y voit un "succès" du mouvement social, "même si l'on peut regretter qu'il soit remplacé par un dispositif qui n'a été négocié avec personne". "Cela va nous renforcer pour la suite car tout n'est pas fini. Au-delà du CPE, restent la loi sur l'égalité des chances et l'apprentissage à 14 ans et aussi le CNE, la loi Fillon même. Nous allons mettre tout cela sur la table", a-t-il lancé. Satisfaction des syndicats, appel à lever les blocages Le président de l'UNL Karl Stoeckel a salué "une victoire historique après une mobilisation historique". Le responsable lycéen a également jugé que ce recul du gouvernement constituait "un désaveu plus global de sa politique" : "Aujourd'hui, il faut qu'on revienne sur les mesures imposées de la même manière que le CPE", a-t-il prévenu, concernant l'ensemble de la loi sur l'égalité des chances. Les étudiants doivent "lever les blocages dans les universités pour permettre aux examens de se tenir dans les meilleures conditions" après la suppression du CPE, a demandé lundi sur LCI la présidente de la confédération étudiante, Julie Coudry. "Le CPE est mort, le CPE est bel et bien fini", s'est-elle réjoui, souhaitant qu'une "victoire collective pour l'insertion professionnelle" ne se fasse pas "au prix d'un échec individuel". Bruno Julliard, président de l'Unef, syndicat leader de la contestation, compte toutefois "maintenir la pression jusqu'au vote par le Parlement" de l'article remplaçant le CPE, dont la suppression constitue selon lui une "première victoire déterminante". La journée d'actions de mardi, à l'appel des organisations étudiantes et lycéennes et de la coordination nationale étudiante, est maintenue. Même sentiment pour le mouvement lycéen FIDL, dont le président Tristan Rouquier a appelé à "maintenir la mobilisation", tout en se déclarant "satisfait du retrait du CPE". Il souhaite un "éclaircissement sur le nouveau texte". L'intersyndicale qui a mené la bataille contre le CPE doit se réunir ce lundi à 18h30, pour décider, notamment, de la suite à donner au mouvement. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a promis que la proposition de loi remplaçant le CPE serait discutée "dans les tout prochains jours", et "pourquoi pas dès demain", mardi. |
14:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/03/2006
Le gouvernement doit suspendre le CPE.
Face à l’ampleur de la mobilisation du 7 mars ¬ sans commune mesure avec celle du 7 février ¬ le Premier ministre et sa majorité doivent surseoir au Contrat première embauche (CPE). Toute autre attitude de leur part serait suicidaire : pour le gouvernement et pour l’ensemble de la société française.
Aux yeux de la CFTC, le CPE ¬ comme le CNE, dont il est indissociable - est inacceptable au moins pour deux raisons : une période d’essai de deux ans (supérieure à ce qui se pratique en Europe, y compris au Royaume-Uni), et la rupture sans motif : le gouvernement s’attaque, là, à ce qui fonde la dignité de la personne au travail. Le CPE et le CNE font supporter les risques économiques aux salariés, sans rien demander, en contrepartie à l’entreprise. Le CPE est d’autant plus inacceptable qu’il engage l’avenir des jeunes.
La CFTC demande au gouvernement de revoir sa copie sur le CPE avec les partenaires sociaux, y compris avec le Medef dont les tergiversations sur ce dispositif sont inquiétantes. Le patronat doit renoncer à se servir des jeunes comme d’une variable d’ajustement (stages, CPE, intérimŠ) et s’engager dans un parcours qui consolide leur emploi.
La CFTC fera, de son côté, des propositions sur la responsabilité économique et sociale partagée des salariés et des entreprises.
Paris, le 7 mars 2006
12:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |