12/05/2009
“Pourquoi les hommes s'attristent-ils ?”
Ne prêtez aucune foi a ceux qui présentent la vertu de l'humilité comme de la timidité humaine ou comme une condamnation perpétuelle à la tristesse. Se sentir argile, réparé avec des agrafes, est une source continuelle de joie; cela signifie nous reconnaître peu de chose devant Dieu: enfant, fils. Et, quand on se sait pauvre et faible, y a-t-il plus grande joie que celle de se savoir aussi fils de Dieu ? Pourquoi les hommes s'attristent-ils ? Parce que la vie sur la terre ne se déroule pas comme nous l'espérons personnellement, parce que des obstacles se dressent, nous empêchant ou nous rendant plus difficile de continuer à satisfaire ce a quoi nous prétendons.
Il ne se produit rien de tout cela quand l'âme vit la réalité surnaturelle de sa filiation divine, Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (Rom 8, 31.) je le répète depuis longtemps, la tristesse est le lot de ceux qui s'acharnent à ne pas reconnaître qu'ils sont fils de Dieu. (…) (Amis de Dieu, 108)
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09/05/2009
“Magnificat anima mea Dominum!”
Notre foi n'est pas un fardeau ni une limitation. De quelle pauvre idée de la vérité chrétienne ferait preuve celui qui raisonnerait ainsi! En choisissant Dieu, nous ne perdons rien, nous gagnons tout: celui qui, au prix de son âme, aura trouvé sa vie la perdra, et celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera (Mt 10, 39.).
Nous avons tiré la carte gagnante et obtenu le premier prix. Lorsque quelque chose nous empêchera de voir cela clairement, nous devrons examiner le fond de notre âme: peut-être y a-t-il peu de foi, peu de contact personnel avec Dieu, peu de vie de prière. Nous devrons demander au Seigneur, à travers sa Mère et notre Mère, d'augmenter notre amour pour Lui, de nous accorder de goûter la douceur de sa présence. Car c'est seulement en aimant qu'on parvient a la liberté la plus pleine: celle de ne vouloir abandonner jamais, pour toute l'éternité, l'objet de nos amours. (Amis de Dieu, 38)
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02/05/2009
La nouveauté dans le Christ.
Un sens de nouveauté parcourt l’Évangile tout entier, depuis l’Annonce faite à la Vierge Marie jusqu’à la Résurrection du Seigneur. Le Nouveau Testament parle de différentes façons d’un nouveau commencement pour l’humanité. Le mot même d’« évangile » signifie justement cela : la « bonne nouvelle ». Dès le début de son ministère public, le Christ annonce ouvertement l’accomplissement des temps et la venue du Royaume de Dieu : Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à l’Évangile [1]. Or, cela ne signifie pas que le Seigneur souhaite tout changer. Il n’est pas un révolutionnaire ou un illuminé. En fait, par exemple, pour parler de l’indissolubilité du mariage, il prend comme point de départ ce que Dieu a fait à l’origine, lorsqu’il créa l’homme et la femme [2]. C’est pourquoi il a déclaré : N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir [3] ; et, à plusieurs reprises, il ordonna aux disciples d’accomplir fidèlement les commandements que Moïse avait communiqués au peuple de la part de Dieu.
Cependant, dans la prédication du Seigneur il y a, sans aucun doute, un air nouveau, libérateur. D’un côté, la doctrine de Jésus développe des éléments déjà présents dans l’Ancien Testament, tels que la droiture d’intention, le pardon ou la nécessité d’aimer tous les hommes sans restriction, en particulier les pauvres et les pécheurs. En lui se réalise l’accomplissement des anciennes promesses que Dieu a faites aux prophètes. D’un autre côté, l’appel du Seigneur s’adresse de façon radicale et péremptoire non seulement à un peuple, mais à tous les hommes, qu’il appelle un par un.
La nouveauté de la présence et de l’action de Jésus-Christ se perçoit aussi d’une autre façon, déconcertante à première vue : beaucoup d’hommes l’ont rejeté. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli [4], dit saint Jean. Ce rejet de la part des hommes met encore davantage en relief, si c’est possible, le caractère inconditionnel du don du Seigneur et de sa charité envers l’humanité. En plus, ce rejet l’a conduit tout droit à la mort sur la Croix, librement acceptée, sacrifice unique et définitif, source salvifique pour tous les hommes.
Or, Dieu a été fidèle à sa promesse et la puissance du mal n’a pas pu éteindre la générosité divine de Jésus, comme la Résurrection l’a manifesté. La force salvifique que Dieu a introduite dans le monde par l’Incarnation de son Fils et surtout par sa Résurrection, est la nouveauté absolue, universelle et permanente. Cela se voit dès le début de la prédication apostolique : avec une joie débordante, les apôtres proclament dans toute la Judée, dans l’Empire romain et dans le monde entier que Jésus est ressuscité ; que le monde pouvait changer, que chaque femme, chaque homme pouvait changer ; que nous n’étions plus soumis à la loi du péché et de la mort éternelle. Le Christ, assis à la droite du Père, dit : Voici, je fais l’univers nouveau [5]. Dans le Christ, Dieu a pris d’une façon nouvelle les brides du monde et de l’histoire humaine, plongés dans le péché, pour les conduire à leur réalisation plénière. Malgré toutes les difficultés que les chrétiens de la première heure ont rencontrées, ils regardaient vers l’avenir avec espérance et optimisme. Et ils transmettaient sans cesse leur foi à toutes les personnes qui se trouvaient auprès d’eux.
La nouveauté de la vie éternelle après la mort
Dans le monde païen il était fréquent de considérer l’avenir comme une simple réplique du passé. Le cosmos existait depuis toujours et, à l’intérieur des grandes mutations cycliques, il demeurerait pour toujours. Selon le mythe de l’éternel retour, tout ce qui s’est produit dans le passé se reproduira dans le futur. Dans ce contexte anthropologico-religieux, l’homme ne pouvait se sauver qu’en sortant de la matière, dans une sorte d’extase spirituelle, séparé de la chair ; ou en vivant dans ce monde, comme saint Paul le disait, sans peur ni espérance [6]. Dans les premiers siècles du christianisme, les païens s’en tiennent à une éthique plus ou moins droite ; ils croient en Dieu ou dans les dieux et ils leur adressent un culte assidu, en quête de protection et de réconfort ; mais ils n’ont pas l’espérance certaine d’un avenir heureux. La mort n’était qu’une rupture brutale, un non-sens.
D’un autre côté, la volonté de vivre pour toujours est profonde chez l’homme, comme le montrent les philosophes, les littérateurs, les artistes, les poètes et, de façon éminente, ceux qui s’aiment. L’homme aspire à perdurer. Ce désir se manifeste de multiples manières : dans les projets humains, dans la volonté d’avoir des enfants, dans le désir d’influer sur la vie d’autres personnes, d’être reconnu et de rester dans la mémoire des gens ; dans tout cela, on peut deviner la tension humaine vers l’éternité. Il en est qui pensent à l’immortalité de l’âme ; il en est qui comprennent l’immortalité comme une réincarnation ; il en est enfin qui, devant le fait certain de la mort, décident de mettre en œuvre tous les moyens pour obtenir le bien-être matériel ou la reconnaissance sociale : des biens qui ne seront jamais suffisants, parce qu’ils ne rassasient pas, parce qu’ils ne dépendent pas que de notre propre volonté. En cela le christianisme est réaliste, car il sait que la mort est le terme de tous les rêves vains de l’homme.
Au milieu du dilemme de la mort et de l’immortalité, le pouvoir recréateur de Dieu se rend présent dans la vie, la passion et la résurrection de Jésus-Christ. Le fidèle chrétien, uni à lui par le baptême et les autres sacrements, reproduit les jalons principaux du passage du Seigneur sur cette terre. Comme saint Paul l’a écrit aux Romains, nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si c’est un même être avec le Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable [7].
En effet, le chrétien a la certitude que Dieu lui a donné la vie en le créant à son image et selon sa ressemblance [8]. Il sait que lorsqu’il éprouve l’angoisse de la mort qui approche, le Christ agit en lui, transformant ses peines et sa mort en une force corédemptrice. Et il est sûr que Jésus lui-même, qu’il a servi, imité et aimé, l’accueillera au Ciel, le comblant de gloire après sa mort. La grande et joyeuse vérité de la foi chrétienne est que, par la foi dans le Christ, l’homme peut surclasser largement le dernier ennemi [9], la mort, et s’ouvrir à la vision perpétuelle de Dieu et à la résurrection de son corps à la fin des temps, lorsque toutes les choses se seront accomplies dans le Christ.
La vie ne finit pas ici bas ; nous sommes sûrs que le sacrifice caché et le don de soi généreux ont un sens et une récompense qui, par la miséricorde magnanime de Dieu, vont bien au-delà de ce que l’homme pourrait attendre avec ses seules forces. Si parfois la pensée de notre sœur la mort t’inquiète, parce que tu te sens si peu de chose, prends courage et pense en toi-même : que sera ce Ciel qui nous attend, lorsque toute la beauté et la grandeur, toute la félicité et l’Amour infinis de Dieu se déverseront dans ce pauvre vase d’argile qu’est la créature humaine, et l’assouviront éternellement, avec la constante nouveauté d’un nouveau bonheur ? [10]
Les fins dernières commencent d’une certaine façon sur la terre
S’il est certain que la nouveauté chrétienne concerne principalement l’autre vie, l’au-delà, l’Église enseigne aussi que la nouveauté de la Résurrection du Christ est déjà présente, d’une certaine façon, sur la terre. Quelle que soit la durée de l’univers tel que nous le connaissons, nous sommes déjà « dans les derniers temps », sûrs que le monde a été racheté, puisque le Christ a vaincu le péché, la mort, le démon.
Le Royaume de Dieu est au milieu de vous [11] ; au milieu, non seulement comme une présence extérieure, mais aussi au-dedans du croyant, dans l’âme en état de grâce, d’une présence réelle, actuelle, efficace, bien que pas encore tout à fait visible et complète. « Nous voilà donc déjà parvenus à la fin des temps (cf. 1 Co 10, 11) ; le renouvellement de l’univers est irrévocablement établi et, en un certain sens, il a vraiment commencé dès ici-bas. Dès ici-bas l’Église est, en effet, auréolée d’une sainteté véritable, si imparfaite qu’elle soit. […] Nous sommes appelés fils de Dieu et en vérité nous le sommes (cf. 1 Jn 3, 1) ; mais nous n’avons pas encore paru avec le Christ, dans la gloire (cf. Col 3, 4). C’est là que nous serons semblables à Dieu, car nous le verrons tel qu’il est (cf. 1 Jn 3, 2) » [12].
L’Église est dépositaire sur la terre de cette présence anticipée du Royaume de Dieu ; elle avance dans son pèlerinage terrestre. Cependant, tout le pouvoir salvifique de Dieu agit déjà d’une certaine manière dans le siècle présent, grâce à la Parole révélée et aux sacrements, spécialement celui de l’Eucharistie. Un pouvoir salvifique qui se manifeste aussi dans la vie sainte des chrétiens qui vivent dans le monde, sans être mondains [13]. Le chrétien est, face au monde et dans le monde, alter Christus, ipse Christus, un autre Christ, le Christ lui-même : ainsi s’établit une certaine polarité dans la vie de l’Église et de chaque croyant entre le déjà et le pas encore, entre le moment présent — occasion d’accueillir la grâce — et la plénitude finale ; tension qui a beaucoup de conséquences pour la vie du chrétien et pour la compréhension du monde.
Cette réalité confirme la distinction qui existe entre l’ordre naturel et l’ordre surnaturel. La vie surnaturelle, basée sur la foi et sur la grâce de Dieu, s’insère dans l’âme du chrétien, même si elle n’informe pas encore pleinement tous les aspects de son existence. Le chrétien vit abîmé en Dieu et pour Dieu et s’efforce de communiquer les biens divins aux autres hommes. Dans la vie future, la grâce, ou la vie surnaturelle, se transformera en gloire, et l’homme atteindra une immortalité complète lors de la résurrections des morts. En revanche, dans la vie présente, l’existence humaine, même si elle est déjà perfectionnée par la grâce, garde ses lois propres, qui doivent s’appliquer dans les différents domaines : personnel, familial, social et politique. La vie surnaturelle accueille, perfectionne et conduit à sa plénitude la nature, sans l’annuler ni s’y substituer.
Une autre conséquence de la tension entre le déjà et le pas encore s’exprime dans la notion chrétienne du temps et de l’histoire. Pour la pensée païenne, presque toujours fataliste, les événements de l’histoire étaient prévus et déterminés d’avance par le fatum, le destin. Le temps passait, intouchable et imperturbable, en spectateur muet et passif, encadré dans le flux de l’histoire. Mais le temps chrétien n’est pas seulement le temps qui passe ; c’est l’espace créé par Dieu pour la croissance et le progrès, pour l’histoire et la rédemption. Dieu agit par sa Providence dans le temps, pour conduire le monde et l’histoire vers leur plénitude.
Le Seigneur a voulu compter sur la réponse intelligente et libre des hommes, sur les prières des saints et les bonnes actions de beaucoup, pour influer sur le cours des événements. Étant son image, les hommes peuvent changer l’histoire : dans certains cas pour le pire, comme dans le cas du péché d’Adam et d’Ève ; mais, surtout, d’une manière positive, en participant activement à la réalisation du dessein divin, précisément parce que l’événement le plus important et efficace, celui qui a fait prendre au monde le tournant le plus radical, a été l’Incarnation du Fils de Dieu. C’est pourquoi la collaboration humaine la plus profonde et durable aux plans divins pour changer le cours de l’histoire a été celle de la Sainte Vierge, lorsqu’elle accueillit le Fils de Dieu dans son sein, par un fiat ! résolu.
Les chrétiens vivent dans le monde conscients de leurs péchés et de ceux d’autrui, mais convaincus que la meilleure façon de profiter du temps est de servir Dieu, pour améliorer le monde qu’il nous a confié. D’une certaine manière, le monde est façonné par l’homme, il est humanisé. La tension eschatologique devient patente dans la Providence divine, toujours présente dans la vie de l’Église et de chaque chrétien. « La création a sa bonté et sa perfection propres, mais elle n’est pas sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée « en état de voie » (in statu viæ) vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu l’a destinée. Nous appelons divine providence les dispositions par lesquelles Dieu conduit sa création vers cette perfection. » [14] Le Seigneur n’a pas tout fait, jusqu’au dernier détail, dès le début. Petit à petit, en comptant sur la collaboration intelligente et persévérante des créatures, il les fait avancer, toutes et chacune, vers leur but. Comme nous l’avons vu, le pouvoir salvifique de Dieu se rend normalement présent dans la vie de l’homme de façon cachée et intérieure ; de façon analogue, la Providence divine agit doucement et simplement, non seulement dans les grands événements, mais aussi en ceux qui, en apparence, sont plus petits. C’est pourquoi le Seigneur invite à une confiance pleine : Ne vous inquiétez donc pas en disant : Qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? De quoi allons-nous nous vêtir ? Ce sont là toutes choses dont les païens sont en quête. Or votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît [15].
Dieu — expliquait saint Josémaria —, qui est la beauté, la grandeur, la sagesse, nous annonce que nous sommes siens, que nous avons été choisis comme terme de son amour infini. Quelle vie de foi il faut avoir pour ne pas dénaturer cette merveille que la Providence divine met entre nos mains ! Une foi comme celle des Rois Mages : la conviction que ni le désert, ni les tempêtes, ni la tranquillité des oasis ne nous empêcheront de parvenir à ce Bethléem éternel qu’est la vie définitive avec Dieu [16].
Depuis le début de son existence terrestre, le Seigneur a comblé celle qui serait la Mère de son Fils d’une abondance extraordinaire de dons, humains et surnaturels. Conçue sans le péché originel, elle est comblée de grâce [17]. Tout au long de sa vie, au milieu d’un nombre sans fin d’épreuves et d’obscurités, elle a vécu héroïquement sa foi, en fortifiant par son exemple les premiers disciples. À la fin de sa vie, exempte de tout péché, elle fut élevée au ciel corps et âme, pour participer à jamais, comme Reine des anges et de toute la création, à la gloire du Seigneur. En elle, la promesse divine de conduire les hommes à la gloire s’est pleinement accomplie. C’est pourquoi la Sainte Vierge est pour chaque homme spes nostra, phare qui nous éclaire et cause de notre espérance.
P. O'Callaghan
[1]. Mc 1, 15.
[2]. Cf. Mt 19, 3-9 ; Gn 2, 24.
[3]. Mt 5, 17.
[4]. Jn 1, 11.
[5]. Ap 21, 5.
[6]. Cf. 1 Th 4, 13 ; Ep 2, 12.
[7]. Rm 6, 4-5.
[8]. Cf. Gn 1, 27.
[9]. 1 Co 15, 26.
[10]. Sillon, n° 891.
[11]. Lc 17, 21.
[12]. Concile Vatican II, Const. dogm. Lumen gentium, n° 48.
[13]. Cf. Jn 17, 14.
[14]. Catéchisme de l’Église Catholique n° 302.
[15]. Mt 6, 31-33.
[16]. Quand le Christ passe, n° 32.
[17]. Lc 1, 28.
http://www.opusdei.fr/art.php?p=33514
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15/04/2009
Vidé de tout ce moi, remplis-moi de Toi”
C'est le moment de crier: souviens-toi des promesses que tu m'as faites, pour me remplir d'espérance; cela me console dans mon néant et remplit ma vie de force. Notre Seigneur veut que nous comptions sur Lui pour tout: nous voyons avec évidence que sans Lui nous ne pouvons rien, et qu'avec Lui nous pouvons tout Notre décision de cheminer toujours en sa présence s'affermit.
Notre intelligence, qui semble inactive, est illuminée de la clarté de Dieu et il nous paraît indubitable que, si le Créateur prend soin de tout — même de ses ennemis —, à plus forte raison Il prendra soin de ses amis ! Nous nous persuadons de ce qu'il n'y a ni mal, ni contradiction qui ne serve au bien: c'est ainsi que s'affermissent dans notre esprit la joie et la paix, qu'aucune raison humaine ne pourra nous arracher, parce que ces visitations laissent toujours en nous quelque chose de spécifique, quelque chose de divin. Nous louerons Dieu Notre Seigneur qui a réalisé en nous des œuvres admirables Et nous comprendrons que nous avons été créés avec la capacité de posséder un trésor infini.
Nous avions commencé par ces prières vocales, simples, charmantes, apprises dans notre enfance et que nous aimerions ne jamais abandonner. La prière, qui a commencé avec cette naïveté enfantine, coule maintenant largement, paisible et sûre au rythme de notre amitié avec Celui qui a affirmé: Je suis le Chemin. Si nous aimons ainsi le Christ, si nous nous réfugions avec une audace divine dans la plaie que la lance a laissée ouverte dans son côté, la promesse du Maître s'accomplira: si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure.(…) (Amis de Dieu, nos 305-306)
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14/03/2009
“Agissons-nous vraiment comme des enfants de Dieu ?”
Notre condition d'enfants de Dieu nous poussera — j'y insiste — à entretenir un esprit contemplatif au milieu de toutes les activités humaines (être lumière, sel et levain, par la prière, par la mortification, par une profonde culture religieuse et professionnelle); et pour que ce programme soit une réalité: plus nous serons plongés dans le monde, plus nous devons être à Dieu. (Forge, 740)
Lorsque l'on travaille pour Dieu, il faut avoir un "complexe de supériorité", t'ai-je dit. Et tu m'as demandé: mais n'est-ce pas là une manifestation d'orgueil? — Eh bien non! C'est une conséquence de l'humilité, d'une humilité qui me fait dire: Seigneur, Tu es qui Tu es. Moi, j'en suis la négation. Toi, tu as toutes les perfections: le pouvoir, la force, l'amour, la gloire, la sagesse, l'empire sur toutes choses, la dignité... Mais moi, si je m'unis à Toi, comme un enfant qui se blottit dans les bras vigoureux de son père ou dans le giron si merveilleux de sa mère, je ressentirai la chaleur de ta divinité, les lumières de ta sagesse, je sentirai ta force circuler dans mes veines. (Forge, 342)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=12993
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25/01/2009
Une rencontre personnelle avec le Christ.
Parmi les saints inscrits au calendrier liturgique, Paul est un cas unique : l’Église universelle célèbre sa « conversion ». Et, en cette année jubilaire où le 25 janvier coïncide avec un dimanche, elle permet même de donner la priorité au propre de la fête sur celui du Jour du Seigneur. C’est assez dire que cette conversion présente un caractère exemplaire.
Retournement, nouvel enracinement
Étymologiquement, conversion signifie changement total d’orientation. Dans le domaine psychique, elle équivaut à un renouvellement complet des mobiles du comportement. Á l’usage, le mot a perdu de son intensité mais, chez Paul, il garde toute son acuité. Sur le chemin de Damas, il est renversé par une lumière qui l’enveloppe et là, il change du tout au tout : lui qui est israélite jusqu’à la moelle, circoncis du 8e jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d’Hébreux (Phil 3, 5), il se fait chrétien ; de persécuteur, il devient apôtre ; de sectateur de la Loi, évangélisateur des païens. Le changement de son nom, de Saul à Paul, que les Actes (13, 9) font remarquer en passant, manifeste chez lui une nouvelle cohérence de vie, une nouvelle identité ; il le dit lui-même, et fortement : Pour moi, vivre, c’est le Christ (Phil 1, 21) ; Et si je vis, ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi (Gal 2, 20).
Rupture et accomplissement
Des esprits rationalistes ont épilogué sur la cause de ce bouleversement intérieur : coup de soleil, hystérie, hallucination, crise d’épilepsie... Il serait plus exact de parler de « coup de foudre » car c’est dans ce sens que Paul explique le tournant de sa vie, lors de son plaidoyer au roi Agrippa : En chemin, vers midi, je vis, ô roi, venant du ciel et plus éclatante que le soleil, une lumière qui resplendit (…) Le Seigneur dit : « Je suis Jésus que tu persécutes. Mais relève-toi et tiens-toi debout. Car voici pourquoi je te suis apparu : pour t’établir témoin et serviteur de la vision (Ac 26, 12-16). C’est une révélation, un émerveillement, une joie indicible. Là, sur le champ, Saul est déjà Paul. Il est saisi, comme pénétré par la personne de Jésus qu’il découvre dans la beauté stupéfiante de sa gloire. Seule compte désormais la vie dans le Christ, au point qu’il considère « comme balayures tout ce qui, auparavant, constituait pour lui l’idéal le plus élevé, presque la raison d’être de son existence »(Benoît XVI). Néanmoins, il ne repart pas de zéro, et il importe de le préciser afin de comprendre la nature de la conversion : la lumière qui l’a enveloppé a communiqué un éclairage nouveau à tout ce qu’il y avait de bon et de vrai dans sa vie, dans son héritage. Elle a élargi son cœur et l’a ouvert à tous. Aussi, se convertir, plus que répudier ses erreurs et renoncer à l’inconduite, c’est s’ouvrir à ce surcroît de vie offert par Dieu, c’est entrevoir son insondable amour, que la myopie, l’égoïsme de vie et l’étroitesse de vue masquaient encore.
Des âmes passionnées du Christ et de son Église
La rencontre avec le Christ ressuscité est le centre de l’histoire personnelle de saint Paul. Elle est destinée à être aussi au centre de notre propre histoire car la vie chrétienne n’est pas un art de vivre, un humanisme, une sagesse ; c’est une histoire d’amour, un commerce intime d’amitié avec Dieu dont on se sait aimé. A l’orée de la « semaine de prière pour l’unité des chrétiens », comme est précieux l’exemple de l’Apôtre ! Pour nous aujourd’hui comme alors pour lui, il s’agit en effet de dépasser nos préjugés. Par delà le dialogue œcuménique, l’unité ne sera obtenue que par notre conversion intérieure. Elle est un don de l’Esprit Saint et elle s’exprime d’une manière qu’il nous faut apprendre à reconnaître avec des yeux renouvelés. Elle « implique le désir d'agrandir son cœur, de l'ouvrir à tous avec la soif rédemptrice du Christ, qui cherche tout le monde et accueille tout le monde, parce qu'il a été le premier à aimer tout le monde » (Saint Josémaria, Loyauté envers l’Église, 28).
http://www.opusdei.fr/art.php?p=31734
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12/12/2008
“Tout peut et doit conduire à Dieu”
Le chrétien doit avoir soif de savoir. Maniement des sciences les plus abstraites ou habileté technique, tout peut et doit conduire à Dieu. Car il n'est pas de tâche humaine qui ne soit sanctifiable, qui ne soit une occasion de se sanctifier personnellement et de collaborer, avec Dieu, à la sanctification de tous ceux qui nous entourent. Ce n'est pas au fond d'une vallée mais au sommet de la montagne que doit briller la lumière de ceux qui suivent Jésus-Christ: pour que l'on voie vos bonnes œuvres et que l'on glorifie votre Père qui est dans les cieux .
Travailler ainsi, c'est prier. Etudier ainsi, c'est prier. Faire ainsi de la recherche, c'est prier; nous n'en sortons jamais; tout est prière, tout peut et doit nous mener à Dieu, nourrir ce dialogue continuel avec Lui, du matin au soir. Tout travail digne peut être prière; et tout travail qui est prière est apostolat. C'est ainsi que l'âme s'affermit, dans une unité de vie simple et solide.
Nous avons considéré la réalité de notre vocation chrétienne: nous avons vu comment le Seigneur nous a fait confiance pour rapprocher les âmes de la sainteté, pour les approcher de Lui, pour les unir à l'Eglise, pour étendre le règne de Dieu à tous les cœurs. Le Seigneur nous veut sacrifiés, fidèles, délicats et amoureux. Il nous veut saints et tout à Lui. (…) (Quand le Christ passe, nos 10-11)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=20176
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29/11/2008
“Nous n'avons pas de temps en trop, pas une seconde à perdre”
Nous n'avons pas de temps en trop, pas une seconde à perdre. Et je n'exagère pas: il y a du travail; le monde est vaste et il y a encore des millions d'âmes qui n'ont pas entendu clairement la doctrine du Christ. Je m'adresse à chacun d'entre vous. Si tu as du temps en trop, réfléchis un peu: il est très possible que tu sois plongé dans la tiédeur; ou que, surnaturellement parlant, tu sois infirme. Tu ne bouges plus, tu es immobile et stérile, tu ne fais pas tout le bien que tu devrais faire à ceux qui t'entourent, dans ton milieu, dans ton travail, dans ta famille.
Pensons courageusement à notre vie. Pourquoi parfois ne trouvons-nous pas les minutes nécessaires pour achever avec amour le travail qui nous incombe et qui est le moyen de notre sanctification ? Pourquoi négligeons-nous nos obligations familiales ? Pourquoi la précipitation survient-elle au moment de prier, d'assister au Saint Sacrifice de la Messe ? Pourquoi la sérénité et le calme nous manquent-ils pour accomplir nos devoirs d'état, alors que nous nous attardons sans aucune hâte à suivre nos caprices personnels ? En voilà des futilités, me direz-vous. Oui, c'est vrai; mais ces niaiseries-là sont justement l'huile, notre huile, qui maintient la flamme vive et la lumière allumée. (Amis de Dieu, nos 41-42)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=18983
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L'Opus Dei, Prélature personnelle.
Dans son intervention lors de la célébration des 25 ans de la Prélature personnelle, Mgr Monterisi soulignait, outre l'aspect juridique et institutionnel, que les fidèles de la prélature contribuent par leur vie quotidienne au dynamisme évangélisateur de l'Église.
« En effet, le travail de la Prélature n’est pas replié sur elle-même, mais va bien au-delà explique Mgr Monterisi. En diffusant le message de l’appel universel à la sainteté et en élevant le niveau de formation chrétienne, elle favorise directement les diocèses où elle travaille puisque les fidèles de tous ces diocèses en sont les premiers bénéficiaires. Il est si courant, par exemple, que l'apostolat personnel d'un fidèle de l'Opus Dei permette la conversion d'un ami, d'un collègue ou d'un parent. »
Retrouvez le texte complet des STATUTS DE L'OPUS DEI
Questions fréquentes sur les PRELATURES PERSONNELLES.
Un exemple : Jean-Paul II et un prêtre de l'Opus Dei en Finlande.
http://www.opusdei.fr/art.php?p=30832
12:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Neuvaine à l'Immaculée Conception.
Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit : Que soy era immaculada Councepciou : « Je suis l’Immaculée Conception ». Ce message retentit de manière toute spéciale dans le cœur des pèlerins de Lourdes, en cette année du 150e anniversaire des apparitions. Mais, à Lourdes ou ailleurs, le 8 décembre prochain lors de cette fête lumineuse, tous nous sommes invités à nous associer de près à l’élan d’amour que la Dame de Massabielle suscite dans le monde. La coutume de la Neuvaine est une façon d’y répondre. Précisons, en quelques points, cette dévotion traditionnelle qui court de la Saint André au jour de la solennité.
La jeunesse éternelle de Dieu, un trésor à partager
Neuvaine, neuf jours : un chiffre qui, symboliquement, exprime la plénitude … et, pour nous, enfants de Marie, le désir de nous éprendre totalement d’elle. Neuf jours pour ouvrir notre cœur et le mettre à l’école de celle qui est « plus jeune que le péché » : conçue immaculée, elle n’en a jamais été effleurée, ne serait-ce que par son ombre. Aussi nourrit-elle, en son cœur non entravé par la tache originelle, un enthousiasme passionné pour les desseins de Dieu et une générosité vive pour ses frères et sœurs en humanité.
Retour aux sources
Elle dépasse, dans sa beauté surnaturelle, le sommet de l’humain. Voilà peut-être pourquoi l’Église a mis tant d’années –1854 – à envisager ce mystère et à le présenter dans le dogme de l’Immaculée Conception. Dans ces conditions, le temps d’une vie nous suffira t-il pour réaliser la chance d’avoir pour mère la « Demeure toute consacrée à Dieu » (litanie du chapelet), et pour parvenir à nous conduire au quotidien avec pureté et droiture ?
En tout cas, neuf jours ne seront pas de trop pour prendre la mesure de la fête, pour tenter de « remonter le cours du temps », et revenir aux origines avec l’aide de celle qui est d’avant le péché d’Adam. La dévotion mariale précède notre progrès. C’est un raccourci de sainteté. Chez l’Immaculée, en effet, nous pouvons dès à présent contempler l’accomplissement parfait de notre vocation. Elle personnifie dans toute son authenticité l’idée de ce qu’est l’homme : « à l’image de Dieu ». Le regard de la Vierge éclaire en nous cette image, et nous encourage à exercer notre liberté en amont de complaisances possibles avec le péché.
Iter para tutum (Hymne Ave maris stella)
Recourons à Marie. Elle nous prépare un chemin sûr car « elle est entièrement revêtue de vie, celle de son Fils, le Christ ressuscité. Elle est ainsi le signe de la victoire de l’amour, du bien et de Dieu » (Benoît XVI, Veillée mariale). Avec saint Josémaria, supplions son très doux cœur : « Assure notre chemin ! Enflamme nos pauvres cœurs pour que nous aimions de toute notre âme Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Inspire-nous un grand amour de l’Église et du pape, et accorde-nous le don de la persévérance » !
En pratique
Vivre la Neuvaine nous engage concrètement à réserver chaque jour à Notre Dame une attention, une prière, une démarche, un petit quelque chose imprégné du parfum de l’amour. Soulignons trois exemples cités par le Saint Père lors de sa catéchèse à Lourdes :
- le chapelet où Marie nous offre son cœur et son regard pour contempler la vie de son Fils ;
- la prière du Souvenez-vous où elle se penche avec mansuétude sur ceux de ses enfants qui souffrent, et les anime d’une confiance inébranlable ;
- à l’instar de Bernadette, la quête du sourire de la Belle Dame : vrai reflet de la tendresse de Dieu, voie d’accès privilégiée à la révélation de son mystère, il est source d’une espérance invincible. Quêter ce sourire, c’est cueillir la gratuité de l’amour ; c’est déjà livrer sa bonne volonté en vue d’accomplir ses devoirs journaliers ; c’est le signe, non d’un pieux enfantillage, mais de la maturité spirituelle de ceux qui se savent faibles et démunis dans la vie.
Échanges, sourires, prières …, autant de lumières qui, dans l’obscurité de nos tâtonnements, nous attirent de proche en proche jusqu’à elle, Porte du ciel.
Invocations à Notre Dame pour les jours de la Neuvaine
1. Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !
(Médaille miraculeuse)
2. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer, à aimer avec toi ! (Enc. Spe salvi, n° 50)
3. Vierge incomparable, rends notre vie limpide, et nos cœurs chastes et doux !
(Hymne maris stella)
4. Vous êtes sans souillure, vous êtes intacte et pure, ô Marie !
Que de vos prières le tendre murmure,
Grâces et merci toujours nous assure,
Seule immaculée, ô Marie!
(Hymne Inviolata)
5. Bonne Mère, source d’amour, allume en mon cœur le feu de l’amour du Seigneur !
(Séquence Stabat Mater)
6. Étoile de l’espérance, brille sur nous et conduis-nous sur la route !
(Enc. Spe salvi n° 50)
7. Ô Marie, montre-toi comme une mère et donne-nous ton Fils !
(Hymne Ave maris stella)
8. Mère sainte, fais que j’aie en mon cœur à jamais
Les plaies du divin crucifié ! (Séquence Stabat Mater)
9. Vous êtes sans pareille, ô Mère du Sauveur,
Vous êtes la merveille des œuvres du Seigneur,
Ô Notre Dame, des œuvres du Seigneur !
(Chant traditionnel)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=30783
12:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |