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04/06/2007

Saint Josémaria Escriva et les Anges gardiens.

Josémaria Escriva, canonisé par Jean-Paul II le 6 octobre 2002, avait une foi énorme en son Ange gardien, qui lui a rendu d'immenses services, dont celui de lui sauver la vie. Notons que la fondation de l'Opus Dei a eu lieu le 2 octobre 1928, fête des saints Anges gardiens. Josémaria y a vu une manifestation de la Providence divine.
Lui-même, se trouvant dans la rue, est agressé par un inconnu, en plein jour, à trois heures de l'après-midi. Saisi à la gorge, il est délivré par un jeune homme, tout aussi inconnu, qui lui murmure à l'oreille "petit âne, petit âne". Seuls Dieu et son confesseur connaissaient cette manière qu'il avait de se désigner lui-même dans sa prière. Le fondateur attribua cette attaque à une action diabolique, et la défense à son Ange gardien.
Quand il entrait dans une pièce, il s'effaçait de façon imperceptible, pour laisser passer d'abord son Ange gardien, et saluait aussi toujours l'Ange gardien des personnes qu'il rencontrait. Recevant un jour un évêque de ses amis, accompagné de son secrétaire, il lui demanda : "Devinez qui j'ai salué en premier." L'archevêque répondit : "Moi." "Non. J'ai salué d'abord le personnage." "Mais, reprit le prélat, de mon secrétaire et moi, le personnage c'est moi." Saint Josémaria rétorqua : "Non, le personnage est votre Ange gardien."
Se trouvant dans une pauvreté extrême, et n'ayant pas les moyens de faire réparer sa montre, Josémaria s'en remit à son Ange gardien pour le réveiller à l'heure. Il s'est toujours montré ponctuel, et c'était comme s'il venait toucher Josémaria au côté. Celui-ci l'appelait du coup "mon petit horloger".
Il avait l'habitude de consacrer le mardi à prier son Ange gardien, et tous les autres Anges gardiens. Parlant un jour de la petite Thérèse, il disait : "Elle a obtenu que mon Ange gardien m'apprenne aujourd'hui à faire une prière d'enfance."
Les traits pourraient être multipliés, qui montrent la complicité entre saint Josémaria et son Ange gardien, et nous incitent à le fréquenter.

Mgr Le Tourneau
Extrait de L'Ange Gardien n°1-2003, Janvier-Février 2003.

20:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“C'est l'héroïsme que l'on attend d'un chrétien”

Combien qui se laisseraient clouer sur une croix, devant des milliers de spectateurs stupéfaits, ne savent pas supporter chrétiennement les piqûres d'épingle quotidiennes! — Juge, par là, ce qu'il y a de plus héroïque. (Chemin, 204)

Aujourd'hui comme hier, c'est l'héroïsme que l'on attend d'un chrétien. Héroïsme dans les grandes luttes, s'il le faut. Héroïsme — et c'est cela qui est normal — dans les petites batailles de chaque jour. Quand on lutte continuellement, avec Amour, de cette façon qui paraît insignifiante, le Seigneur est toujours aux cotés de ses enfants, comme un pasteur plein d'amour: Moi-même, je paîtrai mes brebis; moi, je les ferai reposer. Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée; je panserai celle qui est blessée, et je rendrai force à celle qui est infirme... Ils seront en sécurité sur leur terre, et ils sauront que je suis Yahwé, quand je briserai les barres de leur joug, et que je les délivrerai de ceux qui les asservissent.

Je fais appel à sa miséricorde, à sa compassion, pour qu'Il ne regarde pas nos péchés, mais les mérites du Christ et ceux de sa sainte Mère, qui est aussi notre Mère, ceux du Patriarche saint Joseph qui lui tient lieu de Père, ceux des saints.

Le chrétien peut vivre avec l'assurance que, s'il désire lutter, Dieu le saisira de sa main droite, comme on peut le lire à la Messe d'aujourd'hui. Jésus, qui entre à Jérusalem en chevauchant un pauvre âne, est le Roi de paix qui nous dit: le royaume des cieux est emporté de force, et ce sont les violents qui le conquièrent. Cette force ne doit Pas se traduire par la violence envers les autres: c'est la force qui s'exerce à combattre nos propres faiblesses et nos misères; c'est la vaillance qui nous empêche de déguiser nos infidélités personnelles; c'est l'audace qui nous fait confesser la foi, même quand l'ambiance lui est contraire. (Quand le Christ passe, 82)

08:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/06/2007

Témoins, signes d’Espérance !

 
 
Christiane BARADEL
d'après les notes relues de Claude Michel
 
 
 
 
   

Introduction :

En préambule, je voudrais dire qu’on m’a demandé de venir ici, et je me suis laissée tenter. J’estime que vos paroles ont autant de poids que la mienne. Votre expérience de vie est riche. Nous sommes témoins du Christ et famille du Seigneur. Je souhaite que dans les carrefours, vous ayez la simplicité de vous exprimer sur ce qui est le coeur de votre vie de croyants témoins de l’espérance aujourd’hui.

Aujourd’hui, Thérèse de Lisieux est à l’honneur, c’est un signe d’espérance pour les jeunes et aussi pour les moins jeunes.

Nous sommes des signes d’espérance pour le monde d’aujourd’hui, et pas seulement pour les jeunes. Mais croyons-nous en cette espérance dont nous sommes porteurs ? Il ne s'agit pas seulement de réciter le credo, mais cette espérance reçue me fait-elle vivre moi aujourd’hui, suis-je vivant ? Ou suis-je mort-vivant, même avec deux jambes ? Sommes-nous des vivants ? Si nous le sommes, alors nous sommes porteurs d’espérance.

La vie parle à la vie et quelque chose de plus grand passe à travers nous. Moi aussi, au travail, en famille, suis-je encore vivant pour l’autre ? Est-ce que je vis ? Je pose un certain nombre d'actes, pour ma famille et pour d’autres. Mais poser des actes, c’est de l’ordre du faire.

Or je parle du registre de l’être. Quand le faire est uniquement dans le faire, cela fait du bruit. Quand le faire est porté par l’être, il produit des fruits, ceux de l’Esprit, en général plus discrets que ceux du faire. C’est important de se partager cela.

Qu'est-ce que la relation ?

Nous allons voir comment se noue la relation avec autrui et avec nous-mêmes. On me dit que la relation est difficile dans bien des cas. Il y a plusieurs niveaux de relation : celle où on échange sur la pluie et le beau temps pour ne pas entrer en relation trop profonde mais qui permet, tout de même, d’entrer en contact, contact qui ne nous met pas en cause par rapport à l’autre et ne suscite pas de déplacement entre les deux. Et cependant, heureusement qu’il y a cela.

On passe l’un à côté de l’autre d’une certaine manière sans se voir. Mais on passe peut-être trop souvent ainsi les uns à côté des autres.

On a besoin de partager sur l’essentiel de ce qui nous fait vivre, sur le coeur de notre jardin d’Eden. Sur la base de confidences qui me sont faites, je sais qu’on peut vivre une grande solitude entre mari et femme si on ne partage pas sur le coeur de ce qui fait vivre. Il peut y avoir sur des sujets délicats, le silence qui creuse le fossé puis la crevasse sans fond. Et si l’autre savait ce que je suis !.....

 Il est question là du dévoilement par rapport à celui qui est le plus proche, car c’est se mettre en état de faiblesse, de capacité de se laisser toucher par l’autre et je ne sais pas ce qui peut advenir de moi quand je me laisse toucher par l’autre. C’est la vulnérabilité. Mes repères sont bouleversés.

Le mystère de la relation est de se laisser toucher par l’autre, pas envahir au point d’être détruit, mais de faire place à l’autre afin qu’il visite mon jardin, et me révèle ainsi qui je suis. Qui vous dit votre visage ? L’autre, la relation dans la quotidienneté de la vie. Si nous n’entrons pas dans cette approche, nous ne pourrons entrer dans la vulnérabilité du Christ. C’est mon expérience. On apprend à se barricader parce qu’on a reçu des coups et qu’on veut se protéger. Je ne crois pas avec le temps que l’on puisse vivre ainsi. Il en est de même dans la vie spirituelle.

Ne pas avoir peur de l'autre

Si nous avons peur, nous nous refermons sur nous-mêmes, notre nuque se raidit, et l’Esprit n’entre pas. Nous avons fermé la porte à l’Esprit. Je crois que nous vivons lorsque nous sentons les fibres de notre coeur et de notre corps se distendre, alors nous sentons de manière palpable la vie qui passe en nous, nous sommes des vivants. Le Christ, l’Esprit du Seigneur peut nous visiter. Quand nous ne voulons plus ou nous ne pouvons plus, nous nous fermons à l’autre, et avoir un regard qui ne regarde plus et un coeur qui se ferme, c’est devenir vieux. Tout est disposition du coeur. C’est important qu’on ait bien cette sensibilité. Si nous n’entrons pas dans cette dynamique-là, nous ne pourrons vivre le partage.

Je voudrais vous faire partager ma vision des choses, à la manière des peintres impressionnistes. On ne voit pas le tableau d’un seul coup, mais on voit une multitude de petites touches et à la fin de la journée, ou bien on n’aura rien vu, ou bien on aura vu le tableau entrer dans la dynamique de ce qui est soi-même.

Ce qui est important, dans ce que vous allez vivre, c’est de repartir différents, témoins heureux, même dans les temps actuels. Heureux, oui, quand on découvre la relation qui nous fait vivre au plus profond de nous-mêmes, que l’on soit marié, veuf, éploré par des douleurs impensables, par la perte d’enfants, d’un membre de sa famille, malgré tout, ce que l’on peut partager dans la joie et la confiance, c’est le regard qui transfigure la quotidienneté de la vie.

Et Dieu vit que cela était bon !

Je voudrais vous faire partager ce regard sur la vie où chacun est très beau. Vous allez dire que je suis " fada " comme on nomme le simple d’esprit dans le Midi de la France ? Non, je travaille rationnellement dans mon métier, mais lorsque vous regardez l’autre, vous contemplez quelqu’un, c’est le Christ. Quand vous regardez votre enfant ou votre mari, ils sont très beaux, comme neufs, car la relation qui vous anime est neuve comme la rosée du matin. Rien n’est habituel dans l’ordre de la relation, tout est étonnement (le jour qui se lève, les personnes qui me sont données ici et maintenant), je suis heureuse de l’être avec lequel je vis depuis trente ans, et il est tout neuf. Il est très beau et je ne l’avais jamais découvert ainsi.

Et devant la mort que devient la relation ?

La relation permet la saveur de l’inattendu et notre regard ne s’affadit pas au fil des années. Découvrir le regard d’un enfant, quelle joie ; c’est fabuleux d'être en vie, de regarder des êtres vivants.

Voir un enfant grandir c'est beau. Mais comment vivre si soudain il disparaît ? Même si sa perte douloureuse nous fait éclater en mille morceaux, nous savons que dans le mystère de Dieu il n’est pas perdu et qu’il est encore plus proche de nous en Dieu qu’il ne l’était lorsqu’il était à côté de nous.

 La perte d’un être cher peut nous initier à une nouvelle dynamique de la relation à laquelle le Christ nous invite. Ce dont j’ai pris conscience, c’est que dans cette relation creusée de façon violente par la disparition d’un être cher, quelque chose en nous veut remettre la main sur celui qui nous a été ravi. Quand Marie-Madeleine a vu le Christ, elle a voulu remettre la main sur Lui, on se dit comme elle : si je pouvais retrouver l’enfant que j’ai tant aimé, Dieu me dit : non, élève ton âme. Jésus fait entrer Marie-Madeleine, comme les apôtres, dans une relation nouvelle : "je suis encore plus proche de toi que tes yeux ne le voient. Je suis au-dedans de toi." Mais moi j’ai envie de dire : non, c’est quand je te touche Seigneur. Mais le Seigneur invite à ce que les yeux de la foi soient ceux du coeur et nous allons entrer peu à peu dans cette démarche.

Quelle est notre soif ?

Pour préparer cette progression, nous allons lire le texte de la Samaritaine pour nous inviter à regarder avec des yeux neufs ce que dit le texte, et notre vie également. Ce texte est proposé aux catéchumènes en vue de leur baptême. Il y a une démarche dans cette soif : naître avec, connaître et pour cela il faut avoir soif. Un catéchumène a soif n’est de boire à l’eau vive. Avons-nous soif encore les années passant ? Alors le puits est sans fin.

Mais nous recevons à la mesure de notre soif. Si nous n’avons plus soif, nous ne recevons rien. Trois personnes peuvent entendre les mêmes paroles, et les recevoir très différemment. Les textes sont une source d’eau vive. Nous te y puisons ce que nous venons y chercher : "Seigneur, je m’approche du puits, mais je suis fatiguée. Je ne sais plus comment boire." Ecoutons le Christ nous dire : "Donne-moi à boire."

 Dans ce texte de la Samaritaine, qui entre en relation avec qui ? Ce qui serait important dans les carrefours, c’est de dire simplement si aujourd’hui on peut être las et si cela ne nous parle plus. Avoir la simplicité de le dire, car la soif de l’autre peut faire irruption en moi et je peux compter sur la soif de l’autre pour me porter. Etre attentif à qui cherche qui, qui entre en relation avec qui, dans ce texte.

J’essayerai ensuite de vous faire partager mon étonnement, de vous montrer comment ce texte est significatif d’une rencontre en 1997-1998. Les vraies rencontres sont celles qui nous font vivre, les autres nous mettent en contact. Mais il y a peu de vraies rencontres qui nous touchent dans le coeur de notre vie. C’est important. Il y a des personnes très avancées en âge, qui ont soif de ces véritables rencontres qui donnent de l’énergie pour vivre. Pourquoi ont-elles besoin de cela, alors que les forces de vie semblent les abandonner ?

Il y a deux grandes tendances, les uns se cristallisent et se ferment, d’autres sont dépendants pour tout, mais ont ce rayonnement à cause de leur besoin de rencontres vraies avec qui vient les voir.

Ensuite on essayera de percevoir que dans la relation il faut être deux, mais l’un peut se fermer. Alors l’autre doit-il se fermer aussi ? Vous allez me dire : "vous n’avez jamais rencontré de personne qui vous ferme la porte au nez ?" Dans la relation il faut être deux, mais si l’autre ou moi-même, se ferme à l’autre (nous sommes des saints avec des pointillés de fermeture), comment regarder l’autre pour que je ne le rejette pas ?

Faire appel à quelque chose de très difficile : pour moi, c’est penser que si l’autre se ferme, c’est que son regard est obscurci comme le mien peut l’être. Ne pas jeter la pierre à l’autre, mais penser que l’autre (autre de moi-même) a le coeur obscurci aujourd’hui. Il ne peut pas m’entendre et m’accueillir (capacité d’ouverture). Qui peut me donner le regard assez transfiguré pour transfigurer à mon tour mon prochain ?

Il y a plusieurs niveaux dans la conscience. Il faut que quelque chose en nous soit convaincu (âme) pour que cela infiltre notre quotidien. Comment puis-je regarder l’autre et voir que l’autre est beau même s’il ne m’accueille pas ? En cherchant bien, il y a la réponse. La source d’eau vive nous dit qui est l’autre, qui je suis, et qui est le Christ. Ce que je vois de l’autre, même s’il se ferme, est plus profond que ce qu’il me donne à voir dans sa fermeture. Je vais voir plus loin et c’est important.

Cela je l’avais entendu il y a plusieurs années et je ne le comprenais pas. J’entendais les mots et je pensais que c’était réservé aux génies, aux modèles et un jour, il a fallu qu’on me le redise (important d’entendre la parole dite par d’autres : c’est une parole qu’on n’entend plus avec sa tête, mais avec le coeur et elle peut remonter ainsi vers la tête). Il m’a fallu du temps, beaucoup de temps, et un jour je crois que j’ai compris, entrevu ce que cela pouvait être. Un petit morceau du voile de cette connaissance-là qui est réservée aux simples d’esprit. S’approcher de la source et quelqu’un nous enseigne. Voir notre origine à tous. Cela éclaire aussi sur les psaumes. Le ciel se lève sur les bons et sur les méchants.

J’ai commencé à entrevoir ce que cela pouvait être mais en me délestant de beaucoup de choses et il faut encore me délester, et cette vision m’a laissée entrevoir l’introduction à "comment aimer ses ennemis." Les ennemis sont ceux qui provoquent la fermeture la plus complète. Déjà partons de ceux avec qui nous ne pouvons pas entrer en contact, car il y des divisions mortifères, là où il y a exclusion de l’autre. Comment notre regard se métamorphose car nous voyons un peu comme Dieu nous a donné de voir dans le jardin d’Eden, regard unificateur entre la vie et la connaissance.

Nous voyons ce qui se passe mais aussi plus loin. Il ne s’agit pas de gommer ce qui est fait mais de rechercher la blessure de l’autre, ce qui fait que cet homme est blessé si profondément, que ce qui a été l’être désiré par Dieu ne peut plus s’exprimer avec amour. Métamorphose du coeur de l’homme, celle de la soif : viens boire. On reboucle sur la soif de la Samaritaine. C’est un texte actuel pour nous aujourd’hui.

Il y a un autre éclairage sur les témoins. Il faut remarquer une chose surprenante, c’est de voir comment la rencontre avec le Maître, le Christ Ressuscité, pour nous en terme de tradition dans l’Eglise, dans ce qui nous est donné à voir dans les gestes qu’il pose, c’est de voir comment cette rencontre avec le Christ est source de guérison, guérison de l’âme. C’est important que nous ayons présent à l’esprit ce genre de flash. Dans l’évangile de Jean, il y a peu de paraboles ou de récits qui relatent des guérisons, mais beaucoup de récits de rencontres. Il est important de voir pourquoi. Jean présente des récits de rencontre plus que de guérison et peut-être y a-t-il dans la rencontre, une source de guérison, liée à notre souffrance, qui est éclatement, division en nous, désunion entre la vie (ce pour quoi nous avons été créés) et la connaissance qui devient centre du monde et exclut le créateur.

Se réconcilier avec soi-même

Cela n’est pas pour nier une démarche intellectuelle, mais nous avons à retrouver la source primordiale, celle qui a donné naissance à ce que nous sommes. Il y a tout un ensemble où on est en disjonction, en tension. Il faut retrouver l’union, la réconciliation entre nous et nous-mêmes. Nous faisons alors la paix avec les autres, la paix, la réconciliation de Dieu avec nous et nous devenons propagateurs de cette paix.

Cette tension doit exister cependant elle doit être vécue non en opposition et en éclatement, mais en extension comme les bras du Christ sur la croix. Dans cette tension, je suis, je vis, là je reconnais que je suis divin, humain, et dans cette réconciliation de la connaissance (naissance en Dieu), je peux comprendre la souffrance des hommes et ma souffrance et cela me mène à la reconnaissance de qui je suis, cela me permet de renouer connaissance avec moi-même et avec les autres.

J’accompagne des adultes catéchumènes depuis 22 ans, des gens de 18 à 85 ans et même un compagnon de la résistance qui avait 75 ans quand j’en avais 22 et j’ai découvert avec mes yeux de 22 ans comment nos chemins de vie se rejoignaient dans la connaissance de la source d’eau vive. Son long chemin et mon petit chemin. Nous buvions à la même source et nous nous comprenions. Plus de barrage d’âge. Le seul barrage est celui de la fermeture du coeur.

Cette expérience m’a laissé une saveur extraordinaire. Chaque fois que j’en parle, je retrouve la saveur de nos rencontres, avec le poids de vie de cet homme. Ce qu’il voyait de Dieu entrait en résonance avec ma soif. Nous pouvons mourir mais d’autres naîtront car d’autres ouvrent leur coeur. Le mystère de la création se perpétue par la soif. Sinon, Dieu ne pourrait pas se manifester sur cette terre. Il a besoin de la soif des hommes.

Retour des carrefours du matin sur La Samaritaine

Groupe Un

Jésus est celui qui entre en relation avec la Samaritaine, avec la femme, avec une Samaritaine, il dépasse les préjugés, les barrières sociales. L’initiative de Jésus la provoque dans des gestes quotidiens de puiser et peu à peu de plus en plus profondément, elle est touchée au plus profond au point d’aller dire aux autres ce qu’elle vient de vivre. Il y a la dimension concrète de puiser qui renvoie à une dimension plus grande, la soif chez chaque être humain. Au verset 29 : Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Il y a là une reconnaissance dans un acte d’humilité. La Samaritaine n’avait rien livré encore de sa vie intime d’où le questionnement. Verset 25-26 : "Je sais qu’un Messie doit venir", "Je le suis moi qui parle". Le Christ se dévoile et révèle qui il est.

Pour qu’il y ait rencontre, il est nécessaire que les deux parties s’ouvrent l’une à l’autre, que chacune communique sa soif à l’autre, aux autres. La rencontre entre le Christ et la Samaritaine appelle une rencontre plus large ouverte à d’autres, dans l’élargissement d’une spirale.

Un questionnement très large a été émis dans ce groupe :

- Suis-je capable d’avoir soif ?

- Suis-je capable de dire : donne-moi à boire ?

- Quelle est ma soif ?

- Ai-je soif de la rencontre ?

- Ai-je soif de rencontrer le Christ et pour quoi faire ?

- Ai-je soif de rencontrer le Christ en vie éternelle ?

Groupe Deux

Nous n’avons rien fait des questions qui nous étaient posées mais nous avons partagé sur nos réactions à ce qui avait été dit . Sur ce qui a été dit, certains étaient très contents de notre conférencière, mais quelques uns se sont dit mal à l’aise parce qu’en face d’un langage trop intimiste, personnel ou psychologique pour eux. Plusieurs l’ont trouvé trop émotionnel tout en appréciant les dernières phrases : "Si personne n’a soif, Dieu n’existerait pas sur cette terre". Dieu n’existe qu’à travers la relation que les hommes ont avec lui.

L’un d’entre nous a posé la question : Il y a des milliards d’années, Dieu existait-il avant l’humanité et dans des milliards d’années, existera-t-il sans l’homme ? Nous avons tenté de lui répondre à travers le Christ qui promet la vie éternelle.

En ce qui concerne la Samaritaine, qui cherchait qui ? C’est Jésus qui était en quête de l’homme avant que l’homme ne soit en quête de Dieu.

Groupe Trois

On a évoqué ce que le texte suggère. On part du très simple et très quotidien : Jésus fatigué a soif. Etonnement : le Christ est seul (contrairement à l’habitude). Il s’adresse à une Samaritaine. Le Christ cherche non pour lui mais pour provoquer la recherche. Jésus demande un service alors qu’il pourrait proposer. Pourquoi la femme l’appelle-t-elle Seigneur. Jésus ne répond pas à la provocation. Il cherche la femme, il a l’initiative, la pousse plus loin. C’est une rencontre réussie car il y a soif chez chacune des personnes, il y a soif communiquée aux autres.

Groupe Quatre

On est parti des idées de rencontre. Avec qui ? Avec les gens en qui on se reconnaît souvent avec qui on a des choses en commun. On se rencontre peu avec les jeunes. C’est une grave question pour l’avenir.

Le texte de la Samaritaine : Jésus s’adresse à quelqu’un d’exclu, même de son propre peuple, qui a une vie désordonnée. Cela a quelque chose de consolant pour nous qui ne comprenons pas . Les Apôtres non plus n’ont pas compris avant la Pentecôte alors qu’ils avaient Jésus en face d’eux.

Rencontrer les autres, c’est partager quelque chose avec eux, sinon ce n’est qu’un contact sans profondeur.

Réponse aux questions

Je vous remercie pour ce qui a été dit dans tous les groupes et pour les questions évoquées, même celles qui me concernent. Je peux être éventuellement déstabilisée, mais j’accueille toutes les questions. Je reviendrai beaucoup sur la question : ai-je soif ? Ai-je soif de rencontrer le Christ et pour quoi faire ? Il n’y a aucune nécessité impérieuse de le rencontrer si on ne le souhaite pas.

Au sujet de la question du langage émotionnel, intimiste, psychologique. Je ne crois pas que le spirituel soit déconnecté de l’incarné, mais c’est quelqu’un qui fait une relecture de ce qu’il vit, y compris la névrose comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Un professeur de théologie disait : j’espère qu’elle ne sera jamais canonisée. Une femme ! Plus une névrosée ! Déclarée Docteur de l’Eglise !!!

Il peut sembler qu’un langage psychologique ou émotionnel soit utilisé. Je ne fais pas abstraction de ce que je peux ressentir, car la vie passe par là. Mais ce que je ressens, j’essaye de le faire passer par le filtre du regard évangélique et cela est épuré par la fine pointe de l’Esprit. Chacun a une dimension spirituelle. Aucune once de notre corps et aucune émotion qui ne passe dans le spirituel. Quand vous lisez ou écoutez des passages de Sainte Thérèse, la quotidienneté de sa vie était source de réflexion et de maturation spirituelle. C’est un problème de lecture. On peut se laisser enfermer dans le registre psychologique, on peut se dire que cela va devenir intimiste : "Dieu avec moi et moi avec Dieu." Non.

Il y a certaines réalités qui sont pour moi des vérités : on ne peut entrer en relation que par appel du Christ, dans une relation un à un. Comme au Baptême, le Christ appelle et je réponds. D’abord la relation est individuelle. La relation est unique. On dit des oui multiples au cours de la vie, jusqu’au oui final d’abandon, dans le passage de la mort. Intimiste ? Y a-t-il une relation privilégiée entre le Christ et chacun (même ceux qui ne vont pas à la messe) ? Oui. Nous sommes connus jusqu’au fond de nos entrailles et ce individuellement. Cette individualité fait notre communion, réalité aussi prégnante. Cette communion entre le Christ et chacun d’entre-nous (singularité de chacun de nos noms inscrits dans les cieux, différence des visages) fait que nous entrons en communion les uns avec les autres à cause de l’Esprit du Seigneur. Nous rejoignons la multitude car ce qui nous lie, c’est la source d’eau vive de la Samaritaine, le fondement.

On donne l’impression d’être pleins, mais ce qui nous constitue, c’est notre vide (un peu comme les atomes qui se tiennent mais il y a beaucoup de vide entre eux). Nous avons notre ego qui s’enracine dans le monde, mais quel apprentissage pour suivre le Maître ? Celui de l’ouverture. Que notre ego qui s’est constitué pour survivre dans notre société laisse de la place à l’Esprit (on se laisse creuser en soi, on se laisse évider, on se pousse un peu) comme dans la famille quand un nouvel enfant arrive, on se laisse creuser, on se pousse un peu pour accueillir le nouveau venu.

C’est la même chose dans l’ordre de l’Esprit : ce n’est pas si simple de se laisser creuser par l’Esprit qui a pour caractéristique, non de se montrer mais de se retirer. Il va falloir se laisser creuser pour que l’Esprit vienne et fasse mémoire de ce que le Christ a fait. Il fait que notre centre "bien plein de nous-mêmes" devienne creux et là on commence à marcher sur les eaux. Recevons ce que nous sommes. Si je me laisse évider à l’intérieur parce que baptisée en Christ, c’est vrai aussi pour l’autre et quand nous célébrons, nous célébrons ce que nous sommes : le Christ présent en nous et parmi nous.

Il est important de voir notre approfondissement personnel. On parle toujours des autres, or l’Eglise, c’est nous. Si on cherche en nous ce qui nous constitue et nous fait vivre, on n’a pas à avoir peur de ce genre d’approche. Il n’y a pas de dichotomie entre l’humain et le spirituel. Un vrai spirituel passe le quotidien de sa vie au crible.

Je me souviens il y a très longtemps, j’étais à la chorale de Notre-Dame de Paris. On célébrait tous les offices lors des grandes fêtes. Un jour le cardinal était là et il régnait une grande agitation dans la nef. Un prêtre a été chercher la communion pour la chorale. Ce prêtre a été chercher le corps du Christ, il marchait normalement, et dans cette agitation, il était calme, et nous apportait le Corps du Christ. Je me suis dit : voilà l’important. Dans ce brouhaha, il nous a recentrés individuellement par sa personne car il vivait cette relation avec le Seigneur et il faisait revenir le calme et la paix autour de lui par cette même relation. Le calme s’est fait dans la chorale, à cause de la paix qui était en lui. Cela a été une leçon de voir comme un pas peut manifester la dimension de vie qu’on partage avec quelqu’un. La qualité d’une marche peut être porteuse d’enseignement pour ceux qui sont là. Ce qui est individuel rejaillit au niveau de la communauté, pensons aux membres du Corps du Christ de Saint Paul.

Reprise l’après midi (commentaire des carrefours du matin)

- Christiane Baradel

Je vais rebondir sur ce qui a été dit sur la Samaritaine. Mais je garde en mémoire les questions posées dans le groupe un : suis-je capable d’avoir soif ? Donne-moi à boire. Quelle est ma soif ? Ai-je soif de la rencontre, de rencontrer le Christ et pour quoi faire ? Je dis un grand merci aux personnes qui ont eu le courage de poser ces questions. Ai-je soif de rencontrer le Christ pour la vie éternelle ? Ces questions vont être en trame tout l’après-midi.

 • Je vais reprendre le texte de la Samaritaine. Il a été remarqué que cet épisode se passe dans un pays où il y avait des dissensions entre les Samaritains et les Juifs. Il y a la symbolique du puits et de la Sagesse, entre les sources profondes de la vie et des eaux qui procurent la vie éternelle. La symbolique du puits renvoie à la rencontre avec les hommes et avec Dieu.

Jésus donc est seul, ses disciples sont partis acheter des provisions pour manger. Une femme arrive. Quand une femme vient à la sixième heure, une heure avancée dans la journée, c’est qu’elle n’est pas prévoyante. Sortir au moment où la chaleur est à son maximum est un mauvais point pour la femme qui a mal géré son temps,.pourrions-nous dire

 Jésus rencontre donc une femme de Samarie et lui dit : donne-moi à boire. C’est Jésus qui demande à boire et non pas la femme. Jésus parle avec elle. Qui parle à qui ? Jésus parle à la femme qui lui répond. Qui rencontre qui ? Certaines personnes ont fait la remarque que cette femme était courtisée. Un homme de plus, pourquoi pas. Ce n’est pas écrit, mais pourquoi pas. Dans la relation avec quelqu’un, un premier dialogue s’installe mais ensuite comment passer d’un stade à l’autre. Je vais faire des parallèles. Quand on entre en dialogue, il a tout un arrière fond qui présuppose une poursuite du dialogue.

On constate l’étonnement de la femme qui répond sur le plan de la connaissance qu’elle en a ce jour, dans le registre de la classe sociale qui correspond à l’époque. On met les personnes dans des catégories qui permettent de classer afin de savoir comment les aborder. On m’a dit tout à l’heure que j’avais une approche plus féminine que masculine. Oui, mais nous avons tous une composante féminine. Un homme a une composante masculine et féminine. A l’aube du grand passage, ce serait dommage que vous n’ayez pas développé votre côté féminin, messieurs. Mais aussi, mesdames, vous avez une composante masculine.

Cette femme est étonnée de ce que dit Jésus, car ce n’est pas dans le registre habituel : "Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te donne...." . On a là un changement de registre, parce que Jésus qui s’approche de la Samaritaine est en état de vulnérabilité quand Il demande quelque chose et nous le sommes tous quand nous demandons, mais il y a en même temps une très grande capacité à recevoir. Jésus dans le dialogue va la préparer à recevoir, va la préparer à la connaissance d’elle-même et à son attente et à quoi Dieu la destine.

"Serais-tu plus grand que Jacob ?"... "Tout homme qui boit de cette eau..."

De nouveau Jésus la fait entrer dans un registre sur lequel il continue. Il est sur le plan de la connaissance des origines de cette femme. Il y a toujours ce hiatus : comment entrer en relation avec quelqu’un ? Jusqu’où faut-il aller pour cela ? Y a-t-il des recettes ? Cela se saurait s’il y en avait. Peut-être est-ce que le Christ dit après que la femme lui ait dit : "Donne moi de cette eau." Il lui dit : "Va chercher ton mari". Elle ment: "je n’ai pas de mari."

La question est : comment se fait-il que Jésus ait pu répondre cela ? Lit-il dans le marc de café ? On répond souvent par : il est vrai Dieu. Je perçois comme un consensus dans la salle. Comment a-t-il pu deviner cela ?

C’est la connaissance de la rencontre. Il est vrai Dieu parce qu’il est pleinement homme, parce qu’il élève l’humanité à sa plénitude. Et dans sa capacité d’ouverture, il est mis à nu dans sa relation avec l’autre. Nous sommes dans le jardin secret de chacun, dans sa nudité. Nous sommes vus dans les moindres recoins de ce que nous sommes et Jésus a vu la Samaritaine telle qu’elle est. Il sait qu’elle a eu cinq maris et elle sait que Jésus le sait parce qu’Il a une ouverture complète à l’autre, car on est dans le registre de la communion : on est un dans le Christ tout en étant multiples.

Il nous est donné à nous aussi d’être ouverts pour percevoir en l’autre son essence (mystère sacré) non par violation de la personne, mais par une parole de vérité qui dévoile à l’autre la connaissance de son intimité. Dans nos relations, quand nous vivons cela, c’est de l’ordre de la grâce, de la rencontre fulgurante, deux regards qui se croisent et se sont connus de toute éternité. Ils sont amoureux. Quand Jésus a vu la Samaritaine, Il a vu l’intimité de cette femme, Il lui dit : "voilà qui tu es" (accueil de l’autre pour lui dire : tu est réellement cela), pas par moralisme.

Et la Samaritaine s’écrie : "je vois que tu es un prophète."

Dire cela, c’est reconnaître que celui qui parle dit une parole de vérité sur sa propre vie. Cela nous arrive aussi. Certains nous disent des paroles de vérité sur notre propre existence.

"Crois-moi femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem, l’heure vient où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité".

Filiation du dialogue où l’on change sans arrêt de registre. On passe de la vie (boire), au dévoilement de la vie (la femme et ses cinq maris) sur un plan où on reconnecte sa vie avec son sens profond : l’adoration de Dieu. C’est aussi ce que l’on fait dans la démarche catéchuménale. Quand on est parrain ou marraine d’un futur baptisé, c’est ce que l’on fait. A partir de la quotidienneté accompagnée, on établit conjointement un dialogue qui permet de voir les traces de l’Esprit dans la vie de cette personne.

Cette femme était en attente de quelqu’un, elle avait soif. "Je sais qu’un Messie doit venir". Cette femme qui n’obéissait pas à la Loi, va avoir la révélation du "Je suis". "Je le suis" dit Jésus. A cette femme-là, Jésus manifeste l’intimité de qui Il est, c’est à dire qu’il est Fils de Dieu. Quand nous vivons des rencontres, quand nous accompagnons ces catéchumènes, si nous sommes croyants au Fils de Dieu, je crois qu’il y a de cette dimension-là qui est manifestée dans la lecture du quotidien de la vie, on voit le mystère de la vie, on lit les événements, les signes des temps. Ce serait dommage de ne pas , donner ces signes en lecture aux catéchumènes.

Les jeunes disent : "et vous, que dites-vous ?" Nous avons tous quelque chose à leur dire. Il faut que les paroles soient articulées à un vivre évangélique. Si on attend pour parler que ce soit seulement un prêtre qui parle, c’est dommage. Les jeunes attendent que ce soit des hommes et des femmes dans la vie qui leur parlent en leur disant ce que Dieu a fait dans leur vie. Si on ne peut articuler ce discours, il y a une rupture de transmission entre les aînés et eux. Et les jeunes vont aller chercher ailleurs, car nous avons peur de dire ce qui nous fait vivre, peut-être comme la Samaritaine qui a cinq maris.

On a peut-être l’équivalent de cinq maris qu’on ne voudrait pas que l’autre voie. Il faut accepter que l’autre nous voie tels que nous sommes. Les jeunes disent : on en a assez de voir les anciens qui disent une chose et ne la font pas. Il faudrait gratter à la surface. C’est dans les erreurs et les égarements reconnus que passe le chemin de croissance. Si on reconnaît qu’on est un peu mort, on peut ressusciter. C’est la même chose dans l’ordre de la relation. Jésus a vu qui était la Samaritaine. Les jeunes (mutation de fin de siècle) nous questionnent sur qui nous sommes. Qui êtes-vous vraiment ? Quel est le Dieu dont vous dîtes être les croyants ? Je la reçois aussi cette question. La soif de rencontrer le Christ et pour quoi faire ? Si les jeunes sentent que vous n’êtes pas en connivence avec ce que vous dites, ils s’en vont.

La Samaritaine attendait : Je sais qu’un Prophète doit venir. Elle a soif et le Christ a soif d’elle et de lui donner la connaissance : "Je le suis, moi qui te parle". C’est une initiation profonde.

J’insiste encore sur cette soif, car pour rencontrer d’autres, hommes ou femmes, nous ne pouvons le faire en profondeur que si nous avons soif de les rencontrer. La plénitude du Christ est dans sa capacité d’avoir soif. de l'autre.

Si nos regards sont éteints, sans vie, de ces regards d’hommes qui ne vivent plus, qui sont vides, cela fait froid dans le dos. Si quelque chose est mort, il faudrait lui redonner vie, le ressusciter. C’est la même question depuis le Deutéronome : choisir la vie ou la mort. Notre liberté est la possibilité de choisir de renoncer à la vie (Acte premier), le fait de ne pas vouloir vivre.

"Je Suis" : écho à cette dimension, révélation de l’intimité de Dieu, de qui Il est, révélé à Moïse dans le Buisson Ardent. Il faut enlever nos sandales pour marcher sur la terre sainte, enlever ce qui est en trop, comme la Samaritaine, vue dans sa nudité : le Christ la voit telle qu’elle est.

 Si nous voulons entrer en relation avec l’autre, sans mainmise sur lui, il faut enlever nos sandales. Ce qui est vrai pour l’autre est vrai aussi pour nous. "Je Suis" est en nous. Il serait dommageable que des personnes participant à l’adoration du Saint Sacrement avec piété, regardent ensuite de façon désagréable les mendiants à la sortie de l’Eglise car dans l’adoration, il y un face-à-face avec le Christ, or c’est ce même Christ qui est en nous-mêmes. Quand on sort, le mendiant est aussi celui que le Christ visite. Il a autant d’importance à nos yeux que le Saint Sacrement. Ce serait dommage de ne pas avoir la même attitude.

A l’Eglise, certains disent : "c’est ma place et il faut se pousser" . Mais l’accueil de l’autre, est devant soi mais aussi au dedans de soi. Il y a une distorsion difficile à vivre mais il faut rassembler ce qui semble opposé pour tenir l’articulation. Il n’y a pas deux choses distinctes. La compréhension du Christ ressuscité est à intégrer dans l’aujourd’hui pour chacun d’entre nous. Les jeunes attendent que nous ne restions pas à un niveau de conceptualisation, sans adéquation avec le quotidien de nos vies.

Le travail qu’a fait Jésus avec la Samaritaine, il va le faire ensuite avec ses disciples qui ne comprennent pas grand chose. J’ai même entendu dire par certains : "alors on n’a pas d’effort à faire, puisqu’ils n’ont rien compris, eux." Non. D’enfants en croissance, nous devons devenir des partenaires en altérité. Dieu souhaite des vis-à-vis. Si on attend passivement, on risque d’être déçus, si on croit qu’on va tout comprendre de l’autre côté. Il faut faire des efforts ici-bas. On n’entre pas dans la dilatation de l’amour sans avoir fait l’expérience de l’amour maintenant.

Sur cette terre, on a une seule chose à apprendre, aimer. Nous faisons nos classes de l’amour sur cette terre. Si nous disons : ma profession, mes actions en Bourse, seulement, au passage de la mort, nous ne pourrons pas comme cela entrer dans la vision béatifique.

Il faut avoir appris à aimer déjà un peu sur la terre et c’est pourquoi ces femmes de l’Evangile qui ont tant aimé de façon maladroite, sont prêtes. La femme donne, l’homme souvent consomme. La femme donne et cela permet d’entrevoir la disposition du coeur.

Le cardinal Poupard disait : on peut reconnaître à la femme le caractère génial de l’amour, l’intuition profonde de ce qu’est l’amour. Amour filial, sponsial, maternel. C’est intrinsèque à la femme.

Je reviens sur la relation. Quand on a une relation où la vérité de l’être rencontre la vérité d’une parole dévoilée, elle va le dire aux autres. Combien de jeunes disent aussi, parce qu’ils ont rencontré des témoins (témoins connus ou inconnus) qui leur disent une parole de vérité, venez voir un homme qui m’a révélé quelque chose de moi-même. Ils appellent d’autres jeunes. C’est une démarche de vie. Quand on dévoile quelque chose d’existentiel, l’autre le sent et en parle à son tour. C’est important que nous ne parlions pas seulement pour nous-mêmes mais aussi pour d’autres.

Une vraie relation ne met pas en dépendance, mais relève l’autre et lui permet d’être autonome. Que l’autre grandisse et que je ne prenne pas de place en lui. Le Christ relève la Samaritaine de ce qu’elle pensait dégradant en elle. Les paroles de vérité disent juste et cautérisent en même temps. Quand elles sont dites avec la même source que celles du Christ, elles ne sont pas reçues comme un jugement ou une sanction, mais comme un relèvement. Il ne faudrait pas que ce soit des paroles de colère (l’éclatement à l’intérieur de soi entraînerait la division, la blessure pour l’autre). Aucune de ces paroles de vérité blessante si elle est inspirée par la charité. Mais souvent nous voulons avoir un coup de patte sur l’autre et alors ces paroles font mal. Mais les paroles de vérité dites dans la paix sont des paroles libératrices. Et c’est pourquoi la Samaritaine va chercher les autres.

Ensuite Jésus fait le travail avec ses disciples. J’aime beaucoup ce dialogue. Quelqu’un lui aurait-il donné à manger ? On voit là le cercle fermé des amis qui seraient prêts à s’offusquer d’une intrusion.

"Ma nourriture, c’est de faire la volonté de mon père".

Jésus va rentrer dans un registre où il prépare la compréhension de ce pour quoi il est venu : réconcilier l’homme avec l’homme dans tout ce qui est division pour que naisse un regard d’innocence. De nouveau, Jésus fait même travail avec les disciples pour leur faire comprendre qu’il a besoin d’une autre nourriture : la semence, c’est lui et la nourriture, c’est son corps.

A la fin du texte, les villageois diront : "Maintenant ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons mais nous savons..."

C’est une bonne articulation sur les textes qui vont suivre.

La Samaritaine est un témoin qui appelle d’autres hommes, qui sans elle n’auraient pas écouté la Parole du Christ. Pour notre temps, il n’est pas inutile, nous aussi, d'annoncer la Parole qui le fait vivre.

Ai-je soif de rencontrer le Christ et pour quoi faire ?

Les hommes vivent bien sans le Christ. Quelle est l’importance de vouloir rencontrer le Christ ? Il y a en a une au moins pour moi : Ce que dit l’Eglise : Croire qu’Il a vaincu la mort et que nous aussi ressusciterons avec Lui par le Baptême. Est-ce que cela me fait vivre ? J’espère car c’est ce que nous confessons à la messe tous les dimanches. Si ce n’est pas le cas, il faut comprendre pourquoi. Aux catéchumènes, je leur dis, eux qui se trouvent dans les paroisses après deux ans de parcours catéchuménal, que croire au Christ, c’est important. Ma réponse à moi : ce n’est pas une réponse de l’Eglise d’abord, ce qu’il faut faire, mais que chacun réponde au Christ qui lui dit : "M’aimes-tu ?" Chacun. "Est-ce que tu as envie de me suivre ? Est-ce que tu m’aimes ?" Si on dit oui, on change de relation avec les autres, car quand on regarde le Christ agir, on voit une nouvelle manière d’aimer les hommes. Il ne nous a pas laissé une nouvelle religion mais il nous a appris comment nous devons nous aimer les uns les autres. Veut-on faire partie de la famille du Seigneur ? Personne n’est obligé de répondre ou plutôt tous. Certains m’ont dit : J’ai tout eu. Je suis un " vrai catho ". Mais la question est : qu’est-ce que j’ai fait de la vie que j’ai reçue dans le sacrement ? Est-ce que j’ai reçu l’Esprit ?

La grâce qu’on peut se souhaiter mutuellement : non pas avoir reçu seulement des sacrements, mais avoir reçu l’Esprit. On peut souhaiter en recevant les sacrements, recevoir l’Esprit. Recevoir le baptême en Esprit est à souhaiter à chacun d'entre nous. C’est recevoir comme au Cénacle, là où notre coeur est enfermé, le souffle de l’Esprit qui va entrer. Je n’ai plus peur alors de voir qui je suis. La vie que j’ai menée, les choses que j’ai faites et que je n’aurais pas dû faire, tout va devenir source de vie. L’oeuvre de l’Esprit est de nous pousser vers les autres. Cette disposition intérieure fait qu’on est ouvert à ce qui se présente, qu’on voit les signes lumineux qui nous sont donnés.

Sur les signes, je voudrais vous raconter une anecdote que j’ai entendue de Mère Térésa. Une jeune soeur est venue la voir pour lui dire qu’on manquait de riz pour nourrir les 600 personnes présentes. "Allez à l’oratoire", lui dit Mère Térésa. Même si cela ne lui paraît pas très pratique, la jeune soeur y va. Dix minutes plus tard, un monsieur livre dans la cour des sacs de riz et l’un d’eux se déchire. Il frappe en disant : "ce sac de riz je vous le donne". On a pu faire 601 bols de riz, dont un pour le pauvre. On dit : "c’est fantastique, de l’ordre du miracle." Mère Térésa comme bien des mystiques est pratique, et répond : "non, cela ne me surprend pas. Ce qui m’étonnerait c’est le jour où cela s’arrêtera, car ce jour-là, ce sera le jour où je devrais arrêter la mission". Des signes nous sont donnés mais il faut que nous les voyions, et parfois ils sont difficiles à voir. Il y a des signes de Dieu en 97, 98 et plus tard.

 Il est important de ne pas séparer le spirituel de l’humain, car le spirituel est la fine pointe de l’humain. Un vrai spirituel est un maître en humanité qui sait incarner son adhésion personnelle au Christ qui le rend solidaire en humanité avec les autres, qui le rend incarné dans sa vie.

Nous allons maintenant examiner deux autres textes (L’apparition à Marie-Madeleine et les deux disciples d’Emmaüs).

Pour répondre à une question, je dirai que le côté homme est le côté de la manifestation, et le côté femme est le côté caché, qui se manifeste dans la discrétion, mais les hommes devraient souvent faire ce que les femmes disent. Les hommes disent souvent : Ce que je suis devenu, je le suis devenu grâce à ma femme. La manifestation visible de l’homme, c’est la manifestation cachée de la femme. C’est vrai dans le couple, c’est vrai dans les grandes amitiés, comme Jean de La Croix avec Thérèse d’Avila. La puissance de manifestation du Christ (côté masculin) est Sagesse de Dieu (côté féminin) et la Sagesse de Dieu est dans la puissance de manifestation du Christ.

Voici les questions que je vous propose pour aborder ces deux textes. Vous pourriez dire chacun ce qui vous frappe dans la reconnaissance du Christ, comment ces textes font sens pour nous aujourd’hui, pour chacun de nous. J’aimerais que vous ayez la simplicité de dire si ces textes ne vous disent rien. C’est important de le dire. Grâce à vos questions, nous pourrons rebondir et trouver le fondement réel de notre adhésion au Christ. Si nos coeurs sont moins brûlants, peut-être qu’une parole ou l’écoute d’un frère ou d’une soeur peut les réchauffer.

Remontée des carrefours de l’après midi

(Marie-Madeleine, Emmaüs)

Groupe Un

Nous avons travaillé sur ces deux textes : comment reconnaître Jésus, le Christ? Il y a une rencontre et puis ensuite une reconnaissance plus ou moins longue à venir, puis le témoignage. Donc une dimension de reconnaissance, le témoignage et puis.. ensuite ? Différents éléments. Dans le premier texte, voici un flash : divers éléments laissent songeurs. Marie-Madeleine reconnaît très vite Jésus : Ne me touche pas. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela nous a posé question. " Je monte vers mon père et votre père, vers mon Dieu et votre Dieu ". Jésus établit ici un rapport: c’est mon Dieu et c’est aussi le vôtre. Le deuxième texte est un texte qu’on ne lit jamais assez. On croit le connaître. On a été dépossédés, semblent penser les disciples. Jésus arrive et ils ne le reconnaissent pas malgré toute sa pédagogie et Jésus disparaît. Il faut rencontrer les autres et essayer de reconnaître Dieu dans les autres.

Groupe Deux

Le premier point est celui de la reconnaissance : elle est initiée par le Christ lui-même. Chacun est reconnu par le Christ lui-même, de façon distincte. Marie est nommée par son nom. Elle peut ensuite le reconnaître.

" Ne me touche pas ". C’est un passage très mystérieux. Cela évoque la question du temps. Il n’est pas encore parti vers son père. Il est présent tout en n’étant plus là.

Dans le deuxième texte, le récit est moins intimiste que dans le premier. Il passe en revue l’histoire complète de Jésus. Jésus repasse l’histoire du peuple d’Israël.

Il y a dans le premier texte l’annonce à une personne, et dans le deuxième l’annonce à deux personnes puis ensuite à tout le peuple. L’annonce s’élargit à chaque fois.

Problème de la connaissance des personnes liées à la présence de Jésus, mais les personnes restent vraiment distinctes. On ne voit pas Jésus dans les personnes, mais elles sont vraiment elles-mêmes. "Je vais retourner vers mon père". Jésus ne se confond pas.

Langage de la reconnaissance. Pas de facilité du côté de Jésus qui interpelle vigoureusement les disciples. Exigence de l’amour, de la remise en question.

Groupe Trois

Pour le troisième témoignage, encore un homme. Pourtant il y a une majorité de femmes. Ce doit être le fond féminin en moi. La femme suscite, l’homme se lève.

Après la Résurrection, dans les deux cas, les personnages ne reconnaissent pas le Christ, mais ils étaient ses disciples et le recherchent. C’est essentiel.

La reconnaissance du Christ après la mort n’est pas du même ordre qu’avant : elle est de l’ordre de la foi. "Ne me touche pas"... "Notre coeur n’était-il pas tout brûlant ?.." La reconnaissance se fait à l’intérieur des personnes. Dieu est en soi et à l’intérieur des autres.

Le fondement commun, c’est que ce qui est premier dans la reconnaissance, c’est l’Esprit Saint qui agit, qui fait de chacun des membres du Corps et nous permet l’amour du prochain. Souvent on agit d’abord, et on théorise après et on divinise. Théorisation de la foi : est-ce parce qu’on a bac + 5 qu’on doit avoir une foi bac + 5 ? Ou alors la foi est-elle donnée aux pauvres, comme le dit le Christ ?

• Groupe Quatre

Une femme ! Quelqu’un a fait remarquer que dans Emmaüs, Jésus éveille la soif. Jésus fait mine de s’en aller, éveille la soif et prend des risques (que les autres le laissent aller plus loin : la liberté de l’homme est respectée). Dans ces textes, jésus n’est reconnu qu’après un temps de relecture de sa vie dans Emmaüs (pas dans Marie-Madeleine). Quand Jésus est absent, la reconnaissance se fait. Pour notre vie à nous, ces textes sont très riches car ils nous rappellent l’importance d’une relecture du passé à la lumière des Ecritures. C’est là que Jésus explique ce qui se passe et éveille l’attention des hommes. On a évoqué beaucoup ce temps de relecture, de prière, de présence dans l’absence. On s’est aussi posé la question : la fraction du pain dont il est question dans le texte est-elle la Cène ?

C’est souvent aux femmes que le Christ se révèle, révèle qu’il est Fils de Dieu.

• Groupe Cinq

Dans notre groupe, on a rappelé entre autre que le symbolisme de la table est très important. C’est une communauté réunie qui reconnaît Jésus. C’est un signe très important. L’appel se fait au travers d’un groupe réuni. Jésus se fait reconnaître par des gens paumés, découragés, mais qui cherchaient. On a noté l’opposition entre : " Ne me touche pas " dans ce texte et le " Touche " que le Christ dit à Thomas. Jésus s’adresse à chacun d’entre nous d’une manière différente.

- Christiane Baradel

Je vais vous dire un certain nombre de remarques sur ces textes et répondre à quelques questions posées dans le couloir. 

• D’abord une petite remarque sur la Femme. Il y a beaucoup de femmes dans l’Eglise et si elles s’en allaient, la " maison Eglise " présenterait quelques difficultés de fonctionnement. Pourquoi les femmes? Dans la femme, il y a une connivence naturelle avec l’intimité divine. La femme fait fonctionner son coeur. L’homme fait fonctionner aussi son coeur mais par la raison. Ce qui ne veut pas dire que vous n’ayez pas de coeur, messieurs (votre coeur est au contraire très tendre, friable et fragile et c’est pour cela que vous avez besoin de la force de la femme). Mais la femme a une disposition naturelle à croire sans voir. Il n’y a pas là d’exclusion de la femme par rapport à l’homme. Je n’exclue pas l’homme qui a sa manière de transmettre (la transmission sacerdotale se fait par les hommes). Nous les femmes, nous devrions réfléchir à cela. Il y a une connaissance naturelle de la femme. Il n’y a pas de concurrence avec la transmission sacerdotale manifestée en l’homme. Mais il n’y a pas de pouvoir de l’un sur l’autre. Le sacerdoce est un pouvoir de service.

 Marie-Madeleine : elle va au tombeau, voit deux anges : "Pourquoi femme pleures-tu?". Les femmes ont du mal à se retenir. Elle pleure un être cher, elle est dans la souffrance. Marie-Madeleine manifeste sa détresse. Son être cher lui a été ravi. Quand un de nos petits a disparu, où est-il ? Elle voit Jésus, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Elle connaît le Jésus d’avant, mais ne le reconnaît pas. Son regard doit changer. Un premier dialogue s’instaure sur le terrain de la personne qui recherche. "Je viens chercher le corps du Seigneur". Jésus lui dit : "Marie", comme Jésus pourrait le dire à chacun de nous, le nom écrit dans les cieux, le nom de chacun de nous est appelé de la même manière.

A ce nom, Marie répond aussitôt : "Rabbouni". C’est le Maître, c’est celui qu’elle aimait. Elle ne le voit pas, mais le reconnaît à la voix. C’est le même chose pour nous. Quand le Christ nous appelle, nous répondons : Maître, me voici. C’est la même relation. Vous direz : c’est différent. Mais non, ce n’est pas facile. Jésus lui dit : "Ne me touche pas...". C’est une phrase intéressante : quand on retrouve quelqu’un, on a envie de rétablir le contact physique avec l'autre mais Marie-Madeleine doit apprendre la différence entre avant la Résurrection (je peux toucher Jésus) et après la Résurrection. Avant, je pouvais toucher le Christ, lui verser du parfum sur les pieds et la tête... Après, la personne terrestre doit être rendue à la multitude, sans que personne ne puisse mettre la main sur elle.

Où me cherches-tu ? Je serai dans ton coeur. On retrouve là l’adoration en esprit et en vérité dont Jésus parlait à la Samaritaine. Nous n’avons plus à toucher le Christ car il doit remonter vers le Père, mais à découvrir le chemin intérieur pour découvrir le Christ, à fermer les yeux pour que le coeur se mette à entendre. "Je reconnais le Christ qui habite en moi". On passe à une autre modalité. On passe dans le registre de l’Esprit. Pour cela, de Jésus terrestre, il faut qu’il devienne le Christ rendu à tous dans l’Esprit. Il nous faut nous laisser pénétrer par l’Esprit qui est en nous.

C’est un apprentissage difficile à faire. Marie-Madeleine doit prévenir tous les disciples. Marie-Madeleine a réagi avec son coeur : le Maître, l’Ami, elle voulait mettre la main sur Lui. Il va falloir faire autrement. Pour les êtres qui nous sont chers, nous avons d’autres modalités à apprendre. Il faut que les sens du toucher, de l’odorat se convertissent vers une autre reconnaissance de la présence.

Le Christ nous demande de le suivre sur ce chemin par lequel tous les êtres chers nous sont redonnés dans une proximité et une intimité plus grandes qu’avant. C’est difficile, mais c’est ainsi que l’on poursuivra la route avec le Christ.

 Thomas : Je fais ici allusion à Thomas et au toucher. Heureusement qu’il y a eu Thomas. Cela nous permet de nous justifier. Si on le voyait, on croirait mieux, se dit-on. Non, je ne le crois pas. On a une bonne souche avec les apôtres. Je ne crois pas que parce qu’on verrait le Christ, nous croirions. Thomas est vraiment un homme, le côté masculin fait qu’il a besoin de voir. Jésus honore cela. Mais Thomas ne touche pas le Christ glorifié. Il avance la main, mais ne le touche pas, car dans sa démarche de poser la question et de voir, le Christ répond et Thomas fait alors une démarche de conversion et il n’a plus besoin de mettre la main. Ce ne sont pas les signes qui fondent la foi. " Marche et tu croiras ". Mes " païens " de France Telecom pensent que nous sommes fous parce que, pour eux, ils acceptent de croire sur la base de signes. Mais voilà, il faut d’abord se lever et marcher en écoutant la Parole du Christ, apprendre à lire les signes du Christ, pour croire.

 Emmaüs. Le cardinal Lustiger disait un jour à la radio : "j‘aimerais avoir écouté la catéchèse faite par le Christ au disciples d’Emmaüs". Et pourtant, ce n’est pas pour cela qu’ils ont compris. Il passe en revue toute l’histoire de l’Alliance. Le Christ ne s’impose pas. Il suscite un espace et les disciples auraient pu dire : continue ta route. Mais ils lui proposent de rester avec eux.

On m’a dit : Vous, cela a l’air d’être miraculeux, vos rencontres. Je fais modestement à mon niveau ce que fait le Christ: j’accompagne les personnes et je fais semblant de m’en aller. Et certains me disent : pourrais-tu me parler de cela ... qu’est-ce que tu m’as dit à midi, la trinité, c’est quoi ? Il faut être libre, disponible. Je leur réponds : bon, on va partir de votre vie...

La disponibilité, c’est faire que l’on s’en va et si l’autre a envie que vous restiez, il va vous tirer par la manche. Vous avez à faire une démarche discrète et ensuite l’autre décide. Etre heureux du oui et du non. C’est très ignatien. Il faut être très posé. Jésus donc entre avec eux. Leurs yeux s’ouvrirent, ils le reconnurent à la fraction du pain et il disparut. Un pape disait : ces disciples, ils n’ont pas pu voir le Christ après la bénédiction du pain, car ils ont manqué de foi, elle était trop fragile. Si elle avait été plus grande, ils ne se seraient pas figés sur l’image du Christ pour croire.

Or, ils doivent faire l’apprentissage des signes qui nous sont laissés pour reconnaître sa présence et l’apprentissage de la fraction du pain. Par l’absence, le Christ se retirant, les disciples font l’expérience de la mémoire comme chacun d’entre nous. Comme nous quand nous faisons la relecture de notre vie, nous voyons les signes et nous pouvons dire : notre coeur n’était-il pas tout brûlant ?

22:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/05/2007

Medjugorje le 25 mai 2007.

« Chers enfants,
priez avec moi le Saint Esprit afin qu’Il vous guide dans la recherche de la volonté de Dieu sur le chemin de votre sainteté. Et vous qui êtes loin de la prière, convertissez-vous, recherchez dans le silence de votre coeur le salut de votre âme et nourrissez-la avec la prière. Je vous bénis tous individuellement de ma bénédiction maternelle.
Merci d’avoir répondu à mon appel.


Commentaire

Esprit Saint comment te connaître


Esprit Saint, comment te connaître, te prier ? Tu es sans nom. Tu es le pauvre.
Tout ce que tu as tu le reçois du Père et du Fils. Mais sans toi personne ne les connaîtrait. Tu es leur relation, leur dialogue en nous. Au berceau de la vie n'es-tu pas l'Esprit de notre esprit, la conception du Christ, sa croissance en nous, comme jadis Marie tu conçus "le plus beau des enfants des hommes"?

Insaisissable comme le vent qui parcourt les eaux, tu es de nos désirs
l'haleine odorante des terres promises, le murmure du Père dans nos prières.
Étranger tu es aérien, subtil, mobile, inaccessible à nos rêves de glaise.
Étranger tellement intime, feu qui sillonne nos veines et nos chants,
que nul ne peut distinguer ta grâce et ta présence.

En Dieu tu es le silence, l'espace pour la Parole et pour l'étreinte,
l'éternelle, la joyeuse et innommable reconnaissance du Père et du Fils.
En nous tu fais silence, pour que s'entende la Parole.
Les mots du Fils tu les épelles et nous les fais comprendre.
Ton amour : une grenade ouverte par la lance, la pourpre du Vendredi Saint,
l'eau baptismale de Pâques, la braise de Dieu sur nos lèvres purifiées.
Arrache-nous aux mots rivés à des siècles de discours sur Dieu.
Que notre langage ait la jeunesse de l'homme au premier matin!
Accomplis la promesse du Christ de nous révéler le Père.
Que ton vent brise les amarres où nous tiennent attachés nos conforts et nos peurs!
Libère-nous pour les germinations nouvelles du Christ chez les hommes millénaires.
Que vienne le temps de ta grâce, le temps de l'Esprit!
Qu'il descelle les ombres où se tiennent captifs nos regards!
Qu'il ouvre nos yeux au Vivant!

Répands en nos coeurs l'amour du Christ!
Que brillent sur nos visages la gloire de son Père
et dans nos mains une parcelle de ton oeuvre!
Amen !


Olivier de Fontmagne sj
Aumônier national du MCC


---- Petites nouvelles mariales ----

* Prochaines retraites 2007 à la Cité de l’Immaculée (Mayenne)
- du 2 au 7 juillet. Marie tendresse de Dieu avec Sr Marie-Stéphanie (avec danses d’Israël)
- du 17 au 22 septembre. Avec Marie, se livrer à l'Esprit d'Amour par le Père Joël Guibert
- du 8 au 13 octobre. Je serai guéri ! par Thierry et Myriam Fourchaud

* Journée «Je serai guéri !» le 7 juillet 2007 à PARIS
Le Blanc-Mesnil A l’Eglise Saint Charles – 107 avenue Normandie-Niémen – 93150 Le Blanc-Mesnil
Pour venir :
1) RER B arrêt Drancy – bus 148 direction musée de l’air et de l’espace station : Eglise St Charles
2) Métro station 8 mai 1945 ligne 7 – bus 609A arrêt Jules Guesdes
3) Voiture : Par l’autoroute A1 direction Lille sortie le Bourget puis prendre la direction Pont St Yblon.
Contact sur place : 01.48.67.16.12 – 06.82.41.09.46 (Julien) ou informations au 02.43.64.23.25 - Accueillir la guérison et la vie dans le chant nouveau par la Puisance du Saint-Esprit ! Animé par Thierry et Myriam Fourchaud et les musiciens Philippe, Catherine et Mario.

* Journées mariales
- 24 Juin , Cté des Béatitudes Nay (64)
- 1er Juillet , ND de Vacluse (06)
- 7 Juillet 2007, ND de Ladrèche (81)
Informations : Marie Martine Conzon au: 05.53.88.09.92
ou E.mail marierefletducoeur@free.fr

* Mission en Polynésie en août 2007
(Retraites et journées « je serai guéri ! »avec Thierry et Myriam Fourchaud)
Information Yolande CHEVOULINE Téléphone : (689) 78 75 84.

* Une signature pour le peuple du Darfour
Comme plusieurs d'entre vous le savent, les atrocités contre les populations chrétiennes du Sud-Soudan et du Darfour continuent organisées par le gouvernement islamiste de Kartoun. Les milices "dardjiwin" brulent villages et récoltes, violent les femmes, emmènent les enfants en esclavage. Deux millions de personnes réfugiées sont dans le plus grand dénuement.
Vous pouvez faire quelque chose en signant l'euro-pétition que vous trouverez sur le site "europetition-darfour" : www.europetition-darfour.fr
Merci pour ces frères dans la Foi si durement éprouvés;
En communion.
Père Jean-Régis FROPO+

Que le feu du Sainte-Esprit descende sur nous et sur le monde en abondance !
Belle et sainte Pentecôte !

* * Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)

A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation( découvrez le numéro spécial sur l'occultisme) : www.labonnenouvelle.fr

* Si vous aimez la Vierge Marie et que vous souhaitez nous encourager, vous pouvez adresser vos offrandes à : www.mariereine.com/ puis allez dans la case en bas à droite "faire une offrande"


* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
Abonnez-vous à la lettre (gratuit) :
site : www.mariereine.com

* * Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

21:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/05/2007

Cette lumineuse Présence.

Cette lumineuse Présence
Que le paysage soit sombre, il demeure toujours un éclat de Lumière, caché dans nos Vies. Cette lumineuse Présence est celle de l'Amour indéfectible de Christ pour chaque individu.
La Parole de Dieu en son entier, est une invitation perpétuelle à l'Amour et l'Espérance.
Ces deux axes principaux s'épousent parfaitement car, que serait l'Amour sans la force de l'Espérance ?
Une fade parodie sans chaleur et non cette brûlure intense de chaque instant, offerte gracieusement par Christ.
La prière intérieure et viscérale nous invite à la contemplation, avant de vivre la Sainte Parole de Dieu-Amour. 
Il peut nous parler autrement, de mille façons, l'important, est qu'Il s'adresse au coeur et nous convertisse à l'Amour.
Bruno LEROY.

22:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Neuvaine « Un cri vers le Ciel »



Comme chaque année nous vous proposons de vivre la neuvaine « un cri vers le Ciel » qui se termine pour le dimanche de la fête de la Sainte-Trinité.
Soit cette année du 26 mai au 3 juin 2007.
Neuvaine efficace pour tous, dans les situations les plus difficiles
« Demandez, vous obtiendrez, Cherchez, vous trouverez, Frappez et la porte vous sera ouverte » (Jésus dans l’évangile de Mathieu 7, 7)
Ce livre donne de très nombreux fruits de réconciliation, de guérison etc… et nous recevons chaque jour des témoignages.

PROGRAMME DE LA NEUVAINE

1 - Une journée avec Saint Joseph
2 - Une Journée avec la Vierge Marie
3 – Une journée avec l’Enfant-Jésus
4 – Une journée avec la Sainte Famille
5 – Une journée avec Sainte Thérèse de Lisieux
6 – Une journée avec mon Ange gardien.
7 - Une journée avec Dieu le Père
8 – Une journée avec le Christ Miséricordieux
9 – Une journée avec l’Esprit-Saint
Prière finale avec la Très Sainte Trinité



Peut-être avez-vous déjà votre livre « Un cri vers le Ciel » (il est vrai que nous en avons envoyés environ 80.000 exemplaires en français !)

* Si non, commandez votre livre ‘Un cri vers le Ciel’ :
<
- Par courrier : Cité de l’Immaculée – BP24 – 53170 Saint-Denis du Maine (France)
- Par Internet sur : www.mariereine.com
- Vous pouvez le télécharger sur : www.jesusmarie.com/thierry_fourchaud.html/

* Prix indicatif du livre "Un cri vers le Ciel" : 5 €uros (80 pages couleurs 12x18cm) Prévoir 2€ de frais de port.


Que Dieu vous bénisse !


Thierry Fourchaud.

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17/05/2007

NEUVAINE au SAINT-ESPRIT, prions-la d’un seul cœur !




Comme les apôtres autour de Marie prions chaque jour cette neuvaine. Elle commence le lendemain du jeudi de l’Ascension jusqu’au dimanche de la fête Pentecôte. Préparons nos coeurs pour accueillir la Puissance du Saint-Esprit dans toute notre vie !
Crainte de Dieu, piété, science, force, conseil, intelligence, et sagesse sont les 7 dons de l’Esprit Saint que nous demandons avec Foi et confiance.

Prière du Veni Creator

Viens, Esprit Créateur nous visiter
Viens éclairer l'âme de tes fils ;
Emplis nos coeurs de grâce et de lumière,
Toi qui créas toute chose avec amour
Toi le Don, l'envoyé du Dieu Très Haut,
Tu t'es fait pour nous le Défenseur ;
Tu es l'Amour le Feu la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur
Donne-nous les sept dons de ton amour,
Toi le doigt qui oeuvres au Nom du Père ;
Toi dont il nous promit le règne et la venue,
Toi qui inspires nos langues pour chanter
Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
En nos coeurs, répands l'amour du Père ;
Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
Et donne-nous ta vigueur éternelle.
Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,
Hâte-toi de nous donner la paix ;
Afin que nous marchions sous ta conduite,
Et que nos vies soient lavées de tout péché.
Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
Et révèle-nous celui du Fils ;
Et toi l'Esprit commun qui les rassemble,
Viens en nos coeurs, qu'à jamais nous croyions en toi.
Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
Gloire au Fils qui monte des Enfers ;
Gloire à l'Esprit de Force et de Sagesse,
Dans tous les siècles des siècles. Amen.



Premier jour
Prière à l’Esprit sanctificateur
Ô Esprit sanctificateur, je me prosterne devant Vous et je Vous adore dans le plus profond anéantissement de mon âme. Je Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez faites jusqu’à ce jour, et je Vous demande pardon d’y avoir si mal correspondu. Ô Esprit-Saint, n’ayez pas égard à mes péchés, mais seulement à Votre infinie miséricorde et à Votre désir si ardent de me sanctifier. Je veux désormais Vous contenter pleinement. Par le passé, j’ai été un pécheur ingrat, mais il n’en sera plus ainsi à l’avenir. Je renonce dès maintenant au péché et à toutes les affections terrestres, je veux me consacrer entièrement à Votre amour.
Mais je ne puis rien par moi-même. C’est à Vous, ô Esprit sanctificateur, d’opérer cette grande merveille de faire de moi un saint. Cela ne Vous est pas difficile. Vous avez fait dans le passé de si admirables chefs-d’oeuvre de sainteté. N’est-ce pas Vous qui avez formé le corps et l’âme adorables de Jésus-Christ, chef et modèle de tous les prédestinés ? N’est-ce pas Vous encore qui avez mis à l’abri de toute souillure l’âme de la très Sainte Vierge Marie, et L’avez élevée à la plus haute sainteté ? Et, dans le cours des siècles, combien d’âmes Vous avez préservées du péché, ou purifiées après leurs fautes, pour les conduire ensuite, par Vos dons divins, jusqu’au sommet de la perfection ! Ô Saint-Esprit, ce que Vous avez fait pour d’autres, Vous pouvez le faire aussi pour moi. Non seulement Vous le pouvez, mais Vous le voulez : c’est là Votre mission spéciale, faire de nous des saints.
Ayez donc pitié de moi, pauvre pécheur; ne me rejetez pas, quelque indigne que je sois de Vos bontés. Je ne veux plus mettre obstacle aux opérations de Votre grâce ; je me livre à elle sans réserve. Lavez-moi dans les larmes de la pénitence et dans le sang de Jésus-Christ. Éclairez-moi de Vos divines lumières. Embrasez-moi des saintes ardeurs de la charité. Donnez-moi l’amour de l’oraison et de toutes les vertus que Vous voulez voir en moi. Ô Père des pauvres, ô Dispensateur des dons célestes, exaucez mon humble prière ; je Vous en conjure, par les mérites du Rédempteur et par l’intercession de Votre chère Épouse, la Sainte Vierge Marie. Faites que je sois tout à Vous comme Vous voulez être tout à moi. Conduisez-moi Vous-même au séjour des bienheureux, afin qu’après Vous avoir beaucoup aimé sur la terre, je continue à Vous aimer dans le ciel, conjointement avec le Père et le Fils, pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


Deuxième jour
Prière pour obtenir le don de Crainte
Ô Esprit-Saint, esprit d’amour et de vérité, source adorable de toute perfection, je Vous adore et Vous remercie de tous les bienfaits dont Vous m’avez comblé. Que de fois, par le passé, je Vous ai contristé et chassé de mon coeur ! j’ai mérité bien souvent d’être abandonné de Vous et précipité dans l’abîme éternel. Et pourquoi donc ce malheur m’est-il arrivé ? Parce que Votre sainte crainte n’était pas dans mon âme. Aujourd’hui, je le regrette sincèrement, je déteste tous mes péchés, j’en ressens la plus vive douleur. Je ne cesserai de les pleurer jusqu’à mon dernier soupir. Daignez, ô Esprit-Saint, oublier toutes mes ingratitudes. Accordez-moi, je Vous en supplie, cette crainte salutaire qui m’a tant manqué par le passé. Qu’elle m’entretienne tout le reste de ma vie dans l’esprit de componction, qu’elle m’inspire une telle haine du péché, que, plus jamais, je ne le laisse rentrer dans mon coeur. Donnez-moi la crainte filiale qui me pénètre d’un profond respect pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui me fasse éviter les plus petites fautes de peur de Lui déplaire, qui me préserve de la tiédeur à Son service et de la routine dans mes exercices de piété. Grâce à ce don inestimable de Votre crainte, je serai dans l’abondance de tous les biens ; je mènerai une vie sainte, heureuse, pleine de vertus et de mérites ; je marcherai à grands pas dans le chemin de la perfection. J’obtiendrai, enfin, la grâce de mourir en prédestiné, et d’aller au ciel jouir des douceurs ineffables que Vous réservez à ceux qui Vous craignent.
Ô Esprit-Saint, je Vous en conjure, au nom et par les mérites de Jésus-Christ, par l’intercession de Votre Épouse sans tache, la très Sainte Vierge Marie, accordez-moi le don précieux de Crainte. Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


Troisième jour
Prière pour obtenir le don de Piété
Ô Esprit-Saint, abîme de bonté et de douceur, je Vous adore et Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez accordées, spécialement de m’avoir revêtu de la sublime dignité d’enfant de Dieu. Malheureusement, je n’ai pas vécu d’une manière digne de ce grand privilège. Par mes innombrables péchés, je me suis révolté contre mon Père céleste, je Lui ai tourné le dos et me suis rangé parmi Ses pires ennemis. Mais Vous avez eu pitié de moi, ô Esprit-Saint, Vous m’avez excité au repentir et obtenu, je l’espère, mon pardon. Vous m’avez rendu ma dignité première, mon beau titre d’enfant de Dieu ; soyez-en béni à jamais !
Daignez mettre le comble à Vos bontés, en m’envoyant le véritable esprit des enfants de Dieu : l’esprit de Piété, qui me donne, pour Dieu, des sentiments de filial amour et de douce confiance, et, pour le prochain, un coeur tendre et compatissant.
Esprit-Saint, divin consolateur des âmes, je Vous supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession de la Vierge Marie, daignez attendrir mon coeur si dur et si insensible. Bannissez-en la défiance à l’égard de Dieu et ces craintes exagérées qui ôtent le courage et la ferveur ; chassez-en aussi l’envie et la rudesse pour le prochain, si contraires à l’amour qui doit régner entre frères. Alors, ô Esprit-Saint, le service de Dieu me sera agréable, son joug me paraîtra doux et léger, mes rapports avec le prochain seront empreints de la céleste suavité de Votre onction, je courrai dans la voie de Vos commandements, parce que Vous aurez dilaté mon coeur.
Ô Marie, tendre Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le beau don de Piété. Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.

Quatrième jour
Prière pour obtenir le don de Science
Ô Esprit-Saint, Dieu de lumière et d’amour, je Vous adore et Vous remercie de tous Vos bienfaits, spécialement de m’avoir donné une intelligence pour Vous connaître et un coeur pour Vous aimer. Du fond de l’abîme de ténèbres où je suis plongé, je crie vers Vous, Vous suppliant de projeter sur moi les rayons lumineux du don de Science. Sans cette divine clarté, je m’égarerai encore, comme je l’ai fait si souvent par le passé, et je me perdrai pour toute l’éternité, en cherchant mon bonheur dans les créatures et en mettant en elles ma fin dernière. Avec le don de Science, au contraire, je ne verrai dans les choses créées que des moyens d’aller à Dieu ; je n’en userai que pour autant qu’elles me conduiront à Lui, et je m’en abstiendrai, si elles doivent m’en détourner. Alors, je serai saintement indifférent à la richesse ou à la pauvreté, à l’honneur ou au mépris, à la santé ou à la maladie, à une vie longue ou à une vie courte ; je n’aimerai et ne chercherai en toute chose que l’adorable volonté de Dieu.
Et, quand il plaira à cette sainte volonté que je sois dans la douleur et l’humiliation, éclairé par le don de Science sur le prix des tribulations, je les embrasserai avec joie, comme des moyens de trouver Dieu plus sûrement et de Le posséder plus parfaitement. Ainsi, rien au monde ne me détournera plus de ma fin dernière ; tout, au contraire, servira à me faire avancer, à Le connaître plus clairement, à L’aimer plus ardemment, à Le servir plus fidèlement, en attendant que j’aille, enfin, Le posséder dans le ciel, et qu’à la lumière de la gloire, je Le contemple face à face et L’aime parfaitement pendant toute toute l’éternité. Ainsi soit-il.
Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi la Science qui fait les Saints.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.



Cinquième jour
Prière pour obtenir le don de Force
Ô Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui avez si merveilleusement transformé les Apôtres en les rendant, de faibles et timides qu’ils étaient, tellement forts et intrépides qu’aucune puissance créée ne put jamais les ébranler ; Vous qui avez soutenu les martyrs dans leurs supplices, les saints confesseurs dans leurs travaux et leurs combats, et avez aidé tant d’âmes à boire au calice de la douleur ; voyez humblement prosternée devant Vous la plus faible et la plus misérable de Vos créatures. Ah ! si je Vous avais toujours invoqué dans le danger et dans la tentation, jamais je n’aurais eu le malheur de Vous offenser. Mais le mal est fait, je n’ai plus qu’à le regretter et à le pleurer. Je ne veux plus à l’avenir me fier à mes propres forces ; c’est pourquoi, j’implore Votre puissant secours.
Ô Esprit-Saint, c’est en Vous seul que j’espère, c’est de Vous seul que j’attends mon salut. Communiquez-moi, je Vous en conjure, Votre don de Force qui me rende invincible. Alors, je ne craindrai plus mes ennemis, Vous me ferez la grâce de les vaincre entièrement et toujours ; je ne craindrai plus les travaux, quelque pénibles qu’ils puissent être, Vous me donnerez le courage de m’y livrer avec une ardeur infatigable ; je ne craindrai plus les mépris et les souffrances, Votre divine onction me les fera endurer avec patience et avec joie ; je ne craindrai plus même la mort, Vous me soutiendrez à cette heure suprême, et je l’accepterai généreusement en union avec celle de mon Sauveur sur la croix. J’irai alors dans le ciel jouir des fruits glorieux de mes travaux, de mes souffrances et de mes combats. Tout l’honneur en reviendra à Vous, ô Esprit-Saint, ainsi qu’au Père et au Fils. Je Vous en bénirai éternellement avec la multitude des Anges et des Saints.
Ô Marie, Vous qui êtes la Femme forte et la chaste Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le don de Force.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.

Sixième jour
Prière pour obtenir le don de Conseil
Ô Esprit-Saint, qui, dans Votre amour infini, voulez être notre guide dans les sentiers de cette misérable vie, afin de nous conduire sûrement à notre fin dernière, je Vous adore et Vous remercie des charitables conseils que Vous m’avez donnés jusqu’à ce jour. Que ne les ai-je toujours suivis ! Je n’aurais pas en ce moment tant de fautes à me reprocher. J’ai préféré trop souvent me laisser conduire par l’ange des ténèbres, par mes sens et mes passions. Je reconnais et je déplore amèrement les tristes écarts qui ont résulté de cette incroyable folie.
Esprit d’amour et de miséricorde, ayez pitié de moi et pardonnez-moi. Je reviens à Vous et je ne veux plus d’autre guide que Vous. Me voici, résolu de Vous suivre partout où il Vous plaira de me conduire. Parlez, Seigneur, Votre serviteur Vous écoute. Montrez-moi la voie dans laquelle Vous voulez que je marche, indiquez-moi Vos sentiers. Que Votre don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que Vous m’avez tracée. Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à Vos yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté. Qu’il me mette, enfin, en possession de ma fin dernière, et que je repose en elle éternellement, dans la contemplation et l’amour du Père, du Fils et de Vous-même, ô Esprit-Saint, qui procédez de l’un et de l’autre. Ainsi soit-il.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.




Septième jour
Prière pour obtenir le don d’Intelligence
Ô Esprit-Saint, qui Vous plaisez à faire briller Votre lumière sur les âmes humbles, droites et pures, tandis que Vous la refusez aux orgueilleux, aux prudents du siècle et à tous ceux qui sont esclaves de leurs passions ; je ne mérite pas que Vous m’éclairiez, moi si orgueilleux, si misérable et si sensuel. Les péchés innombrables que j’ai commis, mes attaches aux créatures, mes passions immortifiées ont accumulé sur mon âme d’épais nuages que les rayons de Votre lumière ne peuvent pénétrer.
Oh ! je Vous en supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession toute-puissante de Votre chère Épouse, la très Sainte Vierge Marie, daignez dissiper ces nuages, en me pardonnant tous mes péchés, en détachant entièrement mon coeur des affections terrestres. Faites briller sur mon âme, malgré son indignité, les célestes rayons du don d’Intelligence, afin qu’elle découvre les beautés cachées des vérités de la foi et des mystères de la religion. À la vue de ces splendeurs, mon coeur s’enflammera d’amour pour Dieu et de zèle pour Le faire aimer aussi des autres ; il fera ses délices de la prière et de l’oraison, il soupirera sans cesse après la Beauté incréée, après le face à face divin. Ô Esprit-Saint, ne méprisez pas ma prière, ne me laissez pas plus longtemps dans l’obscurité. Accordez-moi le don d’Intelligence : alors, je vivrai d’une vie nouvelle, d’une vie d’amour et de ferveur, en attendant que j’aille vivre auprès de Vous dans le ciel de la vie des bienheure ux.
Ô Marie, Épouse chérie de l’Esprit de vérité, obtenez-moi, je Vous prie, le don précieux d’Intelligence.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.


Huitième jour
Prière pour obtenir le don de Sagesse
Ô Esprit-Saint, qui, par Votre don admirable de Sagesse, élevez les âmes à la plus haute sainteté, en les unissant étroitement à leur fin suprême, j’ai honte de paraître devant Vous, moi, misérable pécheur. Que de fois, aveugle que j’ai été, n’ai-je pas mis ma fin dernière dans les créatures en cherchant en elles les satisfactions que désirait mon coeur ! J’ai été sage de cette sagesse diabolique et charnelle qui n’est à Vos yeux qu’abomination et folie. Aujourd’hui, éclairé de Votre divine lumière, je reconnais mes égarements, je les déplore du fond de mon coeur et les déteste sincèrement.
Quelle que soit mon indignité, envoyez-moi, s’il Vous plaît, la divine Sagessse. Elle seule m’apprendra à ne plus goûter que Dieu et les choses de Dieu, à juger toutes les choses d’après le rapport qu’elles ont avec Lui ; alors, tous les biens et tous les plaisirs de la terre ne m’inspireront plus que du dédain. Dieu seul sera l’objet de tous mes soupirs, de tout mon amour. Oui, je L’aimerai, ce seul et unique Bien, Bien suprême et éternel. Je m’unirai à Lui, je me transformerai en Lui, et, ne pouvant pas encore Le posséder et Lui ressembler dans la béatitude, je Le posséderai et Lui ressemblerai, du moins, dans la douleur. Que mon ambition soit, désormais, de reproduire en moi l’image de l’Homme-Dieu, en aimant et en recherchant le mépris et la souffrance. Je ne dirai plus alors : « Qui me donnera des ailes et je m’envolerai et je me reposerai, » car, ces ailes, Votre don de Sagesse me les aura données. Grâce à elles, j’arriverai au but de mes ardents désirs. Comme Votre ép ouse fidèle, je pourrai dire en toute vérité : « J’ai trouvé Celui que mon coeur aime, je Le tiendrai et ne Le quitterai pas. »
Ô Marie, Siège de la Sagesse, obtenez-moi ce don inestimable qui me fera trouver le ciel sur la terre.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.

Neuvième jour
Prière à Marie, Épouse chérie du Saint-Esprit
Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit et Mère bien-aimée de mon âme, Vous qui, dès le premier moment de Votre existence, avez été ornée des dons du Saint-Esprit et les avez fait admirablement fructifier par une fidélité constante et un amour toujours croissant, daignez jeter un regard de compassion sur Votre enfant si pauvre, si indigne, prosterné ici à Vos pieds. Je le confesse, à ma honte et à ma confusion, j’ai bien des fois, par mes péchés, contristé le Saint-Esprit et perdu le trésor de Ses dons; j’ai été cause de la Passion et de la mort de Votre divin Fils; j’ai abreuvé d’amertume Votre Coeur maternel. Ô Mère de miséricorde, je m’en repens de tout mon coeur, obtenez-moi le pardon, oubliez toutes les peines que je Vous ai faites. Je suis résolu de me donner à Dieu sans réserve.
Ô Marie, qui, par Vos ardents désirs et Vos prières ferventes, avez autrefois attiré le Saint-Esprit sur les Apôtres, priez-Le aussi pour moi. Par les mérites de Vos sept douleurs, obtenez-moi les sept dons du Saint-Esprit, ainsi que la grâce d’y correspondre fidèlement.
Obtenez-moi le don de Crainte, qui me fasse pleurer le reste de ma vie les péchés que j’ai commis, et éviter désormais tout ce qui déplaît à Dieu.
Obtenez-moi le don de Piété, qui me pénètre, à l’égard du Père céleste, d’une tendre confiance et d’un filial amour; qu’il me fasse trouver, par sa douce onction, le joug du Seigneur léger et suave.
Obtenez-moi le don de Science, qui m’élève vers Dieu par le moyen des créatures, et m’apprenne l’art difficile d’en user ou de m’en abstenir selon qu’elles me conduisent à ma fin dernière ou qu’elles m’en détournent.
Obtenez-moi le don de Force, qui me rende capable de vaincre toutes les tentations du démon, d’accomplir toujours parfaitement mes devoirs et de souffrir généreusement toutes les tribulations de cette vie.
Obtenez-moi le don de Conseil, qui me fasse choisir constamment les moyens les mieux appropriés à ma fin dernière et me fasse discerner, dans les occasions difficiles, ce qu’il faut faire pour plaire à Dieu.
Obtenez-moi le don d’Intelligence, qui me découvre la splendeur des vérités et des mystères de notre sainte religion.
Obtenez-moi, enfin, le don de Sagesse, qui me fasse connaître le vrai bonheur, porter sur toute chose un jugement sain, goûter Dieu et Sa très sainte volonté en tout. Ô Vierge fidèle, faites que je ne perde plus jamais ces dons si précieux; mais qu’à Votre exemple, je les conserve et les fasse fructifier jusqu’à la mort. Faites, enfin, ô douce Mère, qu’après m’être laissé diriger en cette vie par le Saint-Esprit, j’aie le bonheur d’être introduit par Lui dans le ciel, pour aimer et louer à jamais, en union avec Vous, l’adorable Trinité, à qui soient rendus tout honneur et toute gloire.

* Prions le Veni Creator + 1 Notre Père et 1 Je vous Salue Marie.
+ Prière personnelle finale.


Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud.

Cité de l'Immaculée - BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25. - site : www.mariereine.com
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30/04/2007

Mois de mai, mois de Marie !



Historique : On se souvient qu'au XIII° siècle, le roi de Castille, Alphonse X le Sage, avait déjà associé dans un de ses chants la beauté de Marie et le mois de mai ; au siècle suivant, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l'époque des fleurs, l'habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge. En 1549, un bénédictin, Seidl, avait publié un livre intitulé « Le mois de mai spirituel », alors que saint Philippe Néri exhortait déjà les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le moi de mai où il réunissait les enfants autour de l'autel de la Sainte Vierge pour lui offrir, avec les fleurs du printemps. Un peu plus tard, les jésuites recommandaient que, la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l'honneur de la Sainte-Vierge avant de tirer au s ort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain (pour cela vous pouvez utiliser la liste des bonnes résolutions). Cette dévotion mariale c’est perpétuée de part le monde jusqu’à aujourd’hui. Alors en ce mois de Mai, comme les enfants du moyen âge, offrons des fleurs et des prières à Marie !

* En cette année 2007 : offrons un bouquet de 31 fleurs pour Marie !
Les 7 premiers jours de Mai nous vous invitons à faire mémoire des 7 joies de Marie. Puis chaque jour de nouvelles prières de saints amoureux de Marie, apporteront de nouvelles fleurs à notre Maman du Ciel.
Ajoutez chaque jour : Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie et un petit chant à Marie si vous en connaissez un.


1er Mai : fête de St Joseph travailleur

Premère joie : L'Annonciation
O Vierge, temple de la Trinité, le Dieu de bonté et de miséricorde ayant vu votre humilité et votre pureté, vous envoie un messager pour vous apprendre qu'il veut naître de vous. L'Ange vous salue ; vous demandez comment s'opérera la merveille, l'Ange vous l'explique ; vous consentez, et aussitôt le Roi de gloire s'incarne en vous.
Par cette allégresse, ô Marie , nous vous en prions, apprenez-moi que Jésus demeure en moi par la sainte communion comme il a demeuré jadis dans votre sein.

* Prions : Marie en ce mois qui commence et qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.


2 Mai
Deuxième joie : La Nativité
Votre seconde joie est lorsque vous enfantez le Soleil, vous étoile ; le rayon lumineux, vous semblable à la lune. Cet enfantement vous laisse vierge. Comme la fleur ne perd pas son éclat en envoyant ses parfums autour d'elle, ainsi votre virginité ne perd rien de son éclat au moment où le Créateur daigne naître de vous.
Par cette allégresse, ô Marie, soyez pour nous la voie droite qui conduit à votre Fils

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

3 Mai
Troisième joie : L’Adoration des Mages
Une étoile vous annonce votre troisième joie; cette étoile que vous voyez s'arrêter au-dessus de votre Fils, au moment où les mages l'adorent et lui présentent la richesse variée des biens de la terre. En cette offrande, l'étoile rappelle l'unité, les trois rois la trinité, l'or la pureté de l'âme, la myrrhe la chasteté des sens, l'encens les vœux de l'adoration.
Par cette allégresse, ô Marie, rendez-nous féconds en vertus.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

4 Mai
Quatrième joie : La Résurrection
La quatrième joie vous est donnée, ô Vierge, au moment où le Christ ressuscite d'entre les morts, le troisième jour. Par ce mystère, la foi se fortifie, l'espérance renaît, la mort est chassée. L'ennemi est vaincu; l'homme captif est délivré.
Par cette allégresse, ô Marie, priez pour nous afin que nous comptions, après le labeur de cette vie, parmi les habitants du ciel.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

5 Mai
Cinquième joie : L’Ascension
Votre cinquième joie fut, ô Vierge, lorsque vous vîtes votre Fils monter au ciel. La gloire dont il était environné vous révélait alors plus que jamais que celui dont vous étiez la mère était votre propre Créateur. En montant ainsi dans les cieux, il nous montre la voie par où l'homme s'élève aux palais célestes.
Par cette allégresse, ô Marie, intercédez pour que nous montions au ciel, où nous jouirons avec vous et avec votre Fils, du bonheur éternel.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

6 Mai
Sixième joie : La Pentecôte
En descendant des cieux sous la forme des langues de feu, pour fortifier, protéger, remplir, purifier et enflammer les apôtres, l’Esprit Saint vient, ô Marie toute pure, guérir l’homme blessé par le péché originel.
Par cette allégresse, ô Marie, priez votre Fils afin qu’Il daigne effacer nos péchés en vu du jour du jugement

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

7 Mai
Septième joie : L’Assomption
Le Christ vous donna votre septième joie lorsqu'il vous appela de ce monde au séjour céleste, et vous éleva sur le trône où vous recevez des honneurs incomparables.
Par cette allégresse, ô Marie, faites-nous sentir les effets de votre tendresse ; gardez-nous du péché et conduisez-nous aux éternelles allégresses.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

8 Mai
Prière de saint Bernard

Qui que tu sois,
lorsque les tentations se lèvent en tempête,
lorsque les épreuves te brisent,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Si l'orgueil, l'ambition, l'envie,
menacent de te submerger de leur flot,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Si la colère, l'avarice, la luxure,
ébranlent le frêle esquif de ton âme,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Si confondu et effrayé de l'énormité des crimes
qui chargent ta conscience,
tu te sens près de sombrer dans le désespoir,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Dans les périls, dans les angoisses, dans le doute,
regarde l'Etoile, invoque Marie.
Que jamais son nom ne s'éloigne de tes lèvres, ni de ton coeur
.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

9 Mai
Prière de Ste Catherine de Sienne

O Marie, Temple de la Trinité, O Marie, porteuse de feu, Marie, distributrice de miséricorde, Marie, qui as fait germer le fruit divin !…
O Marie, mer tranquille, distributrice de paix, Marie, terre féconde. Tu es l'arbre nouveau qui a porté la fleur odorante du Verbe, Fils unique de Dieu.
En toi, terre féconde, fut semé le Verbe. Tu es à la fois la terre et l'arbre.
O Marie, bénie sois-tu à jamais entre toutes les femmes, car en ce jour tu nous a donné le pain de ta farine : la divinité a été unie et pétrie avec l'humanité, si fortement que rien désormais, ni la mort, ni nos ingratitudes, ne pourra rompre l'union.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

10 Mai
Prière de St Cyril d’Alexandrie

Je te salue, Marie, Mère de Dieu,
trésor vénéré de tout l'univers,
lumière qui ne s'éteint pas,
toi de qui est né le soleil de la justice,
sceptre de la vérité, temple indestructible.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

11 Mai
Prière de St Ephrem

Remplis ma bouche, ô Marie,
de la grâce de ta douceur.
Éclaire mon intelligence,
toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.
Alors ma langue et mes lèvres
chanteront allègrement tes louanges
et plus particulièrement
la salutation angélique,
annonciatrice du salut du monde,
remède et protection de tous les hommes.
Daigne donc accepter que moi,
ton petit serviteur,
je te loue et te dise
et redise doucement :
"Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces."

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

12 Mai
Prière de Saint François de Salles

Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible.
Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies et actions.
Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre.
Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.
Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu'elle est ma mère et qu'elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d'avoir et de pouvoir.
Si vous n'étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m'assister ; mais hélas, n'étant pas ma mère, elle ne m'aime pas.
Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ?
Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d'acquiescer à toutes mes demandes.
Pour l'honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l'humilité.
Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit.
Ainsi soit-il.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

13 Mai : Notre Dame de Fatima
Prière de St Louis-Marie Grignion de Montfort

Je vous choisis, aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

14 Mai
Prière de Saint Maximilien Marie Kolbe

Immaculée-Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi N... pauvre pécheur. Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.
Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La Femme écrasera la tête du serpent » et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ».
Qu’en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d’âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Coeur divin de Jésus.
Vraiment, ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Coeur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

15 Mai
Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur :
Il s’est penché sur son humble servante ;
Désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
Sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
Renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
Il se souvient de son amour.
De la promesse faite à nos pères,
En faveur d’Abraham et de sa race à jamais.
Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit,
Pour les siècles des siècles. Amen.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

16 Mai
Ave Maria Stella

Salut, Étoile de la mer,
Sainte Mère de Dieu,
Toi, toujours vierge,
bienheureuse porte du ciel...
Brise les chaînes des pécheurs,
rends la lumière aux aveugles,
délivre-nous de nos misères,
obtiens pour nous les vrais biens.
Montre-nous que tu es mère,
et que le Christ par toi accueille nos prières
lui qui, né pour nous,
accepta d'être ton fils.
Vierge sans pareille
et douce entre toutes,
obtiens le pardon de nos fautes,
rends nos cœurs humbles et purs.
Accorde-nous une vie sainte,
rends sûre notre route
pour que, contemplant Jésus,
nous partagions sans fin ta joie.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

17 Mai : Ascension
Prière de Marthe Robin

Ô Mère Bien-Aimée,
vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l'amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ;
tournez vers nous vos regards miséricordieux,
attirez-nous dans vos clartés,
inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la lumière de l'Amour,
emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler notre paix,
ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ;
mais que chaque minute nous emporte plus avant
dans les profondeurs de l'auguste Mystère,
jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine,
verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.
Amen.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

18 Mai
Prière de Paul Claudel

Il est midi. Je vois l'église ouverte, il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n'ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens, seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.
Etre à vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, regarder votre visage,
Laisser le coeur chanter dans son propre langage.
Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu'on a le coeur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée
en ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
la femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son bonheur premier
et dans son épanouissement final,
Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale, intacte ineffablement.
Parce que vous êtes la mère de Jésus-Christ,
qui est la vérité entre vos bras,
et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme, l'Eden de l'ancienne tendresse oubliée,
dont le regard trouve le coeur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées...
Parce qu'il est midi,
parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui,
parce que vous êtes là pour toujours,
simplement parce que vous êtes Marie,
simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ,
soyez remerciée !

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

19 Mai

Sainte Marie, Mère de Dieu,
garde-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source;
obtiens-moi un coeur simple,
qui ne savoure pas les tristesses;
un coeur magnifique à se donner,
tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux
qui n'oublie aucun bienfait
et ne tienne rancune d'aucun mal.
Fais-moi un coeur doux et humble,
aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant ton divin Fils;
un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme,
qu'aucune indifférence ne lasse;
un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour
et dont la plaie ne guérisse qu'au Ciel.
Ainsi soit-il.

Prière écrite par Léonce de Grandmaison

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

20 Mai
Prière de Charles Peguy

Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas.
Alors il faut prendre son courage à deux mains.
Et s'adresser directement à celle qui est au-dessus de tout.
Être hardi. Une fois.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment belle.
Parce qu'aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler de l'autorité d'une mère.
S'adresser hardiment à celle qui est infiniment pure.
Parce qu'aussi elle est infiniment douce.
À celle qui est infiniment riche.
Parce qu'aussi elle est infiniment pauvre.
À celle qui est infiniment grande.
Parce qu'aussi elle est infiniment petite.
Infiniment humble.
À celle qui est infiniment joyeuse.
Parce qu'aussi elle est infiniment douloureuse.
À celle qui est Marie.
Parce qu'elle est pleine de grâce.
À celle qui est pleine de grâce.
Parce qu'elle est avec nous.
À celle qui est avec nous.
Parce que le Seigneur est avec elle.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

21 Mai
Poésie de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !...
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton cœur maternel,
Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'Il nous laisse
Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

22 Mai
Prière de Saint Siméon

Ô sainte et Souveraine Mère de Dieu,
lumière de mon âme dans les ténèbres,
tu es mon espérance, mon appui, ma consolation,
mon refuge et mon bonheur.
Toi qui as donné le jour à la vraie lumière de l'immortalité,
éclaire les yeux de mon cœur.
Toi qui as mis au monde la source de l'immortalité,
donne-moi la vie, car le péché me fait mourir !
Mère du Dieu miséricorde, aie pitié de moi
et mets le repentir dans mon cœur,
l'humilité dans mes pensées,
la réflexion dans mes raisonnements.
Rends-moi digne jusqu'à mon dernier soupir
d'être sanctifié par ces mystères,
pour la guérison de mon corps et de mon âme.
Accorde-moi les larmes de la pénitence,
afin que je te chante et te glorifie tous les jours de ma vie,
car tu es bénie pour les siècles des siècles.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

23 Mai
Prière de Sainte Bernadette

Que mon âme était heureuse,
Ô Bonne Mère
Quand j'avais le bonheur de vous contempler !
Que j'aime à me rappeler
Ces doux moments passés sous vos yeux
Pleins de bonté et de Miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère,
vous vous êtes abaissée jusqu'à terre,
Pour apparaître à une faible enfant.
Vous la Reine du Ciel et de la Terre,
vous avez bien voulu vous servir
De ce qu'il y avait de plus humble selon le monde.


* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

24 Mai
Prière du Moyen-âge attribuée à St Bernard

Souvenez-vous,
Ô très miséricordieuse Vierge Marie,
qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, Ô Vierge des vierges, Ô ma Mère, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

25 Mai : jour du message à Medjugorje
Chers enfants,
de nouveau je vous invite à vivre mes messages dans l'humilité. Témoignez-en particulièrement maintenant, alors que nous nous approchons de l'anniversaire de mes apparitions. Petits enfants, soyez signe pour ceux qui sont loin de Dieu et de son amour. Je suis avec vous et je vous bénis tous de ma bénédiction maternelle.
Merci d'avoir répondu a mon appel.
Medjugorje le 25 mai 2005

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

26 Mai
Prière de Saint Rita

Vierge Sainte,
au milieu de vos jours glorieux,
n'oubliez pas les tristesses de la terre.
Jetez un regard de bonté
sur ceux qui sont dans la souffrance,
qui luttent contre les difficultés
et qui ne cessent de tremper leurs lèvres
aux amertumes de cette vie.
Ayez pitié de ceux qui s'aimaient
et qui sont séparés !
Ayez pitié de l'isolement du coeur !
Ayez pitié de notre foi !
Ayez pitié des objets de notre tendresse !
Ayez pitié de ceux qui pleurent,
de ceux qui prient,
de ceux qui tremblent !
Donnez à tous l'espérance et la paix.
Ainsi soit-il.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

27 Mai : Pentecôte
Prière de la Vierge des Pauvres de Léon Wuillaume

Vierge des Pauvres,
tu es venue il y a bien longtemps,
en ce coin sauvage et solitaire,
et depuis lors tu n'as cessé de venir,
tu fais des signes à chacun de nous,
tu nous appelles sur le chemin.
Tu nous souris, tu ne dis rien,
tu marches devant nous.
Tu nous conduis dans les bois,
où siffle le vent,
où souffle l'Esprit,
où l'eau jaillit des lacs cachés.
Vierge des Pauvres, nous te disons merci
d'être venue et de venir encore
pour soulager notre solitude
et nous remettre sur le chemin,
pour dissiper nos doutes et nos angoisses,
et nous ouvrir aux Béatitudes.
Vierge des Pauvres,
apprends-nous à prier davantage,
à croire sans réserve,
à crier au fond de notre fange,
pauvres et pécheurs que nous sommes,
prisonniers de notre confort,
pour que nous ouvrions notre porte,
que nous ouvrions nos frontières,
que nous ouvrions notre coeur
aux appels de notre Père
et aux détresses de nos frères.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

28 Mai
Marie Reine des Anges
Auguste Reine des cieux et souveraine Maîtresse des Anges. Vous qui avec reçu de Dieu, dès le commencement, le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement : envoyez vos légions célestes pour que sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme.
Qui est comme Dieu ?
O Bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.
O divine Mère, envoyez les saints Anges pour nous défendre et repousser loin de nous le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.
Amen !

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

29 Mai
Prière du Pape Jean-Paul II

Ô Marie
Aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
Nous te confions la cause de la vie :
Regarde, ô Mère, le nombre immense
Des enfants que l'on empêche de naître,
Des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
Des hommes et des femmes victimes d'une violence inhumaine,
Des vieillards et des malades tués par l'indifférence
Ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils
Sachent annoncer aux hommes de notre temps
Avec fermeté et avec amour
L'Evangile de la Vie.
Obtiens leur la grâce de l'accueillir
Comme un don toujours nouveau,
La joie de le célébrer avec reconnaissance
Dans toute leur existence
Et le courage d'en témoigner
Avec une tenacité active, afin de construire,
Avec tous les hommes de bonne volonté,
La civilisation de la vérité et de l'amour,
A la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la Vie.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

30 Mai
Prière d'abandon à Marie de Frère Ephraïm

Marie, comme Jésus enfant, je me laisse à tes bras, je m'abandonne à la chaleur de ton coeur aimant, à la sécurité que procure la douceur de ton regard maternel.
Je sais que tu m'aimes d'un amour de préférence et que sans considérer mes péchés, tu m'as élevé jusqu'au bonheur de reposer sur ton Coeur Immaculé.
J'accepte de demeurer sans force sur la paille de la pauvreté et du dénuement puisque tu me revêts de la plus chaude des tendresses.
O Marie, écho de Dieu, ta voix me rassure, elle est effusion de l'Esprit qui t'a étreint de son ombre et sur tes genoux, trône de la sagesse, j'abandonne tout souci.
O ma Mère aimant jusqu'au transpercement, comme Jésus descendu de la croix je me livre à tes bras, et dans la nuit du monde, je sais que mon bonheur est le fruit de tes larmes.
Il est si simple d'être uni à toi et de goûter l'union parfaite qui t'unit à Celui dont il est dit: mon Bien-Aimé est à moi et je suis à mon Bien-aimé.
Marie, ma colombe blottie dans le creux du Rocher qui nous sauve, toi qui chantes le cantique de douleur et de joie dans la plaie du Coeur de ton Fils et me ravis d'une douceur et d'une ivresse plus douce que celle du vin, par un de tes regards, je demeure suspendu à la Croix, et là je demeure tout extasié de toi endormi, fixé à l'arbre du Paradis redonné.

* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon cœur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence)
Un Notre Père puis un Je vous Salue Marie.

31 Mai : Visitation
Consécration à la Sainte Trinité par Marie

En ce jour de grâce, en présence de l’Eglise Céleste, je renouvelle solennellement ma consécration et celle du monde à Dieu, mon créateur et Sauveur, Père, Fils et Saint-Esprit par le Cœur Immaculé de Marie ma mère.
Je renouvelle les vœux de mon baptême.
Je renonce définitivement à Satan, et à toute forme de mal.
Je me donne tout entier et pour toujours à l’indivisible Trinité Sainte. Quoiqu’il arrive, je décide aujourd’hui (date : _________) avec la grâce de Dieu, de m’abandonner totalement à l’heure de ma mort dans le Cœur de Jésus mon Sauveur.
Je me place sous la protection de la Sainte Famille de Nazareth, pour vivre en son amour sur le Chemin, la Vérité et la Vie qui mène à la Lumière Eternelle. Amen !

(extrait du livre de consécration de la Communion Marie Reine de la Paix)

Votre signature :
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* Prions : Marie en ce mois qui t’est consacré et qui se termine, je viens à toi. Tu connais toutes les intentions de mon coeur, j’ai confiance en toi et en ton intercession auprès de Jésus ton Fils, notre Sauveur. Ecoute ma prière…(exprimer vos intentions dans le silence) Gardes-moi toujours sur ton Coeur qui est chemin vers le Dieu trois fois Saint ! Amen !



* Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.


A bientôt sur : www.mariereine.com
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20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Témoins engagés au cœur du monde.

Témoins engagés
au cœur du monde

Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé.

Mt 13, 33

La liberté humaine se fortifie lorsque l’homme accepte les inévitables contraintes de la vie sociale,
assume les exigences multiples
de la solidarité humaine et s’engage au service de la communauté des hommes.
Il répond ainsi à sa vocation en se dépensant au service de Dieu et de ses semblables.

Gaudium et Spes 31

 

 


 

10:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/04/2007

CONTEMPLER LA BEAUTÉ...

 
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Contempler ou Exprimer la Beauté, c'est se rapprocher de Dieu...Bruno LEROY.

22:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |