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18/04/2007

LA PEUR D'AVOIR PEUR.



J'ai peur. Tu as peur. Il a peur. Elle aussi. Bref, nous avons peur. La peur nous colle aux tripes. Elle nous taraude l'esprit. Elle paralyse notre action. Il nous arrive de frémir. L'angoisse nous crée des insomnies. Les soucis nous envahissent. Nous la savons là, la peur... Elle est tapie comme le soldat ennemi derrière un arbre. Nous la devinons au moindre mouvement des feuilles et des branches. Elle attend, souhaitant que nous soyons à découvert pour nous tirer dessus.

Elle finit par envahir notre territoire. Elle attaque de tout côté. Nous la pensions devant nous; mais nous la découvrons au coeur de nous-mêmes. Elle nous habite. Elle fait son nid et s'installe en nous comme un mauvais visiteur qui colle. La peur est là depuis toujours. L'historien de la peur, Jean Delumeau, écrit: "La peur est née avec l'homme et elle durera autant que l'humanité. La peur naît avec nous et nous accompagne toute notre vie." (R.N.D., août-octobre 1983, p. 17).

Regardez le chef! Remarquez sa façon d'exercer son autorité. Voyez-le donner des ordres. Quand il a peur, il commande sèchement. Il parle fort. Il menace. Il monte le ton en espérant contrer de possibles résistances. Il charge au cas où... Il restreint le champ d'action de ses sujets. Il limite les droits de ses citoyens. Il n'hésite pas à restreindre les libertés. Il renforce la surveillance à ses frontières: qu'il ne survienne rien de l'extérieur qui soit menaçant.

Regardez le peuple! Il lui arrive, lui aussi, d'avoir peur. Plus souvent qu'à son tour, même! Il guette. Il se tait. Il se range facilement. Il fuit quand il sent la soupe chaude. Il se soumet plutôt que de résister. Il feint l'indifférence plutôt que de prendre position. Il semble ne pas apprécier d'être dérangé, mais en fait il craint pour sa vie, son confort, ses attachements.

Nous avons tous peur, du plus grand au plus petit. Au fond de nous-mêmes, c'est la mort qui nous fait peur. La mort que nous portons dans les fragilités de notre corps, dans les faiblesses de notre esprit, dans les blessures de notre coeur. Si nous maîtrisions la mort, aucun ennemi ne pourrait nous résister. Nous aurions le courage facile, l'audace entreprenante.

La mort nous retient. Notre mort personnelle, pas celle des autres. Nous ne voulons pas disparaître. Nous ne voulons pas souffrir, diminuer, perdre le souffle et finalement ne plus respirer. Que faire pour durer, et durer longtemps? Pascal disait: "Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point penser" (Pensées 133).

La religion s'intéresse à la mort. Ou plutôt: le religieux est un mortel qui se sait mortel! Parfois, c'est en tremblant qu'il demande l'immortalité. Il ne sait plus où donner de la tête. Alors il fait appel à plus fort que lui. Dieu, pour les situations qui nous échappent. Dieu quand nos forces n'y peuvent rien. Je n'aime pas trop ce genre de religion où Dieu n'occupe que l'espace qui nous échappe.

Je préfère la religion de la confiance. Confiance en soi: j'ai des ressources pour assumer mon existence. Confiance dans la vie: elle a prouvé depuis des milliers d'années qu'elle pouvait affronter bien des intempéries. Confiance en Dieu aussi. Pas le policier qui surveille mes actes, pas le bourreau qui me torture à la moindre peccadille. Non. Plutôt le partenaire de ma vie, l'ami, mon compagnon de voyage. Dieu qui partage le présent et l'avenir des hommes et des femmes.

Dieu ne remplacera jamais la part de responsabilité qui nous revient. Il nous laisse nous débattre avec nos peurs parce qu'elles sont école de vie, de sagesse. Je peux me replier sur moi-même quand j'ai peur. Je peux aussi prendre le taureau par les cornes: faire face, foncer, oser, dépasser, assumer. J'ai pour modèle de courage le Christ lui-même. Le quatrième évangile laisse soupçonner qu'il a hésité à se rendre à Jérusalem quand son ami Lazare était gravement malade. Avait-il peur d'être arrêté et condamné? (Cf. Jean 11) Il a connu les affres de l'agonie (Cf. Matthieu 26, 37; Jean 12, 27). Mais il a regardé la mort en face: "[Ma vie], personne ne me l'enlève, mais je m'en dessaisie de moi-même" (Jean 10, 18). L'Évangile du Christ, avec sa mort au sommet, m'apprend qu'il n'est pas de combat plus important que celui de la liberté. Je serai pleinement moi-même quand la peur aura définitivement cédé la place à la liberté.


BRUNO LEROY.

09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/04/2007

Pâques mort et Résurrection du Fils de Dieu.

"Et voici que Dieu l’a ressuscité

e troisième jour" Ac 10, 34.37-43
"Recherchez donc les réalités d’en haut."

Col 3, 1-4 (ou 1 Co 5, 6-8)
"C’est alors que l’autre disciple entra,

lui qui était arrivé le premier au tombeau.

Il vit et il crut"Jn 20, 1-9

La mort et la Résurrection du Christ changent toute l’histoire de l’humanité : elle doit aussi transformer notre vision de la vie. Le Triduum Pascal, du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, raconte comment Dieu s’est fait, dans le Christ son Fils, Sauveur du monde. Mort sur le bois de la Croix, il a consenti à être bafoué, rejeté par les hommes pécheurs, «comme un agneau qu’on mène à l’abattoir», sans rien dire, par pur amour. Dans le silence du Samedi Saint, il descend aux enfers, pour rejoindre les hommes de tous les temps, afin de prendre sur lui le péché du monde. Dès lors, la plus grande distance entre Dieu et l’homme est traversée, renversée : dans le Christ, tout homme est sauvé, ce qui signifie que la présence de Dieu s’est faite plus forte que le péché des hommes. En Jésus, par le don de la foi, l’homme a accès à Dieu, pour autant qu’il dise : «Oui, je veux croire.» La Résurrection, événement qui transcende l’histoire, ouvre notre vie à l’éternité : dorénavant et définitivement, le chrétien entre dans la vie de Dieu, rien ne peut plus l’empêcher d’être fils de Dieu par grâce. À lui de ratifier le don de Dieu pour que la réalité de la Résurrection devienne sa vie quotidienne.

Comme Jean, courons vers le tombeau pour y demeurer un instant, à son seuil, en silence. Considérons le linceul «resté là», le linge «roulé à part à sa place» et demandons à Dieu de nous faire grandir dans le don de la foi : « Il vit et il crut. » Croire que Jésus est le Sauveur du monde, qu’il est donc aussi mon sauveur.

 

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

19:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Gloire au Christ Ressuscité !






































Le Christ est ressuscité des morts !
Par sa mort il a vaincu la mort !
A ceux qui sont dans les tombeaux ,
Il a donné la vie !
Amen ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !



Qu'exulte désormais la troupe angélique des cieux !
Que soient célébrés dans l'allégresse les divins mystères,
et que pour la victoire d'un si grand Roi résonne la trompe du Salut !
Que la Terre se réjouisse, irradiée de tant de splendeur et,
illuminée de l'éclat du Roi éternel,
qu'elle perçoive qu'elle a été délivrée des ténèbres sur toute sa surface !

Voici cette nuit dans laquelle le Christ,
en brisant les chaînes de la mort,
est remonté victorieux des enfers.
O heureuse faute, qui nous a valu un tel Rédempteur !

Extrait de l’Exultet

Oui la mort est mise à mort et Jésus-Christ nous ouvre à tous les portes de la vie éternelle ! C'est incroyable, indiscible !
Quelle folle et belle espérance !


Belles et saintes fêtes de Pâques !

Que Dieu vous bénisse ainsi que toutes vos familles !

Thierry Fourchaud



Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.
E.mail : communion@mariereine.com
A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr

18:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/04/2007

Chemin de Croix et de Guérison.



“Par ses blessures, nous sommes guéris” (Is 53, 5)



Jésus me demande de lui donner tout le mal qui m’est arrivé et que j’ai fait, et Il me donne les bons moments et grâces divines du passé, du présent et du futur.


1ère station : Jésus est condamné a mort

Mon enfant, donne-Moi chaque occasion où tu as condamné autrui, et celle où tu as été condamné injustement, et tiens-toi ici en Ma présence, tranquillement, sans te plaindre.
Je te donnerai force et aide pour supporter dorénavant injustice et condamnation dans le silence et l'offrande.
Donne-moi ton orgueil, et je te donnerai Mon humilité.
Ensemble, nous nous tiendrons côte à côte pour racheter cette situation et pour le salut des âmes. Si tu devais tomber, dans ta faiblesse, Je serai là pour porter ce que tu ne peux pas porter, et Ma main te relèvera par la confession, et nous recommencerons...

2ème station : Notre Seigneur reçoit sa Croix

Mon enfant, donne-Moi ton innocence perdue, toutes les blessures et les plaies du passé et du présent. Donne-Moi ta solitude et ta douleur. Donne-Moi ta pureté perdue, tes espoirs rompus et tes rêves brisés. Donne-Moi tes croix et je prendrai avec joie tes fardeaux Moi-Même.
Merci pour toutes ces fois où tu as porté la croix avec courage. Oui, malgré ta faiblesse, tu l'as fait pour les âmes que J'aime. Je guérirai les blessures de ton passé et de ton présent. Je te rendrai ton innocence et ta pureté. Je mettrai en ton cœur une nouvelle espérance, et tu renaîtras dans l'amour, la lumière, la beauté.
Ton innocence ressuscite dans Ma Résurrection.
Voici ton héritage : tu es Mon enfant, un enfant de Dieu. Sans ta bonne volonté, Je suis impuissant car J'ai besoin de ton amour pour m'aider à porter cette Croix de l'Innocence Crucifiée en ceux qui t'entourent, et aussi en toi-même.
Ensemble, nous gagnerons la victoire. Je suis toujours avec toi.


3ème Station : Notre Seigneur tombe pour la première fois

Mon enfant, donne-Moi toutes tes chutes et tes échecs, tes découragements et tes abandons... quand tu t'es détourné de Moi et que tu M'as écrasé de tes péchés, que tu as broyé Ma Vie Divine en toi et en d'autres. Donne-Moi tes retours sur toi-même, ta complaisance dans la tristesse et la mélancolie.
Laisse-Moi te donner en retour ma gratitude, pour chaque fois que tu as réussi à te relever et à continuer ton chemin. Permets-Moi de te remercier de t'être tourné vers Moi humblement avec un profond regret du cœur.
Je me réjouis avec toi à chaque nouveau commencement, sur ton chemin vers le Ciel.


4ème station : Notre Seigneur rencontre sa Mère affligée

Mères et Pères, donnez-Moi votre peine et votre douleur lorsque vous ne pouvez pas secourir vos enfants souffrants, lorsque le péché et le mal vous les ravissent.
Donnez-Moi votre impuissance lorsque vous les voyez s'éloigner de Moi.
Enfants, donnez-Moi votre angoisse quand vous devez suivre des chemins que vos parents ne comprennent pas pleinement, et que vous ne pouvez pas expliquer.
Placez-vous dans le regard d'amour constant entre Ma Mère Très Pure et Moi-même, et tout s'arrangera. Je vous donne Ma Mère pour être votre Mère ! Je vous montre Mon Père, pour être votre Père. “Je Suis le Chemin, la Vérité, la Vie” (Jn 14, 6)
Venez, suivez-Moi sur ce chemin d'amour.

5ème station : Simon de Cyrène aide Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tous ces refus d'aider un autre lorsqu'il était en ton pouvoir de le faire. Donne-Moi toutes les occasions où tu as rendu le fardeau de quelqu'un d'autre plus lourd au lieu de l'alléger ; quand tu as résisté ou pris la Croix à contre c¦ur. Donne-Moi le fardeau de tes lâchetés. Je me souviendrai en échange de toutes les fois où tu as aidé quelqu'un d'autre, où tu as endossé joyeusement le poids de la douleur d'autrui, où tu as partagé le poids de Ma croix.
Je te guiderai et Je t'aiderai à l'avenir à mieux faire et à être plus généreux, car ce que tu fais à autrui, tu Me le fais à moi-même.

6ème station : Véronique essuie le visage de Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tout ce respect humain qui t'a empêché de “sortir du rang”, et de témoigner de mon amour devant tous, pensant d'abord à ce que d'autres pourraient penser de toi. Donne-Moi ta crainte d'être jugé, tes indifférences, ton manque de compassion, tes duretés de cœur. Je te donnerai de vivre sous Mon regard et non sous le regard des hommes. Je te donnerai la force dans la tendresse, les gestes d'amour dans la douceur et la discrétion. J'ai tant de personnes à consoler !
Donne-Moi ton regard hautain et les images qui éveillent en toi le trouble.
Je te donnerai Mes yeux de miséricorde et d'amour et Je purifierai ta mémoire et ton imagination. Toi et Moi, ensemble, nous consolerons Mes chers enfants.

7ème station : Notre Seigneur tombe pour la deuxième fois

Mon enfant, donne-Moi le poids de tes péchés. Ils t'écrasent tant ! Tu as l'impression que tu n'as pas la force de te lever, et même quand tu y parviens, tu es trop faible pour ne pas retomber immédiatement. Alors, tu demeures dans la peine, et la souffrance.
Je suis venu te relever, pour prendre ce terrible fardeau qui t'écrase au point de désespérer. Donne-Moi simplement tes péchés, peu importe leur horreur. Je ne viens pas te condamner mais te consoler et t'aimer. Viens à Moi dans la confession !
Ne t'inquiète pas si tu ne sais pas par où commencer. Viens au prêtre et explique tes difficultés, et demande lui de t’aider. Ainsi, viens à Moi souvent, Je t'attends.

8ème station : Notre Seigneur console les femmes de Jérusalem

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu as négligé les prières à ton intention et à l'intention de ta famille. Quand tu as cessé de prier, te disant : “Personne n'écoute, ni n'entend mes prières, Dieu ne répond pas à mes prières, Dieu ne se soucie ni de moi ni de ma famille”. Donne-Moi toutes les prières auxquelles Je n'ai pas répondu à ta manière, et toutes les prières exaucées auxquelles J'ai répondu à Ma manière, mais que tu as rejetées. Toutes ces prières te mènent à la sainteté. Parfois ce don se présentera sous l'aspect de la souffrance, d'une perte ou d'une peine pour que ton âme grandisse en courage, en amour, en abnégation. Parfois, il sera enveloppé de joie, de paix et de bonheur. Il n'y a aucune prière de Mes enfants que Je n'exauce, parce que Je vous aime.
Toute la création te dit, tous les jours : "Je t'aime !"
Souviens-toi de Moi, car Je ne t'oublie jamais, même un seul instant.

9ème station : Notre Seigneur tombe une troisième fois

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu ne peux plus avancer, car je comprends bien ce que tu ressens ! Je gisais ici par amour pour toi. Donne-Moi ta détresse et crois au pouvoir de Mon Nom. Fais appel à Mon Nom : “Jésus”.
Je t'aime tant et Je te connais par ton nom. Donne-Moi toutes tes paroles inutiles, celles qui ont blessées les autres et qui t'ont blessées toi même. Je mettrai sur ta bouche le silence de l'amour et les paroles de bénédictions et de louanges. Regarde Ma Mère, dont le cœur si tendre me donna le courage de me relever et de continuer.
10ème station : Notre Seigneur est dépouillé de ses vêtements

Mon enfant, donne-Moi tous les biens que Je t'ai donnés au départ, mais dont tu as tellement de mal à te détacher. Donne-Moi tes biens les plus précieux et Je te donnerai la vraie liberté de cœur et d'esprit. Donne-Moi toutes tes richesses matérielles, intellectuelles et spirituelles.
Offre-Moi tout ce que Je t'ai donné, et en retour Je t'inonderai avec encore plus de grâces. Pourquoi as-tu peur ; Mon enfant ! Je Suis Dieu et bien capable de prendre soin de toi !
Donne-Moi ton manque de générosité et Je te donnerai toute Ma générosité.

11ème station : Notre Seigneur est cloué à la Croix

Donne-Moi tous tes mauvais gestes, tes mauvaises habitudes et tes déviations. Donne-Moi tout ce que tu as touché qui a sali ton corps, ton esprit, et ton âme. Je purifierai ton sens du toucher et j'ajusterai tes gestes et tes attitudes.
Je t'établirai dans le réel des choses bonnes et belles que J'ai créées pour toi. Donne-Moi toutes les fois où tu t'es plaint tandis que Je te proposais de demeurer avec Moi sur la croix par amour des autres.
Donne-Moi ta crainte pour toi et ta crainte pour les autres.
Moi, Je te donnerai le courage de devenir une victime volontaire de réparation et d'amour. Ne crains rien, Je suis avec toi, et regarde, ta Mère céleste nous accompagne !

12ème station : Jésus meurt sur la croix

Mon enfant, donne-Moi ta crainte de la souffrance et Je t'accompagnerai dans ta souffrance te donnant la joie d'unir ensemble nos cœurs transpercés, avec Ma Mère, pour le salut du monde.
Donne-Moi ta révolte et ta crainte de la mort pour toi et pour ceux que tu aimes, car sur la croix, J'ai vaincu la haine et la mort ! Donne-Moi ton cri d'angoisse, et Je te donnerai le cri de la victoire : “Que Ta volonté soit faite”.
Tu n'as qu'à te souvenir de Moi, et la vie en Ma présence t'appartiendra !

13ème station : Jésus repose dans les bras de sa Mère

Mon enfant, donne-Moi ton innocence crucifiée. Donne-Moi tous tes manques de tendresse et de chaleur humaine, du passé et du présent.
Repose-toi et abandonne-toi, dans les bras de l'Amour Maternel que J'ai pour toi.
Fais appel à ta Mère céleste. Ses bras reçoivent ton esprit, ton corps et ton âme blessée. Tu es autant son enfant que Moi-même. Ses larmes intercèdent pour toi. Aime-la ! combien Elle t'aime !


14ème station : Notre Seigneur est mis au tombeau

Repose ici dans le silence.
Mon enfants, donne-Moi tout ce qui en toi, a goût de solitude et de mort. Je te donnerai la confiance, la foi, l'amour de Ma volonté, le goût de la Vie, le désir de Mon Amour et de l'amour fraternel. Tu n'es jamais seul, pas même un seul instant. Donne-Moi ton vide et ton néant.
Je te donne Ma plénitude. Donne-Moi tes larmes et ton chagrin, je te donne Ma paix, Mon espérance et Ma Résurrection Glorieuse.



Prière de Guérison

Ô Innocence Divine ! Triomphe de mon innocence crucifiée. Rends à mon corps, mon esprit et mon âme, santé et guérison, réconfort et consolation. Dépose en moi l’esprit de louange, d’adoration et d’action de grâce. Accorde-moi et renouvelle en moi les dons du Saint Esprit.
Guide-moi vers une vie de sainteté et un service rempli de joie.
Je t'en prie, au nom de Jésus, Sauveur de toute l’humanité et par l’intercession de la Sainte Vierge, des Anges et des Saints.
Je te le demande en l’honneur des Cœurs Eucharistiques de Jésus et de Marie, à la louange et en action de grâce, rendues à la Très Sainte Trinité.

AMEN



Pendant la méditation, à chaque station, on peut dire :
“Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, car tu as racheté le monde, par ta Sainte Croix.”
Un “Notre Père”, un “Je vous salue Marie” et un “Gloria”.





Chemin de Croix traduit et adapté par Thierry et Myriam Fourchaud
Existe en petit livre couleur avec les photos du film "La Passion" de Mel Gibson.
Vous pouvez vous le procurer à :
Cité de l'Immaculée - BP 24 - 53170 Saint Denis du Maine (France) Tel : 02.43.64.23.25
site : www.mariereine.com
Prix : 5€ + 2€ de port.

09:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/04/2007

Soyez anticonformistes, au nom du Christ !

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Soyez anticonformistes, au nom du Christ !
Discours de Jean-Paul II aux jeunes de "l’Univ’"

- Soyez anticonformistes, au nom du Christ, pour annoncer l’Evangile aux autres jeunes : c’est l’encouragement qu’a adressé en substance Jean-Paul II aux quelques 3000 jeunes de la rencontre internationale de l’"Univ’" .

 

"A l’université, à l’école, et où que vous vous trouviez, n’ayez pas peur d’être, lorsque c’est nécessaire, anticonformistes" !, exhortait Jean-Paul II.

Pour suivre le Christ il ne faut pas avoir peur d’être anticonformiste, en actes - par la pureté et l’espérance - et en paroles, par le langage, disait en substance Jean-Paul II.

Le pape encourageait en effet les jeunes à inventer un langage positif différent de modes de communication qui offrent, par exemple dans la publicité, des visions superficielles et inadaptées de la vie.

Le pape reprenait ainsi son invitation du Dimanche des Rameaux : "N’ayez pas peur d’aller à contre courant".

L’époque actuelle a besoin, soulignait Jean-Paul II, "de savoir utiliser des langages adaptés pour transmettre des messages positifs et pour faire connaître de façon attrayante des idéaux et des initiatives qui sont nobles".

A l’inverse, insistait le pape, il est nécessaire de "savoir discerner les limites et les pièges des langages que les moyens de communication sociale nous proposent".

"Les annonces publicitaires offrent parfois, en effet, une vision superficielle et inadéquate de la vie, de la personne, de la famille et de la moralité", observait le pape.

Pour mener à bien cette mission exigeante, Jean-Paul II soulignait également la nécessité "de suivre Jésus de près dans la prière et dans la contemplation".

Or, "être ses amis dans le monde où nous nous trouvons exige en outre l’effort d’aller à contre-courant", ajoutait le pape.

"Je vous invite en particulier à diffuser la vision chrétienne de la vertu de pureté", au milieu des jeunes de votre âge, précisait Jean-Paul II.

"Soyez un levain d’espérance", ajoutait le pape, dans ce monde "qui cherche Jésus parfois même sans le savoir".

"Je le répète à vous aujourd’hui : pour rendre le monde meilleur, efforcez-vous avant tout de vous changer vous-mêmes, en recourant au sacrement de la pénitence et par l’identification intérieure avec le Christ dans l’Eucharistie".

09:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/03/2007

Pour vivre un carême authentique.

Carême 2007

 
 

Les « Dix conseils »
du cardinal Danneels
archevêque de Malines-Bruxelles
pour vivre un carême authentique.


 



 

 

 





 

Souvent des fidèles catholiques se demandent :
« Que faire pour le Carême ? »

Le Carême : « un temps d'entraînement
pour vivre davantage en chrétien
et se préparer à célébrer bientôt Pâques

avec un coeur bien disposé.

Le programme,
nous le connaissons depuis longtemps :
prier, jeûner et partager.
Mais chaque fois nous pouvons

 l'accomplir différemment ».

le cardinal Danneels donne cette année 10 conseils pratiques à titre d'exemple :

 

1. Prie. Chaque matin, le Notre Père et

chaque soir le Je vous salue Marie

 

2. Cherche dans l'Evangile du dimanche,
une petite phrase que tu pourras méditer

toute la semaine.

 

3. Chaque fois que tu achètes un objet

dont tu n'as pas besoin pour vivre
- un article de luxe -
donne aussi quelque chose aux pauvres

ou à une oeuvre.
Offre-leur un petit pourcentage.

La surabondance demande à être partagée.

 

4. Fais chaque jour quelque chose de bien pour

quelqu'un.
Avant qu'il ou elle ne te le demande.

 

5. Lorsque quelqu'un te tient un propos désagréable,
n'imagine pas

que tu dois aussitôt lui rendre la pareille.
Cela ne rétablit pas l'équilibre.
En fait, tu tombes dans l'engrenage.
Tais-toi plutôt une minute

et la roue s'arrêtera.

 

6. Si tu zappes depuis un quart d'heure sans succès,
coupe la TV et prends un livre.
Ou
parle avec ceux qui habitent avec toi :
il vaut mieux zapper entre humains

et cela marche sans télécommande.

 

7. Durant le Carême quitte toujours la table

avec une petite faim.
Les diététiciens sont encore plus sévères :
fais cela toute l'année.
Une personne sur trois souffre d'obésité.

 

8. 'Par-donner' est le superlatif de donner.

 

9. Tu as déjà si souvent promis d'appeler quelqu'un

par téléphone ou de lui rendre visite.
Fais-le finalement.

 

10. Ne te laisse pas toujours prendre aux publicités

qui affichent une réduction.
Cela coûte en effet 30% moins cher.
Mais ton armoire à vêtements bombe

et déborde également de 30 %.



Le Cardinal ajoute :
« Ces dix règles pour un bon Carême ne signifient rien,
si elles ne nous rapprochent pas de Dieu

et des hommes,
Ou si elles nous rendent tristes.

Ce temps doit nous rendre plus légers et plus joyeux ».

19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/03/2007

Consécration à Marie accordée en mariage.

par Jo Croissant

Les fiançailles bibliques


Comme il est bon de suivre Marie dans les différentes étapes de sa vie et de pouvoir lui consacrer les différentes étapes de la notre. Il s’agit aujourd’hui de lui remettre ce temps de fiançailles qui est un temps de préparation au don total de soi-même à un autre dans un acte d’amour sans cesse renouvelé.
La personne commence à se construire dès l’enfance, tout d’abord à travers l’amour inconditionnel des parents, celui de la famille proche, puis d’un cercle de personnes avec qui elle entre en relation plus ou moins intime, cercle qui s’élargit au fur et à mesure des années. C’est le temps des petits amis, puis des amitiés à l’adolescence où l’on apprend à sortir de son égoïsme pour aimer les autres. Vient ensuite le moment du choix de l’aimé, de celui ou celle que l’on a distingué entre mille et qui nous correspond.

Le temps des fiançailles est celui où s’élabore la maturité affective qui permet de se préparer à l’engagement pour toute une vie. C’est à la fois un temps de grâce et d’émerveillement devant la force et la beauté de l’amour, mais en même temps un temps qui requiert une mûre réflexion pour se poser les bonnes questions, savoir ce que l’on veut faire de sa vie et à quoi l’on s’engage, pour opérer un réel discernement.
Cette élection d’une personne va transformer toutes les autres relations , en premier lieu celles avec les parents. L’appel à quitter son père et sa mère donné par Dieu à l’homme après qu’il ait accueilli la femme dans un cri d’émerveillement, la reconnaissant comme os de ses os et chair de sa chair, se fait entendre. La femme elle aussi doit quitter la fusion maternelle pour pouvoir être établie dans son identité et entrer dans le regard de Dieu son Père pour pouvoir se donner à l’homme sans se perdre.

L’apprentissage de la solitude approfondit la vie intérieure , favorise la rencontre avec Dieu dans laquelle on se découvre être unique et aimé.
Jean Paul II ne dit-il pas que « la solitude est préparation, attente, ouverture vers la communion des personnes ? » (Discours du 14 novembre 1979) La solitude est nécessaire pour entrer dans une véritable autonomie et pouvoir se situer de manière juste face à son conjoint, dans une relation de vis à vis, d’égal à égal, et non dans la fusion ou dans des relations de domination et de servilité.


Du temps de Marie, la tradition juive voulait que les fiancés vivent sous le même toit pendant un an , dans la chasteté avant le mariage. C’était déjà un engagement presque définitif. Cette distance dans la proximité permettait aux futurs époux de mieux se connaître, d’apprendre à se respecter, d’apprendre aussi les mille langages de l’amour en dehors de la relation conjugale, l’expression de la chaste tendresse, l’écoute et le partage profond de c¦ur à c¦ur.

L’engagement total dans l’union des corps était ainsi préparé pour que chacun puisse ensuite se donner et recevoir le don de l’autre de tout son être , en toute confiance, en se sentant pleinement accueilli par quelqu’un qui s’engage pour la vie.
La banalisation de la relation sexuelle a terriblement appauvri le langage de l’amour et la profondeur de l’union.

Contemplons Marie donnée en mariage à Joseph.
Elle est d’abord toute tournée vers Dieu, toute donnée à Dieu. Il est le sens profond et ultime de son existence. Son amour pour Joseph ne la détourne pas de son amour pour Dieu. Bien au contraire, c’est ensemble qu’ils se tournent vers la même direction et leur amour est d’autant plus profond qu’il s’enracine dans l’amour de Dieu.

Le temps des fiançailles permet cet enracinement.
Au lieu de reporter toutes ses attentes sur l’aimé, il éduque à se tourner vers Dieu pour être comblé dans ses profondeurs, et à se laisser aimer. Parce que nous sommes aimés infiniment , inconditionnellement, divinement, nous pouvons à notre tour aimer de plus en plus gratuitement, non pour combler nos manques, mais dans le désir ardent de contribuer au bonheur de celui ou celle que nous aimons.
Comme la bien aimée du Cantique des Cantiques qui peu à peu passe du « Mon bien-aimé pour moi » à « moi pour lui », entrer dans la maturité affective permet de se décentrer de soi-même pour être capable de don, capable d’entrer dans une réelle réciprocité.


EXERCICE

En consacrant ce temps des fiançailles, même si elles sont loin derrière nous, nous pouvons être amenés à faire des prises de conscience, et entrer dans une plus grande maturité affective et humaine.

1.A quel moment avez-vous quitté votre père et votre mère ?
2. Faites mémoire d’un événement qui a permis que le lien de dépendance avec vos parents soit tranché.
3. Faites mémoire d’un moment où vous vous êtes senti libre d’être vous-mêmes, sans honte face à vos parents.
4. Avez-vous fait l’expérience d’entrer sous le regard de Dieu votre Père ?
5. Avez-vous fait l’expérience que votre solitude était habitée par Dieu ?
6. Fermez les yeux quelques instants et mettez-vous en face de l’être aimé. Comment vous situez-vous par rapport à lui. Etes-vous au-dessus ? au-dessous ? devant ? derrière ? en retrait ?

Que comprenez vous de vous-mêmes à travers ce que vous voyez ? à travers ce que vous sentez ?
Désirez-vous changer quelque chose dans votre manière de vous situer dans la relation ?

Contemplez maintenant Marie et Joseph pendant leurs fiançailles. Soyez attentifs à la manière dont ils se parlent, dont ils se regardent, dont ils échangent des gestes de tendresse. Laissez vous pénétrer par la délicatesse et la profondeur de leurs sentiments. Laissez vous transformer par ce que vous contemplez.

Comme Marie laissez-vous envelopper par le regard du Père et accueillez dans votre coeur la plénitude de Sa présence.
Prenez le temps de savourer ce moment, puis, placez-vous de nouveau en face de l’être aimé.
Quelque chose a-t-il changé dans votre manière d’être ?
Dites ce que vous comprenez ? Quels changements cela va-t-il entraîner dans votre vie ?


Cantique 2, 16 : Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui.

Cantique 6, 3 : Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi !

Cantique 7, 12-14 : Je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir. Viens, mon bien-aimé, allons aux champs !
Nous verrons si la vigne bourgeonne, si ses pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur. Alors je te ferai le don de mes amours.
Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont tous les meilleurs fruits. Les nouveaux comme les anciens, je les ai réservés pour toi, mon bien-aimé.


Que Dieu vous bénisse !


Thierry Fourchaud


www.mariereine.com


11:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/03/2007

Le retour du fils prodigue.

" Après le passage du Jourdain, les Fils d’Israël célébrèrent la Pâque." Jos 5, 10-12
" Frères, si quelqu’un est en Jésus-Christ, il est une créature nouvelle. " 2 Co 5, 17-21
" Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie. " Lc 13, 1-9


Le retour du fils prodigue.
Pour cette période de Carême.

En citant par deux fois l’expression « il est revenu à la vie », Jésus vise non seulement le fils prodigue de la parabole, mais il indique clairement ce qu’est le cœur de Dieu : celui d’un Père qui attend le retour de ses enfants afin de leur donner sa Vie. Les deux fils représentent les causes du refus de la vraie vie. Le premier, fidèle en apparence aux comman-dements de son père, est désemparé et jaloux de la tendresse exprimée lorsqu’il retrouve son fils perdu. Il représente l’obéissance légaliste à la loi. Il n’en comprend pas l’esprit car la loi est une loi de Vie et Dieu nous la donne, non pour avoir peur de la transgresser, mais pour entrer en relation de confiance (filiale) avec lui. « Tout ce qui est à moi est à toi ». L’aîné n’a pas encore compris que Dieu n’est qu’amour. Le second, après s’être adonné aux plaisirs passagers, refuse de se laisser aimer par son père et souhaite n’être qu’un simple «ouvrier» dans la maison de son enfance. Il représente celui qui a peur de la colère de Dieu et refuse de goûter au pardon divin «pour lui-même».Car en vérité, lorsque Dieu nous pardonne, c’est «réellement» : il remet les compteurs à zéro, notre liberté n’a plus un boulet à traîner, une culpabilité à porter. Regardons les deux mains du Père se poser sur les épaules du fils à genoux implorant son pardon et acceptons qu’il fasse de même sur les nôtres. Laissons les larmes monter devant la démesure de sa miséricorde. Non seulement le Dieu aux entrailles de mère ac-cepte notre pardon, mais il nous enfante de nouveau à la Vie en faisant de nous ses héri-tiers, ses fils pour l’éternité.

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

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07/03/2007

Jésus notre racine.

Écrit par Bruno Leroy   
07-03-2007
Image Psaume 52.8 : "Mais moi, je me trouve chez Dieu comme un Olivier florissant, je me fie pour toujours à la bonté de Dieu"

Les doutes ne font point partie de mon horizon de vie. S’il me fallait douter de Dieu, ne serait-ce qu’une seule fois, je n’aurais plus que le vide sur lequel m’appuyer. Dieu est ma Force, ma sève, ma respiration, ma joie de vivre ou de ne jamais désespérer. Face à la mort, à la violence et aux injustices, je ne crains rien, ni personne. Dieu est l’âme de mon âme. L’Amour que j’ai de la Vie me vient de Lui.

Jérémie 17:7-8
 

20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/03/2007

Neuvaine à saint Joseph.


Avec saint Joseph et la Sainte Famille, vivons neuf jours à Nazareth
Imprimatur – Malines (Belgiques), 4 août 2001 - Chanoine E.VAN BILLOEN vicaire.général


Traditionnellement, le mois de mars est celui de saint Joseph. Afin de vous préparer à sa fête, nous vous proposons cette neuvaine à réciter chaque jour entre le 11 et le 19 mars. Une neuvaine est une prière que nous vous proposons de vivre pendant 9 jours afin de demander une grâce au Seigneur ou pour le remercier pour un exaucement. Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus et la Vierge Marie, à saint Joseph. Alors, avec confiance, remettons-lui toutes nos prières.

Premier jour ; saint Joseph mémoire du Père :
A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Prières quotidiennes pour la neuvaine
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux ; tu es béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daigne nous secourir à l’heure de notre mort. Amen + un « Je vous Salue Marie » et un « Notre Père »


Deuxième jour : saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui
Saint Joseph peut être appelé le saint de l’incarnation. Demandons à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Troisième jour : saint Joseph et la maison familiale
Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la sainte famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Quatrième jour : saint Joseph modèle d’incarnation
Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Saint Joseph aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout division.

Cinquième jour : saint Joseph lumière dans nos nuits
Saint Joseph, dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche. Au- delà des nuits, saint Joseph, apprend nous à adorer, et à accueillir Jésus dans notre cœur.

Sixième jour : saint Joseph protecteur dans la maladie
Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père.

Septième jour : saint Joseph protecteur de l’Église
Ainsi, saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise. Saint Joseph, enseigne-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Huitième jour : saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle
Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprend-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.

Neuvième jour : saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire
Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement notre arbre généalogique et toute notre histoire familiale.




Prière finale
« Tu lui donneras le nom de Jésus »Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu..Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre.Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom.Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de l’Esprit: la Présence du Père.Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

* Que Dieu vous bénisse !
et que la Puissance du Saint-Esprit descende sur le monde !


Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée - BP 24
53170 Saint Denis du Maine (France)
E.mail : communion@mariereine.com
Notre site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr


* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
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* Si vous aimez la Vierge Marie et que vous souhaitez nous encourager, vous pouvez adresser vos offrandes à : www.mariereine.com puis allez dans la case en bas à droite "faire une offrande"

18:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |