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27/09/2006

Dieu nous apporte Sa Force dans l'épreuve.

On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. "Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra" - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.

L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : "Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien." Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des "faiseurs d’embarras", car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.

Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.

Bruno LEROY.

05:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/09/2006

ÉTERNELLES VIOLENCES.

Y a-t-il quelqu’un sur cette planète qui n’associe pas spontanément le 11 septembre à l’attentat contre le World Trade Center à New York en 2001 ? Y a-t-il quelqu’un sur cette planète qui ne se sente pas concerné par le terrorisme ? Pour en avoir peur ? Pour s’en défendre ? Pour le souhaiter ? Pour y participer ? D’un côté comme de l’autre, victimes ou agresseurs, nous sommes atteints par le phénomène de la violence et de la terreur.

Ces jours-ci, les journaux et les émissions d’affaires publiques analysent presque ad nauseam ce qui s’est passé. « Tout n’est plus comme avant ! », finit-on par conclure...

Tout n’est plus comme avant et pourtant nous agissons et réagissons comme avant... Le tango de la violence reproduit en 2006 les pas de danse qu’il a inventé à l’apparition des premiers humains. Les partenaires se giflent à qui mieux mieux. Pierre frappe André. André réagit spontanément en frappant à son tour. Gifle pour gifle ? Pas tout-à-fait. À une première gifle, André en ajoute une deuxième pour essayer de contrôler Pierre par la force. Mais Pierre ajoute trois gifles pour avoir le dessus lui-même. Et ainsi de suite. On appelle cela : une escalade.

L’escalade de la violence !

Les humains ont cette drôle de manie de se copier sans cesse. Surtout quand il s’agit de la haine, de la terreur, de la vengeance. Les savants ont mis au point le clonage des animaux et certains rêvent d’en faire autant chez les humains. Leur trouvaille, cependant, n’est pas neuve. Nous faisons du clonage depuis qu’il existe deux êtres humains sur cette planète. Nous avons inventé la concurrence en essayant de nous dépasser mutuellement : « Caïn sera vengé sept fois mais Lamek soixante-dix-sept fois » (Genèse 4, 24). Pour exercer un certain contrôle, Moïse a inventé (en collaboration avec Dieu, bien sûr !) la loi du talion : « Si malheur arrive, tu paieras vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure » (Exode 21, 23-24). Net changement dans le traitement de la vengeance, mais copie encore. Copie conforme même !

Il paraît que nous aurions le mime inscrit dans nos gênes. Nous serions plus singes que nous le pensions ! C’est le philosophe et anthropologue René Girard qui le dit : « L’erreur est toujours de raisonner dans les catégories de la ‘différence’, alors que la racine de tous les conflits, c’est plutôt la ‘concurrence’, la rivalité mimétique entre des êtres, des pays, des cultures. La concurrence, c’est-à-dire le désir d’imiter l’autre pour obtenir la même chose que lui, au besoin par la violence. Sans doute le terrorisme est-il lié à un monde ‘différent’ du nôtre, mais ce qui suscite le terrorisme n’est pas dans cette ‘différence’ qui l’éloigne le plus de nous et nous le rend inconcevable. Il est au contraire dans un désir exacerbé de convergence et de ressemblance. Les rapports humains sont essentiellement des rapports d’imitation, de concurrence. »

Quand l’ennemi a frappé, le cow-boy américain a sorti ses fusils et il se garde le doigt nerveux, pas loin de la gâchette. Il est prêt à tirer sur tout ce qui bouge. Après tout, il a le monopole sur son cinéma. Pas question qu’on le copie sans qu’il copie à son tour, et en mieux. Ces jours-ci, il cherche tout ce qu’il pourrait déplumer. Il préférerait scalper des mannequins de vitrine plutôt que de laisser la vedette à l’adversaire. Bref, notre voisin et pseudo-allié veut faire peur, plus que tous les Ben Laden de la terre.

Une autre voie

Il n’y a pas d’avenir dans le mime et la copie conforme ! Surtout quand il s’agit de violence et de terrorisme.

Les humains ont l’instinct de domination ancré au fond du coeur. Si cet instinct n’est pas canalisé, il peut les détruire. Rien de moins.

N’y a-t-il pas d’autres façons de partager la planète ? N’y a-t-il pas d’autres moyens d’entrer en relation les uns avec les autres sur cette terre ? Un certain Jésus (il y a plus de 2000 ans !) a prôné une idée, une autre voie : le pardon et même l’amour des ennemis !

Danger à l’horizon, direz-vous ! Avec une telle idée, finie alors la justice et vive la persécution ?

Non, si le pardon est dialogue et recherche de vérité. Non, si l’amour de l’ennemi est guérison mutuelle des belligérants. Non, si le pardon et l’amour font chercher les causes profondes au lieu de se contenter de cataplasmes superficiels. L’idée de Jésus est utopique, il faut en convenir ! Mais son utopie s’appuie sur une confiance et une conviction : chaque être humain porte en lui-même assez de bonté pour inventer de l’harmonie et construire la paix avec les autres.

Bruno LEROY.

10:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Dans les yeux de papa-maman.

Amies, amants, parents, enfants, rivales...
Ils nous ont tous à l'oeil. S'il est juste et bienveillant, leur regard stimule. Exigeant, il peut aussi nous pousser à l'échec.

 

Tout part encore de là : chargé de l’histoire consciente et inconsciente du père et de la mère, le regard parental n’est jamais neutre. Oscillant, selon les cas, entre bienveillance et exigence, il est celui qui nous donne notre place dans la famille et qui détermine en grande partie la qualité de notre future vie émotionnelle et relationnelle. Agnès, 41 ans, « plutôt sûre d’elle et bien dans sa peau », a mis des années avant de se libérer du regard paternel « rempli d’exigence » et d’oser faire des choix personnels. « Depuis l’école primaire, je sentais le regard de mon père qui disait : “Vise plus haut, améliore-toi.” » Résultat : la jeune femme multiplie diplômes et concours pour combler les attentes d’un père qui a toujours considéré la réussite sociale comme une priorité.

« Son regard m’a donné confiance en moi. Mais il a aussi étouffé mes désirs personnels. » Louise, 36 ans, a fait l’expérience inverse. Benjamine d’une fratrie de quatre enfants, elle s’est longtemps vécue comme « transparente, sans identité ni rôle vraiment définis ». Il lui a fallu tâtonner longtemps avant de trouver sa place. Un regard parental juste, nécessaire à une bonne construction narcissique, « est un regard qui reconnaît l’enfant comme une personne à part entière et non comme une prolongation de soi, souligne Isabel Korolitski, psychanalyste. C’est aussi un regard qui ne façonne pas mais qui soutient ». Cécile, 38 ans, s’est rendu compte, au cours d’une thérapie entreprise pour comprendre pourquoi elle était abonnée aux échecs amoureux, qu’elle avait intégré le regard d’une mère « profondément anxieuse et pessimiste ». « Elle me voyait comme elle se voyait, c’est-à-dire vulnérable et manquant totalement de confiance en elle, raconte-t-elle. Il m’a fallu des mois et des mois de travail pour que je comprenne que cette personne dépendante et fragile, ce n’était pas moi. »

Attentions aux projections !

« Dans ses yeux, je me sens désirable » ou, au contraire, « Il attend trop de moi » ou encore « Il ne me voit pas comme je suis »... Chaque relation amoureuse se construit avec le regard que l’autre pose sur soi. Réalité et fantasmes s’y mêlent étroitement. Si, dans les premiers temps de la relation, le regard amoureux a tendance à valoriser, à embellir et à renvoyer une image extrêmement positive, il se modifie au fil du temps, à mesure que le réel gagne sur l’imaginaire. Parfois, les désirs, les projections de l’autre sur soi se révèlent trop forts, trop lourds.

« Ma compagne me voyait comme un battant, comme quelqu’un qui assurait dans tous les domaines, témoigne Louis, 43 ans. Mais quand j’ai eu la possibilité de monter ma boîte et que j’y ai renoncé parce que je ne me sentais pas prêt à quitter Paris, j’ai compris que je la décevais. Du superhéros, je devenais M. Tout-le-monde. » Dans ce passage à la réalité, la relation peut gagner en maturité ou perdre de sa force. Accepter de ne pas être conforme aux attentes de son partenaire et lui accorder ce même droit, c’est cela qui fait une relation adulte et constructive. « Ce qui caractérise les relations, qu’elles soient amoureuses, familiales ou professionnelles, c’est la peur de ne plus être aimé », avance Jacques Arènes, psychanalyste.

Chacun se conforme alors aux attentes réelles ou supposées de son partenaire, au prix parfois de grandes souffrances. Cette dépendance, Isabelle, 44 ans, l’a vécue dans son couple. Elle s’est, selon ses termes, littéralement coulée dans l’idéal féminin de son mari. « J’étais Madame Parfaite, toujours disponible, à l’écoute, de bonne humeur, maman et maîtresse dévouée, jusqu’à la mort de ma mère, que j’ai très mal vécue. Là, quelque chose a craqué, et ma belle façade s’est lézardée. Nous avons divorcé deux ans plus tard. » Aujourd’hui, Isabelle vit avec un homme qui l’aime comme elle est, avec ses bons jours et ses mauvais jours. « Nous vivons le règne de la séduction obligatoire, analyse Jacques Arènes. Dans une société marchande où même la relation est devenue un lieu de transaction, on met toute son énergie à peaufiner son image et on devient excessivement dépendant du regard de l’autre. Lorsque ce regard est positif, on a une bonne image de soi; lorsqu’il est négatif, on s’écroule. »

Et moi, et moi, et moi !

D’où la nécessité parfois de bousculer les étiquettes et de passer outre les attentes des autres pour s’affirmer. Laure, 39 ans, a dû batailler ferme pour s’imposer sans faire de concessions. « J’ai été nommée à la tête d’un service qui fonctionnait comme une petite famille. Ce n’était pas du tout ma conception des choses, je sais que je passe encore pour une chef tyrannique, mais tant pis. Je veille à me montrer juste et compréhensive, mais je ne suis pas là pour jouer la“mamma” de service. » Cultiver la saine remise en question, oser affronter la peur de déplaire, de décevoir et parfois même de choquer, c’est la condition nécessaire à une affirmation de soi sereine. « Nous vivons une époque d’hypersensibilité narcissique, constate Jacques Arènes, où la moindre critique est vécue comme une agression. Pour ne pas déplaire, on fait le dos rond et on nourrit rancoeurs et frustrations. Or, on peut critiquer et recevoir la critique, si l’on sent que l’intention de celui qui nous l’adresse est positive, qu’elle cherche à nous faire progresser et non à nous blesser. »

Positifs ou négatifs, certains regards peuvent à la longue être vécus comme un carcan. Ne plus être vu par un seul prisme, si valorisant soit-il, cela devient alors un besoin vital. « Vouloir s’affranchir de la dépendance aux regards des autres pour “accoucher de soi” est une étape indispensable dans
le
processus de maturité , explique Jeanne Simon, psychothérapeute. C’est ce que Jung appelait le processus d’individuation. Il s’agit d’exprimer la part la plus singulière de soi, celle que les rôles sociaux ou familiaux ont pu étouffer. »

Jamais trop tard

Ce n’est pas un hasard si c’est autour de la quarantaine que certains rôles ou que certaines étiquettes deviennent trop lourds à porter. « Cette période de la vie, explique Françoise Millet-Bartoli , psychiatre et psychothérapeute, est propice aux grandes remises en question. » On voudrait laisser plus de place à la vraie personne et moins au personnage. Quelle direction aurais-je pris si j’avais été moins dépendant du regard parental, moins soumis aux attentes de mon conjoint, comment sortir de ce rôle qui m’emprisonne? « Ce sont des interrogations qui reviennent très fréquemment en consultation. » Et pour échapper à ces regards qui renvoient une image trop réductrice de soi, certains en passent par des changements radicaux ou des ruptures brutales. C’est la fameuse crise du milieu de vie.

« Certains regards deviennent insupportables, surtout si on a le sentiment d’avoir fait fausse route dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, poursuit Françoise Millet-Bartoli. On est alors tenté de rendre l’autre responsable de nous avoir empêché de vivre notre vraie vie, de nous avoir coupé les ailes. Or, c’est en s’interrogeant sur ses vrais désirs et ses besoins, en s’accordant le droit et les moyens d’y répondre, que l’on peut justement s’affranchir du regard des autres. » À condition que l’on garde à l’esprit qu’assumer son désir, c’est aussi prendre le risque de bousculer son entourage dans ses habitudes et son confort.

Claire a coupé ses cheveux, que tout son entourage considérait comme sa parure, elle se préfère avec une coupe à la garçonne, qui correspond davantage à sa personnalité. Marianne a abandonné les régimes amaigrissants pour vivre comme une « belle ronde bien dans sa peau ». Agnès, au grand dam de son père, avocat renommé, a quitté la direction d’un service juridique pour créer avec une amie une ligne de vêtements pour enfants. À la clé, toutes ont redécouvert une nouvelle façon de vivre en accord avec soi et ont fait l’expérience d’une liberté nouvelle. « Souvent, on se restreint soi-même en donnant trop d’importance aux regards des autres, témoigne Agnès, et c’est lorsqu’on
se donne les moyens de s’en libérer qu’on se rend compte qu’au fond on a mis soi-même des barreaux à ses fenêtres.
» Ne plus attendre de validation dans le regard des autres, ne plus redouter leur jugement, c’est aussi cela la maturité.

Madame Figaro

10:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Medjugorje le 25 septembre 2006.


" Chers enfants,
aujourd’hui encore je suis avec vous et je vous invite tous à une conversion totale.
Décidez-vous pour Dieu, petits enfants, et vous trouverez en Dieu la paix que votre coeur recherche .
Imitez la vie des saints et qu’ils soient pour vous un exemple ; et moi, je vous stimulerai tant que le Tout-Puissant me permet d’être avec vous.
Merci d’avoir répondu à mon appel. "




COMMENTAIRE
Notre maman du Ciel nous dit avec insistance qu’elle est aujourd’hui encore avec nous. Avons-nous oublié cette présence si maternelle, si tendre, qui nous parle de Dieu et mieux encore qui imprime en nous le sceau de son amour ?
Comme une maman sans relâche, elle ne craint pas de nous stimuler pour livrer nos vies à celui qu’elle appelle le Tout Puissant.
Ta présence Marie, est-ce que je la chéris, est-ce que je la sens ? Si nous avons une maman dans le Ciel, n’est-il pas normal que nous la sentions et que nous la ressentions ? Si j’insiste tellement sur sa présence maintenant, c’est que je crois qu’elle est la clef profonde de notre conversion totale.
Devant l’évidence de notre pauvreté, de nos incapacités de sainteté, il ne nous est plus possible de baisser les bras, de nous décourager… Elle est là !
Et si la conversion c’était de ne pas l’oublier ?
La toute puissance de Dieu nous fait parfois trembler. Nous craignons de
n’être jamais à la hauteur ou même d’être un jour écrasés. Dans la Bible lorsque nous lisons «le Tout Puissant» il nous est difficile de saisir sa signification profonde, car nous y projetons immédiatement notre signification humaine. L’expression hébraïque qui est traduite est en fait «El Shadaï», et «El Shadaï » dans cette langue de Jésus, c’est d’abord «les seins», symbole d’une mère qui nourrit comme elle le fait aujourd’hui avec nous. La toute puissance de Dieu est d’être une mère pour ses enfants. Voilà pourquoi Il l’a choisie pour nous la donner et nous parler de Lui.

Saint Louis-Marie-Grignion de Montfort nous donne une belle image pour comprendre ce qu’il nous reste à faire : la sainteté est comme une belle oeuvre, la statue d’un artiste sculpteur. Si nous taillons dans la pierre ou le bois à coups de ciseau, le chemin sera long, dur et difficile. Mais si nous faisons de la Vierge le moule de cette oeuvre, il ne nous restera plus qu’à nous couler en elle. En elle nous goûterons le fruit de la Paix en Dieu, n’est-elle pas la Reine de la Paix ?

Ephraïm

 

 

 

 

 

 

Un numéro exceptionnel de la Bonne Nouvelle sur la mort !


Chers frères et soeurs en Christ,

Voici la prochaine Bonne Nouvelle sur la mort.

Nous rendons rend grâce à Dieu pour ce cadeau du Ciel. C’est une bombe d'espérance et de vie !

C’est un sujet qui touche tout le monde, chrétien ou non, croyants ou non.
Ce numéro est truffé de témoignages.
Aucune théorie, que des expériences vécues !

Ces témoignages peuvent rejoindre tout le monde, car toute personne sur la terre se pose la question de la vie après la mort. C'est aussi un outil unique pour l'accompagnement du deuil.

Nous avons besoin de vous pour la faire connaître !
Diffusez partout où l’Esprit-Saint vous montre une attente : à vos amis, dans vos familles, églises, hôpitaux, salles d’attente... C'est un numéro de 48 pages.
Transférez aussi ce message à ceux de votre liste d'adresse qui pourraient être intéressés.

Confions toutes choses à l'Esprit-Saint !
Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud



Vous pouvez le commander dès maintenant à :
La Bonne Nouvelle - BP 24
53170 Saint-Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25

- 1 numéro : 3 euros
- 10 numéros 20 euros
- 50 numéros 75 euros

* Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

* Quête
Comme dans votre paroisse, chaque mois nous vous proposons de faire une toute petite offrande (1 ou 2€) afin de nous permettre de continuer notre apostolat au service de Jésus par Marie. Pour cela il suffit de cliquer ci-dessous : www.mariereine.com/boutique-faireundon.php3/
(paiement sécurisé par carte bancaire)


(nouvelle numéro 627)




 

 

 

 

10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/09/2006

Vivre son travail devant Dieu.

Parfois marquée par le labeur ou l’ennui, la vie professionnelle est aussi un lieu où travailler à plus de justice et vivre concrètement devant Dieu est possible.

Est-ce le désir d’authenticité, le refus de la schizophrénie ou une meilleure compréhension de ce que signifie l’incarnation ? Les chrétiens d’aujourd’hui sont avides de cohérence et d’harmonie entre leur vie professionnelle et leur vie chrétienne.

Pour Martine Le Gac, enseignante et conférencière en histoire de l’art contemporain, foi et travail sont intimement tressés. «Par mon travail, explique-t-elle, je me trouve à l’endroit de la diffusion et de la valorisation de la création vivante, de la création actuelle avec toutes ses questions, ses audaces, ses quêtes. Ses difficultés et ses souffrances aussi. Avec mes étudiants, je me pose la question : qu’est-ce que devenir sujet, devenir auteur de sa vie, s’inscrire dans une histoire – celle de l’art – mais aussi créer du nouveau ? Pour moi, cette question est aussi bien artistique que professionnelle et spirituelle.»

Pour d’autres, le lien entre vie professionnelle et vie chrétienne est moins évident. Bruno Jarrosson, conseil en stratégie d’entreprise, se bagarre honnêtement avec cette question : «À force de parler de stratégie, de produire du travail qui se concentre sur l’efficacité des moyens mis en œuvre pour atteindre tel ou tel objectif, à force d’être professionnel, procédural, intelligent, j’ai peur d’oublier la dimension spirituelle», avoue-t il.

Une inquiétude partagée par bien des cadres qui, devant les métamorphoses de l’économie, l’apparition d’un nouveau productivisme et l’accroissement de la contrainte marchande sur le travail, ont du mal à trouver un sens à leur activité professionnelle. Ils rejoignent ainsi tous ceux qui, depuis des siècles, n’ont pu expérimenter que la face douloureuse du travail, son aspect aride, contraignant, éreintant – que rappelle l’étymologie latine du mot «travail» : tripalium, littéralement «instrument de torture» !

La Bible valorise le travail comme participation à la création

La Bible porte un regard nuancé sur le travail car elle n’ignore pas qu’il recoupe des réalités très différentes. Ni idolâtré, ni méprisé, le travail est d’abord reconnu comme une manière de gagner sa vie en prenant sa part du labeur collectif. Jésus a travaillé comme charpentier (Marc 6, 3). Paul est fier de vivre du travail de ses mains (Actes 20, 34).

Derrière l’évocation des métiers artisanaux (le potier, l’artisan…), le texte biblique valorise le travail comme participation à la création. Dans les années 1950, le P. Marie-Dominique Chenu remit en évidence cette importance du travail. «Le monde est plein d’idées, disaient les Anciens ; le travail, qui les fait accoucher, est un acte majeur de l’homme adulte», soulignait le théologien dominicain, regrettant que pendant longtemps la spiritualité des chrétiens se soit « resserrée dans la vie intérieure ». Car tout au long du Moyen Âge, dans le sillage de la philosophie grecque, la pensée chrétienne a méprisé le travail, opposant vie active et vie contemplative.

Au XXe siècle au contraire, la redécouverte de la valeur du travail sera au cœur de la spiritualité de l’Action catholique, des prêtres-ouvriers ou encore de la famille foucaldienne. Un travail qui «vaut en soi, pour sa vérité propre, pour son efficacité originale, pour la construction du monde» et non «un instrument de perfection», soulignait le P. Chenu.

«Le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail»

Si la pensée chrétienne valorise le travail, elle ne verse pas pour autant dans la naïveté. L’Écriture est pleine d’ouvriers frustrés de leur salaire (Jérémie 22, 13 ; Jacques 5, 4), d’esclaves condamnés aux travaux et aux coups (Siracide 33, 25-29) pour qui elle demande justice. Dans l’Exode, la libération donnée par Dieu se dit dans la libération du travail aliénant. Le sabbat, jour de repos après six jours travaillés fixé par le Décalogue, pose aussi des limites temporelles au travail, l’empêchant de devenir le tout de l’existence humaine. «Le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail», rappellera Jean-Paul II, résumant d’un trait la visée de l’ensemble de la doctrine sociale catholique.

Une nécessité de justice sur laquelle insiste Rémi de Maindreville, aumônier du Mouvement chrétien des cadres et des dirigeants (MCC) : «Dans les relations aux personnes, il se vit des choses qui ne sont pas marginales, même si elles ne font pas de bruit. Ce qui n’est pas marginal, c’est de vouloir la justice et de le manifester dans la manière dont on vit dans l’entreprise.»

Assumée, l’exigence de justice n’élimine pourtant pas celle du sens. Qu’est la finalité de mon travail, quel sens a-t-il ? Ce sont des préoccupations « très présentes » chez ceux qui frappent à la porte du MCC, « surtout chez les jeunes », note l’aumônier : « La logique de marché fait que parfois, j’aurais beau être très humain dans les relations avec les personnes, cela n’empêchera pas que cette entreprise pourra avoir une certaine violence vis-à-vis de ceux qui y travaillent, de ses concurrents et vis-à-vis du sens », souligne le P. Rémi de Maindreville.

Reste que le travail, aussi humain et juste soit-il, demeure un mode d’agir comportant des limites, liées notamment au fait qu’il s’inscrit dans une relation contrainte, rémunérée, hiérarchique. Une ambivalence sans laquelle le travail ne serait pas ce qu’il est, relève le philosophe Alain Cugno (4) : «Comme contrainte, le travail est souffrance, mais comme contrainte, il est aussi dévoilement de la liberté possible.»

Peut-on faire coïncider totalement vie et travail ?

Paul Ricœur s’était lui aussi interrogé sur ce qu’il appelait la «misère du travail» (5) : «Le propre du travail est de me lier à une tâche précise, finie. C’est là que je montre qui je suis, en montrant ce que je peux : et je montre ce que je peux en faisant quelque chose, de limité : c’est le “fini” de mon travail qui me révèle aux autres et à moi-même.» Dans ce mouvement même, consubstantiel au travail, le philosophe protestant avait décelé la limite du travail car, soulignait-il, «ce même mouvement qui me révèle, me dissimule ; qui me réalise, me dépersonnalise aussi».

Il y aurait donc un deuil à faire : celui de faire coïncider totalement vie et travail. Un désenchantement du travail ? Pourquoi pas… Il est alors possible d’entendre, dans la parabole des ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20, 1-17), le «pas de côté» auquel le Christ invite ses disciples, évoquant Dieu sous les traits d’un généreux propriétaire qui donne à l’ouvrier qui n’a travaillé qu’une heure le salaire d’une journée de travail. Une parabole incompréhensible si l’on reste dans la logique du travail. Une béance ouverte sur la gratuité et la liberté que le travail ne permet pas d’exprimer.

Elodie MAUROT

12:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Évaluer son alimentation.

(Test réalisé par un médecin et des diététiciennes)

Prenez un crayon et un papier et tracez 3 colonnes :
Une pour A, une pour B, et une pour C.
Mettez une croix dans la colonne correspondant à votre réponse.

Mangez-vous de la viande ou du poisson ou des oeufs ou de la charcuterie ? A : Occasionnellement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous des pâtes ou du riz ou des pommes de terre ou des légumes secs (lentilles, flageolets...) ? A : Rarement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous des légumes ou des fruits ? A : Occasionnellement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Consommez-vous du fromage ou du lait ou des laitages (yaourts, fromage blanc ou flans...) ? A : Rarement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous du pain ou équivalent (biscottes, pain de mie,...) A : Rarement ou jamais
B : Une fois par jour
C : Plusieurs fois par jour
Mangez-vous des pâtisseries ou des glaces ? A : Jamais
B : Une fois de temps en temps
C : Tous les jours
Utilisez-vous des matières grasses (beurre, huile, crème, margarine) ? A : Très peu ou pas du tout
B : En quantité modérée
C : En quantité importante (friture, sauces...)
Que prenez-vous le matin ? A : Rien ou seulement une boisson
B : Boisson + 2 biscottes ou 1 yaourt
C : Un petit déjeuner copieux
Au déjeuner et au dîner, pour le plat principal... A : Vous mangez moins d'une demi-assiette
B : Vous finissez votre assiette
C : ... vous vous resservez
Sautez-vous des déjeuners ou des dîners dans la semaine ? A : 3 fois ou plus
B : 1 ou 2 fois
C : jamais
Mangez-vous entre les repas ? A : Jamais
B : De temps en temps
C : Tous les jours
Buvez-vous dans la journée des boissons sucrées (sirop, soda, jus de fruit) ou alcoolisées ? A : Jamais
B : 1 à 2 verres par jour
C : Un litre ou plus par jour

Faites le total de B puis de C

Calculez vos points avec le tableau suivant

A = 0 points
B = 1 point
C = 2 points
0
Nombre de B x 1 = Y
Nombre de C x 2 = Z

Total Y+Z = Nombre de points

Résultats

http://amitie3.free.fr/sante_test.htm#bas

12:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

 

La pensée du jour
« Il n’y a pas une seule herbe sur la terre qui ne cache pas des propriétés et des puissances énormes par lesquelles se manifestent la grande sagesse et le pouvoir du ciel. »
Rabbi Simeon

11:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Stress, anxiété ou dépression.

  Omniprésent dans notre vie quotidienne, le stress est une réaction normale de l'organisme pour s'adapter aux changements de l'environnement.

Stress, anxiété ou dépression

De l'un à l'autre, il n'y a parfois qu'un pas... mais il est important de les distinguer. A la différence du stress qui n'est pas vraiment une maladie, l'anxiété et plus encore la dépression sont de véritables pathologies. Le simple stress se manifeste en présence des "stresseurs", mais disparaît à distance de ceux-là. Ainsi, une personne stressée par son travail se sent mieux le week-end ou en vacances. L'anxiété, elle, a tendance à persister même lorsque les "stresseurs" ont disparu. Ainsi, le sujet continue à se tracasser pour son travail le dimanche ou pendant ses congés. Enfin, dans une dépression ces symptômes sont encore plus marqués. Surtout, à la différence du stress ou de l'anxiété, phases où le sujet lutte et reste actif, le dépressif ralentit son activité. Il renonce aux efforts et se désintéresse de tout.

Le stress professionnel

  Selon une étude du Bureau international du travail, le stress professionnel est en constante augmentation. Il n'augmente pas forcément avec le niveau hiérarchique, les cadres seraient même plutôt moins stressés que les salariés de base, et ce parce qu'ils sont relativement maîtres de la gestion de leurs tâches. Le pire cocktail générateur de stress est en effet l'association d'une forte pression et d'une faible marge de manoeuvre. Les autres facteurs de stress sont bien connus : surcharge de travail en temps limité ou au contraire sous-charge ("mise au placard") ; gravité des éventuelles erreurs, ambiguïté de la tâche ; sur- ou sous-qualification ; situation d'incertitude ou de conflit ; frustration ; pénibilité...


Les causes de stress professionnel (d'après un sondage CSA)

Une charge de travail trop lourde : 48 %
Des délais ou consignes difficiles à respecter et les exigences des clients : 43 %
Les postures physiques et les manipulations fatigantes : 39 %
Les cadences de travail trop rapides : 38 %

Des risques pour l'organisme

Si le stress n'est pas en lui-même pathologique, des stress intenses, multiples et répétés peuvent être l'un des (nombreux) facteurs conduisant à une affection chronique :
- Maladies cardiovasculaires.
- Cancers
- Maladies digestives.
Le stress a un rôle non négligeable dans l'évolution de multiples affections, asthme et allergies, pelade, urticaire, eczéma, migraines...

La prise en charge

Apprendre à mieux maîtriser son temps, améliorer son hygiène de vie..., cette attitude de bon sens peut suffire. La relaxation permet de mieux contrôler son stress, en inversant les réactions désagréables qu'il engendre. Certains médicaments peuvent être utiles pour passer un cap.

A faire :

Enrichir l'alimentation en aliments réduisant le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers : fibres, poissons, huiles végétales et oléagineux, glucides complexes (lentilles, haricots, pois, pâtes, riz complet, pain...).

. Limiter la consommation de café à trois tasses par jour. La caféine, que l'on trouve aussi (mais en moindre quantité) dans le thé, le chocolat, des boissons gazeuses et certains médicaments, est le plus utilisé des excitants. Mais gare à l'accoutumance et au syndrome de manque.

A ne pas faire :

Consommer sans modération des aliments néfastes pour le système cardiovasculaire : charcuterie, viandes grasses, sauces, pâtisseries et sucres simples...

. Augmenter sa consommation de tabac et d'alcool parallèlement à son niveau de stress.


TESTEZ-VOUS

Si vous présentez quatre ou plus des symptômes énumérés ci-dessous, vous êtes probablement stressé(e).

- Manque d'enthousiasme
- Difficultés de concentration
- Sensation d'être noyé(e) dans le travail et la vie quotidienne
- Irritabilité
- Incapacité à se confier
- Difficulté à s'en dormir
- Fatigue permanente
- Douleurs musculaires
- Migraines
- Tics nerveux
- Augmentation de la consommation de tabac et d'alcool
- Grignotage incessant
- Agressivité au volant


Le stress peut-il être bénéfique ?

Oui, car il peut pousser l'individu à donner le meilleur de lui-même. Mais attention, entre stress et performance, tout est une question d'équilibre. Et celui-ci dépend du type de tâche à accomplir. Des chercheurs ont montré que plus elle est difficile, moins il faut être stressé pour être performant. Et vice versa.

11:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Musulman, Mon Frère.

"Musulman, mon frère, vendredi a commencé le Ramadan, et tu es entré dans ce temps de recueillement, de pénitence et de prière qui est au coeur de la foi.

Publiquement et communautairement, tu rends Dieu visible à notre société si peu attentive à sa présence! Pour cela, comme chrétien, comme évêque et tout simplement comme homme, je tiens à te dire merci. Quand je te vois prier, quand je te vois jeûner, j’entends ton invitation à refuser les idoles de notre temps l’argent, la violence et le plaisir veulent régir le monde, et tu rappelles que seul Dieu doit être adoré. Tu n’ignores pas pourtant que beaucoup de nos contemporains se détournent de Dieu. Ils nous reprochent de cacher, derrière le visage sacré de Dieu, nos ambitions dominatrices ou nos passions belliqueuses. Les jeunes ne voient en Dieu qu’un archaïsme démodé, une source de guerre et la justification des crimes les plus atroces. Dans notre histoire, plus d’une fois les hommes se sont servis de Dieu plus qu’ils ne l’ont servi ! Ton visage nous est familier, mêlé à notre vie quotidienne. il est celui de notre voisin. Nous retrouvons ton visage de poussière dans tous les déserts où l’on meurt et les steppes où l’on tue. Moudjahidin ou Taliban, martyr ou kamikaze, Afghan ou Kosovar, émir du pétrole ou Palestinien sans terre, artiste à la mode ou émigré illégal, dans toutes les tenues, tu es “mon frère”. Souvent tu me surprends, tu me déroutes, tu me scandalises. J’essaye de te comprendre. Je ne saurais être ton complice. Ensemble, nous sommes responsables du visage de Dieu dans ce monde. il est grand et Il est miséricordieux! Il est notre Dieu et il est le Dieu de tous ! il veut la Justice mais non notre justice ! Il n’est pas le nom de la fatalité quand il nous veut responsables! Si je dis qu’il veut La paix, le respect, la solidarité et l’amour, vas-tu me reprocher d’être chrétien ? Sache, en tout cas, que Jésus m’invite à admirer ta foi et à te dire “mon frère”. Quand tu  brûles mes églises et me rejettes parmi les infidèles, es-tu certain de sentir Dieu? Je dois t’avouer pourtant quelque chose j’appelle aussi l’athée “mon frère”. Je trouve parfois chez lui, même s’il le refuse, un goût de la liberté et une capacité d’amour qui me font penser que nous sommes aussi fils du même Père!
Que ce Ramadan soit pour le monde une raison d’espérer!"
Mgr Jacques NOYER

( Évêque d'Amiens ).

11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/09/2006

DÉSESPÉRANCE INTERDITE.

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par Alain Raoult - Préface du Père Guy Gilbert.
Intervenant en toxicomanie, l'auteur est fondateur de l'association Vie Espoir 2000, qui a pour objectif la prévention du suicide, notamment chez les jeunes.
18,29 euros (119,97 frs). ISBN: 2-86839-705-0.

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21:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |