09/09/2006
Sommes-nous des intégristes ?
Quand une personne défend une valeur « traditionnelle », on lui colle l’étiquette de « conservatrice ». Il s’agit de dire qu’on est pas d’accord avec telle idée à la mode pour se voir classer « à droite ». On entend assez souvent l’expression de « droite religieuse » et il semble qu’on veuille classer dans ce tiroir toute personne qui au nom de sa foi refuse certains courants « in ». Et de là à la traiter d’intégriste, il y a un pas facile à franchir.
Mais qu’est-ce que l’intégrisme? C’est, selon mon dictionnaire, l’attitude de la personne qui se campe dans un système de valeurs et refuse toute évolution. On parle facilement de l’intégrisme religieux; c’est en ce domaine qu’il est le plus apparent. Mais à mon avis il y a plusieurs autres intégrismes.
Les intégristes du « pas dans ma cour » : réalises ton projet si tu veux, mais à condition que ce soit assez loin de moi pour ne pas déranger l’univers que je veux me bâtir.
Les intégristes de l’écologie : ne change surtout rien à la nature. Tu ferais un sacrilège de déplacer une pierre dans la rivière car tu nuirais au poisson qui s’en servait pour se camoufler.
Les intégristes « anti-tabac » : je veux rien savoir de ta fumée. Si tu as le malheur de fumer à moins de trente pieds de ma maison, je mets la police à tes trousses…
Les intégristes de l’ancienneté : défense de toucher à ce principe dans la répartition du travail, car je risquerais de perdre un petit peu de mes privilèges que j’ai fini par considérer comme des droits inaliénables.
Les intégristes de la parité salariale : je te fusille si tu oses affirmer que toute disparité en ce domaine n’est pas nécessairement injustice.
Ces intégristes sont aussi dangereux que les autres, parfois plus parce qu’ils passent pour modernes, « in », à la fine pointe du vocabulaire scientifique…
Quand je regarde Jésus, je vois un Juif pratiquant mais non « pharisien » ou intégriste. Je vois un homme prêt à donner sa vie pour aimer mais non à prendre la vie de l’autre pour défendre ses idées. En lui, il n’y a pas d’idéologie, mais un amour inconditionnel de l’autre. Il a parfois des paroles dures, intransigeantes, mais pour dénoncer les idéologies intégristes qui détruisent l’homme au lieu de l’élever.
Y a-t-il une place pour ceux qui cherchent non l’intérêt de leur groupe et la domination de leur idéologie mais le véritable bien commun?
Il faut parfois une véritable conversion pour ne plus prendre ses lubies pour parole d’évangile et prendre les paroles de l’évangile comme guide de l’amour véritable. C’est ce que je nous souhaite en me rappelant un évêque qui me disait : « La seule radicalité acceptable est celle de l’amour! »
Bon Dimanche à Tous et Toutes et que votre vie spirituelle soit souffle de liberté dans l'intégrité de vos convictions et de votre personnalité.
Fraternellement !
Bruno LEROY.
21:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Prière pour faire de sa journée un chant de louange.
Le psaume 47 est un chant en l'honneur de Sion, la « cité du grand roi » (Ps 47, 3), alors siège du temple du Seigneur et lieu de sa présence au milieu de l'humanité. La foi chrétienne l'applique désormais à « la Jérusalem d'en-haut », qui est « notre mère » (Ga 4, 26). La tonalité liturgique de cette hymne, l'évocation d'une joyeuse procession (cf. versets 13-14), la vision pacifique de Jérusalem qui reflète le salut divin, font du psaume 47 une prière qui peut ouvrir la journée pour en faire un chant de louange, même si quelques nuages s'accumulent à l'horizon.
Trois acclamations
Pour saisir le sens du psaume, trois acclamations peuvent nous venir en aide, qui sont placées au début, au milieu et à la fin, comme pour nous donner la clef spirituelle de sa composition et nous introduire en son climat intérieur. Voici ces trois invocations : « Il est grand le Seigneur, hautement loué, dans la ville de notre Dieu » (v. 2) ; « Dieu, nous revivons ton amour au milieu de ton temple » (v. 10) ; « Ce Dieu est notre Dieu pour toujours et à jamais, notre guide pour les siècles » (v. 15).
Le triomphe pour Jérusalem
Ces trois acclamations, qui exaltent le Seigneur mais aussi « la cité de notre Dieu » (v. 2), encadrent deux grandes parties du psaume. La première est une joyeuse célébration de la ville sainte, la Sion victorieuse des assauts des ennemis, sereine sous le manteau de la protection divine (cf. v. 3-8). Nous avons comme une litanie de définitions de cette ville : elle est une montagne admirable qui se dresse comme un phare de lumière, une source de joie pour tous les peuples de la terre, l'unique véritable « Olympe » où le ciel et la terre se rencontrent. Elle est - pour employer une expression du prophète Ezéchiel - la ville-Emmanuel, parce que « Dieu est là », présent en elle (cf. Ez 48, 35). Mais autour de Jérusalem se massent les troupes qui vont l'assiéger, comme un symbole du mal qui attente à la splendeur de la cité de Dieu. Le combat a une issue escomptée et presque immédiate.
En effet, en attaquant la cité sainte, les puissants de la terre ont provoqué aussi son Roi, le Seigneur. Le Psalmiste montre combien se dissipe l'orgueil d'une armée puissante, par l'image suggestive des douleurs de l'enfantement : « Et voilà qu'un tremblement les saisit, douleurs de femme qui accouche » (v. 7). L'arrogance se transforme en fragilité et en faiblesse, la puissance en chute et en défaite.
La même idée est exprimée par une autre image : l'armée en marche est comparée à une invincible armada navale sur laquelle s'abat un typhon engendré par un terrible vent d'est (cf. v. 8). Demeure, donc, une certitude indéracinable pour qui se tient à l'ombre de la protection divine : le dernier mot n'est pas confié au mal mais au bien : Dieu triomphe des puissances hostiles, même quand elles semblent grandioses et invincibles.
De génération en génération
Le fidèle, alors, célèbre justement dans le temple son action de grâce au Dieu libérateur. Son hymne est une hymne à l'amour miséricordieux du Seigneur, exprimé par le terme hébreu hésed, typique de la théologie de l'Alliance. Nous sommes ainsi dans la seconde partie du psaume (cf. v. 10-14). Après le grand chant de louange au Dieu fidèle, juste et sauveur (cf. v. 10-12), se déroule une sorte de procession autour du temple et de la cité sainte (cf. v. 13-14). On compte ses tours, signes de la sûre protection de Dieu, on observe ses fortifications, expression de la stabilité donnée à Sion par son Fondateur. Les murs de Jérusalem parlent et ses pierres rappellent les faits qui doivent être transmis « aux générations futures » (v. 14) par le récit qu'en feront les pères à leurs fils (cf. Ps 77, 3-7). Sion est le lieu d'une chaîne ininterrompue d'actions salvatrices du Seigneur, qui sont annoncées dans la catéchèse et célébrées dans la liturgie, pour que demeure chez les croyants l'espérance en l'intervention libératrice de Dieu.
L'antienne qui conclut le psaume est très belle, une des plus hautes définitions du Seigneur en tant que pasteur de son peuple : « Celui qui nous guide » (v. 15). Le Dieu de Sion est le Dieu de l'Exode, de la liberté, de la proximité avec le peuple esclave en Égypte et en pèlerinage dans le désert. Maintenant qu'Israël est établi dans la terre promise, il sait que le Seigneur ne l'abandonne pas : Jérusalem est le signe de sa proximité, et le temple est le lieu de sa présence.
Vers la Jérusalem céleste
En relisant ces expressions, le chrétien s'élève à la contemplation du Christ, le temple nouveau et vivant de Dieu (cf. Jn 2, 21), et il se tourne vers la Jérusalem céleste, qui n'a plus besoin de temple et de lumière extérieure, car « son temple, c'est le Seigneur, le Dieu tout-puissant, et l'Agneau... La gloire de Dieu l'illumine, et sa source de lumière, c'est l'Agneau » (Ap 21, 22-23). Saint Augustin nous invite à une telle relecture « spirituelle », convaincu que dans les Livres de la Bible, « plus rien ne se rapportera exclusivement à la Jérusalem terrestre, si tout ce qui est prédit et accompli à son sujet se rapporte aussi par quelque aspect allégorique à la Jérusalem céleste » ( La Cité de Dieu, XVII, 3, 2). Saint Paulin de Nole lui fait écho lorsque, commentant précisément notre psaume, il exhorte à prier afin que « nous puissions être trouvés comme des pierres vivantes dans les murs de la Jérusalem céleste et libre » ( Lettre 28, 2, à Sévère). Et, contemplant la solidité et la compacité de cette ville, ce même Père de l'Église continue : « En effet, celui qui habite cette ville se révèle comme l'Un en trois Personnes... Le Christ en a constitué non seulement le fondement, mais aussi la tour et la porte... Si donc la maison de notre âme se fonde sur lui et si sur lui s'élève une construction digne d'un si grand fondement, alors la porte d'entrée en sa cité sera pour nous précisément celui qui nous guidera au long des siècles et qui nous établira dans le lieu de son pâturage ».
Audience générale du 17 octobre 2001
la documentation catholique, numéro 2258 du 18/11/2001. Rubrique Actes du Pape Jean-Paul II, paru en page 973
14:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Quelle Bonne Nouvelle !
« C’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu », clame le prophète dans la première lecture. Et pas seulement ! « Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient ». L’annonce est radicale. Notre Dieu se présente à nous comme un Dieu vengeur. Il faut reconnaître que ce n’est pas forcément pour nous déplaire. Le Seigneur semble avoir enfin entendu nos cris et vu notre détresse, il a vu l’infamie et les injustices dont nous souffrons. L’ordre des choses va être rétabli, « il vient lui-même et va nous sauver ». Quelle bonne nouvelle.
Mais, dans la vengeance comme dans les autres choses de la vie, le Seigneur notre Dieu a des pensées plus élevées que les nôtres. Il est très important de le comprendre et de l’accueillir comme tel. En effet, nous avons souvent le reflexe de prêter à Dieu notre propre vertu ou l’image de notre qualités morales. Mais Dieu est bien plus grand que ça. Il ne se contente pas des demi-mesures qui font notre fierté : « se venger n’est pas beau ». Non, Dieu est réellement un Dieu vengeur et il a décidé de rendre justice lui-même. Mais ses pensées sont bien au-delà des nôtres. S’il s’agissait seulement de punir les coupables, ce serait encore faire le jeu du mal qui cherche l’avilissement et la destruction de l’homme. Quand il se venge, Dieu détruit le mal.
Ainsi, s’il nous est agréable d’entendre le psaume promettre un tribunal : « Le Seigneur fait justice aux opprimés », il ne faut pas interrompre l’élan de la prophétie d’Isaïe... Voici sa vengeance : « alors s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds ». Alors nous verrons le monde tel qu’il est, tel que Dieu l’aime. Alors nous verrons les chemins sur lesquels le Seigneur nous conduit selon leur vraie valeur de sainteté et de gloire, quand bien même aujourd’hui ils revêtent encore l’apparence de la médiocrité et portent souvent le poids de la souffrance. Le psaume décrit bien cette merveille : « Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes ». Même ceux qui ont été humiliés dans leur corps par la maladie ou le handicap, même ceux qui ont souffert dans leur psychisme, même ceux qui n’auront jamais connu le bonheur, seront libérés et partageront la récompense des justes : l’amour du Seigneur. La victoire de notre Dieu est totale.
Les yeux fixés sur cette victoire, nous abordons la deuxième lecture, où saint Jacques implore les chrétiens dans le même registre : « ne mêlez pas des considérations de personnes avec la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur de gloire ». Le Seigneur nous a élevés à la hauteur de ses pensées, conformons donc nos actes à ses projets, vivons de sa victoire ! Arrêtons de « juger selon des valeurs fausses » et vivons déjà dans l’unité et la charité de ceux qui partagent les fruits de la résurrection.
Voilà qui nous prépare à accueillir l’évangile de ce jour. Une nouvelle fois, en effet, le Seigneur franchit les frontières que les hommes ont établies. Alors que ses proches amènent à Jésus un infirme, et lui demandent de lui imposer les mains, Jésus n’en fait rien. Il l’emmène à l’écart de la foule pour un tête-à-tête loin des regards indiscrets. Évidemment, la présence des témoins n’est pas nécessaire à la réalisation d’un miracle, mais divers signes montrent qu’il y a plus dans cet isolement temporaire. Cette guérison a un caractère particulier.
En effet, il n’est pas non plus nécessaire que Jésus touche les organes malades pour guérir ; sa parole suffit. Or il les touche, il prend de sa salive et il soupire fortement, comme on le ferait devant un travail difficile, comme on le fait quand on souffre soi-même. Certes, par ces gestes Jésus apparaît comme médecin, en ce sens qu’il travaille comme tous les médecins de l’époque. Mais il est un médecin particulier : il lève les yeux au Ciel, montrant que sa médecine n’est pas humaine. Et il parle en araméen ; l’emploi spontané de sa langue maternelle dit combien Jésus est impliqué personnellement dans cette guérison. Il s’investit tout entier dans un acte qui le mobilise, dans une relation où il se dit en profondeur, sans barrières. L’opération implique sa relation à Dieu et l’engage envers les hommes dans ce qu’il a de plus intime.
Alors, la langue de l’homme fut « déliée », libérée. Entendant bien, il peut maintenant parler « droitement ».
Sans doute pouvons-nous lire dans cette guérison le cœur de ce que Jésus vient nous apporter : l’appel à la vie, le « ouvre-toi » qui donne d’entendre le Seigneur et d’entrer en relation avec lui comme il convient, dans l’amour. Jésus s’implique tout entier car le salut qu’il apporte consiste en cela : nous réconcilier avec le Père et avec nous-mêmes, rétablir les relations rompues et redonner la capacité de les vivre.
Mais les amis du malade n’ont pas perçu cela. Certes, ils ont vu la grandeur de Jésus et se mettent à prêcher. Ce faisant, ils font une belle déclaration de foi, tissée avec les mots du prophète Isaïe. Ils sont pourtant passés à côté de l’essentiel. Ils prétendent que « les sourds entendent et les muets parlent » comme si Jésus avait traité distinctement deux catégories de malades. Il a fait bien plus : il a guérit la surdité qui empêche de parler correctement. Assurément, ces hommes qui ont amené leur ami à Jésus auraient dû s’avancer à leur tour, pour demander à Jésus de prononcer sur eux aussi le « ephphata » qui restaure dans l’intimité de Dieu et dans la relation fraternelle.
Prenons cette mécompréhension à notre compte, et ne la sous-estimons pas : les disciples en effet sont étrangement absents de cet épisode. Il est donc possible de vivre avec Jésus et de rester étranger à la profondeur de son amour. Aussi avançons-nous bien vite vers le Seigneur.
Seigneur Jésus, prononce sur nous le « ephphata ». Touche nos cœurs fermés et malades, commande-leur de vivre de ta vie. Exerce sur nous ta vengeance en détruisant toute compromission avec la surdité de nos cœurs qui nous fait mal parler avec toi et avec nos frères. Ne permets pas que nos journées s’écoulent dans l’indifférence et la méconnaissance des signes de ta présence. Ouvre-nous, Seigneur, aux merveilles de ton amour, et nous serons sauvés.
Frère Dominique
14:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Guérir de la Mésestime de Soi.
V. Margron En fait, la Bible parIe peu de l'homosexualité. Le Passage, bien connu, sur Sodome et Gomorrhe semble porter condamnation de la violence sexuelle, du viol et de la trahison de l'hospitalité, plus que de l'homosexualité elle-même. V. Margron L'Eglise ne condamne pas l'homosexualité en tant que telle. Elle connaît les découvertes opérées dans le domaine des sciences humaines. Elle sait que l'homosexualité n'est pas un choix volontaire de la personne, mais un état de fait une donnée de la réalité psychosexuelle qui trouve sa source, de façon complexe, sans cause unique, dans la petite enfance. Le catéchisme de l'Eglise catholique distingue donc les « tendances » homosexuelles, qui sont involontaires et ne justifient ni mépris ni condamnation des personnes, des «actes» homosexuels jugés, eux, "désordonnés" car contraires à cette loi de différenciation. N'est-ce pas irréaliste et même un peu " sadique " de demander à des personnes, dont ce n'est pas le choix, une continence absolue en matière sexuelle ? V. Margron Je ne vois pas comment le Magistère pourrait, aujourd'hui, dire autre chose puisqu'il ne reconnaît la légitimité des rapports sexuels que dans le cadre d'un mariage hétérosexuel indissoluble, ouvert sur la fécondité du couple par la procréation. V. Margron Ce sont là des réalités différentes, à ne pas confondre. On ne peut pas à la fois, reprocher aux homosexuels une difficulté à se fixer sur une relation stable et instituée et leur contester le droit de bénéficier, précisément, d'une forme d'institution. |
13:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ah ! Ces charognards !
Notre gentil météorologue venait de nous informer que les précipitations
de ces quatre ou cinq derniers mois avaient été plus importantes que
d'habitude.
C'était plutôt une bonne nouvelle, parce que nous sortions tout, juste
d'une période de sécheresse. Comme si cela ne suffisait pas, le
présentateur s'est cru intelligent d'ajouter : « Espérons que la chaleur
et la sécheresse de l'été n'arrêteront pas la pluie un peu plus tard
dans l'année. »
« Cornichon ! » ai-je dit à l'écran de télé. J'allais même jusqu'à
murmurer : « Charognard ! » Pourquoi ne pouvons-nous pas supporter de
bonnes nouvelles sans toujours rajouter quelque chose de sinistre ? Sans
doute pour dramatiser au maximum les actualités, je suppose.
Chaque soir, les infos nous régalent de tous les désastres du globe.
S'il y a une bonne nouvelle, il faut quand même trouver quelque chose
d'inquiétant pour la contrebalancer. « Ah oui, nous avons ce reportage
de Marseille. Il paraît qu'une bande de contrebandiers . » « Et ceci de
Bordeaux : une mère de trois enfants a fait une grosse bêtise. » « Et
nous venons de recevoir cette nouvelle de Paris. Le Professeur Dork est
presque sûr que Pluton n'est pas une planète mais .
« . on signale aujourd'hui trois manifestants sous le Tour Eiffel qui se
plaignaient du traitement des fourmis. »
Il y a un vautour qui se perche quelque part dans la nature humaine,
sinon la télé et les médias ne nous nourriraient pas de ce régime
négativiste. Ce n'est pas intéressant lorsque quelqu'un fait du bien,
quand une vedette de cinéma reste mariée, quand tout le monde est
satisfait du Président ou de l'Assemblée Nationale, ou de sa femme.
Offrez des fleurs à votre épouse. il n'y aura personne pour le
remarquer. Tirez sur elle avec un pistolet et ça passera aux actualités
de 20 heures (ceci n'est pas une suggestion, juste un exemple).
C'est comme ça, même dans l'église. J'ai entendu un groupe qui chantait
dans une église. Entre les chants, une femme se lamentait du froid qu'il
faisait cet hiver-là. « Et ils disent que cet été sera un des plus chaud
que nous ayons vu ! » se plaignait-elle. Je suis certain qu'il devait y
avoir une signification spirituelle, quelque part dans ce qu'elle
disait, mais elle m'échappe maintenant.
Et si nous attendions le bien au lieu du mal ? Si nous pensions à ce qui
marche au lieu de ce qui ne marche pas ? Les pages des journaux sont
remplies de prédicateurs tordus, de PDG qui trichent et des politiciens
véreux.
Pourtant, tout le monde n'est pas comme ça. On est même très loin de la
majorité. Mais puisqu'on n'entend parler que de ce qui est pourri, il
nous vient à l'idée que le monde entier est pareil.
Dans la Bible, David nous apprend comment éviter le découragement : « je
ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux. Je haïrai les oeuvres des
infidèles ; elles n'auront sur moi aucune prise.
« Le coeur faux restera bien loin de moi, je ne veux rien savoir des
malfaisants. Celui qui calomnie son compagnon, médisant en secret, je le
fais taire. Je ne supporte pas les yeux hautains ni le cour arrogant Mes
yeux se porteront sur les fidèles du pays, je les ferai siéger auprès de
moi. Et ceux qui sont intègres m'assisteront. Il n'y a pas de place dans
ma maison pour qui se sert de fraude, et le menteur ne subsistera pas
en ma présence. (Psaume 101:3-7, Le Semeur).
David avait décidé que les commérages, la sensationnalisme, et tout ce
qui est sale ne serait pas au menu chez lui. Il gardait les yeux fixés
sur les gens qui faisaient ce qui est juste et non pas sur les tordus.
Il se peut que c'était en partie la raison pour laquelle il était un des
plus grands rois d'Israël.
Un régime constant de négativisme, de médisances, et de
je-ne-sais-pas-ce-que-je-vais-faire assassinerait la foi de n'importe
qui. Faisons attention à ce qui entre dans notre esprit, parce que cela
aide à déterminer quelle sorte de personne nous serons.
11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dieu accompagne notre route.
L’amour vrai n’étouffe pas la liberté
C’est aussi ce qui rend le moment présent si important et si passionnant : c’est là que se vit la grande aventure de la sainteté! D’instant en instant, quels que soient ma situation, ma condition, mon âge, l’appel de Dieu prend une forme très concrète, inédite, et m’invite à des décisions que personne ne peut prendre à ma place. En m’appelant à la sainteté, Dieu en appelle à ma liberté, seule capable d’entendre pareil appel, seule capable d’y répondre par un choix bien précis, d’accueil ou de refus. Même si ces choix dessinent des méandres, l’amour de Dieu les suit patiemment et fidèlement, comme une offre toujours renouvelée, aussi neuve et inédite que le moment présent… Il n’y a qu’à regarder ce qui se passe dans une éducation réussie pour comprendre que l’amour vrai n’étouffe pas la liberté mais la suscite et l’aide à grandir. «Dieu s’élance vers l’homme pour que l’homme s’élance vers lui» : Il crée devant nous du possible, pas du nécessaire ni du fatal!
Marguerite Léna |
11:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La résurrection.
Dans notre vie de ressuscité, nous verrons Dieu en tout et tout en Dieu.
Je verrai Dieu en tout, parce que ce monde que déjà j’aime tant, pour lequel je suis passionné, ce monde m’apparaîtra tel qu’il est sortant, en quelque sorte, des mains divines, créé éternellement par Dieu, dans son être tel qu’il est, qui est d’être une participation à l’Etre même de Dieu.
Le monde entier me sera transparent : je verrai Dieu au travers. Essayez d’imaginer ce que ce monde serait, si nous pouvions voir Dieu à travers un amour humain, une amitié humaine, même déjà une camaraderie. Dieu en tout !
Et, en même temps, dans la même conscience, dans ma conscience d’homme divinisé, je verrai tout en Dieu : tout l’univers sera mien.
L’univers, en effet, n’est pas séparable de Dieu, puisque éternellement Il le crée. Donc, tout en Dieu. Et les deux tableaux, Dieu en tout et tout en Dieu, se recouvriront exactement.
11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La prière en Islam.
Junayd Abû'l-Qâsim (mort en 1991)
La prison qu'évoque cette prière n'est pas celle du corps - qui vient du Créateur - mais celle des fautes de tout ce qui de la créature vient s'interposer et faire écran entre elle et son Dieu. Cependant, l'attention à Dieu doit passer avant l'attention aux obstacles du chemin.
Je me trouve dans une prison qu'ont bâtis les obstacles qui proviennent de mes défauts et de mes péchés d'omission. Je T'en supplie, enlève de mon souvenir ces rebuts mauvais, empêche les d'envahir mon coeur.
Fais que tous mes instants, de jour comme de nuit, soient bâtis avec la méditation constante de tes attributs, et cimentés avec les actes que je poserai pour Te servir et T'adorer. Tout cela, afin que mon approche soit continue et mon état unique, sans qu'il y ait en lui ni dégoût spirituel, ni tiédeur, ni ennui, ni négligence. Ainsi je pourrai m'élancer vers Toi, dès que j'aurai entendu le signal de la course, et parcourir librement l'hippodrome où luttent de vitesse ceux qui s'élancent vers Toi.
Accorde-moi la grâce de goûter la saveur exquise de ces aliments qui profitent si bien à notre nature, ô le plus généreux des généreux.
R. Khawam, Propos d'amour d'un mystique musulman,
Paris, Édition de l'Orante, 1960, p. 92-93.
11:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/09/2006
NATIVITÉ DE LA VIERGE MARIE.
Pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu, il fallait qu’un homme offre au Père, au nom de tous ses frères, un sacrifice d’amour qui compense en surabondance tous nos refus d’aimer. Mais comme l’offense du péché atteignait la Bonté divine infinie, seul un Dieu pouvait racheter notre pauvre humanité égarée par le Père du mensonge. C’est pour satisfaire à cette double exigence de la justice et de la miséricorde, que le Verbe s’est fait chair, devenant le « médiateur d’une alliance nouvelle, lui dont le sang purificateur est plus éloquent que celui d’Abel » (He 12, 24).
Pour que notre Sauveur puisse nous libérer de nos chaînes, nous guérir de nos blessures, et triompher de notre mort, il fallait qu’il prit chair dans le sein d’une fille de notre race, dont l’humanité ne soit cependant pas affectée par le péché, avec lequel le Fils de Dieu ne pouvait d’aucune manière cohabiter. Il convenait donc que le Père prépare pour son Christ une demeure digne de lui ; une demeure préservée de toute souillure ; un cœur dont la parfaite humilité soit le miroir de sa Beauté. Elle est bien nôtre cette enfant innocente et parfaitement pure qui naît du chaste amour d’Anne et de Joachim ; et en même temps, la miséricorde du Très-Haut a fait pour elle des merveilles inégalées, en vertu desquelles tous les âges la diront bienheureuse (cf. Lc 1, 48-49) : « Rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils, unie à lui par un lien étroit et indissoluble, elle reçoit cette immense charge et dignité d’être la mère du Fils de Dieu, et par conséquent la fille de prédilection du Père, et le sanctuaire de l’Esprit ; don exceptionnel de grâce qui la met bien loin au-dessus de toutes les créatures dans le ciel et sur la terre » (Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium, VIII, 53).
Or c’est à Saint Joseph que fut confiée, à l’aube du salut, la garde du Tabernacle du Très-Haut, de l’Epouse inépousée, de la Mère virginale. Cet homme « juste », c’est-à-dire parfaitement ajusté à Dieu, était bien trop humble pour s’approprier une telle mission, fût-ce au nom de l’engagement auquel Marie sa fiancée avait consenti en sa faveur. Conscient du mystère qui enveloppait celle qui lui « avait été accordée en mariage », il décide de lui rendre sa liberté en prenant sur lui l’opprobre d’une rupture d’Alliance non motivée. Il renonce ainsi, par crainte filiale envers le Très-Haut, à ce qu’il avait de plus cher au monde ; et cet ultime sacrifice le rend parfaitement libre pour assumer sa mission unique : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse ».
« Réjouissons-nous, bien-aimés, et tressaillons d’allégresse en cette Nativité de la bienheureuse Marie, Mère de Dieu, elle qui s’est faite pour le monde l’annonce d’une joie nouvelle, et qui a constitué pour le genre humain le prélude du salut. Aujourd’hui est née la Reine du monde, la fenêtre du ciel, la porte du paradis, le tabernacle de Dieu, l’étoile de la mer, l’échelle céleste sur laquelle le Roi d’En-Haut s’est humilié pour descendre dans les profondeurs, et l’homme, qui gisait la face contre terre, s’est vu exalté pour monter vers les hauteurs. Aujourd’hui est apparue sur le monde l’étoile à travers laquelle le Soleil de justice a illuminé le monde. Aujourd’hui est née cette Vierge resplendissante, hors de laquelle s’avance le plus beau des fils des hommes tel l’époux au sortir de la chambre nuptiale. Aujourd’hui s’élance hors du sein maternel la femme qui mérita d’être le temple de la Divinité. Aujourd’hui s’accomplit cette prophétie que le prophète par excellence, Isaïe, posté comme un héraut à l’arrivée de la reine du monde, a clamée d’une grande voix en disant : “Il sortira une tige sur la souche de Jessé, et une fleur montera de sa racine”. C’est de pareille tige en effet que notre Rédempteur a pris son essor tel une fleur, comme il le dit de lui-même dans le Cantique des cantiques : “Je suis la fleur des champs et le lys des vallées”. C’est du nom de lys qu’on appelle le Christ, c’est du nom de lys qu’on appelle aussi la Mère du Christ, comme on l’ajoute dans le même Cantique : “Tel le lys parmi les épines, telle est mon amie au milieu des jeunes filles” » (Saint Pierre Damien).
« O vous qui êtes la fille et la souveraine de Joachim et d’Anne, accueillez la prière de votre pauvre serviteur qui n’est qu’un pécheur, et qui pourtant vous aime ardemment et vous honore, qui veut trouver en vous la seule espérance de son bonheur, le guide de sa vie, la réconciliation auprès de votre Fils et le gage certain de son salut. Délivrez-moi du fardeau de mes péchés, dissipez les ténèbres amoncelées autour de mon esprit, débarrassez-moi de mon épaisse fange, réprimez les tentations, gouvernez heureusement ma vie, afin que je sois conduit par vous à la béatitude céleste, et accordez la paix au monde. A tous les fidèles de cette ville, donnez la joie parfaite et le salut éternel, par les prières de vos parents et de toute l’Eglise » (Saint Jean Damascène).
Père Joseph-Marie
14:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Trois formes de prière.
Depuis les origines de l’Église, on a toujours distingué 3 formes principales de prière(…)
Eucharistie
La première forme de prière c’est l’Eucharistie. L’Eucharistie d’abord. Parce que l’Eucharistie, ce n’est pas simplement l’homme à la recherche de Dieu, c’est le Christ réellement présent et actif au milieu de nous.
L’Eucharistie, c’est la prière du Christ, c’est Lui qui prie et les chrétiens qui reçoivent l’Eucharistie s’unissent à la prière du Christ.
L’Eucharistie, c’est donc la prière totale, parfaite, et il n’est jamais permis de mettre une quelconque forme de prière au dessus de l’Eucharistie. C’est pourquoi je dis très fermement : l’Eucharistie d’abord. Autour de l’Eucharistie, il y a l’Office divin, qui est chanté ou psalmodié, ou récité par les moines, les moniales, les prêtres et les religieuses… On peut dire que l’Office divin, dans son rapport à l’Eucharistie, est comparable à une couronne de perles autour d’un gros diamant central. Le diamant c’est l’Eucharistie, et, tout autour, il y a cette prière officielle qui est ininterrompue de l’Église. (…)L’Église ne peut pas être comparée à une autre société, une Église où il n’y aurait que de l’activité, où la relation directe avec Dieu ne serait pas affirmée très nettement, ne pourrait pas être la véritable Église de Jésus-Christ et j’ose dire que, dans ce domaine-là, il n’y a pas d’excuse : être prêtre, être religieux, c’est remplir dans l’Église officielle, l’office officiel de la prière. Voilà donc la première forme de prière.
La prière : cœur à cœur avec Dieu
La seconde forme de prière, c’est ce que l’on appelle “ la prière privée ”, la prière secrète, le tête à tête, ou, mieux, le cœur à cœur avec Dieu ou avec le Christ, la prière ou très simplement, on parle à celui qu’on aime, comme un homme parle à sa femme, ou une femme à son mari, comme un ami parle avec son ami.
C’est la forme de prière qui fait droit à la parole du Christ, dans St Matthieu : “ Quand vous priez, fermez la porte de votre chambre et retirez-vous dans le secret ”.
La chambre dont il est question, c’est évidemment la conscience : retirez-vous dans le secret de votre conscience et là, adressez-vous, parlez simplement avec votre Père qui est dans les cieux…
Cette forme de prière porte un nom qui fait peur à des laïcs, du moins en France, car je me suis aperçu en Espagne, que le nom était communément employé, c’est ce que l’on appelle “ l’oraison ”. Que le mot ne vous fasse pas peur : on pourrait croire que l’Oraison, c’est un temps de prière très long (au moins ½ heure, ¾ d’heure, une heure…)
Non, il n’est jamais demandé de prier plus longuement qu’il n’est possible étant donné ce qu’est notre vie. Alors si vous permettez, au lieu d’employer le terme “ oraison ” qui peut faire peur, je dirai “ un temps fort de prière ” ou, si vous préférez, un moment un peu long de prière.
Ne me demandez pas de préciser davantage, un moment un peu long, ce sera peut-être 3 minutes, 4 minutes, 5 minutes…Je connais des mères de famille surchargées de besogne et qui, très facilement, font oraison au moins un quart d’heure par jour… Mais ça, cela regarde la liberté de chacun.
Mais ce qu’il faut souligner, c’est que cette forme de prière n’est pas la récitation de formules toutes faites, ce n’est pas la lecture de prières qui sont dans les livres, c’est un cœur à cœur… Lorsque le mari veut parler à sa femme, il ne va pas chercher un livre pour réciter des paroles toutes faites, lorsqu’un ami parle à son ami, eh bien, tout simplement, il laisse parler son cœur. Et c’est la deuxième forme de prière. (…)
La prière de tout instant
La troisième forme de prière, dans la tradition de l’Église, c’est ce que l’on appelle “ la prière habituelle ”, qui fait droit à la parole du Seigneur, selon laquelle il faut toujours prier et ne jamais s’interrompre de prier.
Tout à l’heure, lorsque vous entendiez cette phrase, vous deviez penser : “ mais ce n’est pas possible, une cuisinière ne peut pas lorsqu’elle prépare le repas, un homme ne peut pas prier de manière habituelle lorsqu’il est à son bureau et lorsqu’il il est aux prises avec des problèmes de techniques industrielle par exemple…
En réalité, il s’agit d’une prière qui est mêlée à la vie et mêlée d’une manière presque indiscernable, un peu comme dans la boue l’eau est mêlée à la terre d’une manière telle qu’il sera impossible de séparer la terre et l’eau, ça ne fait plus qu’un.
Donc, la prière continuelle, c’est une sorte d’attention à Dieu, confuse, diffuse : Dieu est à l’horizon de la pensée, il suffit d’un rien, d’une petite mésaventure, d’un ennui, pour que, immédiatement, on se rende compte que Dieu est là, et spontanément, on s’adresse à Lui, on pousse un cri vers Lui.
10:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |