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02/04/2007

PÉDAGOGIE SELON DON BOSCO.

Accompagnateur L'éducateur, c'est un passeur de gué. Il accompagne le jeune sur le gué qui sépare la rive de l'enfance et celle de l'état adulte. Il est d'abord et avant tout un accompagnateur, un ami.
Père
 
Affection sensible On n'éduque pas par principe ou par programme, mais seulement par amour. "Que non seulement les garçons soient aimés, mais qu'ils se sachent aimés (...), qu'ils soient aimés en ce qui leur plaît, que l'on s'adapte à leurs goûts de jeunes garçons et qu'ils apprennent ainsi à découvrir l'amour en des choses qui naturellement ne leur plaisent guère."
Charité Confiance Familiarité Médiation.
Aimant Dieu aime sans condition. C'est pourquoi l'acte éducatif est acte d'amour: je t'aime comme tu es c'est-à-dire comme Dieu t'aime, et non comme je voudrais que tu sois. Dieu aime le premier. Il est fidèle à son alliance. C'est pourquoi l'éducateur fait toujours le premier pas pour rétablir la relation.
Charité
Appeler No future ? Il ne faut pas s'étonner si les jeunes hésitent entre la violence et l'ennui, quand le seul projet de société qu'on leur offre, c'est de s'armer contre les autres, d'écraser les plus faibles, ou de consommer un maximum ! Comment éduquer si l'on n'offre pas un futur: un métier pour se rendre utile à la société, un avenir dans l'au-delà ? Un père est celui qui ouvre un avenir, qui appelle à être. Pas d'éducation qui ne pense "vocation" et "provocation"...
Charité Citoyen Combat
Aptitude
(au bonheur)
Notre société condamne aux "plaisirs forcés". Aujourd'hui, on s'éclate comme des forcenés. Mais il n'y a pas d'aptitude au bonheur sans désir de vivre, pas de désir de vivre sans un sens àla vie, pas de sens à la vie sans joie. Et que serait une joie qui ne serait pas partagée par tous les autres... et par Dieu ?
Joie Nouvelle
Branché La vérité, I'éducateur la fait en grande partie en étant présent avec les jeunes, effectivement, sur leurs lieux de vie. La cour de récréation, les foyers, les salles de jeux, le stade représentent le lieu idéal pour se brancher. Il partage la vie et les intérêts des jeunes. Dans la mesure du possible, il aime ce que les jeunes aiment.
Pompe
 
Changer Je ne vous donne aucun conseil, mais je crois que vous feriez bien de changer d'idée. Une idée qui dure si longtemps finit par se faner comme une vieille salade. C'était peut-être une bonne idée, et pourtant il est l'heure d'en prendre une plus jeune même si elle n'est pas fameuse (Norge).
Convertir
Charité Don Bosco va jusqu'au bout: quand il parle d'affection, c'est à la charité qu'il pense: "Sans la charité, je ne suis rien..." L'éducateur selon Don Bosco est vraiment le relais, le témoin de l'amour de Dieu envers les petits. C'est pourquoi il aime d'un amour fraternel teinté de bonté, de douceur, d'amabilité, de souci du bien complet de l'enfant, y compris son bonheur en Dieu...
Appeler Affection
Combats Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas moins généreux qu'hier. Beaucoup répondent “présent" aux actions de solidarité qui leur sont proposées. Ils sont plus facilement attirés vers l'Eglise, lorsqu'ils la voient participer aux grands combats pour l'homme en cette fin de siècle.
Parole Appeler Citoyen
Comme Jésus Aimer chrétiennement, c'est aimer comme. Aimer comme Jésus, faire comme Jésus. Don Bosco rappelle très souvent dans ses écrits qu'il faut agir comme Jésus. Il a un sens profond de l'lncarnation. C'est important pour vérifier la vérité de nos attitudes et de nos élans religieux. Jésus est comme un principe de réalité. Les jeunes du Valdocco priaient beaucoup, mais cela n'avait rien d'une secte !
Charité Combat
Confiance "Sans affection, pas de confiance; sans confiance, pas d'éducation". L'éducateur qui a gagné la confiance du jeune pourra exercer son rôle éducatif.
Affection Accompagnateur
Conteur L'éducateur est un conteur. Il est quelqu'un qui raconte des histoires. Des histoires qui aident à vivre. Des histoires de résistance. Le conteur est un résistant et un espérant. Avec les histoires, I'éducateur n'impose pas: il propose. Mais ce sont des propositions fortes qui engagent la vie.
Appeler Espérant

Contemplatif Etre éducateur chrétien, c'est d'emblée considérer le jeune non pas comme un être inférieur sur lequel il faut se pencher de façon hautaine, mais comme un être totalement aimé de Dieu, appelé au même titre que moi à devenir pleinement son fils adoptif. Dans le moindre des enfants auxquels il a à faire, I'éducateur voit le visage du Christ. L'éducateur ne s'en tirera pas sans être quelque part... contemplatif !
Convertir
Convertir Eduquer, c'est toujours "se convertir", se tourner vers. Ce n'est pas tellement convertir les jeunes à nous, à notre foi, à nos valeurs... Ils n'ont pas à devenir nous. D'une certaine façon, nous allons sans doute davantage nous convertir à eux: à nous de voir ce qu'il y a en eux de vrai, de juste, de bon... "Deviens ce que tu es...". Toujours valoriser !
Identité Renforcement
 
Croyant Dieu croit en l'homme. Cet acte de foi de Dieu précède la foi de l'homme. Dieu est fidèle à son alliance: inconditionnellement, quoiqu'il en soit de la réponse de l'homme. Dans l'esprit salésien, I'acte éducatif est acte de foi: il s'agit de croire en la personne du jeune: je me fie à toi, tu es capable de grandir, de surmonter les difficultés; je te fais confiance.
Aimant Espérant
Dialogue Dialogue Don Bosco l'appelle "raison": c'est le caractère raisonnable de la communication entre le jeune et celui qui éduque. L'éducateur brutal dit: "Tu dois faire cela parce que c'est comme ça. Point final". L'éducateur selon Don Bosco rend raison, s'appuie sur les capacités de l'enfant de comprendre où se trouve son bien véritable. Il ne s'impose pas. C'est le bien et le vrai qui s'imposent...
Raison Conteur
 
Discernement Toute réalité humaine, culturelle, sociale... est porteuse de chances et de risques. Nous sommes souvent prompts à saisir les risques, nos peurs nous y aident. Mais l'éducateur ne s'y laisse point aller: il évalue les chances...
Renforcement Positif
Discipline Qu'on donne ample liberté de sauter, de courir et crier à coeur joie". La gymnastique, la musique, la déclamation, le théâtre, les sorties favorisent puissamment la discipline et la bonne santé, soit physique, soit morale.
Système
Erreur (Droit à l') L'enfant a droit à l'erreur. Il ne sera pas abaissé ou humilié par ses éducateurs; il ne sera donc pas démoralisé du fait des infractions commises. Loin de s'irriter des remarques qui pourront lui être faites. Il les considérera au contraire comme des avertissements amicaux et préventifs, et en viendra même à comprendre la nécessité de la sanction, si cette dernière doit être envisagée.
Confiance Punition
 
Espaces Quatre espaces à construire ensemble: Une maison qui accueille, une école qui prépare à la vie, une église qui évangélise, une cour de récréation.
Institution
Espérant L'éducation est espérance: j'espère en toi. Ensemble, nous allons construire un monde plus juste et plus fraternel. Don Bosco est convaincu qu'un être humain ne peut être réduit à ses actes: en aval de ceux-ci, il est toujours capable d'évolution, voire de conversion.
Aimant Croyant Contemplatif
Extraordinaire Penser et vivre dans un même mouvement le quotidien et l'extraordinaire. Associer et gérer des projets ordinaires et des projets en apparence utopiques. Quel que soit l'âge, on n'accepte souvent de vivre les premiers que si l'on sait qu'ils peuvent être à la source des seconds. Ainsi, Don Bosco a pu lancer les promenades d'automne. mobiliser les jeunes pour lutter contre le choléra, ou organiser la première expédition missionnaire en Argentine, parce qu'il y avait une vie ordinaire "porteuse" au Valdocco.
Appeler
Familiarité La familiarité produit l'affection, et c'est l'affection qui engendre la confiance. La méthode préventive forme des jeunes réfléchis auxquels l'éducateur peut à tout moment parler le langage du coeur.
Généalogie Don Bosco a une pensée "généalogique"; il interroge: "As-tu un père ? une mère ? de quelle région viens-tu ?" Il prend la peine d'écrire l'Histoire de l'Eglise, I'Histoire de l’Italie: tout homme est de quelque part, et prend sa place dans la succession des générations.
Histoire Père
Groupe Le Valdocco formait une "communauté éducative": un groupe de jeunes, avec une présence de qualité de quelques adultes. La montée de l'individualisme a des incidences sur le mode de regroupement des jeunes. Ce qui fonctionne aujourd'hui, c'est soit le petit groupe de 4-5, soit le grand groupe de plusieurs milliers. Dans le premier cas, la différence est escamotée. On adopte les mêmes références, aussi bien sur le plan vestimentaire que culturel. Dans les groupes très importants, on vibre à la grande chaleur fusionnelle de mille "Moi, Je" réunis. Dans les deux cas, on sort inchangé de l'expérience groupale. Le "Moi, Je" est conforté. Par contre, faire vivre un groupe de 15 à 30 adolescents pose des difficultés. Car il est alors inévitable d'affronter la différence de l'autre, de se partager des rôles, des responsabilités. On sort nécessairement différent de l'expérience de groupe.
Institution
Humanisme L'idéal humaniste de Don Bosco s'exprime à travers son idée du "citoyen honnête". C'est l'homme utile à la société. C'est en même temps le "bon chrétien", car Don Bosco est convaincu que la figure accomplie de l'homme, c'est le Christ.
Politique Combat Religion
Humour Humour est la contraction de humanisme et amour... L'humour, ce n'est pas la moquerie, la raillerie, faire de l'esprit, car alors, tu te sens encore supérieur à quelqu'un... Non. L'humour, c’est quand tu regardes les autres. Ies choses, les situations, mais surtout toi-même !, avec amour, c'est-à-dire en prenant de la distance et de la hauteur (ça ressemble déjà à la prière !). Tu t'impliques le premier, et tu ne te prends pas trop au sérieux, surtout si c'est sérieux... Je crois que pour cela, il faut que tu t'aimes assez toi-même, pour accepter que le changement commence par toi. Or, si tu changes, tu modifies déjà ta relation à l'autre: il est déjà différent...
Affection
Identité Chacun reçoit et forge son identité parce qu'il est identifié. C'est pourquoi la relation affective compte tellement. L'éducation se fait en groupe. Toutefois, il est bon que, au sein du groupe, chacun soit individualisé, reçoive une parole qui n'est faite que pour lui. Don Bosco glisse volontiers une courte "parole à l'oreille" de chacun.
Institution Un peu à la fois, Don Bosco élabore la formule de l'oratoire. Il crée un milieu éducatif. Tout projet pédagogique s'incarne dans une institution. L'oratoire, c'est une sorte de peau, une membrane poreuse, et qui doit le devenir de plus en plus à mesure que le jeune grandit. Elle est en même temps assez imperméable pour protéger de l'extérieur, et suffisamment perméable pour permettre une respiration, un échange avec l'extérieur. C'est une enveloppe qui protège des agressions excessives de l'extérieur. Don Bosco travaille avec des enfants blessés, trop sensibles au chaud et au froid... C'est une enveloppe sur laquelle s'inscrivent les significations existentielles les plus importantes du sujet: le sens de la foi, le sens de la vie, du travail, etc... C'est ainsi que, de ce qui est devenu nous-mêmes, nous disons que nous "I'avons dans la peau". Et quand nous défendons nos valeurs, nous "défendons notre peau". La peau ne doit pas devenir trop épaisse, sinon, elle empêche le jeune de respirer, Il faut qu'il reste en contact avec le monde extérieur, la société. Elle ne doit pas devenir si ténue, si mince, qu'il n'y a plus aucune protection contre les excitations extérieures, et qu'il n'y a plus d'inscription possible de sens sur cette peau.
Groupe
Joie C'est sur la joie que l'homme fonde le sens de sa vie. La joie est toujours liée à la sainteté: "Ici, nous faisons consister la sainteté à être toujours joyeux". Le climat de joie et de paix est une sorte de vérification permanente de la qualité de "sainteté", et de la qualité du fonctionnement de l'institution éducative. La joie n'est pas à confondre avec la jouissance de l'instant, avec la saturation fusionnelle, mais elle est le fruit d'un mouvement d'humanisation réussie.
Sainteté
 
Libérer Don Bosco ouvre les portes de la prison et emmène les jeunes, tandis que la société cherche à exclure, à enfermer tous ceux dont elle a peur. Et qu'elle n'aime pas. Et notre société a peur de sa jeunesse ! Elle cherche à se rassurer en punissant. Don Bosco aime et joue la confiance, voilà pourquoi il réussit là où l'Etat échoue.
Aimant Croyant Espérant
Marge Si l'éducation a quelque chance de grandir aujourd'hui, de se grandir, c'est lorsqu'elle s'adresse aux plus défavorisés. La chance d'une école, ce sont les "mauvais" élèves. La chance d'un couple, c'est l' enfant "difficile". La chance de l'Eglise, ce sont les jeunes qui ne l'aiment plus beaucoup... Ils empêchent de ronronner dans l'auto-satisfaction. Ils nous font (déc)ouvrir nos trésors de patience, d'ingéniosité, de créativité. Ils nous acculent à la contemplation, à la sainteté, à la nécessaire conversion.
Contemplatif Conversion
Médiation Le système préventif anticipe sur la notion actuelle de "pédagogie de la médiation". Il consiste en effet à introduire un médiateur entre l'enfant, I'adolescent et la société: un adulte qui le prépare à la vie dans le monde en le munissant d'une formation spirituelle et professionnelle adéquates. Cette médiation n'est pas d'ordre technique, ou intellectuelle; elle est surtout affective: la bonté, I'amorevoleza. C'est dans l'affection dont il se sait l'objet de la part de ce "médiateur" que l'adolescent reprendra courage, trouvera la force d'affronter un monde dur et peu accueillant et, peut-être, de rompre avec un passé douloureux. C'est grâce à lui qu'il pourra surmonter son insécurité, ses peurs, ses troubles.
Affection Père
Nouvelle (Bonne) Il faut que l'Evangile soit une bonne nouvelle. Il est donc important de prendre le temps de vérifier que le contenu du message que l'on souhaite transmettre aux jeunes constitue bien pour eux une bonne nouvelle. Si tel n'est pas le cas, mieux vaut se taire... méditer encore, approfondir: le temps n'est pas encore venu d'annoncer.
Aptitude Religion
Optimiste Don Bosco est un "expert en humanité": lucide, il connaît le coeur de l'homme, et il se méfie. Il sait à quel point le mal peut s'emparer de chacun, et défigurer l'image de Dieu. Mais plus encore, il a confiance dans la puissance de Dieu, qui peut tout sauver. C'est l'optimisme qui l'emporte, mais celui-ci n'est pas fondé sur la "bonté de la nature", comme chez Rousseau. Il repose sur la bonté de Dieu. La confiance qu'il fait aux jeunes n'est qu'un aspect de la confiance en Dieu qui peut changer les coeurs. C'est pourquoi l'éducateur s'obstine à affirmer le changement possible et refuse tout fatalisme.
Convertir Contemplatif
Paroles d'Evangile Les mots pour le dire... Il faut tenir compte de la façon dont les oreilles sont faites. Don Bosco s'adaptait à son auditoire. Il prenait les enfants à part pour leur faire le catéchisme. On peut dire Dieu sans utiliser "les mots de la tribu", sans obliger le jeune à entrer dans le jargon des initiés. L'éducateur chrétien peut aider à un authentique éveil de la foi en portant un regard chrétien sur ce qui l'entoure: le jeune, le monde, la culture, etc... C'est pourquoi le salésien aime la formule: évangéliser en éduquant.
Père Don Bosco est une figure de Père. Il voit les jeunes de l'oratoire comme ses fils. Il y a chez Don Bosco une radicale expérience de la filiation. Il est en cela très moderne, car tous les philosophes contemporains mettent l'accent sur le fait que devenir homme/femme c'est d'abord consentir à une filiation, se situer convenablement comme fils et comme filles devant une expérience de paternité et de maternité. Don Bosco renvoie toujours à un Dieu Père, et à la grâce qui nous est faite d'être des fils de Dieu. Le système salésien veut permettre au jeune de vivre une saine expérience de filiation face à la paternité divine. Cette filiation va être médiatisée par une expérience de "parentalité" symbolique éducative. Symbolique au sens fort: elle fait entrer dans l'ordre de la communication.
Généalogie Médiation
Politique Don Bosco ne voulait pas de militantisme politique. Mais il a une vision de la société et de l'homme qui rejoint la politique: il veut former d"'honnêtes" citoyens. Il souhaite une société où la qualité de la vie ne serait pas assurée par une législation contraignante, mais par un sens d'autrui assez fort, c'est à dire un niveau spirituel assez exigeant, une charité assez active, pour aménager entre tous l'entraide que requiert l'Evangile et procurer au plus démuni l'aide bienfaisante qu'exige son esprit.
Appeler Humanisme
Pompe Au Valdocco, les pagnottes étaient souvent très dures et sèches. C'est pourquoi il y avait toujours un attroupement autour de la pompe, où les enfants allaient ramollir leur pain. Quand un éducateur se plaignait que les enfants n'obéissaient plus, Don Bosco lui disait: "Va à la pompe": sois présent là où les jeunes se rassemblent, tu connaîtras leurs préoccupations, leurs centres d'intérêt, leurs désirs...
Branché
Positif L'éducateur salésien ne s'attarde pas à gémir sur son temps, mais il pense à ce qu'il peut changer pour que ça aille mieux.
Optimiste
Provocation “Guillaume, es-tu fier de toi ?" “Euh ... moi ?..." Don Bosco invite chaque jeune qu'il rencontre à être bien dans sa peau. Pour cela, il l'encourage à faire quelque chose de bien. Une saine et sainte provocation.
Appeler Combat
 
Punition Les jeunes oublient très difficilement les sanctions humiliantes. Celles-ci peuvent même les inciter à la vengeance. Loin de convaincre le jeune de cesser de commettre des actes délictueux, elles peuvent même le conduire à les répéter. La méthode préventive ne fait pas de l'éducateur un adversaire, mais un ami qui vient au devant de lui, vient le voir progresser et lui épargne toute forme d'humiliation. Bien souvent, en effet, les jeunes qui commettent des actes délictueux n'ont aucune vision claire des conséquences de leurs actes, et ils auraient pu les éviter si, pour reprendre une expression de Jean Bosco, "une bouche amie les avait prévenus à temps".
Accompagnateur
 
Raison Il faut confronter l'enfant au réel, à la loi. Qu'il la comprenne, afin de se l'approprier, de l'intérioriser. Introduire la raison dans le projet de l'enfant, c'est faire en sorte que ce projet soit ouvert et non fermé, solidaire et non isolé, collectif (ecclésial) et non intimiste.
Dialogue
Rebelle L'éducateur connaît le centre, mais il adopte le point de vue de celui qui est à la lisière de la société et de l'Eglise: le plus pauvre. L'éducateur conteste la société dans ce qu'elle a d'injuste, I'institution dans ce qu'elle a d'oppressant. Et quand il s'agit de défendre les jeunes et de faire valoir leur point de vue, il devient un résistant. Quand il s'agit de leur bien, il part au combat. L'éducateur dérange toujours un peu ce qui est trop confortablement "établi".
Conteur
Religion Puisque le but définitif de l'éducation chez Don Bosco est de tourner l'enfant vers Dieu et de l'engager sur le chemin qui le fera devenir enfant de Dieu, la religion tient une grande place dans la pédagogie salésienne. La religion est également un moyen puissant pour faire surgir l'homme, pour éduquer au bien. C'est pourquoi ie salésien aime la formule: éduquer en évangélisant. Il est donc très difficile d'appliquer intégralement le système préventif dans notre monde sécularisé. Des adaptations sont possibles, à condition de toujours donner une place importante au sens de la vie, à tout ce qui touche la vie morale, à l'élévation spirituelle. D’ailleurs, le jeune lui-même a un sens élevé de son avenir, il cherche à faire quelque chose de bien ...
Charité Humanisme Parole
Renforcement "C'est extrêmement simple, laissez aux jeunes l'entière responsabilité de faire ce qui leur est le plus sympathique. La question est de découvrir les germes de leus bonnes qualités et de faire tout ce qu'il faut pour les développer." "Chacun fait avec plaisir seulement ce qu'il sait pouvoir réussir."
Branché Pompe
Respect "Jésus-Christ n'a pas cassé le roseau déjà brisé, il n'a pas éteint la mèche qui fumait. Voilà notre modèle."
Optimisme
Responsabilité Les jeunes participent eux-mêmes à leur propre éducation. Don Bosco dit toujours à ses jeunes combien il a besoin d'eux. Et il n'hésite pas à confier le nouvel arrivé à un élève choisi parmi les plus anciens qu'il charge de veiller sur lui.
Sainteté Tout le monde n'est pas appelé à devenir Einstein, ou Président de la République, ou Platini. Mais tout le monde est appelé à la sainteté. Dieu offre sa sainteté à tous, et l'éducation consiste à aider le jeune à accueillir en soi ce don de Dieu.
Sanction Les sanctions sont données après explications et si possible échanges. Elles sont mesurées, mais sans faiblesse, en rapport avec la gravité des faits. Une fois réalisée, on "tourne" la page. Puis, I'éducateur et le jeune repartent "en hommes neufs''. Une bonne sanction a le sens de l'affection et du pardon.
Punition Raison
 
Savoir faire L'éducation relève davantage de l'art que de la science. En ce sens, c'est plus un "savoir-faire" qu'un "savoir". Don Bosco n'était pas un théoricien. Il formait ses éducateurs sur le terrain. Il a quand même pris la plume pour exposer ses idées !
Système Don Bosco a raison de parler de "système" éducatif à propos de sa pédagogie, car il établit un lien cohérent entre: d'une part, I'enfant, et d'autre part la méthode appliquée dans une institution appropriée. Il tient compte de trois variables essentielles chez l'enfant: la composante biologique (âge, fatigabilité); la composante psychologique (âge, personnalité, caractère); la composante sociologique pes origines sociales). Il est guidé par une idée, celle de prévention. Il choisit une méthode: la bonté. Il crée un milieu éducatif: le Valdocco.
Affection Institution
Urgent (Subito) Poussé par l'urgence de l'action, I'éducateur ne peut se permettre le luxe d'attendre les réformes, les plans, les programmes parfaits. Il travaille tout de suite, avec des moyens pauvres. Il interprète à sa façon le "Carpe Diem": privilégions le moment présent en saisissant l'occasion.
Vrai L'éducateur salésien est vrai dans son comportement et dans le discours face aux jeunes. Cela nécessite de se dévoiler, de se livrer en partie.

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PÉDAGOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/03/2007

Combattre l'indifférence de nos Hommes Politiques.

 

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Paris, le 26 mars 2007

 Monsieur,

Au mois d’octobre, suite aux nombreux dysfonctionnements constatés lors de l’application de la circulaire de juin 2006 sur la régularisation des familles sans papiers avec enfants scolarisés, la Cimade a décidé d’interpeller les pouvoirs publics en demandant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire .

Vous êtes l’une des 15 000 personnes à avoir répondu à cet appel en signant la pétition en ligne sur le site internet www.placeauxdroits.net

Portée par plusieurs partis politiques, cette demande a pourtant été rejetée par l’Assemblée Nationale.

Face à ce refus et au vu des premiers témoignages recueillis, la Cimade a décidé de mener une enquête citoyenne sous la forme d’un rapport d’observation dont la parution est prévue pour le début du mois d’avril.

Ce rapport s’appuie, entre autres, sur les témoignages de nombreuses personnes qui ont soutenu les familles pendant cette régularisation. Ces contributions sont collectées par l’intermédiaire du site internet http://www.dret.lautre.net/ , site de publication participatif de type Wiki.

Il ne s’agit pas là d’un simple bilan des évènements de l’été 2006, ce rapport est un témoignage de la maltraitance quotidienne dont sont victimes les étrangers dans le cadre de leurs démarches administratives. C’est également un appel aux médias et aux futurs élus afin que soit mis en place un droit stable, ainsi que de véritables garanties de procédure pour les personnes migrantes.
Cette initiative reste toutefois une charge exceptionnelle pour la Cimade, c’est pourquoi nous faisons appel à votre soutien pour pouvoir éditer cette publication dans de bonnes conditions et lui donner un meilleur écho.

Nous soutenir dans cet effort, c’est aller jusqu’au bout de la démarche citoyenne que nous avons entamée ensemble voici plusieurs mois . Par votre don, vous rendez possible la parution de ce rapport et vous soutenez l’ensemble des actions de la Cimade qui écoute et défend chaque année plusieurs dizaines de milliers de migrants, de demandeurs d’asile et de réfugiés.

Il va de soit que toutes celles et ceux qui pourront nous soutenir financièrement recevront gratuitement un exemplaire de ce rapport .

Pour nous apporter votre aide, cliquez sur le lien suivant : http://www.cimade.org/dons/rapport.html

Vous recevrez un reçu fiscal qui vous permettra de déduire de vos impôts 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable*.

En espérant vivement pouvoir compter sur votre participation à cette action citoyenne, nous vous prions de recevoir nos plus cordiales salutations.

Laurent Giovannoni
Secrétaire Général

* : Ainsi, un don de 15 € ne vous coûtera finalement que 5 €.

14:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DANS LES PAS DE LÉO FERRÉ.

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Présentation de l'éditeur
Ce livre est né d'une rencontre entre trois hommes qui n'avaient a priori aucune raison de se croiser. Le hasard, un peu bousculé par le désir et la chance, leur a ainsi permis d'évoquer librement leur Ferré, d'étudier sa démarche, de questionner son œuvre et de témoigner de l'empreinte vivante laissée par le musicien, le poète et le chanteur. Au fil d'un dialogue dont il faut souligner les nombreuses convergences, se dégage progressivement la réalité d'un artiste singulier et différent, bien loin de tous les clichés réducteurs : le portrait d'un homme sincère dont la création et les choix éclairent une personnalité non dénuée de paradoxes
En contrepoint, deux textes majeurs de Léo Ferré : Technique de l'exil et Words... words... words..., illustrent avec éclat l'exigence et l'authenticité de cet infatigable créateur.
UN LIVRE PROFOND ET AUTHENTIQUE.
Un ouvrage nécessaire pour démystifier définitivement le personnage véhiculé par les médias et dont l'approche réductionniste ne dévoilait pas sa grandeur. Comme tous les poètes authentiques, Léo Ferré était un chercheur d'Absolu. Ce livre nous redonne le visage vrai d'un artiste vrai dont les révoltes étaient des cris contre toutes formes d'injustices. Des cris enrobés dans un écrin de métaphores poétiques qui donnent de la puissance aux rêves humains devenus possibles par sa voix et sa musique. Un livre profond pour un Homme profond...!
Bruno LEROY.

13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/03/2007

Soutenez la campagne militante de la Fondation d'Auteuil.

Bonjour,

A la radio, à la télévision, dans les journaux, lors des premiers débats politiques, le sujet des jeunes en difficulté est abordé de façon aussi répétitive qu'expéditive...

Jeunes en difficulté = délinquants

avec le cortège d'ignorance, de peurs, de regards négatifs et de paralysies qui en découle.

Nous pensons que la situation des jeunes en difficulté nécessite un véritable traitement, c'est-à-dire une volonté, de l'imagination, du coeur, du professionnalisme, des moyens humains. Financiers également.

La Fondation d'Auteuil interpelle les candidats à l'élection présidentielle:

En leur adressant une Lettre ouverte militante en faveur des jeunes en difficulté et de leur famille.

Nous vous proposons de prendre connaissance de cette Lettre ouverte en la téléchargeant sur notre site www.fondation-auteuil.org/lettreouverte

Manifestez votre adhésion, soutenez cette campagne:

- En la diffusant au plus grand nombre de personnes possible dans votre entourage professionnel et personnel

- En leur demandant de soutenir la Lettre ouverte

Pourquoi ?

Plus nous aurons de signatures, plus notre campagne militante incitera les candidats à prendre des engagements dans leur programme en faveur des jeunes en difficulté et de leur famille.

Merci de votre engagement et de votre soutien !

Bien cordialement,

François Content

Directeur général de la Fondation d'Auteuil.

11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/03/2007

DEVENIR SEMEURS D'ESPÉRANCE.

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En tant qu'éducateur ou simple Citoyen, je me plains, comme beaucoup, du manque de repères de nos sociétés modernes. Les Jeunes et moins jeunes d'ailleurs, éprouvent un total et Absolu désarroi face à un monde qui a perdu ses valeurs spirituelles. Quand, je parle de spiritualité, j'évoque aussi bien l'Art, la poésie, la musique et diverses perceptions de notre environnement qui nous permettent de nous ressourcer en son sein.

Qui nous donnent aussi l'opportunité de mettre de la légèreté dans nos vies. Nos sociétés contemporaines sont en manque de repères et c'est un euphémisme de le dire.

Je ne suis pas contre les combats qui grandissent l'Homme, puisque je suis le premier à me lever.

La Foi en Dieu-Amour n'est liée à aucune idéologie : elle se vit pour en donner Témoignage ! Que nous ayons des sensibilités différentes sur les politiques de notre Pays, très bien, c'est le mécanisme de la démocratie en marche.

Pendant que nous tergiversons, les Jeunes nous regardent. Ils se disent que les adultes se battent entre-eux pour des futilités. Et comme, ils ont raison, ne trouvez-vous pas ?

L'important, voire l'essentiel est de vivre notre Amour de Dieu dans la prière afin de devenir des combattants de l'Espérance en ce Monde. La Bible n'est pas un programme politique au sens où nous l'entendons. Remettons de l'Amour, de la la Liberté avec pour épouse la Vérité du Christ, au coeur de nos existences.
Cessons, Frères et Soeurs de combattre le vent qui s'échappe entre nos doigts. Soyons rayonnants de la Lumière de Dieu auprès de tous ceux et celles qui nous rencontrent. Notre Amour ne saurait subir nos incohérences.
Les Jeunes et les plus meurtris de notre société attendent de nous que nous vivions librement notre Foi sans faillir. Sans prosélytisme, évidemment. Ils attendent que nos convictions traversent leurs coeurs. Dès qu'un Homme, affirme haut et fort ses principes qui lui permettent de donner sens à sa vie ; nous hurlons qu'il est conservateur et ne l'acceptons pas. Dès que nous évoquons les problématiques de violences, d'incivilités de nos sociétés, nous hurlons que nous sommes en manque de repères. Tout cela, n'est-ce point le summum de notre individualisme qui veut s'affirmer ?

Il est urgent de montrer l'exemple aux Jeunes d'une cohérence de vie collée à la peau de notre Foi. Nous sommes en train de montrer le contraire...

Nos Jeunes se fichent pas mal de nos idéologies, ils veulent vivre dignement, tout simplement. La question que je me pose est celle du petit enfant qui dit à sa maman : pourquoi, toi et papa vous vous battez tout le temps ? Pourquoi, nous adultes, ayant l'ossature d'un vécu riche en expériences, ne sommes nous point des transmetteurs de Paix et de cohérence ? Tout simplement en vivant dans les bras de Dieu pour entendre les gémissements de l'Esprit-Saint qui nous indique le chemin au quotidien. Pour le bien-être de notre Humanité. Plus jamais la guerre mais, la construction d'une vie donnée aux autres par la force de convictions qui nous habitent et le la tendresse d'Amour du Christ qui loge dans nos moindres respirations.
Donnons une âme à ceux et celles qui croient l'avoir perdue alors qu'elle sommeille seulement. Donnons un Souffle à notre militantisme chrétien pour exprimer la Beauté de la vie!
Oui, donnons le Don de nous-mêmes aux autres et nous serons dans la droite ligne de l'Évangile qui nous donne en retour des valeurs immuables ! Merci pour tous les pauvres de la Terre et les jeunes qui se demandent qui pourra leur indiquer, leur dévoiler le sens de leurs propres existences. Non, plus jamais la guerre mais, l'Amour entre nous, dépassant nos différences !

Bruno LEROY.

15:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/03/2007

Conseils pratiques pour Dépressifs.

 

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La dépression n'est pas loin de nous ! Elle est parfois même discrète mais peut révéler des effets insidieux.

Quelques mots peuvent aider à en sortir, à reconnaître les premiers signes pour l'endiguer, l'éviter. Voici donc...

 

Vous avez un ami, un parent,un collègue dépressif… 

1.        Ne pas lui faire de reproches ; il n’a pas choisi d’être dépressif !

2.       Pensez au sérieux de certaines allusions au suicide ;

3.       Pensez à la dépression en présence d’un absentéisme, d’accidents, d’un isolement permanent, de plaintes fréquentes, de comportement agressif ou dominateur, de bouleversements familiaux ou personnels ;

4.       Cherchez à vous informer sur la dépression mais ne tentez pas de la diagnostiquer et/ou de la traiter ;

5.       Encouragez le dépressif à chercher de l’aide en toute confidentialité ;
la plupart des dépressifs « se cachent » ;

6.   Stimulez-le sans le bousculer, mettez ses atouts en valeur ;

7.   Soyez présent, à son écoute, mais pas pesant ;

8.   Participez au traitement sans autoritarisme ;

9.   Ne vous croyez pas coupable de l’état du dépressif, ne vous laissez pas « envahir »
par sa douleur ; préservez-vous !

 

Quelques conseils pratiques aux dépressifs :

1.    Osez parler de votre «mal-être» et, s’il persiste, consultez votre médecin ;

2.   Prévenez et maîtrisez le stress par des techniques simples et efficaces ;

-    osez dire non pour éviter d’être encombré et de disperser vos efforts entre de multiples sollicitations

-    planifiez votre journée en faisant une liste des choses à faire, par ordre d’importance, tout en restant réaliste et en y intégrant régulièrement une pause. Terminez toujours une tâche avant de commencer une autre ;

-    vivez avec et dans la lumière, les couleurs, la musique ;

3.   Programmez-vous une à deux activités physiques par semaine ;

4.   Faites-vous plaisir en utilisant la cosmétique ;

5.   Prenez le temps de rire, de lire, d’écrire ;

6.   Listez vos limites mais aussi vos points forts ;

7.   Respectez le(s) traitement(s) prescrit(s) par votre médecin ; arrêter un traitement entraîne des rechutes plus graves encore !

8.   Vos pas, vos efforts seront toujours gagnants, même si le chemin est long !

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/03/2007

GUY GILBERT VENU COMBATTRE LES DROGUES.

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Nous attendons Guy dans une effervescence sereine. Sa voiture apparaît peu de temps avant l'heure prévue. Une horde de Jeunes drogués ou alcooliques se précipite sur lui. Je vais calmement lui serrer la main. Il me regarde comme si j'avais pris cent ans en quelques mois.Non, en fait il est débordé comme un chef d'entreprise...!
Puis, referme la vitre de sa voiture en me disant qu'il doit écouter son répondeur. Les Jeunes adultes présents me serrent chaleureusement la main, sans même me connaître. Les rebelles se reconnaissent entre eux.
Puis, le Président, Richard Maillet, qui organisait la conférence vient m'inviter au buffet pour me restaurer. Ambiance chaleureuse.
 Le thème de l'intervention de Guy traite des problèmes d'addictions et notamment de drogues.
J'entre ensuite dans la salle où se déroulera la soirée. A vingt heures précises, arrive le prêtre-éducateur aux allures de Léo Ferré et d'insurgé de l'Amour.
Il ne parle pas sinon pour saluer le monde venu le voir. Il ne veut pas parler mais, préfère laisser Julien, cet ado de vingt ans, nous raconter sa descente aux enfers. Julien n'est pas issu d'une famille défavorisée. Il vient d'un milieu modeste mais aisé. Son premier joint fut un rituel d'une mode bien ancrée chez les adolescents. Progressivement, il augmenta la posologie agrémentée d'alcool pour avoir le cerveau ratiboisé. Le décervelage complet fut atteint lorsqu'il toucha à la cocaïne et l'héroïne. Il alla jusqu'à battre ses parents pour avoir de l'argent. Se payer ses paradis d'artifices étaient ses seules obsessions.
Puis, une conscientisation subite lui fit saisir son entrée par les portes de l'enfer. Il décide alors,de tout arrêter par des produits de substitutions.
Mais, pour lui la méthadone c'est comme dire qu'on ne boit plus de whisky en buvant du vin. Il décide de cesser définitivement tout produit pouvant le rendre dépendant. Son combat fut terrible, angoissant mais exemplaire pour retrouver la lumière de la liberté. Julien s'occupe désormais d'autres dépendants au sein de l'Association : Stop à la Drogue.
Richard Maillet, ostéopathe de profession est Président bénévole de cette association depuis dix ans. Il exposa longuement les pièges qui peuvent rendre nos ados esclaves parfois jusqu'à la mort.
Il existe un terreau favorable à ce genre d'intoxications. Le manque de confiance en soi, une éducation trop protectrice ou trop absente.
Bref, une fragilité psychologique de l'individu le mène droit dans les bras du cannabis.
Drogue douce allez-vous rétorquer. Je vous répondrai que vous êtes aussi esclaves d'arguments publicitaires d'une société laxiste.
Le cannabis perturbe les centres qui régulent la coordination des mouvements, le cervelet essentiellement. Il altère profondément les capacités de concentration. Il est à l'origine de la destruction des neurones. Le cannabis perturbe la réponse d'un organisme infecté et entraîne une moindre résistance aux infections bactériennes. Il favorise une mauvaise circulation des vaisseaux sanguins pouvant aller jusqu'à l'amputation.
Tous ces premiers risques surviennent à partir d'une consommation de 1 joint par semaine jusqu'à 5 par jour depuis au moins un an.
 Bien-sûr, d'autres risques graves existent aussi, notamment ceux du comportement pouvant aller jusqu'au suicide ou au meurtre. Et je ne vous parle point des drogues dites dures.
Guy Gilbert, en éducateur ayant de l'expérience en ce domaine, répondit aux questions des adultes en attente de solutions. Hélas, il reconnaît lui-même que le problème est à la fois d'origine sociale et culturelle, donc difficile à résoudre dans l'immédiat.
Il préconise de ne jamais partir dans un discours moralisateur qui pourrait détruire toutes communications. Mettre en évidence les qualités des Jeunes et surtout, les écouter inlassablement. Oui, les écouter pour percevoir le murmure de leurs blessures.
Pour lui, l'Amour est inconditionnel et même si la foudre de la drogue vient au coeur de la famille, entre les éclairs nous pouvons exprimer cet amour de l'adolescent paumé.
Bien-sûr, tout cela n'est pas évident. Mais qui a dit que l'amour était un sentiment préfabriqué.
Guy Gilbert nous dit qu'il n'est pas prêt à baisser les bras et invite les adultes à en faire autant. Il est vrai que son Espérance est cultivée par un plus grand que lui.
Alors, puisons à sa source puisqu'elle a fait ses preuves. Et toutes ces associations qui fleurissent comme celle de Richard sont ses enfants.
Guy Gilbert a semé en plus de trois mille conférences des graines pour rendre le monde plus rayonnant. D'ailleurs, avant de partir, il s'est adressé à la foule en lui disant qu'il continuerait jusqu'à la fin en espérant que ses mots n'auront pas été vains.
Depuis plus de quarante ans, il se bat pour que notre société recouvre un visage Humain. Ce serait une insulte de ne pas suivre ses pas avec notre propre personnalité. Notre propre militantisme.
Mais, ce qui serait une plus terrifiante calomnie serait d'ignorer nos frères et soeurs dans la souffrance.
Guy Gilbert, ce soir a dit stop à la drogue au nom de la Vie et de l'Amour Humain.
Disons non avec lui à tout ce qui détruit nos enfants. Disons oui avec lui pour tout ce qui les construit. Le reste nous le mettons en toute confiance dans la Providence Divine. Merci Guy de venir encore et toujours nous rappeler que les combats pour l'humanité ne cesserons jamais.
Il suffit de le vouloir et surtout d'y croire, comme Guy Gilbert depuis tant d'années sans jamais capituler.
 La prière aussi nous offre ses secrets. L'Espérance nous donne la Force de continuer.
Bruno LEROY.
Ps : Pour vous aider :
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( Photos : Bruno LEROY. )

17:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/03/2007

La Vraie révolution sera spirituelle !

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Voyons la situation globale de l'humanité, sans considération d'idéologie ni de représentativité, nous constatons que quelques très graves problèmes font l'objet d'un large consensus. C'est d'abord la course aux armements qui, de l'avis de tous, ne mène à rien de bon. Pour la première fois de son histoire, l'humanité a la capacité de se suicider tout entière, avec de nombreuses espèces animales et végétales. Malgré la folie évidente consistant à améliorer en permanence des armes déjà dotées d'un pouvoir destructeur total, la course n'en continue pas moins entre superpuissances et entre nations industrialisées. Même si le petit groupe des personnes disposant de notre sort a la sagesse et la prudence de tout faire pour éviter l'hécatombe finale, il n'en reste pas moins que le coût de l'accumulation des armes est au détriment de la satisfaction des besoins de la majeure partie des populations de chaque pays. Cette réalité est connue de tout le monde. Pourtant la course aux armements continue.

Un autre problème grave, également connu de tous les chefs d'États, est celui de la dette du tiers-monde dont les créditeurs sont les banques et les gouvernements des pays les plus riches. Avec les intérêts de la dette qu'ils versent, les pays pauvres contribuent à la croissance des pays riches. Il y a des années qu'a été dépassé le point d'équilibre entre le montant des intérêts versés et celui des nouveaux prêts affectés aux pays pauvres. Ces nouveaux prêts servent en fait à subvenir aux besoins des pays endettés. Certains responsables des superpuissances envisagent aujourd'hui d'effacer tout simplement les dettes, ou certaines d'entre elles, parce qu'il est devenu impossible de les honorer. Mais pendant ce temps-là, des pays pauvres comme la Jamaïque et la République dominicaine se voient imposer des conditions draconiennes, insupportables pour eux.
Au poids de la dette internationale s'ajoute le problème de l'échange inégal dans le commerce international, lequel est la seule source de devises fortes permettant aux pays pauvres de régler leurs intérêts auprès des banques internationales. Le prix des produits exportés par les pays pauvres est fixé par les pays riches, de sorte qu'il n'existe pour les premiers aucune garantie de voir une augmentation de production, par exemple de café ou de sucre, se traduire par une augmentation des rentrées en devises fortes. Parallèlement, la fluctuation des intérêts perçus par les banques sur leurs prêts, en fonction des oscillations du marché financier, ne permet pas aux pays débiteurs de calculer par anticipation le poids de leur dette, ne serait-ce qu'à court terme. Le problème, largement reconnu, est débattu aux Nations Unies et dans d'autres forums, mais on ne voit nulle part la volonté de procéder aux changements qu'appelle un nouvel ordre économique international.

Dans ce cadre plutôt noir de la vie de l'humanité en ce début de siècle, certains secteurs sociaux sont grevés d'hypothèses supplémentaires. Dans certains endroits, l'oppression des femmes est extrêmement lourde, dans d'autres elle l'est moins ; mais à ce jour, il n'existe aucune société où les femmes soient à égalité de pouvoir avec les hommes. Le monde continue d'être gouverné par des hommes, tant dans les grands ensembles que dans les unités familiales ; pour parvenir à des fonctions acceptables, les femmes doivent obtenir l'agrément des hommes au pouvoir. Un changement dans ce domaine exigerait des mutations en profondeur de toutes les organisations sociales. Il y a certes une reconnaissance progressive du caractère inacceptable de la domination d'une moitié de l'humanité sur l'autre, mais il n'y a pas de disposition réelle aux changements nécessaires en ce sens.

Tout ce que nous avons révélé, y compris la famine pour des millions d'êtres humains, est le résultat de l'oppression de quelques-uns sur beaucoup d'autres. L'impuissance des forums internationaux, où un consensus s'est fait sur la nature des problèmes et sur les solutions à y apporter, est due à la pression des intérêts de ceux qui profitent de l'oppression exercée sur d'autres êtres humains. Nous avons constatés en effet que, pour chaque problème, il existe un large consensus quant au caractère moralement intolérable et politiquement invivable de la situation, mais il existe en même temps une incapacité à y remédier. Si le problème ( ou les problèmes ) est celui d'un conflit d'intérêts, l'énergie nécessaire pour trancher ce conflit ne peut alors venir que des opprimés eux-mêmes. Là où il y a oppression, il devra y avoir une lutte pour obtenir les conditions garantissant la Vie : lutte des classes, lutte des races, lutte des nations, lutte des sexes. C'est là une constatation de bon sens, un constat des faits, avant même d'être un impératif moral ou une conclusion scientifique. Nous sommes aujourd'hui Témoins des justes luttes des opprimés. Le Dieu de la Bible est avec les pauvres et les opprimés. Il est avec les opprimés, même quand ils n'ont pas d'autre moyen que de lutter pour défendre leur Vie, comme l'ont fait les esclaves en Égypte. Nous savons également que, comme croyants au Dieu de la Bible, il nous a été recommandé de suivre Jésus-Christ dans sa solidarité avec les pauvres et les appauvris de ce monde. Nous voyons maintenant que l'avenir de l'humanité dépend de conditions de vie vraiment meilleures pour la majorité des milieux populaires. Ne serait-ce que par simple instinct de survie, l'humanité doit faire le choix prioritaire des pauvres ! Si elle ne le fait pas, nous serons tous, riches et pauvres, condamnés à périr.

Des événements symboliques illustrent cette problématique. La révolution nicaraguayenne, par exemple. Au Nicaragua, en effet, se joue la possibilité de conditions de vie meilleures pour les pauvres, les femmes, dans un pays sous-développé et agro-exportateur au sein d'un monde dominé par les armes, par le pouvoir économique et financier des riches.

Il n'est évidemment pas question de soutenir démagogiquement ou ingénument tout ce que le pauvre est ou tout ce qu'il veut, car le pauvre peut se tromper ou être trompé. Il s'agit bien davantage de soutenir tout ce qui contribue effectivement à sa libération. Dans la mesure où la richesse est synonyme d'oppression et où l'oppression comporte une dimension de relation, la conversion des riches passe nécessairement par le choix des pauvres, tout comme le choix des pauvres appelle en contrepartie la conversion des riches.

Le combat ne se cantonne donc pas dans l'arène politique, il est à mener aussi contre soi-même. La libération de la société doit s'accompagner aussi et surtout de la libération du cœur, en libérant de la peur, de l'accommodement, de l'égoïsme, de la soif du pouvoir, de l'infidélité, de l'ambition.

Pour les combattants de l'histoire, que nous sommes au nom de l'évangile révolutionnaire, conversion et révolution vont de pair. La révolution est l'extension de la conversion, comme l'arbre est l'extension de la semence en terre. Nous voulons la libération par la grâce, l'amour, la liberté et la Vie. Il ne s'agit pas seulement de libérer les autres, il faut aussi se libérer soi-même en assumant son destin dans le cœur de Dieu afin de demeurer les révoltés permanents qui façonnent Son dessein de dignité et d'Espérance pour l'Humanité. L'évangile est un constant appel à la révolution de l'Amour pour une Justice Sociale dont les chrétiens se doivent d'analyser avec lucidité tous les paradigmes. La Vraie spiritualité n'est pas une évasion des réalités existantes mais, le combat pour un monde meilleur voulu par Dieu. La Vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas. Il en va de l'avenir de l'Humanité !. 



 BRUNO LEROY.

10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/03/2007

Licenciements au coeur du débat social.

Les récentes annonces de suppressions d’emploi chez Airbus-EADS et Alcatel-Lucent replacent la question des licenciements au cœur du débat social et politique. Ces « plans sociaux » constituent une nouvelle illustration de la rapacité des patrons et des actionnaires dont le seul objectif est d’engranger un maximum de profits au détriment du droit à l’emploi des salarié-e-s. Pour s’opposer à cette destruction planifiée par l’État et le patronat, les travailleurs et les travailleuses ne doivent compter que sur eux-mêmes. Le cas d’Airbus est particulièrement éclairant. Les principaux actionnaires privés, Lagardère et Daimler-Chrysler, qui ont profité pendant plusieurs années des profits réalisés par l’entreprise, affectent aujourd’hui de s’en désintéresser, à la première difficulté venue. PS et UMP craignent une crise sociale qui, comme celle de Vilvorde en 1997, viendrait polluer leur belle campagne électorale faite de petites phrases et de coups bas. Ils vont donc se rejoindre sur l’essentiel : les pouvoirs publics débloqueraient l’argent que le patronat ne veut pas débourser. Encore une fois, le capital pille le travail. L’alternative proposée par Louis Gallois, le PDG d’EADS, c’est ou bien l’aberrant plan Power 8 et une réduction drastique des effectifs (alors que le carnet de commandes est plein) pour dégager de l’argent frais ; ou bien un transfert massif d’argent public.
Le groupe Alcatel-Lucent issu d’une récente fusion génère des profits immenses, 522 millions d’euros en 2006, et les suppressions d’emplois prévues (12 500 dans le monde dont 1 500 en France) ne visent qu’à augmenter un peu plus les dividendes reversées aux actionnaires, qui s’élèvent déjà à 370 millions d’euros.
 
Mutualiser les responsabilités patronales
 
De l’argent il y en a. C’est au patronat de payer le prix de ses errements, pas aux travailleuses et aux travailleurs. Il faut le contraindre à maintenir tous les emplois aujourd’hui menacés. Rompre avec le cycle des délocalisations et des licenciements nécessite de s’en prendre au pouvoir sans partage des capitalistes, en exigeant une totale transparence sur les comptes des entreprises, la fin de toutes les exonérations de charges sociales, le remboursement des aides perçues par l’Etat et la garantie d’un droit au travail et au revenu.

C’est par la lutte et dans l’unité entre les travailleurs et les travailleuses des différents sites concernés, à l’échelle nationale comme internationale, qu’une riposte pourra émerger. C’est une offensive de l’ensemble du monde du travail qui permettra d’imposer un contrôle sur la production et une répartition égalitaire des richesses produites et du travail disponible.
Bruno LEROY.

17:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIAL. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/02/2007

LES YEUX OUVERTS SUR L'AMOUR.

 
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Tout ce qui est de l'ordre de la connaissance, de la culture, de l'épanouisssement de la personne, nous avons à l'acquérir. Nous nous en emparons de façon personnelle, mais il y a à la base un accueil fondamental. Toutes les grandes valeurs qui apportent à l'homme son épanouissement et son bonheur doivent être apprises. Elles ne sont pas innées : que ce doit la vérité, la liberté, la justice¸la paix ou l'amour. Par ailleurs, nous ne pouvons pas penser que nous les gagnons de façon définitive. La vérité, certes, nous ne la possédons pas automatiquement, elle s'acquiert laborieusement, inlassablement ; on n'a jamais perçu toutes les épaisseurs des réalités, des êtres…

La liberté, il faut l'apprendre, la dégager de ses ambiguïtés toujours renaissantes. Les hommes libres sont des êtres en incessant travail de libération pour devenir eux-mêmes, des êtres pour qui la liberté va s'identifier avec la contrainte du meilleur. La justice et la paix, elles aussi, sont des réalités en " à venir " ; elles sont une conquête incessante sur l'égoïsme ou la peur de l'autre.

De même, sait-on jamais ce que c'est que l'amour, jusqu'où il nous mènera, jusqu'à quel point il nous sort de nous-même, quel " plus " il va réclamer ? Comme le chante un poète : " Y a-t-il un seul amour qui n'ait besoin d'amour ? "…

Mais, à un certain moment, cette lune de miel prend fin et chacun doit faire son deuil d'un partenaire idéal répondant à toutes les demandes…
Mais on ne peut tout attendre de l'autre ; il est limité, et moi, je ne suis pas dispensé d'exister, d'être, même si j'attends de lui qu'il m'amène un " plus-être "…

On s'aime les yeux grands ouverts, avec lucidité sur les pauvretés, les manques réciproques, mais en sachant aussi que l'amour, s'il n'abolira jamais la différence, ne cessera pas de chercher la communion et de combler l'espace qui sépare ces deux êtres…

Bruno LEROY.

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |