01/06/2007
PAR QUELLE AUTORITÉ ?
« Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t'a donné autorité pour le faire ? » La question posée à Jésus vient du contexte pharisien qui est le sien. La tradition juive veut, en effet, que l'on ne dise rien de soi avant de s'être référé à ses maîtres. La nouveauté ne peut jaillir que de la tradition reçue et transmise. Or Jésus est le seul rabbi qui ne commence pas ses enseignements par les références habituelles aux maîtres, lesquelles assurent que l'autorité de l'enseignement prononcé vient de Moïse lui-même, premier maillon de la chaîne de transmission. Jésus parle de lui-même, de sa propre autorité, et cela ne manque évidemment pas de choquer.
La réponse qu’il adresse aux pharisiens qui l’interrogent n'est cependant ni une échappatoire ni un chantage. « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. » En se référant à la personne de Jean, qui lui aussi enseignait, Jésus pose la question de l'origine commune de tous les enseignements. Si toute autorité vient de Moïse par les maîtres, il ne faut pas oublier que c'est de Dieu que viennent les Dix Paroles qui ont été remises à Moïse au Sinaï. La véritable autorité vient de ces Paroles Divines autrement dit de Dieu lui-même. Par sa réponse, Jésus induit donc son être et sa messianité divine.
En renvoyant à la figure de Jean-Baptiste, Jésus interpelle ses interlocuteurs sur un autre point. La référence aux maîtres n'est, en effet, pas seulement un gage de vérité. Elle est de l'ordre du témoignage : c'est sur la simple parole d'un rabbi qu'on a accès à celle de ses maîtres. En évoquant le baptême de Jean, Jésus rappelle le rôle déterminant de ce dernier dans la reconnaissance de Celui qui devait venir en acceptant d'être son témoin. Le quatrième évangile insiste tout particulièrement là-dessus notamment lorsqu’il ouvre le cycle de Jean-Baptiste par ces mots : « Et voici quel fut le témoignage de Jean… » (Cf. Jn 1, 18).
Contrairement à Jean-Baptiste, les grands prêtres et les anciens ne témoignent pas, bien qu’ils se réfèrent à leurs maîtres. Ils tiennent la vérité captive. Ce qu'ils cherchent, ce n'est pas l'avènement de la vérité, mais la préservation de leur pouvoir. Pour ce faire, ils se montrent prêts à taire la vérité, à ensevelir la parole dans le mutisme.
Devant leur refus de faire la vérité en eux-mêmes, Jésus va s’esquiver : il ne dira pas « de quelle autorité » il a chassé les vendeurs du Temple, puisque ses interlocuteurs ont fait la preuve qu’ils ne veulent pas entendre.
Ainsi, faire advenir la Parole de Dieu, le Verbe éternel, dans nos vies suppose que nous ayons renoncé à tenir captive toute vérité qui ne servirait pas nos projets. Inutile de nous revendiquer de Jésus si nous ne nous disposons pas à l'accueillir.
« Seigneur, puissions-nous à l’exemple de Jean-Baptiste choisir la voie de l’écoute qui permet l’accueil de l’Esprit de vérité. Puissions-nous, comme lui, choisir l’humilité qui est oubli de soi pour te recevoir tel que tu te présentes à nous et non pas tel que nous voudrions que tu sois. Ton irruption dans nos vies nous dérangera toujours. Mais bienheureux celui qui accepte de laisser débusquer au fond de lui les ruses du vieil homme, il pourra communion à la vrai vie. »
Frère Elie.
18:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LÉO FERRÉ ET LA MUSIQUE.
LEO FERRE ET LA MUSIQUE envoyé par navajo233
LA MUSIQUE C'EST LE DOIGT DE DIEU SUR LE COEUR DES GENS !
18:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA BRUTE ET L'ÉDUCATEUR. ( Un Témoignage bouleversant ! ).
Mon neveu a passé une bonne partie de sa vie à remplir une mission d'éducateur. Un métier qu'il aime, qu'il continue à exercer malgré la malencontreuse maladie qui l'affaiblit et dont il ne parle jamais. Ce n'est pas un homme qui se plaint.
Toujours souriant, toujours optimiste, il est éducateur des rues. C'est dire qu'il en a rencontrés des cas de délinquance, des jeunes violents, malheureux, sans repères auxquels il faut parler fermement mais sans brutalité.
En ce mardi du mois de mai, étendu sur le sol,
l'éducateur pense à sa carrière écoulée.
Comme si un point final venait de l'interrompre. En l'occurrence un puissant coup de poing vient de l'abattre, décoché par une jeune brute aux muscles d'acier. Le coup a été si puissant que les os ont craqué. J'ai appris plus tard que cette brute doit son efficacité à une longue pratique de la boxe. Ses poings sont d'autant plus redoutables qu'il les met au service d'une haine primaire, accompagnée d'un langage sommaire et ordurier: « Je vais t'emplâtrer!" avait-il prévenu , à plusieurs reprises, auparavant.
Jusqu'alors c'était des menaces que les responsables de l'ordre, alertés, n'ont pas voulu prendre au sérieux. Il est bien connu que la police n'intervient pas sur de simples présupposés de dangers, mais uniquement quand l'acte est perpétré, quand il y a des morts ou des blessés. Tout le monde déplore le fait qu'il faut attendre qu'il y ait un malheur pour que la force publique se mobilise.
Mais il peut arriver que, même après le passage à l'acte, rien ne bouge du côté de la protection civile, comme nous allons le relater dans les lignes qui suivent.
Car aujourd'hui la brute est passée à l'acte.
En un éclair, avant de sombrer dans l'inconscience, mon neveu pense à sa carrière, à son travail d'éducateur. Ces jeunes n'étaient pas faciles, il y avait les risques du métier, mais jamais aucun de ces révoltés n'avait levé la main sur lui. Educateur d'un naturel pacifique, raisonneur, conciliateur, à la fois ferme et amical, une relation d'humanité s'instaurait entre lui et ces êtres à demi sauvages qu'il s'agissait de rassurer et de dompter pour leur ouvrir une place dans le corps social.
Non, les coups qu'il reçoit aujourd'hui ne proviennent pas des risques de son métier, mais d'une ordinaire querelle de voisinage. Un couple de voisins, guère plus âgés que les jeunes dont il s'occupe, auxquels il demande poliment de bien vouloir ne plus profiter de son absence pour débrancher son cable de télévision pour brancher le leur à la place. Il faut bien expliquer à ces gens-là, très frustes, qu'une antenne privée placée sur un toit privé est à usage privé et que la formule simpliste « Lève-toi de là que je m'y mette » relève d'une loi de la jungle et n'a pas cours dans une société civilisée...
Le langage choisi et courtois de mon neveu demeure lettre morte, c'est même une langue étrangère pour ces jeunes gens qui ne possèdent pas d'autre cadre conceptuel qu'un répertoire limité d'idiomes orduriers très sommaires (« Tu me cherches ? »... » « Je vais t'emplâtrer la gueule!... »). L'homme brutal, qui n'a pas la moitié de l'âge de l'éducateur, n'a pour argument que ses poings, pour faculté d'analyse que sa rage.
La communication, c'est un peu le métier de mon neveu : il connaît... Mais là, il est dépassé car toute parole raisonnable, conciliante, est perçue par la brute comme un signe de faiblesse qui va déclencher la violence. Même un signe apaisant de la main est interprété comme une insulte primaire (« Ah! Tu m'as fait le doigt !» expression qui évoque le bras d'honneur très usité dans les conflits de bas étage).
Donc, communication impossible, la jeune brute projette son propre langage sur les mots et les gestes de son interlocuteur et vit les propos apaisants comme autant d'agressions qui vont déclencher le passage à l'acte. Certes, la psychiatrie saurait poser un diagnostic sur ces mécanismes de projection. Elle saurait établir, par là-même, la dangerosité du personnage. Peu importe, ce qui est malheureux à dire c'est que certains êtres, déséquilibrés à ce point, ne peuvent se corriger par le raisonnement et les bonnes paroles et que, dès lors, pour se protéger et protéger les siens, il convient de les tenir à distance et de les empêcher de nuire. C'est pour cela que nous avons besoin d'une police dans notre société.
L'éducateur pense donc à sa carrière écoulée et que c'est bête et inutile de recevoir des coups sans raison, sans même avoir le sentiment, comme dans les guerres stupides, d'avoir défendu une cause. C'est pour rien qu'il risque de mourir le visage écrasé sur le bithume. On dira de lui qu'il n'a pas eu de chance, qu'en rentrant chez lui après sa journée de travail social, il est passé au mauvais endroit au mauvais moment.
L'insécurité urbaine, c'est cela. Elle ne relève pas forcément d'une révolte idéologique, ni de la misère, ni du crime organisé. Insécurité parce qu'on est à la merci d'un déséquilibre mental ou d'un individu qui, faute d'éducation ou de structures mentales est resté à l'état brut de la bête malfaisante et gratuitement agressive (toutes mes excuses à mes amies les bêtes qui ne méritent sans doute pas d'être comparées à un tel être...).
Cet être fruste et inquiétant, physiquement bien bâti, dans la force de ses vingt-cinq ans, n'hésite pas à taper haineusement sur cet homme doux, pacifique et grisonnant, qui pourrait avoir l'âge de son père. Passons sur cet aspect du drame qui n'est qu'un cas d'espèce, relevant de l'hygiène mentale. C'est la faute à « pas de chance » de s'être trouvé sur le passage d'une brute de cette espèce. La faute à « pas de chance » si la famille de mon neveu vit actuellement un stress qui la bouleverse et dont on ne connaît pas encore les conséquences sur l'équilibre des enfants et de l'épouse.
Par contre, là où le bât blesse, c'est de constater qu'il n'y a pas eu , du côté des autorités policières, dont le rôle est de nous protéger, de mesures préventives quand elle ont été avisées du danger. De plus, cette même police, alertée par les secours, n'est pas intervenue auprès de la brute (il n'y avait pas d'équipe disponible, ont-ils dit...). Lors du dépôt de la plainte, il a été signifié à l'épouse qu'on n'a pas le droit de pénétrer au domicile des agresseurs (!). Ironie du sort: dans la même semaine, quelque part en France, une équipe de gendarmes est disponible pour poursuivre un voleur d'essence. Hélas! cela tourne au drame. Deux blessés , un mort parmi les gendarmes... mais la France entière est déjà au courant car les médias répercutent largement l'événement. Et bienheureusement le fauteur de troubles est arrêté aussitôt, mis hors d'état de nuire comme il se doit. On peut concevoir qu'il est plus grave de meurtrir des gendarmes qu'un simple éducateur des rues. On peut concevoir comme prioritaire la nécessité de se saisir d'un agresseur de gendarmes. Plus difficile de concevoir qu'une équipe soit prête à poursuivre un voleur d'essence pendant qu'ailleurs aucun représentant de l'ordre ne peut intervenir pour arrêter le massacre d'un simple citoyen. A l'heure où j'écris ces lignes, mon neveu est toujours à l'hôpital. On a dû l'opérer car des os de la face sont fracturés et qu'il faut consolider l'ensemble avec des plaques et des vis, avec toutes les complications possibles liées à son état de fragilité (diabète avancé). Ses enfants, pré-ado et ado, bouleversés par la violence gratuite qui a frappé un père aimé et sécurisant, essaient, par des comportements inhabituels, de conjurer l'angoisse qui s'est installée en eux. Ils ne sont d'ailleurs pas à l'abri de la bête furieuse laissée libre après son forfait. Ma nièce, par sa fenêtre, observe le sinistre individu qui se promène dans la rue, sifflotant, fier de lui, impuni, goguenard.
Les voisins ont assisté au spectacle gratuit. Car cela a fait grand bruit dans le quartier. Ils étaient très nombreux dans la rue pour assister à l'immolation d'un honnête citoyen par la jeune brute aux muscles d'acier. Ils l'ont vu s'écrouler sur l'asphalte, ils ont vu sa femme l'aider à se relever, l'accompagner jusqu'au hall d'entrée où il s'est à nouveau écroulé. L'un d'entre eux, il est vrai, avait essayé de retenir la brute. Mais quand le forfait fut accompli, la rue s'est vidée comme par enchantement, les pompiers ont fait leur boulot (ils étaient navrés que la police n'intervienne pas), la famille de la victime s'est retrouvée aussitôt dans la solitude de sa peine et dans l'attente anxieuse de nouvelles agressions. Une plainte ayant été déposée, il faut imaginer que l'agresseur sera bientôt convoqué dans un commissariat, que peut-être il en sortira libre, et libre d'aller frapper un enfant où la femme de sa victime. Et les voisins ? ceux qui, après le "spectacle" se sont empressés de s'enfermer chez eux , accepteront-ils de témoigner de ce qu'ils ont vu, ou bien, lâchement, auront-ils peur d'éventuelles représailles?... Auquel cas on ne pourrait même pas leur en vouloir: quand on a peur pour les siens et que l'insécurité règne dans la rue, la lâcheté peut se comprendre. Et, plusieurs jours après le dépôt de la plainte, le dangereux personnage est toujours en liberté !...
Cet épisode s'est déroulé à Marseille, aurait pu se dérouler n'importe où. Cela peut arriver à n'importe qui. C'est tellement banal et courant que la presse n'en a pas parlé. Quand cela vous arrivera, comme moi vous serez triste et vous voudrez, comme moi, qu'on en parle, que l'on s'afflige quelque part, et surtout que l'on soit protégé par ceux dont c'est la mission. Ces derniers mois ont vu se dérouler une campagne pour l'élection d'un Président où il a été beaucoup question de la sécurité publique. Des promesses ont été faites. Des jeunes gens se sont trouvés immédiatement incarcérés à l'issue de manifestations violentes. Par contre, la nouvelle législature commence bien mal dans le quartier de mon neveu.
Il est encore tôt pour juger. Attendons. La balle est dans le camp, des forces de l'ordre d'abord, de la justice ensuite. La balle est aussi dans le camp des médias auxquels je m'adresse par cette lettre.
Claude-Bernard Berkiwitz.
09:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/05/2007
LE POÈTE QUE J'AIMAIS ET QUE J'AIME ENCORE...
20:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
UN ARTISTE NE MEURT JAMAIS.
13:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/05/2007
Les nouveaux adhérents s'expriment !
Les nouveaux adhérents s'expriment !
François Bayrou 2007
À l'attention de : M. BRUNO LEROY
Cher ami,
Vous faites partie des 77 000 personnes qui ont manifesté, depuis un mois, leur volonté de participer à la démarche de rénovation de la vie politique française que nous avons engagée avec le Mouvement Démocrate.
Beaucoup d’entre vous adhèrent pour la première fois à un parti politique. Beaucoup s’engagent pour faire vraiment bouger les choses, pour participer activement à la vie publique, pour bâtir, pour convaincre. La diversité de vos motivations, de vos profils, de vos talents, constitue une richesse précieuse pour le MoDem.
Ensemble, nous allons écrire une nouvelle page de notre histoire politique. Nous allons construire un mouvement capable de prendre en compte vos avis, de vous faire travailler sur les sujets qui vous intéressent et de faire émerger une nouvelle génération d’acteurs politiques.
Dans les semaines qui viennent, après les élections législatives, notre équipe Internet prendra contact avec vous pour étudier de quelle manière vous pourrez participer à la vie de notre mouvement.
Je compte sur votre participation, et vous souhaite d’ores et déjà bienvenue au MoDem !
François Bayrou
16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
GUY GILBERT PARLE DES ANGES.
13:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MAÎTRE DE L'IMPOSSIBLE.
Esprit-Saint,
Toi qui es depuis toujours le maître de l'impossible,
viens réaliser en nous tout ce qui t'est possible :
fais revivre ce qui meurt,
fais éclore ce qui germe,
fais mûrir ce qui est tombé en terre,
Sois en nous l'Esprit du Père ;
viens nous convaincre de donner notre vie
et de collaborer au grand oeuvre de la création,
de la terre à transformer
aux terres à partager entre nous.
Sois en nous l'Esprit du Fils :
viens nous apprendre à passer par la Croix
pour ouvrir le chemin de ton Royaume
et à vivre dans la confiance
les épreuves comme les joies.
Sois en nous l'Esprit de sainteté,
qui nous initie aux moeurs de Dieu,
à la générosité du Père, à la fidélité du Fils,
et aussi au courage des apôtres
et à la louange de Marie.
Sois en nous l'Esprit
qui fait sans cesse une humanité nouvelle,
qui recrée nos libertés quand elles se défont,
qui maintient l'espérance au coeur même des violences,
qui ne désespère d'aucun homme,
pas même de ceux qui n'attendent plus rien de Dieu.
Donne-nous à chacun de trouver notre place
dans ce grand corps du Christ
et de consacrer tout notre être à sa croissance,
pour que le monde ait la Vie, la Vraie Vie,
celle que l'on trouve en perdant la sienne,
avec toi, grâce à toi,
Ô maître de l'impossible !
Amen !
Bruno LEROY.
12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Prière à Saint Joseph.
Saint Joseph, Fils de David,
Apprenez-nous à reconnaître l’image du Seigneur
dans les jeunes qui nous sont confiés,
et à la respecter en toutes circonstances
comme David a respecté l’onction de Saül.
Saint Joseph, Epoux de Marie,
Apprenez-nous à aimer l’Eglise comme notre propre corps,
et à contempler en elle l’oeuvre de l’Esprit Saint
avec un coeur pur.
Saint Joseph, Averti par les Anges,
et docile à leur message,
Rendez-nous attentifs à leur présence pour accomplir
avec promptitude la volonté du Père.
Saint Joseph, Marcheur dans la nuit,
pour protéger l’Enfant de la méchanceté d’Hérode,
Permettez-nous de ne pas donner prise à l’Adversaire,
soyez bon guide sur un chemin d’invention et de courage.
Saint Joseph, Qui avez exercé sur Jésus,
Notre Seigneur et Maître, l’autorité paternelle,
Apprenez-nous à servir ceux qui nous sont confiés
pour qu’ils grandissent en sagesse, en taille et en grâce
devant Dieu et devant les hommes.
Saint Joseph, Protecteur de notre Communion,
homme que Dieu a trouvé selon son coeur,
pour déposer en ses mains ce qu’Il avait de plus cher
Apprenez-nous à aimer la vérité,
A vouloir le bien d’autrui, à chercher la paix.
Saint Joseph, Homme juste,
Aidez-nous à renoncer à nous-mêmes,
pour rechercher d’abord le Royaume de Dieu et sa justice,
recevoir au centuple, en ce temps-ci,
et dans le monde à venir la vie éternelle.
Amen .
Imprimatur : Paris le 4/12/2001, M.VIDAL, V.é
11:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/05/2007
PRIÈRE PARFUM DE L'AMOUR.
La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces. Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde. Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire.
Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix. Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !.
Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière. Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces. Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour.
Bruno LEROY.
07:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |