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24/05/2007

Faire le choix de la confiance.

Par trois fois, Jésus interroge Pierre : « m’aimes-tu ? ». Ainsi, le Seigneur permet-il à Pierre de renouer ce que son triple reniement a brisé. Le premier enseignement de cette triple question est que Jésus ne raye jamais quelqu’un de ses tablettes. La main est toujours tendue, le retour toujours possible, le pardon toujours offert. Jésus a été humilié par la trahison de Pierre, mais il choisit pour son disciple un chemin de retour qui rétablit et respecte sa propre dignité. En lui posant une question, Jésus permet en effet à Pierre de prendre la parole, de manifester son regret et de s’engager à nouveau. Par la réponse humble qu’il donne, « tu sais que je t’aime », Pierre montre qu’il a changé : il ne parle plus avec l’assurance excessive qui lui faisait promettre de mourir aux côtés de son maître. Il sait désormais qu’il est capable de bien peu de choses, et que s’il peut encore aimer Jésus, c’est par pure grâce de celui-ci.

Commentant ce passage de l’Évangile, saint Augustin affirmait : « En interrogeant Pierre, Jésus interrogeait également chacun de nous ». Cela est sans doute une allusion à nos propres trahisons et à l’invitation que Jésus fait à chacun de revenir à lui. Mais, dans sa simplicité, la question de Jésus est d’une force exceptionnelle : « m’aimes-tu ? ». La question qui rejoint chacun de nous est celle de l’amour. Ce qui prime n’est pas le décompte de nos exploits et de nos trahisons, une liste de prescriptions morales à respecter ni une collection de dogmes à connaître. L’essentiel est dans la relation intime et profonde que Jésus veut vivre avec nous. Pour la première fois dans l’Évangile, maintenant que nous avons reçu la preuve de l’amour qu’il nous porte, Jésus ose nous demander notre amour. Il s’est engagé le premier et sans poser de condition, mais il se dévoile maintenant sans retenue : « m’aimes-tu ? ». Le Seigneur de l’univers se fait mendiant de notre amour.

Bien entendu, l’amour que nous pourrions lui porter n’apparaît pas à Jésus comme une juste rétribution ni comme un dû. Sa triple réponse montre qu’il ne désire pas pour lui-même les fruits de cet amour : « sois le berger mes brebis ». Jésus éclaire ainsi de la lumière de la résurrection, la recommandation qu’il nous avait faite : ce que vous ferez à ces petits qui sont les miens, c’est à moi que vous le ferez. Ainsi, nous montrons à Jésus notre amour pour lui en prenant soin de son troupeau, c'est-à-dire de nos frères. Un amour orienté vers Jésus porte des fruits de service fraternel.

Tout devient alors possible pour l’ensemble du troupeau. Reconnaissants envers le Seigneur qui nous donne de l’aimer sans réserve et en vérité, nous ne saurions garder dans nos cœurs la liste des frères qui nous sont redevables, qui nous ont trahis ou qui méritent l’exil de notre affection. Comme Jésus, nous pouvons toujours faire le choix de la confiance et ouvrir à une relation amicale renouvelée. Tirer nos frères de leurs échecs comme nous sommes tirés des nôtres, est fonder dans la durée notre amitié avec Jésus. Notre réponse à la demande d’amour de Jésus ressuscité se dit en actes de charité fraternelle.

Faire ce choix courageux est entrer dans un cercle vertueux qui nous unit au Christ. Il y a en effet plus de joie à donner qu’à recevoir. En libérant nos frères, en prenant soin du troupeau (chacun à notre place mais sans démissionner de nos responsabilités), nous découvrons une joie et une paix qui nous libèrent nous-mêmes de nos attachements désordonnés. En donnant de la joie au Seigneur nous construisons notre propre bonheur car il n’y a pas en nous de plus grande aspiration que d’aimer et d’être aimé.

Le premier pas pour répondre à Jésus consiste donc à renoncer à l’aimer pour nous-mêmes, à nous libérer de tout désir d’une relation gratifiante mais enfermée sur nos propres désirs et nos propres besoins. Que l’Esprit du Seigneur soit notre force pour vivre notre attachement au Seigneur Jésus comme il le désire, qu’il soit notre joie dans le soin attentif que nous portons chacun de nos frères.


Frère Dominique.

21:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'AMITIÉ...

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L’amitié, c’est écouter sans juger l’autre, ni en bien ni en mal et c’est l’aider avec douceur à remettre de l’ordre dans ses pensées.

Quand tu ne te sens pas bien dans ta peau, l’amitié est là pour te rappeler toutes les qualités que tu possèdes et que tu sembles avoir oubliées.

Quand tu partages une amitié, décider devient plus facile et les problèmes semblent moins graves.

L’amitié te fait le cadeau des plus précieux : celui du temps; le temps de partager, de rêver à de nouvelles idées et de réfléchir aux anciennes.  Peu importe le temps que nous passons ensemble, tu découvriras toujours de nouvelles dimensions au travers du miroir et des liens de l’amitié.

L’amitié c’est aimer l’autre pour ce qu’il est, non pour ce qu’il fait.  Et en se sentant aimé, on est capable de grandes choses, de s’accrocher et de réussir.

Entre amis intimes, on apprend à donner.  On s’épanouit, on devient moins égoïste, on ressent plus profondément et on aide avec plus de cœur.  De voir le bonheur que l’on apporte à l’autre, on est pris d’un immense bien-être, d’une capacité d’amour infinie.

Où que tu ailles, quoi que tu fasses, l’ami qui a su pénétrer ton âme sera toujours en toi, il te prendra par la main, tu lui prendras la sienne, et il marchera toujours à côté de toi.

Sandra Sturtz Hauss.

20:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La peur remonte à l'aube de notre vie.

La peur remonte au fondement même de l'humanité.

"Je t'ai entendu dans le jardin et j'ai eu peur…" Genèse 3:10.
Pourquoi "l'homme" dans le jardin a-t-il soudain été envahi par cette émotion? En ne respectant pas les limites instaurées par le Créateur, il s'est coupé de sa source de vie, a perdu sa sécurité fondamentale. La peur est alors venue l'habiter.
Dès lors que nous n'acceptons pas les limites de notre condition humaine, nous voulons tout contrôler, nous croyons pouvoir sauver les autres, nous voulons être parfait: nous ne sommes plus à notre juste place et nous sommes en état d'insécurité.

La peur remonte également à l'aube de notre vie.
Nombreuses sont les peurs qui trouvent leur source dans notre jeune âge. L'enfant a besoin de vivre une expérience de confiance dès la naissance. Celle-ci peut déterminer son rapport à la vie: soit ouvert et paisible, soit angoissé. Beaucoup d’enfants ont connu très jeunes un climat d'insécurité ou ont vécu des événements qui ont brisé leur confiance. Alors la vie peut leur apparaître comme menaçante. Ils risquent de démarrer dans la vie avec une peur latente au fond d'eux-mêmes.

Ne pensons pas cependant que nous pouvons vivre sans peur. En effet, la peur est l'émotion du danger et elle est nécessaire pour nous protéger dans le cas de danger réel.
Mais combien nous sommes habités par ces peurs profondément installées en nous !
Et comme elles sont nombreuses: peur de manquer,
                                                                 de ne pas réussir ou peur de réussir,
                                                                   de perdre ceux et celles qu'on aime,
                                                                     de perdre l'amour de l'autre,
                                                                       de perdre sa place, d'être déçu,
                                                                         de s'engager,
                                                                           de la solitude,
                                                                             de souffrir,
                                                                               de vieillir,
                                                                                 de la maladie,
                                                                                   d'être soi-même,
                                                                                     de ne pas être aimé,
                                                                                   du rejet,
                                                                                 de l'exclusion,
                                                                               de la désapprobation,
                                                                             d'être abusé,
                                                                           de ne pas être à la hauteur,
                                                                         de ne pas atteindre l'idéal qu'on s'est fixé,
                                                                      devoir dévoiler son incompétence,
                                                                    vivre ses émotions ,
                                                                 d'être en contact avec son cœur profond…
                                                               Peur de vivre …

La peur limite nos possibilités.
Elle nous pousse à nous cacher et nous paralyse. Elle se manifeste au travers de la méfiance, l'agressivité et la violence. Elle nous conduit parfois dans des comportements compulsifs, des dépendances, le repli sur soi. Elle nous enferme et nous opprime.
Dieu connaît nos cœurs habités par la peur. Il est Celui qui dit à Abram: "Ne crains rien, Abram, je suis ton protecteur". Genèse 15:1, Celui qui dit à Josué: "Ne crains rien, ne te laisse pas effrayer, car moi, l'Eternel ton Dieu je serai avec toi" Josué 1:9
Les disciples de Jésus ont eu besoin à plusieurs reprises d'entendre Jésus leur dire "n'ayez pas peur"

Dieu nous rejoint dans ces peurs. C'est en lui que nous pouvons retrouver notre sécurité intérieure profonde. Dieu ne supprime pas la réalité, les risques et les dangers de la vie, mais il nous permet de les traverser avec lui, il ne nous abandonne pas, il ne nous laissera jamais seuls.
"Je vous laisse la paix dit Jésus, je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne, que votre cœur cesse de se troubler et de craindre" Jn14:27

Prière : Jésus, je saisis la paix que tu m’offres pour mon cœur troublé, mon esprit agité et dans mon être accablé.

visiter le site : www.famillejetaime.com


20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/05/2007

Cette lumineuse Présence.

Cette lumineuse Présence
Que le paysage soit sombre, il demeure toujours un éclat de Lumière, caché dans nos Vies. Cette lumineuse Présence est celle de l'Amour indéfectible de Christ pour chaque individu.
La Parole de Dieu en son entier, est une invitation perpétuelle à l'Amour et l'Espérance.
Ces deux axes principaux s'épousent parfaitement car, que serait l'Amour sans la force de l'Espérance ?
Une fade parodie sans chaleur et non cette brûlure intense de chaque instant, offerte gracieusement par Christ.
La prière intérieure et viscérale nous invite à la contemplation, avant de vivre la Sainte Parole de Dieu-Amour. 
Il peut nous parler autrement, de mille façons, l'important, est qu'Il s'adresse au coeur et nous convertisse à l'Amour.
Bruno LEROY.

22:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Pourtant, la dure réalité est bien là.

« Que tous soient un ». Tel est l’appel pressant que Jésus adresse à son Père dans la finale du chapitre 17 de saint Jean proposée à notre méditation dans l’évangile de ce jour. Le vœu de Jésus quant à l’unité de ses disciples est relié à son exemplaire en Dieu par la particule « comme » qui, en grec, peut indiquer une comparaison ou un engendrement : « que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous » (v. 21) ; « qu’ils soient uns comme nous sommes uns : moi en eux et toi en moi » (v. 22). Nous sommes ici dans le deuxième cas de figure. Jésus veut nous montrer que l’unité ne résulte pas d’abord d’un effort humain mais qu’elle a sa source et son fondement dans l’unité même de Dieu. Il n’y a pas d’unité possible entre les hommes si ce n’est par référence à l’unité du “Nous” de Dieu.

Unité ne signifie pas uniformité. Car le Père et le Fils sont à la fois deux et un. Dieu ne cherche donc pas à uniformiser les êtres entre eux. Il veut les faire vivre en communion. L’uniformisation est synonyme de mort. La communion, c’est la vie, l’amour, qui tire son origine de l’amour même du Christ, qui est aussi celui du Père et qui en tant qu’amour conjoint du Père et du Fils est l’Esprit Saint.
La prière adressée par Jésus à son Père pour l’unité de ses disciples est donc un appel à l’Esprit Saint. Dans ce temps de préparation à la fête de Pentecôte, nous comprenons alors la place d’un tel évangile.

Pourtant nulle part dans notre péricope, Jésus ne mentionne ouvertement l’Esprit Saint… Quand on veut aller à l’essentiel d’un discours on se concentre sur sa conclusion. Notre passage s’achève par ces mots : « Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître et je le ferai connaître encore, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en eux » (v. 26). En faisant connaître à ses disciples le nom de son Père, Jésus manifeste que “Père” est le nom qui exprime le plus profondément l’être de Dieu. Mais un père ne peut exister sans fils et les deux ne peuvent subsister sans une relation d’amour qui les unit, laquelle dans le cas de Dieu n’est autre que l’Esprit Saint. Même si cela n’est pas explicité dans le vocabulaire, c’est donc bien l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour, que le Fils à la veille de sa passion demande au Père pour ses disciples et pour tous ceux qui croiront en lui.
Jésus demande à son Père que tous ses disciples et tous ceux qui, dans la suite des âges, lui emboîteront le pas soient rassemblés dans une communion vivante. Au chapitre 11 de son évangile, saint Jean nous avait déjà dit que « Jésus allait mourir pour la nation, et non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 51-52). Autrement dit, le sacrifice de Jésus sur la Croix est la source de l’unité des fils de Dieu. Pour saint Jean d’ailleurs, c’est déjà du haut de la Croix que Jésus souffle l’Esprit sur l’Eglise et lui fait le don de l’unité.

Pourtant, la dure réalité est bien là. Nos divisions intérieures et extérieures nous accablent et nous désolent. Elles contredisent ouvertement la volonté du Christ de rassembler les enfants du Père dispersés. Entre chrétiens, c’est-à-dire entre disciples, ces divisions sont même un scandale pour le monde. Comment rester divisés si par le baptême nous avons été plongés dans la mort et la résurrection du Seigneur, l’acte même par lequel il a détruit les barrières de la haine et de la discorde ! C’est ici qu’il ne nous faut pas oublier que notre communion est avant tout un don à recevoir de Dieu.
Mais Dieu n’agit pas sans nous. Dans cette prière qu’il adresse à son Père à la veille de sa passion, Jésus nous révèle la manière la plus éloquente de dépasser et de surmonter les facteurs de divisions : le don total de nous-mêmes au nom de l’Evangile.

« Seigneur Esprit Saint, introduis-nous dans la communion d’amour du Père et du Fils. Rends-nous participants de la gloire divine. Transformés et illuminés nous pourrons alors porter au monde ce témoignage de paix et d’unité dont il a tant besoin. »

Frère Elie.

21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Neuvaine « Un cri vers le Ciel »



Comme chaque année nous vous proposons de vivre la neuvaine « un cri vers le Ciel » qui se termine pour le dimanche de la fête de la Sainte-Trinité.
Soit cette année du 26 mai au 3 juin 2007.
Neuvaine efficace pour tous, dans les situations les plus difficiles
« Demandez, vous obtiendrez, Cherchez, vous trouverez, Frappez et la porte vous sera ouverte » (Jésus dans l’évangile de Mathieu 7, 7)
Ce livre donne de très nombreux fruits de réconciliation, de guérison etc… et nous recevons chaque jour des témoignages.

PROGRAMME DE LA NEUVAINE

1 - Une journée avec Saint Joseph
2 - Une Journée avec la Vierge Marie
3 – Une journée avec l’Enfant-Jésus
4 – Une journée avec la Sainte Famille
5 – Une journée avec Sainte Thérèse de Lisieux
6 – Une journée avec mon Ange gardien.
7 - Une journée avec Dieu le Père
8 – Une journée avec le Christ Miséricordieux
9 – Une journée avec l’Esprit-Saint
Prière finale avec la Très Sainte Trinité



Peut-être avez-vous déjà votre livre « Un cri vers le Ciel » (il est vrai que nous en avons envoyés environ 80.000 exemplaires en français !)

* Si non, commandez votre livre ‘Un cri vers le Ciel’ :
<
- Par courrier : Cité de l’Immaculée – BP24 – 53170 Saint-Denis du Maine (France)
- Par Internet sur : www.mariereine.com
- Vous pouvez le télécharger sur : www.jesusmarie.com/thierry_fourchaud.html/

* Prix indicatif du livre "Un cri vers le Ciel" : 5 €uros (80 pages couleurs 12x18cm) Prévoir 2€ de frais de port.


Que Dieu vous bénisse !


Thierry Fourchaud.

21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA MÉMOIRE D'UN PEUPLE.

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François Bayrou nous énonce ce que représente la mémoire d'un peuple à ses yeux : "Il y a une mémoire dormante des peuples. les hommes politiques doivent vivre avec la conscience que le peuple dont ils ont la charge n'existe pas depuis le jour où ils se sont installés."

"Il y a des gens qui croient que l'histoire appartient au passé. Moi je crois que l'Histoire c'est le passé, le présent et l'avenir. Il n'y a pas de rupture, il n'y a pas de solution de continuité comme on dit. Il n'y a pas de rupture. Et les gens qui croient aux ruptures sont naïfs. Je ne dis pas cela pour la politique actuelle uniquement... Mais en même temps il y a quelque chose de cela vous voyez ?
Moi je crois que les peuples ont une identité comme les personnes. Je crois même que les peuples ont un inconscient comme les personnes. Je crois qu'il y a une mémoire inconnue dormante des peuples qui a emmagasiné tout ce qu'ils ont vécu de tragédie, d'enthousiasme et de déception... Il y a une mémoire dormante des peuples qui ramène tout ce qui est souterrain, qui s'achemine sous terre...Pendant des siècles s'il le faut et puis ça ressort. Et c'est très puissant. Et donc, comme pour une personne avec son inconscient, quand  l'inconscient vous empoisonne, quand il pèse trop lourd, quand il y a quelque chose que vous ne savez pas ... Et qui vous étouffe, qui vous oppresse et vous ne pouvez pas respirer : il y a une chose à faire, c'est essayer de comprendre. C'est-à-dire entrer dans votre propre histoire et vous interroger vous-même pour savoir où est l'écharde dans l'inflammation. Ce qui me terrifie vraiment, au sens propre, c'est que nous sommes dans un temps où les gouvernants ont l'air de totalement ignorer l'Histoire. On ne leur demande pas d'être historiens, ce n'est pas du tout cela. On leur demande de vivre avec la conscience que le peuple dont ils ont la charge n'existe pas depuis le jour où ils s'installent et où ils croient qu'on passe de l'ombre à la lumière, "bêtes-à-sous" qu'ils sont ! Cela me terrifie ! Parce que du coup cela conduit à toutes les bêtises, à toutes les erreurs, à tout... Donc, moi, j'ai toujours regardé le peuple français comme cela... Comme une unité au travers du temps. Par exemple Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, chacun à sa manière, a dit pendant la crise en Irak "la France a été arrogante". Et donc elle n'aurait jamais dû se comporter comme cela... "Mon pote", si la France n'est pas arrogante, elle n'est pas la France !"

François Bayrou.

20:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/05/2007

La Théologie est intelligence d'Amour.

La théologie, c’est la foi en recherche de l’intelligence. Il faut comprendre comme une intelligence de l’amour pour les plus pauvres et les opprimés dans l’histoire. Elle est une réflexion qui vise à accompagner la marche d’un peuple dans ses souffrances et ses joies, dans ses engagements, ses frustrations et espérances ; l’accompagner aussi dans sa prise de conscience de l’univers social dans lequel il vit et dans sa détermination de mieux connaître sa propre tradition culturelle. Si un langage théologique ne tient pas compte de la souffrance injuste et ne proclame pas haut et fort le droit de tous et de chacun à être heureux, il n’a aucune épaisseur et trahit le Dieu dont on veut parler : le Dieu des Béatitudes précisément.

En dernière instance, la théologie, toute théologie, est une herméneutique de l’Espérance. C’est l’intelligence des motifs que nous avons d’espérer. L’espérance est, en premier lieu, un don de Dieu. Accueillir ce don ouvre sur le futur et la confiance celui qui suit Jésus. Voir le travail théologique comme une compréhension de l’espérance devient plus exigeant quand le point de départ est la situation du pauvre et la solidarité envers lui. Ce n’est pas une espérance facile, mais aussi fragile qu’elle puisse paraître, elle est capable de prendre racine dans le monde de l’insignifiance sociale, dans le monde du pauvre ; capable de s’allumer, même au milieu de situations difficiles et de se maintenir vivante et créative. Pourtant, espérer n’est pas attendre, mais se laisser conduire jusqu’à l’engagement de forger activement des raisons d’espérance. Précisons que c’est un vécu qui ne se confond pas, à strictement parler, avec une utopie historique ou un projet social, mais elle les suppose, elle les engendre dans la mesure où ils expriment la volonté de construire une société juste et fraternelle.

Bruno LEROY.

15:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Pentecôte 2007.

Pentecôte 2007

Je t'aime en respectant l'ombre de tes mystères
Et surnagent les brumes de mon imaginaire
Ma Vie s'épanouit dans ce grand univers
Dont tu es la Lumière et source de ma chair
Même la mort demain ne saurait m'éteindre
Tu es le chemin que l'humain peut atteindre
L'Amour invincible de nos abyssales nuits
Quand nos corps sont demeures de ton Esprit
Dans notre humanité viscéralement meurtrie
De nos frères blessés qu'il nous faut relever
Quand notre monde assis empêche de respirer
Ils veulent savourer tes divines harmonies
Ton Amour distillé en nos veines secrètes
Transcende notre regard des charmes de la Vie
Et les murmures de tendresse à nos lèvres muettes
Chantent en nos cours des battements et des cris
Pour nos natures converties en des symphonies
De combats à mener pour qu'advienne l'Amour
Et nos esprits rebelles épousent l'Universel
En contemplant les yeux d'un fleuve existentiel
En nos consciences tu habilles notre raison
D'armures d'amour contre toutes oppressions
Tu es Dieu de Justice et de Libération
Nos tempêtes de révoltes contre la déraison
Horizon aux splendeurs des amours sans retour...

Bruno LEROY.

14:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/05/2007

LE MOUVEMENT DÉMOCRATE LIBRE ET CONSTRUCTIF.

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François Bayrou était l'invité de Serge Moati lors de l'émission de France 5, Ripostes. Il a décliné son credo pour les prochaines élections législatives : être un homme libre, dirigeant un parti libre et indépendant. Le Mouvement démocrate ne sera pas un parti « charnière », qui se vendra à l'un ou l'autre en échange de quelques voix. François Bayrou admet qu'il est en position difficile, il en accepte l'augure. Et repart au combat avec la foi du charbonnier.

A la question de Serge Moati sur ses sentiments pendant la campagne, s'il y « croyait », François Bayrou a répondu qu'il pensait, porté par des millions de Français, figurer au deuxième tour. C'est aujourd'hui le passé, François Bayrou souhaite se tourner vers l'avenir en pensant aux personnes qui sont en phase avec son discours.

Il en veut pour preuve l'évocation il y a une semaine de la naissance du Mouvement démocrate. A l'heure de l'émission, cinquante deux mille personnes avaient répondu à son appel en se pré-inscrivant au Mouvement démocrate qui portera le surnom de Modem, conformément aux désirs des internautes. C'est une nouvelle force qui naît dans la politique française. François Bayrou considère que c'est extrêmement important pour la société fracturée que nous vivons aujourd'hui.

François Bayrou analyse le vote porté sur Ségolène Royal uniquement comme un réflexe de vote utile à gauche. Selon lui, le score de Nicolas Sarkozy est remarquable à tous égards au premier tour. Le second ne vient que confirmer une tendance lourde. Malgré tout, le président de l'UDF insiste sur le choix des thèmes de campagne du chef de l'UMP et nouveau président de la République. Ce n'étaient pas selon lui des « thèmes de la droite républicaine française. »

Après cette campagne présidentielle, il convient d'embrayer sur celle des législatives. C'est là que François Bayrou veut désormais compter. Il explique qu'il y a maintenant non plus deux familles politiques principales mais trois. Il le sait, il en est convaincu et l'a prouvé lors du scrutin qui vient de s'achever. Il affirme que son choix de vie est désormais d' « effacer le mur de verre qui sépare pour chaque élection de manière artificielle et caricaturale les uns et les autres. » pour que nous puissions détenir en France une majorité plus juste, plus centrale, plus rassembleuse.

François Bayrou se dit une nouvelle fois convaincu que pour résoudre les problèmes principaux du pays, il faut être capable de faire travailler ensemble des gens différents. Certes, concède-t-il, ce n'est pas une habitude française. Mais voit-on, continue-t-il, le problème des banlieues se résoudre camp contre camp ? Dans ces endroits où la jeunesse se désespère, où le chômage touche 40% de la population qui se sent abandonnée. On a besoin d'une autre famille politique pour régler ces problèmes qui déchirent la société française, une famille que représentera le Mouvement démocrate.

En élargissant la perspective des banlieues, François Bayrou observe que près de la moitié, 46% exactement, des électeurs ont voté contre quelqu'un au deuxième tour. Les Français ont voté par rejet de l'autre candidat. Il rêve maintenant que ces Français puissent voter pour. C'est ainsi qu'il appelle à renouveler le paysage politique français en présentant dans les cinq cents soixante dix-sept circonscriptions un candidat ou une candidate qui porteront le projet de renouvèlement porté par François Bayrou.

Au premier tour de cette élection législative, chacun ira, portant les couleurs du Modem. « Nous verrons ensuite quels sont les candidats qui peuvent se maintenir au deuxième tour. » Il ajoute que c'est le pire des scrutins pour le Mouvement démocrate. Mais cela ne l'empêchera pas de poursuivre l'objectif principal : parvenir à un meilleur équilibre des pouvoirs. Et au moins contenir ce qui ressemblera sans doute à un raz-de-marée UMP. François Bayrou ne l'estime d'ailleurs pas sain pour nos institutions et la vie politique en général. L'UMP détiendra tous les leviers de commandes de l'exécutif, la majorité dans les deux assemblées, il faut des contre-pouvoirs qu'est en capacité d'apporter le Mouvement démocrate.

Il ajoute qu'une formation politique qui a obtenu sept millions de voix au premier tour d'une élection présidentielle doit pouvoir être représentée à l'Assemblée nationale. Cette volonté de François Bayrou ne signifie nullement qu'il transigera. S'il l'avait voulu, il aurait été voir le vainqueur la tête basse. Mais François Bayrou croit à autre chose. Il ne souhaite pas changer de convictions en cours de route, entre une élection et une autre. Chaque pouvoir doit avoir son contre-pouvoir, c'est ainsi que chaque démocratie conçoit sa vie publique, pourquoi n'en serait-il pas ainsi en France ?

A propos du centre lui-même, François Bayrou éclate de rire quand on évoque devant lui les concepts de centre-gauche et centre-droit. La caractéristique du centre est d'être au centre. C'est se sentir prêt, par définition, à travailler, capable de discuter avec les uns et les autres. Un vrai centre, selon François Bayrou, n'est pas obligé de ne regarder que d'un seul côté. C'est la raison pour laquelle il a décider de résister. Quand on subit des pressions, explique-t-il, on le choix, céder ou résister. Lui se définit comme un homme qui résiste. C'est ainsi qu'il fallait entendre son discours au Conseil national du jeudi 10 mai à la Mutualité.

Il souhaite créer une nouvelle alternative politique. Une nouvelle approche de la société. Et pour ce faire, rendre possible l'élection d'hommes et de femmes qui ne voteront pas forcément pour ou contre. Il n'y aura pas de vote automatique au Modem. C'en est la raison d'être. Cela dépendra des textes proposés. L'on votera oui si la Loi parait juste et apte à apporter une ou des solutions aux problèmes des français. On votera non si elle est germe de conflits à l'intérieur du peuple français.

François Bayrou ne veut pas de robots dans son groupe de parlementaires, s'il parvient à en créer un. Chaque élu votera en conscience, c'est là la moindre des libertés que l'on devrait accorder à un député consacré par le suffrage universel.

Pour les élections municipales à venir dans un an, il faudra qu'il y ait des alliances différentes selon les municipalités. Un maire, selon François Bayrou, dépasse son bord. C'est même la vocation d'un homme ou d'une femme politiques que contourner les frontières de son propre camp pour rassembler. François Bayrou demandera à chacun de ses candidats de regarder quel est le meilleur possible pour occuper la fonction. Il y aura évidemment des majorités différentes, c'est ainsi que cela se pratique dans tous pays démocratiques. En Allemagne, les Verts gouvernent dans certains Länder avec la droite et dans d'autres avec la gauche.

Dans toutes les petites communes, là où les gens sont au contact des réalités, cela fonctionne ainsi, assène François Bayrou. A Marseille, deuxième ville française, Jean-Claude Gaudin fut l'adjoint de Gaston Deferre. Ce sont là des réalités locales, tient pourtant à rappeler François Bayrou qui ne veut pas reproduire au plan local des combats nationaux.

Pour en revenir à ces combats nationaux justement, Nicolas Sarkozy, remarque-t-il, n'a jamais eu de mots assez durs pour conspuer la méthode qu'il proposait aux français d'union nationale. Une fois arrivé au pouvoir, que ne fait-il pas... Dans son cas, c'est beaucoup plus difficile à réaliser, constate François Bayrou qui ajoute que ce n'était pas ce qu'avait promis Nicolas Sarkozy aux Français. Lui l'aurait fait de manière différente. Il avait annoncé avant l'élection qu'il travaillerait ainsi, pour ne pas avoir à trahir sa parole. Mais concède François Bayrou, si Nicolas Sarkozy agit ainsi pour le bien du pays, il ne peut que saluer son geste et lui souhaiter que cela réussisse.

François Bayrou ne se sent pas en situation d'opposition face à Nicolas Sarkozy. Il veut être constructif. Tout en gardant sa liberté d'appréciation des actes de chacun dans la prochaine mandature. Il ne pense pas à 2012. Il souhaite pour la France qu'il a diagnostiquée comme malade, qu'il réussisse, parce qu'il aime son pays. Il sera de ceux qui l'applaudiront si cela va dans le sens d'un apaisement des tensions persistantes dans la société française.

Il conclut sur la dignité qu'il convient de conserver devant le verdict du suffrage universel. « Aurais-je été digne des sept millions de français qui ont voté pour moi si j'avais été immédiatement vers les vainqueurs déposer les armes. Je souhaite être une alternative à Nicolas Sarkozy. Le parti socialiste ne répond plus aux attentes des français. C'est la raison pour laquelle je me pose aujourd'hui comme le seul portant un choix crédible et indépendant. »

09:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, politique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |