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09/03/2006

ÉCOUTEZ LA DOUCE BRISE DE L'ESPRIT.

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La voix de l’Esprit est aussi douce que la brise, si légère qu’on ne peut la percevoir que si l’on vit en communion parfaite avec Dieu.

Les avertissements de l’Esprit nous parviennent avec la plus extraordinaire douceur, et si nous ne sommes pas assez attentifs pour discerner sa voix, nous ne l’entendrons pas, et notre vie spirituelle se dégradera. Ces avertissements nous parviennent toujours comme un doux murmure, si doux que seul l’Enfant de Dieu peut le percevoir.

Si en rendant votre témoignage vous revenez toujours sur le passé en disant : "Tel jour, il y a bien des années, j’ai été sauvé", alors prenez garde ! En effet, en marchant dans la lumière de Dieu vous n’avez nul besoin de revenir en arrière, vous vivez maintenant une merveilleuse communion avec Dieu.

Mais si vous n’êtes plus dans la Lumière de Dieu, vous devenez un chrétien romantique vivant de souvenirs et votre témoignage rend un son dur et métallique. N’essayez pas de camoufler par le souvenir d’expériences passées, un refus actuel de marcher dans la lumière. Quand l’Esprit vous avertit, arrêtez-vous et redressez ce qui est tortueux, sinon, inconsciemment vous l’attristeriez.

Si Dieu vous fait passer par une épreuve et que vous avez presque remporté la victoire, mais pas pleinement, il vous soumettra alors à une nouvelle épreuve, mais il parlera moins fort que la première fois.

Vous sentirez moins vivement la présence de Dieu et l’humiliation de ne pas lui avoir obéi sera plus grande. En continuant à attrister ainsi l’Esprit, le moment viendra où l’épreuve cessera parce que vous aurez attristé et éloigné l’Esprit.

Mais si vous triomphez de l’épreuve, l’heure viendra où vous pourrez chanter à Dieu un cantique de louanges ! N’ayez aucune pitié pour ce qui déplaît à Dieu. Laissez Dieu vous en débarrasser, même si vous devez en souffrir.

Bruno LEROY.

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/03/2006

IL FAUT CHANGER LE MONDE.

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ATTENTATS DE NEW-YORK.

Il faut changer le monde.  On ne peut pas vivre comme ça.  Il y a une boule dans notre gorge.  Il y a de la peine dans nos yeux et de la peur dans notre cœur.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui avaient l’impression de vivre pour rien, décident de mourir pour quelque chose.  Alors, ils prennent un avion et s’écrasent sur des buildings en tuant des milliers de gens, des milliers d’innocents.
Il faut changer le monde.

Des compagnies immensément riches exploitent des enfants pour faire encore plus d’argent.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui disent aimer des femmes, les frappent et les tuent, parce qu’ils ont trop bu.
Il faut changer le monde.

Des parents méprisent leurs enfants en les traitant de pas bons, en brisant leurs corps, en cassant leurs âmes, en les battant.
Il faut changer le monde.

Des sans-abri meurent de froid sans que personne les voit.
Il faut changer le monde.

Des personnes âgées meurent d’ennui sans que personne s’en soucie.
Il faut changer le monde.

Des milliers d’Africains meurent de faim, mais ils meurent trop loin pour que ça nous touche, pour qu’on lève le petit doigt.
Il faut changer le monde.

Un oiseau vole dans le ciel et l’on tire dessus.
Il faut changer le monde.

Un homme pense à son argent, ses voitures, ses maisons, ses actions, mais il ne pense pas aux autres qui sont autour de lui.
Il faut changer le monde.

Un homme empêche un autre homme de rêver.
Il faut changer le monde.

Un homme se réjouit qu’un autre n’a pas réussi.
Il faut changer le monde.

Un homme abuse de la confiance de quelqu’un.
Il faut changer le monde.

Un homme fait de la peine à quelqu’un en riant de son physique, de son statut, de sa faiblesse.
Il faut changer le monde.

Des hommes haïssent d’autres hommes, seulement parce qu’ils ne sont pas comme eux, parce que leur peau n’est pas de la même couleur, parce qu’ils ne croient pas au même Dieu qu’eux.  Parce qu’ils n’ont pas la même orientation sexuelle, parce qu’ils sont différents.  Ils les haïssent, du plus profond d’eux-mêmes.
Il faut changer le monde.

Un homme n’a jamais entendu quelqu’un lui dire : « Je t’aime ».
Il faut changer le monde.

Un homme à qui on a dit que sa vie ne valait rien, croit que celle des autres n’en vaut pas plus.  Alors, il maltraite, alors, il fait mal pour se venger.
Il faut changer le monde.

Sur une plage, un bébé de 2 ans fait un château de sable.  Il est tout beau avec ses deux tours.  Un autre bébé de 2 ans arrive et donne un coup de pied dessus volontairement.  Le château de sable s’effondre.  Le bébé se met à pleurer.  Pourquoi l’autre a fait ça?  On ne sait pas, c’est comme ça.
Il faut changer le monde.

Le 11 septembre 2001, c’est toute la méchanceté, toute la violence, tout l’égoïsme,  toute l’injustice du monde que nous avons fait qui nous a frappés de plein fouet, en plein cœur et qui a tué des milliers de gens, et qui a gâché la vie de tous ceux qui les aimaient à jamais.
Il faut changer le monde.

C’est la seule chose à faire.  Tout le reste sera vain, tout le reste ne servira à rien.  On aura beau raser tous les pays ennemis, on aura beau tuer tous les coupables, il y en aura d’autres, il y en a toujours eu d’autres.  Tant que le monde ne changera pas, tant que le monde sera comme ça.
Il faut changer le monde.

Et la seule façon de faire ça, c’est de se changer nous-mêmes, d’arrêter de critiquer, de blesser, d’exploiter les autres, de se servir de tous et de chacun pour arriver à nos fins.  Il faut aimer les autres enfin, les aider vraiment.

Si chacun de nous change, le monde sera changé, le monde sera meilleur.  Le jour ou nous aurons tous l’âme de ces sauveteurs New-Yorkais qui risquent leur vie pour sauver celle de leur prochain, le monde sera beau et nous serons bien et la boule disparaîtra de notre gorge, et la joie remplacera la peine dans nos yeux, et l’amour remplacera la peur dans notre cœur.

Il faut changer le monde
Ce n’est pas qu’une prière.
Il faut changer le monde
Avant l’horreur de la guerre.
Il faut changer le monde
Avant que le monde ne nous
Change en poussière
Il faut changer.


Stéphane Laporte

09:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

AIMER LES DIFFÉRENCES.

Aimer quelqu'un qui ne le méritait pas, c'est ce que Dieu a fait pour vous ! Si quelqu'un est différent de vous, cela ne signifie pas que vous devez le rejeter ou le considérer comme votre inférieur ! Vous n'aimeriez pas être jugé et rejeté à cause de votre couleur de peau, votre classe sociale ou votre comportement habituel, n'est-ce pas ?

 

Alors ne vous conduisez pas de cette manière envers les autres ! Parce que la Parole de Dieu nous dit très clairement de ne pas imiter la conduite des autres en commettant les mêmes péchés, nous sommes tentés d'en conclure que nous leur sommes supérieurs. Cette idée est un péché aux yeux de Dieu ! D'un autre côté nous avons parfois peur, si nous ne critiquons pas leur conduite, de leur donner l'impression d'approuver leurs péchés. En vérité nous devons respecter et accepter les autres comme le faisait Jésus Lui-même. Jésus ne se sentait pas concerné par les différences de race (Il s'adressa à des Samaritains), ni par les différences de coutumes (Il parla librement avec une femme étrangère, près d'un puits), ni par les différences de classe sociale (Il rencontra Nicodème), parce qu'Il les aimait tous pour ce qu'ils étaient, tout en les encourageant à rechercher une vie bien plus riche que la leur.

 

Il est facile de dire : "Il faut montrer de l'amour à l'âme qui pèche, tout en détestant le péché", mais le mettre en pratique chaque jour exige beaucoup de patience, de détermination, de compréhension et une obéissance aux conseils prodigués par notre Père céleste. Vous devez pouvoir travailler aux côtés d'un ami ou collègue qui est en train de commettre un adultère, tout en priant pour lui et en évitant vous-même de suivre son exemple. Souvenez-vous que vous étiez auparavant un pécheur comme lui et que la seule différence entre vous est la grâce de Dieu qui vous a sauvé. Bannissez de votre vie toute suffisance, comportez-vous avec humilité et compassion dans tous vos rapports avec ceux dont la manière de vivre vous choque. Apprenez à les comprendre de votre mieux, rejetant tout a-priori et préjugé. Ne vous attachez pas aux différences qui vous séparent mais considérez-les comme des hommes et des femmes pour qui Dieu a le plus grand amour et qui ont besoin de la même grâce qui vous a été offerte !

 

BobGass

09:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/03/2006

L'INSPIRATION SPIRITUELLE.

La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique.

Qu'est-ce que la spiritualité ?
Difficile à dire, c'est évident.
Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est :
1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et...
2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.

Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ? Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.

On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.

Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.

La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.
Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.
Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.

Bruno LEROY.

19:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'OPINION MOYENNE DES AUTRES.

Passer outre l'opinion des autres
"Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ." Galates 1.10

Lorsque Jésus parlait aux foules, Il le faisait sans se sentir obligé de créer une impression quelconque, Il n'avait nul besoin de leur approbation. Aussi pouvait-Il leur dire la vérité et leur apporter Son amour  en même temps.

Et vous, pouvez-vous faire la même chose ? Le sociologue Georges H. Mead a écrit un livre à propos de ce qu'il appelle "l'opinion moyenne des autres" dans lequel il affirme : "Imaginez une sorte d'assemblée de jurés comprenant tous les gens capables de nous évaluer, à la manière de juges chargés d'évaluer les performances d'athlètes se produisant devant eux. Nos parents, notre entourage, notre femme ou notre mari font, à coup sûr, partie de cette assemblée. Notre patron, nos collègues de travail, nos voisins en font probablement partie eux aussi ! Il y a certes beaucoup de monde dans cette assemblée de juges ! Le pire inconvénient c'est que nous ne sommes jamais  sûrs de ce qu'ils pensent vraiment de nous ! L'ironie cruelle de l'opinion moyenne des autres c'est que cette opinion est surtout le fruit de notre imagination : cette opinion fictive correspond seulement à ce que nous croyons que les autres pensent de nous !"

Lorsque nous sommes jeunes nous essayons de vivre en faisant plaisir aux autres. Quand nous atteignons l'âge mûr nous en avons assez d'essayer de leur plaire et nous nous aigrissons, pensant que leur opinion peut encore avoir quelque influence sur nous. Quand nous devenons plus âgés et plus sages, nous nous rendons compte que les autres, la plupart du temps, ne se souciaient pas de nous et étaient à cent lieues de nous critiquer !

Si nous imaginons que notre identité dépend de l'opinion des autres, nous risquons de vivre chaque minute de notre vie à l'affût de leur approbation. Notre opinion de nous-mêmes est sans cesse remise en question, ce qui n'est pas la manière de vivre que Dieu avait prévue pour nous !

L'opinion d'autrui, en bien ou en mal, n'a aucune influence sur notre comportement, sauf si nous lui donnons carte blanche pour nous contrôler ! Voilà pourquoi Paul a écrit : "Si je cherchais à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ !"

BobGass

13:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES FEMMES VUES PAR L'UNICEF.

Remontant à la nuit des temps, légitimées par les traditions, ces pratiques, toutes attentatoires au bien-être ou à la survie des femmes, sont aussi officiellement condamnées qu’elles sont officieusement tolérées. Depuis 1945, l’égalité hommes-femmes figure dans les textes internationaux et en juin 1946 la Commission de la condition de la femme voit le jour pour formuler des recommandations au Conseil économique et social afin de promouvoir les droits des femmes dans les domaines politique, économique, civil, social et culturel. Si, soixante ans plus tard, alors que se réunit la Commission à New York, les efforts de la communauté internationale ont permis d’élever le niveau de vie des femmes dans certaines régions du monde, le principe d’égalité n’est encore pas une réalité dans de nombreux pays et circonstances.

Comme le soulignaient Louise Harbour, Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme et Yakin Ertürk, Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes dans leur appel du 26 novembre 2004, « que ce soit en période de conflit ou en temps de paix, dans la sphère publique ou dans le domaine privé, la violence contre les femmes est peut-être la violation des droits de l’Homme la plus répandue. Trop souvent, cette violence est tolérée et ses auteurs excusés. »

Certes, le droit des femmes avance, pas toujours où on le croit : ainsi, en Sierra Leone, le Tribunal spécial a ajouté le mariage forcé aux crimes contre l’humanité susceptibles de poursuites. Au Soudan, le Gouvernement et les chefs religieux se sont prononcés contre les mutilations génitales féminines, qui, l’ont-ils rappelé, n’est pas préconisée par le Coran.

La prise en compte de ces violences dans les statistiques ou les déclarations officielles progresse, mais les dégâts causés se comptent encore par millions : 100 à 140 millions de femmes mutilées ou excisées dans le monde, 3 millions de fillettes chaque année dans 28 pays, 60 millions de femmes qui « manquent » à cause des infanticides de filles, des millions d’autres femmes – de tous continents, de tous pays et toutes classes sociales – vivant sous la menace de brutalités physiques. Les violences à l’encontre des femmes ne connaissent pas de frontières : si une femme pauvre a encore plus de risques de subir une forme ou une autre de violence ou de discrimination, rappelons que l’on estime à 2 millions le nombre de femmes victimes de violences conjugales en France (rapport Henrion, Ministère de la Santé, février 2001). En Suisse, une femme sur 5 a subi de la violence physique ou sexuelle dans sa vie de couple.

C’est donc sous un pudique voile que se perpétuent encore ces violences fondées sur le sexe qu’ici ou là une guerre vient exacerber. La peur des représailles, les tabous entourant les questions sexuelles, l’acceptation aveugle de la tradition sont autant de facteurs qui jouent un rôle et vont de pair, dans beaucoup de pays, avec la complicité active ou passive de l’Etat et des autorités morales ou religieuses, bien que, en plus des souffrances individuelles qu’elles engendrent, ces violences menacent l’avenir et le développement économique.

À l’aune de leur étendue et de leur diversité, et alors que l’on commence à mesurer l’ampleur du phénomène, la lutte contre ces violences doit se faire à tous les niveaux, internationaux, nationaux, communautaires et familiaux. Une priorité, pour l’Unicef, car du bien-être des femmes dépend souvent celui des enfants.



12:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ÉQUILIBRE NÉCESSAIRE DES ÉDUCATEURS.

Les éducateurs novices ont, tous plus ou moins, cette illusion exaltante, de disposer d’un pouvoir sans bornes. Un jeune professeur, par exemple, entrevoit d’avance la façon dont il façonnera les esprits et entraînera sa classe sur les sentiers fleuris de la culture et de la science. Il attend de ses élèves une sorte d’accroissement de sa propre personnalité, un élargissement de ses limites ! Ce sont au contraire ses élèves qui le ramènent le plus rudement au sentiment de ses limites en opposant sans vergogne leur personnalité à la sienne. Il faut au maître beaucoup de sagesse et d’abnégation pour découvrir que c’est en se détachant de lui qu’ils rendent peut-être le plus bel hommage à son enseignement.

Car l’éducation se distingue des autres activités humaines, justement par ceci, qu’au lieu d’augmenter l’emprise de l’homme sur l’objet auquel elle s’applique, elle aboutit à détacher de lui cet objet. Un artiste domine la matière à laquelle il infuse sa pensée ; un savant met les lois de la nature à son service ; un homme politique, un homme d’affaires, un conquérant tendent à élargir toujours davantage le champ de leur action. Mais le type de l’éducateur " parfait " serait presque le contraire des types précédents : son oeuvre la plus réussie est peut-être celle qui s’oppose le plus à lui et refuse même parfois de le reconnaître pour créateur : lui-même ne se reconnaît plus toujours en elle !

En somme, sa démarche va tout à fait à l’encontre du désir d’expansion qui existe naturellement au cœur de tout homme. La liberté du jeune restreint la puissance de l’adulte ; elle est même ressentie par quelques-uns comme une sorte de mutilation. Mais ce qui est pire encore pour l’éducateur, c’est qu’il ne peu prévoir ni contrôler ce que fera cette partie qui s’est détachée de lui, une fois livrée à elle-même. Aussi l’angoisse le saisit-elle parfois : il est presque toujours enclin à penser que le jeune, abandonné à sa propre inspiration, est semblable à un fauve échappé, dont on ne peut attendre que le pire. Quand on conseille à des adultes de relâcher un peu de surveillance trop constante ou trop tatillonne qu’ils exercent sur un jeune difficile, il n’est pas rare que l’on s’entende répliquer : " Mais alors, il ne fera que des bêtises ! ". Recommande-t-on de le laisser organiser lui-même ses projets et son emploi du temps ? Il vous sera répondu neuf fois sur dix : " Vous n’y pensez pas ? Il ne fera plus rien du tout...ce sera une catastrophe ! ".

L’idée qu’un adolescent, sans y être contraint, puisse avoir le désir de bien faire ne traverse pas l’esprit ! La plupart des grandes personnes font assez peu de crédit à l’intelligence et à la bonne volonté des Jeunes. Qu’on ne s’étonne pas en ce cas si les événements semblent leur donner raison !

Pourtant la cause profonde de la méfiance des éducateurs ne vient pas de l’expérience, mais bien davantage de la crainte irraisonnée qu’ils ont de leur propre inconscient et de leurs propres instincts, qu’ils croient bien souvent reconnaître dans le jeune. L’adulte sait que s’il cessait de se contrôler, il serait capable d’actes que sa conscience réprouve, ou plutôt il ne sait pas exactement de quoi il deviendrait capable et il tremble à cette seule pensée. L’adolescent libre, c’est à ses yeux quelque chose comme une partie de son inconscient délivré de tout contrôle : comment n’en serait-il pas terrifié ? Pour cette raison purement subjective, la liberté en éducation prend souvent à ses yeux les traits d’une redoutable anarchie.

Et pourtant, il y a des éducateurs qui ont une réaction différente ; mais cette autre réaction n’est pas toujours beaucoup plus objective . Leur libéralisme apparent ne fait que refléter leur ancienne opposition aux autorités qui régnaient sur leur propre enfance. Ce n’est pas tant l’indépendance de la jeunesse qui les intéresse : c’est plutôt sa révolte. Eux-mêmes regrettent souvent d’avoir été trop sages et trop dociles quand ils étaient petits ; tout comme les éducateurs autoritaires, ils cherchent en somme à réaliser par l’intermédiaire de l’adolescent ce qu’ils n’ont pas été capables eux-mêmes de réaliser à son âge.

Le problème de la liberté reste donc ici encore un problème personnel. Il est très difficile en effet de se représenter la liberté des autres. On voudrait toujours qu’elle ressemblât à celle dont on aurait aimé jouir. Certains éducateurs acceptent mieux l’autorité comme tremplin éducatif vers la libération des jeunes mais, s’en servent pour contraindre la jeunesse à la liberté, ou du moins à ce qui pour eux aurait été la liberté ; sans se rendre compte qu’ils se font de la sorte aussi tyranniques que les despotes auxquels ils s’efforcent de ne pas ressembler. On croit par exemple libérer l’adolescent, en l’écartant de soi, quand celui-ci a encore besoin de la présence des adultes Forts.

Bruno LEROY.

12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/03/2006

SAVOIR AIMER...

  • Être capable d’accepter l’autre tel qu’il est
  • Être capable de s’accepter soi-même, tel qu’on est
  • Être capable de dire : moi, je pense différemment, mais ça ne m’empêche pas d’aimer, d’avoir un cœur
  • Être capable de traiter l’autre comme je voudrais qu’on me traite
  • Être capable de reconnaître que l’autre peut avoir raison
  • Être capable de reconnaître ses torts, en les reconnaissant, on se grandit
  • Être capable de réaliser l’autre tel qu’il est, et non tel que je voudrais qu’il soit
  • Être capable de dire : je te félicite !
  • Être capable de dire : excusez-moi !
  • Être capable de pardonner
  • Être capable d’écouter l’autre sans le répéter à d’autres
  • Être capable de retenir sa langue afin de ne pas offenser
  • Être capable d’encaisser des coups sans vouloir les remettre
  • Être capable d’accepter d’être dérangé par les autres
  • Être capable de sacrifier de son temps pour le dédier à l’autre
  • Être capable de dire Merci !
  • Être capable de dire ensemble : Notre Père que ta volonté soit faire, pardonne-nous
  • Être capable de tout sacrifier, sauf l’amour !

20:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

RETRAITE DANS LA VILLE.

 En ce Carême, un site très sympathique,
celui de "Retraite dans la ville" : www.retraitedanslaville.org/acc.php

Possibilité de télécharger des prières en audio, d'être accompagné par mail..
 Un site très bien fait utilisant tous les moyens technologiques du moment !
Un site de mes Frères Dominicains au service de Dieu et des Hommes.

Bon Carême à tous et toutes !

Bruno LEROY.


18:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

COMMENT PARDONNER NOS ENNEMIS.

Nous oublions souvent que Dieu est Amour. Il faudrait peut-être, l’inscrire au fronton de toutes les églises. Et puis, je me dis, cela ne servirait à rien, les gens le lirait sans prêter attention. Combien de fois nous prions en ayant une pensée venimeuse pour une personne de la Famille, ou autre. Dans les discutions privées, nous entendons des confidences dont Satan doit se régaler.

Je ne parlerai plus à un tel, il m’a fait trop de mal. Est-on responsable de nos sentiments envers autrui ? OUI ! Si une personne vous a fait du mal, c’est tout simplement, soit que vous êtes sensible ou que cette situation vous plaît car, au moins vous existez. Jésus est venu apporter le Feu sur Terre et je dirai même l’incendie universel.

Il ne nous demande pas de nous aimer uniquement pour avoir de bonnes relations. Il va plus loin, en nous demandant d’Aimer nos ennemis. La question qui se pose alors, avons-nous des ennemis ? De là, nous pouvons faire des démarches de réconciliations ou prier pour la conversion et même le Bonheur de nos ennemis. Pour ma part, je n’ai jamais eu d’ennemis de ma vie. Vous allez dire, mon Dieu quel saint homme. Figurez-vous, que cette question m’a posée problèmes durant des années. Je me suis décidé à voir un psychologue qui fut surpris par ma question : Docteur dites-moi pourquoi, je n’ai pas d’ennemis. La réponse est moins radieuse qu’on peut l’imaginer...En effet, il m’expliqua que mon caractère entier et impulsif me faisait dire tout haut mes quatre vérités en face de la personne et je me libère ainsi de toutes culpabilisations. Il m’a répondu, vous n’avez certes pas d’ennemis mais beaucoup de gens qui doivent souffrir de votre humeur autour de vous.

Ce jour là, je m’en souviens, je suis entré dans une église pour prier intensément afin que Christ m’aide à libérer tous ceux et celles que j’ai pu faire souffrir. Je dirai avec un peu d’humour que mon cas s’arrange et pourtant le naturel revient parfois au galop. Tout cela pour dire, Frères et Soeurs que nous ne devons pas juger mais comprendre. Pourquoi, telle personne est si méchante. Comment a-t-elle vécue son enfance. Son mariage est-il heureux ? N’as-t-il pas un problème d’argent qui le rend agressif ? Tant de questions posées nous permettaient de trouver la solution avant de porter un jugement net et définitif. Nous pourrions ainsi trouver les pistes qui donneraient davantage d’harmonie avec autrui. L’existence doit être faite de questions, non de jugements.

Certains juges sont moins impitoyables que nous. Ils ont suffisamment de recul pour regarder la véritable problématique de la personne jugée. Nous nous prenons trop souvent pour Dieu et nous voudrions instaurer le jugement dernier sur terre. Et sur ce navire du tribunal qui navigue au gré de nos rencontres, nous ne sommes pas seuls à conduire le gouvernail. Avant de présenter nos offrandes à Dieu, disons-nous que nous avons tous à nous reprocher une attitude de haine. Soit ouvertement, soit en pensées. Et nous sommes surpris que Dieu-Amour ne réponde point à nos demandes. Il répond toujours lorsque nous avons un coeur pur débordant d’Amour. Pas quand nos ressentiments sortent tellement de nos yeux que notre Pasteur se demande si nous n’avons pas un problème nerveux. Nous ne pouvons nous adresser à l’Amour que dans une attitude profonde d’Amour. Le pardon est souvent considéré par les chrétiens ( nes ) comme un acte de lâcheté. Alors, qu’il est puissance de libération pour tous et toutes. Une révision de nos relations avec Dieu s’avère indispensable, primordiale. C’est le beau combat de la Foi ! Si tout était facile, nous serions des saints au regard de Dieu.

Frères et Soeurs, c’est bien parce qu’il est dur par moments, d’être chrétien ( ne ) que la vie retrouve sa pleine saveur. Il faut partir du principe qu’un meurtrier ne se lève pas un matin en disant, tiens je vais tuer telle personne cela me changera les idées. La méchanceté également est un long processus qui éclate au bout de nombreuses années. Bien-sûr, il n’est pas question de fermer les yeux sur tout, en pardonnant avec indifférence. Il est question d’analyser les événements et les gens avant d’envoyer notre couperet. Si nous n’avons guère la Force de pardonner à notre pire ennemi. Alors, demandons à Dieu de le faire pour nous. Soyez sûr que cette prière sera exaucée. Notre regard humain n’a rien à voir avec le Divin qui ne juge point selon les apparences, mais le coeur. Donnons notre coeur à l’Esprit-Saint afin qu’il le purifie et nous indique la vraie voie du pardon pour notre libération. Dieu est Libérateur, Il ne veut pas d’esclaves à ses pieds. Seigneur, je te demande humblement pardon pour tout le mal que j’ai pu commettre, même sans le savoir. Purifie mon âme de ses scories qui m’empêchent d’aller vers Toi. Amen !

Bruno LEROY.

13:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |