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27/03/2006

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Exister c’est oser se jeter dans le monde. »
Simone de Beauvoir

12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

N'OUBLIONS PAS LE 28 MARS JOURNÉE DE COMBAT POUR LA DIGNITÉ DE TOUS !

La précarité se développe depuis plus de vingt ans. Elle touche aujourd’hui tous les secteurs d’activités, dans le privé et dans le public.

Présentés comme un moyen de lutter contre le chômage, les contrats précaires ont échoué dans ce domaine. La mise en place du CNE en 2005 n’a pas apporté la preuve de son efficacité. Comment croire dans ces conditions le gouvernement quand il affirme que le CPE est une arme anti chômage ?

En revanche, les contrats précaires ont puissamment contribué au démantèlement progressif des droits sociaux et statuts des salariés, aggravant considérablement leurs conditions de vie. Sur ce plan, le CPE, comme le CNE sont bien des outils créant un salariat jetable. Ils font de la précarité la norme sociale et juridique.

Il n’est pas acceptable que les responsables politiques et économiques d’un pays comme la France considèrent comme inéluctable la souffrance sociale, professionnelle et psychologique d’une masse croissante de salariés.

Il n’est pas acceptable que les jeunes, les salariés ,les chômeurs, les retraités, français et étrangers, endossent la responsabilité de l’aveuglement des décideurs politiques et économiques. Face au bouleversement provoqué par la mondialisation, dans tous les domaines, ces derniers ont choisi la voie d’une libéralisation guidée par le seul souci du profit à court terme. La mondialisation est pourtant l’occasion d’un vaste débat public sur la préservation et l’extension d’un modèle social respectueux de la personne humaine et des droits.

Le CPE aujourd’hui est l’illustration de choix qui privilégient l’économie, le profit, en faisant l’impasse sur la richesse humaine. En refusant la concertation avec la jeunesse et les partenaires sociaux, puis en imposant au Parlement des procédures d’urgence, le gouvernement a fait la preuve que cette loi était injuste.

En précarisant la jeunesse, le CPE complète des dispositifs destructeurs de vies, de dignités, d’espoirs, de droits, de cohésion. Il aggrave les risques de violence dans une société déjà meurtrie et fragile. En cela il contribue à légitimer le renforcement d’un Etat policier, déjà à l’œuvre depuis 2002.

Le CPE est donc la manifestation d’une crise sociale et politique majeures, et l’on peut s’étonner dans ces conditions de l’entêtement du gouvernement.

La section toulonnaise de la Ligue des droits de l’Homme lance un appel solennel aux représentants locaux de l’Etat et aux élus afin qu’ils fassent entendre raison au chef de l’Etat et au premier ministre.

Elle demande à l’ensemble des organisations syndicales et de la société civile d’apprécier les enjeux de la crise actuelle et de contribuer à la réussite de la journée d’action nationale du 28 mars prochain.

MARDI 28 MARS - TOULON PLACE DE LA LIBERTE - 10H

12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/03/2006

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Homme je suis et rien d’humain ne m’est étranger. »
Térence

11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA VIE DES FEMMES DU CHIAPAS.

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Nous les femmes paysannes indiennes, en tant qu'organisation indépendante du gouvernement et des partis politiques, nous nous sommes organisées comme Organisation de femmes paysannes.

Nous nous sommes organisées pour exiger du gouvernement la satisfaction immédiate de nos nécessités urgentes auquel il n'a jamais répondu : le manque total de terres où travailler pour survivre nous a amenées à la mort, aux maladies, à la dénutrition, aux avortements. Nous les femmes, avons souffert la perte de nos enfants et autres êtres aimés à cause de la faim. Nous les femmes indiennes, nous demandons au gouvernement qu'il réponde à cette demande, c'est-à-dire le moyen de cultiver nos aliments. Sans la terre nous mourons. Nous exigeons que toutes les terres  accaparées par les grands propriétaires terriens soient réparties entre les paysannes et les paysans.

Nous voulons que l'article 27 de la Constitution garantisse le droit des femmes paysannes à la propriété de la terre, à en hériter, à la faire produire et à être sujettes de crédits.

Nous voulons qu'on en finisse avec l'analphabétisme dans nos peuples indiens. Pour cela, nous avons besoin de meilleures écoles qui enseignent tous les niveaux : primaire, secondaire, lycée et professionnel, avec le matériel pédagogique fourni gratuitement. Nous voulons que dans nos communautés il y ait des écoles orientées vers l'éducation des femmes adultes et où elles puissent recevoir des formations techniques. Nous voulons que dans nos communautés il y ait des garderies, des jardins d'enfants où nos enfants puissent grandir sains, moralement et physiquement.

Nous voulons qu'on construise des hôpitaux dans les chefs-lieux municipaux, avec des médecins spécialistes et suffisamment de médicaments pour soigner les malades, nous voulons des cliniques rurales dans les communautés et les hameaux.

Nous voulons qu'on construise des cliniques de maternité dans nos communautés avec des médecins spécialisés.

Nous voulons qu'on construise des logements dans nos communautés indiennes, qui possèdent le confort nécessaire, comme l'électricité, l'eau potable, les égouts etc. Nous ne voulons plus vivre sous des toits de sacs en plastiques, carton, paille, terre cuite et bouts de bois. Nous exigeons que le gouvernement nous donne tous les matériaux nécessaires à la construction, nous voulons que nos enfants aient des espaces suffisants pour jouer et grandir propres et en bonne santé. Que nous, les femmes, nous n'ayons pas à travailler si dur pour maintenir l'hygiène, qu'il y ait des moyens de communication et les avantages de la ville : four, réfrigérateur, machine à laver, etc.

Nous exigeons du gouvernement qu'il nous donne les moyens de transports suffisants pour transporter les produits de nos différents projets productifs et que nous n'ayons pas à marcher pendant des heures, chargées de nos produits, et à déambuler dans les rues pour essayer de vendre notre artisanat.

Nous voulons que le gouvernement nous donne des projets économiques, et avoir un travail productif pour améliorer notre situation économique, qu'il organise un programme d'alimentation pour les communautés indiennes, qu'il envoie des aliments en quantité suffisante pour les enfants dans toutes les communautés et dans tous les hameaux, qu'on construise des cuisines et des cantines pour les enfants et les femmes sous-alimentées avec tous les services.

Nous voulons que le gouvernement donne aux femmes indiennes des projets d'élevage de poulets, de lapins, de porcs, de moutons, de bétail.

Nous voulons avoir toujours un travail digne avec un salaire juste, pour ne pas devoir faire des choses mauvaises, la prostitution, la délinquance, etc. Nous exigeons le droit pour les femmes de travailler.

Pour les communautés indiennes nous voulons que soient construits des ateliers d'artisanat avec toutes les matières premières et les machines. Nous voulons qu'il y ait un marché où nous puissions vendre nos produits à un prix juste, qui satisfasse toutes nos nécessités, et ne plus devoir être exploitées par les coyotes.

Nous refusons le traitement discriminatoire pour le seul fait d'être des femmes. Nous exigeons un salaire égal à celui des hommes. Nous exigeons que soit punie la coutume d'interdire le travail salarié aux femmes.

Nous femmes indiennes, nous dénonçons les mauvais traitements et les humiliations que nous recevons comme servantes de la part des patrons et des riches commerçants et la brutale exploitation dans la vente de notre artisanat.

Nous voulons être prises en compte dans l'élaboration de lois, qui incluent les droits des femmes indiennes et paysannes, ainsi que ceux de leur communauté. Nous femmes paysannes indiennes, sommes capables d'apprendre beaucoup de choses, nous pouvons faire de bonnes études, seulement le gouvernement nous a complètement abandonnées, il ne nous a jamais prises en compte, nous voulons participer aussi à la politique de notre pays, que nous les femmes indiennes ayons le droit de voter, d'élire nos autorités et que nos votes soient respectés, que ce ne soient pas seulement les hommes qui participent à l'élection des autorités.

Pour que le gouvernement résolve ces revendications, nous les femmes indiennes et non-indiennes du Chiapas, nous exigeons que le gouvernement fédéral tienne compte de nous lors du dialogue de San Andrés, aux côtés de nos frères zapatistes. En effet, nous les femmes, nous luttons pour les mêmes revendications que l'EZLN et nous appuyons nos frères zapatistes. Leur lutte est aussi la nôtre, nous exigeons que lors du dialogue on traite le thème des femmes, car c'est l'unique manière pour que le gouvernement nous écoute et nous prenne en compte, nous exigeons du gouvernement fédéral et de celui de l'Etat qu'il respecte notre dignité et nos coutumes dans nos communautés et hameaux, et qu'il reprenne le dialogue.

Nous femmes indiennes et non-indiennes, rejetons la présence de l'armée fédérale, de la police et des services de sécurité publique envoyés par le gouvernement d'Ernesto Zedillo Ponce de León, dans la sale offensive militaire de février 1995, dans nos terrains et communautés. Nous exigeons le droit au libre déplacement sur nos terrains et dans nos communautés, sans devoir craindre les exactions des forces armées du gouvernement.

Nous exigeons le retrait immédiat de l'armée fédérale de nos communautés indiennes des Altos, Nord et Forêt, car elles ne font que gêner sur l'unique bout de terre où elle se trouve stationnée et où elle terrorise nos gens et cause des morts.

10:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/03/2006

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« L’existence de la personne a pour condition la liberté.
C’est la personne qui fait la dignité de l’homme. »
Nicolas Berdiaev

11:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Carrefour de Chrétiens Inclusifs (CCI).

Annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux

gays, lesbiennes, bi, transgenres et... hétéros !

Vous pouvez bénéficier d'une étude Théologique pointue sur les préjugés concernant les Gays, Lesbiennes, Bisexuels et transgenres. Bien-sûr, les hétéros sont vivement invités à se plonger dans les multiples réflexions afin de mieux appréhender l'Amour vécu et assumé dans ses différences. Mais, l'Amour comporte-t-il un code moral interdisant certains êtres Humains de s'aimer. Je ne le pense pas et c'est en Théologien de la Libération que j'apprécie ce site pour son ouverture d'esprit.
Notre combat doit aller prioritairement vers une liberté spirituelle qui détruira touts les carcans indécents de notre moralisme. La vocation de la Liberté responsable est voulue par Dieu-Amour. Il n'aime guère les esclaves à ses pieds qui ne font que gémir sur leur sort. Il aime les Hommes libres, égaux et responsables de leurs actes.
L'Amour que d'autres éprouvent en leur coeur pour des personnes de même sexe ne saurait être condamné par des discours moralisateurs. L'Amour fait partie de la Vie. Et seuls, ceux ou celles qui n'en connaissent pas la subtile saveur se permettent de juger comme étant insipide et immoral, celui des autres.
Comprendre, admettre avant de juger sans discernement me paraît être de l'ordre de l'intelligence pure. Les sentiments humains ne sont pas anthropométriques et donc, ne peuvent être évalués comme de simples statistiques selon les étalons de notre société bien-pensante. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas et il est bon de vivre cet Amour déraisonnable sans porter préjudice à autrui quand le monde formaté, prudent et chiffré, interdit toutes fantaisies.
Les Gays et Lesbiennes ne doivent pas être vus uniquement sous l'angle du sexe mais, surtout de l'Amour.
Pour moi, l'Amour n'a pas de frontières surtout lorsqu'il est vécu entre deux adultes consentants et responsables.
Combien de Jeunes se suicident au nom de cet Amour qu'ils découvrent en eux et que les adultes frustrés ne veulent pas entendre, même dans un murmure...
Bruno LEROY.
Cliquez sur ce lien pour découvrir que les chrétiens ( nes ) ne sont pas tous et toutes coincés mais, ouverts au vent de l'Esprit !

11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/03/2006

CHANGE TON REGARD.

 

J'aime tes larmes quand elles sont sources de foi,
Ces cristaux dans tes yeux qui me parlent de toi,
Ces inquiétudes radieuses qui se penchent vers d'autres,
Qui reconnaît enfin l'impuissance de ses fautes,
Nous ne pouvons être sur tous les chemins,
Ceux de la misère nous emmènent au matin,
Tu te souviens de l'aurore de notre Humanité,
Où nous semblions pouvoir nous apprivoiser,
Puis vivre dans ce monde sans mille plaies,
Tu me demandes souvent ce qui fut changé,
Depuis l'aube incertaine de notre destinée.
Je ne sais que répondre face aux blessures,
Du monde qui vit dans ses inextricables tortures,
Sans te parler des intolérances qui tuent et déchirent,
Je ne puis que te dire ma certitude de l'homme bon,
Et que certains combats nous font entrer de front.
Je ne puis que te dire d'essuyer tes larmes,
De cesser tes soupirs aux allures de drame.
Change ton regard sur les hommes et le monde,
Donne-lui ton courage, ton sourire et ta Foi salvatrice
Tu sais l'Amour est plus puissant qu'une bombe,
Donne lui cette joie comme un feu sans artifices.
Petit Homme...

Bruno LEROY.

20:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PHILOSOPHIE DU CPE.

La mobilisation contre le CPE monte et permet à des convergences entre lycéen-ne-s, étudiant-e-s et travailleurs/ses de se développer. Le gouvernement est sur la défensive, bien qu’il ne soit pas décidé à céder. A cela rien d’étonnant, il défend une logique de guerre sociale contre les jeunes et les travailleurs-ses. Un retrait du CPE constituerait un cauchemar pour la bourgeoisie. Car une victoire de la jeunesse scolarisée unie aux travailleurs-ses en appellerait d’autres, ce serait également un signe envoyé à toutes celles et ceux qui luttent contre la précarité et l’exploitation en Europe comme dans le monde. Ce n’est donc vraiment pas le moment de lâcher.

Le CPE nous concerne tous et toutes
– parce qu’il touchera la plupart des jeunes ;
– parce que comme le CNE, il vise à développer des emplois précaires et qu’il doit inspirer le « contrat de travail unique » qui doit être discuté au début de l’été au parlement ;
– parce qu’il constitue un moyen de s’attaquer à tout le code du travail comme le souhaite le Medef ;
– parce que les fonctionnaires et agent-e-s du service public ne pourront défendre longtemps leurs statuts si la précarisation du travail est généralisée.

La philosophie du CPE, ce sont des travailleurs-ses sans droits, précarisés, soumis au bon vouloir du patron. Patronat et gouvernement sont partagés sur l’opportunité de cibler spécifiquement les jeunes, mais ils sont d’accord pour en finir avec le droit du travail. Leur idéal se confond de plus en plus avec le capitalisme chinois : un pouvoir policier qui mate les grèves et les luttes, des travailleur(se)s sans autre droit que celui de travailler en silence.

Il ne faut pas s’y tromper. Toute l’Europe regarde ce qui se passe en France. En Allemagne, mais aussi en Espagne, et Suède, où les socialistes sont au pouvoir, tous ces gouvernement préparent des contrats similaires avec des périodes d’essai de 2 à 4 ans. En France le Parti socialiste soutient la mobilisation pour le retrait du CPE, mais il se tait lorsque ce CPE est mis en œuvre par les socialistes d’autres pays, et demain s’il revient au pouvoir il poursuivra la politique de privatisation et de précarisation du travail qu’il a menée durant ses 15 ans d’exercice du pouvoir d’État.

Lors du référendum contre la Constitution européenne, l’unité et l’activisme ont suffi pour rejeter un programme ultralibéral.
Mais là, il faudra être plus audacieux. Il faut réussir la journée de grève et de manifestation du 28 mars, mais ce n’est pas en multipliant les journées d’action que nous ferons reculer un gouvernement plus déterminé que jamais. Rappelons-nous des grèves de 2003, les journées de grève à répétition et sans lendemain n’ont pas entamé la détermination du pouvoir.
Seule la menace du blocage du bac l’a réellement mis en difficulté !

Pour obtenir le retrait du CNE, du CPE et plus largement de la loi sur l’égalité des chances, il faut de façon urgente élargir la lutte dans les facs et les lycées mais aussi étendre la grève aux entreprises du public et du privé. Il faut donc tout mettre en œuvre pour que la grève générale soit non pas un slogan incantatoire, mais une réalité.
Et la grève générale, ce n’est pas une journée de grève et de manif sans lendemain. C’est le recours à une véritable arme visant à acculer l’État et le patronat : celle du blocage de l’économie jusqu’à la victoire.

C’est donc faire le choix d’une crise politique, seule à même de faire plier le pouvoir. Face à lui la simple protestation, aussi massive soit-elle, n’est pas suffisante.
Pour cela, il faut multiplier les contacts, les initiatives (assemblées générales, heures d’informations syndicales communes, actions de blocage) entre lycéen-nes, travailleurs-ses et étudiant-e-s.

Partout, il faut multiplier les actions de blocages des facs, lycées, entreprises pour reprendre le contrôle non seulement de la rue, mais de nos quartiers et de nos villes.
Partout, il faut aussi en profiter pour débattre ouvrir nos lieux d’étude et de travail en faire des lieux de contre-pouvoir et de débat, pour une alternative à un capitalisme qui chaque jour démontre sa faillite.

20:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Ce n’est pas en se rassasiant des choses désirées que l’on prépare la liberté, c’est par la suppression des désirs. »
Épictète

11:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ÉDUCATEUR DU BONHEUR D'AIMER.

Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté. Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ? Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres.

Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie ! Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject.

Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes.

Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peur car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence. La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance.

Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...

Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour.

Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite. Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.

N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs.

Bruno LEROY.

11:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |