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12/04/2006

JEUX ÉDUCATIFS...

 

20:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SUPER COOL ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MERE TERESA UNE FOI A DÉPLACER DES MONTAGNES.

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Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.”
Petite de stature, avec une foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la mission de proclamer la soif infinie de l’amour de Dieu pour l’humanité, en particulier pour les plus pauvres des pauvres, “Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres.” C’était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante d’amour pour lui et consumée d’un seul désir: “apaiser sa soif d’amour et des âmes.”

Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès ; elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile. Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Cœur dans laquelle elle était bien engagée.

A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa, après Sainte Thérèse de Lisieux. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l’école de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute l’éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école. Les vingt années de Mère Teresa à Lorette furent remplies d’une joie profonde, elle était très pieuse, aimant profondément ses sœurs et ses élèves. Remarquée pour sa charité, sa générosité et son courage, sa résistance au travail et douée d’un talent naturel pour l’organisation, elle vécut sa consécration à Jésus, au milieu de ses compagnes, avec joie et fidélité. 
10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif de Jésus d’aimer et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Au cours des semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son cœur d’avoir“des victimes d’amour”, qui “diffuseraient son amour sur les âmes.” Il la suppliait “Viens, sois ma lumière”. “Je ne peux y aller seul.” Il lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les pauvres. Presque deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et passa les portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres.

Après un stage de courte durée chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des Pauvres. Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les bidonvilles. Elle visita quelques familles, lava les plaies de plusieurs enfants, prit soin d’un vieil homme malade allongé dans la rue et d’une femme tuberculeuse mourant de faim. Elle commençait chaque journée en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et puis elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir dans“les rejetés, les mal-aimés, les négligés.” Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignèrent une par une.

Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.

Afin de mieux répondre aux besoins physiques aussi bien que spirituels des pauvres, Mère Teresa fonda Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des sœurs, en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires de la Charité. Cependant son inspiration n’était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice et son apostolat pour les humbles travaux d’amour.Cet esprit inspira plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres, en 1981 Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres, traçant “petit chemin de sainteté” pour ceux qui désirent partager son charisme et son esprit.

Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”.

L’ensemble de la vie et de l’œuvre de Mère Teresa témoignent de la joie d’aimer, de la grandeur et dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l’amitié avec Dieu. Mais il y avait un autre côté héroïque de cette grande femme qui fut révélé seulement après sa mort. Cachée aux yeux de tous, cachée même à ses plus proches, sa vie intérieure fut marquée par l’expérience d’un sentiment profond, douloureux et constant d’être séparée de Dieu, même rejetée par lui, accompagné d’un désir toujours croissant de son amour. Elle appela son expérience intérieure, “l’obscurité”. La “ nuit douloureuse ” de son âme qui débuta à peu près au moment où elle commençait son travail pour les pauvres et qui continua jusqu’à la fin de sa vie, conduisit Mère Teresa à une union toujours plus profonde avec Dieu. A travers cette obscurité, elle participa mystiquement à la soif de Jésus dans son désir d’amour douloureux et ardent, et elle partagea la désolation intérieure des pauvres.

Durant les dernières années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres et de l’Église. En 1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des Missionnaires de la Charité récemment élu et elle effectua encore un voyage à l’étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner ses sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d’une foi inébranlable, d’un espoir invincible et d’une charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, “Viens sois ma lumière”, fit d’elle une Missionnaire de la Charité, une “mère pour les pauvres”, un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la soif d’amour de Dieu.

Moins de deux ans après sa mort, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le Pape Jean Paul II permit l’ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles.


Bruno LEROY.

10:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

QUESTIONS D'ADOS.

A quoi sert la religion de nos jours?


Voilà une question bien intéressante. Autant par l'interrogation qu'elle soulève, que par la manière dont elle est posée.

Elle se place sur un plan résolument moderne: celui de l'utilité, du faire... C'est d'ailleurs sans doute une des causes des difficultés qu'elle traverse actuellement, et paradoxalement une de ses chances.

En effet, "à quoi sert la religion de nos jours ?", il faut répondre: "à rien".

Dans notre univers entièrement orienté vers l'action et la performance, la religion ne sert à rien. Et c'est là sa force.

Enfin quelque chose sur un autre plan que celui de l'efficacité et de la compétition.

Comme l'art et la beauté, la religion ne sert à rien au sens concret. Mais que serait le monde sans musique, sans peinture, sans poésie?

On le sait tous: l'art sert à quelque chose, mais sur un autre plan. Celui de l'Etre, de la profondeur, de l'éveil intérieur. Celui de la créativité aussi. Et quelquefois de la thérapie.

Sans vouloir trop pousser, je dirais qu'il en va de même de la religion.

Son utilité consiste à développer l'intériorité de l'humain, sa profondeur et sa verticalité. Elle sert à ouvrir son sens critique (lui donner du recul). De manière beaucoup plus basique, elle l'aide à vivre avec lui-même (il a conscience de ne pas être seul, d'avoir été voulu...), et l'aide (ou devrait l'aider) à vivre avec les autres, ce qui n'est pas une petite chose.

Mais plus loin ­ et plus fort que l'art ­ la religion sert aussi... à servir. Si elle aide l'homme à vivre, elle devrait l'aider à... aider. L'aider précisément à dépasser l'égoïsme, pour le déployer en direction de l'autre, de tous les autres... des pauvres, de toutes les pauvretés.

Il y a dans la religion, ou plus exactement dans la foi, une énergie d'amour, de pardon qui est à disposition des humains. Cette énergie est curieusement ce dont on manque le plus et ce dont on passe souvent à côté.

Virgile Rochat, pasteur.

08:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans QUESTIONS D'ADOS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Nous arrivons tout nouveaux aux divers âges de la vie, et nous y manquons souvent d’expérience malgré le nombre des années.»
 
La Rochefoucauld

08:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ART EST PROPHÉTIQUE.

La création artistique est-elle une sorte de "sécrétion" de l'esprit humain, née d'une alchimie mystérieuse de la personne ? Dans ce cas, l'artiste serait alors amené à "se dire", à témoigner de lui-même d'une façon décalée par rapport aux strictes nécessités de la productivité ? Son esthétique renverrait à des douceurs ou des beautés enfouies au fond de l'être.

Mais nous sentons bien que l'art n'est pas le produit unilatéral d'un artiste. L'art est dialogue. Il l'est déjà dans l'esprit et le cœur du créateur, dans ce rapport entre le JE, dans sa solitude, et le NOUS qui l'unit à d'autres. En tant que créateur je me refuse à l'isolement, à la fermeture, à "l'étanchéité", je suis donc uni à d'autres par d'innombrables liens. Ce que je vais dire par mon geste artistique sera donc le produit de ce dialogue entre moi-le-solitaire et moi-parmi-d'autres. Je ne témoignerai pas de "moi" seulement, mais de "moi qui se pense NOUS".

Mais le dialogue ne s'arrête pas à cette recherche intérieure, il est aussi bien concret dans le résultat de ma création. Je propose mon art, je le donne à voir, à toucher, à entendre etc. Va t'on accueillir cette proposition ? Que va-t-on en faire ? Quelles seront les réactions ? Dialogues multiples avec les destinataires de la création artistique.

L'art peut-il être au service du témoignage ? Ne risque-t-on pas de "purger" l'art en l'enrégimentant, en lui donnant mission ? Oui, il ne peut s'épanouir que dans la liberté; Mais si cette liberté est "la glorieuse liberté des enfants de Dieu", si l'artiste est –comme tout chrétien pourrait l'être- un véritable disciple de Jésus-Christ, son expression artistique témoignera de la Vie qu'il a reçue. Alors, que l'artiste soit ce sculpteur du XIe siècle juché en haut d'une église romane qui crée une œuvre que seul verra un photographe acrobate du XXe siècle; qu'il soit ce compositeur au nom oublié mais dont on chante et joue l'œuvre pendant des générations; qu'il soit ce peintre dont une couleur de la toile résonne curieusement en moi et me parle. Bref, qu'il soit devant le peuple chrétien à témoigner au monde, dedans pour faire grandir l'Église ou derrière pour préserver des traces, l'artiste, par son art sera le prophète de son Dieu. Il sera prophète, "porte-parole", comme chaque chrétien doit l'être, et l'art sera alors un merveilleux reflet de l'Espérance que nous accueillons sans cesse et qui se renouvelle sans cesse.
Bruno LEROY.

08:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Si tu te sens ignoré, méprisé regarde en Haut.

Ensuite Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme, car mon temps est accompli : et j'irai vers elle. Laban réunit tous les gens du lieu, et fit un festin. Le soir, il prit Léa, sa fille, et l'amena vers Jacob, qui s'approcha d'elle. (…) Le lendemain matin, voilà que c'était Léa. Alors Jacob dit à Laban : Qu'est-ce que tu m'as fait ? N'est-ce pas pour Rachel que j'ai servi chez toi ? Pourquoi m'as-tu trompé ? Genèse 29.21-25

Les histoires de famille ont toujours été compliquées ! On aurait pu croire que Dieu aurait choisi de nous montrer les bons exemples dans Sa Parole : des familles unies, des maris qui aiment leur femme,… Mais Dieu a préféré laisser les belles histoires à la série « La petite maison dans la prairie » et nous raconter les histoires sordides et affligeantes, celles qui existent dans la vraie vie, celles qui déchirent des cœurs et détruisent des vies. Bien sûr, il y a aussi des histoires heureuses dans la Bible. Mais lisez la Genèse, et vous pouvez être choqués de lire des histoires de meurtre, d’inceste, de tromperie au sein des familles. Si vous voulez des histoires à l’eau de rose, allez plutôt voir Bambi 2 au cinéma, mais ne lisez pas la Genèse.

Imaginez la scène : Jacob s’était mis d’accord avec Laban pour avoir sa fille Rachel, en échange de 7 années de travail à son service. Le jour des noces arrive. On fait la fête, on boit un peu plus que d’habitude, on se prend une belle cuite… et le lendemain, Jacob se réveille avec Léa, la sœur de Rachel, dans son lit. Jacob va voir son beau-père pour s’expliquer, mais ce qui est fait est fait. Jacob devra travailler 7 autres années pour avoir Rachel. Cette triste affaire allait apprendre à Jacob qu’à toujours tromper les autres, on finit par être soi-même la victime d’une tromperie.

Pensez à Rachel, qui aimait Jacob, et qui le voit marié à sa propre sœur. Elle a de quoi nourrir du ressentiment et de l’amertume. Pensez à Léa, la femme ‘surprise’ de Jacob. Sa sœur lui en veut parce qu’elle aime Jacob. Son mari, Jacob, ne l’aime pas vraiment. Il trouve qu’elle n’est pas très favorisée par la nature (Genèse 29.17). Léa se souviendra toujours du visage horrifié de Jacob à son réveil le lendemain matin des noces. Son père ne l’aime pas non plus, puisqu’il préfère la caser avec le premier venu que de la garder avec lui. Léa, c’est une fille qui, toute sa vie durant, connaît le rejet et le mépris.

Combien y a t-il de Léa dans ce monde ? Combien de jeunes restent dans des relations destructrices ou avec des amis ‘plus que douteux’ parce qu’ils ont peur de connaître le rejet, ou parce qu’ils n’ont pas d’autre choix ? Que dire à cette jeune fille abusée émotionnellement ou physiquement par son petit-ami et qui, au même moment, a peur d’être rejetée si elle dit ‘non’ ? Nous avons tous en nous ce besoin d’être acceptés par quelqu’un, par nos amis, notre famille. Et lorsque ce besoin n’est pas rempli, nous ressentons ce que Léa pouvait ressentir, le sentiment de ne pas être aimés.

L’histoire serait déprimante si elle s’arrêtait là. Mais le texte nous dit que dans sa détresse, Dieu bénit Léa : « L'Éternel vit que Léa n'était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. » Genèse 29.31. Le fait de porter beaucoup d’enfants était en ce temps-là une grande bénédiction. Dieu consola Léa et lui montra Son amour.

Si tu te reconnais dans la vie de Léa, si tu te sens ignoré ou méprisé, regarde en haut, et vois qu’il y a quelqu’un qui se soucie de toi. Dieu te dit : Ne cherche pas dans ce monde l’amour et le sentiment d’être accepté, car tu resteras toujours insatisfait. Il n’y a qu’en Jésus-Christ que tu trouves cela, de manière parfaite et inconditionnelle. Si tu as cherché cela ailleurs, il n’est pas trop tard pour changer de direction.

Phil

08:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/04/2006

Petite méditation sur l'Amour...

L'amour. Une émotion qui s'use ? Une émotion qui se redécouvre sans cesse ! Une émotion que l'on ne peut maîtriser mais que l'on peut nourrir, attendre et chercher... Et qui dans ce cas revient toujours plus forte, d'autant plus en contraste avec les passages de désert...

Époux ou épouse, mais aussi dans la relation avec Dieu. On peut côtoyer ceux qui nous sont les plus chers sans même les voir. Quotidiennement ! On n'écoute plus, absorbés par nos activités et nos pensées dont l'autre est exclu ! On peut ainsi parler, écouter faire quelque chose pour l'autre sans que l'autre n'existe vraiment dans nos coeurs, dans nos pensées, dans nos gestes ou nos paroles...

Et soudain, sans même comprendre pourquoi, quelque chose brise cette glace, nous montrant notre besoin de relation authentique, profonde et sincère. On aime !


BRUNO LEROY.

20:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DIEU AU CENTRE DE NOTRE VIE.

Dieu veut que notre vie ait pour centre Jésus-Christ; mais nous subissons, par moments, des pressions extérieures, et nous retombons alors dans l'introspection, dont nous pensions être délivrés. Cette préoccupation de nous-mêmes est la première chose qui vient troubler la plénitude de notre vie en Dieu, et elle provoque une lutte continuelle. La préoccupation de nous-mêmes n'est pas un péché; elle peut résulter d'un tempérament nerveux, ou du choc inopiné de circonstances nouvelles. La volonté de Dieu, c'est que nous soyons parfaits en lui (parfaits = complets, complétés... par Lui). Tout ce qui trouble notre sérénité doit être corrigé, et le remède n'est pas d'ignorer le mal, mais d'aller à Jésus. Si nous allons à lui, et que nous lui demandons de remplacer en nous la préoccupation de nous-mêmes par la recherche de Sa Présence, Il le fera, jusqu'à ce que nous ayons appris à demeurer en lui .

Ne consentez jamais à ce que votre vie en Christ soit diminuée, ou partagée, sans y porter remède. Ne laissez rien venir entre le Christ et vous, ni vos amis, ni vos circonstances. Ne laissez rien perdre, rien échapper de votre communion directe avec lui. Vous risqueriez de retomber dans la préoccupation de vous-même. Rien n'est plus important que de rester honnête avec soi-même dans le domaine spirituel. Le remède souverain est tout simple : "Venez à moi." Notre vraie valeur, sur le plan intellectuel, moral et spirituel, est révélée par ces quelques mots. Si quelque chose en nous n'est pas vrai, nous sommes tentés de discuter plutôt que d'aller simplement à Jésus.

Bruno LEROY.

13:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ENDURCISSEZ-VOUS !

Qui vous a fait croire que tout le monde devait vous aimer et se montrer prévenant à votre égard ? Certes pas la Parole de Dieu ! Jésus a dit que ses bénédictions étaient réservées à ceux qui sont “persécutés et insultés” (Relisez Matthieu 5.10-11).

Si votre carapace est trop fine vous risquez de souffrir dans la vie, car vous serez une cible facile pour l’ennemi. Le secret de votre survie spirituelle réside dans la persévérance, pas dans la popularité aux yeux des hommes !

Paul fut rejeté et abandonné par ses amis. Il souffrit des lettres éprouvantes que lui envoyèrent les Corinthiens. Il fut profondément déçu par les Galates. Il fut maltraité dans les rues de Philippe et injurié à Athènes avant d’être emprisonné puis décapité à Rome. Et vous, vous osez vous plaindre de quelque chose !

Dans sa lettre aux Corinthiens il donne quatre conseils importants pour nous aujourd’hui :

1- Veillez !

L’ennemi cherche à vous détruire. Pourquoi ? Parce qu’il veut anéantir ce que Dieu a placé en vous, cette graine capable de produire une moisson pour Dieu sur cette terre. Protégez-vous donc !

2- Demeurez fermes dans la foi !

Vous ne pouvez pas vous appuyer sur l’opinion des autres ou sur les événements de votre vie car tout change, mais seule la Parole de Dieu demeure immuable. Appuyez-vous sur elle ! Le faites-vous ?

3- Soyez courageux !

Comportez-vous comme des hommes mûrs, pas comme des enfants insouciants. Lorsque la bataille fait rage vous devez agir comme un combattant aguerri. Endurcissez-vous ! Si vous commettez les mêmes erreurs qu’il y a vingt ans, vous n’apprenez pas assez vite !

4- Soyez forts !

La faiblesse est une carte d’invitation que vous envoyez à l’ennemi ! Ne vous rendez pas : ce choix ne vous est pas permis ! Dieu avait dit à Son peuple que la Terre Promise leur appartenait, à condition qu’ils se battent pour la conquérir. Il vous dit exactement la même chose aujourd’hui !

BobGass

13:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La rue comme solution pour les personnes étrangères.

La Fnars (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale), la Cimade (Service oecuménique d'entraide), le CNAFL (Conseil national des associations familiales laïques), la Fap (Fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés), la Fapil (Fédération des associations pour la promotion et l'insertion par le logement), la Ligue des droits de l'Homme et l'Unaf (Union nationale des associations familiales) qui accueillent, hébergent et accompagnent des personnes en difficulté ont acquis une expérience et une expertise dans le domaine de l’accueil, de l’hébergement et de l’accompagnement des personnes étrangères. A ce titre, ces associations demandent le retrait des mesures inscrites dans le projet de loi relatif à l’immigration et l’intégration réformant le code de l’action sociale et des familles et visant à modifier le cadre juridique des Centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA).

La création d’une nouvelle catégorie juridique d’établissements pour demandeurs d’asile ne nous paraît pas tenir compte de l’importance et de la diversité des difficultés sociales rencontrées par ces personnes. Elle risque de fragiliser le fonctionnement des centres d’accueil et, en conséquence, les personnes accueillies qui sont pour la plupart accompagnées d’enfant. Une récente enquête réalisée en 2005 par la Fnars sur les mineurs et leur famille hébergés dans ses établissements adhérents montre très clairement que les personnes hébergées en CADA sont majoritairement accompagnées d’enfants (73 % d’entre elles).

Les mesures proposées reconduiront inéluctablement à la rue un nombre important de personnes et augmenteront les risques sanitaires et sociaux en contradiction avec les objectifs recherchés.

La Fnars, la Cimade, le CNAFL, la Fap, la Fapil, la Ligue des droits de l'Homme et l'Unaf renouvellent leur demande d’une mise à plat du dispositif d’accueil, d’hébergement et d’insertion des personnes en difficulté qui intègre les problèmes posés par l’accueil des demandeurs d’asile. Elles estiment que le travail de clarification du système d’accueil des populations étrangères en difficulté ne peut se faire que dans le cadre plus large d’un schéma territorial coordonné. En l’absence d’une concertation sérieuse, intégrant l’ensemble de ces préoccupations, la Fnars, la Cimade, le CNAFL, la Fap, la Fapil, la Ligue des droits de l'Homme et l'Unaf réitèrent vivement leur opposition à ce projet.

A ce titre, les associations demandent que d’autres pistes de réflexions soient étudiées par l’ensemble des acteurs et des décideurs dans le cadre juridique actuel des établissements CADA. Le suivi social des personnes à la sortie des centres et la cohérence territoriale des dispositifs devraient être prioritairement au coeur du débat.

Fnars, 76 rue du faubourg Saint Denis 75010 Paris, tél. : 01 48 01 82 00
Cimade, 176 rue de Grenelle 75007 Paris, tél. : 01 44 18 60 50
CNAFL, 108-110 avenue Ledru-Rolin 75011 Paris, tél. : 01 47 00 02 40
Fap, 3-5 rue de Romainville 75019 Paris, tél. : 01 55 56 37 00
Fapil, 133 rue Saint Maur 75011 Paris, tél . : 01 48 05 05 75
Ligue des droits de l'Homme, 138-140 rue Marcadet 75018 Paris, tél. : 01 56 55 51 00
Unaf, 28 place Saint Georges 75009 Paris, tél. : 01 49 95 36 00

12:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |