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06/04/2006

LA MÉLODIE DE L'AMOUR.

L’Amour, ce mot qui sonne comme une douce mélodie dans nos oreilles. Souvent, nous en parlons telle une potion magique qui cicatriserait nos maux. Et plus nous en parlons moins nous l’appliquons. Pourquoi ? Tout simplement, parce que nous ne sommes point parfaits et ne savons pas toujours l’exprimer.

La compassion est bien au dessus de l’Amour, puisqu’il s’agit d’un regard bienveillant, sachant souffrir avec autrui. Seul Dieu peut avoir cette attitude, dans Son Amour infini. Ne nous leurrons point, tout être humain est limité, donc imparfait. Et nous attendons trop des autres qui nous ressemblent. C’est alors que la grande farandole du refus de pardonner vient nous empoisonner.

Nous sommes Frères et Soeurs en Christ et certains sont plus imparfaits que d’autres. N’ayant pas accomplis le même cheminement spirituel, nous oublions leurs imperfections et la vengeance montre son visage. Tout est en Dieu-Amour, tout peut être remis en Son coeur de tendresse. Souvent, nous oublions que Lui Seul nous donne l’Amour nécessaire pour aimer les autres.

Remettons notre vie tout entière entre Ses bras. Nous ne serons qu’un diaphane reflet de Son Amour, de Sa compassion. Mais, nous n’aurons plus cette incompréhension vis à vis des autres de toujours leur demander l’impossible.

Le maître de l’impossible, c’est Dieu débordant d’Amour pour tous car, nous sommes ses enfants. Je remercie mon Dieu Père de pardonner au petit enfant que je suis les manques d’Amour. Ceux que je n’ai jamais su donner car trop imparfait dans ma dimension humaine. Aujourd’hui, je remets mon destin entre les mains de Dieu et sais que Son Amour me conduira, malgré mes imperfections.

Christ donne-moi ton regard d’Amour sur tout être rencontré et tiens-moi la main afin que mon âme ne connaisse point la haine des autres !

Bruno LEROY.

12:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TOUT VOUS SAUREZ TOUT SUR LE CPE.

En France, le contrat première embauche (CPE) est un type de contrat de travail à durée indéterminée, à destination des moins de 26 ans. Le CPE a été institué par un amendement à l'article 8 de la "loi pour l'égalité des chances". Contrairement à ce que son nom indique, un salarié peut très bien être sous le régime de ce contrat, sans qu'il s'agisse pour autant de son premier emploi. À l'instar du CNE (contrat nouvelle embauche), ce contrat est assorti d'une période de consolidation de deux ans. Durant cette période, l'employeur peut notamment rompre le contrat de travail sans avoir à énoncer son motif de licenciement, ce qui rompt avec une disposition inscrite dans le Code du travail en 1973.

Le premier ministre français Dominique de Villepin, qui a annoncé sa création le 16 janvier 2006, affirme vouloir grâce à ce nouveau contrat réduire le chômage des jeunes, dont le taux en 2006 (23%) était supérieur au taux moyen de la population (environ 9%). Ce texte a d'un autre côté suscité une vive opposition parmi les syndicats de salariés, les partis politiques de gauche et un nombre important d'étudiants et lycéens, estimant entre autres que le contrat facilitera les licenciements abusifs et la précarité. Des divisions sont également apparues parmi les organisations de droite et le patronat.

Promulgué par le président Jacques Chirac fin mars 2006, celui-ci a toutefois demandé aux entreprises de ne pas l'appliquer, tandis qu'il chargeait l'UMP et son dirigeant Nicolas Sarkozy de rédiger un nouveau projet de loi, qui porterait notamment la période dite de consolidation à un an au lieu de deux.

Fonctionnement du contrat première embauche

Le CPE est réservé aux salariés de moins de 26 ans et concerne uniquement les entreprises du secteur privé de plus de vingt salariés, à la différence du contrat nouvelle embauche (CNE) qui ne s'adresse qu'aux petites et moyennes entreprises (PME) et industries (PMI) de moins de vingt salariés. Le CPE permet à l'employeur de se dispenser de motif de licenciement, disposition également prévue par le CNE. De plus, tout comme pour tout contrat à durée indéterminée (CDI) proposé aux salariés de moins de 26 ans au chômage depuis plus de six mois, le CPE s'accompagne d'exonération de cotisations patronales pendant une durée de trois ans.

Les stages, CDD et périodes en alternance effectués par le salarié dans la société au cours des deux années précédant la signature du CPE sont décomptés des deux années de « consolidation » du CPE, qui peut être contracté après un CDD, malgré son nom. Enfin, le contrat doit être porté par écrit (il sera sinon considéré comme un CDI).

Rupture du contrat

Comparaison entre le CPE et le CDI en cas de licenciement
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Comparaison entre le CPE et le CDI en cas de licenciement

Pendant la période d'essai

Comme tout contrat de travail, une période d'essai est possible dans le cadre d'un CPE (à distinguer de la "période de consolidation" qui permet une rupture de contrat sans en exprimer les motifs pendant deux ans).

Toutefois, une telle période d'essai dans le cadre d'un CPE présente peu d'intérêt. En effet, la période de consolidation de deux ans présente les mêmes modalités que la période d'essai, sauf bien sûr en ce qui concerne sa plus grande durée et la question du préavis. A noter que la jurisprudence de la Cour de cassation considère, dans le cadre d'un CDI standard, que les périodes d'essais de plus de quelques jours (pour les ouvriers), de deux mois (pour les techniciens), d'un mois (pour les employés), de trois mois (pour les cadres) ou de six mois (pour les cadres supérieurs) sont "abusives" et contraires aux conventions internationales [1].

Selon le principe de l'ordre public social, en cas d'interférence entre la période d'essai et la période de consolidation, ce sont les textes les plus favorables au salarié qui s'appliquent. Une période d'essai présente deux caractéristiques : pas d'obligation de donner de motifs de licenciement pendant cette période, et pas de préavis. Or, la période de consolidation prévue dans un CPE prévoit l'existence de 15 jours de préavis à partir d'un mois passé dans l'entreprise, et prévoit également l'absence d'obligation de donner les motifs du licenciement pendant une période de deux ans. Pendant le premier mois, la période de consolidation présente donc exactement les mêmes modalités qu'une période d'essai d'un mois: pas de préavis, pas de motifs, il est donc d'une part inutile pour l'employeur de prévoir une période d'essai de cette durée. D'autre part, au-délà d'un mois, la période de consolidation prévoit des modalités qui "annulent" celle de la période d'essai, car elles sont plus protectrices du salarié : à partir d'un mois, l'employeur est tenu de fournir un préavis de 15 jours, malgré l'existence de la période d'essai qui prévoit en théorie l'absence de préavis.

Cependant, une période d'essai en CDI varie selon la profession exercée, et n'excède généralement pas 6 mois : au-delà de 6 mois en CDI, l'employeur est, quelle que soit la profession du salarié, tenu de fournir des motifs de licenciement, tandis qu'après 6 mois en CPE, l'employeur pourra toujours licencier sans donner de motif. Cela signifie que comparé à une période d'essai en CDI, le CPE est plus protecteur du salarié, mais par rapport à un emploi en CDI où la période d'essai viendrait de se terminer, le CPE présente des inconvénients pour le salarié (possibilité pour l'employeur de licencier sans motif, période de préavis réduite à 15 jours au lieu d'un mois si la période d'essai était inférieure à 6 mois).

Pendant la "période de consolidation"

Durée de la période de consolidation

La période de consolidation dure deux ans, à laquelle est soustrait le temps passé dans l'entreprise dans le cadre de stages ou de contrats antérieurs.

La rupture du contrat peut être fixée par un préavis :

  • aucun préavis si le contrat est conclu depuis moins d'un mois ;
  • à quinze jours dans le cas d'un contrat conclu depuis moins de six mois et depuis plus d'un mois à la date de la rupture ;
  • à un mois dans le cadre d'un contrat conclu depuis plus de six mois (Loi art.8 II alinéa 6).

Indemnités à verser

De plus, lorsque l'employeur est à l'origine de la rupture et si la rupture intervient après trois mois passés dans l'entreprise, le salarié bénéficie d'une indemnité de rupture de 8% (du montant total de sa rémunération brute due depuis la conclusion du contrat) sauf faute grave de sa part. Par ailleurs, l'employeur verse aux Assedics un montant égal à 2% de la rémunération brute due au salarié depuis le début du contrat. Pour un CDI, ces indemnités ne sont dues qu'aux salariés ayant plus de deux ans d'ancienneté.

Si l'employeur rompt le contrat après quatre mois passés dans l'entreprise, le titulaire d'un CPE touchera de l'État une allocation forfaitaire de 490€ par mois, pendant deux mois.

Motifs de licenciements

En cas de rupture à l'initiative de l'employeur pendant les deux premières années, ce dernier n'est pas obligé de fournir son motif de licenciement. Néanmoins, une décision du Conseil d'Etat concernant le CNE précise que cela ne dispense pas l'employeur de détenir un motif légitime, à expliquer si le salarié conteste son licenciement devant les conseil de prud'hommes. Le salarié licencié à un an pour contester un tel licenciement. Contrairement à un CDI (après période d'essai), c'est le salarié et non pas l'employeur qui devra prouver qu'il a été licencié pour un motif abusif. La charge de la preuve est donc renversée (ce n'est plus l'employeur qui doit justifier son licenciement mais le salarié licencié qui doit prouver un licenciement arbitraire).

Concrètement, lors d'une contestation de licenciement pour un CDI classique (hors période d'essai), le salarié doit accomplir la procédure prud'hommale classique, il doit déposer des chefs de demande, mais sans avoir à apporter de preuves : c'est l'employeur qui doit apporter la preuve au cours de l'audience que le licenciement s'est bien fait pour la cause réelle et sérieuse indiquée dans la lettre de licenciement. Avec le CPE, si le licenciement intervient pendant les deux ans de période de consolidation, le salarié doit préalablement apporter la preuve que le licenciement a été fait pour un motif illégal dissimulé (puisque l'employeur n'a pas à indiquer les motifs du licenciement dans la lettre) pour que la démarche puisse aboutir; l'employeur pourra ensuite se défendre en apportant éventuellement les preuves que le licenciement avait une cause réelle et sérieuse.

La période d'essai d'un CDI est déjà soumise à ces règles, ce qui a fait dire aux détracteurs du texte que "le CPE a une période d'essai de deux ans" et à le comparer aux contrats de travail existants avant 1973 (où l'employeur n'était pas tenu d'exprimer ses motifs).

En cas de licenciement pour motif disciplinaire (pour faute grave), l'employeur a l'obligation de mettre en œuvre la procédure de licenciement d'un CDI.

Après la "période de consolidation"

Lorsque la "période de consolidation" s'achève, les mêmes conditions de rupture de contrat qu'un CDI classique s'appliquent. Un licenciement s'accompagne alors :

  • d'une procédure de licenciement identique à celle d'un CDI (préavis de deux mois, entretien préalable, ...) ;
  • d'une indemnité égale à 1/10ème de salaire de référence par année d'ancienneté pour le salarié présent depuis plus de deux ans dans l'entreprise. Pour le salarié présent depuis plus de dix ans, il convient d'ajouter à cette indemnité 1/15ème du salaire de référence pour chaque année au delà des 10 ans. Les indemnités sont dans tous les cas doublées en cas de licenciement économique.

Si le salarié souhaite contester les motifs de son licenciement aux Conseil des Prud'hommes, la démarche est identique à celle pour un CDI (hors période d'essai). C'est maintenant à l'ancien employeur de prouver le caractère réel et serieux des motifs de licenciement qu'il a invoqués dans la lettre de licenciement (on dit qu'il y a inversion de charge de preuve). En cas de doute les juges trancheront en faveur du salarié.

Réembauche en CPE

Si l'employeur rompt le contrat dans les deux premières années, le salarié ne peut se voir proposer un nouveau CPE pour le même poste (entre la même entreprise et le même salarié) qu'après un délai de trois mois. Le temps de travail du premier CPE effectué au cours des deux dernières années est déduit de la période de « consolidation » du nouveau contrat (entre la même entreprise et le même salarié). Par exemple, si un CPE est rompu au bout de dix-huit mois, et qu'un nouveau est signé après trois mois (entre la même entreprise et le même salarié), les dix-huit mois du premier contrat sont déduits de la période de « consolidation » du nouveau CPE.

  • Texte original :

En cas de rupture du contrat, à l'initiative de l'employeur, au cours des deux premières années, il ne peut être conclu de nouveau CPE entre le même employeur et le même salarié avant que ne soit écoulé un délai de trois mois à compter du jour de la rupture du précédent contrat.

Ce paragraphe, mis en relation avec celui énoncé en début d'article 8 de la loi pour l'égalité des chances, concernant la déduction de la période de consolidation du temps passé dans l'entreprise au maximum deux ans avant la signature du contrat nouvelle embauche fait que le temps passé lors du premier CPE est déduit de la période de consolidation du second CPE.

Il n'y a en revanche aucun délai entre la signature d'un nouveau CPE entre un employé ayant déja bénéficié d'un CPE et une nouvelle entreprise. Le salarié engagé dans la nouvelle entreprise avec un CPE ne peut se prévaloir d'une période de consolidation effectuée dans une autre entreprise dans le cadre d'un CPE.

Droit individuel à la formation (DIF)

Le salarié recruté en CPE acquiert un DIF de vingt heures par an dès le deuxième mois passé dans l'entreprise. L'ouverture des droits se fera pro rata temporis. Par exemple, au bout de six mois, l'employé en CPE aura droit à 10 heures de DIF. En CDI, le DIF n'est ouvert qu'au bout de la première année et en CDD, le DIF est calculé pro rata temporis.

Accès au logement

Les salariés en CPE seront éligibles au Locapass (comme toutes les personnes de moins de 30 ans exceptés les fonctionnaires titularisés) qui consiste principalement en l'avance de la caution et une caution solidaire de l'État sur le versement des loyers pendant dix-huit mois. Néanmoins, il est soumis aux mêmes conditions que le CNE au regard des critères d'attribution de crédits ou de logements par les organismes concernés. Cependant une banque accordera un crédit maximum de 2000€ qui est constitué du crédit de la caution plus un crédit à la consommation, comme par exemple pour l'achat d'une voiture.

Dominique de Villepin et Baudouin Prot (BNP Paribas), président de la fédération des banques, assurent qu'il permettra l'accès au crédit. Cependant, aucun engagement écrit n'a été contracté, et les banques et organismes de crédits n'ont pas besoin de motiver leurs refus (comme pour tout crédit), d'où les craintes des opposants au CPE de voir l'accès au crédit pour les titulaires d'un tel contrat plus difficile.

La loi

Vote de la loi

L'amendement portant le CPE fut inséré dans le projet de loi pour l'égalité des chances et fut adopté par l'Assemblée nationale dans la nuit du 8 au 9 février 2006. Il restait alors à examiner 27 articles et quelques 370 amendements[2] du projet de loi dont la majorité était déposée par les partis d'opposition. Par opportunité politique, Dominique de Villepin engagea la responsabilité du gouvernement sur le reste du texte, conformément à l'art. 49 al. 3 de la Constitution, ce qui a été dénoncé comme un "passage en force" par l'opposition.

Contrôle de constitutionnalité

La loi votée a fait l'objet d'une saisine du Conseil constitutionnel par le parti socialiste et le parti radical de gauche. Celle-ci s'appuie sur quatre moyens essentiels :

  • le projet, introduit par amendement, n'aurait pas respecté les prescriptions de l'article 39 de la Constitution qui exigent que le Conseil d'État soit consulté avant le dépôt de tout projet de loi ;
  • en toute hypothèse le projet excéderait, par son importance, les "limites inhérentes au droit d'amendement" ;
  • la loi méconnaîtrait le principe d'égalité en introduisant une discrimination fondée sur l'âge des personnes susceptibles d'être employées sous le régime du CPE ;
  • la loi méconnaîtrait les principes fondamentaux du droit des contrats en ne précisant pas les motifs du licenciement.

Le 30 mars, le Conseil constitutionnel a déclaré la "loi pour l'égalité des chances", dont l'article 8 porte création du Contrat première embauche, conforme à la constitution, à l'exception de l'article 21 et 22 [3].

Allocution télévisée du Président Jacques Chirac

Le 31 mars, lors d'une allocution télévisée[4] de 9 minutes, suivie par 20,6 millions de personnes et effectuée en direct du Palais de l'Élysée, le président de la République Jacques Chirac déclare qu'il va promulguer la loi sur l'égalité des chances, dont les dispositions relatives au CPE. Toutefois, il souhaite que le Gouvernement propose rapidement au Parlement une seconde loi modificative ramenant le délai de la période de consolidation de deux ans à un an, ainsi que le droit pour le salarié de connaître les raisons de son licenciement. Le président demande donc que la loi votée et promulguée ne soit pas appliquée puisqu'il "demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'en pratique, aucun contrat ne puisse être signé sans intégrer pleinement l'ensemble de ces modifications". Ainsi, le ministère de la Cohésion sociale a indiqué qu'il recommanderait par voie écrite aux entreprises de ne pas signer de CPE et qu'il n'y aurait pas de publication d'un arrêté précisant le contrat-type. Il reste toutefois possible d'en écrire un sur papier blanc, mais des recommandations ont été envoyées aux responsables de branches pour que le patronnat n'aille pas dans ce sens. [5].

Discussions entre les organisations syndicales et les parlementaires

Suite à l'allocution télévisée du président Chirac, les organisations syndicales ont commencé des discussions avec les parlementaires sous l'égide du président du parti de la majorité (UMP). Celui-ci est en outre le numéro deux du gouvernement (Nicolas Sarkozy]

Réactions

Cette adoption a été suivie d'un conflit majeur, voire historique, entre les syndicats et le gouvernement, ainsi que de nombreuses manifestations d'étudiants et lycéens, ensuite soutenus par des salariés, des partis politiques, et la plupart des syndicats (voir mouvement anti-CPE).

Le MEDEF a émis des critiques lorsque le CPE était encore à l'état de projet de loi, en soulignant sa préférence pour un contrat de travail unique plus pratique pour les employeurs.

Précédents

En 1994, sous le gouvernement d'Édouard Balladur, un projet de loi, le CIP (Contrat d'insertion professionnelle, ou SMIC Jeune) avait suscité de vives critiques de la part du mouvement étudiant et de la jeunesse, entraînant son retrait final.

En août 2005, le contrat nouvelle embauche (CNE) a été adopté par ordonnance par le gouvernement Villepin. Ce contrat est similaire mais ne s'applique qu'aux PME de moins de vingt salariés. Il est entré en application malgré les critiques de l'opposition qui n'appréciait pas le fait que la mesure ait été passée pendant les grandes vacances, et donc limitait les possibilités de mobilisation. Il a fait l'objet d'un recours devant le Conseil d'État, qui l'a validé. Les manifestations du 4 octobre 2005 avaient, entre autres, comme revendication le retrait du CNE.

Appel des organisations de jeunes

L'entrée principale de Jussieu lors des grèves
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L'entrée principale de Jussieu lors des grèves

Dans un appel commun, des organisations de jeunes (syndicales de salariés, d'étudiants, politiques, culturelles[6]) ont créé un collectif contre le CPE et ont appelé à la déclinaison locale de ce collectif, ce qui s'est fait dans la plupart des grandes villes françaises. Ces étudiants définissent le CPE comme étant un emploi « précaire ». Derrière le slogan, une forme d'incompréhension totale semble s'être instaurée entre partisans du CPE (pour lesquels il s'agit d'une solution parmi d'autres contre le chômage des jeunes) et les manifestants. Des lycéens ont formé un peu partout en France des collectifs pour demander le retrait du CPE et pour organiser les actions.

Positions politiques

L'ensemble des partis de gauche ont rapidement annoncé qu'ils souhaitaient le retrait immédiat et inconditionnel du CPE et en ont profité pour réclamer à nouveau le retrait du CNE. La perspective de fragiliser un gouvernement au sein duquel se trouvent les deux principaux candidats de la droite, d'une part, et le rassemblement de la gauche autour d'un combat commun, d'autre part, ne sont pas étrangers à l'unanimité de l'opposition contre le CPE. Cependant, certaines voix se sont élevées contre une opposition totale comme Bernard Kouchner qui, sur RTL, a estimé qu'il fallait "donner ses chances de réussite" au CPE.

L'UMP, présidée par Nicolas Sarkozy, soutient logiquement son gouvernement, mais de nombreuses voix s'élèvent pour demander une suspension du CPE permettant au plus vite l'ouverture d'un dialogue avec les organisations de jeunes et les syndicats. Les proches de Dominique de Villepin reprochent au parti de ne pas soutenir suffisamment le Premier Ministre. Des dissensions internes refont surface, avec en trame de fond l'élection présidentielle de 2007. Plusieurs députés UMP, et notamment Hervé de Charette, demandent la suspension du projet CPE face à la réaction qu'il suscite[7]

D'autres partis comme le MPF ou le Front national ont une position mitigée : d'un côté, ils s'opposent à toute forme de blocus (notamment des universités), d'un autre, ils se positionnent pour une évolution du CPE, tout en restant vagues sur les possibilités.[8]

Historique des manifestations

Article détaillé : Chronologie des évènements autour du CPE

Le mouvement de contestation à commencé par des mobilisations d'étudiants dans les grandes villes françaises. Le mardi 7 février 2006, 520 000 personnes (selon la police et 700 000 selon la CGT) manifestent leur opposition au contrat dit de "première embauche". Certaines universités, comme les Universités de Rennes II et Paris III, voient leurs étudiants se mettre en grève.

Manifestation anti-CPE du 18 mars 2006, Paris
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Manifestation anti-CPE du 18 mars 2006, Paris

Un mois plus tard, le mardi 7 mars 2006 des manifestations sont à nouveau organisées et rassemblent, à travers la France près de 400 000 personnes selon la police (plus de 1 000 000 selon la CGT).

Grèves étudiantes

Le verrouillage de la place de la Sorbonne constitue une mesure d'exception liée à l'évènement. La Sorbonne est en effet associée à une forte charge symbolique pour les mouvements étudiants français.
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Le verrouillage de la place de la Sorbonne constitue une mesure d'exception liée à l'évènement. La Sorbonne est en effet associée à une forte charge symbolique pour les mouvements étudiants français.

Le mouvement commence à ce moment à prendre de l'ampleur. Les étudiants organisent des Assemblées Générales (AG) dans les amphithéâtres des universités. Dans plusieurs, ils votent la grève, souvent avec piquets de grève. Les conditions des votes, notamment à main levée, sont très critiquées par les opposants aux "blocages".

Le 10 mars 2006, plusieurs dizaines d'universités (quatre-vingts quatre universités au total selon les mouvements étudiants et environ une vingtaine selon le ministère de l'intérieur) étaient perturbées ou bloquées par des étudiants suite à des votes en Assemblées générales dans les amphithéâtres. Dans le courant du week-end, seules certaines d'entre elles sont restées occupées par une poignée d'étudiants (Toulouse-II-Le Mirail, Rennes-II, Montpellier-II et III,Nice-Sophia-Antipolis UFR de Nice et Valbonne et campus de Nice Ville II). Dans la nuit du 10 au 11, le site de la Sorbonne a été évacué par les forces de l'ordre avant la fin de la troisième nuit de son occupation par des étudiants réclamant l'abrogation de la loi. La Sorbonne, la place de la Sorbonne, et des rues adjacentes sont interdites d'accès par les CRS depuis le 11 mars.

Les DOM (notamment la Guadeloupe) se sont également mobilisées contre le CPE.[9].

À la suite des grèves au sein des universités, plusieurs présidents d'université se rangent du côté des manifestants en demandant la suspension ou le retrait du contrat. Ils souhaitent que le dialogue reprenne afin de lever les blocus qui empêchent la tenue des cours.[10] Des personnels universitaires se mettent également en grève.

Contre-manifestations dénonçant le blocage d'établissements publics

Après un premier rassemblement de 100 (police) à 500 (organisateurs) personnes sur la place de l’Hôtel de Ville à Paris dimanche 19 mars 2006, à l'initiative de l'association libérale Liberté Chérie, SOS Education, et des collectifs étudiants Halte au blocage (proche de l'UMP et pro-CPE), SOS facs bloquées, Stop blocages (anti CPE), entre 230 et 1500 personnes ont manifesté le mardi 21 mars place du Panthéon afin d'exprimer leur désapprobation des blocages (qualifiés de "prises d'otage") des établissements publics d'enseignements, arguant qu'ils contreviennent à l’article L.811-1 du Code de l’Éducation. Le dimanche 26 mars, ils étaient 1000 selon la police, 3000 selon les organisateurs, sur la place de l’Hôtel de Ville. Les principales associations ont indiqué dans un communiqué commun que la manifestation serait désormais reconduite chaque dimanche (6000 le 2 avril entre Châtelet et Bastille, selon les organisateurs, 2000 selon la police). La présence de l'UNI, syndicat de droite, ainsi que de nombreux tracts et slogans pro-CPE ont suscité la polémique au sein même de ces manifestations, qui se revendiquent apolitiques et apartisanes.

Poursuite des manifestations

Manifestation anti-CPE du 18 mars 2006, Paris
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Manifestation anti-CPE du 18 mars 2006, Paris

Le mardi 14 mars avec 41 000 manifestants (source police) et le jeudi 16 mars avec 447 500 personnes (selon la police, 500 à 800 000 selon les organisateurs), les manifestations composées principalement d'étudiants et de lycéens se sont poursuivies. Des actions coup de poing ont également été organisées, comme le blocage des trains (Nantes), de rocades ou de voies rapides (Rennes, Nice).

Le vendredi 17 mars, le gouvernement tente de "renouer le dialogue" et souhaite améliorer le CPE par la discussion. Il reçoit les syndicats mais ceux-ci refusent toute négociation tant que le contrat ne sera pas retiré.

Le samedi 18 mars a eut lieu une journée nationale de manifestations avec 530 000 manifestants selon la police (1,5 millions de manifestants selon la CGT) ont défilé dans 160 villes de France. Des heurts avec la police sont notés en fin de cortège. Un syndicaliste de SUD PTT, Cyril Ferez, a été hospitalisé dans un état de coma suite à la manifestation.

Une grève interprofessionnelle à travers la France a eu lieu le mardi 28 mars. Elle a rassemblé 1 055 000 manifestants selon la police (et 2 700 000 à 3 000 000 selon les syndicats).

Des préavis de grève ont été déposés par les syndicats pour la journée du 4 avril appelant à des manifestations interprofessionnelles à travers la France. Bien que le nombre de grévistes ait semblé moins important que lors de la journée précédente, le nombre de manifestants semble avoir été similaire à la journée du 28 mars. 32 villes de france ont connu des débrayages dans les transports publics, 40% des écoles du primaire et 25% du secondaire étaient perturbées. Durant cette journée, il y a eu plus d'un million de manifestants dans les rues selon la police et 3,1 millions selon les syndicats.

Analyse de la situation

Parallèle avec le CNE (Contrat nouvelle embauche)

Selon une étude économétrique publiée par Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, membres du Conseil d'analyse économique de l'université de Paris I-Sorbonne, le Contrat nouvelle embauche pourrait entraîner la création 70.000 emplois supplémentaires à l'horizon de dix ans tout en augmentant l'instabilité du travail et "une légère détérioration des conditions de vie des demandeurs d'emplois, équivalente à une diminution de 0,47% du revenu."

Parallèle avec d'autres pays

En Suisse

Alors que la protection contre les licenciements est plus faible en Suisse qu'en France, la situation sur le marché de l'emploi à la sortie de la formation y est relativement bonne (d'après Office fédéral de la statistique). Les entreprises ne se servent que peu des possibilités de licenciement offertes. Lorsque quelqu'un est engagé, il est considéré comme un investissement par l'entreprise, qui, si elle le licencie, perdra un "capital" d'expérience proportionné à l'ancienneté du salarié. La capitalisation de l'ancienneté augmente de surcroît avec le niveau d'étude de l'employé. Si une entreprise requiert de la main d'oeuvre à court terme, elle se tournera naturellement vers les sociétés de travail temporaire et les intérimaires. Pour des besoins à moyen ou long terme, la concentration de l'expérience sur une personne unique motivera la création d'un poste à durée indéterminée, et à son maintient dans la mesure du possible. Il est à noter que si la loi permet de licencier plus facilement en Suisse qu'en France par exemple, elle n'en définit pas moins un arsenal de pénalités (délais d'annonce, mois de salaire supplémentaire, indemnisation ou prise en charge de la recherche d'un autre emploi) qui viennent s'ajouter au coût de recherche d'un remplaçant ou d'un autre employé (petites annonces, entretiens, documents administratifs, etc.) Elle empêchent donc la mise en place d'une politique de création-suppression d'emploi directement calquée sur la demande (janvier : beaucoup de commandes --> engagement de deux personnes, août, baisse de la demande --> licenciement de deux personnes).

En Allemagne

La grande coalition CDU et SPD a décidé après négociation de déposer un projet de loi portant de six mois à deux ans la période d'essai pour les contrats à durée indéterminée. Cette période d'essai permet à l'employeur de se dispenser de motif de licenciement. [11] En contrepartie, les modalités de recours aux CDD seraient rendus plus contraignants. Toutefois, le ministre social-démocrate (SPD) du Travail, Franz Müntefering, a très récemment annoncé sa décision de « stopper » la mise en oeuvre de ce projet, auquel les syndicats allemands s'opposent.[12]

Aux États-Unis

L'employeur n'a pas besoin de justifier le licenciement de son salarié, qui peut le contester devant les tribunaux.

En Suède

En Suède, l'employeur n'est tenu de se justifier pour un licenciement que si l'employé le demande.[13]

L'information et l'intox

Les réactions qui ont suivi ce projet de loi ont été très variées et le gouvernement comme les partisans du retrait du contrat ont cherché à informer des conséquences de ce projet de loi, mais aussi à mobiliser le plus grand nombre, quitte à perdre une part d'objectivité. Les moyens utilisés sont divers et ne cherchent pas toujours à informer sur toutes les conséquences, mais plutôt à souligner un point précis afin de convaincre plus facilement.

"Le succès du CNE" ?

Afin de soutenir le CPE, Dominique de Villepin a déclaré à maintes reprises que "le CNE est un succès" puisque 350 000 contrats avaient été signés huit mois après la mise en application du CNE. L'appréciation de l'intérêt de ce contrat nécessite cependant de faire la différence entre ces 350 000 contrats signés et les contrats qui auraient été signés sous une autre forme (CDD ou CDI) afin de connaître le nombre "net" et non "brut" de création d'emplois en CNE. De surcroît, il convient d'attendre la fin de la période d'essai de deux ans (en septembre 2007) pour déterminer combien de CNE auront été rompus avant leur transformation en CDI.

Publicité sur internet

On peut également remarquer l'achat du mot "cpe" dans le programme Google AdWords, afin que Google affiche, quand on tape "cpe", des pages de promotion du CPE sur le site du Premier ministre, de l'UNI et de l'UMP. Des journaux tels que Libération ou Le Nouvel Observateur ont également participé à ces achats. Des sites utilisant les autres sens de cet acronyme qui recouraient à cette méthode ont pour beaucoup dû renoncer pendant un temps à cette pratique, le coût étant devenu trop élevé. Elle est utilisée en parlant d'un risque plus ou moins important de se retrouver dans une situation difficile mais également lorsqu'une personne est déjà dans une situation difficile. Les réduire à une seule et même situation est tentant mais exagéré. Cela cache une partie du volet "social" du CPE (notamment en terme de formation, d'allocations, et de locapass).

Le gouvernement a également lancé des campagnes d'informations publicitaires sur internet au sujet du CPE (notamment sur le site du journal Le Monde). (Elles affirmaient, en citant des organismes bancaires partenaires, que le CPE pourrait tout de même permettre l'accès au crédit.)

( source : Wikipédia )

11:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Suis-je homosexuelle?

J'ai 17 ans et je me sens très attirée sexuellement par certaines de mes copines. Ça me trouble. Suis-je homosexuelle?

 



La sexualité, dans le développement humain, a une place prépondérante. Freud en a fait la base de sa théorie psychanalytique. Le complexe d'Oedipe en est la clé de voûte. Cette relation triangulaire entre papa, maman et moi sera un point déterminant dans l'identité sexuelle d'un enfant, d'un adolescent, pour trouver son apogée chez l'adulte.

Il est facile d'observer les attirances d'un petit garçon pour sa maman et d'une petite fille pour son papa. Pour que l'enfant trouve son équilibre et son identité sexuelle d'adolescent et d'adulte, il devra entendre ses parents lui dire que papa et maman sont mariés et qu'il n'est pas question pour lui de se marier avec l'un ou l'autre de ses parents. Il recevra ainsi l'encouragement à trouver, plus tard une femme ou un mari pour lui-même. L'enfant aura donc à vivre une intense frustration contenue et comprise par les parents.

A partir de là, il n'est pas difficile d'imaginer les distorsions multiples qui peuvent s'en suivre si l'un ou l'autre des parents n'est pas au clair sur sa propre sexualité, et les conséquences possibles sur l'identité sexuelle de l'enfant.

Qu'en est-il de l'adolescent et de son "homosexualité"? Celui-ci va vivre, en plus de ce que je viens de décrire, les métamorphoses de son corps et en sera troublé. Il éprouvera le désir de découvrir les nouveaux plaisirs que son corps lui procure. Il sera donc aussi attiré par des adolescents du même sexe. Nous appelons cette période celle des "amitiés particulières". La fille éprouvera la craintes de voir son corps se transformer. Le garçon, d'avoir ce que nous appelons dans le jargon psychologique des "pollutions nocturnes", etc.

Tout se passe comme si l'adolescent, avant de se déterminer pour un(e) partenaire sexuel(le), avait besoin d'expérimenter un partenaire du même sexe. Rien donc d'anormal à l'attirance que vous décrivez. Elle le sera à partir du moment ou la personne en souffrira, témoignant ainsi, entre autre, d'un Oedipe mal résolu.

Dans ce cas, la psychothérapie sera le traitement de choix pour sortir de l'impasse.

Daniel Pone, analyste transactionnel en formation clinique.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans QUESTIONS D'ADOS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« La plus belle façon de dire Dieu c'est de le dévoiler sans le dire. L'amour de Dieu se dévoile par la puissance d'une vie d'abord.
L'amour transfigure tout, sublime tout et donne la seule raison de vivre sur terre.
AIMER,C'EST ÊTRE. »

Guy Gilbert.

Pensée proposée par Josiane Arambel du site:
" Lumière dans la Vie "

07:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/04/2006

Guide du web chrétien.

 

Alliances bibliques :
Alliance biblique universelle - Fraternité mondiale des Sociétés Bibliques. (en anglais et espagnol)
Les Alliances bibliques dans le monde - Liens vers les Sociétés Bibliques en Europe, Amériques, Asie, Afrique et Océanie.

Bible :
La Bible Segond sur internet - La Bible Segond intégralement sur internet, avec outils de recherche et équivalences dans d’autres langues. Pratique, simple, fluide. Une réalisation de l’Alliance Biblique Universelle.
Bible de Jérusalem - Le site de la Bible de Jérusalem / éditions du Cerf
André Chouraqui - Traducteur des trois textes fondamentaux du judaïsme, du chistianisme et de l'islam, André Chouraqui, grâce à ce retour aux sources, met en évidence les filiations qui relient les trois religions monothéistes entre elles.
Bible Bayard - Le site de la Bible Bayard.

Librairies religieuses :
Librairies Siloë - Réseau de 65 librairies spécialisées animées par un même projet : "mettre en commun des idées, des moyens et des compétences pour assurer, dans un contexte difficile, le développement du livre de culture religieuse, à partir des valeurs chrétiennes qui nous animent." SILOË se veut aujourd’hui au service de tout l'homme et de tout homme, quelle que soit sa sensibilité ou sa culture.
ArrêtAuxPages.com - La librairie itinérante l’Arrêt aux pages installe des comptoirs de librairie, en sélectionnant une offre éditoriale adaptée : choix de livres liturgiques, théologiques, religieux, d’histoire du protestantisme, valorisation de fonds de « petits éditeurs ». Aujourd’hui, l’Arrêt aux pages présente sur ce site son catalogue de vente par correspondance, en y intégrant un magazine et des rencontres.
La Procure - Réseau de 30 librairies spécialisées. La Procure de Paris est la plus grande librairie religieuse d’Europe. Reconnue depuis toujours pour sa spécialité dans le domaine des religions, La Procure est aussi une grande librairie générale et universitaire avec près de 80 000 titres en stocks.
Librairies CLC - Réseau de 13 librairies chrétiennes. Tendance évangélique. Et au-delà de la France, un réseau mondial.

Églises chrétiennes en France :
Conférence des Evêques de France - Site officiel de l'Eglise Catholique. CEF, c'est l'actualite au quotidien de l'Eglise catholique : foi, textes, forums, événements, liens, diocèse.
La Fédération Protestante de France - a pour mission première de contribuer au rapprochement de la plupart des Eglises et des Associations Protestantes de France.
Église Réformée de France - Les calvinistes français : 350 000 membres, 383 paroisses. L’Eglise Réformée de France est historiquement et traditionnellement très liée à la Société Biblique Française.
Feeb - Fédération des Eglises Evangéliques Baptistes de France
Ueel - Union des Eglises Evangéliques Libres de France
Site officiel français des adventistes du 7eme jour - Les adventistes sont une des plus récentes familles spirituelles issues de la mouvance protestante nord-américaine (seconde moitié du XIXe siècle). Partis d’une vision puritaine et millénariste, les adventistes ont développé peu à peu une approche religieuse originale et une vision de l’existence digne d’intérêt : le respect de l’environnement et l’hygiène personnelle y tiennent une large place. Les adventistes se rapprochent de plus en plus de la FPF. Ils ont collaboré à plusieurs chantiers bibliques en lien avec l’Alliance et la Société Biblique Française.

Maisons d’édition spécialisées :
Editions du Cerf - Maison d’édition des Dominicains fondée en 1929. Plus de 6000 titres au catalogue. Bible, tradition chrétienne, documents d’Eglise, initiation et recherche en théologie, philosophie, sciences humaines, histoire de l’art et des religions. La TOB (Traduction Œcuménique de la Bible) est coéditée par la Société Biblique et Le Cerf.
Presses de la Renaissance - Editeur de littérature générale spécialisé en livres de religion - philosophie - spiritualité. Des nouveautés originales paraissent régulièrement.
Labor et Fides - Labor et Fides est la principale maison d'édition protestante de la francophonie. Créée en 1924, elle a acquis sa taille et sa réputation grâce à ses relations étroites avec les théologiens protestants francophones, dont elle édite les principaux travaux. Conjointement à cette orientation confessionnelle, Labor et Fides veut aujourd'hui proposer des livres d'information et de débat sur la tradition chrétienne telle qu'elle se vit dans le monde actuel, et telle que la prolonge et la dynamise le protestantisme.

Entraide :
Cimade - Association œcuménique créée en 1939, elle travaille en collaboration avec d'autres organismes catholiques, orthodoxes et laïcs au service des réfugiés, des étrangers en France, et au développement solidaire de pays de l'Est et du Sud.
Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture - L'ACAT, association chrétienne œcuménique, s'engage aux côtés de tous ceux qui luttent pour l'abolition de la torture et des exécutions capitales.
Prisonniers Sans Frontières - est une ONG non-confessionnelle qui œuvre pour l'humanisation des prisons en Afrique. Des actions de solidarité conjointes ont existé entre PSF et l’Alliance Biblique Française.
Solidarité Protestante France-Arménie - a été créée en Avril 1990, suite au terrible tremblement de terre de Décembre 1988. Ses actions Culturelles, Humanitaires et Théologiques se sont développées depuis 10 ans en Arménie.

 Presse écrite spécialisée :
Bayard - l'un des leaders mondiaux de la création éditoriale pour la jeunesse (Pomme d'Api, Astrapi, Phosphore...), la presse senior (Notre Temps...), la presse religieuse (Prions en Eglise, Panorama...), la presse familiale (Pèlerin magazine) et le quotidien La Croix.
La Croix - Le grand quotidien chrétien français. Groupe Bayard.
Réforme - Chaque semaine un regard protestant sur l'actualité. Journal virtuel, boutique, archives, courriers, forum...
La Vie - L’hebdomadaire La Vie est à l’origine du groupe des Publications de la Vie Catholique, aujourd’hui intégré au groupe Le Monde. Véritable institution fondée en 1945. Disponible en kiosque.
Témoignage chrétien - Fondé en 1941 par une poignée de résistants chrétiens de gauche en lutte contre le fascisme, cet hebdomadaire poursuit sa route d'observateur engagé de l'actualité. Véritable monument historique puisqu’il est le dernier titre de presse encore en vie à avoir été fondé par la résistance. Disponible en kiosque.
Le Christianisme Aujourd'hui - Le nouveau mensuel d'information et de réflexion des protestants évangéliques francophones, est né le 22 août 2003. Ce magazine succède au mensuel L'Avènement et à l'hebdomadaire Le Christianisme au XXIe siècle, deux acteurs importants de la presse protestante.
Le Monde de la Bible - La Bible sous l’angle de l’art, de l’histoire et de l’archéologie. Paraît tous les deux mois. Disponible en kiosque. Groupe Bayard.

Magazine d'actualité chrétienne :
Port Saint Nicolas - Le rendez-vous des internautes catholiques: bible, exégèse, société, oecuménisme, interreligieux, art sacré, mouvements, services, atelier liturgique, théologie, histoire, prières, documents...
Croire.com - Un site qui promeut l'ouverture chrétienne et accompagne les internautes dans la grande aventure de la vie : tel est le projet qui anime la rédaction de croire.com

Télévision, radio, vidéo :
Le jour du Seigneur - L'émission Le Jour du Seigneur est la plus ancienne émission de la télévision française (1950). Ce programme diffusé sur France 2, tous les dimanches de 10 h 30 à 12 h 00, est composé de trois parties : un magazine, la messe catholique toujours en direct et une plage d'actualités. On appréciera le très bon menu des visites virtuelles à 360° et en particulier celles de Chartes et de Vézelay, véritables Bibles de verre (les vitraux gothiques de Chartres) et de pierre (les sculptures romanes de Vézelay).
Présence protestante - L’émission de la fédération Protestante de France le dimanche à 10 heures sur France 2.
KTO TV - Créée sous l’impulsion de l’archevêché de Paris, la chaîne KTO ( prononcer « katéo ») s'est positionnée dès son origine comme « La Télévision Catholique », c'est-à-dire la télévision faite avec tous les catholiques, pour tous les catholiques. Mais elle est aussi ouverte à tous les chercheurs de sens, croyants ou non. Elle désire offrir un visage moderne, sans censure ni prosélytisme, destiné à servir de trait d'union à toutes les générations et les classes sociales.
Meromedia - la vidéo au service de l'évangile de la Bible et du Protestantisme.
RCF - 52 stations de radios diocésaines en France : dans un esprit de coopération et d’interactivité, les radios RCF diffusent 24H/24 un programme généraliste, grand public, chrétien, ouvert et œcuménique.
Radio Notre-Dame - Radio catholique du diocèse de Paris.
Fréquence Protestante - Une idée et une passion : faire de la radio un moyen d’expression privilégié des protestants de la région parisienne, le lieu d’un débat permanent sur les grands problèmes de la société dans laquelle nous vivons, le reflet de la diversité du protestantisme d’Ile-de-France et d’ailleurs.

 Moteurs de recherche et annuaires chrétiens :
L'aquarium - Moteur de recherche de sites chrétiens.
Bethel - Moteur de recherche de sites chrétiens.
Léviatan.net - Moteur Suisse (en français et allemand)
Top Chrétien Francophone - Un portail chrétien Internet pour la Francophonie
Catholique en France - Annuaire des liens cef.fr

 Partenaires divers de l’Alliance Biblique Française :
Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens - 2500 responsables d’entreprise chrétiens qui couvrent un panorama très large de l’économie française, de la PME à l’entreprise de dimension internationale, et tous les secteurs d’activité : industrie, services, informatique ou multimédia. Créée en 1926 par des chefs d’entreprise chrétiens, dans le prolongement de l’enseignement social de l’Eglise : pour une économie au service de l’homme. Les EDC ont pour mission d'aider les chefs d'entreprise à faire l'unité entre leur foi et leur vie professionnelle. Ces deux domaines paraissent souvent éloignés l'un de l'autre, sinon incompatibles aux yeux de certains. Propriété, subsidiarité, solidarité : le dirigeant d'entreprise est souvent seul face à ces questions, comme vis-à-vis des problèmes qu'il rencontre dans son entreprise. Parce qu'ils offrent un lieu fraternel de réflexion, d'échange et de conversion personnelle, Les EDC croissent et rajeunissent. Ils aident les entrepreneurs et dirigeants d'entreprise à agir dans le monde, sur les mentalités et les institutions. Ils invitent à mettre l'Evangile au coeur de la vie professionnelle. L’Alliance Biblique Française a été le partenaire biblique des EDC et a réalisé, pour leurs assises nationales organisées en 2004 à Poitiers, une exposition exclusive intitulée « Chemin d’Emmaüs : un chemin de réconciliation ».
Oeuvres Pontificales Missionnaires - Organisme officiel de l’Eglise catholique pour la Coopération Missionnaire. Chaque année, les OPM organisent la Semaine Missionnaire Mondiale : l’Alliance Biblique Française a collaboré à la Semaine Missionnaire 2004 consacrée au thème : « Faire entendre l’évangile ». A voir : la carte « Diffusion de la Bible dans le Monde » préparée par l’ABF (téléchargeable en pdf).
Aumôneries chrétiennes de Prison - Un partenariat entre les aumôneries de prison d’île de France (catholique et protestante) et l’Alliance Biblique Française a lieu pour la première fois du 6 décembre 2004 (journée nationale des prisons) au 31 janvier 2005 (fin de la semaine de l’unité chrétienne). « Bible en prison » est le nom de l’opération dont l’objectif est de pourvoir en Bibles les aumôneries : ces dernières en manquent de façon chronique, faute de moyens suffisants, malgré l’importance de leurs activités en milieu carcéral.
Enseignement Catholique
Diocèse de Nanterre - L’ABF est le partenaire biblique de l’Enseignement catholique du 92, dans le cadre de « L’année de la Parole », l’initiative thématique du diocèse de Nanterre pour 2005.
Terre Entière - Croisières et voyages culturels ; itinéraires spirituels et pèlerinages ; voyages sur mesure pour groupes ; accompagnement culturel (conférenciers, spécialistes) ; accompagnement spirituel. En lien avec La Bible Expliquée, l’agence Terre Entière est partenaire de l’Alliance Biblique Française.

Ressources :
Laplusbellehistoire.com - La Bible comme vous ne l'avez jamais entendue ! Vous pouvez écouter le message de la Bible sur ce site
Causeries de Cozes - Rencontres amicales et instructives, les Causeries de Cozes sont organisées depuis plus de dix ans par le Conseil Presbytéral de l'Église Réformée de Cozes.
Aventures - désire mieux faire connaître la Bible et son message dans le respect absolu de la liberté de chacun. Dans cette activité, les artistes ont un outil privilégié : l'expression artistique qui est aussi la source de leur démarche. Engagés dans un service chrétien "ouvert à tous" ils collaborent avec tous les groupes, toutes les associations et toutes les Églises qui les sollicitent. Depuis 17 ans, plus de 1200 représentations et près de 200 stages de formation sont au bilan de leur activité qui s'est déroulée dans des théâtres, des écoles, des cathédrales, des prisons...
Bible et pédagogie à Versailles - Une initiative pédagogique de qualité : initier les élèves de 6e à la connaissance d’un texte fondateur de la culture occidentale : l’étude d’extraits permettra aux élèves d’approcher le texte d’origine par l’intermédiaire d’une traduction reconnue ; la lecture d’épisodes entiers à travers une adaptation à leur portée leur permettra d’avoir une vision plus globale de la Bible et, bien entendu, de connaître des textes notoires. Dans cette optique, il semble important de ne pas se limiter à l’étude de la Genèse, par exemple.
Faire réfléchir les élèves sur un sujet qui les interpelle quotidiennement, à savoir la relation avec l’autorité et ses représentants (parents, équipe éducative, adultes, loi) ; ce sera notamment l’objet de travaux d’expression écrite.
Inscrire l’étude de la langue dans un projet cohérent, l’étude des types de phrases (et plus particulièrement des phrases injonctives et interrogatives, très fréquemment employées dans la Bible) trouvant ici parfaitement sa place, au cœur du dialogue qui se noue entre Dieu et l’homme.

Musée virtuel du Protestantisme - Pour illustrer les moments significatifs de la vie du protestantisme français du XVIe siècle à nos jours. Pour conserver les images - textes, tableaux, dessins, objets - témoins de ces événements. Pour orienter tous ceux qui souhaitent mieux connaître et comprendre l'histoire du protestantisme français.

21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOUVEAUX SITES DE GOSPA.

- LES SITES PRINCIPAUX -

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MEDJUGORJE  : le site officiel de Medjugorje.
COMMUNION  : la communion "Marie Reine de la Paix".
EDM  : les Enfants de Medjugorje.
EPHESE  : livres, K7...
CLUB-MEDJ  : pèlerinages.
MSV : pèlerinages.
PRIERE : des outils pour prier le rosaire. 
PSN  : théologie.
PELERIN : les forums de Pèlerin magazine.
LA-CROIX : les forums du journal La Croix.
CROIRE : les forums du magazine Croire aujourd'hui.
OASIS-1 : la "base secrète" de "Chère Gospa".
-
- AUTRES SITES -
(classés par thèmes)
-
BIOETHIQUE (1)
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>Gène éthique : un site pour se tenir au courant des rapports entre l'Eglise et les différentes découvertes (ou recherches) scientifiques.
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CHARISMES (1)
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>Frère Silouane : le site d'un prédicateur connu, membre de la communauté des Béatitudes.
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COMMUNAUTES (3)
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>Béatitudes : la communauté des Béatitudes.
>Emmanuel : la communauté de l'Emmanuel.
>Foyers de Charité : le site officiel de l'oeuvre de Marthe Robin, la grande mystique de Châteauneuf de Galaure.
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EGLISE (2)
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>Vatican : le site officiel du Saint Siège.
>Zenit : un très bon site d'information pour avoir des nouvelles du Pape et de la vie de l'Eglise.
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EVANGELISATION (2)
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>Christicity : un site où vous trouverez beaucoup d'infos, de témoignages et de bonnes adresses.
>Inxl6 : le portail jeune de l'Eglise catholique en France.
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FAMILLE (1)
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>Prier en famille : un site pour aider les parents à accompagner leurs enfants vers Dieu.
-
FORUMS (2)
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>Forum catholique : possibilité de discuter avec des internautes venant du monde entier.
>Salon beige : des réflexions et des commentaires postés à partir d'articles parus dans la presse nationale.
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HUMOUR (1)
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>Deligne en ligne : le blog du célèbre dessinateur de Pèlerin magazine et de La Croix.
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INTERNET (2)
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>Aide on line : assistance en ligne (forums).
>Plus : d'autres adresses utiles.
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JEUNESSE (2)
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>Gilbert Guy : le site officiel du père Guy Gilbert.
>Leroy Bruno : le blog d'un éducateur chrétien qui a la même sensibilité que le père Guy Gilbert. Des textes très beaux et très profonds.
-
LIVRES (3)
-
>A Son Image : des livres, des DVD, des images... sur Medjugorje et Maria Valtorta.
>Maria Multi Médias : beaucoup de DVD et de K7 audio en lien avec Medjugorje.
>Sakramento : vente par correspondance de livres et de vidéos sur Medjugorje.
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LOISIRS (1)
-
>Web Sudoku : des millions de grilles tous niveaux pour les amateurs de Sudoku.
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MARIE (1)
-
>Totus-Tuus : un blog tout à fait remarquable pour apprendre à connaître et à aimer Jésus par Marie.
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MEDJUGORJE (1)  
-
>Queen of peace : site canadien contenant beaucoup d'informations sur Medjugorje (en anglais).
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PELERINAGES (3)
-
>German Wings : des prix intéressants pour les vols sur Split, via Cologne ou d'autres villes allemandes (pour Medjugorje).
>Prayer experience : organisation de pèlerinages à Medjugorje centrés sur la vie de prière, en compagnie du voyant Ivan (en anglais).
>Trois blancheurs : organisation de pèlerinages à Medjugorje (et ailleurs). 
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REVELATIONS PRIVEES (2)
-
>Emmerich : une page consacrée aux visions de Catherine Emmerich.
>Valtorta : le site de Maria Valtorta.
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SANCTUAIRES (3)
-
>Fatima : un site consacré au sanctuaire de Fatima (Portugal).
>Lourdes : le site officiel de Lourdes (France).
>Paray-le-Monial : le site officiel de Paray-le-Monial.
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SECTES (1)
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>Final age : le père Verlinde répond à toutes vos questions sur le spiritisme, l'astrologie, le New Age… afin de vous aider à mettre les jeunes en garde.
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SOLIDARITE (3)
-
>Anpe : des offres d'emploi pour celles et ceux qui recherchent un travail.
>Jérémy-espoir : tout l'amour d'une maman pour son enfant qui est mort d'une leucémie.
>Mary's meals : créée par une famille écossaise qui a été touchée par Medjugorje, cette association offre des repas aux enfants des pays pauvres.
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SPIRITUALITE (1)
-
>ND du Web : le premier centre spirituel ignatien sur internet.

20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Travailler sous le signe de la liberté.

Le "droit au travail" semble bien constituer une revendication majeure des citoyens de nos pays démocratiques dits occidentaux. Le projet de Constitution pour l'Europe mentionne un "droit de travailler". Le mouvement ouvrier du 19è siècle – la Fête du Travail du 1er mai s’en souvient – revendiquait quant à lui la nécessaire limitation du temps journalier de travail, compte tenu des conditions difficiles de l’activité industrielle. Le "sens" que l’on accorde au travail a donc évolué à travers les temps. La société moderne contemporaine, dans son organisation politico-économique, se doit-elle de fournir du travail à tout le monde ? N'est-ce pas là une préoccupation majeure de tout gouvernement qui dit lutter contre le chômage ? N’était-ce pas aussi l'objectif vers lequel tendait la gauche lorsqu'elle s'efforçait de mettre en place les 35 heures, car y a-t-il une autre solution de donner du travail à tout le monde qu'en le répartissant ? Aujourd'hui, l'érection du travail en symbole de l'insertion sociale du citoyen risque d'induire une sorte d'idolâtrie du travail en en faisant une valeur absolue. Celle qui ouvre toutes les voies, celle du statut social, des loisirs, du bonheur matériel. Pourtant, le travail en lui-même ne prend-t-il pas, de plus en plus, tournure de nouvelle forme d'esclavagisme ? Le rendement maximum, non seulement pour les travaux de production, mais aussi les services, caractérise l'organisation du travail d'aujourd'hui. Pour compenser la tension résultant des conditions de travail, les loisirs offrent à la consommation des services faciles à mettre en œuvre plutôt que d’appeler à la créativité ou à la concentration intellectuelle. La question de la qualité du travail et de la qualité des loisirs se pose donc, mais se trouve immédiatement coiffée par celle du droit au travail. Pourtant la question de l’organisation du travail est intimement liée à celle de la conception du travail. L’exemple, absurde en lui-même, mais d’une incroyable désinvolture, de la proposition faite à des employés français de se délocaliser et d’accepter un salaire de misère montre bien que le sens donné au travail n’est pas le même suivant le point de vue où l’on se place. Les délocalisations si elles permettent peut-être provisoirement de sauver des entreprises, garantissent des retombées au plus petit nombre, au grand dam du plus grand nombre – ceux que le travail faisait vivre au quotidien ; ceux pour qui le travail bien fait était source de satisfaction, ceux qui contribuaient ainsi au tissus social dans un cadre local ou régional auquel l’on était fier d’appartenir. Enfin, comment passer sous silence le fait que les délocalisations font travailler des humains pour un rendement maximum, mais un salaire moindre. Dans l'abstraction, il s'agit d'une progression de l'esclavage humain, pendant que d'autres ici, se demandent à quoi ils peuvent bien "servir", au sens propre du terme et, finalement, quel est le sens de leur vie qui sera, à sa manière, faite de dépendance financière, si ce n'est de précarité ou de misère. Chercherait-on une orientation éthique à notre problématique dans les écrits bibliques, nous constaterions que ceux-ci ne présentent jamais le travail comme une fin en soi : le travail est plutôt une astreinte - le « paradis » est l'endroit où l'on ne travaille pas! Mais lorsque Jésus rappelle que le jour de repos est fait pour l'homme, il souligne qu’il en va de la liberté et de la dignité humaines. Puisse notre conception du travail s’orienter à ces notions et aider à considérer le travail sous ses aspects positifs, constitutifs de la société, en le concevant comme un lieu de satisfaction et non d'esclavage. Certes, concevoir le travail autrement signifie aussi le réorganiser, y compris en matière d'écart des revenus, et s'en donner les moyens. Si tel est l'objectif du plus grand nombre, c'est aussi le plus grand nombre qui doit s'en sentir responsable et y travailler - principe de base du fonctionnement d'une démocratie. Il va de soi que cette volonté s'exprime et se concrétise à tous les niveaux – national, européen et international.

Ernest Winstein.

10:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS ET PENSÉES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

METTRE SA VIE ENTRE LES MAINS DE DIEU.

Avez-vous l’impression qu’on vous exploite, que tout le monde se sert de vous ?

Vous pensiez que l’on vous aimait et soudain vous découvrez que les autres n’ont fait que se servir de vous, et vous vous sentez trahi. Cela est normal, car vous avez certainement placé votre vie entre les mains d’autres humains.

N’oubliez jamais qu’aucun être humain ne peut créer quoi que ce soit : il ne peut que se servir de ce qui existe déjà !

Vous venez de vous énerver face au comportement de vos enfants. Vous venez peut-être de vous emporter contre un collègue de travail. Ou encore vous hurlez votre rage à l’encontre du chauffard qui vient de vous couper la route. Vous avez eu une discussion envenimée avec votre compagnon ou votre compagne.

Et maintenant vous déversez votre ressentiment sur vos proches ou sur n’importe quel autre humain qui se trouve à portée de voix ! Avez-vous jamais songé que peut-être votre colère est l’expression de l’amertume que vous avez laissée libre d’envahir votre âme ?

La solution n’est pas de déverser votre rancune sur ceux qui vous entourent, c’est de l’amener aux pieds du Seigneur grâce à la prière, et de Lui permettre de vous en guérir.

La guérison doit s’effectuer à l’intérieur de vous avant de s’extérioriser. Voilà pourquoi vous devez passer du temps auprès du Seigneur, Lui permettant de pardonner vos rancunes, de guérir la souffrance, de cicatriser les souvenirs, et de remplir votre coeur de Son amour, afin que vous puissiez aimer les autres comme Lui sait le faire. Laissez-Le faire Son travail en vous : n’essayez pas de Le remplacer par vos efforts personnels ! Essayez de prier cette prière : “O Père, je désire agir avec amour, pas réagir avec amertume. Aide-moi à montrer de la patience envers tous. Que Ton amour, aujourd’hui contrôle ma vie et mes attitudes, au nom de Jésus. Amen” Avez-vous l’impression qu’on vous exploite, que tout le monde se sert de vous ?

Si nous obéissons à Dieu, d’autres en souffriront plus que nous, et cela nous tourmente. Pour nous, si nous avons de l’amour pour notre Seigneur, l’obéissance ne nous coûte pas, c’est une joie, mais elle coûte à ceux qui ne l’aiment pas. En obéissant à Dieu, nous renverserons les plans de certaines personnes, qui nous diront : " C’est cela que vous appelez être chrétien ! " Pour éviter de les faire souffrir, il nous faudrait tout simplement désobéir à Dieu.

Retranchés dans notre orgueil, nous disons : " Jamais je n’accepterai de recevoir quoi que ce soit de quelqu’un d’autre." Il le faut bien pourtant, ou sinon désobéir à Dieu. Avons-nous le droit de refuser ce que notre Maître a lui-même accepté ? (Luc 8, 23)

Si nous disons : " Je veux supporter seul toutes les conséquences ", nous paralysons notre vie spirituelle. Car c’est impossible. Nous sommes tellement dépendants de tous les desseins de Dieu qu’en lui obéissant, nous agissons nécessairement sur les autres. Si nous voulons obéir à Dieu, il nous faut accepter humblement toutes les conséquences. Certes, nous pouvons désobéir à Dieu pour nous épargner cette humiliation, nous pouvons contrister notre Seigneur. Mais si nous choisissons de lui obéir, il veillera lui-même sur tous ceux qui auront subi le contrecoup de notre obéissance. Obéissons : Dieu pourvoira.

Ne dictez rien à Dieu. A Lui de prévoir et de pourvoir.

Bruno LEROY.

10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ALCOOL ( dans notre rubrique : Questions d'ados ).

J'ai 18 ans et je sors tous les week-ends avec mes amis. On est une très bonne équipe de copains et on s'entend bien ensemble: le seul problème c'est que nous buvons de l'alcool à toutes nos rencontres. Toutes les fins de soirées, je finis ivre. Cette situation ne me dérange pas énormément, car sur le moment je m'amuse beaucoup. ça ne pose également pas de problème dans ma vie professionnelle et familiale. Je ne bois pas d'alcool la semaine, mais je me fais quand même du souci pour ma santé... Est-ce que je suis un alcoolique avec deux ivresses par semaine? Quelles sont les conséquences de ces ivresses sur ma santé? Je fais également de la course à pied et j'aimerais savoir si ces ivresses influencent mon endurance?


Vous avez raison de vous faire du souci pour votre santé. Même si votre consommation d'alcool le week-end n'a aujourd'hui pas d'influence négative sur votre vie familiale et professionnelle, elle n'est pas sans risque: tout d'abord, il y a les dangers immédiats liés à l'état d'ivresse: risque de coma, d'hypotermie en cas de très forte ivresse, risque accru d'accidents, qu'il s'agisse de chutes ou de conduite automobile, risque accru de bagarres ou d'autres comportements non contrôlés (par exemple relations sexuelles non protégées), et risque à moyen terme de développer une tolérance.

Par tolérance, on entend l'adaptation du cerveau à l'alcool: il s'adapte effectivement à fonctionner avec de l'alcool, ce qui fait que la personne ne ressent plus les mêmes effets et qu'il lui faudra toujours plus d'alcool pour ressentir une sensation d'ivresse, ce qui à long terme est susceptible d'engendrer une dépendance à l'alcool.

L'alcool pénètre très rapidement dans l'organisme et touche pratiquement tous les organes. Nul doute que vous serez moins performant pour la course à pied un lendemain de fête, car tout le corps utilise son énergie à éliminer le poison que représente l'alcool pour lui.

Pour en savoir plus sur les effets de l'alcool et quelques trucs pour vous aider à maîtriser votre consommation, je vous invite à consulter l'adresse suivante:

http://www.sfa-ispa.ch/Prevention/francais/alcooltrop/intro.htm

 

Corinne Follonier, SFA-ISPA.


10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans QUESTIONS D'ADOS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
«Il faut se détendre pour se tendre, lâcher pour saisir, s'abandonner pour se donner, celui qui s'unit à Dieu est en paix avec toutes ses contradictions. »
 Mireille Nègre.
Pensée proposée par Josiane Arambel
du site: " Lumière dans la Vie ".

08:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |