05/04/2006
VIVRE DANS LA CONFIANCE.
Lorsque Dieu appelle quelqu'un Il lui fournit l'équipement nécessaire pour bien accomplir sa mission, mais Il ne le fait pas toujours à l'avance. Bien souvent l'apprentissage a lieu en même temps que l'accomplissement de la mission elle-même !
Avez-vous déjà dit à Dieu : "Je suis terrifié à l'idée d'avoir à m'exprimer devant tous ces gens. Pourquoi veux-Tu que je prenne en main cette rencontre ?" ou encore : "Je ne suis pas qualifié pour cet emploi. Pourquoi tiens-Tu à ce que je pose ma candidature ?"
Ne vous fiez pas à votre manière d'envisager la situation ! Pour accomplir la tâche que Dieu vous a assignée les seules qualifications qui comptent vraiment sont Sa force et Sa sagesse. Le reste n'est qu'apprentissage "sur le tas" ! Vous devez seulement faire confiance à Dieu et agir selon ses encouragements.
Cela ne veut pas dire que vous ne serez jamais effrayé. Comme Moïse vous aurez l'impression qu'il vous est impossible de réussir en raison de votre manque total d'expérience. Mais c'est à ce moment-là que vous devrez prouver votre foi et la pousser au delà de ses limites en vous mettant simplement à faire ce qu'il est nécessaire de faire en fonction de vos connaissances présentes. Dieu pourvoira au reste. Vous apprendrez alors davantage la valeur de l'humilité et découvrirez comment dépendre de Dieu plus que jamais.
Vous devrez peut-être demander l'aide de beaucoup de personnes autour de vous, et parfois poser beaucoup de questions, mais n'ayez jamais peur de poser des questions, ni de faire des erreurs, ni de demander le soutien d'autrui, ni de tenter de faire certaines choses d'une manière nouvelle que personne n'a tentée avant vous.
Si Dieu vous a appelé à occuper ce poste, alors vous êtes la seule personne choisie par Lui ! N'oubliez jamais ce détail !
08:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/04/2006
GRANDE MOBILISATION ANTI-CPE.
Les observateurs de l’opinion publique partagent le même constat : la parole présidentielle et le changement annoncé d’interlocuteur n’ont pas désarmé les anti-CPE. « Au mieux, cela a permis d’amorcer la fin de la phase de durcissement. Mais pas encore celle de la décrue », affirme Brice Teinturier, du département opinion de la Sofres. Voilà qui explique pourquoi, même si les grèves et les perturbations se sont avérées moins nombreuses mardi 4 avril, les cortèges sont, eux, restés très fournis à travers la France.
Droite et gauche, d’ailleurs, partagent le même diagnostic. « Les dernières enquêtes ne montrent aucunement une démobilisation du mouvement. Bien au contraire », assure ainsi Gérard Le Gall, le « Monsieur sondage » du Parti socialiste depuis des lustres. « Il est indéniable que cela demeure très fort », renchérit Manuel Aeschlimann, conseiller de Nicolas Sarkozy chargé de suivre l’opinion. Pour le député UMP des Hauts-de-Seine, « il était même logique que la mobilisation continue mardi, puisque les annonces faites jusqu’à présent par les plus hautes autorités manquent de précision ».
La perspective d’une victoire
Du côté des parents d’élèves, on sent monter, en revanche, un sentiment d’impatience. La fédération Peep de Paris s’apprête ainsi à déposer un référé devant le tribunal administratif pour obtenir la réouverture des établissements bloqués. Corinne Tapiero, sa présidente, dénonce en particulier la situation intenable de plusieurs cités scolaires comprenant lycée et collège. « Chaque matin, les parents ne savent pas si leurs jeunes enfants vont ou non être accueillis. Alors même que l’on renforce la responsabilité parentale en matière d’absentéisme, cette situation est inadmissible. » En début de semaine, les associations de parents d’élèves ont réussi, fait rarissime, à se quereller sur la question.
La Peep accuse, sans la nommer, la première organisation, la FCPE, de soutenir les blocages et l’absentéisme. Sur le terrain, une certaine usure face à une situation qui dure devrait pourtant atténuer ces oppositions. Ainsi, à Clermont-Ferrand, les parents des deux fédérations élus au conseil d’administration du lycée Jeanne-d’Arc ont signé un texte commun appelant les élèves à reprendre les cours jeudi. « La situation est catastrophique surtout pour les élèves les plus fragiles, explique André Fermis, délégué Peep. On parle beaucoup des examens mais on oublie toutes les décisions d’orientation qui devraient se faire actuellement. »
155 établissements bloqués
Sur le plan politique, la force des manifestations s’est aussi nourrie de l’effondrement de la popularité du premier ministre. « Dans nos enquêtes, Dominique de Villepin a perdu en deux mois 15 points de popularité, note Jérôme Fourquet. C’est plus que Raffarin sur les retraites ou après la canicule. C’est même plus qu’Alain Juppé durant les grèves de 1995 et pourtant c’est un conflit dont on se souvient encore. » Pour les politiques, voilà une leçon à retenir. « On voit qu’une réforme, quelle qu’elle soit, ne peut pas se faire dans notre pays sans concertation préalable. Et qu’en cas de conflit, il est dangereux de tenter le passage en force ou de parier sur le pourrissement car l’opinion bascule le plus souvent du côté des manifestants », assure le « Monsieur opinion » de l’UMP.
Brice Teinturier, de l’Ifop, lance le même avertissement : « Tout cela montre que bien que la société d’aujourd’hui n’est pas moins combative ou plus résignée qu’auparavant. Après le référendum sur l’Europe, le CPE… à défaut de savoir vraiment ce qu’elle veut, l’opinion sait très bien ce qu’elle ne veut pas. » Reste maintenant à voir si la forte mobilisation de mardi était un baroud d’honneur ou le signe d’une possible continuation du mouvement. Et là, les observateurs s’accordent plutôt à prédire un fléchissement au moment où s’ouvrira la phase de discussions entre parlementaires et syndicats. Les étudiants et les lycéens pensent évidemment à leurs examens qui approchent. La CFDT et la CGT vont également entrer dans la préparation de leur congrès interne. Autant d’éléments qui pourraient nourrir l’aspiration à un retour à la normale dans le camp des anti-CPE.
"Ne jouons pas ce petit jeu"
Dans l’immédiat, les spécialistes de l’opinion font donc plutôt le pari d’une décrue des manifestations. Une phase temporaire avant la vraie sortie de crise. « Une fois la pression retombée et les discussions engagées, je ne pense pas que les syndicats parviennent à recréer une telle mobilisation », pronostique Manuel Aeschlimann. Mais ce proche de Nicolas Sarkozy assure dans le même temps «qu’il serait très dangereux de ne pas tenir les promesses faites en comptant sur un manque de vigilance des manifestants. Ne jouons pas ce petit jeu».
Il est vrai qu’au fil des jours le besoin de pacifier le terrain se fait grandissant. Dans les facultés, la situation ne devrait, toutefois, pas connaître de changement majeur d’ici à la fin de la semaine. Sur de nombreux campus, les étudiants ne votent qu’une fois par semaine, comme à Tours, le lundi. Marie, étudiante parisienne à Jussieu, rappelle aussi qu’entre le vote et la réouverture effective, une semaine sera nécessaire à la remise en état des locaux. Dans les rangs des responsables universitaires, les voix se multiplient pour appeler les étudiants à sauver leur année d’études.
Le président de l’université de Nantes, qui avait appelé au mois de mars le gouvernement à suspendre le contrat première embauche (CPE), a demandé mardi aux étudiants de « reprendre une activité normale à compter du mercredi 5 avril ». François Resche explique dans un courrier adressé à chaque étudiant que les blocus pénalisent principalement les plus fragiles économiquement. « Au-delà des individus, l’institution elle-même – l’université publique – se trouve mise en péril », assure le président de l’université. Dans les facultés qui en sont à huit semaines de grève, tous les cours ne pourront être rattrapés. L’organisation de l’ensemble des examens avant l’été n’est désormais plus garantie.
Mathieu CASTAGNET et Bernard GORCE
( source: La Croix ).
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Des manifestants aussi nombreux que le 28 mars
À Paris, selon la CGT, la manifestation a réuni environ 700 000 personnes.
Au total, à l’issue de la journée du 28 mars, entre 1 et 3 millions de manifestants, respectivement selon la police et les syndicats, avaient été comptabilisés.
Moins de grévistes dans la fonction publique d’Etat
Selon le ministère de la fonction publique, 20 % des agents de la fonction publique d’État étaient mardi en grève à la mi-journée. Soit une baisse de dix points par rapport au 28 mars à la mi-journée. Selon le Snes, dans l’éducation nationale, 42 % des enseignants étaient en grève, contre 56 % le 28 mars dernier.
De légères perturbations dans Les transports urbains
Selon l’Union des transports publics, les perturbations ont été faibles dans les transports urbains en province (sauf à Nice et Marseille), avec un trafic normal dans 80 % des réseaux et des perturbations mineures dans les 20 % de réseaux touchés. Les métros et tramways ont fonctionné dans toutes les villes (sauf la ligne 1 du métro de Marseille). La semaine dernière, l’Union des transports publics avait déjà fait part de « perturbations modérées » dans l’ensemble des villes, avec « 70 % des réseaux fonctionnant à plus de 70 % ».
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Le contrat nouvelles embauches en ligne de mire
22:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
ANGÉLIQUE UNE EXPRESSION DE FOI ÉVANGÉLIQUE.
Unis dans le coeur du Père
Visitez le site d'Angélique, cette chrétienne évangélique, met tout à votre disposition pour que vous preniez quelques repos de l'âme. Tout est présent sur ce site effectué, construit avec Amour. Des réflexions, des photos, des poèmes, des musiques...
Tout cela fait entrer dans une méditation des plus profondes. Un site où la prière s'impose telle une évidence, pour les chrétiens j'entends. Sinon, lisez ses textes emplis de tolérance pour les autres expressions religieuses.
Tout un univers où Dieu est présent et vous attend pour que nous soyons unis dans son coeur de Père.
Cliquez sur le lien ci-dessous et laissez vous guider par la grâce du site d'Angélique :
19:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
J'ai de la peine à dire non.
J'ai de la peine à dire non. Pourquoi ? Comment exprimer mon refus?
Voilà probablement une question que pas mal de personnes se posent et à laquelle il est difficile d'apporter une réponse.
J'ai une proposition à vous faire. Imaginez l'espace de quelques minutes que je refuse de répondre à votre question. Fermez les yeux et faites confiance à vos impressions. Laissez émerger les émotions, les sensations... Peut-être ressentez-vous de la tristesse, de la colère, de la déception...
Et maintenant vous me faites part de toutes ces émotions et sensations avec toute l'intensité nécessaire! Exemple: "Quel culot! Mais pour qui il se prend! En tout cas..." Voilà un exemple de colère clairement exprimée et sans ambiguïté.
Mais revenons à la question initiale. Dire non c'est prendre des risques, par exemple de ne plus être apprécié, de se voir étiqueté de mauvais caractère, d'être mis de côté. Ça y est le mot est lâché: "mis de côté". C'est bien là la peur que chacun de nous traverse au moment où il s'agit de dire non. Pourtant dire non est parmi les choses les plus importantes qui soient.
Pourquoi dire non? Tout simplement parce que cela permet de me faire respecter et de me respecter, de m'affirmer, d'affirmer ma différence en respectant celle des autres. Dire non, c'est faire respecter mon territoire physique et psychique.
Il se trouve que cette difficulté à s'affirmer, à dire non, s'enracine dans notre plus tendre enfance. Avoir fait l'expérience très tôt dans sa vie de se taire, de ne pas exprimer ce que l'on ressent, va progressivement entraîner l'enfant dans le monde du silence. Celui-ci, pour des raisons de survie, acceptera de se taire pour obtenir le minimum d'amour dont il a besoin. Le prix qu'il aura à payer de son silence plus tard, à l'âge adulte, sera celui de la timidité, de la peur du lien, de la peur de l'autre. L'autre (à savoir toute personne ressentie comme figure d'autorité: papa, maman, professeur, copain, etc.) étant vécu inconsciemment comme le censeur.
Mais alors, me direz-vous, comment dire non? C'est d'abord créer un lien avec mon interlocuteur en le regardant et en le reconnaissant comme une personne. C'est m'affirmer sans agressivité. C'est dire clairement mes besoins et entendre ceux de l'autre. C'est avoir la capacité de négocier; c'est-à-dire: jusqu'où suis-je prêt à céder du terrain sans me sentir envahi.
Dès lors, bon courage sur le chemin de l'affirmation.
Daniel Pône, analyste transactionnel en formation clinique.
11:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans QUESTIONS D'ADOS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
NOUVEAUX LIENS DE GOSPA.
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08:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
SOYONS MILITANTS DE L'ÉDUCATION DES JEUNES.
Aucun être Humain sur cette planète et quelque soit son passé ne peut affirmer que sa dignité s’est évaporée au vent de sa propre histoire. Nous sommes responsables de nos actes, certes, et non des éléments extérieurs qui font dévier notre personnalité.
Trop de facteurs entrent en jeu pour réduire un individu quelqu’il soit à ses actes. Cela est trop réducteur et pousse la personne dans une apathie qui l’empêche de progresser et d’aller de l’avant. C’est le sens de notre combat quotidien. Remettre des Jeunes debout en cherchant avec eux leurs potentialités. C’est notre devoir d’éducateurs et de chrétiens. Tout cela pour vous dire que note équipe est constituée de militants de toutes obédiences. Mais, l’important à mes yeux est qu’ils aient une action militante soit écologique, soit humanitaire, soit syndicale ou politique en vue d’un monde meilleur. En effet, l’esprit militant donne une énergie combative face aux jeunes de la rue.
Les Jeunes en ont marre des adultes qui ne pensent rien de positif sur notre société. Ils ont besoin d’espérance au point de tout casser si nous ne leur proposons qu’un avenir sans issue. Dans un certain sens, ils ont raison. Regardez autour de vous. Que sont les adultes devenus ? Des gens qui ont peur de parler, de s’exprimer, de s’imposer, de s’affirmer dans les convictions qui les animent. ils sont une sorte de troupeau informe dont la pensée est d’exclure ce qui dérange leur paysage de vie confortable.
Les jeunes ne trouvent plus que du sable alors, qu’ils rêvent d’adultes forts qui les écoutent. C’est pour cela que l’éducateur militant ne peut en aucun cas, même si les problématiques sont immenses, baisser les bras dès qu’un conflit apparaît. Au contraire, il sera le premier à se mettre en marche et parfois en marge pour aider le jeune à s’en sortir.Il sera combattant auprès du Jeune.
Nous disons souvent que chacun possède son charisme. Ce qui est vrai et faux. Dans l’éducation des ados, tout le monde est concerné. Mais, beaucoup de monde trouve ce prétexte des charismes pour laisser faire les autres. Quelle est la mère qui ne sent pas d’instinct la façon d’éduquer un enfant ? Quel est le père qui ne sent pas d’instinct une carence d’autorité dans une famille ? Tout le monde devrait être acteur de l’éducation des enfants des autres. D’ailleurs, les Jeunes ne s’y trompent pas, ils vont d’emblée vers la personne qui leur semble crédible et ce, peu importe son appartenance au cadre familial ou non.
Si chacun prenait sa part de responsabilité et le sens du partage et de l’écoute ; nos banlieues n’auraient pas pris feu. Ne serait-ce que parler avec eux et expliquer votre vie de tous les jours. Pour qu’ils comprennent un aspect fondamental que tout le monde ignore, c’est que la plupart du temps ils pensent que leurs voisins sont des bourgeois riches au point de pouvoir tout acheter . Pourquoi ? Par manque de dialogues. Les gens se montrent très silencieux sur leurs problèmes. Et chacun s’imagine que l’existence de l’autre est plus envieuse. Bien-sûr, il n’est nullement question de dévoiler son jardin secret. Mais, de leur dire que dans cette société basée sur l’argent, les luttes sont similaires pour affronter les réalités. Leur dire simplement que vous aussi, vous devez mener des combats pour être respectés, pour finir le mois, pour savourer un peu de confort etc...
Tout cela, ils ne le savent pas !
Ils imaginent que tout coule de source même si vous êtes au chômage. Ils pensent que tout est facile pour vous car, vous bénéficiez de lois dont ils se sentent exclus. Ils vous croient plus riches, avec facilité de préférence, que vous ne l’êtes.
Tout cela, génère les malentendus dont malheureusement nos politiciens n’ont pas encore saisis l’impact social.
Seule, notre Espérance en Jésus-Christ nous donnera la force nécessaire pour mener à bien notre combat en faveur de l’éducation de nos Jeunes pour un monde meilleur.
Soyons des combattants de l’Amour et de l’Espérance !
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.
07:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« La seule découverte digne de notre effort est de construire l'Avenir. » Pierre Teilhard de Chardin Cette pensée est proposée par Alain Raynaud du site : DIALOGUES. |
05:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/04/2006
Dieu est Dieu, nom de Dieu!
Pourquoi le Dieu de la Bible est-il représenté comme jaloux, colérique, guerrier?
"Dieu est Dieu, nom de Dieu!" tonnait Maurice Clavel il y a quelques années. Dieu est Dieu : il est celui qui toujours nous échappe, nous surprend, nous rencontre là où nous ne l'attendons pas. Même - et peut-être surtout! - si l'on croit le connaître de longue date.
Ainsi, c'est vrai, la Bible nous présente des images d'un Dieu jaloux, parfois, guerrier, aussi; elle parle souvent d'un Dieu capable de colère plutôt que colérique. Qu'est-ce à dire ?
Au travers de ces images, c'est d'abord l'amour de Dieu pour son peuple et pour l'humanité qui cherche à s'exprimer. Tel un amoureux passionné, Dieu s'engage entièrement dans l'histoire d'amour qu'il propose à l'humanité. Mais comme ce projet ne saurait se vivre hors de la liberté de l'humanité - on n'aime pas sous la contrainte -, cette relation est parfois brisée. A ce choix des êtres humains répond alors la jalousie, expression de l'amour blessé de Dieu.
Mais ces images témoignent aussi de la confiance et de l'espoir infinis de Dieu. Parce qu'il croit en l'humanité, Dieu attend d'elle qu'elle agisse de manière vraiment humaine. La solidarité, le respect du plus faible et la justice sont alors les gestes espérés par lesquels l'amour pour Dieu se concrétise. Que ces signes viennent à manquer, et c'est alors l'heure de la colère.
Parce qu'il nous libère en vue d'une générosité incroyable, Dieu refuse de fermer les yeux sur tous les instants où nous laissons le dessus à la petitesse, au mépris, à l'injustice et à la guerre sous tous les masques que cette dernière sait revêtir. En ce sens, Dieu peut alors apparaître comme le guerrier contraint à prendre les armes par la haine de ceux qui ignorent ou qui rejettent les exigences de la justice. Mais même en ce cas, sa parole se veut ouverture, rappel ultime de la vocation de l'humanité.
"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et tu aimeras ton prochain comme toi-même", disait Jésus. Seulement cet amour n'a rien des petites sucreries pieuses que l'on cherche trop souvent à faire passer pour le nec plus ultra en matière de vertus religieuses. Et Jésus offre sa vie, comme si l'amour de Dieu pouvait aller jusqu'à retourner sa colère contre lui-même. Pour que nous ne puissions jamais oublier que l'appel à l'amour reste inséparable de l'exigence de la justice.
Car Dieu est Dieu, nom de Dieu!
Pierre-André Bettex, pasteur.
20:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans QUESTIONS D'ADOS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
CONCERNANT LA PENSÉE DU JOUR...
La pensée du jour |
Envoyez votre propre citation et elle sera éditée dans la " Pensée du jour " . N'hésitez pas à partager aux autres vos bribes de pensées, d'impressions et de réflexions. Je vous remercie pour votre détermination à vouloir exprimer les profondeurs de votre personnalité. Bruno LEROY. |
19:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (6) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LITTÉRATURE...
Autisme, une autre intelligence
Laurent Mottron.
L'enfant jackpot
avec Nathalie Sapena.
Pistes de rêves. Voyage en terres aborigènes
avec Barbara Glowczewski.
Les cercles d'Azamoth - T.3 : L'enfant Vaudou
dédicace d'Emmanuel Michalak.
Requiem pour les années Chirac
Hubert Coudurier.
Bretagne : du Levant au Ponant
Exosition de Catherine Dressayre
A partir du mardi 4 avril, au café de la librairie.
19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LITTÉRATURE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |