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11/04/2006

QUESTIONS D'ADOS.

Comment le Pape, qui se veut défenseur de la vie, peut-il condamner le préservatif, dans un monde ravagé par le SIDA?


Disons d'abord que le Pape n'a jamais employé le mot "préservatif" quoi qu'en aient dit les journalistes. Ce qui importe pour lui, ce n'est pas le latex ou autres moyens de protection, c'est le sens de ce geste qu'on appelle "faire l'amour", et ce que deviennent les personnes qui posent ce geste, avec ou sans...

Mais ne jouons pas sur les mots. Si le Pape ­ et pas seulement lui ­ s'oppose au préservatif, c'est pour promouvoir un autre chemin de vie et de sécurité que le "safe sex" proposé par la pub anti-sida. Le chemin d'un amour vrai, fidèle, ouvert à la vie, qui respecte la dignité de l'être humain dans toutes ses dimensions.

Un amour vrai entre deux personnes, c'est un amour capable d'aller jusqu'au don de soi, avec un partenaire unique, et de durer dans la fidélité. Un tel amour n'a pas besoin de se "protéger" autrement que par la qualité de la relation avec un partenaire auquel on peut faire confiance et qui nous fait confiance.

Imposer le préservatif, n'est-ce pas une manière de dire à l'autre: je ne suis pas sûr de toi, ou encore: je comprends que tu ne sois pas sûre de moi? Si l'on pouvait dire au contraire: avec moi, tu ne risques rien parce que pour moi tu es la seule, et moi non plus je ne risque rien avec toi, car je suis sûr qu'il ne peut y en avoir d'autre que moi. Et cela pour toujours.

Ceci dit, on sait très bien que tous les jeunes, que tous les couples qui s'aiment n'en sont pas là. Beaucoup n'ont pas la motivation nécessaire ou simplement pas le courage de vivre un amour "safe" sans préservatif. Plutôt que de risquer la mort ­ ou seulement la venue d'une vie que l'on refusera ensuite ­, qu'ils acceptent de prendre les moyens nécessaires pour éviter le pire. Dans ce cas, c'est même un devoir. Plusieurs évêques l'ont dit et ils parlent aussi au nom de l'Eglise.

Il reste que c'est un pis-aller. L'amour de la vie, et l'amour de l'Amour, nous appelle à quelque chose de plus beau et de plus vrai.

Jean-Marie Pasquier, prêtre.

09:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans QUESTIONS D'ADOS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Il est bon d’être ancien et jamais d’être vieux. »
Victor Hugo

08:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SPIRITUALITÉ DE LA LIBÉRATION. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

IL FAUT CHANGER LE MONDE.

Il faut changer le monde. On ne peut pas vivre comme ça. Il y a une boule dans notre gorge. Il y a de la peine dans nos yeux et de la peur dans notre cœur.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui avaient l’impression de vivre pour rien, décident de mourir pour quelque chose. Alors, ils prennent un avion et s’écrasent sur des buildings en tuant des milliers de gens, des milliers d’innocents.
Il faut changer le monde.

Des compagnies immensément riches exploitent des enfants pour faire encore plus d’argent.
Il faut changer le monde.

Des hommes qui disent aimer des femmes, les frappent et les tuent, parce qu’ils ont trop bu.
Il faut changer le monde.

Des parents méprisent leurs enfants en les traitant de pas bons, en brisant leurs corps, en cassant leurs âmes, en les battant.
Il faut changer le monde.

Des sans-abri meurent de froid sans que personne les voit.
Il faut changer le monde.

Des personnes âgées meurent d’ennui sans que personne s’en soucie.
Il faut changer le monde.

Des milliers d’Africains meurent de faim, mais ils meurent trop loin pour que ça nous touche, pour qu’on lève le petit doigt.
Il faut changer le monde.

Un oiseau vole dans le ciel et l’on tire dessus.
Il faut changer le monde.

Un homme pense à son argent, ses voitures, ses maisons, ses actions, mais il ne pense pas aux autres qui sont autour de lui.
Il faut changer le monde.

Un homme empêche un autre homme de rêver.
Il faut changer le monde.

Un homme se réjouit qu’un autre n’a pas réussi.
Il faut changer le monde.

Un homme abuse de la confiance de quelqu’un.
Il faut changer le monde.

Un homme fait de la peine à quelqu’un en riant de son physique, de son statut, de sa faiblesse.
Il faut changer le monde.

Des hommes haïssent d’autres hommes, seulement parce qu’ils ne sont pas comme eux, parce que leur peau n’est pas de la même couleur, parce qu’ils ne croient pas au même Dieu qu’eux. Parce qu’ils n’ont pas la même orientation sexuelle, parce qu’ils sont différents. Ils les haïssent, du plus profond d’eux-mêmes.
Il faut changer le monde.

Un homme n’a jamais entendu quelqu’un lui dire : « Je t’aime ».
Il faut changer le monde.

Un homme à qui on a dit que sa vie ne valait rien, croit que celle des autres n’en vaut pas plus. Alors, il maltraite, alors, il fait mal pour se venger.
Il faut changer le monde.

Sur une plage, un bébé de 2 ans fait un château de sable. Il est tout beau avec ses deux tours. Un autre bébé de 2 ans arrive et donne un coup de pied dessus volontairement. Le château de sable s’effondre. Le bébé se met à pleurer. Pourquoi l’autre a fait ça? On ne sait pas, c’est comme ça.
Il faut changer le monde.

Le 11 septembre 2001, c’est toute la méchanceté, toute la violence, tout l’égoïsme, toute l’injustice du monde que nous avons fait qui nous a frappés de plein fouet, en plein cœur et qui a tué des milliers de gens, et qui a gâché la vie de tous ceux qui les aimaient à jamais.
Il faut changer le monde.

C’est la seule chose à faire. Tout le reste sera vain, tout le reste ne servira à rien. On aura beau raser tous les pays ennemis, on aura beau tuer tous les coupables, il y en aura d’autres, il y en a toujours eu d’autres. Tant que le monde ne changera pas, tant que le monde sera comme ça.
Il faut changer le monde.

Et la seule façon de faire ça, c’est de se changer nous-mêmes, d’arrêter de critiquer, de blesser, d’exploiter les autres, de se servir de tous et de chacun pour arriver à nos fins. Il faut aimer les autres enfin, les aider vraiment.

Si chacun de nous change, le monde sera changé, le monde sera meilleur. Le jour ou nous aurons tous l’âme de ces sauveteurs New-Yorkais qui risquent leur vie pour sauver celle de leur prochain, le monde sera beau et nous serons bien et la boule disparaîtra de notre gorge, et la joie remplacera la peine dans nos yeux, et l’amour remplacera la peur dans notre cœur.

Il faut changer le monde
Ce n’est pas qu’une prière.
Il faut changer le monde
Avant l’horreur de la guerre.
Il faut changer le monde
Avant que le monde ne nous
Change en poussière
Il faut changer.
Bruno LEROY.

08:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/04/2006

L'ÉVANGILE DE JUDAS.

Les sites Internet de "La Croix" et du "Monde de la Bible" publient des informations sur le contenu d'un manuscrit copte recopiant un évangile apocryphe que l'on croyait perdu, "réhabilitant la figure de Judas". Le traducteur du document s'exprime pour la première fois publiquement sur le sujet

Il est rare que Judas fasse la « une » de l’actualité. Et pourtant, le célèbre éditeur américain National Geographic Society n’a pas hésité, jeudi 6 avril, a rendre publique une information troublante : la traduction d’un texte s'intitulant «évangile» , rédigé probablement au milieu du IIe siècle de notre ère, et signé du nom de Judas, le disciple qui trahit Jésus. Ce texte est désormais accessible à tout un chacun, en langue anglaise (pour l’instant).

Dans un entretien exclusif, accordé à La Croixet au Monde de la Bible, le professeur Rodolphe Kasser, titulaire honoraire de la chaire de coptologie de l’Université de Genève, qui a traduit le manuscrit du copte ne cache pas son émotion : « cela a été pour moi un choc lorsque j’ai été mis en contact, en 2001, avec ce manuscrit que nous croyions irrémédiablement perdu, alors que nous connaissions son existence par une mention de l’évêque Irénée de Lyon (vers 130-202 ap. J.-C.) qui s’indigne contre ce texte ! C’est de toute façon extrêmement rare de retrouver un manuscrit d'un traité aussi ancien. Et celui-ci est remarquablement complet : nous avons les trois-quarts du texte.»

L’apôtre réputé félon qui vécut en Palestine au début du 1er siècle et dont les Evangiles racontent qu’il vendit Jésus aux prêtres du Temple pour trente pièces d’argent aurait-il écrit pour justifier sa trahison ? Son rôle - néfaste mais essentiel - dans la Passion a toujours intrigué : pourquoi désigne-t-il Jésus à ses bourreaux en l’embrassant ? Pourquoi, peu de temps après, pris de remords, rend-t-il l’argent et va-t-il se pendre ?

Un document d'un intérêt exceptionnel

Ce nouveau manuscrit peut-il modifier notre vision des Evangiles ? Ces questions font sourire Rodolphe Kasser : « Oui, en quelque sorte, la figure de Judas est «réhabilitée» dans ce texte car son rôle négatif trouve une explication positive. Mais il faut dire et redire qu’il s’agit d’une interprétation postérieure, imaginée au IIe siècle ap. J.-C. Vous ne trouverez ici aucune information historique nouvelle sur le véritable Judas l’Iscariote. »

Il n’empêche, cet « Evangile de Judas » reste d’un intérêt exceptionnel pour mieux comprendre les débuts du christianisme, qui se développe alors plus ou moins clandestinement dans l’Empire romain, en même temps que d’autres courants religieux. Pour Rodolphe Kasser en effet, si ce texte a été rédigé en grec (puis traduit en copte) dans un milieu déjà très familier du christianisme, il relève pourtant clairement d’un autre mouvement religieux : la «gnose», qui signifie «connaissance» en grec. Il s’agit d’une sorte de religion ou philosophie ésotérique comprenant de nombreuses sectes, qui s’est développée entre le second et le quatrième siècle ap. J.-C. dans l’Empire romain.

De petits groupes d’initiés, les gnostiques, inspirés par certaines idées philosophiques grecques et par les Ecritures bibliques, réinterprétaient à leur façon le christianisme. Ils pensaient que le véritable Dieu était inconnaissable et incréé « hors de toute matière ». Il était masqué aux yeux des hommes par un dieu inférieur malfaisant, créateur du monde, le dieu biblique. Pour les gnostiques, le monde est donc un lieu infesté par le mal, les ténèbres et le péché, où l’on adore un usurpateur. Seuls seraient « élus », sauvés, ceux qui échapperaient à cette supercherie et atteindraient la perfection par une initiation à des pratiques, des paroles de type magique. Ceux-là rejoindraient la lumière, le véritable Dieu après un parcours difficile. Inutile pour eux d’essayer de convertir les autres, ni de se reproduire, car le monde court dans son ensemble, à sa perte…

Mieux comprendre le mouvement gnostique

Cette vision très pessimiste entrait en totale contradiction avec le message de salut universel des premiers missionnaires chrétiens ! L’Eglise, après 313 - date à laquelle le culte chrétien est autorisé avec bienveillance par l’Empire romain - a logiquement écarté les nombreux textes gnostiques, et d’autres au caractère simplement trop légendaire, du canon biblique. Ils sont depuis lors connus sous le nom d’ « apocryphes » c’est à dire « cachés »…

Les manuscrits de ces textes ont peu à peu disparu, victimes de campagnes volontaires de destruction, de l’oubli des hommes ou de l’usure du temps. Le mouvement gnostique nous est donc surtout connu par les arguments développés contre lui par les théologiens de cette époque, dans des textes de controverses. D’où l’importance de «L’évangile de Judas» qui ouvre un accès direct à cette pensée et fera mieux comprendre aussi les réponses des chrétiens de ce temps.

Le récit développé dans « l’évangile de Judas », commence par montrer Jésus qui rejoint ses disciples en train de préparer la Pâque. Jésus se moque d’eux et explique que célébrer l’eucharistie est inutile ! « Il essaie de les instruire des idées gnostiques, mais il voit très bien, explique Rodolphe Kasser, qu’ils sont trop stupides pour le comprendre. Sauf Judas, que les autres détestent mais que Jésus affectionne particulièrement. » Jésus, à l’issue d’un long dialogue où il l’initie et interprète ses rêves, demande lui-même à Judas de le livrer aux autorités afin qu’il soit délivré de son corps matériel et retourne vers la lumière.

«Le scribe savait qu’un titre pareil ferait scandale !»

Et le récit se termine sobrement sur la rencontre de Judas avec les Juifs qui cherchent Jésus. « L’auteur s’adresse donc à un public qui connaît les évangiles et en même temps, son but est de leur révéler leur « vrai » sens, décrypte le spécialiste. Les gnostiques ont toujours aimé « retourner » des personnages qui symbolisent le mal ou l’ambiguïté dans la Bible, comme Caïn, le premier criminel; le roi Hérode qui massacra les enfants innocents; ou encore Thomas, le disciple incrédule et ici Judas, le traître perfide. En ayant ce manuscrit sous les yeux, on comprend mieux la colère d’Irénée de Lyon pour qui cette interprétation de la relation entre Judas et Jésus est insultante et hérétique ! »

Dans quelques mois, la publication scientifique du manuscrit avec des photographies de chaque page, permettra aux chercheurs du monde entier de se pencher sur ce texte à leur tour. Rodolphe Kasser espère que la confrontation avec d’autres textes gnostiques apportera de nouvelles informations. Il conclut avec humour : « le scribe qui a écrit « l’évangile de Judas » savait qu’un titre pareil ferait scandale ! » Mais il ignorait sans doute que sa provocation attiserait encore la curiosité au XXe siècle…

Sophie LAURANT

- Pour en savoir plus ne manquez pas le supplément « Sciences et éthique » de"La Croix" du 11 avril

- A lire aussi sur le site du
Monde de la Bible  : « Les milieux gnostiques créateurs d’Evangiles » par Jean-Daniel Dubois, professeur de christianisme ancien, directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, à Paris.

22:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA THÉOLOGIE LIBÉRALE.

On entend par libéralisme, un mouvement qui a toujours existé dans l’Eglise, et qui se refuse à inféoder la foi des individus, à une formulation dogmatique. Historiquement, le mouvement se structure vers la fin du XVIIIe siècle. Largement tributaire de la philosophie des Lumières, et de la critique historique des textes bibliques, les théologiens libéraux tentent de relativiser la notion de vérité immuable véhiculée par les dogmes et la tradition. Le mouvement est complexe, il est à la fois un retour critique à l’Ecriture contre la systématisation du message par la dogmatique chrétienne, il se veut aussi une tentative de réconciliation entre la culture et la foi. Pour se faire, il reste très attentif aux évolutions scientifiques et culturelles. L’Eglise et sa hiérarchie sont relativisées comme étant principalement des œuvres humaines. L’insistance sur le rôle de la raison et du sentiment fera parfois pencher le libéralisme vers un rationalisme assez typique du XVIIIe siècle, mais aussi dans un sentimentalisme que l’on retrouve dans le courant romantique, et dans les mouvements piétistes du Réveil.

Les adversaires du libéralisme lui reprocheront parfois de s’être totalement confondu avec l’humanisme des libres penseurs. Si cette critique est fondée, elle ne saurait faire oublier la grandeur exceptionnelle de cette théologie dont nous redécouvrons les travaux aujourd’hui. Une formule d’
Albert Schweitzer résume parfaitement l’esprit de ce mouvement: " Paul a toujours garanti les droits de la pensée dans le christianisme. Au-dessus de la foi établie par la tradition, il a placé la connaissance par l’Esprit du Christ. Un respect invincible de la vérité vit en lui. Il n’admet d’autres contraintes que celles imposée non par une autorité doctrinale; mais par l’amour.
Cependant, ce n’est pas un révolutionnaire. Son point de départ est la
foi de l’Eglise, mais il n’admet pas qu’il doive s’y borner; il revendique le droit de penser le contenu intégral de la christologie, que les vérités auxquelles il aboutit soient ou non admises par la foi courante de l’Eglise ".

Philippe Aubert

20:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TOUT FAIRE POUR RATER TA VIE !

Réussir à gérer sa vie ne dépend pas seulement de techniques comme les listes de choses à faire, etc. Il s’agit aussi d’arriver à atteindre un équilibre : équilibre de vie mais aussi équilibre de la personne. Voici une liste des sept choses à faire pour ne pas être une personne équilibrée :
 
1. Ignore ta santé

Ne dors pas suffisamment ; ne prends pas le temps de faire de l’exercice ; ne mange pas équilibré ; reste en ville. Ta résistance diminuera et tu seras plus susceptible d’attraper tous les petits rhumes et autres virus qui traînent, qui te donneront – oh joie !- des tas d’occasions d’être en congé maladie. Surtout, tu réussiras moins tes études et te sentira au bout du compte moins épanoui(e). Notre rythme de vie stressant, rapide, nous fatigue et diminue nos forces et est responsable dans certains cas de maladies et de décès.  As-tu remarqué que lorsque quelqu’un achète une nouvelle voiture, il l’amène à toutes les visites de maintenance, il met la quantité nécessaire d’essence dans le réservoir, il la garde (pour certains !) propre. Qu’en est-il des hommes ?

2. Ne prends pas le temps de voir tes amis et ta famille

Prenons l’exemple d’un écureuil, occupé à ramasser des noix et à les amasser d’un côté d’un tronc d’arbre, alors que de l’autre côté une personne fait un trou pour récupérer toutes les noix. L’écureuil est si occupé à travailler qu’il ne se rend même pas compte de la menace qui pèse sur lui. En moyenne, une personne en activité passe moins de deux minutes par jour à discuter de façon constructive avec son partenaire, et moins de trente secondes à parler avec un membre de sa famille ou des amis. Dans nos grandes villes, la moitié des mariages finit en divorce et la première des raisons est un manque de communication. Si tu es étudiant, tu as le temps de voir ta famille et d’être avec des amis. Mais le rythme des études fait que vite chacun est très occupé et voilà : la mauvaise habitude est prise, qui va durer dans la vie active. Surtout, si tu veux finir mal, ne prends pas le temps de vivre, cours sans cesse d’une activité à une autre, ne prends pas le temps de te poser ni de réfléchir à ta vie.

3. Ne t’occupe pas de tes finances

Si tu es étudiant, pourquoi se mettre à faire des économies ? Ta famille ou des bourses subviennent à tes besoins de toute façon. Le « hic », c’est que beaucoup trop de personnes se retrouvent dans leur vie avec un déficit financier ou dépendent d’une façon ou d’une autre des aides du gouvernement ou de leur famille. Les bonnes habitudes s’acquièrent le plus tôt possible. Il est très difficile de changer après. Et combien d’entre nous arriveront à vivre la vie qu’ils veulent ? Il est plus fréquent de vivre sa vie parce qu’il le faut (d’une certaine façon).

4. Garde-toi de te développer intellectuellement

Tu révises, tu travailles pour avoir ton diplôme ou ton année. Et après ? Tu n’auras peut-être plus envie de mettre les pieds dans une bibliothèque pour y chercher un livre. Tu auras à peine le temps de souffler si tu travailles (quoique les 35 H changent les choses). La télé est si facile à regarder ! Les trois-quarts des livres en librairie sont achetés par 5% de la population. Les autres les achètent pour les offrir ; ils ne les lisent pas. Contente-toi de ce que tu sais déjà, en espérant que tu as rempli suffisamment ton réservoir intellectuel pour garder tes connaissances toute ta vie : les responsables politiques et les médias t’en sauront gré. Il est plus facile de gouverner des ignares que des intellectuels.

5. Laisse le monde décider de tes choix

Suis les conseils des médias et de la masse, sur ce que tu devrais faire dans ta vie, même si tu n’es pas d’accord avec leur façon de vivre ou ce qu’ils font. Sois toujours conscient de ce que pourraient penser les autres de toi. Cherche toujours à avoir l’approbation des autres et agis en conséquence. Sois rassuré par le fait que s’il manque dans ta vie un « leader », une personne qui déciderait de la façon la plus facile pour toi de t’occuper, quelqu’un viendra vite prendre cette place et te dire ce qu’il y a à faire. Sais-tu que si les gens pardonnaient ou se savaient pardonnés, s’ils agissaient selon leur conscience au lieu de suivre le mouvement, les hôpitaux psychiatriques et les prisons se désempliraient à vue d’œil et les consommations d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs chuteraient vertigineusement. Mais, chut, n’en parlons pas ; c’est mal vu !

6. Surtout ne cherche pas à t’améliorer

Ne cherche pas à changer les circonstances de ta vie, ne cherche pas ce qui ne t’est pas familier.  Si tu as choisi de faire des études qui finalement ne te plaisent pas, ne pense pas à changer. Reste dans la même voie. Ne prends pas les occasions et ne cherche pas les possibilités offertes par la vie pour être mieux. Fais uniquement ce que tu veux, quand tu veux. La discipline, ça fait mal, c’est trop contraignant. Et comme dit Sartre : « l’enfer, c’est les autres » ; en quoi est-ce moi je me remettrais en question ? Finalement les plus heureux sur terre sont ceux qui ne pensent qu’à eux. Bon d’accord ils sont un peu seuls et pas si en paix que ça à l’intérieur…

7. Évite de consacrer du temps à ta spiritualité

Ne te pose pas de questions sur la vie après ta mort, ni quel est le sens de ta vie. Regarde tous les moutons autour de toi, ils vivent bien ; ça sert à quoi de se poser ce genre de questions ? Laisse les autres y réfléchir à ta place et laisse le système imposer sa vision des choses à la masse. Ne pense pas à Celui qui t’a créé.  Existe-t-il seulement ? N’imagine surtout pas qu’il t’aime et veut te connaître…

19:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Une simple prière pour cheminer vers Pâques.

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Cher Père, j’ai besoin de toi. Je reconnais que j’ai péché contre toi en dirigeant ma vie comme je l’entends.

Je te remercie d’avoir pardonné mes péchés par la mort de Christ sur la croix.

J’invite maintenant Christ à reprendre sa place sur le trône de ma vie.

 Par la foi, je te demande de me remplir de ton Esprit Saint selon ton commandement et ta promesse qui se trouvent dans ta Parole.

Je prie ceci dans le nom de Jésus.

Comme expression de ma confiance, je te remercie d’avoir repris la direction de ma vie et de me remplir du Saint-Esprit.

Amen.

Bruno LEROY.

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Vous êtes pleinement conscients des énormes transformations qui bouleversent aujourd’hui l’économie et le monde du travail, sous l’impact des grands progrès technologiques et des nouvelles situations politiques et culturelles. Ni les chefs d’entreprises, ni les travailleurs, ni les responsables politiques ou les acteurs sociaux, personne ne doit se résigner à une mondialisation fondée uniquement sur des critères économiques et ne peut s’en remettre à la fatalité de mécanismes aveugles. Avec tous les partenaires de la vie sociale, dans le dialogue et la collaboration, les travailleurs sont appelés à s'engager pour éviter les méfaits de la mondialisation et d'une technologie qui écrasent l'homme. La nouvelle conjoncture économique implique de mettre au point de nouveaux instruments d’analyse et d'action; dans ce domaine, notamment, les organisations de laïcs doivent contribuer à chercher des réponses inspirées par les valeurs évangéliques.

 Une attention particulière doit être portée aux jeunes en recherche d’emploi, aux chômeurs, à ceux qui ont un salaire insuffisant ou qui manquent de moyens matériels; il est essentiel que tous se mobilisent en faveur de l’insertion et de la réinsertion de l’ensemble de la population en âge d’avoir une activité professionnelle et que les situations de pauvreté et de détresse, qui offensent leur dignité, soient vaincues par une solidarité de plus en plus active. On est aujourd’hui, et à juste titre, davantage attentif à la protection des travailleurs, qui ne doivent pas être soumis à des pressions déshumanisantes, pour que soient respectés la dignité inaliénable des personnes, les droits de chacun, notamment le droit à une vie convenable (cf. Léon XIII, Rerum novarum, nn. 4; 34), ainsi que le juste développement d’un plan de carrière. De même, il convient d’envisager avec sérieux la question des retraites pour tous les travailleurs. Après une vie de labeur, ces derniers ont droit à une retraite décente (cf. Pie XI, encyclique Quadragesimo anno, n. 81), qui leur permette de vivre et de faire vivre ceux dont ils ont encore la charge. Il s’agit là d’une expression normale de la solidarité, de l’équité et de la justice entre les générations à laquelle l’Église souhaite appeler l’ensemble de nos contemporains.

Jean-Paul II.

19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Méditer par l'image.

Durant toute la semaine sainte
Méditer par l'image
Catherine Melchio, artiste peintre et écrivain, vit et travaille dans le sud de la France, elle expose en France et à l’étranger depuis 1986. Du lundi au dimanche de Pâques elle nous propose de méditer des textes bibliques de son choix.

18:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La terre est si belle.

medium_paradis.2.jpg
Toi qui sais chanter avec le vent
Toi qui connais le sable et l'océan
Les forêts sauvages, les aigles et les loups
De vivants rivages, souviens-toi de nous

La terre est si belle, le monde est si grand
Va mon hirondelle, soulève du vent
La terre est si belle, le ciel est si grand
Va mon hirondelle, la nuit descend

Toi qui sais naviguer aux étoiles
Toi qui sais parler au volcan
De désert de glaces en terre de feu
D'espace en espace va-t'en où que tu peux

La terre est si belle, le monde est si grand
Va mon hirondelle, soulève du vent
La terre est si belle, le ciel est si grand
Va mon hirondelle chercher le printemps

La terre est si belle, l'espace est si grand
Va mon hirondelle, le monde t'attend
La terre est si belle, il est encore temps
Va mon hirondelle, la nuit descend.

(Hugues Aufray)

17:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE CPE EST DÉCÉDÉ APRES UNE LONGUE AGONIE.

L'article 8 de la loi sur l'égalité des chances, qui créait le contrat première embauche, sera remplacé par un dispositif en faveur des jeunes en difficulté, a décidé Jacques Chirac. "Sur proposition du Premier ministre et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité, le président de la République a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté", lit-on dans un communiqué de la présidence.
Le texte a été publié après une réunion d'une heure à l'Elysée en présence de Dominique de Villepin, des présidents des deux assemblées, et des principaux responsables de la majorité parlementaire, dont Nicolas Sarkozy.
Villepin regrette de n'avoir pas été compris
Dominique de Villepin, dans une allocution de l'hôtel de Matignon, a pris acte que "les conditions nécessaires de confiance et de sérénité ne sont réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l'application du contrat première embauche". Il a regretté ne pas avoir été "compris par tous" sur le CPE, affirmant avoir voulu "agir vite" contre la "situation dramatique" du chômage des jeunes et "proposer une solution forte". Le Premier ministre estime que sa responsabilité est désormais, après le remplacement du CPE, de "préparer l'avenir de notre pays". Il a souhaité que les Français se "retrouvent tous ensemble pour avancer".
Syndicats et opposition politique avaient réclamé avec insistance l'abrogation du CPE avant les vacances parlementaires qui débutent vendredi soir. Ils sont satisfaits. Le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri s'est félicité de la décision du président et y voit un "succès" du mouvement social, "même si l'on peut regretter qu'il soit remplacé par un dispositif qui n'a été négocié avec personne". "Cela va nous renforcer pour la suite car tout n'est pas fini. Au-delà du CPE, restent la loi sur l'égalité des chances et l'apprentissage à 14 ans et aussi le CNE, la loi Fillon même. Nous allons mettre tout cela sur la table", a-t-il lancé.
Satisfaction des syndicats, appel à lever les blocages
Le président de l'UNL Karl Stoeckel a salué "une victoire historique après une mobilisation historique". Le responsable lycéen a également jugé que ce recul du gouvernement constituait "un désaveu plus global de sa politique" : "Aujourd'hui, il faut qu'on revienne sur les mesures imposées de la même manière que le CPE", a-t-il prévenu, concernant l'ensemble de la loi sur l'égalité des chances.
Les étudiants doivent "lever les blocages dans les universités pour permettre aux examens de se tenir dans les meilleures conditions" après la suppression du CPE, a demandé lundi sur LCI la présidente de la confédération étudiante, Julie Coudry. "Le CPE est mort, le CPE est bel et bien fini", s'est-elle réjoui, souhaitant qu'une "victoire collective pour l'insertion professionnelle" ne se fasse pas "au prix d'un échec individuel".
Bruno Julliard, président de l'Unef, syndicat leader de la contestation, compte toutefois "maintenir la pression jusqu'au vote par le Parlement" de l'article remplaçant le CPE, dont la suppression constitue selon lui une "première victoire déterminante". La journée d'actions de mardi, à l'appel des organisations étudiantes et lycéennes et de la coordination nationale étudiante, est maintenue.
Même sentiment pour le mouvement lycéen FIDL, dont le président Tristan Rouquier a appelé à "maintenir la mobilisation", tout en se déclarant "satisfait du retrait du CPE". Il souhaite un "éclaircissement sur le nouveau texte".
L'intersyndicale qui a mené la bataille contre le CPE doit se réunir ce lundi à 18h30, pour décider, notamment, de la suite à donner au mouvement.
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a promis que la proposition de loi remplaçant le CPE serait discutée "dans les tout prochains jours", et "pourquoi pas dès demain", mardi.
 
( source : l'express ).

14:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Problèmes de société. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |