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22/09/2009

UN MOT DE JACQUES BREL.

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18:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/09/2009

Une journée avec mon Ange gardien.

 


 

Bientôt la fête de notre ange gardien...


Présentation :
Saint Thomas nous enseigne que « dès sa naissance, chaque personne humaine bénéficie de l’assistance d’un ange, et tout au long du chemin de la vie si semé d’écueils, celui-ci est le guide éclairé et vigilant. Au terme de notre vie terrestre, il sera encore notre compagnon pour l’éternité dans le Ciel. »
Il existe donc un monde invisible autour de nous habité d’anges. Ces êtres spirituels ont choisi Dieu de manière définitive. Quelle sécurité pour nous de savoir que ces amis ne nous abandonnent jamais ! Pie XII nous dit, « la familiarité avec les anges donne un sentiment de sécurité. Nos compagnons invisibles nous communiquent quelque chose de la paix qu’ils puisent en Dieu. Notre Ange gardien s’emploie aussi à notre sanctification, il met tout en œuvre pour favoriser notre ascension spirituelle et pour développer notre intimité avec Dieu.» Saint Bernard ajoute « c’est là un merveilleux effet de la bonté de Dieu et un des grands témoignages de son amour. Ces esprits si élevés, si heureux, si proches de Lui, si unis à Lui, c’est pour nous qu’Il leur commande de venir nous assister sur terre ! »

Saint François d’Assise nous éclaire sur leur mission : « nos bons Anges, sont appelés nos Anges gardiens car ils sont chargés de nous assister de leurs inspirations, de nous défendre en périls, de nous reprendre en nos défauts et nous inciter à poursuivre la bonté. Ils nous obtiennent par leur intercession la force et le courage. Ils portent nos prières auprès de la miséricorde de Notre-Seigneur. Nous pouvons faire toutes nos actions, soit boire, manger, marcher, travailler, parler en présence de notre Ange. Imitons notre Ange gardien dans sa douceur, son humilité, sa charité et son amour du prochain.
A nous de développer toute une intimité au quotidien avec notre Ange gardien. Apprenons à le connaître, à lui parler, à écouter ses bons conseils et n’hésitons pas à le solliciter, il sera alors le plus heureux !
La Vierge Marie est la Reine des Anges. Nous fêtons les Anges gardiens le 2 octobre.

* Entrons en prière :
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Mon cher Ange gardien, frère de mon âme, toi qui es présent avec moi à chaque instant de ma vie, je viens à ta rencontre en ce jour pour te dire merci. Merci pour toutes les fois où tu m’as protégé, pour toutes les situations ou tu m’as guidé sur le bon chemin. Merci de veiller sur les événements de ma vie.
Aujourd’hui je te présente mon intention dans cette neuvaine. Vas visiter les Anges gardiens de toutes les personnes que je porte dans mon cœur, afin que chacune soit bien inspirées pour répondre à la volonté de Dieu en cette prière. Console-moi dans mes épreuves, conduis-moi sur la bonne route, assiste-moi dans la difficulté. A partir d’aujourd’hui je décide de faire appel à toi qui est préposé pour me garder, car je sais que tu n’attends que cela pour intervenir. Tu connais ma grande faiblesse, alors dirige-moi, et de tes ailes protège-moi de toutes agressions.
Mon cher ami, mon Ange gardien je t’aime et je veux vivre toujours avec toi.

* La prière du cœur :
Mon Ange gardien, écoute maintenant mon cri vers le Ciel !
Dites avec vos mots à vous à votre Ange gardien votre cri du cœur…
A la fin de ce temps de prière personnelle, prenez 1 minute de silence.

* Prière :
Père céleste qui es Dieu, ai pitié de nous ;
Fils rédempteur du monde qui es Dieu, écoute-nous
Esprit-Saint qui es un seul Dieu, exauce-nous.
Trinité Sainte qui es Dieu, aie pitié de nous .
O Marie Reine des Anges, prie pour nous.
Saints Archanges, Gabriel, Michel et Raphaël, priez pour nous.
Saints Anges gardiens, priez pour nous.
Saints Anges gardiens qui contemplez pour toujours la face du Père, priez pour nous.
Saints Anges gardiens qui ne vous écartez jamais de nous, priez pour nous.
Saints Anges gardiens nos sages conseillers, priez pour nous.
Saints Anges gardiens qui nous préservez des nombreux maux du corps et de l’âme, priez pour nous.
Saints Anges gardiens qui nous consolez dans la détresse et la souffrance, priez pour nous.
Saints Anges gardiens, qui par vos inspirations et vos suggestions nous aidez à progresser vers le bien, priez pour nous.
Saints Anges gardiens qui veillez et priez quand nous dormons, priez pour nous.
Saints Anges gardiens qui consolez les âmes du purgatoire, priez pour nous.
Saints Anges gardiens, qui conduisez les justes au Ciel, priez pour nous.
Saint Anges gardiens avec qui un jour nous verrons Dieu et le louerons éternellement, priez pour nous.
Prions : Dieu éternel et tout-puissant, qui dans votre ineffable bonté avez envoyé à tous les hommes, dès le sein maternel, un Ange particulier pour la protection du corps et de l’âme, merci de nous accorder de suivre fidèlement notre Ange et de l’aimer afin que nous parvenions, par votre grâce et sous sa protection, au Ciel pour contempler votre divine Face, avec lui, tous les anges et tous les saints. Par Jésus-Christ, Notre-Seigneur. Amen !

* Marie Reine des Anges
Auguste Reine des cieux et souveraine Maîtresse des Anges. Vous qui avec reçu de Dieu, dès le commencement, le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement : envoyez vos légions célestes pour que sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme.
Qui est comme Dieu ?
O Bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.
O divine Mère, envoyez les saints Anges pour nous défendre et repousser loin de nous le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous. Amen ! (Saint Louis Marie Grignion de Monfort)

* Invocation :
Saint Ange gardien, prie pour nous !

Gloire au Père…

* Votre promesse : Mon Ange gardien, aujourd’hui je te promets … Exprimer alors votre petit cadeau personnel, votre résolution pour réjouir votre Ange gardien.

* Petite histoire :
Padre Pio (1887-1968) fut un jour violemment attaqué par Satan, il se crut perdu et demanda de l’aide à son ange gardien. Mais l’ange ne se manifesta pas. Quand il apparut, Padre Pio, vraiment fâché, lui reprocha son absence. Puis, comme s’il voulait le punir, il le quitta sans le regarder. L’Ange le suivi tout penaud en pleurant presque ! Finalement ils se réconcilièrent et l’ange put expliquer que Dieu voulait que cette fois-là Padre Pio s’en sorte seul et sans aide.



Extrait du livre un cri vers le Ciel disponible sur
www.mariereine.com



* Démarches de guérison pour un avortement ou une fausse-couche



* Neuvaine aux saints anges sur sur www.mariereine.com





Que Notre Ange Gardien nous bénisse !



Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP 24
53170 Saint-Denis du Maine (France)


- Notre maison :
www.citedelimmaculee.com
- Site d'évangélisation : www.labonnenouvelle.fr

17:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/09/2009

Les bien-pensants murmurent.

Les déplacements de Jésus sont plutôt déconcertants : l’évangéliste précise qu’il « sort de Capharnaüm », puis le verset suivant nous le retrouvons attablé dans « la maison », que les exégètes identifient à celle de Pierre …à Capharnaüm ! Notre-Seigneur est donc sorti de la ville uniquement pour aller chercher sa brebis perdue du nom de Mathieu. Jésus ne le « voit » pas par hasard, mais il le contemple avec l’intense émotion de celui qui découvre enfin un objet précieux qu’il a longuement cherché. Ce n’est pas Mattieu qui vient à Jésus, mais le Seigneur qui part à sa recherche et le trouve « assis à son bureau de publicain », enchaîné par la convoitise et l’avarice, incapable de s’arracher à sa passion. Pourtant, un regard, une parole vont suffire pour briser cet enfermement et libérer l’espérance de cet homme, dont la vie va basculer en un instant. En lui signifiant sa considération, en lui offrant son amitié, Jésus fait comprendre à Mathieu qu’il est toujours digne de respect, que l’avenir demeure ouvert, que rien de son espérance n’est définitivement compromis.

 


Les bien-pensants murmurent : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Parce qu’il les appelle tous « à une seule espérance » : celle de voir tous les enfants de Dieu rassemblés dans l’unité d’« un seul Corps et d’un seul Esprit ».
Seigneur, tu n’es « pas venu appeler les justes mais les pécheurs », afin de les justifier par ta seule miséricorde. Donne-moi de croiser ton regard et d’entendre ton appel à te suivre. Apprend-moi à supporter mes frères avec humilité, douceur et patience - surtout lorsqu’ils murmurent contre moi - « ayant à cœur de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix ».

 

Père Joseph-Marie.

18:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/09/2009

NE VOUS LAISSEZ PAS ENFERMER !

Ne laissez pas les gens vous enfermer dans une boîte, ne jouez aucun rôle. Si vous vous laissez emprisonner, vous ne serez plus que la caricature de vous-même.

Vous trouverez toujours des gens pour vous dire qui vous devez être. Mais n’oubliez jamais que vous êtes la personne la mieux placée pour savoir ce que Dieu attend vraiment de vous. Et la meilleure façon de le savoir, c’est d’être vous-même !

Vous ne serez jamais pleinement épanoui, si vous n’êtes pas vous-même. Être vous-même vous rendra plus efficace, plus performant ; et vous serez en bénédiction pour les autres, aussi bien pour votre église locale que pour le royaume de Dieu.

Attention ! Il ne s’agit pas de faire uniquement ce que vous avez envie de faire ; mais il est plutôt question de ne pas subir les pressions que votre entourage voudrait vous imposer. 

Êtes-vous toujours en train de vous sacrifier pour les autres ? Bien sûr, il est parfaitement biblique d’aider son prochain, mais n’oubliez pas que vous avez également des besoins légitimes à satisfaire. Comme tout le monde, vous avez besoin d'affection, de repos, de soins... Par excès de zèle, trop de chrétiens ont refoulé leurs besoins et sont tombés dans une forme de déséquilibre qui frôle parfois la mortification.

Il est vrai que la Bible nous appelle à renoncer à nous-mêmes et à mettre les besoins des autres au même rang que les nôtres. Mais si, d’une manière excessive, nous renonçons constamment à nos besoins légitimes, un déséquilibre ne tardera pas à s’installer.

Ne cherchez surtout pas à vous comparer aux autres ! Le Saint-Esprit n’oindra jamais un acteur. Soyez vrai et transparent devant Dieu afin de développer une vie authentique. Cette vie découle d’une relation intime avec le Seigneur. Une telle proximité avec Dieu, lui permettra de réaliser son plan d’action pour vous.

Souvenez-vous : seule la vérité libère ! En étant faux et hypocrite, vous ne faites que vous lier vous-même et vous ne pourrez libérer ceux qui vous côtoient. Car, malheureusement, s’ils ont en face d’eux des gens qui jouent un rôle, ils ne pourront bénéficier de la réalité de la vie que Dieu voudrait déverser en eux.

L’hypocrisie porte de lourds préjudices à l’oeuvre de Dieu. Soyez vous-même !

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

CETTE LIBERTÉ D'AIMER.

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S'il est un domaine où les limites spirituelles de l’homme se dévoilent dans toute leur incohérence, c’est bien celui des conditionnements et plus précisément celui des préjugés. Et que nous le voulions ou non, nous sommes tous plus ou moins conditionnés par notre éducation et, plus largement, par une société qui ne peut s’empêcher d’étiqueter les êtres en fonction de leurs croyances ou de leurs comportements sexuels.

Ainsi, au lieu de reconnaître un bon arbre à ses fruits, nous préférons le juger à la couleur de son écorce et la comparer à la nôtre pour savoir s’il nous faut l’abattre ou le respecter. Les conséquences ? D’innombrables manques d’Amour à l’égard de millions de personnes et autant de clous que nous enfonçons dans le Corps de l'humanité dont nous faisons partie...

De toute évidence, nos rapports avec autrui sont trop conditionnés par la vision limitée que nous en avons et qui nous conduit à une sorte d’acceptation aveugle ou à un rejet du même ordre. Deux positions radicales générées par notre manque d’ouverture, de tolérance et d’adaptation à tout ce qui est autre ; deux positions qui signent notre difficulté à reconnaître la valeur d’un être à travers sa capacité à aimer et à créer.

Aussi, là où la psychologie commence à s’enliser dans des analyses comportementales, sentimentales et sexuelles, sans tenir compte de la véritable dimension de l’individu, la spiritualité nous offre une vision plus illimitée de l’âme humaine, des modalités et des choix de son incarnation. En somme, que nous soyons attirés par des femmes ou par des hommes, nous sommes tous sur le chemin de l’évolution avec ses expériences, ses épreuves, ses joies et ses souffrances. Qu’importe les raisons psychologiques ou physiologiques de l’attirance sexuelle d’un être pour tel ou tel sexe dès lors que nous le considérons comme une partie de nous-mêmes, une âme à respecter et à aimer. Il y a du bon en chacun et de l’Amour vrai au sein de nombreux couples hétéro ou homosexuels. La densité, la recherche du plaisir personnel, les relations psychiques négatives du type dominant/dominé concernent malheureusement l’humanité en général et pas spécialement les homosexuels !

Il faut donc cesser d’enfermer les âmes dans des ghettos. Il faut cesser de faire des généralités sur un groupe d’individus alors que le monde est fait de personnes uniques, désireuses de construire leur propre histoire d’Amour avec la divine Présence qui est en l’Autre, qu’il soit homme ou femme.
En fait, si les homosexuels suscitent autant de négativité, c’est parce que nous les considérons trop souvent comme des obsédés sexuels, et qu’implicitement, ils mettent en relief notre propre vision culpabilisante d'une sexualité dont nous avons ôté le caractère sacré. Il faut donc absolument réaliser qu’en jugeant un être sur sa vie intime, nous lui faisons porter notre propre “densité” en même temps que nous renforçons notre armure psychique imperméable à la divine lumière élévatrice.

Et puisqu’il faut encore parler en ces termes, c’est aux hétérosexuels, majoritaires sur cette planète, qu’il appartient de tout mettre en œuvre pour que la minorité des homosexuels soit reconnue socialement mais surtout spirituellement. Il est temps d’enlever la poutre qui nous aveugle, il est temps de regarder l’Autre comme un frère ou une sœur susceptible de nous donner quelques conseils en matière d’amour, d'union… et d’évolution.


Bruno LEROY.

20:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/09/2009

MUSIQUES SOUS INFLUENCES.

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Depuis des années, des associations issues du mouvement de musique Techno prennent en considération les consommations dites festives de drogues. Elles diffusent régulièrement des informations concernant les risques liés à l'usage des stupéfiants, tout cela étant financé par les pouvoirs publics depuis huit ans, dans le cadre des nouvelles politiques de réductions des risques, qui est une politique officielle de l'État Français et qui va dans le bon sens pour les jeunes sensibilisés par ce mouvement culturel. Ces campagnes ont des effets crédibles puisque entre 1994 et 1999, la baisse de mortalité par overdose est de 80% et le taux de transmission par le virus du sida de 7%. La mise à disposition de seringues accompagnées d'une campagne de prévention forte à fait baisser de façon imprévue les injections, notamment les usagers de l'héroïne, dont l'insertion dans la société est mieux prise en compte par un travail éducatif soutenu, voit chuter la consommation de 67% ces dernières années.
 
 

Depuis 1987, tous les Ministres de la santé sont extrêmement audacieux et renforcent constamment ce grand projet de santé publique par une politique à l'écoute des citoyens et non uniquement répressive. De plus, dans un souci pédagogique, les ministres tiennent compte de l'évolution des drogues, de leurs pratiques et des risques encourus pour la santé. Cette évolution politique de conscientisation se retrouve dans tous les pays Européens. Cette politique de réduction des risques vient d'être approuvée par les sénateurs qui l'ont inscrite comme la loi de santé publique. En effet, il s'agit bien d'un enjeu de santé publique et non un enjeu uniquement pénal.
 
 

Pourquoi la musique Techno fut-elle ainsi le berceau de la drogue et le lieu privilégié pour le combattre ? Il est prouvé que certaines musiques influent sur le système nerveux et peuvent générer des états seconds chez l'être humain. Ce qui est davantage dramatique, c'est que les jeunes en particulier deviennent dépendants inconsciemment de ces états planants, qu'ils compensent par des drogues pour pallier à un manque dont ils sont absolument incapables de trouver l'origine. Pour cette raison, les chrétiens que nous sommes ne doivent pas laisser leurs adolescents combler leurs vides affectifs sur des musiques purement commerciales qui engendrent des risques mortels toxicomaniaques. Les hommes politiques se sont mis à l'écoute de ces jeunes en condamnant la drogue et non les drogués, car on ne punit pas une personne malade. Tout cela n'est que le reflet de notre société en manque de vie intérieure. Redonnons aux ados des projets constructifs, afin qu'ils puissent regarder ensemble dans la même direction et se sentir utiles à la société. Nos politiques européennes comprennent désormais le fabuleux humus que représente la jeunesse pour le monde en devenir. Les chrétiens doivent redonner le sens du beau aux enfants qui les entourent, afin que cette beauté devienne ressourcement dans les moments difficiles, et fasse naître des acteurs de leur propre vie par une culture de l'intelligence. Il nous faut en finir avec cette ambiance dépressive et mortelle qui règne en maître dans le cerveau de nos jeunes et nous devons exprimer la douce musicalité de l'existence par notre Témoignage Chrétien, en disant aux jeunes que la vie est un combat qui vaut la peine d'être vécu, tant il est Beau quand nous lui donnons du sens.
 
Bruno LEROY.

11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, catholique, spiritualite, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/09/2009

LETTRE D'AMOUR A JÉSUS.

20:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

NOS TALENTS PARFUMENT LE COEUR DE DIEU.

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En lisant, ce matin, la Bible sur la parabole des talents, je me disais quelle terrible maladie cette timidité qui paralyse certaines personnes. Allez savoir pourquoi des questions comme celles-ci vous viennent en tête après une lecture sur les talents. Peut-être que l’épanouissement des talents doit provenir d’un être épanoui.

Et pourtant, tant d’artistes semblent frustrés et mettent à profit leurs talents. Le secret est qu’ils savent dépasser leurs névroses, leurs barrières. Il savent qu’en eux, fomente un don pour l’écriture ou la musique et se jettent à l’eau malgré les peurs. Dieu nous a tous et toutes octroyés des Dons. Il faudrait savoir dans un premier temps si nous les avons découverts. Et dans un second temps si nous les partageons avec autrui, au sens large du terme. Nous revenons sans cesse sur les mêmes thématiques qui construisent notre vie. Je crois que c’est le mystère de la prière, de nous faire tourner autour de nous mêmes pour revenir au centre, à l’essentiel. Car, le thème de la confiance revient comme une mélodie dans la symphonie du monde. Pour exprimer, exploiter, développer un talent, il faut avoir une solide et ferme confiance en soi. Sinon, nous vivons une frustration sans nom. Et notre existence devient un champs de blé jamais cultivé.

Ma mère avait la passion en étant petite, de devenir danseuse de ballets. Elle suivit des cours et arriva jusqu’au plus haut sommet de l’art de la danse. Puis, une banale visite médicale révéla qu’elle était cardiaque et devait abandonner la danse. Toute sa vie fut une blessure intérieure où elle regretta de ne point mettre son talent au service des autres. Elle exerça ensuite une profession dans la recherche médicale. Malgré, ce métier qui lui donna une certaine notoriété, elle regretta toute sa vie de ne point être danseuse. Elle me répétait sans cesse, presque au quotidien, ma vocation a été contrariée. Je parle d’elle au passé car, elle a rejoint Dieu à l’âge de 52 ans avec ce regret de n’avoir pu exercer son talent. Elle ne comprenait pas que l’on puisse ne pas s’épanouir au soleil des Dons de Dieu. Pour elle, refuser d’exploiter ses talents, c’était refuser d’aimer Dieu.

En effet, Dieu nous fait de somptueux cadeaux et nous les mettons la plupart du temps aux ordures. Quelle belle preuve d’Amour, n’est-ce pas ? Nous refusons ce que Dieu nous offre avec Amour. C’est comme si une de nos meilleures amies venait manger chez nous et offrait un magnifique cadeau dont nous ne prendrions pas la peine d’ouvrir mais de mettre à la poubelle directement. Quelle belle preuve d’amour, n’est-ce pas ? C’est pourtant ce que nous faisons lorsque nous jetons nos dons dans les oubliettes de notre mémoire.

Je parle de tout cela avec aise d’autant que l’éducateur doit être un chercheur, un révélateur de talents. Et les Jeunes en ont des tonnes à revendre. Il suffit de canaliser et de mettre en place leurs projets pour eux, jamais sans eux. L’éducateur qui sait écouter les jeunes ou les moins jeunes a déjà un talent fantastique. Il pourra révéler à l’autre sa part de lumière. Nous pouvons trouver mille excuses pour ne point assumer nos talents. Vous comprenez, c’est mon éducation qui veut que je mène telle vie alors que j’étais fait pour être guitariste ou écrivain. Excuses que tout cela...

Lisez la vie de certains grands personnages de notre histoire, la découverte de leurs talents, les a mis en porte à faux avec leur famille, leurs amis. Mais, ils n’ont jamais pliés sur les tas de mauvaises raisons qu’on leur donnait pour faire autre chose. Et ils sont devenus de grands ou moins grands, peu importe, personnages de notre histoire.Ce qui est merveilleux dans le talent, c’est qu’il doit être partagé pour exister. Dieu a vraiment bien fait les choses. Nous sommes dans l’obligation de partager nos talents au monde afin qu’ils soient reconnus. Un talent cultivé égoïstement est un talent mort. La preuve est là, Dieu-Amour veut que nous travaillons les uns les autres au service du monde. Donc, si nous suivons ce raisonnement, les timides et les personnes qui manquent d’audace devraient prier Dieu pour faire éclore leurs Dons.

Quel mirifique programme de vie, tout se trouve dans cette dimension du sens. Le sens que nous devons donner à notre existence est de cultiver au mieux nos talents. Et là, je plains les personnes athées qui cherchent continuellement un sens à leur vie qu’ils considèrent absurde. Nous chrétiens ( nes ), nous devons découvrir les Dons que Dieu nous donne gratuitement pour faire avancer les autres et la société. Ayons l’audace de ne point refuser ses cadeaux et ouvrons-les pour nous ouvrir au monde. Christ en Ton Amour parfait donne-moi le discernement nécessaire pour découvrir les potentialités que Tu m’as offert pour les donner aux autres. Amen !

Bruno LEROY.

20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/09/2009

LE LIBÉRALISME DÉTRUIT TOUTE IDÉE DE VIE.

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Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La des truction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes.
Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l'homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie. Et vous, êtes-vous prêts à assumer un projet d'existence dont vous ne seriez plus les pions sur le grand échiquier de la pensée libérale castratrice ?



Bruno LEROY.

13:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, politique, spiritualite, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/09/2009

POUR UNE ÉDUCATION AUTHENTIQUE.

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Il peut être utile de discerner quelques exigences communes d'une éducation authentique. Elle a besoin avant tout de cette proximité et de cette confiance qui naissent de l'amour ; je pense à l'expérience première et fondamentale de l'amour que font, ou du moins devraient faire, les enfants avec leurs parents. Mais tout éducateur véritable sait que pour éduquer il doit donner quelque chose de lui-même et qu'ainsi seulement, il peut aider les jeunes à surmonter leurs égoïsmes et à devenir, à leur tour, capables d'un amour authentique.
Chez le petit enfant déjà, il existe un grand désir de savoir et de comprendre qui se manifeste dans ses questions et ses demandes d'explications incessantes. Une éducation qui se limiterait à fournir des notions et des informations, mais qui laisserait de côté la grande question concernant la vérité, surtout cette vérité qui peut servir de guide dans notre vie, serait une pauvre éducation.
La souffrance aussi fait partie de la vérité de notre vie. Par conséquent, en cherchant à tenir les plus jeunes à l'écart de toute difficulté et expérience de la douleur, nous risquons de faire grandir, malgré nos bonnes intentions, des personnes fragiles et peu généreuses : la capacité d'aimer correspond de fait, à la capacité de souffrir et de souffrir ensemble.
Nous arrivons sans doute au point le plus délicat de l'œuvre éducative : trouver un juste équilibre entre la liberté et la disciple.
Sans règles de comportement et de vie, mises en évidence jour après jour jusque dans les petites choses, on ne forme pas le caractère et on n'est pas préparé à affronter les épreuves qui ne manqueront pas à l'avenir. Cependant, la relation éducative est avant tout la rencontre de deux libertés et l'éducation bien réussie est une formation au bon usage de la liberté. Au fur et à mesure que l'enfant grandit, il devient un adolescent, puis un jeune ; nous devons donc accepter le risque de liberté, en demeurant toujours prêts à l'aider à corriger des idées et des choix erronés. En revanche, ce que nous devons jamais faire, c'est de le seconder dans les erreurs, faire semblant de ne pas voir, ou pire de les partager, comme si elles étaient les frontières du progrès humain.
L'éducation ne peut donc pas se passer de cette autorité morale qui rend crédible l'exercice des rapports d'autorité. Elle est le fruit de l'expérience et de la compétence, mais s'acquiert surtout par la cohérence de sa vie propre et par l'implication personnelle, expression de l'amour véritable. L'éducateur est donc un témoin de la vérité et du bien : certes, il est fragile lui aussi et peut se tromper, mais il cherchera toujours à être en harmonie avec sa mission.
Combien est décisif, dans l'éducation, le sens des responsabilités : responsabilité de l'éducateur, certes, mais aussi, et dans une mesure croissante avec l'âge, responsabilité du fils, de l'élève, du jeune qui entre dans le monde du travail. Celui qui sait se répondre à lui-même et répondre aux autres est responsable. En outre, celui qui croit cherche avant tout à répondre à Dieu qui l'a aimé le premier.
La responsabilité est en premier lieu personnelle, mais il existe aussi une responsabilité que nous partageons ensemble, comme citoyens d'une même ville et d'une nation, comme membres de la famille Humaine et, si nous sommes croyants, comme fils d'un unique Dieu et membres de l'Église.
De fait, les idées, les styles de vie, les lois, les orientations globales de la société dans laquelle nous vivons, et l'image qu'elle donne d'elle-même à travers les moyens de communication, exercent une grande influence sur la formation des nouvelles générations, pour le bien, mais souvent aussi pour le mal. La société n'est toutefois pas une abstraction ; à la fin, nous sommes nous-mêmes, tous ensemble, avec les orientations, les règles et les représentants que nous nous donnons, bien que les rôles et les responsabilités de chacun soient différents.
La contribution de chacun de nous est donc nécessaire, de chaque personne, famille ou groupe social, car la société est un terreau favorable à l'éducation.
Seule, une Espérance fiable peut être l'âme de l'éducation, comme de la Vie tout entière. Aujourd'hui notre Espérance chrétienne est assiégée de toutes parts et nous risquons de redevenir nous aussi, comme les païens d'autrefois, des hommes " sans espérance et sans Dieu en ce monde " comme l'écrivait l'apôtre Paul aux chrétiens d'Éphèse ( Ep 2,12 ). C'est ici précisément que naît la difficulté peut-être la plus profonde pour une véritable oeuvre éducative : à la racine de la crise de l'éducation se trouve, en effet, une crise de confiance dans la Vie.
Je ne peux donc pas terminer sans une chaleureuse invitation à placer en Dieu notre espérance. Lui seul est l'espérance qui résiste à toutes les déceptions ; seul son Amour ne peut pas être détruit par la mort ; seuls sa justice et sa miséricorde peuvent panser les injustices et récompenser les souffrances subies.
L'Espérance qui s'adresse à Dieu n'est jamais une espérance pour moi seul, c'est toujours aussi une espérance pour les autres : elle ne nous isole pas, mais nous rend solidaires dans le bien, nous stimule à nous éduquer réciproquement à la vérité et à l'amour.
Bruno LEROY.

10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |