7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/04/2007

Pâques mort et Résurrection du Fils de Dieu.

"Et voici que Dieu l’a ressuscité

e troisième jour" Ac 10, 34.37-43
"Recherchez donc les réalités d’en haut."

Col 3, 1-4 (ou 1 Co 5, 6-8)
"C’est alors que l’autre disciple entra,

lui qui était arrivé le premier au tombeau.

Il vit et il crut"Jn 20, 1-9

La mort et la Résurrection du Christ changent toute l’histoire de l’humanité : elle doit aussi transformer notre vision de la vie. Le Triduum Pascal, du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, raconte comment Dieu s’est fait, dans le Christ son Fils, Sauveur du monde. Mort sur le bois de la Croix, il a consenti à être bafoué, rejeté par les hommes pécheurs, «comme un agneau qu’on mène à l’abattoir», sans rien dire, par pur amour. Dans le silence du Samedi Saint, il descend aux enfers, pour rejoindre les hommes de tous les temps, afin de prendre sur lui le péché du monde. Dès lors, la plus grande distance entre Dieu et l’homme est traversée, renversée : dans le Christ, tout homme est sauvé, ce qui signifie que la présence de Dieu s’est faite plus forte que le péché des hommes. En Jésus, par le don de la foi, l’homme a accès à Dieu, pour autant qu’il dise : «Oui, je veux croire.» La Résurrection, événement qui transcende l’histoire, ouvre notre vie à l’éternité : dorénavant et définitivement, le chrétien entre dans la vie de Dieu, rien ne peut plus l’empêcher d’être fils de Dieu par grâce. À lui de ratifier le don de Dieu pour que la réalité de la Résurrection devienne sa vie quotidienne.

Comme Jean, courons vers le tombeau pour y demeurer un instant, à son seuil, en silence. Considérons le linceul «resté là», le linge «roulé à part à sa place» et demandons à Dieu de nous faire grandir dans le don de la foi : « Il vit et il crut. » Croire que Jésus est le Sauveur du monde, qu’il est donc aussi mon sauveur.

 

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

19:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Gloire au Christ Ressuscité !






































Le Christ est ressuscité des morts !
Par sa mort il a vaincu la mort !
A ceux qui sont dans les tombeaux ,
Il a donné la vie !
Amen ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !



Qu'exulte désormais la troupe angélique des cieux !
Que soient célébrés dans l'allégresse les divins mystères,
et que pour la victoire d'un si grand Roi résonne la trompe du Salut !
Que la Terre se réjouisse, irradiée de tant de splendeur et,
illuminée de l'éclat du Roi éternel,
qu'elle perçoive qu'elle a été délivrée des ténèbres sur toute sa surface !

Voici cette nuit dans laquelle le Christ,
en brisant les chaînes de la mort,
est remonté victorieux des enfers.
O heureuse faute, qui nous a valu un tel Rédempteur !

Extrait de l’Exultet

Oui la mort est mise à mort et Jésus-Christ nous ouvre à tous les portes de la vie éternelle ! C'est incroyable, indiscible !
Quelle folle et belle espérance !


Belles et saintes fêtes de Pâques !

Que Dieu vous bénisse ainsi que toutes vos familles !

Thierry Fourchaud



Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.
E.mail : communion@mariereine.com
A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr

18:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MARIE PLEURE...

Marie est revenue au tombeau, elle pleure. Quel bel enseignement pour nous en cette octave pascale. La joie de la résurrection est si proche d’elle, et elle ne voit rien. La rencontre du ressuscité est à sa portée, mais elle reste aveuglée et accablée par ses soucis.

Pourtant le Seigneur est touché par son amour, il entend le cri de sa détresse. Il redouble d’attentions envers elle : ce sont deux anges qui lui sont envoyés pour lui faire entendre la Bonne Nouvelle de la résurrection. Passionnée, entêtée, Marie n’entend rien. Au point qu’elle se coupe du réel. « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. » Elle n’a pas évolué depuis dimanche matin où elle serinait déjà sa conclusion. Rien ne semble pouvoir la rejoindre dans son obstination à retrouver le corps disparu de Jésus.

Le doux reproche des anges n’ébranle pas sa déception. Cette rencontre se révèle assez décevante pour le lecteur, presque saugrenue. Comment peut-on ne pas voir ces deux anges, placés bien en vue à l’endroit du corps qu’elle cherche et dont elle scrute l’absence ? En préférant poursuivre obstinément ses propres objectifs, en restant rivée sur sa propre interprétation de la portée réelle des événements.

Dehors, elle rencontre quelqu’un qu’elle prend pour un jardinier. Elle est tellement égarée dans son monde de douleur, qu’elle n’imagine pas une seconde que cet inconnu puisse ignorer son tracas : « dis-moi où tu l’as mis ! » lance-t-elle sans voir qu’il pourrait être nécessaire d’expliquer de quoi elle parle…

A celle qui eut le courage et l’amour de le suivre jusqu’à sa mort, de s’occuper de sa dépouille, de le pleurer avec une souffrance qui fit vaciller son âme, Jésus offre une nouvelle naissance. Il appelle Marie Madeleine à quitter définitivement les rivages morbides du royaume de la mort et l’interpelle : « Marie ! ».

Marie se retourne. Ce retournement fait un redoublement avec le précédent (« elle se retourne et aperçoit Jésus »), et montre le bouleversement intérieur qui s’opère à l’appel de son nom. Marie peut enfin entendre le Maître qui lui ordonne de quitter les désirs violents qui la retiennent prisonnière de ses larmes. Il l’invite à entrer enfin dans le dessein de Dieu. Chacune de ses larmes peut devenir luminaire pascal. Mais Jésus, qui la ressuscite jusque dans son nom, la met aussi en garde : « Ne me retiens pas », le seul désir qui doit l’habiter désormais est celui de faire la volonté du Père. Elle doit renoncer à sa volonté de capturer Dieu, de l’enfermer dans les bras de ses propres projets, de ses propres affections, pour accueillir la mission qui la rendra libre.

« Va plutôt trouver mes frères pour leur dire ». En même temps qu’il appelle à la vie, Jésus envoie. L’appel à accomplir notre mission particulière est exactement contemporain de notre appel à la vie dans l’Esprit. Notre vocation surnaturelle fait partie du nom dont Dieu nous appelle. Au matin de la résurrection, Dieu nous appelle et nous oriente vers lui.

Ce matin, puissions-nous entendre l’appel du Ressuscité à le rencontrer personnellement, puissions-nous entendre la voix du Bon Berger nous orienter vers l’astre de nos âmes, puissions-nous entendre en nous la source de l’Esprit qui jaillit à nouveau et pour toujours, qui murmure « va vers le Père » et qui nous pousse vers nos frères.


Frère Dominique.

18:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/04/2007

Journée de la non-violence en milieu scolaire.

medium_violence.jpg
14 avril 2007
Hommage à Joe Van Holsbeeck
  L'asbl Non-Violence à l'École rendra hommage à Joe Van Holsbeeck, décédé le 12 avril 2006. 
La commémoration aura lieu
le samedi 14 avril 2007 à 18h30, en l'église Saint Jean-Baptiste de Wavre, lors de la célébration eucharistique présidée par le doyen Éric Mattheeuws, en présence du père Guy Gilbert.
 
medium_joe.jpg
14 avril 2007
Inauguration de la journée de la non-violence en milieu scolaire le samedi 14 avril à 20H30 par le Père Guy Gilbert.
 
Guy Gilbert s'exprime toujours avec cet espace de liberté de langage qui le caractérise. Ses mots issus des blessures béantes de la rue, ont la saveur des profondeurs. En effet, Guy est un intellectuel, voire un théologien sans le savoir ou sans le vouloir.
 

Ses approches des problématiques sociétales même si elles sont enrobées d'un certain humour sont toujours d'une grande rigueur analytique.
Cela peut surprendre chez ce prêtre que l'on qualifie souvent de rockeur des rues.
Et pourtant, rien n'est inaccessible chez lui. Rien non plus n'est facile. S'il est bien un domaine dans lequel Guy Gilbert ne transige pas c'est l'éducation inculquée avec laxisme. Chaque parent ou éducateur doit être en capacité de refus. Au risque de voir tomber sur sa pauvre tête les foudres injurieuses des adolescents en révolte.
L'adulte doit poser des repères afin que les jeunes ne se perdent point. Ces Ados dont on a tout accepté par peur du conflit.

Voyez les dégâts dont notre société refuse de comprendre les causes. Les violences sans nom provoquées par le malaise des jeunes qui ne savent plus pour quelles raisons obscures ils respirent dans ce monde qui les ignore allégrement.
Ils n'ont plus rien à perdre pas même la vie. Les adultes que nous sommes devenons chaque jour indifférents aux problèmes qui les habitent.

Guy Gilbert veut tracer de nouveau les balises qui nous ont fait grandir et que nous refusons de transmettre volontairement aux ados.
Volontairement, pas tout à fait, plutôt involontairement par lâcheté, par peur.
Oui, nos sociétés ont peur de leurs jeunes et surtout de leurs réactions. Aurions-nous oubliés que nous avons été enfants avant de prétendre tout savoir ?
Guy Gilbert est éducateur, certes mais également prêtre. Voilà, la source de sa Force. Cette Foi indicible dont transpire toute sa personne. C'est la preuve certaine que Dieu travaille aussi dans le coeur des plus petits.

Son secret, la prière celle qui donne ce souffle de liberté pour mieux s'épanouir.
Guy Gilbert, comme bon nombre de chrétiens, a trouvé depuis sa tendre enfance sens à son existence. Il se fait un devoir de dévoiler ce bonheur qui fomente aux tréfonds de son être.

En fait, ce que nous admirons chez lui, c'est ce que nous ne sommes pas capables de dire ou de faire.

Répandre l'Amour dans les moindres gestes quotidiens devient contagieux pour ceux et celles qui nous entourent et nous regardent vivre.

De plus, l'amour est inventif à l'infini et permet de trouver des solutions face à la misère humaine dont les jeunes sont les premières victimes.

Texte : Bruno Leroy, éducateur de rue et directeur du Service Educatif et Action Sociale Nord-Pas de Calais
Photographies : Christophe Dumortier

UNE CONFÉRENCE DE GUY GILBERT EST TOUJOURS UNE EXPÉRIENCE DE VIE UNIQUE.

De nombreuses personnalités du monde politique et religieux y seront présents :
Son Altesse Royale le Prince Laurent
Madame La ministre-présidente Marie Aréna
Madame la Ministre Catherine Fonck
Madame la Présidente Joëlle Milquet
Madame la Députée Françoise Bertiaux
Monsieur le Ministre Courard
Monsieur le Ministre André Antoine
Monsieur le Député-Bourgmestre Charles Michel
Monsieur le Commissaire Européen Louis Michel
Monsieur le Secrétaire d’État Jean-Michel Javaux
Monsieur le ministre André Flahaut
Monsieur le Président Didier Reynders
Monsieur le Député Willy Borsus
Monseigneur Van Cottem

 
16 avril 2007

Le 16 avril, JOURNÉE DE LA NON-VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE DE BELGIQUE

http://www.nonviolence.be/agenda.html

09:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PÉDAGOGIE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/04/2007

Chemin de Croix et de Guérison.



“Par ses blessures, nous sommes guéris” (Is 53, 5)



Jésus me demande de lui donner tout le mal qui m’est arrivé et que j’ai fait, et Il me donne les bons moments et grâces divines du passé, du présent et du futur.


1ère station : Jésus est condamné a mort

Mon enfant, donne-Moi chaque occasion où tu as condamné autrui, et celle où tu as été condamné injustement, et tiens-toi ici en Ma présence, tranquillement, sans te plaindre.
Je te donnerai force et aide pour supporter dorénavant injustice et condamnation dans le silence et l'offrande.
Donne-moi ton orgueil, et je te donnerai Mon humilité.
Ensemble, nous nous tiendrons côte à côte pour racheter cette situation et pour le salut des âmes. Si tu devais tomber, dans ta faiblesse, Je serai là pour porter ce que tu ne peux pas porter, et Ma main te relèvera par la confession, et nous recommencerons...

2ème station : Notre Seigneur reçoit sa Croix

Mon enfant, donne-Moi ton innocence perdue, toutes les blessures et les plaies du passé et du présent. Donne-Moi ta solitude et ta douleur. Donne-Moi ta pureté perdue, tes espoirs rompus et tes rêves brisés. Donne-Moi tes croix et je prendrai avec joie tes fardeaux Moi-Même.
Merci pour toutes ces fois où tu as porté la croix avec courage. Oui, malgré ta faiblesse, tu l'as fait pour les âmes que J'aime. Je guérirai les blessures de ton passé et de ton présent. Je te rendrai ton innocence et ta pureté. Je mettrai en ton cœur une nouvelle espérance, et tu renaîtras dans l'amour, la lumière, la beauté.
Ton innocence ressuscite dans Ma Résurrection.
Voici ton héritage : tu es Mon enfant, un enfant de Dieu. Sans ta bonne volonté, Je suis impuissant car J'ai besoin de ton amour pour m'aider à porter cette Croix de l'Innocence Crucifiée en ceux qui t'entourent, et aussi en toi-même.
Ensemble, nous gagnerons la victoire. Je suis toujours avec toi.


3ème Station : Notre Seigneur tombe pour la première fois

Mon enfant, donne-Moi toutes tes chutes et tes échecs, tes découragements et tes abandons... quand tu t'es détourné de Moi et que tu M'as écrasé de tes péchés, que tu as broyé Ma Vie Divine en toi et en d'autres. Donne-Moi tes retours sur toi-même, ta complaisance dans la tristesse et la mélancolie.
Laisse-Moi te donner en retour ma gratitude, pour chaque fois que tu as réussi à te relever et à continuer ton chemin. Permets-Moi de te remercier de t'être tourné vers Moi humblement avec un profond regret du cœur.
Je me réjouis avec toi à chaque nouveau commencement, sur ton chemin vers le Ciel.


4ème station : Notre Seigneur rencontre sa Mère affligée

Mères et Pères, donnez-Moi votre peine et votre douleur lorsque vous ne pouvez pas secourir vos enfants souffrants, lorsque le péché et le mal vous les ravissent.
Donnez-Moi votre impuissance lorsque vous les voyez s'éloigner de Moi.
Enfants, donnez-Moi votre angoisse quand vous devez suivre des chemins que vos parents ne comprennent pas pleinement, et que vous ne pouvez pas expliquer.
Placez-vous dans le regard d'amour constant entre Ma Mère Très Pure et Moi-même, et tout s'arrangera. Je vous donne Ma Mère pour être votre Mère ! Je vous montre Mon Père, pour être votre Père. “Je Suis le Chemin, la Vérité, la Vie” (Jn 14, 6)
Venez, suivez-Moi sur ce chemin d'amour.

5ème station : Simon de Cyrène aide Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tous ces refus d'aider un autre lorsqu'il était en ton pouvoir de le faire. Donne-Moi toutes les occasions où tu as rendu le fardeau de quelqu'un d'autre plus lourd au lieu de l'alléger ; quand tu as résisté ou pris la Croix à contre c¦ur. Donne-Moi le fardeau de tes lâchetés. Je me souviendrai en échange de toutes les fois où tu as aidé quelqu'un d'autre, où tu as endossé joyeusement le poids de la douleur d'autrui, où tu as partagé le poids de Ma croix.
Je te guiderai et Je t'aiderai à l'avenir à mieux faire et à être plus généreux, car ce que tu fais à autrui, tu Me le fais à moi-même.

6ème station : Véronique essuie le visage de Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tout ce respect humain qui t'a empêché de “sortir du rang”, et de témoigner de mon amour devant tous, pensant d'abord à ce que d'autres pourraient penser de toi. Donne-Moi ta crainte d'être jugé, tes indifférences, ton manque de compassion, tes duretés de cœur. Je te donnerai de vivre sous Mon regard et non sous le regard des hommes. Je te donnerai la force dans la tendresse, les gestes d'amour dans la douceur et la discrétion. J'ai tant de personnes à consoler !
Donne-Moi ton regard hautain et les images qui éveillent en toi le trouble.
Je te donnerai Mes yeux de miséricorde et d'amour et Je purifierai ta mémoire et ton imagination. Toi et Moi, ensemble, nous consolerons Mes chers enfants.

7ème station : Notre Seigneur tombe pour la deuxième fois

Mon enfant, donne-Moi le poids de tes péchés. Ils t'écrasent tant ! Tu as l'impression que tu n'as pas la force de te lever, et même quand tu y parviens, tu es trop faible pour ne pas retomber immédiatement. Alors, tu demeures dans la peine, et la souffrance.
Je suis venu te relever, pour prendre ce terrible fardeau qui t'écrase au point de désespérer. Donne-Moi simplement tes péchés, peu importe leur horreur. Je ne viens pas te condamner mais te consoler et t'aimer. Viens à Moi dans la confession !
Ne t'inquiète pas si tu ne sais pas par où commencer. Viens au prêtre et explique tes difficultés, et demande lui de t’aider. Ainsi, viens à Moi souvent, Je t'attends.

8ème station : Notre Seigneur console les femmes de Jérusalem

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu as négligé les prières à ton intention et à l'intention de ta famille. Quand tu as cessé de prier, te disant : “Personne n'écoute, ni n'entend mes prières, Dieu ne répond pas à mes prières, Dieu ne se soucie ni de moi ni de ma famille”. Donne-Moi toutes les prières auxquelles Je n'ai pas répondu à ta manière, et toutes les prières exaucées auxquelles J'ai répondu à Ma manière, mais que tu as rejetées. Toutes ces prières te mènent à la sainteté. Parfois ce don se présentera sous l'aspect de la souffrance, d'une perte ou d'une peine pour que ton âme grandisse en courage, en amour, en abnégation. Parfois, il sera enveloppé de joie, de paix et de bonheur. Il n'y a aucune prière de Mes enfants que Je n'exauce, parce que Je vous aime.
Toute la création te dit, tous les jours : "Je t'aime !"
Souviens-toi de Moi, car Je ne t'oublie jamais, même un seul instant.

9ème station : Notre Seigneur tombe une troisième fois

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu ne peux plus avancer, car je comprends bien ce que tu ressens ! Je gisais ici par amour pour toi. Donne-Moi ta détresse et crois au pouvoir de Mon Nom. Fais appel à Mon Nom : “Jésus”.
Je t'aime tant et Je te connais par ton nom. Donne-Moi toutes tes paroles inutiles, celles qui ont blessées les autres et qui t'ont blessées toi même. Je mettrai sur ta bouche le silence de l'amour et les paroles de bénédictions et de louanges. Regarde Ma Mère, dont le cœur si tendre me donna le courage de me relever et de continuer.
10ème station : Notre Seigneur est dépouillé de ses vêtements

Mon enfant, donne-Moi tous les biens que Je t'ai donnés au départ, mais dont tu as tellement de mal à te détacher. Donne-Moi tes biens les plus précieux et Je te donnerai la vraie liberté de cœur et d'esprit. Donne-Moi toutes tes richesses matérielles, intellectuelles et spirituelles.
Offre-Moi tout ce que Je t'ai donné, et en retour Je t'inonderai avec encore plus de grâces. Pourquoi as-tu peur ; Mon enfant ! Je Suis Dieu et bien capable de prendre soin de toi !
Donne-Moi ton manque de générosité et Je te donnerai toute Ma générosité.

11ème station : Notre Seigneur est cloué à la Croix

Donne-Moi tous tes mauvais gestes, tes mauvaises habitudes et tes déviations. Donne-Moi tout ce que tu as touché qui a sali ton corps, ton esprit, et ton âme. Je purifierai ton sens du toucher et j'ajusterai tes gestes et tes attitudes.
Je t'établirai dans le réel des choses bonnes et belles que J'ai créées pour toi. Donne-Moi toutes les fois où tu t'es plaint tandis que Je te proposais de demeurer avec Moi sur la croix par amour des autres.
Donne-Moi ta crainte pour toi et ta crainte pour les autres.
Moi, Je te donnerai le courage de devenir une victime volontaire de réparation et d'amour. Ne crains rien, Je suis avec toi, et regarde, ta Mère céleste nous accompagne !

12ème station : Jésus meurt sur la croix

Mon enfant, donne-Moi ta crainte de la souffrance et Je t'accompagnerai dans ta souffrance te donnant la joie d'unir ensemble nos cœurs transpercés, avec Ma Mère, pour le salut du monde.
Donne-Moi ta révolte et ta crainte de la mort pour toi et pour ceux que tu aimes, car sur la croix, J'ai vaincu la haine et la mort ! Donne-Moi ton cri d'angoisse, et Je te donnerai le cri de la victoire : “Que Ta volonté soit faite”.
Tu n'as qu'à te souvenir de Moi, et la vie en Ma présence t'appartiendra !

13ème station : Jésus repose dans les bras de sa Mère

Mon enfant, donne-Moi ton innocence crucifiée. Donne-Moi tous tes manques de tendresse et de chaleur humaine, du passé et du présent.
Repose-toi et abandonne-toi, dans les bras de l'Amour Maternel que J'ai pour toi.
Fais appel à ta Mère céleste. Ses bras reçoivent ton esprit, ton corps et ton âme blessée. Tu es autant son enfant que Moi-même. Ses larmes intercèdent pour toi. Aime-la ! combien Elle t'aime !


14ème station : Notre Seigneur est mis au tombeau

Repose ici dans le silence.
Mon enfants, donne-Moi tout ce qui en toi, a goût de solitude et de mort. Je te donnerai la confiance, la foi, l'amour de Ma volonté, le goût de la Vie, le désir de Mon Amour et de l'amour fraternel. Tu n'es jamais seul, pas même un seul instant. Donne-Moi ton vide et ton néant.
Je te donne Ma plénitude. Donne-Moi tes larmes et ton chagrin, je te donne Ma paix, Mon espérance et Ma Résurrection Glorieuse.



Prière de Guérison

Ô Innocence Divine ! Triomphe de mon innocence crucifiée. Rends à mon corps, mon esprit et mon âme, santé et guérison, réconfort et consolation. Dépose en moi l’esprit de louange, d’adoration et d’action de grâce. Accorde-moi et renouvelle en moi les dons du Saint Esprit.
Guide-moi vers une vie de sainteté et un service rempli de joie.
Je t'en prie, au nom de Jésus, Sauveur de toute l’humanité et par l’intercession de la Sainte Vierge, des Anges et des Saints.
Je te le demande en l’honneur des Cœurs Eucharistiques de Jésus et de Marie, à la louange et en action de grâce, rendues à la Très Sainte Trinité.

AMEN



Pendant la méditation, à chaque station, on peut dire :
“Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, car tu as racheté le monde, par ta Sainte Croix.”
Un “Notre Père”, un “Je vous salue Marie” et un “Gloria”.





Chemin de Croix traduit et adapté par Thierry et Myriam Fourchaud
Existe en petit livre couleur avec les photos du film "La Passion" de Mel Gibson.
Vous pouvez vous le procurer à :
Cité de l'Immaculée - BP 24 - 53170 Saint Denis du Maine (France) Tel : 02.43.64.23.25
site : www.mariereine.com
Prix : 5€ + 2€ de port.

09:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/04/2007

Des Souhaits aux secrets de t'Aimer !

medium_andre.gif
HEUREUX ANNIVERSAIRE PAPA !!!
( pour ses 78 ans )
En ce jour d'exception mon coeur a ses raisons,
De t'Honorer sans fausse pudeur mais passion,
Pour célébrer l'Homme éternellement tolérant,
Que le temps a forgé au gré du vent présent,
Ton âme est plus scintillante que les feux,
Consumant les terres aux sourires radieux,
Ton soleil intérieur donne sens à nos coeurs,
Parfumant nos chemins de subtiles senteurs,
Avec toi nos lendemains ont mille splendeurs,
Ta bonté et ton regard nous poussent à t'Aimer,
Tu insuffles ta joie de vivre aux êtres rencontrés,
Ton rire a l'éclat du diamant aux aspects rutilants,
Personne ne peut résister à tes gestes charmants,
Tu es pour moi l'enfant qui demeure tout le temps,
Peu importe les années qui passent doucement,
Tu conserves la pureté aux saveurs de tes vingt ans,
Peu importe lorsqu'on aime une personne,
L'âge que les ans subrepticement lui donnent,
C'est la jeunesse qui perdure chez un Homme pur,
C'est l'émerveillement face à la divine nature,
Qui lui évite les rides sillonnant son visage,
Oui, peu importe les chiffres du calendrier,
Aujourd'hui est la plus belle journée,
Oh ! Papa conserve cette infroissable image,
D'un Anniversaire qui ne sait pas ton âge,
Puisque les secondes partagées de Tendresse,
Les minutes où nos rencontres manifestent,
Un humour commun qui élargit nos esprits,
Donne source d'une bonne humeur à la Vie,
C'est ainsi que l'Humain jamais ne vieillit,
Puisque chaque jour est un chant qui ravit,
Les printemps aux rythmes des saisons,
Et donne à Ton fils de multiples occasions,
De te souhaiter un Anniversaire de félicité,
Un Anniversaire de Joies enracinées,
Dans le jardin fleurissant de ravissants,
Secrets que l'Existence te fait partager,
Avec Ton fils qui ne cesse de t'Aimer,
Bon Anniversaire Papa,
De bonheur, de projets et de sérénité,
Tryptique qui rend Heureux à jamais,
SOUHAITÉ PAR...
Ton Fils qui t'Aime de toute éternité !
Bruno,
Qui t'embrasse affectueusement.

10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Neuvaine à la Miséricorde Divine.


Cette neuvaine s'effectue du Vendredi Saint au Dimanche de la Miséricorde (dimanche suivant Pâques). Elle a été demandée par Jésus à Soeur Faustine.

Chaque jour de la neuvaine, nous disons la prière du jour suivie du Chapelet de la Divine Miséricorde.
Soeur Faustina Kowalska (1905-1938) de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de la Miséricorde a été béatifiée le 18 avril 1993. Elle a été canonisée à Rome, le 30 avril 2000, Dimanche de la fête de la Miséricorde une nouvelle fête décrétée depuis le 5 mai 2000, dans la liturgie de l'Eglise universelle par notre pape Jean-Paul II.

Le 14 septembre 1935, Soeur Faustine entend les mots suivants : " Dis toujours le chapelet que je t'ai appris. Celui qui le dit fera l'expérience de ma Miséricorde, sa vie durant, et surtout à l'heure de sa mort.

"Au début : Notre Père... Je vous salue Marie... Je crois en Dieu...

Sur les grains du Notre Père, on récite les paroles suivantes :

V. Père éternel je t'offre le Corps et le Sang, l'Âme et la Divinité de ton Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ;
R. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les grains du "Je vous salue Marie", on récite les paroles suivantes :
V. Par sa douloureuse Passion,
R. Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour conclure, on dit trois fois :
V. Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel,
R. Prends pitié de nous et du monde entier.

Je désire - dit Jésus à Soeur Faustine - que durant neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. Chaque jour tu amèneras un groupe d'âmes différent et tu les plongeras dans l'océan de ma miséricorde. Et moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père (...). Et chaque jour, par ma douloureuse passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes. (1209)

* Premier jour (vendredi saint)

Âmes des pécheurs et l'humanité entière
Aujourd'hui, amène-moi l'humanité entière, et particulièrement tous les pécheurs et immerge-les dans l'océan de ma miséricorde. Tu me consoleras ainsi dans cette amère tristesse dans laquelle me plonge la perte des âmes.
Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d'avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regarde pas nos péchés, mais la confiance que nous avons en Ton infinie bonté et reçois-nous dans la demeure de Ton Coeur très compatissant et ne nous en laisse pas sortir pour l'éternité. Nous T'en supplions par l'amour qui T'unit au Père et au Saint Esprit.
Ô toute-puissance de la miséricorde divine,
Secours pour l'homme pécheur,
Tu es miséricorde et océan de pitié,
Tu viens à l'aide à celui qui Te prie avec humilité.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur toute l'humanité enfermée dans le Coeur très compatissant de Jésus et particulièrement sur les pauvres pécheurs - et par Sa douloureuse passion, témoigne-nous Ta miséricorde afin que nous glorifions la toute-puissance de Ta miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. (1210-1211)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Deuxième jour (samedi saint)
Âmes sacerdotales et religieuses
Aujourd'hui, amène-moi les âmes sacerdotales et religieuses, et immerge-les dans mon insondable miséricorde. Elles m'ont donné la force d'endurer mon amère passion, par elles comme par des canaux, ma miséricorde se déverse sur l'humanité.
Très Miséricordieux Jésus, de qui provient tout ce qui est bon, multiplie Tes grâces en nous, afin que nous accomplissions de dignes actes de miséricorde, pour que ceux qui nous regardent, glorifient le Père de miséricorde qui est au ciel.
La source de l'amour divin,
Demeure dans les coeurs purs,
Plongés dans la mer de la miséricorde,
Rayonnante comme les étoiles, claire comme l'aurore.
Père Eternel, jette un regard de miséricorde sur ce groupe d'élus de Ta vigne, les âmes sacerdotales et religieuses, et comble-les de la puissance de Ta bénédiction, et par le sentiment du Coeur de Ton Fils dans lequel elles sont enfermées, accorde-leur la force de Ta lumière, afin qu'elles puissent guider les autres sur les chemins du salut, pour chanter ensemble la gloire de Ton insondable miséricorde pour l'éternité. Amen. (1212-1213)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Troisième jour (dimanche de Pâques)
Âmes pieuses et fidèles
Aujourd'hui, amène-moi toutes les âmes pieuses et fidèles et immerge-les dans l'océan de ma miséricorde; ces âmes m'ont consolé sur le chemin de croix, elles furent cette goutte de consolation au milieu d'un océan d'amertume.
Très Miséricordieux Jésus qui accordes à tous avec surabondance les grâces du trésor de Ta miséricorde, reçois-nous dans la demeure de Ton Coeur très compatissant, et ne nous en laisse pas sortir pour les siècles. Nous T'en supplions par l'inconcevable amour dont brûle Ton Coeur pour le Père céleste.
Impénétrables sont les merveilles de la miséricorde,
Insondables au pécheur comme au juste,
Sur tous, Tu jettes un regard de pitié,
Tu nous attires vers Ton amour.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes fidèles, héritage de Ton Fils, et par Sa douloureuse passion, accorde-leur Ta bénédiction et entoure-les de Ton incessante protection afin quelles ne perdent l'amour ni le trésor de la sainte foi, mais qu'avec le choeur des saints elles glorifient Ton infinie miséricorde pour les siècles des siècles. Amen. (1214-1215)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Quatrième jour (lundi de Pâques)
Âmes des païens et de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus
Aujourd'hui, amène-moi les païens et ceux qui ne me connaissent pas encore, j'ai également pensé à eux durant mon amère passion, et leur zèle futur consolait mon coeur. Immerge - les dans l'océan de ma miséricorde.
Très compatissant Jésus qui es la lumière du monde entier, reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes des païens qui ne Te connaissent pas encore; que les rayons de Ta grâce les illuminent, afin qu'elles aussi glorifient avec nous les merveilles- de Ta miséricorde, et ne les laisse pas sortir de la demeure de Ton Coeur très compatissant.
Que la lumière de Ton amour,
Illumine les ténèbres des âmes,
Fais que ces âmes Te connaissent,
Et qu'elles glorifient avec nous Ta miséricorde.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes des païens et de ceux qui ne Te connaissent pas encore, mais qui sont enfermés dans le Coeur très compatissant de Jésus. Attire-les vers la lumière de l'Évangile. Ces âmes ne savent pas combien est grand le bonheur de T'aimer; fais qu'elles glorifient la largesse de Ta miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. (1216-1217)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Cinquième jour (mardi de Pâques)
Âmes des hérétiques et des apostats
Aujourd'hui, amène-moi les âmes des hérétiques et des apostats et immerge-les dans l'océan de ma miséricorde; dans mon amère passion, elles me déchiraient le corps et le coeur, c'est-à-dire mon Église. Lorsqu'elles reviennent à l'unité de l'Église, mes plaies se cicatrisent, et de cette façon elles me soulageront dans ma passion.
Très Miséricordieux Jésus qui es la bonté même, Tu ne refuses pas la lumière à ceux Te la demandent, reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes des frères séparés et attire-les par Ta lumière à l'unité de l'Eglise, et ne les laisse pas sortir de la demeure de Ton Coeur très compatissant mais fais qu'elles aussi glorifient la largesse de Ta miséricorde.
Même pour ceux qui mirent en pièces le manteau de Ton unité,
Coule de Ton Coeur une source de pitié.
La toute-puissance de Ta miséricorde, ô Dieu,
Peut retirer même ces âmes de l'erreur.
Père Éternel, jette un regard miséricordieux sur les âmes des frères séparés et surtout ceux qui persistant obstinément dans leurs erreurs, gaspillèrent Tes bontés et abusèrent de Tes grâces. Ne regarde pas leurs fautes, mais l'amour de Ton Fils et Son amère passion qu'Il souffrit également pour elles, puisqu'elles aussi sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Fais qu'elles aussi glorifient Ton immense miséricorde dans les siècles des siècles. Amen. (1218-1219)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Sixième jour (mercredi de Pâques)
Âmes douces et humbles
Aujourd'hui, amène-moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ressemblent le plus à mon coeur, elles m'ont réconforté dans mon amère agonie; je les voyais veiller comme des anges terrestres qui veilleront sur mes autels, sur elles je verse des torrents de grâces. Seule une âme humble est capable de recevoir ma grâce, aux âmes humbles j'accorde ma confiance.
Très miséricordieux Jésus qui as dit Toi-même: Apprenez de moi que Je suis doux et humble de coeur - reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants. Ces âmes plongent dans le ravissement le ciel entier et sont la prédilection particulière du Père céleste. Elles sont un bouquet de fleurs devant le trône divin où Dieu seul se délecte de leur parfum. Ces âmes demeurent pour toujours dans le Coeur très compatissant de Jésus et chantent sans cesse l'hymne de l'amour et de la miséricorde pour les siècles.
L'âme véritablement humble et douce
Respire déjà le paradis sur terre,
Et le parfum de son coeur humble
Ravit le Créateur Lui-même.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes douces et humbles, et sur les âmes des petits enfants, enfermées dans la demeure du Coeur très compatissant de Jésus. Ce sont ces âmes qui ressemblent le plus à Ton Fils, le parfum de ces âmes monte de la terre et atteint Ton trône. Père de miséricorde et de toute bonté, je T'implore par l'amour et la prédilection que Tu as pour ces âmes, bénis le monde entier, afin que toutes les âmes puissent chanter ensemble la gloire de Ta miséricorde pour l'éternité. Amen. (1220-1223)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Septième jour (jeudi de Pâques)
Âmes qui honorent et glorifient particulièrement la miséricorde de Jésus
Aujourd'hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma miséricorde et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de ma passion et ont pénétré le plus profondément dans mon esprit. Elles sont le vivant reflet de mon coeur compatissant. Ces âmes brilleront d'un éclat particulier dans la vie future, aucune n'ira dans le feu de l'enfer, je défendrai chacune d'elles en particulier à l'heure de la mort.
Très Miséricordieux Jésus dont le Coeur n'est qu'amour, reçois dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la grandeur de Ta miséricorde. Ces âmes sont puissantes de la force de Dieu Lui-même; au milieu de tous les tourments et contrariétés, elles avancent confiantes en Ta miséricorde, ces âmes sont unies à Jésus et portent l'humanité entière sur leurs épaules. Ces âmes ne seront pas jugées sévèrement, mais Ta miséricorde les entourera au moment de l'agonie.
L'âme qui célèbre la bonté de son Seigneur,
Est tout particulièrement aimée de Lui.
Elle est toujours proche de la source vive,
Et puise les grâces en la miséricorde divine.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes qui glorifient et honorent Ton plus grand attribut, c'est-à-dire Ton infinie miséricorde - qui sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Ces âmes sont un vivant Evangile, leurs mains sont pleines d'actes de miséricorde et leur âme débordante de joie chante l'hymne de la miséricorde du Très-Haut. Je T'en supplie mon Dieu, manifeste-leur Ta miséricorde selon l'espérance et la confiance qu'elles ont mises en Toi, que s'accomplisse en elles la promesse de Jésus qui leur a dit: Les âmes qui vénéreront mon infinie miséricorde - je les défendrai moi-même durant leur vie et particulièrement à l'heure de la mort comme ma propre gloire. (1224-1225)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Huitième jour (vendredi de Pâques)
Âmes du purgatoire
Aujourd'hui, amène-moi les âmes qui sont dans la prison du purgatoire et immerge-les dans l'abîme de ma miséricorde, que les flots de mon sang rafraîchissent leurs brûlures. Toutes ces âmes me sont très chères, elles s'acquittent envers ma justice; il est en ton pouvoir de leur apporter quelque soulagement. Puise dans le trésor de mon Eglise toutes les indulgences, et offre-les pour elles; ô si tu connaissais leur supplice, tu offrirais sans cesse pour elles l'aumône de ton esprit, et tu paierais leurs dettes à ma justice.
Très miséricordieux Jésus qui as dit Toi-même vouloir la miséricorde, voici que j'amène à la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes du purgatoire - les âmes qui Te sont très chères, mais qui pourtant doivent rendre des comptes à Ta justice - que les flots de sang et d'eau jaillis de Ton Coeur éteignent les flammes du feu du purgatoire, afin que, là aussi, soit glorifiée la puissance de Ta miséricorde.
De la terrible ardeur du feu du purgatoire
Une plainte s'élève vers Ta miséricorde,
Et ils connaissent consolation, soulagement et fraîcheur,
Dans le torrent d'eau à Ton sang mêlé.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes souffrant au purgatoire, mais qui sont enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Je T'implore par la douloureuse passion de Jésus, Ton Fils, et par toute amertume dont Son âme très sainte fut inondée, montre Ta miséricorde aux âmes qui sont sous Ton regard juste; ne les regarde pas autrement qu'à travers les plaies de Jésus, Ton très cher Fils, car nous croyons que Ta bonté et Ta pitié sont sans mesure. (1226-1227)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* Neuvième jour (samedi de Pâques)
Âmes froides
Aujourd'hui, amène-moi les âmes froides, et immerge-les dans l'abîme de ma miséricorde. Ce sont ces âmes qui blessent le plus douloureusement mon coeur. C'est une âme indifférente qui au Jardin des Oliviers m'inspira la plus grande aversion. C'est à cause d'elles que j'ai dit: "Père, éloigne de moi ce calice, si telle est Ta volonté." Pour elles l'ultime planche de salut est de recourir à ma miséricorde.
Très compatissant Jésus qui n'est que pitié, je fais entrer dans la demeure de Ton Coeur très compatissant les âmes froides, que dans ce feu de Ton pur amour, se réchauffent ces âmes glacées, qui ressemblent à des cadavres et T'emplissent d'un tel dégoût. Ô très compatissant Jésus, use de la toute-puissance de Ta miséricorde et attire-les dans le brasier même de Ton amour, et donne-leur l'amour divin, car tu peux tout.
Feu et glace ensemble ne peuvent être mêlés,
Car le feu s'éteindra ou la glace fondra.
Mais Ta miséricorde, ô mon Dieu,
Peut soutenir de plus grandes misères encore.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur les âmes froides, qui sont cependant enfermées dans le Coeur très compatissant de Jésus. Père de miséricorde, je Te supplie par l'amertume de la passion de Ton Fils et par Son agonie de trois heures sur la croix: permets qu'elles aussi célèbrent l'abîme de Ta miséricorde... (1228-1229)
Chapelet de la Miséricorde Divine

* LE "DIMANCHE DE LA FÊTE DE LA MISERICORDE" décrété par le Pape Jean-Paul II.
Passage du "Petit Journal" spirituel de la sainte où, selon une révélation privée, le Christ aurait demandé :
"La fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma miséricorde".
Le 2 février 1931, Sr Faustyna avait eu la vision qui est à l'origine de "L'icône du Christ miséricordieux" vénérée dans le monde entier.


Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.
E.mail : communion@mariereine.com
site : www.mariereine.com

09:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Belle semaine Sainte !



La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la dernière semaine du Carême ou une semaine qui prend place entre le Carême et le Triduum pascal. Elle est en tout cas la semaine qui précède le Triduum pascal. Elle commence avec la célébration du dimanche des Rameaux et se termine après la célébration de la messe chrismale le Jeudi saint avant le soir qui est réservé à la messe de la Sainte Cène(Consulter la 3è édition du Missel Romain).
Les chrétiens orthodoxes l'appellent la Grande Semaine. Les orthodoxes de Roumanie utilisent le plus souvent l'appellation Semaine Illuminé (roumain: Săptămâna Luminată) ou Semaine des Passions (roumain: Săptămâna Patimilor).

MEDITATION JOUR PAR JOUR

DIMANCHE DES RAMEAUX

"Nous tenons à la main ces rameaux pour acclamer le triomphe du Christ. Pour que nous portions en lui des fruits qui te rendent gloire, donne-nous de vivre comme lui en faisant le bien." (prière de la bénédiction des rameaux)
Il y aura beaucoup de monde aujourd'hui dans nos églises. Il y aura même beaucoup de gens pour se trouver aux portes afin de vendre quelques branches de buis. Je sais bien, Seigneur, que cela déplaît à tels ou tels chrétiens quelque peu puritains ou rigoristes qui voudraient une manifestation plus dépouillée de tous ces gestes religieux.L'an dernier, j'ai questionné ces "vendeurs non officiels". L'un d'eux m'a répondu qu'ainsi il n'avait pas à mendier et que tout compte fait (et pas seulement financier), il se sentait un peu de la fête.Ce jour-là, à Jérusalem, il y eût tout autant d'ambiguité. La foule était heureuse, chaleureuse. Elle se retournera quelques jours plus tard. Les disciples voyaient enfin l'accomplissement de ce qu'ils espéraient. Jésus va inaugurer son Royaume, leur royaume.Jésus, tu savais bien que toute cette fête se déroulait dans un malentendu. Ton royaume n'est pas de ce monde. Tu seras abandonné, sauf par ta mère, quelques femmes et saint Jean. Le centur ion comme le bon larron le découvriront dans le dénuement de la croix.Seigneur, donne-moi de t'accueillir sans ambiguïté, dans l'acceptation de ce que tu me demandes de vivre avec toi et comme toi.Il y a des jours de fête, il y a des jours de solitude. Il n'y a de définitif que l'amour. C'est vrai que le désir de l'amour, c'est la durée, parce que c'est le vrai désir de l'être. Mais le désir de l'être, c'est Dieu, quoi qu'il en coûte. Et tu me l'as dit de maintes manières : il est impossible de se tourner vers Dieu sans accueillir ce qu'il me demande, oui, quoi qu'il en coûte.

LUNDI SAINT
"Quand nous tombons à cause de notre faiblesse, donne-nous de reprendre vie par la passion de ton fils bien-aimé." (prière d'ouverture de la messe)
A cause de notre faiblesse
Seigneur Jésus, tu as devant toi, deux personnages bien différents. Marie, impulsive et aimante, démesurée dans ses propos comme on l'a vu à la résurrection de Lazare, sentimentale lorsque Marthe s'affaire pour la cuisine. Aujourd'hui, elle se met aux pieds de Jésus et voilà qu'elle répand une livre d'un parfum très pur et de grande valeur.
C'est trop, c'est trop n'hésite pas à dire l'homme des calculs, des roueries, des faux-fuyants. Un homme sincère pourtant puisqu'aux premiers jours il s'est donné à Jésus. Mais avec le temps, il a fait le chemin inverse de Marie. Il se replie sur lui-même et devient faible, de plus en plus faible. Il ne sait pas ce qu'est l'exubérance d'un amour qui donne.
Et moi, qui suis-je ? Aide-moi, Seigneur, à faire un bilan de ma conscience à ton égard et à l'égard de mes frères. Pas comme Judas, pour qui les pauvres sont un prétexte, mais qui est tout tissé d'argent en son coeur. Comme Marie, bien sûr, car je suis pécheur.
Reprendre vie
Judas s'enfonce vers le mensonge et la mort. Il a commencé les premiers gestes de son suicide. L'ordre, le bon ordre de l'argent le conduira à la trahison et à la haine. Comme il n'a plus d'issue pour vivre avec amour, il se donne la mort. Savait-il ce qu'est l'amour ?
Marie, elle a beaucoup aimé, dans le désordre. Elle a aimé avec des folies. Ce n'est pas la folie du pécheur qui compte à tes yeux, Seigneur, c'est l'amour. Tu es venu non pour juger mais pour sauver. Et sans amour, que peut-on sauver ? sans amour que peut-on offrir ? Tu le sais puisque tu donnes tout à ton Père, par Amour.
Je suis pécheur. Mais je t'aime, toi qui sais tout, tu sais bien que je t'aime. Tout compte fait je me sens plus près de Marie.

MARDI SAINT
Aide-nous, Dieu éternel et tout puissant, à célébrer les mystères de la Passion du Seigneur de telle sorte que nous obtenions le pardon." (prière d'ouverture de la messe)
Satan entra en luiJe le retrouve encore aujourd'hui ce Judas dont l'évangile parlait hier. Et à côté de lui se trouvent les autres apôtres. Ils ne comprennent pas le sens de la parole de Jésus. Ils se regardent les uns les autres espérant trouver une explication auprès de l'un ou de l'autre. Judas comprend très bien :"L'un de vous me livrera." C'est chose faite pour trente deniers.Durant le repas pascal juif, recevoir la première bouchée de l'agneau était significatif. On le donne en premier à une personne que l'on veut honorer. C'est ce morceau qui a été donné à Judas, preuve que Judas pouvait être pardonné. Jésus accomplit le rite de l'Ancienne Alliance. Judas, par son péché, préfère ne pas être pardonné. Satan entre en lui.Tu me suivras plus tardA l'inverse, Pierre veut rester fidèle à Jésus. Le Seigneur le rappelle au réalisme de sa faiblesse avec netteté : " Tu me renieras..."Le lendemain, à la même heure en effet, il aura renié son Maître. Le coq chante. Pierre ne s'enf once pas dans son reniement pourtant répété avec insistance. Il regrette et son regard croisant celui de Jésus, il se sait pardonné. Satan ne peut entrer, Pierre n'a pas cessé d'aimer Jésus.Voilà qui me donne à réfléchir quand j'ai peur d'aller me réconcilier par la grâce du sacrement. Car ce n'est pas chose facile que de se mettre à genoux pour reconnaître ses fautes et en obtenir le pardon...même de Toi.Seigneur, Tu as aidé Judas. Il a refusé cette aide. Tu as aidé Pierre, il accueilli ton regard dans la cour de Caïphe. Il se sait pardonné.Aide-moi, Seigneur, à recevoir aussi cette grâce de la réconciliation.

MERCREDI SAINT
Puisque tu as voulu que ton Fils fût crucifié pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan, fais que nous puissions recevoir la grâce de la résurrection." (prière d'ouverture de la messe)
L'évangile de ce jour commence par les deux attitudes qui pourraient parfois être les miennes. Deux disponibilités, c'est vrai, mais pas pour suivre le même but.
Que voulez-vous me donner ?
Tout est pour lui, ce Judas. Son imagination va rechercher le lieu et le moment de livrer celui qui l'a aimé, cet apôtre choisi.
Et moi, sans être Judas, ne m'arrive-t-il pas, Seigneur, de poser plus ou moins directement la même question. "En réponse à ma prière, que puis-je espérer de vous ?" Non, non je ne trahirai pas. Non, non je ne veux pas être Judas. Mais tout de même mes intentions se tournent vers moi d'abord.
Et si un jour je succombe gravement, arrache-moi au pouvoir de Satan. Je te le demande d'avance afin d'avoir un coeur et une volonté disponibles pour recevoir la grâce de la résurrection.
Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ?
Ils font ce que Jésus leur a demandé et comme il voulait. Ils se sentent chez eux chez cet ami de Jésus qui va les accueillir pour la dernière Pâque.
Leur attitude est toute d'humilité sur eux eux-mêmes. Seraient-ils capables de le livrer ? Serais-je capable de livrer Jésus ?
Sans aller jusque là, bien sûr, je suis parfois comme Thomas :" Allons-y et mourrons avec lui !" Il est parti discrètement du Jardin des Oliviers, sans que les gardes s'intéressent à lui. Jésus était livré.
Je suis parfois comme Pierre :" Je donnerai ma vie pour toi !" Il est parti celui qui devait affermir la foi de ses frères. Il a tout de même livré son Maître au mensonge de son reniement, temporaire bien sûr. Mais tout de même un reniement.
Je suis prêt à tout Seigneur. Si tu vois que je suis en train de flancher, viens me disposer à recevoir la grâce de la résurrection

JEUDI SAINT
Ceci est mon Corps livré pour vous. Faîtes ceci en mémoire de moi.""Ceci est mon sang versé pour vous. Faîtes ceci en mémoire de moi."
Je veux me laisser entraîner dans la méditation de ces paroles inouïes : livré pour vous, versé pour vous...."Fais que nous recevions de ce repas, qui est le sacrement de ton amour, la charité et la vie ... " (prière d'ouverture) ... le sacrement de ton amour !"Donne-nous la grâce de vraiment participer à cette Eucharistie... (prière sur les offrandes) ... participer vraiment par notre amour ! "Accorde-nous d'être un jour rassasiés à la table du Royaume éternel ... (prière après la communion) ... ce devrait être l'unique but de ma vie !Aujourd'hui, chaque jour, " chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne." (saint Paul)Je ne me lasserai pas de répéter cela, de le répéter dans ma méditation d'aujourd'hui, dans mon action de grâce au terme de chaque célébration pour proclamer aux hommes mes frères ce sacrement de ton amour.

VENDREDI SAINT
Dieu très-haut et glorieux, é claire les ténèbres de mon coeur,donne-moi la foi droite,l'espérance certaine,la charité parfaite.Seigneur, donne-moi l'intelligence et la connaissance, afin que je puisse faire ce qui est vraiment ta sainte volonté."
Prière de saint François d'Assise devant le crucifix de Saint-Damien."Père, je remets mon âme entre tes mains."ainsi "tout est consommé !"Jésus dans son dernier souffle d'amour.

SAMEDI SAINT
Nos fautes ne peuvent nous enfermer,
puisque le Christ sans péché,
les a assumées et les a rachetées.
Nos ténèbres ne peuvent durer
quand le Christ lumière est avec nous.
Ouvrons nos yeux et notre coeur,
réjouissons-nous, émerveillons-nous !
La vie a vaincu la mort.
Lumière née de la Lumière
Tu nous fais naître par Ta Lumière.

DIMANCHE DE PAQUE
Solennité des solennités Voici près de deux mille ans, la lumière de la Vie Nouvelle a jailli d'un tombeau. Désormais, pour toujours, et dans cet aujourd'hui qui est le nôtre, toutes choses sont remplies de cette lumière, le Ciel, la Terre et les Enfers. Nous vivons d'une vie nouvelleCette vie nous est donnée au jour de notre baptême, ce jour "où nous avons été ensevelis avec le Christ dans sa mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle." (Romains 6. 4) A Pâques, nous célébrons la Résurrection du Christ comme quelque chose qui est arrivé et qui nous arrive encore. Car chacun d'entre nous a reçu le don de cette vie nouvelle, la faculté de l'accueillir, la grâce d'en vivre. C'est un don qui change radicalement notre attitude envers toutes choses, y compris la mort. Certes elle est encore là et nous l'affrontons toujours. Un jour, elle viendra nous prendre. Mais là réside aussi toute notre foi. Par sa propre mort, le Ch rist a changé la nature même de la mort. Il en a fait un passage, une pâque, dans le Royaume de Dieu. Il a transformé en une victoire suprême, ce qui est et reste une tragédie. Dans notre vie enténébréeNous vivons souvent comme si cet événement unique n'avait que peu de signification pour nous. C'est notre faiblesse, alors que nous sommes appelés à vivre constamment de foi, d'espérance et de charité. Immergés dans nos préoccupations journalières, nous succombons à cause de cet oubli. Et notre vie en devient mesquine, enténébrée, dépourvue de sens, nous conduisant vers un but sans signification. Ce n'est pas en oubliant la mort que nous rendrons notre vie agréable. Car, dans ce cas, elle devient absurde dans son inévitable. En vivant comme si le Christ n'était jamais venu nous entraîner dans sa vie par delà cette mort, nous n'en comprenons pas le sens. Prendre conscience de cette réalitéSi nous prenons conscience de cette réalité pascale dans l'immédiat de nos journées, nous ouvrons une porte sur la splendeur du Royaume, sur l'avant-goût de la joie éternelle qui nous attend dans la plénitude de la vie. La liturgie de l'Eglise est "ordonnée" autour de Pâques. La succession des temps liturgiques nous conduit dans un voyage, un pèlerinage qui est progressivement la fin de ce qui est vieux et périmé, qui est aussi un passage constant de ce monde à notre Père. "Que ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux pour que nous ressuscitions avec le Christ dans la lumière de la vie." (prière pascale après la communion) "Voici le jour que fit le Seigneur, jour de fête et jour de joie ! Voici le jour où le Christ, notre Dieu, nous conduit de la mort à la vie." (Acclamations des matines) En ce jour de Pâques, il n'est plus qu'une seule attitude à avoir : la foi.C'est elle qui permet à la réalité divine d'illuminer notre vie. Il n'est plus qu'une action à entreprendre : C'est de porter partout témoignage de la bouleversante découverte d'un monde nouveau. Voic i le jour de la Résurrection. Voici la lumière de notre joie ! Voici la Pâque du Seigneur !Le Christ nous a fait passer de la mort à la vie et de la terre aux cieux ! Chantons son triomphe ! Purifions nos vies. Nous le verrons, le Seigneur étincelant de Lumière. Le Christ ressuscité ! et nous l'entendrons nous dire "Paix sur vous". Chantons son triomphe !Joie, Joie sans fin !Le Christ est ressuscité ! Alléluià ! (dans la liturgie byzantine)

Extrait du site : http://vivrelafoi.cef.fr




* Vivons avec ferveur ce temps Saint qui nous restaure et nous redonne vie.


Que Dieu vous bénisse ainsi que toutes vos familles !


Thierry Fourchaud



Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.
E.mail : communion@mariereine.com
A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr

09:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Soyez anticonformistes, au nom du Christ !

medium_Pasqua2007_banner.2.jpg

Soyez anticonformistes, au nom du Christ !
Discours de Jean-Paul II aux jeunes de "l’Univ’"

- Soyez anticonformistes, au nom du Christ, pour annoncer l’Evangile aux autres jeunes : c’est l’encouragement qu’a adressé en substance Jean-Paul II aux quelques 3000 jeunes de la rencontre internationale de l’"Univ’" .

 

"A l’université, à l’école, et où que vous vous trouviez, n’ayez pas peur d’être, lorsque c’est nécessaire, anticonformistes" !, exhortait Jean-Paul II.

Pour suivre le Christ il ne faut pas avoir peur d’être anticonformiste, en actes - par la pureté et l’espérance - et en paroles, par le langage, disait en substance Jean-Paul II.

Le pape encourageait en effet les jeunes à inventer un langage positif différent de modes de communication qui offrent, par exemple dans la publicité, des visions superficielles et inadaptées de la vie.

Le pape reprenait ainsi son invitation du Dimanche des Rameaux : "N’ayez pas peur d’aller à contre courant".

L’époque actuelle a besoin, soulignait Jean-Paul II, "de savoir utiliser des langages adaptés pour transmettre des messages positifs et pour faire connaître de façon attrayante des idéaux et des initiatives qui sont nobles".

A l’inverse, insistait le pape, il est nécessaire de "savoir discerner les limites et les pièges des langages que les moyens de communication sociale nous proposent".

"Les annonces publicitaires offrent parfois, en effet, une vision superficielle et inadéquate de la vie, de la personne, de la famille et de la moralité", observait le pape.

Pour mener à bien cette mission exigeante, Jean-Paul II soulignait également la nécessité "de suivre Jésus de près dans la prière et dans la contemplation".

Or, "être ses amis dans le monde où nous nous trouvons exige en outre l’effort d’aller à contre-courant", ajoutait le pape.

"Je vous invite en particulier à diffuser la vision chrétienne de la vertu de pureté", au milieu des jeunes de votre âge, précisait Jean-Paul II.

"Soyez un levain d’espérance", ajoutait le pape, dans ce monde "qui cherche Jésus parfois même sans le savoir".

"Je le répète à vous aujourd’hui : pour rendre le monde meilleur, efforcez-vous avant tout de vous changer vous-mêmes, en recourant au sacrement de la pénitence et par l’identification intérieure avec le Christ dans l’Eucharistie".

09:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La "dimension sociale" de notre foi.

Dans certains lieux ou milieux d’église, on entend de plus en plus évoquer la "dimension sociale" de la foi chrétienne. Si j’emploie ici des guillemets, ce n’est pas seulement pour signaler une expression devenue assez usuelle. C’est aussi pour alerter d’emblée sur sa possible ambiguïté. Les uns y voient en effet le signe d’une dérive gravement séculariste et sécularisante de la foi et de la vie chrétiennes. D’autres, au contraire, s’en servent pour mettre en valeur des implications (plus ou moins directes) et donc des tâches (plus ou moins précises) sans lesquelles, estiment-ils, la foi, non seulement perdrait beaucoup de son impact et de son rayonnement dans le monde, mais manquerait à certaines de ses obligations les plus propres et, à la limite même, se dénaturerait.

Pour tâcher d’y voir plus clair, le mieux est encore de progresser pas à pas.

1. La foi est personnelle

Commençons par une évidence : la foi est bien sûr, et incontestablement, affaire personnelle. Elle relève en effet d’un choix, d’une décision, d’une adhésion. "Je crois en toi ", c’est comme "Je t’aime" : c’est moi qui parle, et non pas un autre ; et je m’engage moi même dans ce que je dis ! La foi naît, vit et croît de la décision, toujours personnelle, et toujours à renouveler personnellement, d’en vivre et de la faire vivre.

Par ailleurs, il n’est pas question de le nier : la foi va à Dieu ! Elle est reconnaissance et confession du Dieu vivant et vrai, qui est Père, Fils et Saint-Esprit. Si la foi est personnelle, elle l’est comme théologale.

2. La foi est communautaire

Il faut pourtant apporter immédiatement une précision essentielle : la foi la plus personnelle et la plus théologale n’existe jamais sans référence à d’autres croyants ; elle se déploie nécessairement dans un "espace" communautaire. Si déjà elle ne naît évidemment pas de nous-mêmes, elle ne nous vient pas non plus tout verticalement, dans un rapport seul à seul avec Dieu : nous la recevons toujours par d’autres. Et en suite, une fois effectivement reçue, elle ne s’entretient et ne se développe que par et dans une communauté.

Bref, en chacun de nos coeurs, la foi est toujours aussi la foi d’un "peuple". Elle a d’elle-même un aspect de rencontre et de partage : de vie par, avec et pour d’autres.

3. La foi est ecclésiale

Mais les croyants que sont les chrétiens ne s’en rapportent pas à d’autres seulement pour ce qui concerne la naissance et la croissance de leur foi personnelle propre. Ils se rassemblent en fait, en réponse à l’appel de Dieu et par le don de l’Esprit, pour constituer ensemble le Corps du Christ. Ils reçoivent d’ailleurs par là même la mission de témoigner que le plan de Dieu ne se limite pas à sauver des individus, fût-ce même une multitude d’individus. Il vise à rassembler un peuple de sauvés et de vivants, de bienheureux et de saints. Autrement dit : pour la foi chrétienne, le renvoi à d’autres n’est pas seulement condition de naissance, d’entretien et de croissance, mais bel et bien aussi, forme d’existence. Si personnelle qu’elle soit et doive toujours demeurer, la foi n’est donc pas seulement communautaire, mais bel et bien ecclésiale.

Cette ecclésialité de la foi peut d’ailleurs, soulignons-le, prendre bien des figures concrètes : paroisse, mouvement, communauté de vie, congrégation religieuse, etc. Une relativement large diversité est ici effectivement vérifiée. Elle est le signe d’une grande richesse et d’une vraie souplesse, que nous pouvons et devons tenir pour révélatrices de la liberté des enfants de Dieu dans la communion de l’église.

4. La foi est caritative

Il faut accomplir un pas de plus : cette église, qui est donc la condition et la forme même de la vie de la foi, n’est cependant pas destinée à vivre seulement pour elle-même, centrée sur elle seule. Elle est appelée dans le monde pour être envoyée dans le monde. Envoyée dans le monde pour y vivre et le faire vivre, certes, dans le respect de ce qu’il est... mais aussi pour lui témoigner de ce que croit la foi, à savoir qu’il existe un Dieu vivant. qui aime le monde et veut le sauver.

Or il n’y a aucune chance sérieuse d’amener le monde à croire en un Dieu qui l’aime, si on ne le lui montre pas, par, et dans des comportements d’amour. Des comportements qui, de nouveau, ne sont pas seulement le fait d’individus, mais relèvent au contraire, autant que possible du moins, de véritables services organisés.

Ici est évidemment à mentionner tout le champ de l’activité caritative des chrétiens. Il faut rappeler que l’action de charité, à la fois entreprise organisée et solidarité vécue, n’est pas seulement condition pour l’annonce de la foi, ni seulement conséquence de la vie de la foi. Elle est, au contraire, tout ensemble expression et critère nécessaires de la foi authentiquement chrétienne. C’est assez clairement déclaré par le Nouveau Testament : nul ne peut prétendre aimer- "dans la foi" - Dieu qu’il ne voit pas, s’il n’aime pas - "en actes et en vérité" - son frère qu’il voit. En ce sens il n’est pas douteux qu’à côté de l’annonce de la parole de la foi (la prophetia) et de la célébration des sacrements de la foi (la leitourgia), il faut tenir le service de la charité au nom de la foi (la diaconia) pour un véritable ministère de l’église : le troisième.

5. La foi est sociale

Même s’il s’avère assurément de plus en plus nécessaire, le service caritatif dont nous venons de parler ne suffit pourtant pas à l’incarnation de la foi dans le monde.

Il est de plus en plus nécessaire, parce qu’il y a toujours des laissés pour compte, et en nombre croissant, dans notre société. Les pouvoirs publics, malgré tout ce qu’ils peuvent entreprendre et réaliser, non seulement ne parviennent pas à répondre à tous les besoins, mais restent terriblement démunis devant les plus criants d’entre eux. Quoi d’étonnant, dès lors, si tant de chrétiens voient tantôt dans le Secours Catholique ou le CCFD, tantôt dans l’ACAT ou Aide à toute Détresse, par exemple, des champs privilégiés de leurs engagements ?

Pourtant le caritatif est insuffisant. D’abord et avant tout parce que, si nécessaire qu’il soit et reste assurément, il risque toujours de ne venir qu’en appoint par rapport à l’ensemble de l’organisation sociale dont il compense néanmoins opportunément tant de déficits. Cela étant, les croyants doivent aller plus loin : à cette organisation sociale, ils sont requis d’apporter eux aussi, d’une manière ou de l’autre, leur concours. Cela, dans la mesure où c’est précisément à elle qu’incombent en priorité la responsabilité et la tâche de pourvoir aux nécessités du corps social, à commencer par les plus graves.

Pour le coup apparaît bel et bien, dans la foi, une dimension sociale au sens strict, immédiat et usuel du mot : engagement dans la société civile et séculière, selon la diversité des professions, des organisations, des associations ou des institutions qu’elle comporte. Ainsi est-ce aussi en prenant leur place dans les services mêmes dont la société se dote elle-même, et non pas seulement en organisant des types de prestations sociales qui leur sont propres, que les croyants sont appelés à faire la preuve que le Dieu de leur foi aime le monde.

Toujours assurément personnelle, la foi n’est donc pas sociale seulement au sens communautaire, ecclésial et caritatif. Elle l’est bel et bien aussi au sens où ceux qui la professent se veulent et sont de fait engagés et actifs (au nom de leur foi, même s’ils ne sont alors pas toujours en situation de la déclarer expressément) dans l’organisation et les institutions de la société comme telle : quartiers et municipalités ; industrie ou administration ; associations, mouvements et syndicats ; champ économique et politique ; etc.

6. La foi est missionnaire

Ce qui vient d’être indiqué n’épuise encore pas le rapport de la foi au monde ! Les besoins des hommes et des femmes, qu’ils soient enfants, jeunes, adultes ou d’âge avancé, ne sont en effet pas seulement d’ordre matériel, socio-économique ou socio-psychologique. Ils sont aussi, et l’on s’en rend compte de plus en plus semble-t-il, d’ordre spirituel. On peut même formuler plus nettement la chose : tout compte fait, il faut bien reconnaître que, parmi les besoins "sociaux" de notre époque comme de toutes les autres époques, il en est un qui est d’ordre spirituel. Or lui aussi mérite bien évi demment d’être pris en compte dans sa spécificité.

On doit dès lors considérer que ceux qui s’attachent à répondre autant que possible à cette catégorie tout à fait particulière, et proprement capitale, de besoins humains, font eux aussi, à leur propre titre, oeuvre sociale ! En ce sens, il ne faut pas craindre de dire que la foi et l’église, lorsqu’elles accomplissent correctement leur mission spirituelle, contribuent en fait réellement et efficacement à la vie de la société séculière.

Cela n’est-il pas évident, par exemple, avec les visiteurs de prisons et les accompagnateurs de malades ? Et comment nier que dans le strict accomplissement de leur ministère sacerdotal, nombre de prêtres ont aidé bien des couples mariés à faire mieux que survivre, bien des jeunes à trouver le chemin de l’engagement, bien des êtres tourmentés à retrouver la paix du coeur ? Qui ne voit, enfin, que enseignement religieux et catéchèse sont parfaitement susceptibles d’aider tant d’êtres qui cherchent des valeurs ou des repères dans la vie, à en découvrir en effet, et à s’y attacher ?

Ici encore, la foi déploie une dimension qu’on peut dire elle aussi "sociale", puisqu’elle déborde individus et personnes, pour concerner le champ commun de leur existence en société. Très évidemment, cette dimension de la foi contribue à en étendre le rayonnement propre, et du même coup à élargir le cercle de ceux qui la professent. En ce sens, on doit la dire, cette foi, proprement missionnaire ou apostolique, et préoccupée donc de sa propre extension dans la société, - ce qui ne veut aucunement dire de soi qu’elle soit ou doive se vouloir prosélyte, cléricale ou triomphaliste !

7. La foi est ministérielle

Il y a un dernier aspect de la "socialité" de la foi. Pour qu’elle accomplisse sa mission et, plus exactement encore, I’ensemble des missions qui viennent de lui être reconnues, il faut que la foi vive, et donc qu’elle puisse exister comme telle dans la durée. Cela suppose qu’elle ait les moyens de s’organiser dans son existence propre et dans son fonctionnement spécifique, au sein même de la société. Cela requiert donc qu’elle se donne et prenne des formes instituées qui lui permettront de faire exister, d’articuler et de structurer les uns par rapport aux autres, services appropriés, tâches spécialisées, responsabilités coordonnées, etc.

Autrement dit, la foi et la vie de la foi ne sont pas concevables en dehors de ce qu’elles appellent une ministérialité. Nouvelle et tout à fait spécifique dimension "sociale " de la foi, à laquelle en un certain sens toutes les autres se rapportent, mais qui ne prend aussi sa pleine signification qu’en fonction d’elles toutes

Il faudra en reparler une autre fois !

09:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |