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01/03/2007

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« Si nous pouvons sourire,
nous avons la bonté en nous, toujours. »

Chögyam Trungpa

20:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

*****Joyeux Anniversaire Papy !!!*****

Bien-sûr, les cheveux deviennent blancs,
Ce sont les neiges aux flocons des ans,
Bien-sûr, les soleils pleurent au matin,
Mais il reste ceux de vos lendemains,
Le regard d'espoir est celui qu'on se donne,
Il suffit de ne plus compter les mornes automnes,
Mais admirer le ciel et ses mille merveilles,
Chaque jour est un nouveau départ vers demain,
Pour celui qui marche paisiblement sur le chemin,
Et oublie silencieusement les chagrins de la veille,
Un Anniversaire est toujours un jour de Joie,
Les bougies s'éteignent au souffle de la voix,
Mais c'est la volonté de ne plus les voir allumées,
C'est le bonheur de contempler les années effacées,
Et repartir du bon pied vers les décennies à savourer,
Tout est question de philosophie dans une vie,
Soit nous supportons le temps qui s'écrit,
Ou nous écrivons notre destin infini,
Choisir entre les regrets ou les gestes à aimer,
Ce jour est fantastique pour un choix de destinée,
Soixante et un ans sont des chiffres sur le calendrier,
Rien ne peut atteindre une âme prompte à respirer,
La force de vivre au sein des brumes de nos étés,
La dignité de se mirer dans l'onde des difficultés,
Heureux Anniversaire Papy et que cette journée,
Vous procure une allégresse jamais égalée,
C'est ce que nous vous souhaitons,
A l'aurore du printemps de vos soixante et un ans,
Et que toutes les saisons passeront tel un chant,
Dans votre coeur d'enfant qui renaît aujourd'hui,
Car ce jour de Fête honore votre santé,votre énergie,
Qui continuera au fil des années tant que vous garderez,
Cet émerveillement spontané de vivre les instants,
Sans les voir défiler comme des poids pesants,
Mais comme des gouttes d'eau dans l'oeil du firmament,
Qui vous rendront Heureux à chaque moment,
Car vous serez le grand vivant parmi les vivants,
Celui qui découvre dans l'existence les reflets charmants,
Que nous offre gracieusement la grâce du temps qui passe,
Joyeux Anniversaire Papy !!!
C'est moi qui le dis ainsi que la famille réunie,
Pour rendre Hommage à celui qu'on chérit,
Depuis longtemps sans oser le dire,
Que le Bonheur enflamme votre Vie !
Bruno LEROY.

20:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La colère...

L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère. Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la charité. Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes. Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.
La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice. Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence. Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser. Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».
Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu. Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion. Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).
Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable. Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes. Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre. Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance divine : elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime. Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » : il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.
Ces paroles de Notre-Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché. Dieu lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.). Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère. Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies. Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt l’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice : “va te réconcilier avec ton frère” ». En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.
Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel. N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).

« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’amour, l’abondance du rachat, c’est toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129). Donne-nous en ce temps de carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.). Renouvelés dans l’Esprit Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».



Père Joseph-Marie

20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ESPÉRANCE EST NOTRE FORCE.

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Quand on attend, on ne reste pas inactif : on tente de travailler à rendre possible, plus proche le terme de l'attente. Quand nous espérons en quelqu'un, nous travaillons, à partir de la foi en l'autre, à effectuer le passage du présent au futur, de l'absence à la présence, du manque à la plénitude. Ce travail est passion. Soucieux d'accélérer le temps, de réduire la distance, de rejoindre l'autre au plus tôt, nous brûlons d'impatience, prêts à brûler les étapes. Nous sommes portés par une passion : quitter le lieu où nous sommes SANS l'autre pour le lieu où nous serons AVEC l'autre. L'espérance est donc soif et faim de la fin, bouillonnement qui trouve le présent insupportable, pesant, générateur d'épreuves. L'Espérance est force d'anticipation, force d'impatience, d'enthousiasme. Mais ce travail est aussi endurance. Vouloir atteindre le but, la fin, oblige à savoir traverser, malgré les pièges, les fatigues, les désespoirs, les retards. L'Espérance oblige à savoir endurer la traversée, le désert, le lieu encore vide de l'autre. L'Espérance est donc capacité de résistance, parallèle aux qualités d'endurance demandées aux sportifs : souffle long, volonté et force de combat, bonne tenue face aux souffrances et à la durée. L'Espérance est une force de résistance.

BRUNO LEROY.

19:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-libeation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/02/2007

APOSTOLAT DE LA PRIÈRE.

medium_prier.3.jpg
La prière est le souffle de vie dont l'âme a besoin pour exprimer les
splendeurs indicibles qui viennent l'habiter lorsque nous avons le sens
de la méditation et du silence. On ne rencontre Dieu que dans le
silence intérieur. Je ne l'ai jamais rencontré ailleurs qu'au
tréfonds de moi-même et ce langage-prière qui tente
de Lui parler avec des mots enflammés par tant d'émerveillements
reçus.
Bruno LEROY.

******************************************************************************************
Ps : Vous pouvez déposer vos intentions de prières avec mon adresse mail, elle seront soumises à mes Amis Prêtres et Moines.
Elles seront confiées au Seigneur avec le coeur !
Ou vous pouvez écrire vos prières dans les commentaires. Je les publierai dès mon retour.
Très Fraternellement, Bruno.

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/02/2007

Entrée en Carême.

Chaque année, le Carême est un appel à nous réveiller, à changer quelque chose, et d'abord en nous-mêmes, pour vivre d’une foi plus authentique. Nul ne peut servir deux Maîtres. Une manière de rappeler le caractère radical de l’engagement du chrétien, dans une société axée sur l’optimisation du bien-être et la recherche de soi.

40 jours : un symbole

Le Carême est un temps de conversion au symbolisme fort : quarante jours qui s’ouvrent sur la Semaine sainte et la fête de Pâques !

Pour les catéchumènes de l’Eglise primitive, c’était la phase ultime de leur préparation au baptême, et les fidèles de la communauté locale s’en portaient garants par un surcroît de vie intérieure. Pour eux alors, comme pour nous aujourd’hui, ce doit être l’occasion d’un dépassement de soi dans la prière, la pénitence et l’ouverture aux autres.

Que nous apprend la Sainte Ecriture à ce sujet ? Dans la Bible, le chiffre 40 est synonyme de préparation à une nouvelle étape dans l’existence : 40 ans de désert pour les Hébreux avant d’entrer en Terre promise, 40 jours de jeûne pour le Christ avant d’entamer sa vie publique…

De même, la « sainte quarantaine » se veut une mise à niveau de nos dispositions personnelles, afin que nous soyons en mesure d’accueillir la vie de Jésus ressuscité.

Pour bien commencer le Carême : l’imposition des cendres

Recevoir les cendres ne constitue pas une obligation ; c’est néanmoins une preuve de bon sens car il s’agit d’un sacramental, un élan surnaturel qui nous est communiqué, non pas directement par Dieu, mais par l’intercession de l’Eglise. Se faire imposer les cendres est donc un stimulant pour faire effort sur soi et réduire ses égoïsmes en cendres ; c’est se disposer à renaître, tel le Phénix, pour un nouvel essor. Derrière l’allégorie campe une réalité de foi que nous rappelle le rituel du mercredi des cendres : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle !

Un temps fort

« Le Carême est le temps privilégié du pèlerinage intérieur vers Celui qui est la source de la miséricorde » (Benoît XVI). Littéralement, la miséricorde consiste à « donner son cœur aux miséreux ». C’est pourquoi l’austérité proposée est pédagogique ; elle n’est pas rebutante ; elle est marque de confiance : elle invite chacun à « balayer devant sa porte » pour faire de ce chemin vers Pâques un temps privilégié d’amitié avec Dieu.

L’optimisme du Carême

Il est possible de bouger, de s’arracher à ses conformismes, de libérer sa capacité d’aimer. Dieu l’attend, l’Eglise l’espère, la liturgie nous y encourage : Rends-moi la joie d’être sauvé ! Avec le roi David repenti, nous quémandons la grâce de savoir découvrir une nouvelle façon de vivre : non plus une vie résignée à l’acceptation morose de nos limites et petitesses, mais une vie ouverte et généreuse, à l’exemple de Notre-Seigneur qui travaille, souffre et meurt avec joie pour notre vrai bonheur.

Est-ce assez dire que ce qui engendre la joie, l’optimisme et l’allant, c’est la richesse d’un cœur qui sait aimer et se sait aimé de Dieu ? Pénitence ne signifie donc pas forcément tristesse, pas plus que douleur mauvaise humeur. Mais pour intérioriser cette perspective, avant toute chose, il faut se laisser réconcilier avec Dieu et se décider « à suivre le chemin du don de soi : la Croix sur tes épaules, le sourire sur tes lèvres et, dans ton âme, une grande lumière » (saint Josémaria, Chemin de Croix, II, 3).

Alors, souriez, vous entrez en Carême
 !

13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Faut-il jeûner ou manger ?

Faut-il jeûner ou manger ? La question ne manque pas de saveur en ce premier vendredi de carême… Mais elle ne se pose pas exactement en ces termes.

Dans l’évangile de ce jour, les disciples de Jean-Baptiste viennent trouver Jésus pour savoir comment il est possible que ses disciples ne jeûnent pas. Jésus explique bien simplement : ce n’est pas une question de relâchement, mais une question de cohérence. Tout est dans le sens que l’on donne au jeûne. Pour Jésus, il ne s’agit pas d’un problème d’école théologique ni rituel : le temps de séparation est le temps du jeûne.

Ainsi Jésus ne conteste-t-il pas le jeûne des pharisiens, mais il laisse entrevoir pour ses disciples un jeûne plus dur encore. Il dit en effet : « un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront ». Et non « ils jeûneront comme les pharisiens jeûnent aujourd’hui ». Un jeûne viendra plus tard, mais il ne sera pas la répétition de celui auquel les disciples de Jean-Baptiste font allusion.

Ces derniers en effet ne parlent pas dans les mêmes catégories que Jésus. Ils parlent de « disciples », quand Jésus répond par les « amis de l’époux ». De plus, ils ne sont attachés qu’au fait de jeûner ou pas, sans chercher à expliquer pourquoi ils jeûnent eux-mêmes. Jésus, lui, aborde directement la question du sens et associe la raison du jeûne à un deuil. L’enlèvement de l’époux est en effet synonyme de mort. Le jeûne consiste alors à rendre présent celui qui a été enlevé. Le jeûne dont parle Jésus s’impose à ceux qui le pratiquent. Un événement extérieur, l’enlèvement de l’époux, événement qui n’est pas désiré mais qui survient sans qu’il puisse être évité, commande de jeûner. Les amis de l’époux sont séparés de l’époux sans qu’ils cherchent cette séparation et ils doivent la vivre.

Nous pouvons à présent nous reposer pour nous mêmes la question du début : faut-il manger ou jeûner ? Il faut jeûner, et jeûner sans cesse, car l’époux nous a été enlevé. Mais le jeûne que nous devons pratiquer n’est pas un jeûne volontaire, un jeûne que nous choisissons nous-mêmes et qui nous plaît. C’est un jeûne qui nous est commandé par le fait que nous, amis de l’époux sommes séparés de l’époux. Nos pratiques sont dictées par un impératif intérieur de revenir en présence de l’époux dont nous avons été séparés par notre péché. Le jeûne est donc finalement le fruit du désir sincère de conversion, de purification intérieure, une mise en marche vers la maison du Père.

C’est pourquoi il existe un lien si intime entre le jeûne et la prière. Jeûner facilite la prière, car il nous parcourir un itinéraire intérieur à la recherche de Jésus, dont nous goutons la présence retrouvée dans la prière. Mais à l’inverse, prier est indispensable au jeûne. Sans la prière qui nous montre le but de notre quête, le jeûne devient un simple exercice d’ascèse ou d’hygiène.

Seigneur, que cette eucharistie que nous célébrons favorise notre écoute du cœur, pour que nous soyons disponibles à la volonté divine, que nous sachions accueillir le jeûne qui s’impose à nous dans la douceur de l’Esprit, pour nous mettre résolument et joyeusement en marche à la rencontre de l’époux de nos âmes.


Frère Dominique

05:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/02/2007

La tentation de Jésus au Désert.

Pour le Carême...

Jésus trace le chemin de la vie chrétienne, en proie à la tentation de ne pas préférer Dieu à toute occasion. À la tentation de "l’avoir", Jésus répond en renvoyant que la vraie nourriture est la Parole de Dieu, pain de la Vie. À la tentation du "pouvoir", il met le doigt sur le danger de l’idolâtrie. L’adoration n’est pas celle de "la gloire des royaumes", mais elle est réservée au Seigneur notre Dieu : « Et c’est lui seul que tu adoreras ». À la tentation du "vouloir" être Dieu sans Dieu, Jésus rappelle qu’il ne faut jamais mettre Dieu à l’épreuve. Dieu est toujours libre de se donner comme il veut et quand il veut. L’avoir, le pouvoir, le vouloir ont leurs antidotes dans les trois conseils évangéliques. Seul celui qui fait l’expérience de la "pauvreté", de "l’obéissance" et de la "chasteté" prend les moyens radicaux pour ne pas succomber à la tentation, comme nous le demandons au Seigneur dans le Notre Père.Cette voie de sainteté et de liberté n’est pas réservée aux religieux, elle est pour tous les chrétiens qui souhaitent suivre avec confiance le Christ jusqu’au bout de l’amour et se laisser transformer par lui.

Demandons à Dieu, au début de ce Carême, la grâce de bien vivre les épreuves de la vie qui sont autant d’occasions positives de se détacher des biens de ce monde et de nous attacher au seul bien qui comble le coeur humain: le Dieu d’Amour qui (nous) aime infiniment.


 

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006



19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/02/2007

LES EXERCICES SPIRITUELS.

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Les Exercices ont une actualité extraordinaire par ce qu'ils apportent et par leur force pour changer le coeur de l'homme. C'est précisément ce dont a besoin le monde d'aujourd'hui. Les terribles problèmes humains qui angoissent nos contemporains ne trouveront pas de solutions dans des lois ou des réformes de structures si, auparavant, le coeur de l'homme ne change pas. C'est l'homme en effet qui crée les structures et les divers systèmes économiques. Donc, si l'homme ne change pas à l'intérieur de lui-même, les nouvelles structures et les nouveaux ordres financiers seront aussi mauvais ou pires que les précédents. Pour cette raison, les Exercices, qui visent justement à ce que l'homme se convertisse et réforme sa vie selon l'Évangile, possèdent une force spécifique pour la construction d'un monde nouveau qui signifie un véritable progrès humain intégral, et non un monde dans lequel l'homme soit prisonnier et victime de son propre égoïsme ou de ses inventions. C'est contre lui-même que l'homme technocrate et égoïste transforme le monde en une prison et édifie ce que l'on appelle la cité du profit dans laquelle il ne reste, selon l'expression de quelqu'un, que « le vent qui la traverse ». On a aussi affirmé qu' une heureuse rénovation résulte de la réponse de toutes les possibilités de l'homme .

Les Exercices ont ce pouvoir de provoquer une réponse totale de l'homme à l'appel du Christ face aux situations de la vie; ils inspirent la véritable évaluation et le vrai discernement des problèmes humains concrets, et ils développent la plus grande efficacité dans l'action, avec des solutions qui seront les meilleures car elles naîtront d'un esprit équilibré qui ne subit pas d'influences qui le perturberaient.

Les Exercices sont non seulement un antidote contre ce que l'on appelle le choc du futur qui paralyse aujourd'hui et annihile tant d'énergies humaines, mais aussi un stimulant pour les forces les meilleures de l'homme. Car ils présentent le pur idéal de l'Évangile, personnifié par la figure de l'Homme-Dieu, avec son message à la fois très simple et très élevé, porté à ses ultimes conséquences. Et tout ceci en une présentation psychologique si humaine et si profonde qu'ils rendent cet idéal irrésistible.

Pedro Arrupe
Itinéraire d'un Jésuite.

22:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

CES BIGOTS DES TEMPS MODERNES.

Les bigots n’aiment pas Dieu. Ils Le veulent à leur service, par lâcheté. Ne serions-nous point dans une ère nouvelle de bigoterie par la pensée unique ?

Il vit dans la plus sotte des lâchetés, sous des airs de prudence. Il se peut, dans des moments d’inspiration, qu’il demande au ciel de détruire par le feu la malice des hommes, mais il n’aura pas la sainte ambition de les sauver tous. Il y a une vertu Humaine qui leur est inconnue parmi beaucoup d’autres : la vaillance.

Le bigot ne connaît ni l’ambition ni la vue d’ensemble. Il est myope pour les choses de l’esprit. Le bigot manquera toujours d’originalité. Un plagiaire, un peintre débutant ignorant des techniques et de la création. Il essayera peut-être de peindre, dans la solitude et à grands traits, mais ne pénétrera ni ses mobiles ni sa force vivifiante. Bigots sont donc ceux qui se contentent de vivre, par les formes, une vie intérieure qu’ils ne connaissent pas. Le bigot est un sentimental à l’intelligence bornée.

Tels sont ces individus : beaucoup de signes de croix, beaucoup de médailles, des images saintes dans tous les livres. De leur profession ils ne s’embarrassent guère. Pas plus que de se faire des amis. On ne peut pas s’approcher d’eux dans l’espoir d’un peu de chaleur, car ils ont le coeur froid ; dans la conversation, il nous faut prendre garde, parce que nous les scandalisons. Parlez-leur de dévotion, de procession, mais non de leur vie intérieure : ils l’ignorent.

Ils connaissent les offices et l’heure des messes sur le bout des ongles, mais non l’apostolat personnel : ils n’y comprennent rien !

Ils se débrouillent aisément dans le petit monde qui entoure les églises, mais ils ne savent pas se conduirent dans la vie. Et c’est eux qu’on voit le plus souvent, eux qui passent pour être les bons, eux qui se vantent d’être les meilleurs et qui font partout figure de chrétiens.

Or ce n’est pas la vie de ces gens-là qui peut démontrer que Christ est Vivant, car voici comment sont les bigots : ouvrier, mauvais camarade ; employé, mauvais collègue ; étudiant, mauvais condisciple.

Leurs façons rebutent et leur physionomie fait peine à voir. Ils manquent d’assurance et ne savent même pas aimer ce qui est humain. On ne saurait nier que cette vie doit leur paraître bien gênante, factice et douceâtre comme elle est.

Mélange de saint en apparence et de lâche. Fleurs de serre, ils connaissent la tiède lumière des temples, mais ignorent la clarté du soleil qui dispense la Vie.

Bigot, celui qui attend tout de Dieu, et ne fait pas le moindre effort pour accomplir ce qui lui incombe. Et cela, c’est tenter Dieu !

La pensée unique dans laquelle nous vivons au quotidien, n’aurait-elle pas fait naître de ces individus informes, incapables de ripostes ; des bigots et bigotes des temps modernes même s’ils ne croient pas en Dieu. Le fond et le comportement demeurent semblables. Serions-nous dans l’ère de la bigoterie institutionnalisée ?

Malheureusement, je répondrai par l’affirmatif.

Bruno LEROY.

21:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |