25/03/2007
Consécration à Marie accordée en mariage.
par Jo Croissant
Les fiançailles bibliques
Comme il est bon de suivre Marie dans les différentes étapes de sa vie et de pouvoir lui consacrer les différentes étapes de la notre. Il s’agit aujourd’hui de lui remettre ce temps de fiançailles qui est un temps de préparation au don total de soi-même à un autre dans un acte d’amour sans cesse renouvelé.
La personne commence à se construire dès l’enfance, tout d’abord à travers l’amour inconditionnel des parents, celui de la famille proche, puis d’un cercle de personnes avec qui elle entre en relation plus ou moins intime, cercle qui s’élargit au fur et à mesure des années. C’est le temps des petits amis, puis des amitiés à l’adolescence où l’on apprend à sortir de son égoïsme pour aimer les autres. Vient ensuite le moment du choix de l’aimé, de celui ou celle que l’on a distingué entre mille et qui nous correspond.
Le temps des fiançailles est celui où s’élabore la maturité affective qui permet de se préparer à l’engagement pour toute une vie. C’est à la fois un temps de grâce et d’émerveillement devant la force et la beauté de l’amour, mais en même temps un temps qui requiert une mûre réflexion pour se poser les bonnes questions, savoir ce que l’on veut faire de sa vie et à quoi l’on s’engage, pour opérer un réel discernement.
Cette élection d’une personne va transformer toutes les autres relations , en premier lieu celles avec les parents. L’appel à quitter son père et sa mère donné par Dieu à l’homme après qu’il ait accueilli la femme dans un cri d’émerveillement, la reconnaissant comme os de ses os et chair de sa chair, se fait entendre. La femme elle aussi doit quitter la fusion maternelle pour pouvoir être établie dans son identité et entrer dans le regard de Dieu son Père pour pouvoir se donner à l’homme sans se perdre.
L’apprentissage de la solitude approfondit la vie intérieure , favorise la rencontre avec Dieu dans laquelle on se découvre être unique et aimé.
Jean Paul II ne dit-il pas que « la solitude est préparation, attente, ouverture vers la communion des personnes ? » (Discours du 14 novembre 1979) La solitude est nécessaire pour entrer dans une véritable autonomie et pouvoir se situer de manière juste face à son conjoint, dans une relation de vis à vis, d’égal à égal, et non dans la fusion ou dans des relations de domination et de servilité.
Du temps de Marie, la tradition juive voulait que les fiancés vivent sous le même toit pendant un an , dans la chasteté avant le mariage. C’était déjà un engagement presque définitif. Cette distance dans la proximité permettait aux futurs époux de mieux se connaître, d’apprendre à se respecter, d’apprendre aussi les mille langages de l’amour en dehors de la relation conjugale, l’expression de la chaste tendresse, l’écoute et le partage profond de c¦ur à c¦ur.
L’engagement total dans l’union des corps était ainsi préparé pour que chacun puisse ensuite se donner et recevoir le don de l’autre de tout son être , en toute confiance, en se sentant pleinement accueilli par quelqu’un qui s’engage pour la vie.
La banalisation de la relation sexuelle a terriblement appauvri le langage de l’amour et la profondeur de l’union.
Contemplons Marie donnée en mariage à Joseph.
Elle est d’abord toute tournée vers Dieu, toute donnée à Dieu. Il est le sens profond et ultime de son existence. Son amour pour Joseph ne la détourne pas de son amour pour Dieu. Bien au contraire, c’est ensemble qu’ils se tournent vers la même direction et leur amour est d’autant plus profond qu’il s’enracine dans l’amour de Dieu.
Le temps des fiançailles permet cet enracinement.
Au lieu de reporter toutes ses attentes sur l’aimé, il éduque à se tourner vers Dieu pour être comblé dans ses profondeurs, et à se laisser aimer. Parce que nous sommes aimés infiniment , inconditionnellement, divinement, nous pouvons à notre tour aimer de plus en plus gratuitement, non pour combler nos manques, mais dans le désir ardent de contribuer au bonheur de celui ou celle que nous aimons.
Comme la bien aimée du Cantique des Cantiques qui peu à peu passe du « Mon bien-aimé pour moi » à « moi pour lui », entrer dans la maturité affective permet de se décentrer de soi-même pour être capable de don, capable d’entrer dans une réelle réciprocité.
EXERCICE
En consacrant ce temps des fiançailles, même si elles sont loin derrière nous, nous pouvons être amenés à faire des prises de conscience, et entrer dans une plus grande maturité affective et humaine.
1.A quel moment avez-vous quitté votre père et votre mère ?
2. Faites mémoire d’un événement qui a permis que le lien de dépendance avec vos parents soit tranché.
3. Faites mémoire d’un moment où vous vous êtes senti libre d’être vous-mêmes, sans honte face à vos parents.
4. Avez-vous fait l’expérience d’entrer sous le regard de Dieu votre Père ?
5. Avez-vous fait l’expérience que votre solitude était habitée par Dieu ?
6. Fermez les yeux quelques instants et mettez-vous en face de l’être aimé. Comment vous situez-vous par rapport à lui. Etes-vous au-dessus ? au-dessous ? devant ? derrière ? en retrait ?
Que comprenez vous de vous-mêmes à travers ce que vous voyez ? à travers ce que vous sentez ?
Désirez-vous changer quelque chose dans votre manière de vous situer dans la relation ?
Contemplez maintenant Marie et Joseph pendant leurs fiançailles. Soyez attentifs à la manière dont ils se parlent, dont ils se regardent, dont ils échangent des gestes de tendresse. Laissez vous pénétrer par la délicatesse et la profondeur de leurs sentiments. Laissez vous transformer par ce que vous contemplez.
Comme Marie laissez-vous envelopper par le regard du Père et accueillez dans votre coeur la plénitude de Sa présence.
Prenez le temps de savourer ce moment, puis, placez-vous de nouveau en face de l’être aimé.
Quelque chose a-t-il changé dans votre manière d’être ?
Dites ce que vous comprenez ? Quels changements cela va-t-il entraîner dans votre vie ?
Cantique 2, 16 : Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui.
Cantique 6, 3 : Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi !
Cantique 7, 12-14 : Je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir. Viens, mon bien-aimé, allons aux champs !
Nous verrons si la vigne bourgeonne, si ses pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur. Alors je te ferai le don de mes amours.
Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont tous les meilleurs fruits. Les nouveaux comme les anciens, je les ai réservés pour toi, mon bien-aimé.
Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
www.mariereine.com
11:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Soutenez la campagne militante de la Fondation d'Auteuil.
Bonjour,
A la radio, à la télévision, dans les journaux, lors des premiers débats politiques, le sujet des jeunes en difficulté est abordé de façon aussi répétitive qu'expéditive...
Jeunes en difficulté = délinquants
avec le cortège d'ignorance, de peurs, de regards négatifs et de paralysies qui en découle.
Nous pensons que la situation des jeunes en difficulté nécessite un véritable traitement, c'est-à-dire une volonté, de l'imagination, du coeur, du professionnalisme, des moyens humains. Financiers également.
La Fondation d'Auteuil interpelle les candidats à l'élection présidentielle:
En leur adressant une Lettre ouverte militante en faveur des jeunes en difficulté et de leur famille.
Nous vous proposons de prendre connaissance de cette Lettre ouverte en la téléchargeant sur notre site www.fondation-auteuil.org/lettreouverte
Manifestez votre adhésion, soutenez cette campagne:
- En la diffusant au plus grand nombre de personnes possible dans votre entourage professionnel et personnel
- En leur demandant de soutenir la Lettre ouverte
Pourquoi ?
Plus nous aurons de signatures, plus notre campagne militante incitera les candidats à prendre des engagements dans leur programme en faveur des jeunes en difficulté et de leur famille.
Merci de votre engagement et de votre soutien !
Bien cordialement,
François Content
Directeur général de la Fondation d'Auteuil.
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
24/03/2007
La prière au coeur de l'âme.
06:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/03/2007
La femme adultère.
Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà. " Is 43, 16-21 en vue d’un seul avantage, le Christ " Ph 3, 8-14
et désormais ne pèche plus " Jn 8, 1-11 | |
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La parabole de la femme adultère est significative de la nature de la vie chrétienne. Ce que considère en priorité Jésus face à cette femme qui a été «prise en flagrant délit», ce n’est pas la littéralité de la loi qui prescrit la «lapidation», mais la disposition du cœur même de ceux qui accusent. Ils cherchent à «l’accuser». Jésus renvoie les accusateurs à eux-mêmes : « Que celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre » et les plus âgés s’en vont en premier. Jésus ne remet pas pour autant en question l’existence de la loi : il ne l’abolit pas, mais il «l’accomplit». Faire le mal fait toujours «du mal», faire le bien par contre fait toujours «du bien». La loi n’est pas avant tout une loi qui condamne, mais qui pardonne et libère ; ou plus exactement, si elle accuse, c’est pour protéger et donner la Vie. Elle empêche de faire le mal afin que l’homme devienne bon et vive son bonheur, non pas seul, mais dans le Christ. En définitive, le respect de la loi n’enlève pas la dureté du cœur de celui qui l’applique. Il faut regarder plus profondément, vers la liberté spirituelle. Si Dieu nous donne une «loi de liberté», c’est pour ne plus pécher et vivre en lui. Le plus important, ce n’est pas la loi, c’est la personne du Christ. Comprenons-nous la vie chrétienne comme une succession de lois à appliquer ou comme une relation vivante à construire avec le Christ ? Le Christ dans sa pâque vient nous sauver de l’enfermement de la loi, il meurt «pour nous» afin de nous donner la vraie Vie.
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13:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/03/2007
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« Si mon cœur est étroit, à quoi me sert |
07:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'AVENIR ENTRE NOS MAINS.
07:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LES CHEMINS DE L'ESPÉRANCE.
Jésus ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique. Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu'un aveugle jamais n'a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l'oiseau n'égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s'est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés.
Jésus était un révolté et, comme tant d'autres, il l'a payé de sa vie.Rien n'a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu'au bout de sa révolte...à la face de Dieu : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ".
Écoutez son cri qui ne fait qu'un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au coeur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort.
Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu'un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n'importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Déjà une lumière s'annonce à l'aurore de l'horizon. Et le matin de Pâques ne l'a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l'homme et Il n'est pas insensible. Jésus savait ce qu'il faisait en soupirant vers son Père.La foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d'une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. Et Dieu répond. Souvent il semble n'y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours.Notre révolte est celle même de Dieu. " La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ". C'est l'amitié pour les exclus qui nous fait prendre le chemin de l'Espérance...
Bruno LEROY.
06:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/03/2007
Je vais vous faire une confidence.
Je vais vous faire une confidence : j’aime Saint Joseph !
J’en vois quelques-uns qui sourient malicieusement ! Mais savez-vous que l’opinion commune des théologiens, des saints et des papes est que Saint Joseph est le plus grand saint après Marie ? Dès le IVe siècle, saint Grégoire de Nazianze écrivait :
« Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur ».
Si telle est la dignité et la grandeur de Joseph, on reste perplexe devant la discrétion de la dévotion à ce saint patriarche ! Le plus glorieux semble le plus caché ; le pape Pie XI écrivait le 19 mars 1928 :
« Là où est plus profond le mystère, plus épaisse la nuit qui le recouvre et plus grand le silence, c’est justement là qu’est plus haute la mission et plus brillant le cortège des vertus requises ainsi que des mérites qui en découlent. Mission unique, très haute, celle de garder la virginité et la sainteté de Marie, celle d’entrer en participation du grand mystère caché aux yeux des siècles et de coopérer ainsi à l’incarnation et à la rédemption. »
La dignité suréminente de Saint Joseph vient de la part essentielle qu’il a prise dans le Mystère de l’Incarnation rédemptrice. Aucun saint n’a été aussi proche de Jésus et de Marie et aucun n’a vécu aussi longtemps dans leur intimité que Saint Joseph. Dire que les cœurs de Jésus, Marie et Joseph ne faisaient plus qu’un est beaucoup plus qu’une pieuse image : c’est la réalité profonde de leur vie quotidienne selon le dessein de Dieu.
Certes Joseph n’a pas eu, comme Marie, une part directe dans la conception de Jésus, mais celui-ci lui fut donné réellement comme fils. La psychologie nous a suffisamment démontré combien la place du père est essentielle dans l’édification de la conscience personnelle, et l’humanité très sainte de Jésus ne s’est pas soustraite à cette règle. L’évangile de ce jour témoigne du parfait accomplissement de ce ministère. Non, la parole de Jésus : « C’est chez mon Père que je dois être » n’est pas un démenti de la paternité de Joseph, bien au contraire ! Par ces quelques mots Jésus atteste que Joseph a su le conduire jusqu’au seuil du mystère de la Paternité divine, et par le fait même, l’a introduit à la découverte de sa propre identité filiale unique. C’est sous la conduite patiente, attentive, aimante, vigilante de Joseph, que Jésus « a grandi en sagesse et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52). Telle est sans aucun doute la plus grande gloire de Saint Joseph : il a été le miroir de la paternité divine, qui a permis à Jésus de découvrir que Dieu est son Père.
Ce ministère qu’il a exercé en faveur du Christ, l’Église nous assure qu’il continue de l’assurer en faveur des membres de son Corps, c'est-à-dire de tous ceux qui, par le baptême et par la foi, sont « nés d’eau et d’Esprit » (Jn 3, 5). Chacun de nous est ainsi confié à la paternité bienveillante de Joseph, qui est chargé de nous conduire jour après jour jusqu’à la pleine conscience de notre filiation adoptive dans le Christ.
Oui Joseph fut vraiment le père de Jésus. Sa paternité fut partielle, certes, puisqu’il n’est pas le géniteur du Fils de Dieu. Mais elle est néanmoins bien réelle, puisqu’il assume toutes les responsabilités paternelles qui découlent de la fonction d’engendrement. Il est celui qui donne son nom au Fils de Dieu, celui qui l’inscrit dans la famille humaine en l’insérant dans sa généalogie, celui qui le nourrit, celui qui le protège, celui qui l’éduque.
La pâte humaine du Fils de l’Homme qui était aussi Fils de Dieu, a été pétrie à l’école du charpentier de Nazareth qui lui apprit à lire, à prier, à travailler. Nul doute que le tempérament et le caractère de Jésus ont été marqués par ceux de son « père » : le regard contemplatif sur la nature, le sens pratique, la ténacité et le courage, le goût de la prière solitaire et silencieuse, l’attention et la tendresse compatissante pour les démunis. Méditant sur ce mystère d’enfouissement, Bossuet disait :
« Entre toutes les vocations, j’en remarque deux, dans les Écritures, qui semblent directement opposées : la première, celle des Apôtres, la seconde, celle de Saint Joseph. Jésus est révélé aux Apôtres pour l’annoncer par tout l’univers : il est révélé à Joseph pour le taire et le cacher. Les Apôtres sont des lumières pour faire voir Jésus au monde. Joseph est un voile pour le couvrir ; et sous ce voile mystérieux on nous cache la virginité de Marie et la grandeur du Sauveur… Celui qui glorifie les Apôtres par l’honneur de la prédication, glorifie Joseph par l’humilité du silence. »
Aussi ces quelques réflexions ne veulent-elles pas jeter une trop vive lumière sur celui dont toute la gloire est d’avoir été parfaitement l’ombre du Père, mais elles sont une invitation à venir nous réfugier de l’autre côté du voile, dans l’intimité de celui qui reçut autorité sur le Fils de Dieu et sur sa mère. Le pape Pie XI n’hésitait pas à écrire :
« La source de toute grâce est le divin Rédempteur ; auprès de lui se trouve Marie, dispensatrice des divines faveurs. Mais si quelque chose doit susciter encore une plus grande confiance de notre part, c’est, d’une certaine façon, la pensée que Saint Joseph est celui qui peut tout auprès du divin Rédempteur et auprès de sa divine Mère, en une manière et avec une autorité qui dépassent celles d’un simple dépositaire. »
Puisque l’Église nous le suggère, faisons donc l’expérience de l’efficacité de son intercession. Sainte Thérèse d’Avila n’écrivait-elle pas :
« Je ne me souviens pas de lui avoir rien demandé jusqu’à ce jour qu’il ne m’ait accordé… Il me semble que Dieu accorde à d’autres saints la grâce de nous secourir dans certains besoins ; mais je sais par expérience que Saint Joseph nous secourt en tout. Comme si Notre-Seigneur voulait faire voir que, de même qu’il lui était soumis sur la terre parce qu’il lui tenait lieu de père et en portait le nom, il ne peut dans le ciel rien lui refuser… Je ne me souviens point de lui avoir, depuis quelques années, rien demandé le jour de sa fête que je ne l’aie obtenu. »
Dépêchons-nous, il est encore temps de formuler notre demande !
« Saint Joseph, sois notre père comme tu fus celui de Jésus ; bénis-nous, conduis-nous, veille sur nous et garde-nous chaque jour de notre vie ; introduis-nous toujours plus profondément dans le Mystère de Nazareth et porte devant Dieu tous nos projets. »
Père Joseph-Marie.
18:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'AMOUR...
Si je suis très intelligent, même presque un génie, si je peux résoudre les problèmes de math même les plus difficiles et que je comprenne les phrases les plus complexes, mais que je n'aime pas les autres, je ne suis rien.
L'amour fait la queue et attend son tour.
L'amour cherche toujours le bien chez les autres.
L'amour ne veut pas toujours ce que les autres ont, et il ne se vante pas toujours de ce qu'il a.
L'amour est poète, même quand l'autre est vulgaire.
L'amour ne cherche pas à être toujours le premier.
L'amour ne se met pas en colère pour trois fois rien
et il ne se rappelle pas tout ce qui l'a blessé.
L'amour n'est pas heureux quand l'autre échoue,
mais il se réjouit de la vérité.
L'amour protège toujours les autres,
surtout ceux à qui on s'en prend toujours.
L'amour croit toujours ce qu'il y a de meilleur chez les autres,
il est sérieux et vrai.
L'amour ne laisse jamais tomber. Un jour, on arrêtera de prêcher. On arrêtera de faire des discours. La connaissance prendra fin. Aujourd'hui, nous ne connaissons qu'une partie des choses.
Il n'y a que trois choses qui comptent vraiment, dans la Vie : la foi, l'espoir et l'amour.
Mais le plus grand des trois, c'est l'AMOUR.
18:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/03/2007
DIEU DE TENDRESSE.
Dieu de tendresse et Dieu de pitié
Dieu plein d'amour et de fidélité
Tu aimes tous les hommes
et ne fais pas de différence entre tes enfants.
Nous qui sommes à la fois le fils cadet et le fils aîné.
Fais nous ressentir dans nos vies
La joie de ton pardon
et fais de nous des artisans de la réconciliation
entre les hommes et Toi,
qui nous as dit ton Amour
en nous donnant ton Fils Jésus,
le Vivant pour toujours.
BRIGITTE.
22:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |