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07/03/2007

Jésus notre racine.

Écrit par Bruno Leroy   
07-03-2007
Image Psaume 52.8 : "Mais moi, je me trouve chez Dieu comme un Olivier florissant, je me fie pour toujours à la bonté de Dieu"

Les doutes ne font point partie de mon horizon de vie. S’il me fallait douter de Dieu, ne serait-ce qu’une seule fois, je n’aurais plus que le vide sur lequel m’appuyer. Dieu est ma Force, ma sève, ma respiration, ma joie de vivre ou de ne jamais désespérer. Face à la mort, à la violence et aux injustices, je ne crains rien, ni personne. Dieu est l’âme de mon âme. L’Amour que j’ai de la Vie me vient de Lui.

Jérémie 17:7-8
 

20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/03/2007

Don de l’Eucharistie.

 Jésus annonce le martyre de Jacques, le disciple qui, avec son frère, prétend à une belle place dans le Royaume du Christ. Cette annonce faite aux deux frères ne vise pas à les effrayer mais à les orienter vers une attitude juste. Ils voulaient regarder l’avenir à travers le filtre de leurs désirs. Au point qu’ils ne pouvaient plus imaginer que l’annonce de la mort du Fils de l’Homme puisse contredire l’idée qu’ils se faisaient de leur gloire future. En ne regardant que l’avenir, n’ayant donc pour seul secours que leur imagination, ils se voyaient déjà auréolés d’une gloire qu’ils pourraient tirer de la royauté de Jésus. Mais Jésus, lui qui marche vers sa glorification, médite les versets écrits jadis par le prophète Isaïe.

Jésus y a découvert la coupe, sa coupe, symbole de la souffrance du Serviteur, chemin vers Jérusalem, passage vers la vie qu’il doit ouvrir aux hommes. A tous les hommes. Jésus invite ses disciples à se démarquer des grands de ce monde, qui ne connaissent que le jeu du pouvoir et de la domination, et révèle qu’il vient payer la rançon pour la multitude. Pour les rois et les grands de ce monde également. Car ils ne sont rois qu’en apparence et s’effacent devant le Christ qui seul est le vrai roi, le roi des rois, le Seigneur des seigneurs.

Ainsi, le Royaume dans lequel Jacques et tous les disciples désiraient tant figurer en bonne place, s’érige sans laisser de place pour le royaume des ténèbres, mais il n’exclut aucun homme. Jésus ne décourage pas Jacques et Jean, il les corrige. Par la question qu’il leur pose, il les invite à un désir plus grand et plus pur, il les motive à vouloir davantage et à s’orienter vers le bien qu’il leur réserve. Puis, en élargissant la conversation à l’ensemble du cercle des disciples, Jésus s’adresse à tous les hommes, les grands de ce monde compris, pour leur enseigner le vrai sens de la hiérarchie, celui qui naît de l’amour du prochain.

Ainsi avons-nous à recevoir la recommandation de Jésus. Non pas une exclusion de certains qui exercent de façon écrasante et erronée un pouvoir (au sens large, nous avons tous beaucoup de pouvoir sur les autres), mais un refus de complicité avec l’esprit qui les anime, pour leur donner le témoignage du Royaume qu’ils recherchent. Non pas un regard vers l’avenir des perfections imaginaires que nous allons exercer, mais une relecture des refus de boire à la coupe que Jésus nous propose. Ensuite, sans délai, nous remettre sur les chemins qui mènent à la seule gloire qui vaille : celle qui nous vient du Père.

Tout cela reste vagues considérations sans un lieu pratique de vérification. L’eucharistie est le meilleur. Le sang est versé, la vie est donnée, en rançon, c'est-à-dire pour la rémission des péchés. Par le sang de Jésus, nous sommes rachetés à nos anciens esclavages, nous sommes rendus définitivement libres. Or, voici un pouvoir que nous exerçons bien mal : celui de ne plus pécher. Notre liberté nous sert à opprimer nos frères au lieu d’aider à les réunir autour du Père.

Seigneur, que ce carême nous fasse redécouvrir la beauté et la radicalité du don de l’eucharistie. Que nous sachions, par ta grâce, nous approprier pleinement les grâces de conversion qu’elle prodigue, les grâces de guérison dont elle nous console. Ainsi nous saurons dignement rendre grâce à celui qui a « donné sa vie en rançon pour la multitude ».


Frère Dominique

18:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le silence de Vie.

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Le silence, comme la solitude, est ambivalent. Silence de Mort... Silence de Vie... Il y a le silence qui est rupture de relation et de dialogue. Une lourde impossibilité de communication en résulte, une impression de rejet ou d’enfermement sur soi, d’isolement autiste et destructeur. Il y a le silence qui est signe de l’ineffable, plus éloquent que toute parole. Il enseigne le mystère du Verbe divin, sa sonorité éternelle. Il est retentissement du «parlé» trinitaire, le langage du Ciel. C’est à ce Silence qu’encouragent les amis de Dieu. Du reste, la Bible ne manque pas d’évoquer la note foncièrement positive du silence de Vie : « ...un silence paisible enveloppait toutes choses » à l’heure décisive et libératrice de l’Exode (Sg 18, 14). Le juste est invité à « attendre en silence le secours du Seigneur » (Lm 3, 26), « à faire silence afin de réfléchir dans le secret » (Ps 4, 5), car « dans le silence et l’espérance sera sa force » (Is 30, 15). Par-delà le silence de Mort à redouter, la première raison d’une culture délibérée du silence est le lien essentiel qu’il entretient avec la parole. La parole féconde naît du silence. Elle procède d’un climat silencieux, paisible, recueilli. La cohérence entre silence et parole signifie que le langage seul ne se suffit pas. Le silence est l’âme de toute parole, de toute communication de vie. Il est la condition du dialogue. La qualité d’une relation pourrait être appréciée à la place qu’elle accorde au silence. Le silence est ici synonyme de recueillement de l’âme toute accueillante à une parole. Il est écoute d’une présence.

Faisons-nous silencieux pour écouter Celui
qui a tant à nous dire.

17:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Licenciements au coeur du débat social.

Les récentes annonces de suppressions d’emploi chez Airbus-EADS et Alcatel-Lucent replacent la question des licenciements au cœur du débat social et politique. Ces « plans sociaux » constituent une nouvelle illustration de la rapacité des patrons et des actionnaires dont le seul objectif est d’engranger un maximum de profits au détriment du droit à l’emploi des salarié-e-s. Pour s’opposer à cette destruction planifiée par l’État et le patronat, les travailleurs et les travailleuses ne doivent compter que sur eux-mêmes. Le cas d’Airbus est particulièrement éclairant. Les principaux actionnaires privés, Lagardère et Daimler-Chrysler, qui ont profité pendant plusieurs années des profits réalisés par l’entreprise, affectent aujourd’hui de s’en désintéresser, à la première difficulté venue. PS et UMP craignent une crise sociale qui, comme celle de Vilvorde en 1997, viendrait polluer leur belle campagne électorale faite de petites phrases et de coups bas. Ils vont donc se rejoindre sur l’essentiel : les pouvoirs publics débloqueraient l’argent que le patronat ne veut pas débourser. Encore une fois, le capital pille le travail. L’alternative proposée par Louis Gallois, le PDG d’EADS, c’est ou bien l’aberrant plan Power 8 et une réduction drastique des effectifs (alors que le carnet de commandes est plein) pour dégager de l’argent frais ; ou bien un transfert massif d’argent public.
Le groupe Alcatel-Lucent issu d’une récente fusion génère des profits immenses, 522 millions d’euros en 2006, et les suppressions d’emplois prévues (12 500 dans le monde dont 1 500 en France) ne visent qu’à augmenter un peu plus les dividendes reversées aux actionnaires, qui s’élèvent déjà à 370 millions d’euros.
 
Mutualiser les responsabilités patronales
 
De l’argent il y en a. C’est au patronat de payer le prix de ses errements, pas aux travailleuses et aux travailleurs. Il faut le contraindre à maintenir tous les emplois aujourd’hui menacés. Rompre avec le cycle des délocalisations et des licenciements nécessite de s’en prendre au pouvoir sans partage des capitalistes, en exigeant une totale transparence sur les comptes des entreprises, la fin de toutes les exonérations de charges sociales, le remboursement des aides perçues par l’Etat et la garantie d’un droit au travail et au revenu.

C’est par la lutte et dans l’unité entre les travailleurs et les travailleuses des différents sites concernés, à l’échelle nationale comme internationale, qu’une riposte pourra émerger. C’est une offensive de l’ensemble du monde du travail qui permettra d’imposer un contrôle sur la production et une répartition égalitaire des richesses produites et du travail disponible.
Bruno LEROY.

17:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIAL. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA SAVEUR DU SAVOIR.

La pensée est toujours affaire de discipline intellectuelle. Une page ouverte dans la conscience humaine permet de penser le monde tel qu'il nous arrive. Cette ouverture d'esprit donne une curiosité sans préjugés qui nous emplit d'un savoir illimité. Intellectuellement, l'homme ne connaît pas de limites à son savoir. Mais, il sait très bien se limiter lui-même, comme une culpabilisation face à l'intelligence. En tant qu'éducateur, je dis souvent que la plus grande révolution, c'est l'éducation et rien d'autre. En effet, combien de Jeunes se sentent mal dans leur peau uniquement par manque de connaissances des problématiques de ce temps. En France, dans certaines régions, il existe près de 80% d'analphabètes. Cependant, il existe plusieurs formes d'intelligence et il ne faut surtout pas confondre la culture et l'esprit intellectuel.
Il faut cependant, se rendre à l'évidence, un Jeune qui ne sait ni lire, ni écrire aura beaucoup de mal à discerner les paradigmes sociaux. Cela parait banal et pourtant, nous sommes à la source même des problèmes de violence qui agitent nos pays. Nous, chrétiens avons toutes les clefs qui nous permettront d'endiguer les violences futures. Il nous faut acquérir la vertu de silence pour lire,écrire, écouter une musique qui transcende, penser le monde avant d'agir. Cette discipline n'est pas aléatoire et doit être pratiquée quotidiennement. Ensuite, nous pourrons transmettre nos savoirs, nos valeurs aux autres.
Devenir ainsi contagieux pour faire fructifier la part inculte du monde. La nourriture spirituelle devient plus forte et plus savoureuse lorsqu'elle est alimentée par l'intellect. Mais, il faut cette volonté à toutes épreuves pour échapper à une pensée unique qui aurait tendance à nous rendre idiots. Nous devons demander à Dieu-Amour, la ténacité de monter plus Haut sur les sommets de notre cerveau. La lecture assidue, des centres d'intérêts pour le domaine artistique ne sont pas négligeables. Cependant, Frères et Soeurs, nous devons avoir toujours à l'esprit que nos connaissances sont transmissibles. A quoi nous servirait de savoir des tas de choses si nous ne faisions pas profiter notre entourage de notre savoir?.
En cultivant notre jardin intérieur nous devons offrir les fruits de nos récoltes. Si tout le monde pratiquait cette devise, nous serions dans une société où la soif intellectuelle serait sans cesse comblée par de saines relations. Les autres seraient demandeurs et nous de même, cela générerait un échange de savoirs et de savoir-faire. Mais, quel rapport tout cela avec notre Foi où nous devons remettre notre esprit en Dieu ?
Le plus grave péché est de douter des talents que Christ nous a donné pour enrichir de réflexions son oeuvre. Que penserions-nous si nos pasteurs étaient totalement dénués de bon sens ? Le savoir est un mot qui signifie étymologiquement : savourer, sagesse. Sagesse de la Vie donnée par Dieu-Amour. Tout refus est un manquement à la création : Dieu a créé l'Homme à Son image ! La réflexion c'est la pensée qui se mire dans le miroir du monde. C'est le reflet du visage de Dieu en nous.
Il faut insister sur ce point que personne dans notre société n'est exclu du devoir de s'instruire. Que nous soyons riches, pauvres, handicapés ou hardis, nous sommes tous dans la même dynamique d'épouser l'intelligence qui nous habite. Faire fructifier nos talents et non les enterrer pour laisser dormir ce que nous aurions pu apporter à notre société. Toujours dans le souci de notre propre Harmonie pour rendre le monde Harmonieux.
Certes, certaines personnes aimeraient que nous ne pensions point afin de laisser l'argent diriger nos existences et ainsi faire grossir les capitaux des gens avides. La pensée fait naître l'esprit critique et il devient difficile de nous manipuler. Nous avons presque une conscience prophétique qui nous fait marcher selon la Volonté de Dieu et non selon les lois du marché. Dieu-Amour ne veut que notre Bonheur et Il sait bien qu'il passe aussi par la sagesse du savoir.
Le discernement chrétien est à ce prix, nous ne pouvons échapper à l'entretien d'une réflexion au service d'autrui. Nous sommes Témoins de l'Intelligence Divine. Se refuser à instruire notre corps, c'est refuser le véritable visage de Dieu et ne plus se réfléchir en Lui. Notre vie devient alors, une terrible fatalité dans l'univers auquel nous ne pouvons donner Sens. Et pourtant, les chrétiens et chrétiennes, que nous sommes sont des passeurs de Sens. Demandons, par la prière, à Dieu-Amour d'orienter nos curiosités vers de saines occupations afin de devenir des chrétiens réfléchis et emplis de Sagesse. L'Esprit nous aidera dans cette démarche qui est aussi un combat spirituel contre l'inculture et pour l'évangélisation.
Bruno LEROY.

10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/03/2007

Notre logique humaine ne mène à rien.

 



Peut-être n’est-il pas inutile de préciser d’emblée les sources de la citation de Jésus… « Vous avez appris qu’il a été dit ». Rien n’est plus impersonnel ; qui a dit cela ? « Tu aimeras ton prochain » est évidemment une citation biblique, mais « tu haïras ton ennemi » n’en est pas une ! Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, la Bible invite toujours à ne pas dresser les barrières de la haine entre les hommes. Il est vrai que l’Ancien Testament, dans le livre des psaumes par exemple, utilise parfois un langage assez rude ; mais il l’est uniquement envers ceux qui attaquent Dieu. La haine qu’il convient alors d’éprouver est celle de l’ennemi de Dieu, c'est-à-dire celle du péché.

La première vertu de cet enseignement de Jésus est donc de remettre en question les frontières qui nous permettent de distinguer les amis des ennemis. Y a-t-il des hommes que nous désignons comme « ennemis » parce qu’ils sont ennemis de Dieu ? Si oui, regardons comment Dieu se comporte avec eux : il fait pleuvoir et donner du soleil sur leurs récoltes. Serions-nous meilleurs que Dieu, plus aptes que lui à exercer la justice ? Notre Dieu est le Dieu de miséricorde, il est le Dieu qui est Père. Comportons-nous en fils et laissons au temps de la miséricorde l’occasion d’engendrer des conversions chez ces « ennemis » avec qui Dieu prend patience.

Mais regardons-nous toujours les ennemis de Dieu comme les nôtres ? N’appelons-nous pas facilement, et seulement, « ennemis » nos agresseurs ? Nous rencontrons en effet bien souvent de l’opposition, de la méchanceté, et il peut arriver qu’on veuille explicitement nous nuire. « Eh bien moi je vous dis : aimez vos ennemis ». La parole de Jésus est cinglante et nous rejoint au cœur des injustices que nous subissons. Comment les vivre, comment traverser cette souffrance ?

En remarquant que ce commandement de Jésus vient avant la contemplation de la paternité de Dieu. Ce n’est pas parce que nous avons en Dieu un Père miséricordieux que nous trouverons la force de l’imiter. Au contraire, c’est en l’imitant que nous aurons la force de devenir et de rester ses fils ! « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent afin d’être vraiment les fils de votre Père ». Le but clairement exprimé est de devenir des fils.

Voilà qui renverse les traditions de la sagesse humaine. « Vous avez appris qu’il a été dit » disait Jésus. Eh bien, tous ces raisonnements sont à l’envers de la logique de l’évangile. Ce n’est pas à nous de nous faire solidaires de Dieu, mais c’est Dieu qui se rend solidaire de nous. « Nos ennemis », qu’ils le sachent ou pas, participent tous à un vaste projet qui consiste à détruire dans l’homme la marque que son Père des Cieux y a inscrite et qui fait sa grandeur. Et particulièrement en nous, les chrétiens. « Nos ennemis » le sont parce que le mal sait qu’en nous il atteint le Dieu qui s’est fait solidaire de sa créature ! Nous sommes chrétiens, nous sommes des christs, donc l’ennemi de Dieu atteint sa cible en nous. Aussi, entrer dans la haine n’est pas nous opposer aux « ennemis », mais nous éloigner du Dieu d’amour, et donc donner victoire à l’Ennemi, en fortifiant le règne du péché.

Et Jésus d’insister : notre logique humaine ne mène à rien. Que peut-il nous revenir si nous nous contentons d’aimer nos amis et de haïr nos ennemis ? Au contraire, si nous nous conduisons en enfants de Dieu, nous visons la perfection qui est la sienne. « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».

Les enfants de Dieu sont donc ceux qui comptent sur sa grâce pour ne jamais être séparés de lui, ils choisissent d’aimer leurs ennemis pour témoigner que le Dieu visé par le péché en notre humanité, est le Dieu de Miséricorde, celui qui tient ouvert devant chacun de ses enfants le chemin de la réconciliation. A nous d’être les jalons de son amour sur ce chemin.


Frère Dominique



 

20:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Neuvaine à saint Joseph.


Avec saint Joseph et la Sainte Famille, vivons neuf jours à Nazareth
Imprimatur – Malines (Belgiques), 4 août 2001 - Chanoine E.VAN BILLOEN vicaire.général


Traditionnellement, le mois de mars est celui de saint Joseph. Afin de vous préparer à sa fête, nous vous proposons cette neuvaine à réciter chaque jour entre le 11 et le 19 mars. Une neuvaine est une prière que nous vous proposons de vivre pendant 9 jours afin de demander une grâce au Seigneur ou pour le remercier pour un exaucement. Dieu le Père a confié ce qu’il avait de plus précieux sur la terre, son fils Jésus et la Vierge Marie, à saint Joseph. Alors, avec confiance, remettons-lui toutes nos prières.

Premier jour ; saint Joseph mémoire du Père :
A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Prières quotidiennes pour la neuvaine
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux ; tu es béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daigne nous secourir à l’heure de notre mort. Amen + un « Je vous Salue Marie » et un « Notre Père »


Deuxième jour : saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui
Saint Joseph peut être appelé le saint de l’incarnation. Demandons à saint Joseph d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Troisième jour : saint Joseph et la maison familiale
Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la sainte famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Quatrième jour : saint Joseph modèle d’incarnation
Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Saint Joseph aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout division.

Cinquième jour : saint Joseph lumière dans nos nuits
Saint Joseph, dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche. Au- delà des nuits, saint Joseph, apprend nous à adorer, et à accueillir Jésus dans notre cœur.

Sixième jour : saint Joseph protecteur dans la maladie
Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père.

Septième jour : saint Joseph protecteur de l’Église
Ainsi, saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Eglise. Saint Joseph, enseigne-nous à respecter l’Église, à lui être toujours obéissant, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Huitième jour : saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle
Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprend-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.

Neuvième jour : saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire
Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement notre arbre généalogique et toute notre histoire familiale.




Prière finale
« Tu lui donneras le nom de Jésus »Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu..Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre.Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom.Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de l’Esprit: la Présence du Père.Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

* Que Dieu vous bénisse !
et que la Puissance du Saint-Esprit descende sur le monde !


Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée - BP 24
53170 Saint Denis du Maine (France)
E.mail : communion@mariereine.com
Notre site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr


* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
Abonnez-vous à la lettre (gratuit) :
site : www.mariereine.com


* Si vous aimez la Vierge Marie et que vous souhaitez nous encourager, vous pouvez adresser vos offrandes à : www.mariereine.com puis allez dans la case en bas à droite "faire une offrande"

18:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

40 pistes pour mieux vivre le carême.

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Feu et Lumière vous souhaite un bon et saint carême…

40 façons de s’éveiller au carême.

Le carême est un temps pour s’ouvrir à la vie. Les jours bien chargés peuvent endormir nos sens. Mais Dieu est présent à chaque instant, et le carême peut être le moment d’aiguiser notre conscience, à travers la prière, le jeûne et le partage. Voici 40 invitations personnelles pour s’éveiller au mystère de l’amour de Dieu et à sa présence dans nos vies au cours de ce carême-ci.

1. Jeûner de Télévision. Le mercredi des Cendres est le signal d’un changement fondamental dans nos vies. Aujourd’hui, abstiens-toi de regarder la télévision, comme un signe que le changement commence.

2. Porte la croix de quelqu’un. Tout comme Simon de Cyrène a aidé Jésus à porter sa croix, propose à un voisin, à un membre de ta famille ou à une personne se débattant avec un problème en particulier, de l’aider.

3. Renonce à un plaisir. Juste pour aujourd’hui, renonce à quelque chose que tu aimes particulièrement manger. Cette faim physique t’introduira plus profondément dans la faim de Dieu.

4. Demande à ton âme de t’aider. Au fur et à mesure que les 40 jours passent, demande à ton coeur et à ton âme de te guider vers Dieu. Ecoute ton coeur qui te « souffle » sur le chemin.

5. Prie avec ta famille. A l’Eglise, sois attentif aux paroles des chants, lectures et prières. Après la messe, parlez ensemble du sermon. Ne proposerais-tu pas une prière en famille ?

6. Observe la nature. Dieu nous a donné un monde merveilleux à habiter. Même en ville il y a des arbres, le ciel, et des nuages. Remercie Dieu pour la générosité de la nature.

7. Prie ton saint Patron. La vie peut paraître si solitaire quand on a des soucis. Mais ton saint patron veut et peut t’aider. Parle à tes enfants de leur saint patron.

8. Jeûne de peur. Si la peur apparaît dans la journée, remplace-la par une prière de foi et de confiance en Dieu. Remarque combien plus facile est la vie lorsque la foi, plutôt que la peur, remplit ton coeur.

9. Pardonne. Dans la prière du Seigneur, nous demandons à Dieu de nous pardonner comme nous-même pardonnons. Aujourd’hui, recherche des opportunités de pardonner aux autres gratuitement et avec amour.

10. Ecoute, écoute, écoute. Une des meilleures façons de montrer à nos enfants, nos amis que nous les aimons, est d’écouter leurs soucis. Aujourd’hui, sois attentif à écouter attentivement ce que ton enfant, ton ami a à te dire.

11. Passe du temps avec Marie. Marie, notre mère, ne cherche qu’à nous aider sur notre chemin de foi. Ouvre-lui ton coeur aujourd’hui et écoute quel est son message pour toi.

12. Mets de l’ordre. Le désordre dans notre maison ou notre lieu de travail peut refléter un désordre dans notre âme. Range un tiroir encombré ou une armoire en désordre et demande au Seigneur quelle est sa façon d’organiser ta vie, Il est le Créateur, Il s’y connaît…

13. Jeûne de radio. Nous laissons parfois nos vies se remplir de tellement de bruit que nous n’entendons plus ce que nous murmure notre coeur. Aujourd’hui goûte au silence et voit quel message de Dieu tu as pu manquer.

14. Sois un samaritain en secret. Fais une bonne action envers un membre de ta famille sans que personne ne le remarque. Dieu le verra et s’en réjouira.

15. Souviens toi d’un saint ancêtre. Nous avons reçu le don de la foi grâce à la fidélité de ceux qui nous ont précédés. Pense à un proche parent ou ami de famille, vivant ou décédé, qui a été une inspiration pour ta propre foi.

16. Offre quelque chose. Renonce à un festin, des cigarettes, des bonbons, ou à la location d’une vidéo pour la journée et donne cet argent économisé aux pauvres.

17. Jeûne de violence. Mets de côté aujourd’hui, toute action ou mots agressifs et reçois tous ceux que tu rencontreras avec bienveillance et patience.

18. Prends du temps pour jouer. Un des signes de la foi en Dieu est la joie. Prends le temps de jouer avec tes enfants – chanter, jeux de société, raconter des histoires…

19. Bénis tes enfants. Prends un temps avec chaque enfant. Regarde son visage avec amour, dis lui une raison pour laquelle tu l’aimes, puis bénis-le (ou la) sur le front.

20. Demande la bénédiction de tes enfants. Commence ou finis la journée en demandant à tes enfants de te bénir.

21. Lis la Bible ou un autre livre saint. Dieu utilise plusieurs moyens pour nous dire son amour pour nous. La Bible est un moyen privilégié pour apprendre à mieux Le connaître. Lis un passage des Evangiles, par exemple, endors-toi sur le verset d’un psaume qui te parle.

22. Cherche à voir ce qui est bien. Prends le temps de voir ce qui est bon dans ta vie : famille, amis, collègues, voisins. Dis à quelqu’un aujourd’hui comment il te montre la bonté de Dieu.

23. Partage ta foi. Trouve une opportunité pour partager à tes enfants ou d’autres, ta foi et toutes les merveilles que Dieu a faites pour toi.

24. Jeûne de sucreries. Evite de manger des sucreries aujourd’hui, et fais attention au goût de tout ce que tu manges d’autre. Demande à Dieu de remplir la faim en toi.

25. Examine ta conscience. Prends quelques minutes aujourd’hui pour voir l’état de ton âme. Demande à Dieu la force et la volonté d’abandonner des habitudes qui t’empêchent d’aimer Dieu et ta famille.

26. Prie pour la Paix. Notre monde est rempli de souffrances et de troubles. Prie pour que Dieu envoie sa Paix dans toutes ces situations dont nous entendons parler.

27. Essuie le visage de Jésus. Jésus a dit : « Ce que tu fais au plus petit, c’est à moi que tu le fais. » Aujourd’hui, prends conscience que lorsque tu t’occupes de jeunes enfants, c’est de Jésus que tu prends soin.

28. Jeûne de commérage. Il est facile de répandre des informations à propos d’autrui. Aujourd’hui, évite d’écouter des commérages et de les colporter.

29. Accorde toi à une station. Choisi une des stations du chemin de Croix, penses-y et prie avec toute la journée. Imagine toi dans la scène, offrant à Jésus tout ce que tu peux pour l’aider.

30. Envoie un message. Ecris une lettre ou passe un coup de fil à une personne qui est seule et isolée. Invite tes enfants à aider en dessinant ou en écrivant des petits mots que tu peux envoyer.

31. Prends courage. Si tu passes par un moment difficile au travail ou en famille, rappelle-toi que Dieu est avec toi. Imagine Jésus à tes côtés durant cette épreuve.

32. Demande la force de la volonté. Il arrive que nous résistions alors que nous savons très bien ce qui doit être fait… Demande à Dieu aujourd’hui la volonté de faire ce qui doit être fait, et la grâce de bien le faire.

33. Prie pour un membre de ta famille. Ecris le prénom de chacun sur un petit bout de papier. Puis, que chaque personne en prenne un et prie pour celui ou celle dont le nom est écrit sur le papier. Ce soir, vous pourrez vous dire pour qui vous avez prié.

34. Jeûne de critiques. Aujourd’hui remplace toute tentation de critiquer un membre de ta famille par des mots de gentillesse ou tout simplement de silence. Trouve comment encourager tes enfants et affermis par là leur bonté intérieure.

35. Sois un instrument de paix. Souviens-toi de la prière de St François et demande à Dieu de t’aider à être un instrument de paix dans ta famille.

36. Partage ton histoire. Prends un temps aujourd’hui pour raconter à tes enfants une des fois où Dieu a été bon pour toi. De telles histoires fortifient ta propre foi et seront un élément moteur pour tes enfants.

37. Demande pardon. Va vers une personne que tu as pu blesser et demande-lui pardon. Nous pouvons tous blesser des personnes que nous chérissons tendrement, alors le pardon répare les déchirures dans l’édifice familial.

38. Jeûne d’autocritique. Il arrive bien souvent que le pire obstacle dans l’avancée spirituelle soit la dureté avec laquelle nous nous traitons nous-même. Prends le temps aujourd’hui de prendre conscience combien tu es l’enfant bien-aimé de Dieu. Parle-toi avec douceur.

39. Remercie Dieu. Etablis une liste rapide de 10 choses pour lesquelles tu es reconnaissant dans ta vie. Etre reconnaissant est le début de la véritable sainteté.

40. Ne t’arrête pas. Pense aux 40 derniers jours et choisis un point que tu souhaites poursuivre. Engage-toi à pratiquer cette discipline spirituelle dans les jours à venir.

Félicitations !

Tu as passé ton carême à t’éveiller à la présence de Dieu. Conforte ce que tu as appris en participant aux offices des jours saints (Jeudi Saint, Vendredi Saint, Samedi Saint). En ces jours-là, nous entrevoyons de façon spéciale la vérité que Jésus est venue nous montrer : c’est en mourant que nous renaissons, que nous renaissons à la vie éternelle.

Un partage spirituel de Feu et Lumière.

Merci !

Bruno LEROY.

http://feuetlumiere.org/

12:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UNE PAROLE RÉVOLUTIONNAIRE.

Cherchez premièrement le Royaume de votre Père céleste et sa Justice, et TOUT le reste vous sera rajouté. Matthieu 6, v. 33.

Aucune parole n'est plus révolutionnaire que cette parole de Jésus : "Cherchez premièrement le Royaume de Dieu." Même les plus pieux d'entre nous raisonnent tout autrement : "II faut bien que je vive; que j'aie de quoi manger; que j'aie un peu d'argent." Notre grand souci n'est pas le Royaume de Dieu, mais le maintien de notre vie physique. Jésus renverse l'ordre : d'abord nos rapports avec Dieu; nous avons à mettre cela en première ligne; le reste viendra ensuite.

"Ne vous inquiétez pas pour votre vie..." Combien il est déraisonnable, nous dit Jésus, de s'attacher si ardemment à tous ces biens matériels! Remarquez que Jésus ne prêche pas du tout l'insouciance. Celui qui ne s'inquiète de rien est un insensé. Le disciple de Jésus doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, et subordonner, mais non pas supprimer, toutes ses autres préoccupations à celle-là. Ne vous laissez pas dominer par l'idée de ce que vous aurez à manger et à boire. Il y a des gens qui ne s'inquiètent pas du tout de ce qu'ils mangent et boivent, et ils ont à en souffrir; ils ne s'inquiètent pas de leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le Royaume de Dieu, et secondement tout le reste.

Obéir à cet enseignement de Jésus est très difficile; il faut beaucoup de courage à un chrétien pour qu'il permette au Saint-Esprit de le plier à cette sévère discipline.


Bruno LEROY.

12:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/03/2007

La Transfiguration.

"À ta descendance,

je donne le pays que voici." Gn 15, 5-12.17-18


"Nous, nous sommes citoyens des cieux."

Ph 3, 17-4,1


"Celui-ci est mon Fils,

celui que j’ai choisi, écoutez-le." Lc 9, 28-36


 

En ce temps de Carême, l’Église offre à notre méditation le mystère de la Transfiguration. C’est en effet avant son “départ” pour (mourir à) Jérusalem que Jésus grimpe sur cette petite montagne avec trois de ses apôtres, Pierre, Jacques et Jean, afin de leur révéler sa véritable identité : «Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante». Jésus n’est pas seulement un homme, il est également le «Fils bien-aimé» de Dieu, envoyé par lui pour une mission précise. Cette révélation n’est pas sans réveiller les trois compagnons qui virent la «gloire de Jésus» en présence de Moïse et d’Élie. Par la bouche de Pierre, ils expriment leur joie, «Maître, il est heureux que nous soyons ici», mais également leur surprise : «Dressons trois tentes».

Pourtant, Dieu ne se laisse pas retenir en un lieu précis, et dans la «nuée» qui les couvre subitement, il manifeste sa présence éblouissante en donnant un ordre : «Écoutez-le». Forts de cette injonction d’écouter le Fils de Dieu, les disciples gardent «en silence» ces événements et redescendent vers la vallée pour maintenant accompagner Jésus jusqu’à sa Passion.

Réveillons-nous et reconnaissons l’identité réelle du Christ : il est Dieu lui-même, envoyé en notre monde pour nous sauver. C’est pourquoi, ne le retenons pas dans nos schémas de pensée, mais "écoutons-le" renouveler nos esprits par la lecture attentive de sa Parole; suivons-le également sur ce chemin qui conduit à Jérusalem. Là, nous rendrons grâce pour la vérité de notre salut.


Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006



 

22:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |