01/02/2007
Change ton regard.
J'aime tes larmes quand elles sont sources de foi,
Ces cristaux dans tes yeux qui me parlent de toi,
Ces inquiétudes radieuses qui se penchent vers d'autres,
Qui reconnaît enfin l'impuissance de ses fautes,
Nous ne pouvons être sur tous les chemins,
Ceux de la misère nous emmènent au matin,
Tu te souviens de l'aurore de notre Humanité,
Où nous semblions pouvoir nous apprivoiser,
Puis vivre dans ce monde sans mille plaies,
Tu me demandes souvent ce qui fut changé,
Depuis l'aube incertaine de notre destinée.
Je ne sais que répondre face aux blessures,
Du monde qui vit dans ses inextricables tortures,
Sans te parler des intolérances qui tuent et déchirent,
Je ne puis que te dire ma certitude de l'homme bon,
Et que certains combats nous font entrer de front.
Je ne puis que te dire d'essuyer tes larmes,
De cesser tes soupirs aux allures de drame.
Change ton regard sur les hommes et le monde,
Donne-lui ton courage, ton sourire et ta Foi salvatrice
Tu sais l'Amour est plus puissant qu'une bombe,
Donne lui cette joie comme un feu sans artifices.
Petit Homme...
17:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PRIÈRE DES COMBATTANTS DE L'ESPÉRANCE.
13:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/01/2007
LA PENSÉE DU JOUR.
La pensée du jour |
« Si l’on m’annonçait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier. » Luther |
13:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Vers une vie réussie.
Comment réussir sa vie ? Aucune vie n’est simplement une imitation parmi une multitude d’exemplaires qui se ressemblent. Chacun a besoin d’avoir le courage de la créativité pour vivre sa vie et ne pas devenir la copie de quelqu’un d’autre. Finalement, l’homme n’est pas seulement là pour se construire lui-même, mais pour se laisser défier par la vie. Tout le reste devient ennuyeux avec le temps… Le courage de la créativité Lorsque nous nous représentons la grande galerie des saints, ou même la galerie des grands hommes avec une vie réussie, nous nous apercevons que les vocations sont variées. Tout le monde n’est pas une mère Teresa. Un grand savant, un grand érudit, un musicien ou un artisan tout discret, un ouvrier… peuvent aussi être des exemples d’une vie réussie, dans la mesure où ils vivent leur vie honnêtement et fidèlement et humblement… (…) On peut trouver là une vie pleine, hier comme aujourd’hui ou demain. Toute vie a sa vocation propre. Elle a son propre code et son propre chemin. Aucune n’est simplement une imitation, choisie et exécutée parmi une multitude d’exemplaires qui se ressemblent. Chacun a besoin d’avoir le courage de la créativité pour vivre sa vie et ne pas devenir la copie de quelqu’un d’autre. Lorsque vous examinez la parabole du serviteur paresseux qui a enterré son talent pour que rien ne puisse lui arriver, vous comprenez ce que je veux dire. C’est un homme qui ne veut pas prendre le risque de vivre sa vie et de la développer selon son originalité. Il ne veut pas l’exposer aux dangers inévitables. C’est dans ce sens qu’il y a multiplicité de vocations. (…) Se laisser toucher par quelqu’un de plus grand… Les premiers disciples dont Jésus veut faire des "pêcheurs d’hommes" n’étaient pas des gens capables d’accomplir une mission mondiale. Comme dit saint Jean Chrysostome, "S’ils ont joué gros", c’est par une autre force. Voilà pourquoi le choix de ces gens simples, qui n’étaient ni des politiciens, ni des savants, me semble riche en enseignements. Il est évident qu’ils n’auraient pas fait tout ce qu’ils ont fait par eux-mêmes. Quelqu’un de plus grand les a touchés, les a portés et guidés. Accomplir un service pour l’homme en se donnant totalement… La flexibilité est devenue aujourd’hui une notion importante. Nous voulons pouvoir réagir à de nouvelles exigences, et espérons grimper, par un changement professionnel fréquent, le plus rapidement possible dans la société. Mais je pense que des professions exigeant un total investissement de l’homme continuent à exister. Par exemple, médecin ou éducateur : ce ne sont pas des professions que j’exerce pendant quelques années, mais qui exigent que j’y consacre toute la vie. Aujourd’hui encore, il y a des tâches qui ne sont pas simplement des jobs, pour ainsi dire en marge de ma vie, pour m’assurer la subsistance. Pour les vraies professions, le critère n’est pas l’argent qu’elles rapportent, mais l’accomplissement d’un service pour l’homme. (…) Il leur fallait en même temps beaucoup d’endurance et de fidélité dans cette option fondamentale. Nous ne devrions pas opposer flexibilité et fidélité. Le changement de situation exige précisément de la fidélité. Quelqu’un qui, de nos jours, persiste dans le sacerdoce ou le mariage traverse une histoire très changeante. Il lui faut mûrir par ces changements et porter à sa plénitude sa propre identité. Mais la situation moderne fait que malheureusement le changement et la flexibilité seuls gardent une valeur. Ce à quoi je m’oppose. Plus que jamais nous avons besoin aujourd’hui de la permanence dans une profession ou une mission. Plus que jamais nous avons besoin d’hommes capables de se donner totalement. Pensons à l’aide au développement. Il est utile qu’il y ait des gens qui donnent deux ou trois ans de leur vie ; mais il est nécessaire que bien plus se donnent entièrement à cette tâche. Il y a des vocations qui exigent l’homme tout entier. De tels projets de vie ne sont pas des signes d’une absence de fantaisie ou d’un engourdissement. C’est précisément dans cette permanence que des hommes sont d’une telle intériorité, d’une telle maturité, d’une telle grandeur d’âme, que changement et continuité s’imbriquent : ce n’est qu’ensemble qu’ils sont vraiment importants.
… Et y trouver soi-même un accomplissement. Finalement, l’homme n’est pas seulement là pour se construire lui-même, mais pour se laisser défier par la vie. Nous vivons tous une histoire commune, en relation les uns avec les autres. L’homme ne devrait pas simplement penser à ce qu’il voudrait, mais aussi se demander à quoi il pourrait participer. Il se rendrait alors compte qu’il s’accomplirait non dans ce qui est agréable et facile et dans la passivité, mais dans le fait de se laisser solliciter, ce qui est plus difficile. Tout le reste devient ennuyeux avec le temps… L’homme seul qui "s’expose au feu", qui reconnaît un appel au fond de soi, une vocation, une idée face à laquelle il doit être à la hauteur, qui accepte une charge pour l’ensemble, seul cet homme trouve un accomplissement. Ce n’est pas de prendre le chemin de la facilité qui nous enrichit, mais bien de se donner. |
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS ET PENSÉES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/01/2007
Esclavage domestique, bonnes à rien...
21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DANS LE SILENCE DU MATIN NAISSANT.
13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/01/2007
Pèlerins d’Emmaüs.
de cette petite maison là-bas à Emmaüs,
et du bout du chemin qui y conduit
quand on vient de la grand-route.
Souviens-toi de ceux qu’un soir, tu abordas là-bas,
souviens-toi de leurs coeurs abattus,
souviens-toi de tes paroles qui les brûlèrent,
souviens-toi du feu dans l’âtre
auprès duquel vous vous êtes assis,
et d’où ils se relevèrent transformés,
et d’où ils partirent vers les prouesses d’amour…
Regarde-nous.
Vois, nous sommes tous pèlerins d’Emmaüs,
nous sommes tous des hommes qui peinent
dans l’obscurité du soir,
las de doutes après les journées méchantes.
Nous sommes tous des coeurs lâches, nous aussi.
Viens sur notre chemin, brûle-nous le coeur à nous aussi.
Entre avec nous t’asseoir à notre feu…
Et qu’exultant de joie triomphale, à notre tour,
nous nous relevions pour bondir révéler
la joie à tout homme au monde
en l’Amour à jamais jusqu’à notre dernier souffle…
Abbé Pierre.
20:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
ÉCRIVEZ UN DERNIER HOMMAGE POUR L'ABBÉ PIERRE !
Après le décès de son fondateur l'abbé Pierre, ce lundi 22 janvier 2007 à l'hôpital du Val de Grâce, les communautés Emmaüs sont en profond deuil. L'abbé Pierre meurt à 94 ans.
Nous vous précisons ici les cérémonies et manifestations organisées pour rendre hommage à l'abbé Pierre en France ou à la Communauté de la Poudrière:
La chapelle du Val de Grâce à Paris, sera exceptionnellement ouverte au public dans les journées de mercredi 24 et jeudi 25 de 10 heures à 22 heures pour celles et ceux qui souhaiteraient se recueillir auprès du cercueil de l'abbé Pierre.
Un rassemblement sera organisé à partir de 19 heures jeudi 25 janvier, au Palais Omnisports de Bercy, permettant l'expression de témoignages et d'hommages de compagnons, de personnes engagées dans le mouvement, de personnalités, tout au long de la nuit si nécessaire.
Les funérailles de l'abbé Pierre auront lieu à la Cathédrale Notre Dame de Paris le vendredi 26 janvier à 11 heures, tandis que l?abbé Pierre sera inhumé dans l?intimité à Esteville (Seine Maritime).
Pendant toute cette semaine, les témoignages et les messages de sympathie pourront être exprimés dans l'ensemble des lieux du mouvement Emmaüs dans le monde ouverts au public, ainsi que par message électronique: Cliquer "livre d'or"...
Merci d'être Nombreux et Nombreuses à Témoigner de votre soutien et de vos prières.
Bruno LEROY.
19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Les silences parlent aussi dans les évangiles.
Après avoir parcouru la Galilée pour y prêcher la Bonne Nouvelle du salut, voilà Jésus de retour à Capharnaüm. Cela ne tarde pas à se savoir. C’est alors une foule immense qui vient à lui pour l’écouter annoncer la Parole. Au milieu d’elle, quatre hommes qui portent un paralytique sur un brancard essayent de se frayer un passage jusqu’auprès de Jésus.
Que viennent-ils chercher ? La guérison ? Cela n’est pas dit. Qu’est-ce qui les animent ? Le désir de voir et d’écouter un maître en Israël ? Là non plus, l’évangéliste n’apporte aucune précision. Les silences parlent aussi dans les évangiles. Et peut-être qu’ici ils nous disent que ce qui motivait la démarche de ces hommes était bien plus profond que la simple curiosité ou la course aux miracles d’un thaumaturge.
La foule était pourtant là, nombreuse, et les empêchait d’accéder auprès de Jésus. Quelle est donc cette force qui les a poussés jusqu’à ouvrir un toit afin de descendre leur compagnon paralysé le plus près possible de Jésus ? Marc nous donne lui même la réponse : « Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « mon fils tes péchés sont pardonnés ».
« Voyant leur foi » : la foi, voilà bien ce qui a conduit ces hommes à surmonter tous les obstacles pour parvenir auprès de Jésus. La foi de ses quatre hommes, prêts à tout pour que leur ami puisse enfin retrouver l’usage de ses membres. La foi de cet homme paralysé en la personne de Jésus capable de le libérer définitivement de ce qui immobilisait son humanité.
« Mon fils tes péchés sont pardonnés » : la réponse est pour le moins surprenante, inattendue. Aucune guérison physique, aucun miracle visible. En apparence rien n’a changé. Le paralysé est toujours allongé, immobile sur son brancard. Et pourtant… Et pourtant, le plus grand des miracles vient de s’accomplir. Cet homme vient d’être purifié de son péché, guéri de la plus tenace de toutes les paralysies. Le salut est entré dans son âme le rétablissant dans sa dignité de « fils » du Père.
Ces paroles de Jésus font plus de bruit qu’une guérison. Les scribes qui se tiennent dans l’assistance le condamnent comme un blasphémateur : « Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? » Eux les spécialistes de l’Ecriture et les gardiens de la doctrine, à force de raisonnements, savent bien comment Dieu agit et doit agir. Ils croient prendre ici sa défense : en réalité, ils ne font que défendre leurs sécurités humainement religieuses. Le savoir sécurisant de leur doctrine les empêche en effet d’accueillir la nouveauté de la Parole annoncée par Jésus. Ils savent mais ne croient pas.
Jésus, va alors répondre à leur attaque en se mettant au même niveau : « Eh bien, pour que vous sachiez – et non pas : ‘pour que vous croyiez’ – que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l’ordonne dit-il au paralytique : lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi ». La guérison physique se révèle alors comme le signe d’une guérison plus profonde opérée par la Parole même de Jésus, une guérison intérieure plus vitale apportée aux hommes par le Fils de Dieu : le pardon des péchés.
« Seigneur, à chaque Eucharistie, tu te présentes à nous comme l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Renouvelle en nous le don de la foi. Que nous puissions te reconnaître comme notre Sauveur et avoir la joie d’entendre résonner au fond de nos cœurs cette parole de guérison et de salut que tu veux prononcer sur chacun de nous : « Mon fils tes péchés sont pardonnés ».
Frère Elie
09:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/01/2007
La colonne de nuée.
Conduis-moi, douce Lumière,
au milieu des ténèbres :
je t'en prie, conduis-moi.
La nuit est sombre, et je suis
Loin de la maison :
Je t'en prie conduis-moi.
Veille sur mon chemin.
Je ne te demande pas
A voir le but lointain :
Un seul pas me suffit.
J'étais autre jadis,
Et je ne priais pas
Pour que tu me conduises.
J'aimais choisir et voir ma route.
Maintenant,
Je t'en prie, conduis-moi.
J'aimais le jour brillant
Et, malgré mes frayeurs,
L'orgueil me gouvernait.
Oublie les jours passés.
Ta puissance
Pendant si longtemps m'a béni
Que, j'en suis assuré,
Elle me conduira
Par landes et marais,
Montagnes et torrents,
Jusqu'au retour du jour.
Et demain souriront les visages des anges
Depuis longtemps aimés,
Et que je ne vois plus.
JH Newman
Extrait de Cinq mille ans de prières (Desclée de Brouwer)
22:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |