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25/02/2007

APOSTOLAT DE LA PRIÈRE.

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La prière est le souffle de vie dont l'âme a besoin pour exprimer les
splendeurs indicibles qui viennent l'habiter lorsque nous avons le sens
de la méditation et du silence. On ne rencontre Dieu que dans le
silence intérieur. Je ne l'ai jamais rencontré ailleurs qu'au
tréfonds de moi-même et ce langage-prière qui tente
de Lui parler avec des mots enflammés par tant d'émerveillements
reçus.
Bruno LEROY.

******************************************************************************************
Ps : Vous pouvez déposer vos intentions de prières avec mon adresse mail, elle seront soumises à mes Amis Prêtres et Moines.
Elles seront confiées au Seigneur avec le coeur !
Ou vous pouvez écrire vos prières dans les commentaires. Je les publierai dès mon retour.
Très Fraternellement, Bruno.

12:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/02/2007

Entrée en Carême.

Chaque année, le Carême est un appel à nous réveiller, à changer quelque chose, et d'abord en nous-mêmes, pour vivre d’une foi plus authentique. Nul ne peut servir deux Maîtres. Une manière de rappeler le caractère radical de l’engagement du chrétien, dans une société axée sur l’optimisation du bien-être et la recherche de soi.

40 jours : un symbole

Le Carême est un temps de conversion au symbolisme fort : quarante jours qui s’ouvrent sur la Semaine sainte et la fête de Pâques !

Pour les catéchumènes de l’Eglise primitive, c’était la phase ultime de leur préparation au baptême, et les fidèles de la communauté locale s’en portaient garants par un surcroît de vie intérieure. Pour eux alors, comme pour nous aujourd’hui, ce doit être l’occasion d’un dépassement de soi dans la prière, la pénitence et l’ouverture aux autres.

Que nous apprend la Sainte Ecriture à ce sujet ? Dans la Bible, le chiffre 40 est synonyme de préparation à une nouvelle étape dans l’existence : 40 ans de désert pour les Hébreux avant d’entrer en Terre promise, 40 jours de jeûne pour le Christ avant d’entamer sa vie publique…

De même, la « sainte quarantaine » se veut une mise à niveau de nos dispositions personnelles, afin que nous soyons en mesure d’accueillir la vie de Jésus ressuscité.

Pour bien commencer le Carême : l’imposition des cendres

Recevoir les cendres ne constitue pas une obligation ; c’est néanmoins une preuve de bon sens car il s’agit d’un sacramental, un élan surnaturel qui nous est communiqué, non pas directement par Dieu, mais par l’intercession de l’Eglise. Se faire imposer les cendres est donc un stimulant pour faire effort sur soi et réduire ses égoïsmes en cendres ; c’est se disposer à renaître, tel le Phénix, pour un nouvel essor. Derrière l’allégorie campe une réalité de foi que nous rappelle le rituel du mercredi des cendres : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle !

Un temps fort

« Le Carême est le temps privilégié du pèlerinage intérieur vers Celui qui est la source de la miséricorde » (Benoît XVI). Littéralement, la miséricorde consiste à « donner son cœur aux miséreux ». C’est pourquoi l’austérité proposée est pédagogique ; elle n’est pas rebutante ; elle est marque de confiance : elle invite chacun à « balayer devant sa porte » pour faire de ce chemin vers Pâques un temps privilégié d’amitié avec Dieu.

L’optimisme du Carême

Il est possible de bouger, de s’arracher à ses conformismes, de libérer sa capacité d’aimer. Dieu l’attend, l’Eglise l’espère, la liturgie nous y encourage : Rends-moi la joie d’être sauvé ! Avec le roi David repenti, nous quémandons la grâce de savoir découvrir une nouvelle façon de vivre : non plus une vie résignée à l’acceptation morose de nos limites et petitesses, mais une vie ouverte et généreuse, à l’exemple de Notre-Seigneur qui travaille, souffre et meurt avec joie pour notre vrai bonheur.

Est-ce assez dire que ce qui engendre la joie, l’optimisme et l’allant, c’est la richesse d’un cœur qui sait aimer et se sait aimé de Dieu ? Pénitence ne signifie donc pas forcément tristesse, pas plus que douleur mauvaise humeur. Mais pour intérioriser cette perspective, avant toute chose, il faut se laisser réconcilier avec Dieu et se décider « à suivre le chemin du don de soi : la Croix sur tes épaules, le sourire sur tes lèvres et, dans ton âme, une grande lumière » (saint Josémaria, Chemin de Croix, II, 3).

Alors, souriez, vous entrez en Carême
 !

13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Faut-il jeûner ou manger ?

Faut-il jeûner ou manger ? La question ne manque pas de saveur en ce premier vendredi de carême… Mais elle ne se pose pas exactement en ces termes.

Dans l’évangile de ce jour, les disciples de Jean-Baptiste viennent trouver Jésus pour savoir comment il est possible que ses disciples ne jeûnent pas. Jésus explique bien simplement : ce n’est pas une question de relâchement, mais une question de cohérence. Tout est dans le sens que l’on donne au jeûne. Pour Jésus, il ne s’agit pas d’un problème d’école théologique ni rituel : le temps de séparation est le temps du jeûne.

Ainsi Jésus ne conteste-t-il pas le jeûne des pharisiens, mais il laisse entrevoir pour ses disciples un jeûne plus dur encore. Il dit en effet : « un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront ». Et non « ils jeûneront comme les pharisiens jeûnent aujourd’hui ». Un jeûne viendra plus tard, mais il ne sera pas la répétition de celui auquel les disciples de Jean-Baptiste font allusion.

Ces derniers en effet ne parlent pas dans les mêmes catégories que Jésus. Ils parlent de « disciples », quand Jésus répond par les « amis de l’époux ». De plus, ils ne sont attachés qu’au fait de jeûner ou pas, sans chercher à expliquer pourquoi ils jeûnent eux-mêmes. Jésus, lui, aborde directement la question du sens et associe la raison du jeûne à un deuil. L’enlèvement de l’époux est en effet synonyme de mort. Le jeûne consiste alors à rendre présent celui qui a été enlevé. Le jeûne dont parle Jésus s’impose à ceux qui le pratiquent. Un événement extérieur, l’enlèvement de l’époux, événement qui n’est pas désiré mais qui survient sans qu’il puisse être évité, commande de jeûner. Les amis de l’époux sont séparés de l’époux sans qu’ils cherchent cette séparation et ils doivent la vivre.

Nous pouvons à présent nous reposer pour nous mêmes la question du début : faut-il manger ou jeûner ? Il faut jeûner, et jeûner sans cesse, car l’époux nous a été enlevé. Mais le jeûne que nous devons pratiquer n’est pas un jeûne volontaire, un jeûne que nous choisissons nous-mêmes et qui nous plaît. C’est un jeûne qui nous est commandé par le fait que nous, amis de l’époux sommes séparés de l’époux. Nos pratiques sont dictées par un impératif intérieur de revenir en présence de l’époux dont nous avons été séparés par notre péché. Le jeûne est donc finalement le fruit du désir sincère de conversion, de purification intérieure, une mise en marche vers la maison du Père.

C’est pourquoi il existe un lien si intime entre le jeûne et la prière. Jeûner facilite la prière, car il nous parcourir un itinéraire intérieur à la recherche de Jésus, dont nous goutons la présence retrouvée dans la prière. Mais à l’inverse, prier est indispensable au jeûne. Sans la prière qui nous montre le but de notre quête, le jeûne devient un simple exercice d’ascèse ou d’hygiène.

Seigneur, que cette eucharistie que nous célébrons favorise notre écoute du cœur, pour que nous soyons disponibles à la volonté divine, que nous sachions accueillir le jeûne qui s’impose à nous dans la douceur de l’Esprit, pour nous mettre résolument et joyeusement en marche à la rencontre de l’époux de nos âmes.


Frère Dominique

05:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/02/2007

La tentation de Jésus au Désert.

Pour le Carême...

Jésus trace le chemin de la vie chrétienne, en proie à la tentation de ne pas préférer Dieu à toute occasion. À la tentation de "l’avoir", Jésus répond en renvoyant que la vraie nourriture est la Parole de Dieu, pain de la Vie. À la tentation du "pouvoir", il met le doigt sur le danger de l’idolâtrie. L’adoration n’est pas celle de "la gloire des royaumes", mais elle est réservée au Seigneur notre Dieu : « Et c’est lui seul que tu adoreras ». À la tentation du "vouloir" être Dieu sans Dieu, Jésus rappelle qu’il ne faut jamais mettre Dieu à l’épreuve. Dieu est toujours libre de se donner comme il veut et quand il veut. L’avoir, le pouvoir, le vouloir ont leurs antidotes dans les trois conseils évangéliques. Seul celui qui fait l’expérience de la "pauvreté", de "l’obéissance" et de la "chasteté" prend les moyens radicaux pour ne pas succomber à la tentation, comme nous le demandons au Seigneur dans le Notre Père.Cette voie de sainteté et de liberté n’est pas réservée aux religieux, elle est pour tous les chrétiens qui souhaitent suivre avec confiance le Christ jusqu’au bout de l’amour et se laisser transformer par lui.

Demandons à Dieu, au début de ce Carême, la grâce de bien vivre les épreuves de la vie qui sont autant d’occasions positives de se détacher des biens de ce monde et de nous attacher au seul bien qui comble le coeur humain: le Dieu d’Amour qui (nous) aime infiniment.


 

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006



19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/02/2007

LES EXERCICES SPIRITUELS.

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Les Exercices ont une actualité extraordinaire par ce qu'ils apportent et par leur force pour changer le coeur de l'homme. C'est précisément ce dont a besoin le monde d'aujourd'hui. Les terribles problèmes humains qui angoissent nos contemporains ne trouveront pas de solutions dans des lois ou des réformes de structures si, auparavant, le coeur de l'homme ne change pas. C'est l'homme en effet qui crée les structures et les divers systèmes économiques. Donc, si l'homme ne change pas à l'intérieur de lui-même, les nouvelles structures et les nouveaux ordres financiers seront aussi mauvais ou pires que les précédents. Pour cette raison, les Exercices, qui visent justement à ce que l'homme se convertisse et réforme sa vie selon l'Évangile, possèdent une force spécifique pour la construction d'un monde nouveau qui signifie un véritable progrès humain intégral, et non un monde dans lequel l'homme soit prisonnier et victime de son propre égoïsme ou de ses inventions. C'est contre lui-même que l'homme technocrate et égoïste transforme le monde en une prison et édifie ce que l'on appelle la cité du profit dans laquelle il ne reste, selon l'expression de quelqu'un, que « le vent qui la traverse ». On a aussi affirmé qu' une heureuse rénovation résulte de la réponse de toutes les possibilités de l'homme .

Les Exercices ont ce pouvoir de provoquer une réponse totale de l'homme à l'appel du Christ face aux situations de la vie; ils inspirent la véritable évaluation et le vrai discernement des problèmes humains concrets, et ils développent la plus grande efficacité dans l'action, avec des solutions qui seront les meilleures car elles naîtront d'un esprit équilibré qui ne subit pas d'influences qui le perturberaient.

Les Exercices sont non seulement un antidote contre ce que l'on appelle le choc du futur qui paralyse aujourd'hui et annihile tant d'énergies humaines, mais aussi un stimulant pour les forces les meilleures de l'homme. Car ils présentent le pur idéal de l'Évangile, personnifié par la figure de l'Homme-Dieu, avec son message à la fois très simple et très élevé, porté à ses ultimes conséquences. Et tout ceci en une présentation psychologique si humaine et si profonde qu'ils rendent cet idéal irrésistible.

Pedro Arrupe
Itinéraire d'un Jésuite.

22:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

CES BIGOTS DES TEMPS MODERNES.

Les bigots n’aiment pas Dieu. Ils Le veulent à leur service, par lâcheté. Ne serions-nous point dans une ère nouvelle de bigoterie par la pensée unique ?

Il vit dans la plus sotte des lâchetés, sous des airs de prudence. Il se peut, dans des moments d’inspiration, qu’il demande au ciel de détruire par le feu la malice des hommes, mais il n’aura pas la sainte ambition de les sauver tous. Il y a une vertu Humaine qui leur est inconnue parmi beaucoup d’autres : la vaillance.

Le bigot ne connaît ni l’ambition ni la vue d’ensemble. Il est myope pour les choses de l’esprit. Le bigot manquera toujours d’originalité. Un plagiaire, un peintre débutant ignorant des techniques et de la création. Il essayera peut-être de peindre, dans la solitude et à grands traits, mais ne pénétrera ni ses mobiles ni sa force vivifiante. Bigots sont donc ceux qui se contentent de vivre, par les formes, une vie intérieure qu’ils ne connaissent pas. Le bigot est un sentimental à l’intelligence bornée.

Tels sont ces individus : beaucoup de signes de croix, beaucoup de médailles, des images saintes dans tous les livres. De leur profession ils ne s’embarrassent guère. Pas plus que de se faire des amis. On ne peut pas s’approcher d’eux dans l’espoir d’un peu de chaleur, car ils ont le coeur froid ; dans la conversation, il nous faut prendre garde, parce que nous les scandalisons. Parlez-leur de dévotion, de procession, mais non de leur vie intérieure : ils l’ignorent.

Ils connaissent les offices et l’heure des messes sur le bout des ongles, mais non l’apostolat personnel : ils n’y comprennent rien !

Ils se débrouillent aisément dans le petit monde qui entoure les églises, mais ils ne savent pas se conduirent dans la vie. Et c’est eux qu’on voit le plus souvent, eux qui passent pour être les bons, eux qui se vantent d’être les meilleurs et qui font partout figure de chrétiens.

Or ce n’est pas la vie de ces gens-là qui peut démontrer que Christ est Vivant, car voici comment sont les bigots : ouvrier, mauvais camarade ; employé, mauvais collègue ; étudiant, mauvais condisciple.

Leurs façons rebutent et leur physionomie fait peine à voir. Ils manquent d’assurance et ne savent même pas aimer ce qui est humain. On ne saurait nier que cette vie doit leur paraître bien gênante, factice et douceâtre comme elle est.

Mélange de saint en apparence et de lâche. Fleurs de serre, ils connaissent la tiède lumière des temples, mais ignorent la clarté du soleil qui dispense la Vie.

Bigot, celui qui attend tout de Dieu, et ne fait pas le moindre effort pour accomplir ce qui lui incombe. Et cela, c’est tenter Dieu !

La pensée unique dans laquelle nous vivons au quotidien, n’aurait-elle pas fait naître de ces individus informes, incapables de ripostes ; des bigots et bigotes des temps modernes même s’ils ne croient pas en Dieu. Le fond et le comportement demeurent semblables. Serions-nous dans l’ère de la bigoterie institutionnalisée ?

Malheureusement, je répondrai par l’affirmatif.

Bruno LEROY.

21:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

"CAPITALISME" UNE MALADIE QUI SE SOIGNE !


Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n'est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C'est l'espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l'économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...


Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n'avons droit qu'à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d'entre nous, alors qu'il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l'on se crée, que l'on nous crée, et que l'on paye de toute notre vie par le travail et l'allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l'homme. La nourriture, l'abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l'exploitation, de la guerre, de l'anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu'un infiniment petit souffle de vie. L'heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu'ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l'homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie

Bruno LEROY.

11:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, politique, gauche |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

 

La pensée du jour
« Réveille-toi avec la lumière dans les yeux.
Dis les choses avec la lumière dans les lèvres. . »

Fabricio Estrada

05:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/02/2007

CARÊME 2007.

 MESSAGE DE BENOÎT XVI


« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.» (Jn 19, 37)

Chers frères et sœurs !

« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. » (Jn 19, 37). C’est le thème biblique qui guidera cette année notre réflexion quadragésimale. Le Carême est une période propice pour apprendre à faire halte avec Marie et Jean, le disciple préféré, auprès de Celui qui, sur la Croix, offre pour l’Humanité entière le sacrifice de sa vie (cf. Jn 19, 25). Aussi, avec une participation plus fervente, nous tournons notre regard, en ce temps de pénitence et de prière, vers le Christ crucifié qui, en mourant sur le Calvaire, nous a révélé pleinement l’amour de Dieu. Je me suis penché sur le thème de l’amour dans l’encyclique « Deus caritas est », en soulignant ses deux formes fondamentales : l’agape et l’eros.

L’amour de Dieu : agape et eros.

Le terme agape, que l’on trouve très souvent dans le Nouveau Testament, indique l’amour désintéressé de celui qui recherche exclusivement le bien d’autrui ; le mot eros, quant à lui, désigne l’amour de celui qui désire posséder ce qui lui manque et aspire à l’union avec l’aimé.

L’amour dont Dieu nous entoure est sans aucun doute agape. En effet, l’homme peut-il donner à Dieu quelque chose de bon qu’Il ne possède pas déjà ? Tout ce que la créature humaine est et a, est un don divin : aussi est-ce la créature qui a besoin de Dieu en tout. Mais l’amour de Dieu est aussi eros. Dans l’Ancien Testament, le Créateur de l’univers montre envers le peuple qu’il s’est choisi une prédilection qui transcende toute motivation humaine. Le prophète Osée exprime cette passion divine avec des images audacieuses comme celle de l’amour d’un homme pour une femme adultère (3, 1-3) ; Ézéchiel, pour sa part, n’a pas peur d’utiliser un langage ardent et passionné pour parler du rapport de Dieu avec le peuple d’Israël (16, 1-22). Ces textes bibliques indiquent que l’eros fait partie du cœur même de Dieu : le Tout-puissant attend le « oui » de sa créature comme un jeune marié celui de sa promise.

Malheureusement, dès les origines, l’humanité, séduite par les mensonges du Malin, s’est fermée à l’amour de Dieu, dans l’illusion d’une impossible autosuffisance (Jn 3, 1-7). En se repliant sur lui-même, Adam s’est éloigné de cette source de la vie qu’est Dieu lui-même, et il est devenu le premier de « ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (Hb 2, 15).

Dieu, cependant, ne s’est pas avoué vaincu, mais au contraire, le « non » de l’homme a été comme l’impulsion décisive qui l’a conduit à manifester son amour dans toute sa force rédemptrice.

La Croix révèle la plénitude de l’amour de Dieu.

C’est dans le mystère de la Croix que se révèle pleinement la puissance irrésistible de la miséricorde du Père céleste. Pour conquérir à nouveau l’amour de sa créature, Il a accepté de payer un très grand prix : le sang de son Fils Unique. La mort qui, pour le premier Adam, était un signe radical de solitude et d’impuissance, a été ainsi transformée dans l’acte suprême d’amour et de liberté du nouvel Adam.

Aussi pouvons- nous bien affirmer, avec Maxime le Confesseur, que le Christ « mourut, si l’on peut dire, divinement parce que il mourut librement » (Ambigua, 91, 1956). Sur la Croix, l’eros de Dieu se manifeste à nous. Eros est effectivement – selon l’expression du Pseudo-Denys – cette force « qui ne permet pas à l’amant de demeurer en lui-même, mais le pousse à s’unir à l’aimé » (De divinis nominibus, IV, 13 : PG 3, 712). Existe-t-il plus « fol eros » (N. Cabasilas, Vita in Christo, 648) que celui qui a conduit le Fils de Dieu à s’unir à nous jusqu’à endurer comme siennes les conséquences de nos propres fautes ?

« Celui qu’ils ont transpercé »

Chers frères et sœurs, regardons le Christ transpercé sur la Croix ! Il est la révélation la plus bouleversante de l’amour de Dieu, un amour dans lequel Eros et Agapè, loin de s’opposer, s’illuminent mutuellement. Sur la Croix c’est Dieu lui-même qui mendie l’amour de sa créature : Il a soif de l’amour de chacun de nous. L’apôtre Thomas reconnut Jésus comme « Seigneur et Dieu » quand il mit la main sur la blessure de son flanc. Il n’est pas surprenant que, à travers les saints, beaucoup aient trouvé dans le cœur de Jésus l’expression la plus émouvante de ce mystère de l’amour.

On pourrait précisément dire que la révélation de l’eros de Dieu envers l’homme est, en réalité, l’expression suprême de son agape. En vérité, seul l’amour dans lequel s’unissent le don désintéressé de soi et le désir passionné de réciprocité, donne une ivresse qui rend légers les sacrifices les plus lourds. Jésus a dit : « Quand je serai élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » (Jn 12, 32). La réponse que le Seigneur désire ardemment de notre part est avant tout d’accueillir son amour et de se laisser attirer par lui. Accepter son amour, cependant, ne suffit pas. Il s’agit de correspondre à un tel amour pour ensuite s’engager à le communiquer aux autres : le Christ « m’attire à lui » pour s’unir à moi, pour que j’apprenne à aimer mes frères du même amour.

Le sang et l’eau.

« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé ». Regardons avec confiance le côté transpercé de Jésus, d’où jaillissent « du sang et de l’eau » (Jn 19, 34) ! Les Pères de l’Église ont considéré ces éléments comme les symboles des sacrements du Baptême et de l’Eucharistie. Avec l’eau du Baptême, grâce à l’action du Saint Esprit, se dévoile à nous l’intimité de l’amour trinitaire. Pendant le chemin du Carême, mémoire de notre Baptême, nous sommes exhortés à sortir de nous-mêmes pour nous ouvrir, dans un abandon confiant, à l’étreinte miséricordieuse du Père (cf. saint Jean Chrysostome, Catéchèses 3,14). Le sang, symbole de l’amour du Bon Pasteur, coule en nous tout spécialement dans le mystère eucharistique : « L’Eucharistie nous attire dans l’acte d’offrande de Jésus… nous sommes entraînés dans la dynamique de son offrande » (Encyclique Deus caritas est, 13).

Nous vivons alors le Carême comme un temps « eucharistique », dans lequel, en accueillant l’amour de Jésus, nous apprenons à le répandre autour de nous dans chaque geste et dans chaque parole. Contempler « celui qu’ils ont transpercé » nous poussera de cette manière à ouvrir notre cœur aux autres en reconnaissant les blessures infligées à la dignité de l’être humain ; cela nous poussera, en particulier, à combattre chaque forme de mépris de la vie et d’exploitation des personnes, et à soulager les drames de la solitude et de l’abandon de tant de personnes.

Le Carême est pour chaque chrétien une expérience renouvelée de l’amour de Dieu qui se donne à nous dans le Christ, amour que chaque jour nous devons à notre tour « redonner » au prochain, surtout à ceux qui souffrent le plus et sont dans le besoin. De cette façon seulement nous pourrons participer pleinement à la joie de Pâques.

Marie, Mère du Bel Amour, tu nous guides dans ce chemin du Carême, chemin d’authentique conversion à l’amour du Christ.

A vous, chers frères et sœurs, je souhaite un chemin du Carême profitable, et je vous adresse affectueusement à tous une spéciale Bénédiction Apostolique.

Du Vatican, le 21 novembre 2006.

BENEDICTUS PP. XVI

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticane
ZF07021311

* UNE IDEE POUR LE CARÊME !
le kit des Bonnes résolutions
77 BONNES RESOLUTIONS QUOTIDIENNES...

Objectif : "Trouve la Paix et des milliers autour de toi trouveront le Salut" et "Le but de la vie chrétienne est l'acquisition du Saint-Esprit" (Saint Séraphin de Sarov).

Vous trouverez des "bonnes résolutions quotidiennes". Il faut les découper, les plier en trois ou quatre, les placer dans un petit panier que vous déposerez dans votre oratoire familial.

Voilà, c'est prêt ! Maintenant, chaque matin, il vous suffit, avant votre prière de consécration et après avoir invoqué l'Esprit-Saint, de Lui demander de vous choisir la "bonne résolution" du jour.
Ainsi, vous "tirez" un papier. Après l'avoir lu et prié, vous pouvez le remettre dans le panier.
Par exemple : aujourd'hui ne dis que de bonnes et belles paroles.

Il est important, après avoir pris fermement sa bonne résolution, de demander la grâce et l'assistance de Dieu pour la journée. S'il vous arrive de "chuter" (et c'est normal), surtout ne pas se décourager et recommencer autant de fois que nécessaire. Il est bon, le soir, de faire dans la prière le bilan de la journée.
Ainsi, jour après jour, nous rentrons dans la guérison et donc plus profondément dans la conversion et l'union à Dieu. Vous pouvez aussi ajouter des "bonnes résolutions" qui vous sont plus personnelles.

*** Vous pouvez télécharger le kit des Bonnes Résolution via le site : www.citedelimmaculee.com
*** Vous pouvez commandez la kit sur papier à l'adrresse ci-dessous : Cité de l'Immaculée - BP24
53170 Saint Denis du Maine (France)
Merci de joindre une mini-offrande pour l'impression et le port.


* Que Dieu vous bénisse !
et que la Puissance du Saint-Esprit descende sur le monde !

Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée - BP 24
53170 Saint Denis du Maine (France)
E.mail : communion@mariereine.com
Notre site : www.mariereine.com
Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr


* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
Abonnez-vous à la lettre (gratuit) :
site : www.mariereine.com


19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES YEUX OUVERTS SUR L'AMOUR.

 
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Tout ce qui est de l'ordre de la connaissance, de la culture, de l'épanouisssement de la personne, nous avons à l'acquérir. Nous nous en emparons de façon personnelle, mais il y a à la base un accueil fondamental. Toutes les grandes valeurs qui apportent à l'homme son épanouissement et son bonheur doivent être apprises. Elles ne sont pas innées : que ce doit la vérité, la liberté, la justice¸la paix ou l'amour. Par ailleurs, nous ne pouvons pas penser que nous les gagnons de façon définitive. La vérité, certes, nous ne la possédons pas automatiquement, elle s'acquiert laborieusement, inlassablement ; on n'a jamais perçu toutes les épaisseurs des réalités, des êtres…

La liberté, il faut l'apprendre, la dégager de ses ambiguïtés toujours renaissantes. Les hommes libres sont des êtres en incessant travail de libération pour devenir eux-mêmes, des êtres pour qui la liberté va s'identifier avec la contrainte du meilleur. La justice et la paix, elles aussi, sont des réalités en " à venir " ; elles sont une conquête incessante sur l'égoïsme ou la peur de l'autre.

De même, sait-on jamais ce que c'est que l'amour, jusqu'où il nous mènera, jusqu'à quel point il nous sort de nous-même, quel " plus " il va réclamer ? Comme le chante un poète : " Y a-t-il un seul amour qui n'ait besoin d'amour ? "…

Mais, à un certain moment, cette lune de miel prend fin et chacun doit faire son deuil d'un partenaire idéal répondant à toutes les demandes…
Mais on ne peut tout attendre de l'autre ; il est limité, et moi, je ne suis pas dispensé d'exister, d'être, même si j'attends de lui qu'il m'amène un " plus-être "…

On s'aime les yeux grands ouverts, avec lucidité sur les pauvretés, les manques réciproques, mais en sachant aussi que l'amour, s'il n'abolira jamais la différence, ne cessera pas de chercher la communion et de combler l'espace qui sépare ces deux êtres…

Bruno LEROY.

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |