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15/03/2007

Conseils pratiques pour Dépressifs.

 

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La dépression n'est pas loin de nous ! Elle est parfois même discrète mais peut révéler des effets insidieux.

Quelques mots peuvent aider à en sortir, à reconnaître les premiers signes pour l'endiguer, l'éviter. Voici donc...

 

Vous avez un ami, un parent,un collègue dépressif… 

1.        Ne pas lui faire de reproches ; il n’a pas choisi d’être dépressif !

2.       Pensez au sérieux de certaines allusions au suicide ;

3.       Pensez à la dépression en présence d’un absentéisme, d’accidents, d’un isolement permanent, de plaintes fréquentes, de comportement agressif ou dominateur, de bouleversements familiaux ou personnels ;

4.       Cherchez à vous informer sur la dépression mais ne tentez pas de la diagnostiquer et/ou de la traiter ;

5.       Encouragez le dépressif à chercher de l’aide en toute confidentialité ;
la plupart des dépressifs « se cachent » ;

6.   Stimulez-le sans le bousculer, mettez ses atouts en valeur ;

7.   Soyez présent, à son écoute, mais pas pesant ;

8.   Participez au traitement sans autoritarisme ;

9.   Ne vous croyez pas coupable de l’état du dépressif, ne vous laissez pas « envahir »
par sa douleur ; préservez-vous !

 

Quelques conseils pratiques aux dépressifs :

1.    Osez parler de votre «mal-être» et, s’il persiste, consultez votre médecin ;

2.   Prévenez et maîtrisez le stress par des techniques simples et efficaces ;

-    osez dire non pour éviter d’être encombré et de disperser vos efforts entre de multiples sollicitations

-    planifiez votre journée en faisant une liste des choses à faire, par ordre d’importance, tout en restant réaliste et en y intégrant régulièrement une pause. Terminez toujours une tâche avant de commencer une autre ;

-    vivez avec et dans la lumière, les couleurs, la musique ;

3.   Programmez-vous une à deux activités physiques par semaine ;

4.   Faites-vous plaisir en utilisant la cosmétique ;

5.   Prenez le temps de rire, de lire, d’écrire ;

6.   Listez vos limites mais aussi vos points forts ;

7.   Respectez le(s) traitement(s) prescrit(s) par votre médecin ; arrêter un traitement entraîne des rechutes plus graves encore !

8.   Vos pas, vos efforts seront toujours gagnants, même si le chemin est long !

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/03/2007

GUY GILBERT VENU COMBATTRE LES DROGUES.

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Nous attendons Guy dans une effervescence sereine. Sa voiture apparaît peu de temps avant l'heure prévue. Une horde de Jeunes drogués ou alcooliques se précipite sur lui. Je vais calmement lui serrer la main. Il me regarde comme si j'avais pris cent ans en quelques mois.Non, en fait il est débordé comme un chef d'entreprise...!
Puis, referme la vitre de sa voiture en me disant qu'il doit écouter son répondeur. Les Jeunes adultes présents me serrent chaleureusement la main, sans même me connaître. Les rebelles se reconnaissent entre eux.
Puis, le Président, Richard Maillet, qui organisait la conférence vient m'inviter au buffet pour me restaurer. Ambiance chaleureuse.
 Le thème de l'intervention de Guy traite des problèmes d'addictions et notamment de drogues.
J'entre ensuite dans la salle où se déroulera la soirée. A vingt heures précises, arrive le prêtre-éducateur aux allures de Léo Ferré et d'insurgé de l'Amour.
Il ne parle pas sinon pour saluer le monde venu le voir. Il ne veut pas parler mais, préfère laisser Julien, cet ado de vingt ans, nous raconter sa descente aux enfers. Julien n'est pas issu d'une famille défavorisée. Il vient d'un milieu modeste mais aisé. Son premier joint fut un rituel d'une mode bien ancrée chez les adolescents. Progressivement, il augmenta la posologie agrémentée d'alcool pour avoir le cerveau ratiboisé. Le décervelage complet fut atteint lorsqu'il toucha à la cocaïne et l'héroïne. Il alla jusqu'à battre ses parents pour avoir de l'argent. Se payer ses paradis d'artifices étaient ses seules obsessions.
Puis, une conscientisation subite lui fit saisir son entrée par les portes de l'enfer. Il décide alors,de tout arrêter par des produits de substitutions.
Mais, pour lui la méthadone c'est comme dire qu'on ne boit plus de whisky en buvant du vin. Il décide de cesser définitivement tout produit pouvant le rendre dépendant. Son combat fut terrible, angoissant mais exemplaire pour retrouver la lumière de la liberté. Julien s'occupe désormais d'autres dépendants au sein de l'Association : Stop à la Drogue.
Richard Maillet, ostéopathe de profession est Président bénévole de cette association depuis dix ans. Il exposa longuement les pièges qui peuvent rendre nos ados esclaves parfois jusqu'à la mort.
Il existe un terreau favorable à ce genre d'intoxications. Le manque de confiance en soi, une éducation trop protectrice ou trop absente.
Bref, une fragilité psychologique de l'individu le mène droit dans les bras du cannabis.
Drogue douce allez-vous rétorquer. Je vous répondrai que vous êtes aussi esclaves d'arguments publicitaires d'une société laxiste.
Le cannabis perturbe les centres qui régulent la coordination des mouvements, le cervelet essentiellement. Il altère profondément les capacités de concentration. Il est à l'origine de la destruction des neurones. Le cannabis perturbe la réponse d'un organisme infecté et entraîne une moindre résistance aux infections bactériennes. Il favorise une mauvaise circulation des vaisseaux sanguins pouvant aller jusqu'à l'amputation.
Tous ces premiers risques surviennent à partir d'une consommation de 1 joint par semaine jusqu'à 5 par jour depuis au moins un an.
 Bien-sûr, d'autres risques graves existent aussi, notamment ceux du comportement pouvant aller jusqu'au suicide ou au meurtre. Et je ne vous parle point des drogues dites dures.
Guy Gilbert, en éducateur ayant de l'expérience en ce domaine, répondit aux questions des adultes en attente de solutions. Hélas, il reconnaît lui-même que le problème est à la fois d'origine sociale et culturelle, donc difficile à résoudre dans l'immédiat.
Il préconise de ne jamais partir dans un discours moralisateur qui pourrait détruire toutes communications. Mettre en évidence les qualités des Jeunes et surtout, les écouter inlassablement. Oui, les écouter pour percevoir le murmure de leurs blessures.
Pour lui, l'Amour est inconditionnel et même si la foudre de la drogue vient au coeur de la famille, entre les éclairs nous pouvons exprimer cet amour de l'adolescent paumé.
Bien-sûr, tout cela n'est pas évident. Mais qui a dit que l'amour était un sentiment préfabriqué.
Guy Gilbert nous dit qu'il n'est pas prêt à baisser les bras et invite les adultes à en faire autant. Il est vrai que son Espérance est cultivée par un plus grand que lui.
Alors, puisons à sa source puisqu'elle a fait ses preuves. Et toutes ces associations qui fleurissent comme celle de Richard sont ses enfants.
Guy Gilbert a semé en plus de trois mille conférences des graines pour rendre le monde plus rayonnant. D'ailleurs, avant de partir, il s'est adressé à la foule en lui disant qu'il continuerait jusqu'à la fin en espérant que ses mots n'auront pas été vains.
Depuis plus de quarante ans, il se bat pour que notre société recouvre un visage Humain. Ce serait une insulte de ne pas suivre ses pas avec notre propre personnalité. Notre propre militantisme.
Mais, ce qui serait une plus terrifiante calomnie serait d'ignorer nos frères et soeurs dans la souffrance.
Guy Gilbert, ce soir a dit stop à la drogue au nom de la Vie et de l'Amour Humain.
Disons non avec lui à tout ce qui détruit nos enfants. Disons oui avec lui pour tout ce qui les construit. Le reste nous le mettons en toute confiance dans la Providence Divine. Merci Guy de venir encore et toujours nous rappeler que les combats pour l'humanité ne cesserons jamais.
Il suffit de le vouloir et surtout d'y croire, comme Guy Gilbert depuis tant d'années sans jamais capituler.
 La prière aussi nous offre ses secrets. L'Espérance nous donne la Force de continuer.
Bruno LEROY.
Ps : Pour vous aider :
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( Photos : Bruno LEROY. )

17:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/03/2007

LES MOTS...

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J'aime les mots qui me font danser, rire et chanter.


J'aime les mots qui me font pleurer.


J'aime les mots qui me donnent l'envie de vivre.


J'aime les mots qui me donnent l'envie de méditer.


J'aime les mots qui me donnent la joie.


J'aime les mots qui me donnent la paix.


J'aime les mots qui me donnent l'envie d'aimer.


J'aime les mots qui me font toucher l'infini.


J'aime les mots qui...


Ah! Les Mots!

 

S'ils n'existaient pas, il faudrait les inventer.


Brigitte.

21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

François Bayrou et la Foi.

« Je n’ai pas choisi de croire, je l’ai seulement accepté »

« Depuis l’âge de quinze ans, la petite fille Espérance chère à Péguy ne m’a jamais lâché. » Pour François Bayrou, « le plus précieux chez un être humain, le plus important, c’est la capacité d’aimer. »

« J’ai cru très tôt et j’ai aimé croire. Il y avait une messe du petit matin, en semaine, que je devais servir, à laquelle j’assistais seul, le plus souvent. Pour aller de la maison à l’église, je coupais court à travers champ et j’aimais ce rendez-vous solitaire du petit matin. J’aimais cette présence et ce silence. Et tout cela s’est construit peu à peu, sans épreuve, sans nuit de doute, comme une évidence. »
« La foi est une grâce. C’est un cadeau gratuit, pour lequel il convient de dire merci. Sans doute suis-je naturellement un esprit religieux. Je vais à la messe et, dans la vie de tous les jours, je prie. J’aime le Notre Père et le Je vous salue Marie. J’aime que ces prières aient été dites des milliards de fois depuis des siècles par des femmes et des hommes pour qui elles étaient le suprême recours. Enfin, je médite avec ceux qui ne sont plus là et qui sont encore là, les morts présents dans notre vie aussi forts, plus forts peut-être que les vivants. »
« Dans le domaine de la foi, je ne suis ni un savant, ni un clerc, ni un exégète. Je suis un petit et je veux le rester. En politique, je suis un responsable : je dois justifier ce que je dis, ce que je crois, ce que je propose, ce que je fais. En religion, je ne prêche pas, je ne me donne pas en exemple, je ne suis pas un modèle : je fais seulement partie du peuple des croyants, je suis de la base la plus basique, je me tiens au fond de l’église, sans parler. »
« La foi n’arrête pas la pensée, elle la convoque, elle la suscite et elle l’entraîne ! Et à mes yeux la pensée ne chasse pas la foi, elle l’invite ! Vous ne pouvez pas croire avec la moitié de vous-même. La foi est faite pour être comprise et habitée. Et spécialement parce que toute religion suscite une anthropologie, une conception de l’homme. Par exemple, ce n’est pas rien de penser la communion des saints. Cette idée chrétienne qu’une personne peut assurer le salut d’une autre personne ! Si l’on accepte cette idée, cela veut dire que
personne n’est étranger à l’autre, à son frère, à son prochain. »
« La vraie problématique de notre temps n’est pas celle de l’avoir, mais celle de l’être. Ce qui fait le malheur des temps, c’est l’absence de raisons de vivre ou de donner sa vie. Ce sont des choses qui concernent plutôt l’âme que la raison. Et le mal de l’âme provoque les maux de la raison. D’où vient le succès des sectes ? D’où vient la vague des drogues ? D’un manque immense qui trouble l’entendement, le discernement, et embourbe l’homme dans des dépendances où la raison se perd. Le spirituel assumé ouvre et libère la raison, la pousse à comprendre toujours plus profondément. L’intelligence, la logique, le sens critique, tout l’être humain est ainsi invité à s’assumer dans toutes ses dimensions de liberté. »
« Qu’est-ce d’autre que l’idée du bien sinon une boussole donnée pour nous guider, pour discerner la vérité ? Cette boussole, qui nous l’a donnée ? Au contraire, le Mal, le vrai Mal, ce n’est pas seulement quand la barbarie triomphe. Le mal absolu, c’est lorsque le Mal n’est plus perçu comme un mal. C’est lorsqu’il échappe à la conscience, comme le virus qui ne suscite plus d’anticorps. »

17:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La poésie, pour vivre « le coeur réglé comme une vigne ».

François Bayrou entretient un rapport singulier, intime avec la poésie. Elle lui est musique et méditation, signe de piste et de vie.
« Un… deux. Un, deux, trois » : c’est ainsi que la plupart des orateurs testent un micro. François Bayrou préfère l’exercice poétique. Par exemple, le « Booz endormi » de Victor Hugo, qu’il affectionne particulièrement : « Booz s’était couché de fatigue accablé », « Vêtu de probité candide et de lin blanc » jusqu’à « l’heure tranquille où les lions vont boire. »
Vers « contraints » ou vers libres, François Bayrou aime et a étudié les poètes classiques, a étudié et aime les Grecs et les Latins. Il vit des histoires d’amour avec les poètes modernes, s’attache à découvrir les contemporains. Ses amis affirment qu’il sait par cœur toutes les fables de la Fontaine. « Mon père, dit François Bayrou, me les apprenait pendant qu’on chargeait le foin, dans la cour de notre ferme. » Il peut réciter, dire, des vers de Victor Hugo, Virgile, Louis Aragon, Racine, René Char, Charles Péguy, Paul Eluard, Pindare, Charles Baudelaire…
La « fonction poétique », parole où, selon le linguiste Roman Jakobson, s’approfondirait « la dichotomie fondamentale des signes et des objets », est étrangère au goût que porte François Bayrou à l’art poétique. Sa vision du poète, fidèle à l’étymologie grecque, le porte à considérer son œuvre comme création de vie, accouchement et invention de mondes nouveaux, en lutte à mots ouverts contre l’instinct de mort. Louis Aragon a donné ce titre à l’un de ses poèmes : « Les mots m’ont pris par la main. »
Croise-t-on souvent des martins-pêcheurs en Béarn ? « Les martins-pêcheurs au ciel jaune et rose Cousent le printemps au-dessus des toits Où leur vol léger en passant se pose Aux créneaux neigés Que les vents nettoient » François Bayrou décrit ainsi son village des Pyrénées : « Au-dessus de l’horizon, la montagne est bleue. Elle est une présence que l’on guette, un décor où certains jours, avec certaines qualités de lumière, on peut compter chaque arbre, distinguer chaque rocher. On a l’impression que la plaine vient s’allonger au pied même de la montagne, comme un hommage, comme une amitié. »
Evoquant Pasteur, qui découvrit le vrai de la vie, François Bayrou le met en correspondance avec Baudelaire : « La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles. »
Discourant sur l’ordre et la liberté, il cite Eluard pour qui l’on peut vivre « le cœur réglé comme un cercueil » ou « le cœur réglé comme une vigne ». Le goût de la poésie, chevillé comme une vrille et battant comme un cœur, dit le choix sans appel de François Bayrou.
Ses amis racontent encore l’étrange rite auquel se prête chaque année François Bayrou : un « dîner de poésie » dont la règle impose aux convives de ne s’exprimer qu’en récitant des vers. Y-déclame-t-on l’Aragon de « La rose et le réséda » : « Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Qu'importe comment s'appelle Cette clarté sur leur pas Que l'un fut de la chapelle Et l'autre s'y dérobât. »
François Bayrou y dit-il sa fable préférée de Jean de La Fontaine où la passion des mots justes et de leur musique rejoint la passion de la justice et le combat politique : « Les animaux malades de la peste ». Où l’on crie « haro sur le baudet ». Et dont la morale pourrait avoir été écrite hier, "bloguée" ce matin :
« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »

17:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HOMMES POLITIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/03/2007

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour

Les mots sont beaux lorsqu'ils se parlent et répondent à notre âme. Ils sont cris de révolte, d'amour et de tendresse. La poésie respire la Vie et cela donne une dimension authentique dans la démarche du poète pour nous éloigner de toutes médiocrités.

BRUNO LEROY.

12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/03/2007

Hommage à Noël Copin.

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Journal " La Croix " du Vendredi 9 Mars 2007.

13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/03/2007

La Vraie révolution sera spirituelle !

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Voyons la situation globale de l'humanité, sans considération d'idéologie ni de représentativité, nous constatons que quelques très graves problèmes font l'objet d'un large consensus. C'est d'abord la course aux armements qui, de l'avis de tous, ne mène à rien de bon. Pour la première fois de son histoire, l'humanité a la capacité de se suicider tout entière, avec de nombreuses espèces animales et végétales. Malgré la folie évidente consistant à améliorer en permanence des armes déjà dotées d'un pouvoir destructeur total, la course n'en continue pas moins entre superpuissances et entre nations industrialisées. Même si le petit groupe des personnes disposant de notre sort a la sagesse et la prudence de tout faire pour éviter l'hécatombe finale, il n'en reste pas moins que le coût de l'accumulation des armes est au détriment de la satisfaction des besoins de la majeure partie des populations de chaque pays. Cette réalité est connue de tout le monde. Pourtant la course aux armements continue.

Un autre problème grave, également connu de tous les chefs d'États, est celui de la dette du tiers-monde dont les créditeurs sont les banques et les gouvernements des pays les plus riches. Avec les intérêts de la dette qu'ils versent, les pays pauvres contribuent à la croissance des pays riches. Il y a des années qu'a été dépassé le point d'équilibre entre le montant des intérêts versés et celui des nouveaux prêts affectés aux pays pauvres. Ces nouveaux prêts servent en fait à subvenir aux besoins des pays endettés. Certains responsables des superpuissances envisagent aujourd'hui d'effacer tout simplement les dettes, ou certaines d'entre elles, parce qu'il est devenu impossible de les honorer. Mais pendant ce temps-là, des pays pauvres comme la Jamaïque et la République dominicaine se voient imposer des conditions draconiennes, insupportables pour eux.
Au poids de la dette internationale s'ajoute le problème de l'échange inégal dans le commerce international, lequel est la seule source de devises fortes permettant aux pays pauvres de régler leurs intérêts auprès des banques internationales. Le prix des produits exportés par les pays pauvres est fixé par les pays riches, de sorte qu'il n'existe pour les premiers aucune garantie de voir une augmentation de production, par exemple de café ou de sucre, se traduire par une augmentation des rentrées en devises fortes. Parallèlement, la fluctuation des intérêts perçus par les banques sur leurs prêts, en fonction des oscillations du marché financier, ne permet pas aux pays débiteurs de calculer par anticipation le poids de leur dette, ne serait-ce qu'à court terme. Le problème, largement reconnu, est débattu aux Nations Unies et dans d'autres forums, mais on ne voit nulle part la volonté de procéder aux changements qu'appelle un nouvel ordre économique international.

Dans ce cadre plutôt noir de la vie de l'humanité en ce début de siècle, certains secteurs sociaux sont grevés d'hypothèses supplémentaires. Dans certains endroits, l'oppression des femmes est extrêmement lourde, dans d'autres elle l'est moins ; mais à ce jour, il n'existe aucune société où les femmes soient à égalité de pouvoir avec les hommes. Le monde continue d'être gouverné par des hommes, tant dans les grands ensembles que dans les unités familiales ; pour parvenir à des fonctions acceptables, les femmes doivent obtenir l'agrément des hommes au pouvoir. Un changement dans ce domaine exigerait des mutations en profondeur de toutes les organisations sociales. Il y a certes une reconnaissance progressive du caractère inacceptable de la domination d'une moitié de l'humanité sur l'autre, mais il n'y a pas de disposition réelle aux changements nécessaires en ce sens.

Tout ce que nous avons révélé, y compris la famine pour des millions d'êtres humains, est le résultat de l'oppression de quelques-uns sur beaucoup d'autres. L'impuissance des forums internationaux, où un consensus s'est fait sur la nature des problèmes et sur les solutions à y apporter, est due à la pression des intérêts de ceux qui profitent de l'oppression exercée sur d'autres êtres humains. Nous avons constatés en effet que, pour chaque problème, il existe un large consensus quant au caractère moralement intolérable et politiquement invivable de la situation, mais il existe en même temps une incapacité à y remédier. Si le problème ( ou les problèmes ) est celui d'un conflit d'intérêts, l'énergie nécessaire pour trancher ce conflit ne peut alors venir que des opprimés eux-mêmes. Là où il y a oppression, il devra y avoir une lutte pour obtenir les conditions garantissant la Vie : lutte des classes, lutte des races, lutte des nations, lutte des sexes. C'est là une constatation de bon sens, un constat des faits, avant même d'être un impératif moral ou une conclusion scientifique. Nous sommes aujourd'hui Témoins des justes luttes des opprimés. Le Dieu de la Bible est avec les pauvres et les opprimés. Il est avec les opprimés, même quand ils n'ont pas d'autre moyen que de lutter pour défendre leur Vie, comme l'ont fait les esclaves en Égypte. Nous savons également que, comme croyants au Dieu de la Bible, il nous a été recommandé de suivre Jésus-Christ dans sa solidarité avec les pauvres et les appauvris de ce monde. Nous voyons maintenant que l'avenir de l'humanité dépend de conditions de vie vraiment meilleures pour la majorité des milieux populaires. Ne serait-ce que par simple instinct de survie, l'humanité doit faire le choix prioritaire des pauvres ! Si elle ne le fait pas, nous serons tous, riches et pauvres, condamnés à périr.

Des événements symboliques illustrent cette problématique. La révolution nicaraguayenne, par exemple. Au Nicaragua, en effet, se joue la possibilité de conditions de vie meilleures pour les pauvres, les femmes, dans un pays sous-développé et agro-exportateur au sein d'un monde dominé par les armes, par le pouvoir économique et financier des riches.

Il n'est évidemment pas question de soutenir démagogiquement ou ingénument tout ce que le pauvre est ou tout ce qu'il veut, car le pauvre peut se tromper ou être trompé. Il s'agit bien davantage de soutenir tout ce qui contribue effectivement à sa libération. Dans la mesure où la richesse est synonyme d'oppression et où l'oppression comporte une dimension de relation, la conversion des riches passe nécessairement par le choix des pauvres, tout comme le choix des pauvres appelle en contrepartie la conversion des riches.

Le combat ne se cantonne donc pas dans l'arène politique, il est à mener aussi contre soi-même. La libération de la société doit s'accompagner aussi et surtout de la libération du cœur, en libérant de la peur, de l'accommodement, de l'égoïsme, de la soif du pouvoir, de l'infidélité, de l'ambition.

Pour les combattants de l'histoire, que nous sommes au nom de l'évangile révolutionnaire, conversion et révolution vont de pair. La révolution est l'extension de la conversion, comme l'arbre est l'extension de la semence en terre. Nous voulons la libération par la grâce, l'amour, la liberté et la Vie. Il ne s'agit pas seulement de libérer les autres, il faut aussi se libérer soi-même en assumant son destin dans le cœur de Dieu afin de demeurer les révoltés permanents qui façonnent Son dessein de dignité et d'Espérance pour l'Humanité. L'évangile est un constant appel à la révolution de l'Amour pour une Justice Sociale dont les chrétiens se doivent d'analyser avec lucidité tous les paradigmes. La Vraie spiritualité n'est pas une évasion des réalités existantes mais, le combat pour un monde meilleur voulu par Dieu. La Vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas. Il en va de l'avenir de l'Humanité !. 



 BRUNO LEROY.

10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/03/2007

Jésus notre racine.

Écrit par Bruno Leroy   
07-03-2007
Image Psaume 52.8 : "Mais moi, je me trouve chez Dieu comme un Olivier florissant, je me fie pour toujours à la bonté de Dieu"

Les doutes ne font point partie de mon horizon de vie. S’il me fallait douter de Dieu, ne serait-ce qu’une seule fois, je n’aurais plus que le vide sur lequel m’appuyer. Dieu est ma Force, ma sève, ma respiration, ma joie de vivre ou de ne jamais désespérer. Face à la mort, à la violence et aux injustices, je ne crains rien, ni personne. Dieu est l’âme de mon âme. L’Amour que j’ai de la Vie me vient de Lui.

Jérémie 17:7-8
 

20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/03/2007

Don de l’Eucharistie.

 Jésus annonce le martyre de Jacques, le disciple qui, avec son frère, prétend à une belle place dans le Royaume du Christ. Cette annonce faite aux deux frères ne vise pas à les effrayer mais à les orienter vers une attitude juste. Ils voulaient regarder l’avenir à travers le filtre de leurs désirs. Au point qu’ils ne pouvaient plus imaginer que l’annonce de la mort du Fils de l’Homme puisse contredire l’idée qu’ils se faisaient de leur gloire future. En ne regardant que l’avenir, n’ayant donc pour seul secours que leur imagination, ils se voyaient déjà auréolés d’une gloire qu’ils pourraient tirer de la royauté de Jésus. Mais Jésus, lui qui marche vers sa glorification, médite les versets écrits jadis par le prophète Isaïe.

Jésus y a découvert la coupe, sa coupe, symbole de la souffrance du Serviteur, chemin vers Jérusalem, passage vers la vie qu’il doit ouvrir aux hommes. A tous les hommes. Jésus invite ses disciples à se démarquer des grands de ce monde, qui ne connaissent que le jeu du pouvoir et de la domination, et révèle qu’il vient payer la rançon pour la multitude. Pour les rois et les grands de ce monde également. Car ils ne sont rois qu’en apparence et s’effacent devant le Christ qui seul est le vrai roi, le roi des rois, le Seigneur des seigneurs.

Ainsi, le Royaume dans lequel Jacques et tous les disciples désiraient tant figurer en bonne place, s’érige sans laisser de place pour le royaume des ténèbres, mais il n’exclut aucun homme. Jésus ne décourage pas Jacques et Jean, il les corrige. Par la question qu’il leur pose, il les invite à un désir plus grand et plus pur, il les motive à vouloir davantage et à s’orienter vers le bien qu’il leur réserve. Puis, en élargissant la conversation à l’ensemble du cercle des disciples, Jésus s’adresse à tous les hommes, les grands de ce monde compris, pour leur enseigner le vrai sens de la hiérarchie, celui qui naît de l’amour du prochain.

Ainsi avons-nous à recevoir la recommandation de Jésus. Non pas une exclusion de certains qui exercent de façon écrasante et erronée un pouvoir (au sens large, nous avons tous beaucoup de pouvoir sur les autres), mais un refus de complicité avec l’esprit qui les anime, pour leur donner le témoignage du Royaume qu’ils recherchent. Non pas un regard vers l’avenir des perfections imaginaires que nous allons exercer, mais une relecture des refus de boire à la coupe que Jésus nous propose. Ensuite, sans délai, nous remettre sur les chemins qui mènent à la seule gloire qui vaille : celle qui nous vient du Père.

Tout cela reste vagues considérations sans un lieu pratique de vérification. L’eucharistie est le meilleur. Le sang est versé, la vie est donnée, en rançon, c'est-à-dire pour la rémission des péchés. Par le sang de Jésus, nous sommes rachetés à nos anciens esclavages, nous sommes rendus définitivement libres. Or, voici un pouvoir que nous exerçons bien mal : celui de ne plus pécher. Notre liberté nous sert à opprimer nos frères au lieu d’aider à les réunir autour du Père.

Seigneur, que ce carême nous fasse redécouvrir la beauté et la radicalité du don de l’eucharistie. Que nous sachions, par ta grâce, nous approprier pleinement les grâces de conversion qu’elle prodigue, les grâces de guérison dont elle nous console. Ainsi nous saurons dignement rendre grâce à celui qui a « donné sa vie en rançon pour la multitude ».


Frère Dominique

18:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |