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14/10/2006

PÉDAGOGIE DE LA LIBERTÉ.

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Donner une force intérieure à nos Jeunes est une mission pédagogique qui les met en face de leurs libertés et responsabilités.
Si nous désirons profondément un monde plus Humain et davantage responsable ; il nous faut sans tarder mettre en place une Pédagogie de la Liberté. Il en va de notre Avenir et de ceux qui formeront la société de demain.

La liberté en tant que moyen pédagogique ou thérapeutique, est la somme des permissions accordées par l’entourage ; la liberté en tant que but, est un état que l’on réalise à l’intérieur de soi-même et qui correspond à l’épanouissement de la personne tout entière par un développement harmonieux de toutes ses facultés. Il est aisé de comprendre que les permissions, données judicieusement, favorisent un exercice naturel des facultés et par suite leur développement. C’est dans un climat ouvert et confiant que l’être peut s’épanouir. Assurément, il est des permissions qui n’engagent guère la responsabilité de ceux à qui elles sont accordées : on peut ainsi permettre de lire un livre, de faire une excursion, d’assister à un spectacle. L’éducateur en conserve toujours la responsabilité ; ce sont des permissions limitées à une circonstance : on pourrait dire que ce sont des levées d’interdiction et rien de plus. La vraie permission est celle qui donne le droit de choisir, et peut-être même qui met l’individu en demeure de faire un choix : ce n’est plus simplement une sorte de cadeau qu’on accorde à l’adolescent parce qu’il a été bien sage ou parce qu’on a envie de lui faire plaisir : c’est une initiative qu’on lui laisse et par conséquent une responsabilité dont on le charge.

La liberté ainsi comprise n’est donc pas chose facile !

Au fur et à mesure qu’elle s’affirme et se précise, elle se rapproche du but, elle se confond de plus en plus avec lui, sans cesser pour autant d’être un moyen de s’en rapprocher davantage. Plus le moyen se perfectionne, plus il participe au but qui, par principe est supposé parfait. De même que selon la sagesse populaire, " c’est en forgeant qu’on devient forgeron ", c’est en étant libre qu’on apprend à être libre. L’expérience nous apprend que les circonstances dans lesquelles on n’a aucune décision à prendre sont celles qui entraînent le moins de dépense nerveuse. Beaucoup d’hommes ont été amenés à constater que le temps du service militaire avait constitué pour eux une détente dans la mesure où ils se sentaient pris en charge par l’armée et délivrés du souci d’agir par eux-mêmes et de s’occuper de leurs propres intérêts.

C’est la Liberté intérieure qui est le but de l’éducation, parce qu’elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l’aspiration profonde et naturelle de l’homme, toujours en quête de son unité. Nous ne la concevons d’ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n’aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l’individu un être incomplet qui, à vrai dire, n’aurait aucune raison d’être, non plus que sa belle liberté dont il n’aurait désormais que faire. Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu’elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir. Elle doit nous mettre à l’unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d’accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d’agir ? Loin d’être marquée par l’épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité. En fait, la liberté, en tant que but de l’évolution humaine, réclame de l’individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d’affronter cette dernière.

La première de ces conditions implique tout d’abord que l’individu ait l’intelligence de ses actes, c’est-à-dire qu’il soit capable de prévoir et de mesurer leurs conséquences. Or, la possibilité de se diriger soi-même comme il faut est un des attributs essentiels de la liberté ; on dit d’un homme qui évolue avec aisance au milieu des obstacles qu’il a une grande liberté de mouvements et cela, non parce qu’il ignore les obstacles, mais parce qu’il sait en tenir compte.

La réalité qu’il faut connaître n’est pas seulement matérielle : elle est aussi psychologique ; il faut se connaître, soi, et connaître les autres, car rien ne peut rendre plus dépendant que l’ignorance des vrais mobiles qui animent les individus. C’est en découvrant le déterminisme physique et en utilisant ses données que l’homme est parvenu à se délivrer de nombreuses servitudes que la Nature lui imposait. De même, la connaissance des déterminismes psychologiques est la seule chance que nous possédions de nous délivrer de leur implacabilité. Il faut avoir conscience de l’interdépendance des êtres, des choses et des actions pour ne pas en être le jouet. Plus notre route sera éclairée, plus il nous sera loisible de choisir notre direction.

La seconde condition de la liberté réside dans l’accroissement de nos forces. Savoir choisir ce qui va dans le sens de sa nature, de son rôle et de sa destinée constitue donc une qualité qui fait partie des conditions de la liberté humaine. Cette faculté de discrimination permet à l’individu de trouver tout de suite un chemin qu’il ne regrettera pas d’avoir pris et qu’il pourra par conséquent suivre d’un bout à l’autre sans se sentir contraint. Les regrets sont en effet des boulets que nous traînons à nos pieds comme un signe de servitude, c’est-à-dire des contradictions qui nous enchaînent.

Pour être libre, il faut que l’homme soit fort, et pour être fort, il faut qu’il soit cohérent sans que cela lui coûte. A ce moment, ses instincts et ses impulsions ne sauraient plus lui faire peur ni par conséquent attenter à sa liberté. Il ne se croira donc pas obligé de les nier ou de les ignorer : il n’aura pas besoin de réclamer des garde-fous, de s’inventer des barrières artificielles. Plus on est fort, moins on a besoin de fortifications. La liberté véritable n’est pas immobilité, mais aisance. Celui qui est vraiment libre dispose de la plénitude de ses facultés parce qu’il peut penser et agir sans éprouver toujours le sentiment qu’il désobéit à une puissance invisible, prête à le rappeler à l’ordre. Il pense, il sent, il juge et il agit librement ; c’est-à-dire en pleine connaissance de cause, sans être retenu ou paralysé par des motifs confus ou inavoués. Son comportement est conforme à son jugement qui est conforme à sa pensée, elle même conforme à ses sentiments.

L’individu libre a droit à se libérer des contraintes étrangères qu’il estime inacceptables ; mais si, par hasard, il se trouve d’un coup débarrassé de ces contraintes sans avoir atteint l’autonomie et la maturité nécessaires, il apparaît comme un petit enfant à qui l’on a donné un jouet magnifique et compliqué, dont il est incapable de se servir. Il possède alors en effet une Liberté sans but et sans raison d’être, qui ne l’empêche pas de souffrir sourdement de sentiments de dépendance, d’autant plus difficiles à supporter qu’il ne peut même pas discerner leur cause exacte ni par conséquent donner un objet à sa révolte.

Il est évident que l’éducateur, en tant que tel, ne peut prétendre modifier directement les conditions que rencontrera l’adolescent dans sa vie d’adulte. Le seul but qu’il puisse s’assigner, c’est la formation du jeune lui-même et par conséquent, sa liberté, dans la mesure où, celle-ci devient synonyme de maturité et correspond au développement équilibré de toutes ses potentialités. Je me suis efforcé, alors que le mot " liberté " demeure confusionnel, de ramener le débat, d’une part à une technique éducative, d’autre part à un problème plus vaste qui touche au sens même de l’éducation et, peut-être un peu, de la Vie. Disons même que c’est à partir du moment où nous avons conquis cette liberté qu’il nous devient possible de faire vraiment quelque chose de notre existence. L’adolescent doit devenir cet adulte qui assume sa propre destinée, celui à qui revient la responsabilité de ses actes et qui doit subir leurs conséquences dont personne ne cherche plus à le préserver. Une telle adaptation de soi à soi-même, si elle répond à la définition de la liberté humaine, répond aussi à la définition sans doute plus valable du Bonheur.

Bruno LEROY.

20:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, Gauche, social |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES NOUVEAUX SITES DE GOSPA.

 - LES SITES PRINCIPAUX -
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MEDJUGORJE  : le site officiel de Medjugorje.
COMMUNION  : la communion "Marie Reine de la Paix".
EDM  : les Enfants de Medjugorje.
EPHESE  : des livres, des K7, des DVD...
MSV : organisation de pèlerinages.
TROIS-B : organisation de pèlerinages.
PRIERE : des outils pour prier le rosaire. 
PSN  : pour mieux comprendre la doctrine de l'Eglise.
PELERIN : les forums de Pèlerin magazine.
LA-CROIX : les forums du journal La Croix.
CROIRE : les forums du magazine Croire aujourd'hui.
OASIS-1 : la "base secrète" de "Chère Gospa".
-
Ref. : AD-LUMEN / CATHOLIENS
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- AUTRES SITES -
(classés par thème)
-
BIOETHIQUE (1)
-
>Gène éthique : un site pour se tenir au courant des rapports entre l'Eglise et les différentes découvertes (ou recherches) scientifiques.
-
CHARISMES (1)
-
>Frère Silouane : le site d'un prédicateur connu, membre de la communauté des Béatitudes.
-
COMMUNAUTES (6)
-
>Arche : le site de la communauté fondée par Jean Vanier (pour les personnes handicapées).
>Béatitudes : la communauté des Béatitudes.
>Emmanuel : la communauté de l'Emmanuel.
>Famille St Joseph : le site de la famille Saint Joseph.
>Foyers de Charité : le site officiel de l'oeuvre de Marthe Robin, la grande mystique de Châteauneuf de Galaure.
>Taizé : le site de la communauté fondée par frère Roger.
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EGLISE (2)
-
>Vatican : le site officiel du Saint Siège.
>Zenit : un très bon site d'information pour avoir des nouvelles du Pape et de l'Eglise universelle.
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EVANGELISATION (3)
-
>Christicity : un site où il y a beaucoup d'infos, de témoignages et de bonnes adresses.
>Cybercuré : un site où vous pouvez poser toutes vos questions en ligne et obtenir des renseignements sur tous les sujets importants (diocèse de Nanterre).
>Inxl6 : le portail jeune de l'Eglise catholique en France.
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FAMILLE (4)
-
>Afc : le site des Associations Familiales Catholiques.
>Blog pour la vie : un blog pour défendre la vie depuis sa conception jusqu'à son terme.
>End : le site des Equipes Notre Dame.
>Prier en famille : un site pour aider les parents à accompagner leurs enfants vers Dieu.
-
FORUMS (2)
-
>Cité Catholique : un très bon forum politique et religieux.
>Salon beige : des réflexions et des commentaires postés à partir d'articles parus dans la presse nationale.
-
FRANCOIS D'ASSISE (2)
-
>Franciscains : découvrez les différentes branches de la famille franciscaine.
>Franciscan friars : le site des célèbres "frères franciscains du Bronx" (en français).
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HUMOUR (1)
-
>Deligne en ligne : le blog du célèbre dessinateur de Pèlerin magazine et de La Croix.
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INTERNET (2)
-
>Aide on line : assistance en ligne (forums).
>Exultet : le site catholique de téléchargement en ligne (musique, enseignements, vidéos...).
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JEUNESSE (6)
-
>Enfance et sainteté : le site d'une association qui a été créée dans le but de promouvoir la sainteté des enfants.
>Gilbert Guy : le site officiel du père Guy Gilbert.
>Jeunesse-lumière : Ecole Catholique Internationale de Prière et d'Evangélisation (fondée par le père Daniel Ange).
>Leroy Bruno : le blog d'un éducateur chrétien qui a la même sensibilité que le père Guy Gilbert. Des textes très beaux et très profonds.
>Pastoureaux : un très bon site consacré aux bienheureux François et Jacinthe Marto (deux des trois jeunes voyants de Fatima).
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit
>Point coeur : le site de l'association fondée par le père Thierry de Roucy, au service des enfants.
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LITURGIE (1)
-
>Evangile : un site sur lequel vous pouvez trouver toutes les lectures de la messe quotidienne ainsi que la liste des saints du jour.
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LIVRES (2)
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>Maria Multi Médias : beaucoup de DVD et de K7 audio en lien avec Medjugorje.
>Sakramento : vente par correspondance de livres et de vidéos sur Medjugorje.
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LOISIRS (1)
-
>Web Sudoku : des millions de grilles tous niveaux pour les amateurs de Sudoku.
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MARIE (3)
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>Cité de l'Immaculée : un site pour faire des retraites spirituelles avec la communauté des Béatitudes.
>Nazareth : un site pour approfondir notre connaissance de la Mère de Dieu.
>Totus-Tuus : un blog tout à fait remarquable pour apprendre à connaître et à aimer Jésus par Marie.
-
MEDIAS (4)
-
>France catholique : le site internet du journal "France catholique".
>KTO : le site de la chaîne de télévision catholique (cable et satellite).
>Parvis : le site des éditions du Parvis (Stella Maris).
>Radio Maria : une voix catholique chez vous.
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MEDJUGORJE (2)  
-
>Medjugorje.org : site américain sur Medjugorje qui contient, entre autre, les archives du journal "L'Echo de Marie Reine de la Paix" (archives en français).
>Queen of peace : site canadien contenant beaucoup d'informations sur Medjugorje (en anglais).
-
MOUVEMENTS (2)
-
>Mep : le site internet des Missions Etrangères de Paris (pour être volontaire en Asie ou dans l'Océan Indien).
>Opus Dei : le site officiel de l'Opus Dei.
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NATURE (1)
-
>Géoportail : un site pour voir à quel point la Création est belle vue du ciel.
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ORDRES (2)
-
>Dominicains : le site officiel des Frères Dominicains de la Province de France.
>Salésiens : le site officiel des salésiens et des salé-siennes de Don Bosco en France.
-
PELERINAGES (2)
-
>Club-Medj : organisation de pèlerinages à Medjugorje (notamment avec des jeunes).
>Prayer experience : organisation de pèlerinages à Medjugorje centrés sur la vie de prière, en compagnie du voyant Ivan (en anglais).
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PRIERE (2)
-
>Evangelium vitae : le site de la fraternité de prière "L'Evangile de la vie" (fondée par le père Hubert Lelièvre).
>Rosaire : le site de la Famille du Rosaire.
-
REVELATIONS PRIVEES (2)
-
>Emmerich : une page consacrée aux visions de Catherine Emmerich.
>Valtorta : le site de Maria Valtorta.
-
SANCTUAIRES (4)
-
>Ars : le site de la ville de Saint Jean-Marie Vianney.
>Fatima : un site consacré au sanctuaire de Fatima (Portugal).
>Lourdes : le site officiel de Lourdes (France).
>Paray-le-Monial : le site officiel de Paray-le-Monial.
-
SECTES (1)
-
>Final age : le père Verlinde répond à toutes vos questions sur le spiritisme, l'astrologie, le New Age… afin de vous aider à mettre les jeunes en garde.
-
SOLIDARITE (3)
-
>Cénacle : le site de la célèbre communauté fondée par soeur Elvira à Medjugorje.
>Jérémy-espoir : tout l'amour d'une maman pour son enfant qui est mort d'une leucémie.
>Mary's meals : créée par une famille écossaise qui a été touchée par Medjugorje, cette association offre des repas aux enfants des pays pauvres.
-
SPIRITUALITE (2)
-
>ND du Web : le premier centre spirituel ignatien sur internet.
>Zundel Maurice : un site consacré au père Maurice Zundel.
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TEMOINS (1)
-
>Nick : le site d'un jeune homme qui est né sans membres et qui a une foi à renverser les montagnes. Inoubliable ! (en anglais).
Publié par RV.

10:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/10/2006

NOTRE-DAME de FATIMA.

Sainte fête de Notre Dame de Fatima !
(apparition du 13 octobre 1917)



NOTRE-DAME de FATIMA
Apparition au Portugal

L'histoire

En 1917 le pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale.
Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.

Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge.

En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. Ô merveille! à quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Eblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit: «N'ayez pas peur, Je ne vous ferai pas de mal.»

Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander: «Qui êtes-vous? -- Je suis du Ciel, répond la céleste vision, Je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le 13 de chaque mois.» La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. «Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri: «Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.» Puis, Elle Se tait et S'éloigne doucement, comme poussée par un zéphir et disparaît dans la lumière du soleil.

À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.

Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix-mille personnes accourent malgré la pluie.
Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.

Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour inciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire. «Si l'on répond à Ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix,» a promis la Vierge Marie. «...Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.»
Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté: «À la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera !»

La foule est très émue. Les gens sont à genoux. Un vieillard jusque là incroyant agite les bras en l'air en criant : "Vierge sainte ! Vierge bénie !". Et de tous côtés se déroulent des scènes analogues. Car tous ont vu la même chose. Et finalement, alors que tous étaient trempés jusqu'aux os, chacun a la surprise de trouver le sol et ses habits absolument secs


Tiré du Message Marial par F.E.C., édition 1947, p. 82-90

 
Prière à Jean-Paul II
Prière pour obtenir des grâces par l'intercession
du serviteur de Dieu le Pape Jean-Paul II
O Sainte Trinité,
Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise
du Pape Jean-Paul II
et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité,
la gloire de la croix du Christ
et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie
et à l’intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur
et nous a indiqué la sainteté,
dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,
voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté,
la grâce que nous implorons, (exprimez votre demande)
animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt
aux honneurs des autels.
Amen !
Avec approbation ecclésiastique
CARD. CAMILLO RUINI Vicaire Général de Sa Sainteté pour le Diocèse de Rome
* Que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud
Cité de l'Immaculée

 BP24 - 53170 St Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25 - Site : www.marriereine.com

Découvrez aussi : www.labonnenouvelle.fr

* Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

11:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

TÉMOIGNAGE DE BLANCHE LANDRY.

La spiritualité au coeur de la guérison des traumatismes reliés aux abus sexuels.
par Blanche Landry

Si je n'avais développé une vie spirituelle, il est indéniable que je n'aurais pu atteindre la libération de mes traumatismes.

L'abus sexuel est un fléau dans notre société.

Qui ne connaît pas une personne qui a été abusé sexuellement? Nous sommes tous concernés de près ou de loin par cette catastrophe sociale.

Catastrophe qui prend plus d'ampleur sachant que les approches thérapeutiques utilisées par les professionnels en relations humaines, ne permettent guère aux personnes qui ont subi des abus sexuels (particulièrement l'inceste), de guérir. La plupart de ces professionnels véhiculent qu'elles peuvent améliorer leur vie jusqu'à un certain point, mais de là à guérir complètement, c'est impossible.

En prenant conscience de cette réalité, les souffrances deviennent plus aiguës pour ces femmes qui essaient de peine et de misère de s'accrocher à la vie. Elles veulent vivre et non que survivre. Elles veulent être des vivantes et non que des survivantes.

En tant que psychothérapeute, puis-je aider une personne adéquatement, si en partant, je ne crois pas à son potentiel de guérison?

Comment cet être humain qui met toute sa confiance en moi, peut-elle croire à sa guérison, si le message que je lui transmets (consciemment ou inconsciemment) est négatif et fataliste? Quels sont les limites de la psychothérapie traditionnelle? De quelle manière, puis-je combler cette lacune? Quelle est l'importance de développer l'aspect spirituel dans un processus de guérison?

Nombre de questions que je tenterai de répondre du mieux de mes connaissances, de mes expériences et de mon vécu, puisque que moi aussi j'ai subi des abus sexuels, incluant l'inceste, et que, de la victime à la survivante, je suis passée de la vivante à l'aidante.

Au-delà des théories psychologiques, des statistiques et les dires de professionnels, je suis parvenue à me libérer totalement des chaînes qui me retenaient prisonnières à mon passé d'abus.

Après avoir expérimenté les techniques traditionnelles en psychothérapie, je me suis tournée vers des psychothérapies plus globales où je pouvais travailler non seulement avec ma tête, mais aussi avec toutes les dimensions de ma personne (tête, coeur, corps, âme). À mon avis, c'est l'ignorance ou la non-expérience d'une vie spirituelle qui forge la non-croyance du potentiel humain.

Nous avons donc aujourd'hui, la preuve que la psychologie traditionnelle a des limites. Quelles sont-elles?

  • La psychologie traditionnelle est plutôt axée sur l'intelligence rationnelle (la tête), au détriment des trois autres intelligences dont je parlerai plus loin. Elle essaie de comprendre, d'analyser, de faire des liens. Mais ce n'est pas assez! L'exploration ne doit pas se faire exclusivement au niveau rationnel, en surface, mais plus en profondeur, si l'on veut vraiment avoir accès à la libération.
  • La formation universitaire des futurs professionnels en relations humaines est basée surtout sur les études freudiennes. Même si Freud apporté beaucoup à la compréhension de l'être humain, il a fait énormément de torts aux victimes d'abus sexuels. À l'époque, lorsque ses clientes le consultaient et osaient révéler les abus de leur père, Freud ne les croyait pas. Il disait qu'elles fabulaient, fantasmaient et étaient des hystériques. Ce n'est qu'en 1924 qu'il décida d'admettre que ses clientes avaient bel et bien été abusées sexuellement par leur père. Il ne l'a pas fait auparavant afin de protéger la réputation des ces pères. Cela s'est passé, il y a plus de cent ans, mais encore aujourd'hui cette mentalité destructive existe encore de nos jours, et empêche les abuser de se responsabiliser face aux gestes qu'ils ont commis.
  • Il semblerait que même ce cher Freud aurait lui aussi abusé de sa fille. De toute évidence, certaines de ses études on été biaisées.
  • Dans la psychologie traditionnelle, la spiritualité est tabou (Freud était athée, il ne croyait pas en une puissance divine.). Et on ne travaille pas directement avec le corps, pourtant, c'est la porte d'entrée à toutes les blessures, tous les traumatismes.

Comme vous pouvez le constater, il nous reste encore beaucoup à faire pour remettre les pendules à l'heure.

Pour enrayer cette lacune, il serait bénéfique non seulement pour les personnes qui consultent, mais aussi pour les psychothérapeutes, de travailler en synchronisation avec les quatre intelligences. L'approche thérapeutique que je propose n'a pas pour but d'éliminer les techniques de travail existantes, mais d'être complémentaire à celles-ci.

En tant que psychothérapeute, je privilégie cette approche psycho-corporelle-spirituelle. C'est une approche globale et intégrée où nous travaillons simultanément avec nos quatre intelligences.

L'intelligence corporelle (corps) nous permet d'entrer en contact avec nos sensations, nos blocages, nos traumatismes. L'intelligence émotionnelle (coeur) nous permet d'entrer en relation avec ce que nous ressentons face à ces sensations. L'intelligence rationnelle (tête) nous permet d'observer sans jugement ce qui se vit en nous, elle va faire des liens entre notre présent et notre passé, va analyser et comprendre. L'intelligence spirituelle (âme-essence divine), nous aide à traverser avec humilité ces prises de conscience, ces blessures.

Par la méditation, la contemplation ou l'intériorisation, nous pouvons donc accéder à la racine de vie, notre essence divine. Ce lieu inviolables où le mal ne peut pénétrer. Dans cet espace de force, de lumière et d'amour, l'harmonie originelle peut constamment rejaillir. Nous avons alors accès à toutes les forces nécessaires pour passer à travers un tel cheminement. Doucement, la sérénité s'installe et nous trouvons un sens à notre vie.

Nous pouvons passer toute notre vie à raconter et à pleurer sur ce que nous avons vécu et ne jamais guérir car nous sommes pas connectés. C'est déroutant de voir, nombre de personnes qui viennent me consulter pour la première fois, et qu'elles me révèlent avoir été en thérapie durant "plusieurs années", sans avoir pris conscience de ce qui se passait dans leur corps. Elles sont stupéfaites de réaliser qu'elles ne sont connectées, mais plutôt dissociées. Ce n'est que par la connexion à notre corps, notre coeur, notre tête et notre âme nous pouvons alors intégrer, transcender nos blessures, et enfin ÊTRE. De là, l'importance de travailler en collaboration avec nos quatre intelligences.

En travaillant avec toutes les dimensions de l'être humain, les psychothérapeutes seront plus en mesure d'aider adéquatement les personnes qui ont été traumatisées profondément et les guider pas à pas, vers une complète guérison.

D'ailleurs, cette psychothérapie psycho-corporelle-spirituelle que je privilégie peut s'appliquer à toute personne qui veut expérimenter un cheminement en profondeur, peu importe la sorte de traumatisme qui empêche la vie de circuler.

J'espère qu'un jour nous auront le bonheur de voir s'intégrer cette approche dans nos universités. Nos futurs intervenantes en relations humaines seront donc, plus outillés pour aider la communauté. Notre société en sera profondément enrichie, plus créative et plus saine.

Il y a de l'espoir!

Peu à peu, des professionnels deviennent conscients des limites de la psychologie traditionnelle. Certains osent même intégrer à leur pratique une approche corporelle et spirituelle.

Blanche Landry est psychothérapeute et auteure de Le secret de Blanche, Éd. de l'Homme, mars 1999.


Quelques points très importants à considérer dans un processus de guérison

  1. Croire en sa guérison envers et contre tous.
  2. Réapprendre à se faire confiance, à s'assumer et à gérer son bien-être. (Le psychothérapeute est là pour guider, soutenir, mais c'est seulement soi-même qui sait vraiment ce qui est bon pour nous dans le présent.
  3. Vivre "ici et maintenant". C'est dans le présent que l'on vit... C'est dans le présent que l'on guérit... (Les blessures du passé refont surface dans le présent pour que nous puissions les libérer dans la conscience.)
  4. Prendre le temps d'assimiler chaque étape ou prise de conscience. (Respecter son propre rythme sans pour autant s'enliser dans la fuite.)
  5. Il est important de libérer la colère refoulée qui émerge dans le présent, car elle est le pivot de la guérison. Si je ne me libère pas la colère qui m'habite, je ne paux accéder à la libération
  6. Ne pas se forcer à pardonner. Le pardon se fera naturellement après avoir libérer la colère refoulée.
  7. Développer le sens de l'humour car il aide à dédramatiser notre vie et à poursuivre notre cheminement. Ici, je ne parle pas de se piétiner, de s'anéantir, mais d'apprendre à accepter la vulnérabilité qui nous habite et à pratiquer l'humilité, et à développer une vision plus positive de la vie.

Il est important de bien comprendre que le temps pour parvenir à une guérison complète, dépend de plusieurs facteurs :

  • Le vécu de la personne
  • Le degré de croyance en sa guérison
  • Sa détermination à vouloir guérir
  • La thérapie privilégiée
  • Le temps alloué à son travail intérieur

10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

La pensée du jour
« La vision de Dieu n’est rien d’autre que réaliser et sentir sa présence en nous-même et partout autour de nous,
parce que Dieu imprègne l’univers entier. »

Swami Ramdas

04:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/10/2006

DOCILES A L'ESPRIT.

Ils en veulent à Jésus, ils veulent lui faire un procès. Leur volonté de nuire les aveugle, ils ne voient plus que la Parole de Dieu les condamne. Certes, il faut exercer un discernement sur les signes réalisés par les prophètes, particulièrement les exorcismes. Mais il convient de le faire avec bon sens. Les ennemis de Jésus n’en ont pas.

Ceux qui réclament à Jésus un signe venant du Ciel considèrent manifestement que ceux qui ont eu lieu jusqu’alors n’en venaient pas. Les autres sont plus directs : Jésus agirait par Belzébul. Mais tous semblent oublier que les signes ne sont pas une fin en soi, ils ne sont pas donnés pour eux mêmes, mais pour accréditer une parole donnée, un enseignement. La vraie question est donc de savoir si le prophète conduit à Dieu par ses enseignements.

Jésus écarte donc rapidement leurs arguments et se réfère à la Parole de Dieu. Le « doigt de Dieu » est une expression de l’Ancien Testament désignant l’intervention concrète et directe de Dieu dans le monde. Si Jésus n’agit pas par Belzébul, son enseignement est donc véridique. Les signes qu’il accomplit le confirment, le Royaume de Dieu est parmi nous !

Les discours de mauvaise foi écartés, Jésus conclut son discours avec une plus grande fermeté. Il est normal que sa personne dérange, pose question : nous avons tous à prendre position par rapport à son identité. Ce n’est pas une question de principe ou de mode, mais la nécessité de notre condition. Nous sommes impliqués dans une guerre qui nous dépasse mais qui nous concerne tous. Il est impossible de rester neutres, mais le choix des armes nous appartient. Ceux qui choisissent d’argumenter, de se protéger dans une armure de raisonnements prétendus raisonnables, rencontrent en Jésus « un plus fort », qui retourne contre eux leurs arguments vides. Impossible donc de se retrancher dans un palais ou une forteresse : « Qui n’est pas avec moi est contre moi ». C’est-à-dire que refuser, oublier, ou négliger de se prononcer en faveur de Jésus, c’est se placer dans le camp de son adversaire. Pire, « celui qui ne rassemble pas avec moi disperse » dit Jésus, c'est-à-dire que se dédoua ner en prétendant faire le bien, ou s’excuser en choisissant une autonomie d’action, fût-elle bonne, est également s’opposer ouvertement à Jésus. Finalement, la seule réponse qui convienne est le « oui » d’accueil du Sauveur, la seule place qui nous aille est derrière Jésus, à la suite du maître, comme tout disciple.

Voici rappelé une radicalité que le rythme de nos vies tend à occulter.

Une radicalité de tous les instants. L’exorcisme marque de façon spectaculaire l’action du salut, la mission du sauveur qui nous arrache à l’empire du péché. Accueillir une fois la grâce de guérison ne suffit cependant pas : « sept autres esprits encore plus mauvais » rodent et sont prêts à réinvestir l’âme délivrée. Ce danger de grave rechute ne rend pas la salut inaccessible : les sept démons évoquent ceux de Marie-Madeleine, que Jésus a délivrée. Sa victoire est totale, son pouvoir ne connaît pas de limite. Mais cette possibilité de rechute montre que la guerre dans laquelle nous sommes engagés est une guerre sans répit, qui consiste à accueillir le Règne de Dieu dont les guérisons signifient la venue.

La situation est donc grave, il est bon de s’arrêter aujourd’hui pour en reprendre conscience, mais pas elle n’est pas dramatique : « un plus fort intervient et triomphe » nous rappelle Jésus. Ce combat, il l’a déjà mené et vaincu pour nous. La victoire étant acquise, il nous reste à être dociles à l’Esprit qui nous fortifie sur notre route, nous oriente dans notre décision, nous console du baume de sa guérison. Il nous reste à devenir vraiment disciples de Jésus-Christ.


Frère Dominique

21:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

AIMER: Béatitudes "Loubardes"

Bienheureux celui qui, écoutant ou lisant la violence distillée par les médias ne veut pas s'abreuver de sang et de haine.
Bienheureux celui qui ne juge pas ceux qui ont été condamnés ou qui ne se réjouit jamais d'avoir été, lui, assez habile pour ne pas se faire prendre.
Bienheureux celui qui ne hait ni le voleur, ni le violeur, ni l`assassin, car il sait que personne ne l'est comme ça de naissance.
Bienheureux celui qui connaît l'adresse de la prison de sa ville et qui refuse de penser que ceux qui la peuplent doivent y rester et y croupir.
Bienheureux les regards qui ne sont jamais hostiles dès qu'ils aperçoivent un tatouage dessiné sur un bras.
Bienheureux celui qui, voyant un blouson noir, discerne d'abord, caché derrière le cuir, un amas de souffrances dingues et un appel à compter pour quelqu'un.
Bienheureux les politiciens qui refusent d'appeler sans cesse à la sécurité mais mettent toutes leurs forces au service de la prévention, de la stabilité des couples, de l'affection et l'attention pour les jeunes, de la formation et d'une école où les moins doués comptent autant que les premiers de la classe.
Bienheureux celui qui épaule, soutient, accueille la femme et le gosse du prisonnier.
Bienheureux ceux qui trouvent intolérable que des mômes de seize à dix huit ans puissent aller en prison, et jettent toutes leurs forces pour que cela cesse.
Bienheureux enfin celui qui n'oublie jamais que, dans I'Evangile, le pardon a été donné au dernier moment. au gangster repenti qui a filé tout droit et le premier dans le royaume de l'amour.
Guy Gilbert, "Aventurier de l'Amour" éditions Stock, 1988 


L'auteur:     Figure médiatique, considéré comme l'homme d'Église le plus connu après l'Abbé Pierre, Guy Gilbert cache derrière sa façade rebelle une personnalité profonde et extrêmement attachante. Prêtre-éducateur depuis 40 ans, celui qui proclame que « la rue est son église » aide quotidiennement des dizaines de jeunes en perdition. La bergerie de Faucon, qu'il a restaurée en Provence, les accueille et leur offre la chance d'une nouvelle vie grâce à un encadrement compétent. Guy Gilbert est l'auteur d'une vingtaine de livres dont les plus connus sont Un prêtre chez les loubards, Jusqu'au bout et Ma religion c'est l'amour (tous parus chez Stock).

20:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DÎNER DE CONS.

On a beau fuir le troupeau, en famille ou au boulot, il nous arrive parfois d'être l'invité surprise d'un repas de blaireaux, de cons. Anniversaire, mariage ou boulot, ce sont là des traquenards infâmes où rote à voix haute la France profonde. Mon dernier traquenard date d'une semaine à peine : un repas avec d'autres professionnels de l'éducation. Il y avait le fou du boulot, éternel irresponsable confondant la planète et son nombril. Il y avait le gentil, le méritant, l'autodidacte, militant gauche-gauche, groupie d'Arlette et apprenti yogi. C'est parti en sucette au milieu de l'osso-buco. Jusque là, la conversation traînait dans une délicieuse banalité : la météo et le réchauffement, les 35 heures et les vacances, rien que du bon ! Mais le prof, se croyant au boulot, ou se sentant tout à coup habité par la grâce, s'est mis à se soulager la boite à connerie en public : "Bon, oui, tout le monde le sait, Chirac est un truand et les américains sont des salauds, mais il faut reconnaître qu'il y a une violence dans tous les niveaux d'organisation de cette société planétaire qui, primo, engendre la violence, deuzio, développe un sentiment légitime de peur chez les citoyens. Quelle que soit l'antipathie que l'on a pour Bush, Saddam était un boucher, et Sarkosi n'a pas tout à fait tord. Les gens ont peur !". Et encore, là je résume, mais en vrai c'était mieux, plus con. L'apprenti yogi emboîta le pas aussitôt, pleurant cette guerre tombant du ciel et ce terrorisme si inhumain. Perte de repère proposa-t-il ? Perte d'autorité répondit le prof. "Et l'éduc, qu'est ce qu'il en pense l'éduc ?", me balança le prof, "Face à cette violence, face à cette peur, on fait quoi ?". J'avais dans la poche deux trois feuilles rédigées. Ça parlait de la peur justement. J'ai sorti le brouillon de ma poche et je me suis mis à lire des passages, le sourire aux lèvres, et l'oeil malicieux.
"C' est le retour de la peur ! La peur d'aujourd'hui bien sûr, mais surtout la peur de demain. La peur comme façon de vivre, comme raison indispensable. Qu 'ils nous parlent de la violence scolaire ou du cancer du sein, de Ben Laden ou de l'Irak, de marée noire ou de tempête, de chômage ou de faillite, du monde qu'ils détruisent ou des centrales nucléaires qu'ils érigent, ça sent la souffrance, la catastrophe, la mort et la misère. Du Nord au Sud, de ton quartier à la planète entière, de ta vie la plus intime aux aspects les plus sociaux de tes activités, ils sèment sans cesse leurs chiffres de mort, leurs statistiques de violences et de crimes, leurs prévisions de catastrophes, leur discours d'experts mortifères. Gare à ta bouffe, potion à cancer ! Gare à ta bière, sirop de thrombose ! Gare à ton voisin, gueule de terroriste ! Gare à ton quartier, nid à racaille ! Gare aux pauvres, gueules de souffrance ! Gare à la planète, vaisseau de misère ! C'est plus de la vie, c'est de la course à reculons vers la mort. Tout est dangereux, tout est sans espoir, ton futur c'est la mort ! Même l'espoir est devenu dangereux, c'est de la folie qui s'ignore. Ce n'est plus un monde, c'est un mouroir pour nouveaux-nés en sursis". Tu vois ça prof, c'est ma réponse. Et je peux même de donner la solution à ton problème. Et de la même voix inflexible, j'ai repris la lecture, j'ai remis la deuxième couche : "Que peux-t-on espérer à les entendre ? Rien ! Écoute-les faire chanter, dans les médias, ces tristes oiseaux de mauvaise augure, les journaleux. "Le monde est maintenant immuable, l'histoire est morte et la technologie est reine ; la planète est la poubelle de tes excès, la pauvreté du Sud est le prix de ton maigre salaire de nègre blanc, ta retraite
s'appelle misère, et le progrès t'offre son avenir radieux : l'euthanasie payée par capitalisation.". Mieux que des flics, mieux que des juges ou des troufions, la peur à elle seule tue ton futur et castre ton présent. C'est contre tout cela que l'on s'insurge, que l'on refuse, que l'on résiste. C' est ce monde là que l'on finira bien par abattre, ne serait-ce que parce que l'on veut vivre et non plus survivre. Ils ont beau distiller leur propagande de croque-morts, nous, on sait que sans l'espoir on est mort, mort vivant, mort debout, mais mort. On ne choisit pas, on ne croit pas,
on sait ! On sait que la vie, ce n'est pas le boulot ni la mendicité institutionnelle, ce n'est pas la course au fric ni l'escalade du piédestal ! Et surtout, on sait que le monde n'est pas immuable, que l'histoire a déjà vu briller le soleil des précaires, et que tous les systèmes de domination se prennent un jour ou l'autre la patte dans leur propre piège. A leur peur empoisonnée d'un futur personnel et collectif apocalyptique, nous opposons la force de l'Espoir. Nous sommes des semeurs de graines d'Espérance, des inventeurs de futur. Ils peuvent nous moquer, en rire, en pleurer. Le prof, riche de ses vingt années de défaites syndicales lâcha : "C'est bien, tu as gardé tout ton pouvoir d'indignation !". Le repas fut morose et pourtant, une certaine espérance sourdait entre les assiettes. C'était mon repas de cons où nous faisons de la bistrologie une science exacte de la Vie. Nous n'avons pas toutes les réponses mais, nous avons cette capacité d'indignation pour répondre face à ceux qui pensent que vous détenez la Vérité.
Bruno LEROY.

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11/10/2006

Voyage au Pays du Prophète.

Chers Amis ( es ),
Voici un magnifique diaporama qui invite à la contemplation, la méditation et la réflexion.
Inspiré de l'auteur KHALIL GIBRAN et de son livre " Le Prophète " ; vous ne regretterez nullemment votre voyage au centre de son oeuvre.
Son univers philosophique et mystique deviendra une partie de vous-même lorsque vous aurez admirés l'excellence de la musique posée sur les mots.
Je vous souhaite une merveilleuse et positive navigation en présence de cet Auteur spirituel, universel.
Que chacun peut lire et comprendre.
Cliquez sur le lien ci-dessous et laissez votre imagination travailler au dedans de votre individualité.
Après cette excursion, le monde vous paraîtra davantage meilleur, plus poétique, qu'autrefois.
C'est ce que j'espère de tout coeur !
Sinon, à quoi servirait le talent de nos poètes inspirés ? !
Très Fraternellement !!!
Bruno LEROY.

21:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Dieu est la Pauvreté.

 Maurice Zundel a très souvent parlé de la pauvreté de Dieu. Comment se fait-il qu'on en parle encore si peu dans l'Eglise alors que cela pourrait sans doute changer beaucoup de choses en elle et dans le cœur d'un chrétien ?

 A Lausanne en  1966  il disait : « Saint François d'Assise est sans doute l'homme qui s'est approché le plus prés de Dieu, qui a compris le plus profondément que Dieu était  une passion lorsqu'il a compris que Dieu est la Pauvreté .  Dieu est celui qui n'a rien : qu'est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire qu'en Dieu la Vie est uniquement, exclusivement, une communication, un don, un élan vers l'Autre.

Nous, quand nous disons « moi », ce moi est une possession, c'est une limite, une frontière, un refus, une annexion, et nous avons toutes les peines du monde à ne pas dire souvent : « moi ».  Les gens qui prétendent aimer le plus fort, ceux qui sont capables de magnifiques passions, il est rare finalement que leur amour-propre ne soit pas le plus fort. Il y a peu d'amours qui résistent aux blessures de l'amour-propre parce qu'en nous, spontanément, le moi est une possession, une annexion, une appropriation, et non pas un élan, un don, une générosité : c'est exactement le contraire en Dieu.

C'est exactement le contraire en Dieu : en Dieu toute la vie est jaillissement. Chaque Personne divine s'enracine dans la Divinité, s'approprie toute la substance de la Divinité en La donnant et pour La donner, si bien qu'en Dieu, littéralement « JE est un Autre », le Père dans le Fils, le Fils dans le Père, et le Père et le Fils dans le Saint Esprit, le Saint Esprit dans le Père et le Fils, dans une éternelle circulation où tout est absolument donné : Dieu est Celui qui perd tout ! qui perd tout ! qui éternellement se  perd, chaque Personne l'une dans l'Autre,  et c'est par là que Dieu apparaît justement comme une formidable passion, une passion infinie où tout est vraiment altruisme (souci de l'Autre), où tout est uniquement un regard vers l'Autre, une communication de tout l'être à l'Autre, sans repli, sans réserve, sans retour à soi. Cela nous paraît incroyable parce qu'en nous le retour à soi est tellement habituel, tellement fatal, que nous n'imaginons pas une vie qui soit toute entière, et uniquement, et éternellement, et d'une manière toujours nouvelle, un élan  vers l'Autre.

François l'a compris, François l'a vécu, aussi François est-il entré lui-même dans cette immense passion qui le jetait sans cesse vers le martyre : il voulait donner, tout donner, donner sa vie pour Dieu, donner sa vie à Dieu dans les autres avec lesquels il se sentait apparenté en Dieu. Car, évidemment, si Dieu est cette passion éternelle et infinie, ce feu dévorant, il est impossible de Le connaître, de Le rencontrer, de L'aimer, sans être soi-même saisi par cette passion, sans être jeté dans cet élan , sans être saisi par cet altruisme infini, sans comprendre que l'on est parent avec les autres, d'une parenté infinie et éternelle, parce qu'on est branché avec eux sur le même circuit de l'éternelle communication.

 Une parenté divine et infinie, une parenté qui suscite une passion sans réserve, c'est cela qui fonde l'apostolat des saints ! L'apostolat, c'est-à-dire ce désir invincible de faire circuler cette Vie divine, de révéler cette parenté qui fait que tous les hommes sont une seule personne en Jésus-Christ. »

Maurice Zundel.

12:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |