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26/06/2007

TIMIDITÉ LA PEUR DE S'AFFIRMER...

Trouble de la personnalité qui nous affecte tous plus ou moins, la timidité est souvent synonyme d’isolement et constitue de ce fait une entrave certaine à notre épanouissement personnel.

Aborder quelqu’un, affronter le regard des autres, prendre la parole en public n'est facile pour personne. Et même si nous parvenons avec le temps à dissiper notre timidité, il est plus difficile de soigner le trouble profond qui la génère : l’angoisse de ne pas être à la hauteur, d’être jugés et finalement mal aimés. Car le timide est réellement obnubilé par l’idée d’être accepté, d'être reconnu, faute de se connaître et de s’aimer suffisamment lui-même. C'est pourquoi il vit essentiellement dans le regard des autres.
Pour lui, prendre la parole constitue donc une véritable prise de risque de sorte qu’il finit bien souvent par fuir les contacts et s’enfermer dans sa torpeur. Et donnant malheureusement à son entourage l’image d’un être résolument replié sur lui-même, indifférent au sort des autres et peu disponible, il génère parfois ce qu’il redoute le plus : le désintérêt d’autrui.


Mais plutôt que vivre en victime d'un monde “hostile”, pourquoi ne prendrait-il pas l'habitude d'oublier un tant soi peu ses sensations et ses propres besoins en s’intéressant réellement aux autres ? Pourquoi ne déciderait-il pas d'aller quotidiennement à la rencontre de l'Autre et sortir ainsi de son ghetto ?
Timides ou non, nous avons tous besoin d’écoute, de reconnaissance, de compréhension, d’échange… Et comme nous recevons toujours à la mesure de ce que nous donnons, pourquoi ne pas prendre le risque de donner à l’autre ce que nous aimerions recevoir ?
Difficile certes puisque nous n'avons pas vraiment confiance en notre potentiel créateur, en cet “être divin” que nous sommes et qui désire aller vers l’Autre et assumer les échecs comme les victoires, bref, vivre !

Qu’est-ce que la timidité sinon une insuffisance d’ouverture au monde, un manque d'incarnation et de conscience de sa propre nature illimitée ? Se connaître, s’aimer et avoir confiance en soi n’est-ce pas d’abord aimer cette incarnation que nous avons choisie et assumer ce choix en prenant les risques qui s’imposent ? C'est bien en se tournant vers l'Autre que le timide pourra parvenir à trouver sa place, son identité, son “utilité” spirituelle.
Non, la vie ne nous demande pas de nous jeter dans des “eaux glacées” mais de chasser en nous tout ce qui fait obstacle à notre véritable personnalité et offrir, à ceux qui le désirent, ce que nous sommes et ce que nous devenons.

Finalement, contrairement à ce que pense le timide, il n'est pas question d'apprendre à s’imposer aux autres par une mise en avant artificielle peu propice à l’échange créateur et l'épanouissement personnel mais d'apprendre à se donner subtilement. Car les fleurs qui attirent le regard et invitent le passant à l'échange ne sont pas toujours celles qui s’imposent par leur taille et leur couleur mais souvent celles qui rayonnent par leur discrétion et le parfum singulier qu’elles libèrent.
En fait, nous sommes tous invités à communiquer subtilement. Nous sommes tous conviés à nous adapter aux autres et aux situations pour créer sans cesse de nouvelles formes d’échanges indispensables à notre accomplissement et à celui d’autrui.
Bruno LEROY.

07:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/06/2007

LE VÉRITABLE RÉVOLUTIONNAIRE.

LE VÉRITABLE RÉVOLUTIONNAIRE

L'Homme véritablement nouveau est celui qui se sent appelé à l'action quotidienne pour créer un présent et un futur meilleurs, qui lutte pour faire disparaître la pauvreté, faire cesser l'injustice, la discrimination, l'exploitation et tout acte d'oppression qui constituent les éléments caractéristiques de la société capitaliste.

Le véritable révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d'amour. Il est impossible de penser un authentique révolutionnaire sans cette qualité. Dans ces conditions, il faut de la vérité, pour ne pas tomber dans un dogmatisme extrême, dans une froide scolastique, dans un isolement par rapport au peuple. Tous les jours il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en faits concrets, en actes qui servent effectivement de mobilisation. Je crois que la lutte de libération s'enracine dans le fond prophétique de l'histoire du salut.

Toute tentative de s'évader de la lutte contre l'aliénation et la violence des puissants, et pour un monde plus juste et plus humain, est la plus grande infidélité à Dieu. Connaître Dieu, c'est œuvrer pour la justice. Il n'existe pas d'autre chemin pour arriver à Lui ! C'est seulement en participant au processus historique de la libération qu'il sera possible de montrer que l'aliénation fondamentale est présente dans toute aliénation partielle. Cette libération radicale est le don apporté par le Christ ! .

BRUNO LEROY.

17:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/06/2007

QUAND JE MARCHE...


Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. (Psaume 139-138, verset 3)
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11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/06/2007

Pourquoi manquons-nous de spontanéité?

Premièrement, on a peur de la solitude et de l’inconnu. Cette insécurité nous pousse à vouloir organiser notre quotidien dans les moindres détails, même si les aléas de la vie sont incontrôlables.

Deuxièmement, on est victime du péché d’orgueil.
On refuse les échecs, on désire ne connaître que des succès.
Du coup, on se soucie tellement de notre image, de nos paroles et de nos actions qu’on se prend terriblement au sérieux et on s’empêche de vivre !
À l’inverse, la spontanéité ouvre la porte au plaisir.
 Ce sont nos pulsions assouvies sainement qui nous permettent de profiter du moment présent, de sentir que l’on existe vraiment.
La clé pour retrouver sa spontanéité?
Prendre le risque de se tromper, assumer pleinement ses erreurs et rire ouvertement de ses maladresses.
En clair, en s’autorisant à la spontanéité, on s’accorde le droit d’être humain, avec nos forces et nos limites.
On se donne le droit de vivre!
Bruno LEROY.

19:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ACTE ÉDUCATIF DES ÉCOLES CATHOLIQUES.

 Les Assises de l’enseignement catholique, relancées en 2000, ont produit un effet de mobilisation des établissements autour de leur projet éducatif. Il faut bien percevoir l’enjeu de ce travail qui ne se situe pas dans une préoccupation consumériste, marquée par la compétitivité et le souci de comparaison avec l’école publique, mais dans la réflexion de fond sur l’acte éducatif. Ce qui importe, ce ne sont pas des techniques, l’élaboration de nouveaux dispositifs ou des méthodes pour faire marcher nos établissements. Ce que je crois percevoir en France et à travers le monde que je parcours, c’est l’accueil favorable des familles qui recherchent un style d’éducation. Pourquoi ? La proposition des congrégations enseignantes se fonde sur une vue globale de l’acte éducatif, une conception générale du jeune et de sa croissance intégrale (corps, intelligence, habiletés personnelles, sociales, vie intérieure, cheminement spirituel, engagement humanitaire…). Cette éducation se réfère à une vision du monde et des rapports humains : nous sommes fils et filles d’une même humanité, d’un même amour, égaux en dignité, nous avons à construire un monde fraternel, équitable. Et nous le faisons par le canal de l’enseignement, de la culture, de la rencontre des oeuvres, par la recherche dans les sciences, par l’organisation de pensées complexes, divergentes… La proposition de l’école catholique est aussi une façon de concevoir l’acte éducatif comme un acte adulte, porté par une communauté (familles, enseignants, éducateurs…) qui apprend à répondre ensemble aux besoins des jeunes. Une communauté qui a aussi l’occasion de dire et de célébrer sa foi, de remonter aux sources philosophiques et spirituelles de nos fondateurs. Voilà la spécificité de l’enseignement catholique. Il ne prétend pas concurrencer qui que ce soit. Il offre à la société française, comme à d’autres sociétés multiculturelles, une proposition humaniste, spiritualiste, chrétienne pour ceux qui s’y reconnaissent. C’est un apport inestimable car la tâche éducative doit chercher son terreau au profond des valeurs universelles et de la question du sens. Sinon elle manque sa cible et subit la fragmentation des courants et des modes. Ce que nous observons souvent. Le reste : réussite, querelles pédagogiques, dispositifs organisationnels, propositions d’avant-garde… Tout cela vient par surcroît.

Bruno LEROY.

19:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/06/2007

L’engagement au service du Christ.

L’engagement au service du Christ ne peut être que radical, exclusif. C’est sa nature même. Il ne peut en être autrement. Pour nous amener à cette prise de conscience, Jésus commence par nous questionner sur le lieu de nos sécurités. Il nous interroge sur l’exclusivité de ce que nous attendons de Dieu. La question est celle-ci : attendons-nous vraiment tout de Dieu ? Si c’est le cas, nous n’aurons pas à thésauriser quelques biens terrestres pour y trouver une pseudo-sécurité face à l’avenir. Notre « trésor » sera dans le ciel, c’est-à-dire dans notre confiance en la bonté de notre Père qui est totale, sans repentance à notre égard. Cette bonté s’identifie d’ailleurs avec Dieu lui-même puisqu’elle caractérise sa nature. Voilà pourquoi ce trésor de la bonté du Père « ne rouille pas » et ne nous sera jamais dérobé par aucun voleur. Dieu demeure identique à lui-même dans tout ce qu’il fait. La fidélité à ses dons envers nous est pour lui fidélité à ce qu’il est, car Il est don. Rappelons-nous cette phrase de saint Pierre : « Dieu est fidèle car il ne peut se renier lui-même ».

Comment alors ne pas se détacher de tous les biens futiles et illusoires et attacher sans retour notre cœur à un tel Dieu ? Pourquoi si souvent préférer le « terrestre » au « céleste » ?
Jésus ne veut pourtant pas nous conduire à considérer tous les biens terrestres comme mauvais. Le risque serait alors grand de tomber dans un angélisme irresponsable. L’enjeu sur lequel notre Seigneur veut attirer notre attention est celui de la qualité de notre attachement à Dieu seul. Il s’agit de discerner parmi les biens terrestres, ceux qui contribuent à renforcer cet attachement et ceux qui l’érodent, telle la rouille sur le métal. Il s’agit surtout de ne pas laisser ces biens de la terre se substituer à Celui à qui ils renvoient. Autrement dit, Jésus nous invite à ne pas laisser ce qui est un moyen devenir une finalité en soi, ne renvoyant plus au donateur dont il provient.

Voilà pourquoi, dans le deuxième moment de notre péricope, Jésus lie l’image du « cœur » à celle de « l’œil ». L’œil est la « lampe du corps ». Il est l’organe du désir, de la lucidité et du discernement. Jésus nous invite ici à nous interroger sur cet « œil », sur la « lumière » de notre discernement. « Si ton œil est clair, nous dit Jésus, ton corps tout entier sera dans la lumière ». En d’autres termes, tes relations avec le monde, avec tes frères et avec Dieu seront justes, bien ajustées selon la volonté de Dieu et son dessein d’amour. Mais « si ton cœur est mauvais, ton corps tout entier sera plongé dans les ténèbres ». Ce sera la confusion dans tes relations qui ne seront plus ordonnées en vue de l’unique Bien. Tu n’y verras plus clair. Tu seras dans la nuit, incapable de te diriger vers l’unique fin en vue de laquelle tu as été créé.

Remarquons enfin que dans notre passage évangélique, il n’est nullement question de voie moyenne entre la lumière et les ténèbres, de compromis entre les trésors de la terre et ceux du ciel. Jésus ne nous trompe pas. Il nous remet devant l’exigence et la radicalité du choix de nous engager à sa suite.
Parfois cela nous paraîtra difficile. Rappelons-nous alors ces mots de la petite Thérèse qui disait : « Ce qui est étonnant ce n’est pas de tomber mais c’est de se relever ». Là aussi, n’oublions pas que la grâce nous précède et nous accompagne. N’hésitons pas à nous appuyer sur ces dons premiers de Dieu reçus au baptême : la foi, l’espérance et la charité.

« Seigneur, fais-nous la grâce de savoir resituer toutes choses par rapport à toi. Eclaire notre intelligence pour que nous puissions discerner ce qui nous rapproche de toi et fortifie notre volonté pour que nous ayons la force de le choisir. »

Frère Elie.

20:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/06/2007

ÉCOLOGIE SPIRITUELLE.

L’écologie, entendue au sens large, met en évidence l’interdépendance fondamentale de tous les phénomènes et notre intégration (donc en définitive notre dépendance) aux processus cycliques de la nature, en tant qu’individu et que société (F. Capra).


Aujourd’hui, cette vision de l’interdépendance est au cœur d’une nouvelle interprétation scientifique de la vie qui remet en cause de façon décisive les paradigmes anciens selon lesquels l’univers serait un système mécaniste, le corps humain une machine, la vie en société une lutte compétitive pour exister, le progrès matérialiste sans limite passant forcément par la croissance économique et technologique et la domination de l’homme sur la femme.
La nouvelle interprétation scientifique des systèmes vivants dont Fritjof Capra offre une synthèse magistrale dans l’ouvrage intitulé La Toile de la Vie - s’appuie sur les découvertes fondamentales réalisées ces dernières années dans les sciences cognitives incluant un faisceau de disciplines complémentaires telles que la physique quantique, les mathématiques de la complexité, la biologie, la psychologie, etc.. La pensée systémique est le non générique donné à cette nouvelles approche fondée sur l’interdépendance des phénomènes. Dans cette perspective, il n’est possible de comprendre les caractéristiques des parties qu’à partir de l’organisation du tout et le tout apparaît comme plus que la somme de ses parties. Cette théorie constitue les bases conceptuelles de la science à venir. Elle ouvre sur une perception renouvelée de la vie qui a des répercussions essentielles, non seulement dans les domaines de la science et de la philosophie, mais aussi de l’économie, de la politique, de la santé, de l’enseignement et de la vie quotidienne.
L’essence de ce nouveau paradigme, qui correspond à une véritable révolution copernicienne, rejoint les fondements de l’intelligence spirituelle et pragmatique des traditions anciennes et notamment du christianisme, qui ont su pendant des millénaires, intégrer l’habitant et l’habitacle, la vie humaine et son environnement dans une économie harmonieuse avec la nature. Il n’est donc pas nécessaire de tout réinventer mais plutôt de s’inspirer des sagesses anciennes et de ré-apprendre à penser et à agir. Il s’agit d’appliquer à tous les niveaux de la société les conséquences des découvertes scientifiques et les outils technologiques tout en renouant avec les racines intemporelles et le pragmatisme respectueux de la nature des traditions ancestrales.
Les problèmes majeurs de notre époque (surpopulation, pauvreté, changements climatiques, pollutions, baisse de la biodiversité, conflits, etc.) ne peuvent être abordés séparément. Ils sont systémiques, c’est à-dire interdépendants. Or le fond commun de nos difficultés semble être la perception parcellaire que nous avons de nous-même et du monde. Donc en définitive, tous ces problèmes doivent être examinés comme les différentes facettes d’une même crise – qui se traduit surtout par une crise de la perception.
Dans cette perspective, l’alphabétisation écologique est proposée comme une formation à la toile de la vie dans ses dimensions scientifiques, traditionnelles et sociales au service de l’harmonie individuelle et collective.

21:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ÉCOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE DU JOUR.

 

“Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” (Albert Einstein)

11:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UNE RÉVOLUTION NÉCESSAIRE.

Quand notre silence se montre complice des pauvretés et des injustices. Notre résistance consiste en une révolution spirituelle qui donne sens à nos actions. Au Nom du Christ, nous ne pouvons rester sans rien faire. La conversion prend alors les aspects d’une révolution spirituelle pour un monde où régneront la paix, la justice et l’amour. Pour cela, il faut oser franchir le pas vers une attitude de Foi davantage prophétique. Voyons la situation globale de l’humanité, sans considération d’idéologie ni de représentativité, nous constatons que quelques très graves problèmes font l’objet d’un large consensus. C’est d’abord la course aux armements qui, de l’avis de tous, ne mène à rien de bon. Pour la première fois de son histoire, l’humanité a la capacité de se suicider tout entière, avec de nombreuses espèces animales et végétales. Malgré la folie évidente consistant à améliorer en permanence des armes déjà dotées d’un pouvoir destructeur total, la course n’en continue pas moins entre superpuissances et entre nations industrialisées. Même si le petit groupe des personnes disposant de notre sort a la sagesse et la prudence de tout faire pour éviter l’hécatombe finale, il n’en reste pas moins que le coût de l’accumulation des armes est au détriment de la satisfaction des besoins de la majeure partie des populations de chaque pays. Cette réalité est connue de tout le monde. Pourtant la course aux armements continue.

Un autre problème grave, également connu de tous les chefs d’États, est celui de la dette du tiers-monde dont les créditeurs sont les banques et les gouvernements des pays les plus riches. Avec les intérêts de la dette qu’ils versent, les pays pauvres contribuent à la croissance des pays riches. Il y a des années qu’a été dépassé le point d’équilibre entre le montant des intérêts versés et celui des nouveaux prêts affectés aux pays pauvres. Ces nouveaux prêts servent en fait à subvenir aux besoins des pays endettés. Certains responsables des superpuissances envisagent aujourd’hui d’effacer tout simplement les dettes, ou certaines d’entre elles, parce qu’il est devenu impossible de les honorer. Mais pendant ce temps-là, des pays pauvres comme la Jamaïque et la République dominicaine se voient imposer des conditions draconiennes, insupportables pour eux. Au poids de la dette internationale s’ajoute le problème de l’échange inégal dans le commerce international, lequel est la seule source de devises fortes permettant aux pays pauvres de régler leurs intérêts auprès des banques internationales. Le prix des produits exportés par les pays pauvres est fixé par les pays riches, de sorte qu’il n’existe pour les premiers aucune garantie de voir une augmentation de production, par exemple de café ou de sucre, se traduire par une augmentation des rentrées en devises fortes. Parallèlement, la fluctuation des intérêts perçus par les banques sur leurs prêts, en fonction des oscillations du marché financier, ne permet pas aux pays débiteurs de calculer par anticipation le poids de leur dette, ne serait-ce qu’à court terme. Le problème, largement reconnu, est débattu aux Nations Unies et dans d’autres forums, mais on ne voit nulle part la volonté de procéder aux changements qu’appelle un nouvel ordre économique international.

Dans ce cadre plutôt noir de la vie de l’humanité en ce début de siècle, certains secteurs sociaux sont grevés d’hypothèses supplémentaires. Dans certains endroits, l’oppression des femmes est extrêmement lourde, dans d’autres elle l’est moins ; mais à ce jour, il n’existe aucune société où les femmes soient à égalité de pouvoir avec les hommes. Le monde continue d’être gouverné par des hommes, tant dans les grands ensembles que dans les unités familiales ; pour parvenir à des fonctions acceptables, les femmes doivent obtenir l’agrément des hommes au pouvoir. Un changement dans ce domaine exigerait des mutations en profondeur de toutes les organisations sociales. Il y a certes une reconnaissance progressive du caractère inacceptable de la domination d’une moitié de l’humanité sur l’autre, mais il n’y a pas de disposition réelle aux changements nécessaires en ce sens.

Tout ce que nous avons révélé, y compris la famine pour des millions d’êtres humains, est le résultat de l’oppression de quelques-uns sur beaucoup d’autres. L’impuissance des forums internationaux, où un consensus s’est fait sur la nature des problèmes et sur les solutions à y apporter, est due à la pression des intérêts de ceux qui profitent de l’oppression exercée sur d’autres êtres humains. Nous avons constatés en effet que, pour chaque problème, il existe un large consensus quant au caractère moralement intolérable et politiquement invivable de la situation, mais il existe en même temps une incapacité à y remédier. Si le problème ( ou les problèmes ) est celui d’un conflit d’intérêts, l’énergie nécessaire pour trancher ce conflit ne peut alors venir que des opprimés eux-mêmes. Là où il y a oppression, il devra y avoir une lutte pour obtenir les conditions garantissant la Vie : lutte des classes, lutte des races, lutte des nations, lutte des sexes. C’est là une constatation de bon sens, un constat des faits, avant même d’être un impératif moral ou une conclusion scientifique. Nous sommes aujourd’hui Témoins des justes luttes des opprimés. Le Dieu de la Bible est avec les pauvres et les opprimés. Il est avec les opprimés, même quand ils n’ont pas d’autre moyen que de lutter pour défendre leur Vie, comme l’ont fait les esclaves en Égypte. Nous savons également que, comme croyants au Dieu de la Bible, il nous a été recommandé de suivre Jésus-Christ dans sa solidarité avec les pauvres et les appauvris de ce monde. Nous voyons maintenant que l’avenir de l’humanité dépend de conditions de vie vraiment meilleures pour la majorité des milieux populaires. Ne serait-ce que par simple instinct de survie, l’humanité doit faire le choix prioritaire des pauvres ! Si elle ne le fait pas, nous serons tous, riches et pauvres, condamnés à périr.

Il n’est évidemment pas question de soutenir démagogiquement ou ingénument tout ce que le pauvre est ou tout ce qu’il veut, car le pauvre peut se tromper ou être trompé. Il s’agit bien davantage de soutenir tout ce qui contribue effectivement à sa libération. Dans la mesure où la richesse est synonyme d’oppression et où l’oppression comporte une dimension de relation, la conversion des riches passe nécessairement par le choix des pauvres, tout comme le choix des pauvres appelle en contrepartie la conversion des riches.

Le combat ne se cantonne donc pas dans l’arène politique, il est à mener aussi contre soi-même. La libération de la société doit s’accompagner aussi et surtout de la libération du cœur, en libérant de la peur, de l’accommodement, de l’égoïsme, de la soif du pouvoir, de l’infidélité, de l’ambition.

Pour les combattants de l’histoire, que nous sommes au nom de l’évangile révolutionnaire, conversion et révolution vont de pair. La révolution est l’extension de la conversion, comme l’arbre est l’extension de la semence en terre. Nous voulons la libération par la grâce, l’amour, la liberté et la Vie. Il ne s’agit pas seulement de libérer les autres, il faut aussi se libérer soi-même en assumant son destin dans le cœur de Dieu afin de demeurer les révoltés permanents qui façonnent Son dessein de dignité et d’Espérance pour l’Humanité. L’évangile est un constant appel à la révolution de l’Amour pour une Justice Sociale dont les chrétiens se doivent d’analyser avec lucidité tous les paradigmes. La Vraie spiritualité n’est pas une évasion des réalités existantes mais, le combat pour un monde meilleur voulu par Dieu. La Vraie révolution sera spirituelle ou ne sera pas. Il en va de l’avenir de l’Humanité.

Bruno LEROY.

11:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/06/2007

VOYANTE VICKA DE LA CHÈRE GOSPA.

J'ai choisi cette vidéo, évidemment pour tous chrétiens ( nes ) qui, se passionnent pour les apparitions révélatrices de la Gospa.
Cependant, j'ai immédiatement pensé à mon Ami spirituel de coeur RV, afin qu'il puisse alimenter ses méditations sur la Vierge Marie.
D'ailleurs, si vous désirez approfondir vos connaissances concernant la Chère GOSPA ; connectez-vous sur son site enrichissant qui vous donnera une approche plus profonde encore sur la GOSPA.
En effet, le site de RV est élaboré avec une grande intelligence concernant les phénomènes de la CHÈRE GOSPA.
Cliquez sur ce lien et vous serez nourris de la ferveur de RV qui se bat depuis des années afin que les messages de GOSPA soient rendus crédibles à la face du Monde.

BONJOUR A TOUS !

BIENVENUE SUR "CHÈRE GOSPA" !

5MN POUR FAIRE BASCULER UN CHRETIEN DE LA MARIOPHOBIE A LA MARIOPHILIE

   

Faisons de la prière notre nourriture quotidienne !

Votre Frère Universel !
Bruno LEROY.

13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |