04/01/2011
Discerner ceux qui font partie de votre vie.
“Ceux que vous aurez laissés subsister vous feront souffrir comme des épines vous déchirant le dos.” Nombres 33.55
Les tremblements de terre sont causés par le lent frottement de deux plaques tectoniques le long d’une ligne de fracture de la croûte terrestre, qui soudain s’écartent brutalement l’une de l’autre. Et la même chose vous arrivera, si vous vous frottez aux mauvaises personnes ! C’est la raison pour laquelle Dieu avait dit aux Israélites, concernant les peuples ennemis qui résidaient alors dans la Terre Promise :
“Ceux que vous aurez laissés subsister vous feront souffrir comme des épines dans votre dos.” Lorsque des relations se dégradent malgré tous vos efforts pour les restaurer, acceptez votre défaite. Il vaut mieux parfois ravaler sa fierté et reconnaître qu’au lieu d’aider les autres à refaire surface, ils risquent de vous faire couler au fond. Vous éloigner d’eux ne signifie pas qu’ils n’ont aucune chance de s’en sortir, cela veut simplement dire que Dieu est mieux placé pour agir dans leur coeur.
Votre besoin de vous sentir indispensable risque de l’empêcher de se développer luimême. Laissez-le aller de l’avant tout seul. Certains n’aimeront pas votre attitude, mais cela n’a aucune importance : Jésus a dit : “Malheur à vous si tous les hommes disent du bien de vous...” (Luc 6.26). Ne laissez pas votre peur de la critique l’emporter sur votre sens commun. La plupart des gens réagissent mal lorsqu’ils se sentent attaqués, mais c’est aujourd’hui une affaire de survie. Toutes les relations entre humains durent une saison et sont motivées par un but précis. Discernez avec sagesse les gens qui font partie de votre passé et ceux qui font partie de votre présent et de votre avenir.
Méfiez-vous de ceux qui essayent par tous les moyens de vous rendre coupables de ne pas être assez souvent à leurs côtés. Seul Dieu peut être sans cesse à leurs côtés ! Il existe une grande différence entre aider quelqu’un et le porter sur vos épaules. Votre soutien peut à la longue s’avérer un véritable obstacle à sa progression : pourquoi essaierait-il de s’en sortir si vous êtes toujours là à ses côtés, prêt à le tirer d’affaire ?
Bob Gass.
12:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/12/2010
Son désir la disposait à s'offrir.
Très jeune Marie renonça pour elle-même à mettre au monde un fils, elle choisit joyeusement la virginité comme on s’offre à l’amour de Dieu. Son désir de la venue du sauveur la disposait à s'offrir pour le salut du monde. Sa vocation était connue, clairement discernée.
Dans cette obéissance radicale à son appel particulier, l’ange du Seigneur la surprend pourtant : « voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ». « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? ». Comment le Seigneur pourrait-il m’adresser un nouvel appel qui soit en contradiction avec le premier ? Cela n’est pas possible en effet. Mais à chaque étape, à chaque déploiement du don initial, Marie reste docilement ouverte à une nouvelle compréhension de sa propre mission. Dieu attend d’elle qu’elle demeure vierge à jamais, mais cette promesse trouve son accomplissement dans une authentique maternité. Elle est celle par qui la nouveauté vient au monde. Elle sera la mère de son Fils. Disponibilité sans réserve de Marie qui se laisse guider où bon semble à Dieu, jusqu’à ce que le salut soit manifesté à tous les hommes. Dieu est fidèle, mais elle découvre combien le don qu’il fait dépasse toute imagination, elle reste humblement dans la confiance qui préserve de toute peur. « Qu’il fasse en moi selon sa Parole ».
Saint-Esprit, viens réaliser en nous l’œuvre du Père. Rends-nous disponibles aux nouvelles compréhensions de notre appel que Dieu sollicite de nous. Fais-nous revenir vers Dieu, montre-nous le chemin de la crèche, là est le commencement d’une vie nouvelle pour chaque homme, l’enfantement d’une humanité accomplie, car la puissance de Dieu est sans limite. Il est « Dieu avec nous », il est notre salut.
Frère Dominique.
16:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/12/2010
Reconstruisez-vous !
“Le Seigneur était avec Joseph...” Genèse 39.2
Joseph n’était pas né dans une famille idéale, loin de là. Il était le onzième garçon de Jacob, un ancien escroc habitué aux manigances et aux opérations louches. Quand Joseph est né, son père s’était rangé et avait appris à marcher avec Dieu. Mais les dix aînés suivirent l’exemple des premières années de la vie de leur père. Parce qu’un homme d’une ville voisine avait violé leur soeur, ils montèrent une machination terrible contre cette ville et tuèrent tous les hommes (Genèse 34).
Puis ils n’hésitèrent pas à commettre un autre acte de trahison, cette fois à l’encontre de leur propre petit frère, en vendant Joseph à des marchands d’esclaves. Pourtant ce dernier devint un grand homme, doué d’intégrité et de compassion. Comme lui, vous pouvez vous reconstruire et échapper à votre passé, si déprimant et humiliant soit-il. Examinez la vie de Joseph et vous vous retrouverez peut-être dans ses expériences : avez-vous été rejeté par vos proches, vous sentez-vous trahi par ceux-là mêmes qui étaient censés vous aimer ? Mais l’important c’est que “le Seigneur était avec Joseph.”
Avec Lui à vos côtés, tout changera ! Malgré le passé, si vous Lui demeurez fidèle, Il peut transformer l’avenir à votre avantage. Trop de gens qui ont été blessés par d’autres continuent à se focaliser sur les auteurs de leurs blessures, espérant voir de la repentance dans leur regard ou une amélioration dans leurs relations. Mais cela arrive rarement. Si on vous a fait du mal, vous devez tourner les yeux vers Celui qui ne vous blessera jamais et qui sera toujours là pour vous aider et pour panser vos blessures.
Acceptez le fait que vous ne pourrez peut-être jamais améliorer certaines relations trop envenimées, que vos parents continueront à vous rejeter, que vous ne trouverez pas de solutions aux problèmes de votre passé. Mais Dieu n’est pas limité par votre passé, Il n’est limité que par votre manque de foi ! Aussi, faites-Lui confiance totalement. “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?” (Romains 8.31). Si Dieu est à vos côtés, en fin de compte, vous n’aurez pas besoin de vous soucier de ceux qui sont toujours contre vous !
Bob Gass.
11:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/12/2010
La méthode de Fénelon pour prier.
“Vous Me chercherez et vous Me trouverez, quand vous Me chercherez de tout votre coeur.” Jérémie 29.13 TP
Votre vie de prière est-elle enrichissante ou simplement épisodique ? Voulez-vous vraiment l’améliorer ? François Fénelon, homme d’Église français du 17ème siècle nous a transmis ces conseils toujours d’actualité :
“Dites simplement à Dieu tout ce que vous avez sur le coeur, comme si vous aviez besoin de tout dire à votre meilleur ami, vos souffrances autant que vos plaisirs. Dévoilez-Lui vos peines afin qu’Il puisse vous réconforter, et vos désirs les plus secrets afin qu’Il puisse les purifier. Parlez-Lui de toutes les choses que vous détestez afin qu’Il vous aide à les affronter et de toutes les tentations qui vous assaillent, afin qu’Il vous en protège. Montrez-Lui les blessures qui rongent votre âme afin qu’Il les guérisse.
Ne Lui cachez pas votre indifférence à faire le bien ni votre penchant à faire le mal. Avouez-Lui votre manque de stabilité et de persévérance. Dites-Lui combien l’amour-propre vous empêche de vous intéresser aux autres et vous rend injuste à leur égard, à quel point la vanité vous interdit toute sincérité et comment l’orgueil vous aveugle aux besoins des autres autant qu’aux vôtres ! Si vous Lui dévoilez ainsi toutes vos faiblesses, vos peines et vos besoins les plus intimes, vous ne serez jamais à court de prières. Jamais votre source de conversation avec Lui ne tarira !
Les gens qui n’ont aucun secret les uns envers les autres ne sont jamais à court de sujets de conversation. Ils ne pèsent pas la portée de leurs paroles, car ils n’ont rien à cacher. Ils ne réfléchissent même pas à ce qu’ils doivent dire, car de l’abondance de leur coeur parle leur bouche. Ils disent simplement ce qu’ils pensent, sans s’attarder à de vaines considérations. Quand ils présentent leurs requêtes, ils le font dans la foi, certains d’être entendus. Heureux sont ceux qui communiquent ainsi avec Dieu de manière aussi simple et directe, dans la totale liberté de Sa présence.”
Bob Gass.
09:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/12/2010
Un mouvement de sincère conversion.
D’abord la « forte tête », celui qui affronte ouvertement, le contestataire qui balance son refus en pleine figure à ce père qui invite son fils à aller travailler à sa vigne. De tempérament irascible, ayant sans doute prévu de faire autre chose, il parle avant d’avoir réfléchi et refuse tout net. Mais dans un second temps, ayant repris ses esprits et retrouvé son bon sens, il revient sur sa décision et obéit à l’ordre reçu.
Qu’est-ce qui a bien pu le faire changer d’avis, sinon l’attitude du père, qui ne lui fait aucun reproche et n’insiste même pas, respectant sa décision. Certes, il a lu dans les yeux de son père un douloureux étonnement, mais il a compris que son refus brutal n’entamait pas pour autant la confiance que celui-ci lui accordait. Le Père est celui qui persiste à croire en nous, à espérer en nous et à nous aimer quelle que soit notre attitude. C’est ce comportement de son père qui va permettre au rebelle, après son premier mouvement impulsif et de revenir à la raison. Se repentant de son mouvement d’humeur, il va à la vigne, reprenant par son obéissance sa place de fils, un instant mise en cause par son refus. Sur l’ensemble du parcours, on peut dire que le premier fils a suivi un chemin globalement de croissance ; certes à travers une expérience de négativité initiale dont il aurait pu se passer, mais très heureusement dépassée dans un mouvement de sincère conversion.
Par contre, le « oui » tout de façade de l’autre fils n’est pas digne d’un tel père. Il ne réagit pas sous le coup d’une impulsion irrésistible : son refus trahit plutôt un comportement hypocrite, qui révèle la distance qu’il a mise entre lui et cet homme avec lequel il n’entretient plus de relation filiale véritable. Au terme de l’épisode, ce second a régressé, car il s’est aseptisé par rapport aux sentiments que lui porte le père, et s’est enfoncé dans une attitude mensongère, qui l’empêche d’accéder à la conversion salutaire.
« Lequel des deux a fait la volonté du père ? » L’alternative posée par Jésus ne pose pas de problème de discernement à ses interlocuteurs : c’est l’obéissance en acte et non en parole qui conforme à la volonté du Père. Le jugement des pharisiens est véridique, aussi Jésus peut-il s’appuyer sur leur propre parole pour mettre en lumière leur incohérence ou leur mauvaise foi. Les chefs religieux prétendent obéir scrupuleusement à la Loi, mais ils se sont bouchés les oreilles pour ne pas avoir à se convertir en réponse à la voix qui criait dans le désert, les appelant à la repentance. Les publicains et les prostituées représentent les enfants d’Israël qui par leurs transgressions à la Loi, ont commencé par renier l’autorité divine, mais se sont par la suite convertis à l’appel du Baptiste, et ont accueilli des lèvres de Jésus la révélation de la paternité divine et de leur propre statut de fils. Réconciliés avec Dieu, ils connaissent la joie d’appartenir au « peuple des petits et des pauvres qui ont pour refuge le nom du Seigneur et le servent d’un seul cœur » (1ère lect.).
Père Joseph-Marie.
22:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/12/2010
A propos de douceur...
“Heureux ceux qui sont doux...” Matthieu 5.5
Le mot douceur nous fait plutôt penser à de la faiblesse et nous ne voulons pas passer devant les autres pour une mauviette. Pourtant la vérité est tout autre. Jésus a dit : “Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !” (Matthieu 5.5). Les gens humbles de coeur, qui font preuve de douceur, n’essayent pas de manipuler les autres, ni de les concurrencer pour obtenir quoi que ce soit, et pourtant ils héritent de tout ! Si vous héritez de quelque chose, cela veut dire que vous n’avez rien fait pour le recevoir. Vous le recevez parce que quelqu’un de votre famille vous aime et vous considère comme important.
La douceur est fille de l’amour. Elle refuse de juger, de colporter des ragots ou de s’imposer aux autres, car elle n’a rien à prouver. Elle déteste lorsque la priorité est mise sur l’image, le budget ou l’agenda au détriment du service envers les autres. Elle se lamente lorsque nos engagements ou notre emploi du temps nous empêchent de nous occuper des pauvres, des jeunes, de tous ceux qui souffrent. La douceur est une qualité rare, difficile à trouver au sein d’une société qui n’admire que la brutalité. Tout nous encourage à accomplir notre tâche vite, dans les temps, même si cela nous oblige à fouler sous nos pieds tous ceux qui se trouvent sur notre passage. La réussite, les buts à atteindre coûte que coûte, le taux de productivité, voilà les mots qui comptent dans notre société, mais à quel prix ? La douceur n’a plus de place dans notre monde.
Paul était un ouvrier dynamique et puissant pour la cause de l’Evangile et pourtant il a écrit : “Nous avons fait preuve de douceur parmi vous, comme une mère qui prend soin de ses enfants” (1 Thessaloniciens 2.7). Une personne pleine de douceur agit avec tact, prend le temps d’écouter, de regarder les autres avec respect et délicatesse. Elle sait que pour grandir et se développer il faut faire preuve non de violence et de force brutale, mais d’encouragement et de soutien. Habillons-nous donc de douceur de sorte que, au sein d’un monde obnubilé par la dureté et l’intransigeance, notre douceur soit un témoignage de la présence de Dieu en nous.
Bob Gass.
18:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Répondez-vous immédiatement ?
“Il réunit les prêtres et les lévites et leur dit : allez dans les villes de Juda... Et dépêchezvous !” 2 Chroniques 24.5
Quand Dieu vous parle, répondez-vous immédiatement ? Votre travail pour le Seigneur deviendra fastidieux, vos dons perdront de leur spontanéité, si vos actions sont motivées par autre chose que votre désir de Lui plaire. Même les chefs spirituels les plus intègres vous décevront un jour, même les missions les plus respectées dérailleront et perdront de vue leur objectif initial. Quand Pierre demanda à Jésus :
“et à celui-ci, que lui arrivera-t-il ?” Il répondit simplement : “Que t’importe, toi, suis-Moi !” (Jean 21.21-22).
Cessez de regarder les autres chrétiens et tournez-vous vers Jésus (Lisez Hébreux 12.1-2). Il est parfois plus facile d’accepter notre propre lassitude et de vouloir tout laisser tomber plutôt que de persévérer. Nous faisons des dons sans voir de résultat, semons sans voir de moissons se lever ! Est-ce votre sentiment aujourd’hui ? Ne vous découragez pourtant pas ! “Nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas !” (Galates 6.9).
N’oublions pas les derniers mots ! Avant de goûter la joie de la présence du bébé, toute mère doit passer par les mois d’inconfort, de malaise et de souffrance. Mais une fois l’enfant dans ses bras, elle peut oublier tout cela et dire que cela en valait la peine. Ne perdez pas de vue votre objectif. Pensez aux paroles de Daniel : “Ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme des étoiles à toujours et à perpétuité” (Daniel 12.3). Dieu est en train de former Son cabinet ministériel et de recruter Son assemblée législative, pour Son royaume à venir ! Ce que vous faites ici-bas, en ce moment, détermine votre position dans Son futur gouvernement. Jésus a dit : “Quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est Mon disciple, Je vous le dis en vérité, il ne perdra pas sa récompense !” (Matthieu 10.42). Rien de ce que vous ferez en Son nom ne sera oublié. Aussi, la prochaine fois qu’Il vous demandera de faire quelque chose immédiatement, empressez-vous de le faire sans hésiter !
Bob Gass.
18:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
04/12/2010
L’or de Noël, il est en toi.
Noël, Noël !
Jésus naît à notre monde
Savourons la joie de ce cadeau inouï,
Dans cette vie nouvelle donnée à notre Terre
S‘accomplit la promesse de Dieu.
Jésus, enfant de gens ordinaires,
Devant eux, toutes les portes se ferment.
Sans doute ne valent-ils pas la peine
Qu’on leur fasse de la place.
Jésus, si fragile, vulnérable,
Dès le départ menacé,
Emmené hors d’Israël pour fuir la violence d’Hérode,
Que peut-on attendre d’un sauveur que l’on cache ?
Que peut-on attendre d’un monde injuste et dur,
Où des enfants, des jeunes,
Des femmes et des hommes
Sont fragilisés, exploités,
Rejetés,
Trop souvent découragés,
Résignés jusqu’au bout du silence ?
Ils ne font pas partie des « gagnants »,
Des « bien nés ».
En ce jour de Noël,
Quel chamboulement !
Les gens les plus petits,
Ont du prix,
Ils sont même hors de prix !
C’est ça que nous révèle l’Enfant de Noël !
T’es pas comme moi, et alors ?
Les derniers sont les premiers,
Les étrangers, les bienvenus,
Les jeunes des cités attendus
Les filles, les femmes ont toute leur place,
Tous les êtres humains sont aimés :
Les vieux, les malades,
Tous également dignes,
Tous sacrés,
Ils sont à l’image de Dieu.
Jésus met à notre portée
Un Royaume nouveau,
Révolutionnaire,
Un avenir donné à notre Terre,
En pièces détachées.
Pour l’assembler, tous les Hommes sont embauchés !
Chaque geste de fraternité,
Chaque combat pour la dignité,
Le respect, le vivre ensemble,
L’accès pour tous à une culture de qualité
Le maintien des systèmes de solidarité : chômage, santé, retraites,
Chaque action contre la fermeture des écoles, des entreprises,
Des services publics,
Chaque acte de résistance à la maltraitance des enfants,
Des jeunes, des travailleurs
Qu’ils soient français ou étrangers sans papiers,
Chaque lutte en faveur de la justice sociale,
Ici et partout dans le monde,
Réalise la promesse d’alliance faite par Dieu aux Hommes :
L’amour l’emportera sur la haine et la violence
La vie vaincra la mort.
En ce temps de Noël,
Laissons-nous embaucher,
Laissons Jésus nous rappeler l’exigence d’aimer,
Comme lui, jusqu’au bout.
Alors, apôtres de l’Amour,
Engagés auprès de ceux qui bousculent la fatalité
D’un monde voué à l’inégalité,
Habités d’une formidable Espérance,
Remplis de la joie de Noël,
Nous pouvons TOUT !
Message proposé par les membres de la Mission ouvrière.
18:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LES BLOGS AMIS., POÉSIE, POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES., Prières, Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/12/2010
Durant ce temps de l’Avent.
Le jour de notre baptême, nous sommes devenus temples de l’Esprit-Saint et nous avons été brûlés du feu de ce même Esprit en vue de la mission. L’image du feu est une de celles que préfère la Bible pour nous parler de la présence mystérieuse de l’Esprit de Dieu. Certes, elle a de quoi inquiéter car le feu consume, détruit. Mais les espaces ravagés par le feu ne se révèlent-ils pas ensuite particulièrement fertiles en raison de l'enrichissement des terres grâce aux résidus calcinés ? Nous pouvons établir ici un parallèle avec les effets du baptême où la flamme de l’amour de Dieu a commencé à consumer en nous le vieil homme pour que sur ses débris, l'homme nouveau puisse grandir et porter du fruit. Ce vieil homme, c'est tout ce qui en nous, n'appartient pas au Christ. C’est ce paradoxe d'un feu purificateur allié à une nouvelle fécondité qui est suggéré lorsque Jean-Baptiste associe l'eau baptismale à une flamme, source d'une moisson abondante : « Moi, je vous baptise dans l'eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas » (Cf. Evangile)
Dieu, qui n’est que Charité veut nous purifier par le feu de son amour jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à détruire en nous et qu’Il soit notre béatitude. C'est nous qui déterminons, par notre attitude intérieure d’accueil ou de refus de la grâce, comment nous allons vivre sous ce regard d'amour qui est un feu incandescent. Il s’agit donc de consentir à la destruction en nous du vieil homme pour que puissent germer et grandir les valeurs du Royaume. Nous convertir c’est consentir à cette épreuve du feu en nous. Et Jean-Baptiste nous rappelle qu’il y a urgence : « Convertissez-vous car le Royaume des cieux est tout proche ».
Quelles sont ces valeurs du Royaume apportées par le Seigneur et qu’il veut faire grandir en nous pour porter un fruit de vie ?
Tout d’abord, l’authentique justice fondée non pas sur les apparences et l’ouï-dire mais sur la vérité : « Il ne jugera pas d'après les apparences, il ne tranchera pas d'après ce qu'il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays » (Cf. 1ère lecture).
Ensuite, la paix véritable, œuvre du Messie, qui transforme la nature et agit sur le cœur des hommes : « Le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l'ourse auront même pâturage, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra, sur le trou de la vipère l'enfant étendra la main » (Cf. 1ère lecture). Cette paix rassemblera juifs et païens, et plus largement tous les hommes de toutes langues, peuples et nations, dans la louange d’un même Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ : « Ainsi, d'un même cœur, d'une même voix, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ » (Cf. 2ème lecture).
A la paix, ajoutons l’espérance dans la persévérance et la consolation que donnent les Ecritures, où l’homme trouve tout ce que Dieu a voulu révéler pour son salut : « Tout ce que les livres saints ont dit avant nous est écrit pour nous instruire, afin que nous possédions l'espérance grâce à la persévérance et au courage que donne l'Écriture » (Cf. 2ème lecture).
Enfin, une existence vécue en portant un fruit de charité, à l’image de celle de Jean-Baptiste.
« Durant ce temps de l’Avent, puissions-nous nous laisser embraser par le Feu de l’Esprit pour devenir nous-mêmes dans le Christ des torches vivantes de charité, des témoins vivants de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Ce sera la manière la plus belle et la plus féconde de préparer les chemins du Seigneur dans le cœur de ses enfants. »
Frère Elie.
11:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/12/2010
L’avent est le temps des veilleurs.
L’avent est le temps des veilleurs. Nous avons à accepter de traverser la nuit et le silence de l’attente. Pour affiner notre sens de l’écoute. Pour nous ouvrir aux choses essentielles. Pour accueillir celui qui vient. Autrement dit, il nous faut respecter ce silence ; il nous faut renoncer à le transpercer de nos « Seigneur, Seigneur » qui voudraient mettre fin à l’attente et voir notre désir immédiatement comblé. Chaque chose vient en son temps. Nous attendons l’enfant-roi qui va venir ; préparons-nous soigneusement. À vouloir trop nous presser, à refuser d’apprendre à veiller, nous risquons de manquer le fruit inattendu qui se prépare dans la nuit de notre foi. Car celui que nous attendons a toujours quelque chose d’inattendu.
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21:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |