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13/02/2010

L'AMOUR DOIT NOUS PORTER.

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Souviens-toi, c'était un Jeudi. Nous avions bu un café lorsque tu me présentas ta carte de visite. Une identité nouvelle venait d'entrer subrepticement dans ma chair. Puis dans ma conscience. Par la voie téléphonique, je tentais de rejoindre ma conscience. Ta voix, le tempo, le son , le vibrato de ta voix comme une musique nouvelle aux rythmes féeriques. Combien de temps aura-t-il fallu pour que je vole un baiser à tes lèvres distraites. Je ne sais...Le temps marche avec l'intensité des souvenirs ou il trébuche, peu importe.
Tout cela était bien, presque un état new âge à domicile. Et pourtant, l'amour doit nous porter plus loin que cette béatification béate. Il me fallait monter vers les sommets des sentiments domptés.Il me fallait voir dans ton corps autre chose qu'un assouvissement de désirs. Sans négliger pour autant la fulgurance de la sexualité. L'art sacré des corps qui s'épousent. Je savais que tu possédais un autre visage enfoui dans tes entrailles. Une sorte de marée nocturne cachée dans les flots silencieux. Un océan de cristal délicat et précieux. Les années te dévoilent tel un ciel qui se déchire ou se défait de ses nuages pour donner son soleil.
Et l'amour se construit, se tisse au fil du temps. Ton sourire est devenu mon printemps. Il faut de la patience pour aimer vraiment. Et non se satisfaire d'une présence dont les mystères renforcent l'absence.
Aimer est un art, j'en suis certain. Pardonne-moi, je ne suis pas encore devenu ce grand artiste de tes rêves. Je tente de parvenir à satisfaire ce que tu attends de moi. Vivre d'amour ce n'est pas s'enfouir dans les sables fusionnels et mouvants de l'autre. Vivre d'amour, c'est découvrir peu à peu avec respect, délicatesse la beauté de tes attraits. Et ne pas vouloir absolument pénétrer dans ton jardin secret. Tes fleurs cachées demeurent les parures de ton cœur. T'aimer, c'est à la fois entretenir des souvenirs vécus ensemble et marcher de façon à ce que les habitudes ne nous figent pas dans des rites immuables.
T'aimer, c'est t'écouter vivre à la grâce de tes pas. C'est te faire confiance même quand tu n'es pas là. Aimer souvent, c'est dire je t'aime puis se taire. Pour laisser à demain la création d'un nouvel Univers. Aimer, c'est regarder toutes les deux dans la même direction à condition que ce ne soit pas la télévision. T'aimer, c'est construire notre histoire dont nous sommes les acteurs actifs. Le synopsis doit être écrit avec la force des mots. Car aimer ce n'est pas bâtir sa maison sur de l'eau. Aimer c'est entendre le murmure du vent dans tes cheveux te dire que nos corps sont prêts pour le départ. T'aimer c'est te contempler tel un chef d'œuvre d'une peinture inventée, par nous. T'aimer c'est te le dire sans cesse sans me lasser. Et profiter de la St Valentin pour te le redire et te le prouver. Souviens-toi de ce Jeudi ensoleillé où nos destins se sont définitivement croisés.
Je t'Aime mon Tendre Amour pour la Vie !!!
 
Bruno LEROY.

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12/02/2010

Les petits frères des Pauvres sont riches d'Humanité.

 
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Dans un monde où seul le rendement compte, où les humains sont réduits à leur capacité de produire. Contrairement, à ce que instinctivement, nous pensons, ce ne sont pas les jeunes les plus exclus de nos systèmes de production. La productivité demeure encore dans les possibles de leurs facultés au regard de leur âge. Ils ont l'énergie suffisante pour assumer notre société de marchandisation. Hélas ou heureusement, bien souvent ils ne veulent pas participer et se rendre complices des rouages capitalistes. Ce sont des prophètes sans le savoir. Mais, il est une autre dimension de notre société qui semble être de plus en plus ignorée, sauf le temps des élections. Ce sont les personnes âgées, que l'on nomme ainsi par fausse compassion pour ne point les heurter. Autrefois, nos disions les vieux, les vieilles avec un respect sans mesure.
 
Aujourd'hui, une Association à caractère exceptionnel décide de leur donner une seconde vie. Depuis, leur fondateur chrétien, Armand Marquiset, lucide au point de s'insurger contre la misère de nos vieux amis. Les petits frères des Pauvres, réfléchissent, agissent pour que leur devise, des fleurs avec du pain, prennent figure d'une renaissance. Des milliers de Bénévoles sont au service des seniors, mémoire vivante de notre humanité. Ces bénévoles sont formés par l'association mieux que des éducateurs. La bonne volonté est bien en soi mais la volonté de compétence est préférable. Le cœur voit ce que la raison ignore. La raison voit ce que le cœur obscurcit parfois. Il faut une juste mesure, un détachement aimant pour accompagner les plus pauvres et les plus meurtris sur le chemin der la vie.
 
Les petits frères possèdent une imagination débordante pour mettre de la chaleur humaine chez nos vieux amis. Des vacances sont organisées pour les valides et les moins mobiles. Des activités artistiques et culturelles sont mises en place toute l'année. Des repas conviviaux redonnent le sourire aux visages les plus sombres. Tuer cette solitude qui tue nos anciens, voilà l'objectif premier des petits frères.
 
Même si le fondateur était chrétien, le prosélytisme est proscrit par respect pour l'être souffrant. Chaque personne accompagnée est unique et indissoluble. Il faut honorer dans la confidentialité la plus absolue, l'histoire de chacun.
 
Les petits frères des Pauvres ont besoin d'accompagnateurs bénévoles qui offriront leur dynamisme éclatant pour semer la Joie dans l'âme de nos anciens. Et les aider aussi lorsque les Administrations veulent leur chagrin. Depuis des années, je suis admiratif du travail que les petits frères effectuent même au niveau souvent insalubres des logements dans lesquels survivent nos vieux.
 
Alors, plutôt que vous insurger dans votre propre solitude, si vous mettiez les valeurs de Fraternité en actes. Plutôt, que vomir sans cesse sur une société qui ne répond pas aux besoins de tous. Vous engager pour changer l'aspect de notre Humanité serait un acte hautement spirituel. Concrétiser cet esprit fraternel qui fait la richesse des petits des Pauvres.
 
Assez de ces personnes qui ne sentent plus le parfum premier de l'évangile. Celui de devenir révolutionnaire en vivant avec le Christ une fraternité authentique. Assez de ces jeunes devenus vieux et laissent crever dans les hôpitaux nos anciens dans une déréliction sans nom. Engagez-vous, plutôt que vous victimiser sur vos propres problèmes souvent imaginaires. Devenez libres de vous donner aux autres et de préférence aux plus souffrants. Je n'écoute désormais que les cris de ceux ou celles qui s'impliquent vraiment pour que notre société soit plus respirable.
 
Les petits frères des Pauvres sont riches de Fraternité. Ils cultivent cette fleur chaque jour que Dieu fait. Devenir bénévole auprès des salariés des petits frères, c'est donner à sa vie le soleil qui lui manquait en se donnant totalement aux plus âgés de nos frères en humanité. Demain, il sera trop tard pour vous engager. L'engagement est un " oui " pour améliorer le destin d'autrui. Et c'est un " non " profondément révolutionnaire face à notre monde déshumanisé.
 
 
Bruno LEROY.
 
Éducateur Social.
 

18:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

VALENTIN LE SAINT DE L'AMOUR.

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Un prêtre de Rome


Valentin était un médecin devenu prêtre à Rome au IIIème siècle. En 268, l'empereur Claude II le Gothique fit abolir le sacrement du mariage. Il trouvait que les fiancés faisaient de mauvais soldats à cause de leur dépendance à leur famille. Saint Valentin, qui mariait les couples en secret, fut démasqué et arrêté. Pendant sa captivité, il se lia d'amitié avec la fille aveugle d'Astérius, son geôlier, qui retrouva miraculeusement la vue. Il fut décapité à Rome le 14 février 268 ou 270, puis enterré sur la voie Flaminienne où on lui rendit un culte. Depuis le XVème siècle, il est considéré comme le saint patron des amoureux. Ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni qui connu le même sort.

Un évêque de Terni


Ce Valentin fut sacré évêque de Terni, près de Rome dans l'Ombrie, en 203. Célèbre pour ses vertus et ses miracles, il fut appelé à Rome par un philosophe païen nommé Craton, dont le fils était atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit en échange de la conversion de toute sa famille au christianisme. A la suite de ce miracle, plusieurs conversions eurent lieu. Un préfet du nom de Placide fit décapiter Valentin pour avoir troublé le culte impérial. Il fut décapité à Rome vers 273.

Un évêque itinérant de Rhétie


En Allemagne, Saint Valentin fait plutôt référence à l'évêque missionnaire de Rhétie, dans les Alpes centrales. D'abord moine dans un monastère, il fit bâtir une église à Maïs où il vécut. Il fut représenté comme le protecteur des enfants épileptiques. Il meurt vers 440.

La fête des Lupercales


Célébrée le 15 février, le jour du Printemps dans l'Antiquité, en l'honneur de Lupercus, dieu de la fertilité et de la fécondité, cette fête païenne est liée aux origines de la ville de Rome. Son nom signifie "loup" en latin et vient du Lupercal, la grotte au flanc du Mont Palatin dans laquelle la Louve aurait allaité les jumeaux Romulus et Rémus qui fondèrent la ville. Les Lupercales deviennent la grande fête du printemps et de la fertilité.

Le déroulement des festivités


Trois étapes rythmaient la fête : le sacrifice d'un bouc, la course des prêtres luperques pendant laquelle ils fouettaient les femmes avec des lambeaux de peau de l'animal et le banquet. Les Romains aimaient les jeux de hasard. Ils organisaient une sorte de loterie conduisant les jeunes hommes à tirer au sort dans une urne le nom d'une jeune fille qui devait rester en leur compagnie durant tout le banquet. Parfois les couples tombaient véritablement amoureux et se mariaient. Cette tradition était dédiée à Junon, la déesse du mariage.

La naissance de la Saint Valentin


Le pape Gélase Ier obtint l'abolition des Lupercales en 495, jugeant cette fête religieuse trop décadente. Les Lupercales furent ainsi un des derniers rites païens à disparaître de la Rome devenue progressivement chrétienne. Pour en effacer le souvenir, l'Eglise aurait choisit d'honorer la mémoire de Saint Valentin le 14 février à titre de protecteur des couples.

Cupidon, enfant du désir


En latin, "Cupido" signifie désir. Dans la mythologie gréco-romaine, il est appelé Eros en Grèce et est le fils de Vénus, déesse de l'amour. La légende raconte qu'il rendait les hommes amoureux en transperçant leur cœur de ses flèches d'argent. Il est surtout connu pour être le jeune dieu qui tomba sous le charme de Psyché, la plus belle des trois filles d'un roi, dont l'histoire est racontée dans le roman de l'écrivain romain Apulée. Dans l'art il est représenté par un enfant nu, parfois ailé, muni d'un arc et de ses flèches. Ses yeux sont parfois bandés ce qui traduit l'aveuglement lié à l'amour.

Le cœur, rouge passion


La représentation du cœur est depuis longtemps liée aux sentiments amoureux. Les Romains croyaient qu'il contenait l'âme et le foie était l'organe de l'amour. Leur couleur rouge est le symbole d'un amour fidèle depuis l'Antiquité. Aujourd'hui, les cœurs prêtent leur forme à des objets de décoration conçus spécialement pour l'occasion.

Le billet doux, des baisers par milliers


L'échange du billet doux remonte à l'époque de Saint Valentin de Rome au IIIème siècle. Avant sa lapidation, la légende raconte qu'il adressa un message à la fille de son geôlier à l'intérieur duquel il signa "Ton Valentin". De là naît la coutume d'échanger des vœux, appelés "valentins", pour l'occasion. Aujourd'hui les billets doux sont devenus la correspondance la plus abondante après Noël.

Les croix en guise de signature

La tradition d'achever un billet de trois petites croix remonte au début du catholicisme et symbolise la foi chrétienne. Elles font référence au martyr Saint-André, premier apôtre de Jésus-Christ. Il aurait été crucifié à Patras sur une croix en forme de X, d'où son nom de croix de Saint-André. Au Moyen Age, la croix fut également une signature pour les personnes ne sachant pas écrire. Lorsque l'on signait d'un X, il fallait l'embrasser devant des témoins. Cette coutume avait valeur de serment et donna naissance à la tradition du baiser.

Les oiseaux, messagers du coeur


La mi-février marque le début de la saison des amours pour certains oiseaux. Au Moyen Age, une croyance se répandit en France et en Angleterre selon laquelle les oiseaux étaient considérés comme des messagers du printemps et de l'amour. Cette légende est racontée dans les écrits de l'auteur anglais Geoffrey Chaucer au XIVème siècle. Si une jeune fille voyait un rouge-gorge, elle épouserait un marin, un moineau, elle ferait un mariage heureux avec un homme peu fortuné et un chardonneret, elle épouserait un homme riche.

12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/02/2010

TÉMOINS DE LA LUMIÈRE.

Le Seigneur demande à ses auditeurs d’ouvrir leur intelligence et leur cœur : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur ».

En conséquence, la priorité n’est pas aux gestes et aux rites qui sacralisent notre quotidien mais à la lutte contre les souillures intérieures. Le chrétien ne cherche pas à être reconnu comme tel par ses pratiques, mais il doit se révéler en étant le sel de la terre. Il est le grain de sel intimement uni aux aliments pour en relever la saveur. Consentant aux mouvements de la grâce en lui, il enseigne à vivre en enfant de Dieu en vivant pleinement de l’Esprit filial. Ce qu’il nous faut craindre est le mouvement intérieur qui nous rend complice du Tentateur et nous conduit à la séparation d’avec Dieu, au péché. « Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses (…).Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

Seigneur, montre-nous l’importance de la prière : elle nous rend docile aux sollicitations de ton Esprit ; apprends-nous la vigilance du cœur : nous serons des témoins de ta lumière.



Frère Dominique.

22:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/02/2010

JE VOUS SALUE MARIE PAR SERGE LAMA.


Serge Lama - Je vous salue Marie

Écoutez bien la courte interview en fin de chanson. Les propos tenus par Serge Lama sont à la fois interrogeants et surprenant.

Moi, qui suis passionné par ce chanteur-poète, j'avoue n'avoir jamais entendu cette sublime chanson.

Sa vérité me fait dire que cet homme est un immense artiste ( de Dieu, qui sais ? ).

Bien Fraternellement, Bruno.

14:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/02/2010

JE T'AIME PAR BRUNO LEROY.

Malgré quelques balbutiements dans certaines phrases où les mots cherchent leur orthographe. Josiane Arambel sait retraduire par de splendides images des émotions. Je dirai même que cela dépasse le stade émotif pour devenir ontologique. L'amour cette raison de vivre à laquelle je puise ma force d'espérer en l'humain quoiqu'il en coûte. L'amour ce regard spirituel et profond sur les êtres rencontrés. L'amour cette respiration de l'âme sans laquelle je ne saurai exister. J'ai tout donné à l'amour de moi-même, de mon prochain et des autres. L'amour que Dieu alimente par la contemplation, l'adoration, la prière. L'amour devient alors comme une poésie sans mots. La vie seule peut recharger les piles de mon amour et dire, je t'aime, dans un dernier souffle. Merci Josiane Arambel pour cette vidéo pleine d'amour.
Bruno LEROY

18:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/02/2010

C'est la vie que vous menez qui doit être poétique.

 
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Quand on va dans les rues ou les magasins, quand on prend le train, l'autobus ou le métro, on ne voit presque partout que des visages ternes, tristes, crispés, fermés, révoltés. Eh bien, ce n'est pas un beau spectacle !
 
Et même si on n'a aucune raison d'être triste ou malheureux, en passant par là on est désagréablement influencé: on rentre chez soi avec un malaise qu'on communique à toute sa famille. Voilà la vie déplorable que les humains sont continuellement en train de se créer mutuellement. Pourquoi ne font-ils pas l'effort de présenter partout un visage ouvert, souriant, lumineux?
 
Ils ne savent pas comment vivre cette vie poétique grâce à laquelle ils seront émerveillés les uns des autres. La véritable poésie n'est pas dans la littérature, la véritable poésie est une qualité de la vie intérieure. Tout le monde aime la peinture, la musique, la danse, la sculpture, les arts, alors pourquoi ne pas mettre sa vie intérieure en harmonie avec ces couleurs, ces rythmes, ces formes, ces mélodies ?

C'est la poésie que l'on aime chez les êtres et que l'on cherche chez eux: quelque chose de léger, de lumineux, que l'on a besoin de regarder, de sentir, de respirer, quelque chose qui apaise, qui harmonise, qui inspire. Mais combien de gens, qui n'ont pas encore compris cela, vivent sans jamais se préoccuper de l'impression pénible qu'ils produisent sur les autres. Ils sont là, désagréables, bougons, les lèvres serrées, les sourcis froncés, le regard soupconneux, et même s'ils essaient d'améliorer leur apparence extérieure par toutes sortes de trucs, leur vie intérieure prosaïque, ordinaire, ne cesse de transparaître.

Alors, désormais, cessez d'abandonner la poésie aux poètes qui l'écrivent. C'est la vie que vous menez qui doit être poétique. Eh oui, l'art nouveau, c'est d'apprendre à créer et à répandre la poésie autour de soi, à être chaleureux, expressif, lumineux, vivant !
Bruno LEROY.

13:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/02/2010

L'appel à l'amour.

 L'appel à l'amour (1)

« Que votre façon de vivre soit inspirée par l'amour. » Ephésiens 5.2

Si nous examinons avec honnêteté nos actions quotidiennes, nous sommes forcés de constater souvent un contraste énorme entre les choses qui, selon nos propres affirmations, sont les plus importantes dans notre vie et toutes celles auxquelles nous consacrons le plus clair de notre temps, de notre argent et de notre énergie ! Par exemple certains couples passent quatre fois plus de temps à regarder la télévision qu'à se parler. On dit qu'au sein d'une famille normale, les parents passent en moyenne quatre heures par jour les yeux fixés à leur écran de télévision, alors qu'ils expédient leurs courses en une heure et consacrent à peine six minutes à jouer avec leurs enfants ! Et bien sûr, le fossé s'élargit un peu plus tous les jours.

Dans le film "City Slickers" (titre français : "La vie, l'amour, les vaches"), l'acteur et humoriste Billy Crystal, debout devant les élèves de l'école de son fils, entreprend de leur enseigner une leçon qu'ils ne sont peut-être pas encore prêts à assimiler ! Voilà ce qu'il leur dit : « Appréciez jusqu'à la dernière goutte cette période de votre vie, les enfants, parce que c'est la seule où tous les choix sont encore possibles et cette période disparaîtra très vite. Tant que vous être adolescents, vous vous imaginez pouvoir tout faire et vous agissez donc en toute liberté. Entre vingt et trente ans, vous ne verrez pas le temps passer... Entre trente et quarante vous serez très occupés à fonder une famille, à gagner un peu d'argent, tout en vous disant : « Mais, qu'ai-je donc fait de ma jeunesse ? » Après quarante ans, vous vous mettrez à prendre du ventre, à acquérir un double menton, vous trouverez que la musique joue toujours trop fort et vous découvrirez, héberlués, que l'une de vos petites amies des années lycée vient de devenir grand-mère... Après 70 ans, on passe le plus clair de son temps à errer dans les galeries commerciales à la recherche du meilleur des yaourts bulgares, tout en marmonnant : « Comment se fait-il que les enfants n'aient pas encore appelé ? »

Si vous remarquez qu'un fossé se creuse entre ce que vous prétendez être important et ce que vous faites effectivement de votre vie, réagissez sans plus tarder ! Même si vous devez changer de manière radicale votre mode de vie, ne laissez pas passer l'occasion, elle risque de s'enfuir très vite !

L'appel à l'amour reste le plus souvent discret, n'attendez pas d'être acculé au mur pour vous décider à l'écouter !

Bob Gass

 
 
L'appel à l'amour (2)

« Que votre façon de vivre soit inspirée par l'amour. » Ephésiens 5.2

Il existe un concept économique pernicieux appelé « l'inertie active ». Il frappe une entreprise qui s'accroche à ses succès passés, comme à une planche de salut, pour lui permettre de surmonter des difficultés nouvelles auxquelles elle n'est pas préparée. Nous souffrons de ce même mal chaque fois que nous nous raccrochons à des engagements, pris dans le passé, mais qui n'ont plus de sens aujourd'hui. Ces choix, judicieux alors, peuvent même s'avérer aujourd'hui dangereux pour notre santé, notre famille ou notre bien-être spirituel. Et nous nous entêtons à les assumer jusqu'au jour où une crise grave submerge notre vie et nous force à adopter une position diamétralement opposée.

Prenez par exemple ce père, homme d'affaires très actif, dont la fille, se sentant trop longtemps délaissée, a décidé de fuguer et se retrouve soudain prisonnière de la drogue ; il trouve alors le temps et le courage de parcourir le pays en tous sens pour la retrouver avant de passer des semaines à rechercher la meilleure clinique de réhabilitation possible pour sauver son enfant. Ou encore cet homme et cette femme qui jusqu'à aujourd'hui ont été trop occupés chacun de leur côté pour s'intéresser l'un à l'autre ; le jour où ils se rendent compte que leur mariage part à la dérive, ils semblent tout à coup avoir assez d'argent et de temps pour consulter psychothérapeutes et avocats et payer les honoraires de chacun, sans compter la recherche de nouveaux appartements individuels. Ou encore ce bourreau de travail qui soudain se met à se poser des questions sur le sens de sa vie tout simplement parce qu'il vient de recevoir un rapport du laboratoire médical avec la mention « tumeur maligne ».

Le Dr. T. Johnson écrit : « Une partie du plaisir que donne la lecture d'un roman, c'est de ne pas en connaître le dénouement avant d'avoir tourné la dernière page, et d'imaginer rétrospectivement comment les personnages auraient pu agir différemment, s'ils avaient su comment leur histoire se terminerait. Dans la vie réelle, on ne peut se permettre ce luxe car, quand elle arrive à son terme, on ne peut plus rien y changer. Le vrai sens de la vie, c'est qu'un jour elle doit s'arrêter. Nous ne pouvons envisager comment vivre notre vie si nous ne comprenons pas d'abord l'importance de cette vérité incontournable : un jour, elle s'arrêtera. Et puis après qu'adviendra-t-il ? »

Prenez le temps de réfléchir cinq minutes sur le cours de votre vie : regretterez-vous plus tard d'avoir accompli certaines choses que vous êtes en train de faire aujourd'hui et regretterez-vous d'avoir négligé d'en accomplir d'autres ? La vie n'avance que dans un sens, en avant ; la marche arrière n'existe pas. Voilà pourquoi Paul nous conseille : « Marchez dans l'amour ».

Bob Gass

11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/01/2010

La Chandeleur présentation du Seigneur.


La fête des crêpes

La fête de la Chandeleur, qui a lieu le 2 février chaque année, est connue de tous comme étant l'occasion idéale de faire sauter des crêpes. Pourtant, si cette coutume populaire a beaucoup d'adeptes, en revanche la plupart des gens ignorent le sens et les origines de cette fête. Comme de nombreuses fêtes populaires, c'est une fête chrétienne qui puise un certain nombre de ses traditions dans les survivances de rites païens très anciens.

La "Présentation du Seigneur"

La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne appelée également "Présentation du Seigneur". En effet, les Chrétiens célèbrent à cette date le moment où Jésus est présenté au temple, 40 jours après sa naissance. Autrefois, on appelait également cette fête "Purification de la Vierge", car on célébrait en même temps les "relevailles" de Marie. Le terme de relevailles, un peu oublié de nos jours, désigne le moment où la jeune accouchée reprenait une activité normale et se rendait au lieu de culte pour se purifier.

Des "chandelles" à la "chandeleur"

La fête de la "Présentation du Seigneur" s'accompagnait autrefois d'une procession avec des cierges allumés. C'est ce qui explique le nom courant de cette fête, "chandeleur", qui vient du latin "candelorum" et signifie "chandelles". Si l'on allume des cierges lors de cette fête, c'est en référence à un évènement raconté par l'Évangile selon Saint Luc (2,21-40). En effet, lorsque Jésus fut présenté au Temple, il fut reconnu en tant que messie par Saint Siméon qui l'appela alors "Lumière du monde". L'utilisation des chandelles lors d'une procession nocturne est cependant antérieure aux coutumes chrétiennes puisque les Romains de l'antiquité et les Celtes avaient des rituels similaires, dont le but était de purifier la terre pour en assurer la fertilité.
Autrefois, les cierges bénis à la Chandeleur étaient soigneusement conservés par les fidèles qui les allumaient en cas de danger car on leur prêtait des vertus protectrices.

Crêpes, croyances et rituels !

A la Chandeleur, tout le monde, petits et grands, se plie avec plaisir à la tradition gourmande de faire sauter les crêpes. Savourer ce délicieux dessert léger et croustillant en est le premier intérêt, mais on peut suivre cette tradition également par superstition ou pour le côté symbolique de la crêpe...

Présage de bonheur...

D'une manière générale, faire sauter les crêpes à la Chandeleur est censé assurer un constant bonheur tout au long de l'année. Plus spécifiquement, les jeunes filles qui souhaitent se marier doivent faire sauter la crêpe six fois de suite sans la faire tomber. Une prouesse difficile à réaliser, mais qui leur garantira, d'après la légende, de rencontrer le fiancé idéal dans l'année. Enfin, faire sauter une crêpe en tenant une pièce de monnaie dans la main assurera la prospérité, tout comme le fait de conserver dans une armoire la première crêpe réalisée lors de la Chandeleur assurera de bonnes récoltes... C'est du moins ce qu'on dit, mais les résultats ne sont nullement garantis !

Symbolique de la crêpe

Pour les Chrétiens, la symbolique de la crêpe est évidente : par sa rondeur et sa belle couleur dorée, la crêpe symbolise le soleil, source de lumière. Elle rappelle ainsi la prophétie de St Siméon au sujet du Christ.
Cependant la crêpe de la Chandeleur n'est pas sans rappeler la galette de céréales que les Romains de l'Antiquité mangeaient en l'honneur de la déesse Proserpine. Ce qui incite à penser que la fête de "Présentation du Seigneur", instaurée vers le Vème siècle, visait à remplacer des rites païens qui perduraient encore. Quoiqu'il en soit, nous aurons tous plaisir à déguster des crêpes à la chandeleur, à moins que vous ne fassiez comme les Marseillais qui se régalent, le jour de la Chandeleur, d'un délicieux biscuit appelé navette.

Astuces pour faire de bonnes crêpes…

La pâte à crêpes peut être aromatisée de diverses manières selon les goûts de chacun. On peut y ajouter un alcool (liqueur à l'orange, cognac, armagnac ou rhum...) mais aussi de la vanille, de l'extrait d'amande amère, de la fleur d'oranger. Les habitués des chemins de campagne connaissent certainement le sureau, dont la fleur parfumée donne une saveur inimitable aux crêpes. Enfin, n'oubliez pas qu'un peu de sel et de sucre dans votre pâte lui donneront une texture et un goût incomparables. Et si vous avez vous aussi une astuce pour rendre vos crêpes plus gourmandes, venez la partager avec nous !

21:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/01/2010

J'AI CESSÉ DE VIVRE.

Dans son homélie pour la solennité de ce jour - la conversion de saint Paul - Benoît XVI soulignait que l’apôtre ne dit pas : « Je me suis converti », mais : « J'ai cessé de vivre » (Ga 2, 19) ; autrement dit : je suis une nouvelle créature. La conversion de saint Paul ne fut pas un passage de l'immoralité à la moralité, d'une foi erronée à une foi « correcte » ; mais elle consiste essentiellement dans le consentement à l'amour du Christ.

 Le zélé défenseur des traditions de ses pères découvre en un instant qu’il lui faut renoncer à vouloir mériter l’amour de Dieu, renoncer à la prétention d’être lui-même l’auteur de sa propre perfection, pour entrer dans l’humble accueil du salut offert gratuitement en Jésus, et se mettre sans réserve au service du Christ pour ses frères.

 


« Comme je n’y voyais plus à cause de l’éclat de cette lumière » : nous avons sans doute tous à passer par cette nuit - entendons par la prise de conscience de la vanité de notre prétendu savoir sur Dieu - pour entrer dans « le nuage de l’inconnaissance », c'est-à-dire dans la nuée lumineuse de la foi pure, qui seule nous donne accès à la vraie connaissance.

 


C’est à chacun de nous que le Seigneur s’adresse par les paroles d’Ananie : « Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir celui qui est le Juste et à entendre la parole qui sort de sa bouche. Car tu seras pour lui, devant tous les hommes, le témoin de ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi hésiter ? Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant le nom de Jésus ». Certes nous avons déjà reçu le baptême ; mais n’est-il pas vrai qu’il sommeille au fond de nos vies enlisées dans les préoccupations de ce monde ?

 

 Mais aujourd’hui le Seigneur fait grâce : « Son amour envers nous s'est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur ! » Ne laissons pas passer cet instant de sa visite, réveillant en nous le désir de le suivre ; retrouvons l’enthousiasme des premiers jours de notre conversion, et comme St Paul, accueillons la Parole du Christ qui nous envoie dans la puissance de l’Esprit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ».

Père Joseph-Marie.

18:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |