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12/05/2008

Les disciples ont oublié de prendre du pain…


Jésus, qui vient de laisser sur la rive des pharisiens mal intentionnés, tente de les soustraire à ces vaines préoccupations, et les prévient contre le levain, symbole de la corruption, des pharisiens et d’Hérode. Le levain est un ferment actif, c'est-à-dire que les projets funestes des ennemis de Jésus suivent leur cours de visent également les disciples.

Mais, à considérer que la parole de Jésus ait été entendue, elle n’a fait que renforcer le souci des disciples pour des questions matérielles, le levain évoquant le pain qu’ils n’ont pas pensé à acheter et qui va bientôt manifester douloureusement son absence.

Combien plus douloureux pour Jésus est l’entêtement de ses apôtres ! Il leur manque la foi. C’est le sens des versets du prophète Jérémie que cite Jésus : « Avec leurs yeux, ils ne voient rien ; avec leurs oreilles, ils n’entendent rien ». La profondeur de la Parole et de l’action de Jésus échappe totalement aux disciples.

Comment est-il possible qu’en vivant si près de lui, en partageant son intimité, en recevant directement de lui l’explication de la grandeur du projet de Dieu sur son peuple, comment est-il possible qu’ils ne comprennent pas ? Comment est-il possible qu’en étant instruits de la richesse du trésor de l’Eglise, en nous approchant régulièrement de l’autel du Sacrifice, en recevant de nos pères l’explicitation de la grandeur de notre foi, comment est-il possible que nous doutions encore de l’implication immédiate et réelle de notre quotidien dans notre destinée surnaturelle ? Le reproche de Jésus nous est fait à nous comme aux disciples.

Ne voyons-nous pas ? Avons-nous oublié ? Par ces deux questions de Jésus espère nous réveiller. Depuis le jour de notre baptême, nous avons reçu l’Esprit Saint qui a bouleversé notre regard. Par lui, nous pouvons discerner dans l’Hostie consacrée la présence de notre Dieu. En nous approchant de la table de la Parole, nous avons entendu l’enseignement de notre Maître, qui nous a assuré qu’il était avec nous jusqu’à la fin des temps. Que nous faut-il de plus ? Qu’avons-nous à nous inquiéter encore pour ce qui n’est finalement que second.

« Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? » demande Jésus. Que nous ayons failli à notre devoir ou à quel tache, aussi importante et nécessaire soit-elle, ne nous est pas reproché par Jésus. Ce dont il souffre, c’est de constater que nous nous lamentons sur nous-mêmes comme si nous ne pouvions compter que sur nous, sur nos propres forces, pour nous tirer d’affaire. Notre Seigneur, qui s’est livré pour nous, qui a donné sa vie pour que vivions de la sienne, n’est-il donc pas concerné ? Ne peut-il donc rien pour nous ?

Jésus est celui qui a donné du pain pour cinq mille hommes ; et il est resté douze paniers. Il a encore rompu le pain pour quatre mille hommes ; et il est resté sept paniers pleins. Le contraste est frappant. Il suggère que même s’il était possible d’en rester au signe, nous ne devrions pas prendre confiance en Jésus. Lui qui nourrit les foules, peut nourrir douze disciples. Penser ainsi n’est même pas entrer dans l’ordre de la foi, c’est une simple logique humaine. Faut-il que nos yeux vraiment fermés, faut-il que nos oreilles soient vraiment bouchées pour ne pas en prendre conscience.

« Vous ne comprenez pas encore ? » La question de Jésus résonne comme une invitation. Vous avez la foi, suggère-t-il, raisonnez selon ce que vous enseigne votre foi. Votre foi dit que Dieu est bon, qu’il est Père. Placez votre confiance en lui, en toutes circonstances.

Alors ouvrons nos yeux qu’il a éclairé de la lumière de son Esprit, ouvrons nos oreilles que l’Esprit de Vérité a préparées à entendre la Parole, ouvrons nos cœurs à la Présence aimante de celui qui brûle de remplir la vacuité de nos quotidiens. Ne nous préoccupons que de l’essentiel, vivre dans l’Esprit, et tout le reste, notre Seigneur s’en chargera par surcroît. Souviens-toi ! Ecoute, Israël !

Frère Dominique.

20:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/05/2008

« Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire ».

« Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire ». On comprend que Jésus soupire profondément : lui qui ne se lasse pas de faire le bien - il vient de multiplier les pains (Mc 8, 1-10) - pour manifester aux hommes son amour, ne reçoit en réponse que déni, méfiance, soupçon. Les pharisiens avaient disparu de la scène ; sans doute pour se concerter et décider de la stratégie à mettre en place pour éliminer ce Rabbi de Nazareth dont l’influence leur fait de l’ombre. Survenant à l’improviste, ils « se mettent à discuter avec Jésus » : le verbe désigne une joute rationnelle comportant une certaine animosité. Leur but est de mettre Jésus « à l’épreuve », sous-entendu : dans l’espoir de le discréditer aux yeux de la foule. « Ils demandent un signe venant du ciel ». L’interpellation est d’autant plus surprenante qu’ils ont certainement entendu parler de la multiplication des pains. Si ils ont néanmoins une telle exigence, c’est donc qu’ils ne considèrent pas que ce miracle atteste le pouvoir divin de celui qui l’a posé ; ils n’interprètent pas ce signe comme « venant du ciel ». Ils veulent une preuve plus convaincante, qui manifesterait indubitablement que Dieu est à l’œuvre dans les faits et gestes de Notre-Seigneur.
Or une preuve contraignante n’est plus un signe car elle ne nécessite plus d’interprétation. La preuve s’impose à nous alors que le signe nous invite au risque de l’interprétation ; il sollicite un engagement personnel dans la recherche d’un sens possible ; par le fait même, le signe met en route sur le chemin de l’identification de Jésus. C’est précisément ce que repoussent les pharisiens. Ils prétendent le connaître et n’acceptent pas de sortir du périmètre de leurs aprioris. Aussi n’est-ce pas Jésus qui refuse de donner des signes mais « cette génération » qui refuse de reconnaître aux miracles qu’il accomplit, la valeur de signes.
Inutile de poursuivre un dialogue de sourd : Jésus préfère quitter les pharisiens, et « remontant dans la barque, il partit vers l’autre rive ». Cette dernière précision est sans doute significative. « L’autre rive » désigne le rivage au-delà de la mer - entendons au-delà de la mort - où Jésus ressuscité va accoster au matin de Pâques. Même la résurrection ne sera pas un « signe » pour les pharisiens, qui croiront avoir classé « l’affaire Jésus » le vendredi saint.
Deux univers se séparent : ce monde clos, refermé sur lui-même, sur son prétendu savoir, poursuit sa course sans but, ayant refusé la main tendue de celui qui lui ouvrait pourtant la porte de la vie ; mais pour ceux qui ont cru en lui, un autre monde a surgi, tout illuminé de la gloire du Seigneur ressuscité, qui les accompagne « tous les jours, jusqu’à son retour » (cf. Mt 28, 20). Le premier monde fait chaque jour la une des journaux ; du second on ne parle pas, sauf quelques attardés qui, rassemblés en Église, font mémoire « d’un certain Jésus qui est mort, et qu’ils déclarent toujours vivant » (cf. Ac 25, 19).
Pourtant dans le secret des cœurs et au cœur du monde, son Esprit poursuit son œuvre. A ceux qui l’accueillent, il enseigne les voies discrètes de l’amour, pour qu’à leur tour ils soient des signes vivants du Royaume de justice et de paix, que leur Seigneur a inauguré et leur a confié.

« Seigneur, donne-moi la sagesse de pouvoir lire les signes de ta présence dans les événements de ma vie. Accorde-moi de pouvoir me réjouir même dans les épreuves que tu permets pour “vérifier la qualité de ma foi, me conduire à la persévérance et à une conduite parfaite” (cf. 1ère lect.). Je pourrai alors te rendre grâce et te bénir, “trouvant ma consolation dans ton amour, selon tes promesses à ton serviteur” (Ps 118). »


Père Joseph-Marie.

19:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/05/2008

Solennité de la Pentecôte.



©M. Costermans

 

 

La Pentecôte manifeste la présence libératrice de l’Esprit Saint. Il est l’Esprit qui donne la Vie ; il témoigne de la fécondité de Dieu ; il manifeste l’unité de son amour. La « première » Pentecôte se déroule juste après la Résurrection lorsque les disciples, alors sous l’emprise de la peur des Romains, sont tout heureux de voir Jésus : « Il répandit sur eux son souffle et leur dit : "Recevez l’Esprit Saint." » Jésus leur donne par deux fois sa Paix et celle-ci est pour eux profondément apaisante : ils sont « remplis de joie ». La « seconde » Pentecôte se déroule plus tard, au Cénacle, le cinquantième jour après Pâques. L’Esprit Saint remplit de sa présence toute la maison dans laquelle les disciples étaient réunis : « Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. » Ces « deux » Pentecôtes sont une invitation à partir en mission : celle d’annoncer que le Dieu de Jésus est le Dieu de la Paix pour toutes les nations parce qu’il pardonne tous les péchés. Pour vivre en enfants réconciliés par Dieu, l’Esprit Saint transmet ses sept dons, la crainte filiale, la piété, la science, la force, le conseil, l’intelligence, la sagesse. Avec eux, tout homme peut reconnaître que Dieu n’est qu’amour.

Accueillir ces dons est bien sûr possible pour nous, mais à la seule condition de ne pas rester seul : aux chrétiens de se tourner, avec un cœur confiant et avec toute l’Église, vers Dieu afin d’être « désaltérés par l’unique Esprit ».

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

 



 

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02/05/2008

La prière sacerdotale de Jésus à son Père.

D’un seul cœur ils

participaient à la prière." Ac 1, 12-14


"Si l’on vous insulte à cause du nom

de Jésus, heureux êtes-vous." 1 P 4, 13-16


"Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi."

Jn 17, 1-11



©F&L- D. Lefèvre

 

Juste avant de mourir à Jérusalem sur la Croix, Jésus prie. Sa prière sacerdotale est l’exemple type de la prière chrétienne. En effet, celle-ci est un chemin vers le Père, but de toute vie : « La vie éternelle, dit Jésus à son Père, c’est de te connaître, toi le seul Dieu, le vrai Dieu. » Lorsque le chrétien se tourne vers Dieu, il s’adresse à lui tout d’abord comme son Père, lui qui est l’origine de toute vie et de toute miséricorde. La prière du Notre Père n’est donc pas réservée seulement aux enfants ; elle est la prière de tous les enfants de Dieu, qu’ils soient petits ou grands. Pour connaître le Père, il nous faut aussi prier son Fils Jésus qui l’a glorifié sur la terre en accomplissant sa volonté. Il est « la porte » d’entrée de la vie éternelle : il rend à Dieu son Père la gloire qui lui est due. Comment nous aussi gagner la vie éternelle ? Simplement, en reconnaissant que Jésus est vraiment le sauveur du monde envoyé par le Père afin que nous soyons réconciliés en lui. C’est ce que font les apôtres après l’Ascension, fêtée jeudi dernier : ils se sont aussi réunis avec Marie pour prier Dieu et rendre grâce d’avoir vu la gloire du Père se manifester en son Fils Jésus.

Nous aussi, prions le Père, afin de connaître, comme des fils adoptifs, la gloire de Dieu. Prions sans cesse, même dans les souffrances quotidiennes : intercédons les uns pour les autres, avec le nom de Jésus dans le cœur. Il est le chemin qui mène au Père.

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

 

 

 

 


 

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25/04/2008

Être dans le monde sans être du monde.

Être dans le monde sans être du monde. Ainsi pourraît se résumer la condition du chrétien ici-bas. Dans l’évangile de ce jour, saint Jean nous rappelle que nous appartenons au Christ et non pas au monde en son sens négatif avec ses valeurs qui nous enchaînent plus qu’elles nous libèrent. Nous sommes « chrétiens », c’est-à-dire disciples du Christ. C’est lui qui est notre maître. Il nous a choisis en nous prenant dans le monde pour nous introduire dans une relation privilégiée d’amour avec lui. Dès lors, le fondement de nos actions et de nos paroles ne se trouvent plus dans le monde, dans la pensée commune du moment, mais dans la personne même du Christ.

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi. » Si nous sommes vraiment unis au Christ comme les sarments à la vigne, nous partagerons avec lui le rejet qu’il dut subir de la part de ce monde sous l’emprise du mal et du péché.
La qualité de notre communion au Seigneur se vérifiera donc aussi dans la réaction du monde à notre égard. En effet, on ne peut être à la fois du Christ et du monde. L’esprit du monde ne peut tolérer que quelque chose échappe à son pouvoir, à sa domination : « Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde […] ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. » C’est la seconde raison donnée par le Seigneur à la haine du monde à l’égard de ses disciples, révélant au passage l’enfermement et le repli narcissique d’un monde marqué par le péché et séparé de Dieu. C’est bien le sens que recouvre ici le terme « monde » : ceux qui demeurent dans les ténèbres parce qu’ils refusent d’accueillir la lumière venue éclairer tout homme (cf. Prologue de saint Jean).

Ces propos de Jésus nous mettent devant le combat spirituel qui habite chacune de nos journées. Car il ne s’agit pas de fuir notre condition humaine au cœur de la cité terrestre. Si Dieu nous a libérés de l’emprise du monde c’est pour qu’à son exemple nous puissions l’aimer en vérité, jusqu’au bout… : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. » (Cf. Jn 3, 16) Au deuxième siècle, l’auteur de l’épître à Diognète, en parlant des chrétiens, écrivait : « Ils aiment tous les hommes et tous les persécutent. On les méconnaît, on les condamne ; on les tue et par là ils gagnent la vie. Ils sont pauvres et enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout et ils surabondent de toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent leur gloire. On les calomnie, ils sont justifiés. On les insulte et ils bénissent. On les outrage et ils honorent. […] Châtiés, ils sont dans la joie comme s’ils naissaient à la vie. »

Décidément, comme nous le rappelle Jésus, « le disciple n’est pas au-dessus du maître ». Mais, le disciple sait aussi que le Maître a vaincu le monde. Il sait qu’en Jésus, mort et ressuscité, la vie a triomphé de la mort. Le disciple croit en la Parole de vie et de salut du Maître et n’a pas d’autre plus grand désir qu’elle vienne éclairer ceux dont les cœurs sont encore prisonniers des ténèbres.

« Seigneur, nous connaissons la soif de nos contemporains. Tu nous as fait la grâce de pouvoir nous abreuver à la seule Source capable de désaltérer le cœur de l’homme. Puissions-nous par le témoignage de notre charité jusqu’au cœur de l’adversité la plus violente conduire nos frères et sœurs en humanité à croire en toi et à reconnaître en toi celui qui donne sens à leur vie en ce monde ».

Frère Elie.

21:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/04/2008

L’annonce de l’Esprit de Vérité.

"Pierre et Jean leur imposèrent les mains

et ils recevaient le Saint-Esprit." Ac 8, 5-17


"C’est le Seigneur, le Christ, que vous devez

 reconnaître dans vos cœurs comme le seul Saint."

1 P 3, 15-18

"Le Père vous donnera un autre Défenseur

qui sera pour toujours avec vous." Jn 14, 15-21



©F&L-C.Deher


 

Jésus ne nous laisse jamais seuls, nous ne sommes jamais perdus si nous vivons de manière authentique la foi chrétienne. La vie chrétienne est en effet histoire de communion, non seulement avec le Dieu trois fois Saint, mais aussi avec l’Église. Lors de l’annonce de son départ prochain, Jésus promet la venue d’un Défenseur, le Paraclet qui est le Saint-Esprit envoyé par la source de tout amour, le Père de Miséricorde. Cet « Esprit de vérité » révèle combien « Dieu est amour » et que cet amour s’est parfaitement manifesté en Jésus-Christ. L’homme n’est donc jamais orphelin, ni un SDF spirituel, s’il invoque cet Esprit Saint. Celui-ci vient non seulement intérioriser en chaque personne la présence du Christ – il est l’exégète du Fils – mais il accomplit également les œuvres du Père dans la vie des hommes. Cela n’est possible qu’en respectant les commandements de Dieu, c'est-à-dire en conformant la vie quotidienne à l’amour de Dieu pour nous. Cette rectitude de vie n’est possible qu’en demeurant, grâce à l’Église, à l’écoute de la Parole, mais aussi en invoquant régulièrement cet Esprit de Vérité qui fait dans le cœur des hommes « le vouloir et le faire » de Dieu.

Il n’est pas possible d’aller à Dieu ou de rester fidèle à ses commandements d’amour par ses propres forces. Par contre, forts du Saint-Esprit, demandons à Dieu la grâce – et cela en est une – d’aimer Dieu afin qu’il manifeste par nos vies son amour.

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

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17/04/2008

Jésus, chemin vers le Père.

"La Parole de Dieu gagnait du terrain

et le nombre des disciples augmentait."

Ac 6, 1-7


"Vous aussi, soyez les pierres vivantes

qui servent à construire

 le temple spirituel." 1 P 2, 4-9

"Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. "

Jn 14, 1-12



©F&L-C.Deher

 

À l’adresse des disciples bouleversés par son départ prochain, Jésus les rassure en promettant « de leur préparer une place ». Le Christ insiste dans ce discours d’Adieu sur la nature de cette demeure. Demeurer avec lui dans la maison de son Père signifie être « avec le Père » comme lui-même demeure « dans » le Père : « Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père et le Père est en moi. » Le Père est ainsi présenté comme le but de la vie chrétienne, même si aller au Père n’est possible qu’en passant par le Christ, véritable icône du Père. Les apôtres, qui n’ont pas encore tout compris, loin s’en faut, se demandent en effet, à l’instar de Thomas, quel est le chemin pour y aller. La réponse de Jésus est limpide : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ; personne ne va au Père sans passer par moi. » Jésus-Christ est donc la « pierre angulaire » de l’édifice de la vie chrétienne, l’unique médiateur : il est la demeure spirituelle en qui nous pouvons devenir nous-mêmes membres de son Corps, qui est l’Église, et connaître le Père. Par sa présence vivante en nos vies, nous allons au Père et devenons ainsi des « pierres vivantes » d’un édifice spirituelle sur lequel la mort n’aura pas de prises.

Nous aussi, allons au Père, source sans fond de l’amour divin, pour vivre en communion avec Dieu. Pour ce faire, renouvelons notre confiance au Christ en posant des actes de foi.

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

 

 

 

 

 

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15/04/2008

CELUI QUI CROIT EN MOI.

« “Celui qui croit en moi”, c’est-à-dire qui s’attache à moi comme un disciple à son maître, celui qui s’unit à moi par les liens d’un sincère amour d’amitié, ce n’est pas seulement avec moi qu’il entre en communion, mais également avec Celui qui m’a envoyé, car je demeure en Lui comme Il demeure en moi (cf. Jn 10, 38). En réalité, c’est pour vous révéler son visage de Père qu’il m’a envoyé ; aussi “ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit”, afin que celui qui écoute mes paroles reconnaisse la voix du Père et qu’il le suive (cf. Jn 10, 4).
Ce que “je dis et déclare conformément au commandement du Père”, c’est qu’Il désire être également votre Père, pour vous combler de sa vie divine. Il est la Source de la Vie ; je suis le canal de la grâce par lequel vous pouvez vous approcher de la Source et boire les eaux vives de l’Esprit (cf. Jn 7, 37-38).
Il m’est difficile de vous parler de la vie divine, car depuis que le péché vous a séparés de Dieu, vous ignorez ce dont je vous parle. C’est bien pourquoi je suis obligé de faire appel à votre foi. Croyez moi : “Personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler” (Mt 11, 27). Or “Dieu est amour” (1 Jn 4, 8), lumière (cf. 1 Jn 1, 5) et vie. Et moi qui suis le Verbe, la Parole de Dieu, je suis depuis les origines auprès de Lui, car je suis son Fils unique, partageant sa divinité (cf. Jn 1, 1-2). “En moi est la vie, et la vie est la lumière des hommes” (Jn 1, 4) ; c’est pourquoi “moi, qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres” de la mort, mais qu’il ait la lumière de la vie. “Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé” (Jn 3, 17). Celui qui croit en moi et demeure fidèle à ma parole, échappe au jugement, car il connaît la vérité et la vérité le rendra libre (cf. Jn 8, 32).
Mais “celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles”, rejette Celui qui m’a envoyé, et se coupe par le fait même de la Source de la vie. Malheureux est-il : par son obstination, il demeure dans les ténèbres du mensonge et de la mort, prisonnier du démon auquel il fait inconsciemment allégeance et dont il réalise les desseins. Amen, amen, je vous le dis : “Si quelqu’un reste fidèle à ma parole, jamais il ne connaîtra la mort” (Jn 8, 52), car le jugement que je prononce de la part du Père est un jugement de miséricorde et non de condamnation. “Dieu en effet a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ; ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle” (Jn 3, 16), car “le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main” (Jn 3, 36). Oui en vérité : ceux qui écoutent ma voix, “je leur donne la vie éternelle : jamais ils ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a donnés, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Car le Père et moi, nous sommes Un” (Jn 10, 28-30).

« “Seigneur, que ton visage s’illumine pour nous, que nous puissions discerner ton chemin et connaître ton salut” (cf. Ps 66). Nous le croyons : après la loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité nous sont venues par toi, Jésus. Tu nous as conduits à connaître le Père (cf. Jn 1, 17-18) afin de nous donner part à ta gloire, celle que tu tiens de Lui comme Fils unique (cf. Jn 1, 14). A tous ceux qui t’ont reçu, ceux qui croient en ton Nom, tu as donné de pouvoir devenir enfants de Dieu (cf. Jn 1, 12). Que le souvenir de tes bienfaits garde nos cœurs et nos pensées dans l’action de grâce et la fidélité, maintenant et à jamais. »


Père Joseph-Marie.

22:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/04/2008

Jésus s’échappe toujours quand on croit le tenir…

Où trouver Jésus ? La foule n’est pas dupe : une seule barque est partie, et Jésus n’était pas dedans. Pourtant il n’est plus là où il a multiplié les pains. Et voici que ceux qui, alertés par la rumeur, arrivent de l’autre rive témoignent que Jésus n’y est pas… On repart donc sur l’autre rive.

Quelle confusion ! Hier, Jésus multiplie des pains sans que personne ne lui en fasse la demande, aujourd’hui, il disparaît et refuse de répondre aux prières. Voilà qui n’est pas sans rappeler certains moments de notre vie spirituelle. On cherche Jésus à droite et à gauche, on revient sur ses pas, mais il n’est pas là où on pensait, et voici qu’il apparaît là où on ne s’y attendait pas. Comment éviter les impasses et faire avec le Seigneur une rencontre véritable ?

Le problème est qu’au départ, les gens ne savent pas exactement ce qu’ils cherchent. Ils ont bien perçu quelque chose du mystère qui s’est déroulé au milieu d’eux, mais il n’est pas encore possible d’en dire quelque chose de clair. Avec Jésus : paix et abondance ; voilà une certitude. Mais le rabbi s’échappe toujours quand on croit le tenir…

C’est pourquoi Jésus leur explique ce qui voue leur recherche à ces échecs répétés : « vous me cherchez parce que vous avez été rassasiés ». Seule l’immédiateté du signe, seule la satisfaction immédiate les met en route. Malheureusement, cette attitude procède de l’incroyance, car cette recherche est centrée sur soi et ne désire pas connaître le vrai visage du Seigneur. On ne veut pas s’engager à sa suite mais profiter des bienfaits accordés à sa suite. Dans les signes qui ont été donnés, ils n’ont pas vu ce qu’il y avait à voir.

La foule doit donc faire le chemin du voir au croire, de l’accueil du signe jusqu’à l’accès à son sens profond. C’est cette recherche qu’elle doit travailler à bien mener. Cesser de s’agiter sur mille chemins, guidés par le souvenir des biens reçus et par le désir d’en recevoir de plus grands encore, pour travailler à se mettre en accord avec l’œuvre de Dieu. La priorité n’est pas à produire une œuvre, mais à permettre à Dieu de réaliser son œuvre dans nos vies. Tel est l’exemple que Jésus nous donne. Il se fait nourriture. C'est-à-dire qu’il s’abonne, il se livre entre nos mains pour que nous ayons la vie, pas seulement en abondance, mais en plénitude.

Le sens du signe que Jésus nous donne ne nous est donc pleinement dévoilé que lorsque nous entrons nous-mêmes dans le mouvement de celui qui se fait nourriture. Le premier pas consistant à accueillir cette nourriture et lui donner réellement les moyens d’accomplir son œuvre en nous. Notre premier et plus urgent travail pour collaborer aux œuvres de Dieu est de placer notre vie spirituelle dans le vigoureux dynamisme qui fait fructifier la foi reçue.

Telle est la vraie rencontre avec Jésus. On ne peut rencontrer véritablement celui qui ne sait que se donner qu’en se donnant soi-même. Complètement ; sans rien attendre en retour. Alors commence la collaboration avec l’œuvre de Dieu, alors notre foi s’épanouit en actes de charité. Alors, enfin, on vit en ressuscités.

Frère Dominique.

20:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Nous sommes appelés à donner du sens à notre vie.

La liturgie de ce troisième dimanche de Pâques nous invite à nous mettre en route, à la suite du Christ ressuscité, et à la lumière de son Esprit. La vie s’était arrêtée, pour les disciples, au pied de la croix : « Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé » - autrement dit : il n’y a plus rien à espérer, la mort a définitivement englouti sa victime. Ils fuient la Cité sainte par peur des responsables religieux, et s’apprêtent à reprendre « la vie sans but qu’ils menaient à la suite de leurs pères » (2nd lect.).
Les Apôtres à vrai dire n’en menaient pas plus large. Même lorsqu’ils auront enfin compris que Jésus est vivant, ressuscité, ils demeureront encore cinquante jours à l’écart, évitant de se faire remarquer, enfermés eux aussi dans la peur. Ce n’est qu’au matin de Pentecôte, après avoir été « baptisés dans l’Esprit Saint » (Ac 1, 5) et avoir reçu la « force » d’en haut (Ac 1, 8) promise par le Christ, qu’ils pourront enfin s’arracher à leur inertie et témoigner ouvertement de la Résurrection du Seigneur Jésus.
C’est en effet l’Esprit qui entraîne les Apôtres dans le sillage de leur Maître. Celui-ci leur avait « montré le chemin de la vie » (1ère lect.) ; l’Esprit le leur fait emprunter à sa suite. Quant au Christ, après avoir traversé la mort qui ne pouvait le retenir en son pouvoir, il poursuit sa course victorieuse : « Elevé dans la gloire par la puissance de Dieu, il a reçu de son Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu » (Ibid.) comme il l’avait annoncé.
C’est lui, l’Esprit de vérité (Jn 14, 17), qui permet aux disciples de comprendre à la lumière des Ecritures, qu’il « fallait que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ».
C’est lui le « Défenseur » (Jn 14, 16) qui leur donne de « croire en Dieu, qui a ressuscité Jésus d’entre les morts et lui a donné la gloire » (2nd lect.).
C’est lui qui leur « ouvre les yeux » et leur permet de regarder le Seigneur qui demeure à leurs côtés sans relâche afin qu’ils ne tombent pas » (cf. 1ère lect.).
C’est lui le Consolateur qui embrase leur cœur à l’écoute de la Parole, les remplit d’une sainte allégresse et leur donne de proclamer : « C’est vrai ! Le Seigneur est ressuscité ».
En regardant autour de nous, et en relisant la manière dont nous-mêmes nous vivons notre foi, n’avons-nous pas l’impression de ne pas avoir accédé à la Pentecôte ? Ou du moins d’avoir perdu la jeunesse de l’Esprit ?
A moins que peu à peu, sans même nous en rendre compte, nous ayons pris sa place ? Un prédicateur disait, non sans une pointe de provocation : « Si l’Esprit Saint s’était retiré de l’Eglise primitive, 99% de son activité se serait immédiatement arrêtée. Aujourd’hui, si l’Esprit se retirait de notre Eglise, 99% de son activité continuerait comme si rien n’avait changé ! »
Or seul l’Esprit nous permet de « mettre notre foi et notre espérance en Dieu » (2nd lect.). Si nous nous « arrêtons, tout tristes » au bord du chemin, n’est-ce pas le signe que nous ne sommes plus sous l’onction de l’Esprit, dont la mission consiste précisément à éclairer notre route et à nous communiquer la force d’y progresser dans la joie et la confiance ?
A travers chacun de nos actes, chacune de nos décisions, nous sommes appelés à donner du sens à notre vie. Pour un croyant cela signifie : confirmer le sens chrétien que nous donnons à notre existence à partir de l’accueil de la Bonne Nouvelle de la Résurrection de Notre-Seigneur.
Mais si nous perdons de vue ce mystère de grâce qui devrait éclairer toute notre vie, quel sens lui donnerons-nous ? Ce n’est pas pour rien que saint Séraphim de Sarow introduisait ses dialogues en disant : « Ma joie : Christ est ressuscité ! » Ce faisant, il mettait ses pensées sous l’onction de l’Esprit saint et orientait son regard vers « l’espérance de la gloire ». C’est pourquoi son discernement sur les situations, événements et personnes était-il sûr et digne de confiance.
Lorsque Jésus demande aux disciples d’Emmaüs de lui expliciter les événements auxquels ils font allusion, il ne fait pas semblant d’ignorer ce qui s’est passé : sa lecture et son interprétation des faits sont tout simplement totalement différentes. Les disciples ne parlent pas de la Passion telle que Jésus l’a vécue ; ou du moins, ils en font une lecture erronée, parce qu’ils n’ont pas la clé d’interprétation qui leur permettrait de comprendre les enjeux de ce qui s’est passé. Ils se sont « arrêtés, tout tristes », ne percevant pas qu’à travers la mort de leur Maître, les Écritures trouvaient enfin leur accomplissement : la vie se frayait un chemin victorieux qui déboucherait bientôt sur le triomphe du matin de Pâque.
Il en est ainsi pour chacun d’entre nous : si nous lisons les événements de notre vie et de ce monde à la seule lumière de notre discernement naturel, nous avons toutes les raisons de désespérer et de nous éloigner tous tristes. Si nous voulons échapper à l’absurdité et à la morosité d’une vie sans but, il nous faut éclairer notre route par la Parole de vérité, et accueillir l’Esprit de sainteté pour pouvoir avancer dans la paix et la confiance, les yeux fixés sur celui qui est définitivement « glorifié à la droite du Père » (Col 3, 1).
Approchons-nous de la table où le Seigneur va rompre le pain ; alors nos yeux s’ouvriront, et nous pourrons reprendre notre route, le cœur tout brûlant du Feu de l’Esprit qui proclamera par nos lèvres : « “C’est vrai : le Seigneur est ressuscité ! ” Nous l’avons reconnu à la fraction du pain. »

« Manifeste-toi Seigneur, redonne-nous de l’assurance, car la nuit du doute étend son ombre. Viens encore embraser nos cœurs lents à croire, en nous expliquant, dans toute l’Ecriture, ce qui te concerne. Ouvre nos yeux à la fraction du pain que nous puissions te reconnaître. Nous pourrons alors, nous aussi, nous lever et reprendre joyeusement notre route, vivant pendant notre séjour sur terre, dans la crainte de Dieu, et annonçant à nos frères le salut par ton Sang précieux, toi l’Agneau sans défaut et sans tache (cf. 2nd lect.) ».


Père Joseph-Marie.

14:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |